« Arrêt pipi, arrêt caca » : mobilités transnationales Congolaises. Entre contraintes répulsives et facteurs attractifs.

Jean Claude Boukou, chercheur, Sociologie des pratiques rémunératrices

Aujourd’hui, nombre de Congolais.e.s surtout la tranche d’âge des 25/35 ans,  s’entrelace dans un engrenage du chômage devenant endémique. La création d’emplois pérennes et durables, talon d’Achille des classes politiques dirigeantes qui se succèdent au Congo-Brazzaville, constitue un élément qui permet d’analyser la mauvaise gouvernance politique, administrative, économique et financière. Il est admis que l’inégalité des chances a une incidence sur les comportements humains. Les jeunes sont contraints, bon gré, mal gré, de se déplacer quotidiennement vers d’autres grandes villes du pays, comme en transhumance, pour quêter souvent une pratique rémunératrice et redonner un sens à leur vie. L’enjeu est tel que la voie terrestre représente le moyen le plus accessible pour se déplacer. L’avion représentant un luxe pour de nombreux cas. Le Congo-Brazzaville compte à ce jour six routes dites nationales : la Route nationale 1 (RN1) relie les deux grandes capitales Pointe-noire et Brazzaville (601km); La Route nationale 2 (RN2) relie Brazzaville à Ouesso (850km) ; la route nationale 3 (RN3) relie Dolisie – Kibangou – Ngongo (Niari); la Route nationale 4 (RN4) relie Madingo-KayesPointe-NoireTchamba Nzassi ; la Route nationale 5 (RN5) relie Madingo-KayesNzambi ; la Route nationale 6 (RN6) relie Mall, Mandzi. Ce post s’intéresse à la RN1 dont sept points de péages la jonchent comme une autoroute – constituera le tronçon sur lequel reposera notre compréhension des raisons poussant les Congolais.e.s à migrer à l’intérieur de leur pays (87 dont 37 hommes et 50 femmes). Le modèle push-pull : des facteurs répulsifs (misère, pauvreté, incertitude de l’emploi) sont associés à des facteurs attractifs (facilités de transport, accessibilité aux soins infirmiers, montage d’un business, zone d’emploi et de prospérité économique (réelle ou fantasmée), zone de sécurité politique, villes où résident des membres de sa famille d’origine,) dans d’autres villes du Congo-Brazzaville. Dans ce cas, les mobilités s’expliquent par le seul différentiel d’amélioration de vie quotidienne, source de bifurcation. Cependant, dans leur déplacement quotidien, les Congolais.e.s sont heurté.e.s dans leur intimité, en ce sens, ils/elles agissent sous des contraintes auxquelles ils/elles ne peuvent pas raisonnablement résister. Les contraintes imposées ici sont posturales, susceptibles, dans le cadre des mixtions ou de défécation à l’air libre, d’amener les voyageurs à quitter leur référentiel d’orientation habituel pour fonctionner sur un nouveau référentiel mal approprié à leurs besoins.

Des contraintes répulsives : « Arrêt pipi, arrêt caca »

Un phénomène nouveau,  né au lendemain de l’inauguration le 1er Mars 2016 de la RN1 qui relie Brazzaville à Pointe-Noire. « Arrêt pipi, arrêt caca », c’est le fait de s’arrêter au bord de la route, prier les voyageurs de descendre de l’autobus, leur demander de se fondre dans la forêt, se cacher sous un buisson ou une fourrée pour une mixtion ou une défécation à l’air libre. Les femmes sont séparées des hommes. Cette attitude de déféquer à l’air libre n’est pas rare au Congo-Brazzaville dans la mesure où les populations dans ce pays n’ont pas tous accès aux toilettes modernes.  Mais le fait d’immobiliser l’autobus en pleine forêt du Mayombe par exemple, ou en savane est intéressant à observer dans la mesure où la RN1 a été construite sans tenir compte des aires de service et de repos ou d’installation des toilettes publiques. Les aires de repos permettent aux chauffeurs de se relaxer et aux voyageurs de se détendre. Les toilettes pour tous constituent un enjeu de santé publique. Une journée internationale a été instituée depuis 2001 dont l’objectif est de sensibiliser le public sur les questions d’hygiène à l’échelle planétaire. Selon les chiffres proposés par l’Onu, 4,2 milliards de personnes vivent sans accès à des installations sanitaires, soit plus de la moitié de la population mondiale. 673 millions de personnes dans le monde défèquent encore en plein air, dont les voyageurs Congolais.

Cette étude est pluridisciplinaire, elle combine les méthodologies quantitatives et qualitatives pour l’étude des comportements conduisant des individus à modifier leur identité pendant leur mobilité. « Arrêt pipi, arrêt caca » constitue une réponse à un nouvel univers de contraintes situationnelles. Les Congolais.e.s s’accommodent à la situation de l’heure. Ils/Elles vivent une expérience migratoire qui est avant tout une expérience existentielle, certes difficile, vers l’intériorisation des habitudes nouvelles. Déféquer à l’air libre durant le voyage sonne comme une forte contrainte.

Des facteurs attractifs

Rappelons que les mobilités transnationales recouvrent l’ensemble des déplacements des populations à travers les frontières qui mettent en relation les lieux et les personnes. Ces mobilités mettent en jeu des flux multiformes (des jeunes en recherche d’emploi qui se convertissent en commerçants, des femmes dont les travaux de champs n’ont pas permis leur socialisation) entre des villes de départ et des villes d’arrivée. La RN1 devient de ce point de vue le canal par excellence d’atteinte de leurs objectifs.

Les mobilités sur la RN1 mettent en évidence des opportunités et des défis économiques. La pauvreté des 25/35 ans et le manque d’emplois chronique les poussent sur la route pour refaire une autre identité. La route représente aujourd’hui ce que le chemin de fer fut pendant des années bonheur, où le « train bleu » faisait encore la fierté de l’unique voie ferrée du Congo-Brazzaville. C’était encore l’époque de « yaka noki noki tiquet ekofutama awa », (venir en urgence même sans titre de voyage). Le lecteur Congolais se rappellera le voyage pour rien et Un commerçant failli, (pp7-18) nouvelles, extraites des Chroniques congolaises (1978) écrite par Jean-Baptiste Tati-Loutard (1938-2009), où Boulou et Louzolo, héros fictifs contraints pour le premier, de venir à Brazzaville chez son oncle bien positionné socialement et administrativement chercher du travail. Le second, « en possession d’une belle somme de cinq millions. Il voyait là l’occasion de prendre sa revanche sur le destin. En attendant que la Révolution se calmât quelque peu, il alla enterrer de nuit l’argent dans des dames-jeannes, autour de la tombe de sa mère, qui, depuis l’autre monde et mieux que n’importe quel autre parent défunt, devait veiller sur les intérêts de son fils ». Ces Congolais.e.s qui se déplacent quotidiennement sont le contraire de Louzolo : ni argent enterré dans des dames-jeannes, ni épargne, mais simplement leur ingéniosité à entreprendre. La matière première de leur commerce provient des cultures du sous-sol Congolais destiné dans la plupart des cas à l’autoconsommation, mais, constitue à n’en pas douter un nouveau secteur économique qui puise sa force dans le besoin, la créativité, l’imagination de ses promoteurs et permet de faire des bénéfices. Dans presque tous les pays, le commerce est important, à la fois comme source de richesses et comme instrument pour parvenir à une croissance autonome et faire reculer la pauvreté.

Jean Claude Boukou, chercheur, Sociologie des pratiques rémunératrices

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16 réponses à « Arrêt pipi, arrêt caca » : mobilités transnationales Congolaises. Entre contraintes répulsives et facteurs attractifs.

  1. Lucien Pambou dit :

    POUR UN DEBAT AUTOUR DE LA » QUESTION SOCIALE » AU CONGO BRAZZAVILLE

    Notre compatriote jc Boukou vient au dela de son papier sur les mobilites de soulever une question consideree secondaire au CONGO. La question sociale

    la question politique est privilegiee car consideree comme premiere; alors que le monde entier sait qu une population qui souffre , qui n a pas d emploi , qui ne peut se soigner, qui ne peut envoyer ses enfants a l ecole est consideree comme morte vivante

    Les origines du délaissement de la question sociale au congo est liee a l absence d instruction des elites et dirigeants congolais des questions historiques nees d experience etrangeres dans des pays autres que le congo

    Faire societe ou rechercher la cohesion sociale n a jamais ete la preoccupation des elites et des dirigeants congolais plus preoccupes par eux memes et par le confort de leurs familles valorisant ainsi les traits ethno tribaux du vivre ensemble malgres nos origines ethniques differentes.Les mariages dits interethniques ont vole en eclats a la moindre difficulte politique comme en 1993 voire en 1997

    Nous y sommes la recherche en sciences sociales devrait mettre au grand jour pourquoi la famille sur les plans politiques economiques et sociaux est privilegiee par rapport a l heterogeneite sociale.Instance de socialisation de reference diront certains; sauf qu n pays ne peut se resoudre a cette seule instance de socialisation
    on comprend mieux le penchant agonistique de la societe congolaise tournee vers le conflit et les rapports de force pour rester au pouvoir en fonction des attentes tribales et familiales

    Les slogans politiques pour l unite et la paix sonnent creux et n ont de sens que pour la preservation des interets tribaux. l univeralisme en tant que principe et pratique au nom de la raison n interesse pas beaucoup les congolais et leurs dirigents

    les elites dites intellectuelles congolaises recherchent des espaces de coteries ou elles se meuvent en essayant de penetrer le reseau politique congolais pour y trouver respectabilite , privileges financiers. la question sociale attendra
    point d experience industrielle encore moins agricole la societe congolaise plus administrative et politique a beacoup de mal a exister preferant les liens conflictuels au developpement

    l absence d amenagement des aires de repos des differentes routes nationales traduit cette immaturite technique, l absence de geographes amenageurs doubles de cabinets techniques qui auraient pu par leurs conseils obliger le chinois batisseurs de ces routes a faire rentrer dans leurs modeles pratiques les besoins sociaux des voyageurs

    Mais voila comme dhabitude au congo on cause on cause et on recause, ce que je fais ici et maintenant ; au moins j aurai a minima prolongé la question de notre compatriote jc Boukou vers des debats futurs et au sein desquels la question sociale sera decisive

  2. VAL DE NANTES dit :

    Il faut au Congo Brazza un « possibilisateur  » qui puisse mener le Congo vers des horizons résolus .
    La politique sociale étant une des composantes essentielles de la politique économique d’un pays , son invisibilité dans la sphère sociétale est une conséquence de la néantisation d’une politique économique digne d’une nation asservie aux codes de la bonne gouvernance .
    Le « possibilisateur » auquel je fais allusion ,c’est un premier MINISTRE TRAVAILLANT BINAIREMENT avec des députés outillés sur l’exigence d’obligation des résultats .
    De nos jours , la gestion d’un pays s’apparente à celle d’une entreprise où les indicateurs économiques se doivent d’être en vert attestant de la solidité de la gestion ..La politique sociale d’un pays est la traduction économique du vivre ensemble , à la faveur de laquelle une nation peut gommer des velléités séparatrices qui adviennent des souffrances sociales .
    Ce CONGO là est un désert erratique des solutions équitables dans la résolution des problématiques inhérentes à la vie sociale des congolais .
    Le tableau politique ,tel qu’il es dressé ,ne peut alléger tant soit peu ,les iniquités multiformes dont souffre le pays .
    Le mal est si profond qu’il trouve son essence dans l’imperfection criarde de nos institutions dont je rappelle qu’elles offrent un boulevard d’enrichissement aux élus frauduleux qu’à l’immense population congolaise …
    ARISTOTE parlait de: » la cause première « ,quand il s’agissait d’effacer une échelle infinie des causes .L’architecture institutionnelle fixe et rigide en est une …
    IL faut « puzzler « le pouvoir central pour rendre possibles les horizons impossibles ,qui se dressent devant le peuple congolais .
    Les solutions institutionnelles sont la condition de la future bonne vie au CONGO BRAZZA .Il suffit d’un peu de pragmatisme immunisé des affects négatifs impactant l’espoir congolais pour que cette période de tristesse socio -économico-politique soit un mauvais souvenir .
    Faire des régions des possibles sources de revenus est devenue une contrainte inévitable dans la perspective d’une nation apaisée …
    Aussi ,je vous fais remarquer que le CONGO vit sous le « vivre à part « .

  3. Jean Claude Boukou dit :

    @ Lucien Pambou
    Je conviens avec vous le regard que vous portez sur la question sociale et le comportement quasi démissionnaire de l’élite Congolaise. Celle-ci ne constitue pas un modèle sur lequel les jeunes peuvent s’inspirer et se façonner. La question politique domine sur

    l’économique et à plus forte raison le social. A mon avis, il faut un nouveau logiciel de pensee qui oriente plus sur les autres secteurs de la vie économique, apprendre à délaisser les débats politiques qui n’ont tiré le Congo que vers bas. Les élites sont capables de transformations à condition qu’ils préparent fortement les remplaçants. Mais pour y parvenir, une forte dose d’abnégation de leur part sera de mise

  4. Jean Claude Boukou dit :

    @ Val de Nantes
    Vous dites:
     » La politique sociale est la traduction économique du vivre ensemble, à la faveur de laquelle une nation peut gommer des velléités séparatrices qui adviennent des souffrances sociales »

    Je suis d’avis que la politique sociale est un tremplin pour conquérir le bien-être, donc le développement. Mais pour y parvenir, s’agissant du Congo-Brazzaville, il faudrait des mesures radicales telles que la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance. Ce sont quelques pistes. Cependant, la grande souffrance du Congo-Brazzaville, ce sont ses hommes, encore incapables d’étre au service du plus grand nombre.
    Sur le plan social, le projet Lisungi, du Ministère des affaires sociales redécouvert par les Congolais.e.s pendant le premier confinement dû à la pandémie du covid-19, souffre d’une mauvaise administration. Le confinement devrait servir de prétexte pour rendre définitives des solutions jugées incertaines au départ.
    Quelle directive: un Premier ministre travaillant binairement avec des députés bien outillés ?
    Dans tous les cas, loin d’être pessimiste, le premier combat des Congolais, c’est la conquête du changement des mentalités. Il nous faut des hommes qui ont bien leurs têtes entre les épaules et les deux pieds sur terre.

  5. Marché total dit :

    Le plus hallucinant c’est d’avoir construit dans les années 2010, une route nationale mortifère c’est à dire, « sans terre plein » , ni toilettes…ça prouve le professionnalisme des tenants du pouvoir de Sassou, incapables de copier ce qui se fait de bien ailleurs !
    Les pctistes nous diront bientôt comme Lékounzou Justin pendant la Transition de 1992 : « Ba zo tambola na ba nzela ba zomona yango té dixit  »

    Merci cher M. J. C Boukou

  6. Val de Nantes dit :

    \@J c Boukou .
    Grosse validation ,frangin .
    Je partage totalement l’esprit dans lequel vous avez écrit votre article . Vous pointez un des maillons faibles du centralisme étatique d’approche exotique ..
    Je crois ,pour ma part , votre article est une épine dans les pieds titubant des bricoleurs Pctistes , notamment dans le secteur des mobilités au sein de notre pays ….
    Je ne suis surpris pas que l’intelligence congolaise soit la pire ennemie de ce régime liberticide .
    Votre article ,pour succint qu’il soit ,en apporte la preuve .
    Merci .

  7. Val de Nantes dit :

    Lire ,,que votre article est une épine …
    Pour succinct qu’il soit .

  8. Anonyme dit :

    VAL DE NANTES, JEAN CLAUDE BOUKOU ET MARCHE TOTAL,
    SALUT !

    La descente aux enfers du regime criminel et genocidaire des oyocrates est en cours.
    Leur fin est irreversible.

    VIVE LE CONGO !

  9. Anonyme dit :

    A quand une conference Sur le social au Congo ? Vous qui ne vous nourrissez que de politique

  10. VAL DE NANTES dit :

    @ANO ,
    Avant de parler « social » au CONGO ,posons nous la question de son financement ?.
    Ce qui nous ramène à l’économie dont SASSOU et compagnie ne savent que faire ,si ce n’est piocher honteusement ,par effraction ,les entrailles du KOUILOU .
    Comment allez vous satisfaire la problématique sociale qui étreigne notre compatriote habitant BOKO ?
    Vous allez lui dire d’attendre la vente du baril de pétrole du kouilou pour répondre à sa détresse sociale ?
    Est ce qu’il serait pas mieux de lui dire que sa région dispose des richesses naturelles et qu’il suffisait de les exploiter de manière régulière et transparente pour lui mettre un fragment de l’économie locale dans sa poche .
    Vous avez raison de vous interrogez sur cette question ,car nous sommes troublés de l’attraction qu’exerce le politique sur les esprits enfumés de certains compatriotes ,surtout qui ont toujours oblitéré leur ticket présidentiel pour se créer leur nirvana .
    le social sans le sel économique ,c’est le » fumbu sans poissons salés « .
    L’un tient l’autre par la barbichette .
    Que ces idiots dégagent de la scène politique ,pour qu’enfin les congolais s’éclairent sous les lumières de la raison …
    Quel est ce président congolais ,juché sur l’olympe ,aura le génie d’aller porter secours à un villageois habitant KOMONO ?
    Ce sont des politiques sociales territorialisées avec des revenus locaux ,qui y répondront . C’est aussi simple qu’un bonjour ,,,,.
    Pour les congolais ,il s’agit de mener une révolution politique et innovante ramenant le pouvoir de façon immanente ,car ,pour le moment ,il leur est transcendant et extérieur à eux . Ils n’y voient la queue de leur président famélique et voleur .
    Elire encore un président au CONGO,c’est s’assurer les supplices de tantale ,c’est à dire on vous fait miroiter le gâteau que vous ne mangerez jamais .
    Vraiment ,il va falloir acheter un nouveau logiciel de pensée politique .

  11. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    POURQUOI LES 10 PAYS LES PLUS RICHES D’AFRIQUE EN 2020 SONT-ILS FRANCOPHONES ET FRANCAFRIQUES?https://www.youtube.com/watch?v=vEje8_EcxJ8

  12. poukou dit :

    Voi-ci un phénomène qui aux yeux de pouvoir public est entrain de prendre l’empleur sans que personne prennent conscience.merci beaucoup Mr Bouukou

  13. Anonyme dit :

    Oui c’est la mode au Congo. Seuls les intérêts politiques mobilisent les élites. Certainement à cause de l’enrichissement facile

  14. Anonyme dit :

    L auteur s’inspire de Tati Loutard, le vili qui a vendu le petrole a ses bokilo. Son personnage louzolo avait enterré l’argent Dans des dame Jeannes au cimetiere comme le font Les nouveaux riches au Congo tuant ainsi Les banques de la place

  15. Mbongui dit :

    De telles choses ne peuvent se passer qu ‘ au Congo Brazzaville. Cela est impensable.
    Comment peut on d’ailleurs construire une route nationale sans
    aires de repos, stations- service, installations sanitaires, toilettes? Cela est une véritable inconscience, incompétence. Contraindre les gens
    de déféquer à l’air libre, avec tous les risques importants de maladie que cela implique,, cela nest pas orrect, nest pas politique.Qu’il s’agisse du manque d’électricité et de l’eau potable,d’effondrement d’une partie de la corniche surplombant le fleuve Congo à Brazzaville, de l’explosion du dépôt de munitions pendant
    un 4 mars à Brazzaville qui avait fait plus de 2.300 blessés et près de 14.000 sans-abri et des centaines de tués,la vérité est la même:Il y a en tout ici cas d’un grave manquement de la bonne gouvernance.Les dirigeants Congolais sont vraiment
    inconscients , au premier rang le président dictateur autoploclamé qui « profite malhonnêtement de ses très nombreuses années de régne , de dictature génocidaire pour accumuler une immense fortune et rendre un très mauvais service au peuple Congolais qui vivote dans des villes dont la santé est entre autre mise en danger par la salubrité, le manque de traitement des déchets domestiques,par l’absencede service de voirie au sein de tous les quartiers des villes et de sanitaires corrects, La solubrité, le manque de .toilettes, latrines dignes de ce mot représente 1,8 millions de décès/an dans le monde. Chef de bande d’association de malfaiteurs, le dit président a initié famille et clan au service des « biens mal acquis » , détournements et crimes de sang, crimes de genocides, font de la république du Congo un pays anormal, très endetté.Plus de 70 % de la population sont san salaire, sans employ régulier et vivent avec moins d’un dollar par jour, malgré la grande manne pétrolière providentiellement tombée sur l’économie congolaise pendant tant d’années. Il ne faut pas oublier en tout cela que le Congo regorge entre autre des richesses minières et de terres non exploitées propices propices pour l’agricole à grande échelle.Selon la revue internationale, « le Congo était, en 2018, classé à la 43e position des pays africains en matière de bonne gouvernance, avec un score très inférieur à la moyenne continentale.L’indice de corruption, quant à lui, classe le Congo à la 171e place à l’échelle internationale, sur 186 pays

  16. Mbongui dit :

    l’insalubrité 
    dans les grandes villes ,

     Pardon: le manque de salubrité
    les habitants  vivent dans des conditions d’insalubrité absolument effroyables ,
     
    Selon de nouvelles estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), 12,6 millions de personnes sont décédées en 2012 du fait d’avoir vécu ou travaillé dans un environnement insalubre – ceci représentait près d’un quart des décès dans le monde.

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