DE L’APPARTENANCE HISTORIQUE DES [ BA ]-TEKE A LA NATION OU FEDERATION DE KOONGO DIA NTOOTELA

Tâata Ndwenga

Les Teke – ou Téké- sont  d’Afrique centrale répartis, pour l’essentiel de leur population, au sud, au nord et centre de la République du Congo, mais aussi à l’ouest de la République démocratique du Congo, et, minoritairement, au sud-est du Gabon.

         Certaines études anthropologiques d’obédience notamment européenne définissent les Teke, comme étant les sujets du roi Makoko qui en date du 3 octobre 1880 à Mbé conclut avec Pierre De Savorgnan De Brazza, agissant pour le compte de la France, le traité dit « Traité Makoko », aux termes duquel il place le soi-disant royaume sous la protection de la France.

         Cependant, à la lumière de certains travaux, l’existence d’un royaume dit Bateke ayant, à sa tête, le roi Makoko semble de plus en plus contestable.

         A titre d’exemple dans “Afrique équatoriale française” publié en 1952 aux éditions Berger-Levrault, Henri ZIEGLE, rapporte le sentiment d’une appartenance commune desTeke eux-mêmes avec les Koongo.

         C’est ainsi qu’aux termes des écrits de Henri ZIEGLE, “ …le sentiment d’une origine commune subsiste dans certaines traditions des quatre peuples de l’extrême Sud (Bavili, Basoundi, Bakongo, Batéké, qui vivent dans le massif du Chaillu et le long de la Ngounié et de la Nyanga, et que les ethnologues rattachent à des groupes différents, disent descendre d’un ancêtre commun, et considèrent que telle ou telle famille de l’une des deux communautés correspond à telle ou telle famille de l’autre. [P.57]

         Dans le même ordre d’idées, Henri ZIEGLE mentionne que : “ La coïncidence de certaines données anthropologiques avec les traditions indigènes permet seule une ébauche de classement desv peuples négro-africains. Les occupants anciens de l’extrême sud sont, de leur propre aveu, les peuples que l’on groupait parfois sous le nom de Mba : Bavili sur la côte, Bassoundi ( avec les Balali et Bakongo) au delà du Mayombe, Batéké sur les plateaux et alentour. Les Bavili sont assurément un groupe assez pur, qui a subi peu ou point d’altération physique depuis son installation dans le pays Ils présentent des caractères originaux : un fort prognathisme maxillaire, des lèvres épaisses, la lèvre inférieure souvent pendante, la tendance à la brachycéphalie; leur expansion s’était faite d’abord en direction du nord, et leurs traditions les donnent pour venus du sud. Les traditions leur donnent aussi pour compagnons de migrations et proches parents une série de peuples voisins, chez qui on retrouve en effet, mais moins purement, des caractères somatiques analogues : Baloumbou de Mayoumba, Bapounou de Tchibanga et Mouila, Babindji ( en voie d’extinction), Bavoungou, Varama, Eschira de la Ngounié-Nyanga. Nous avons noté le mystérieux apparentement des Bapounou et des Bakélé. Les Bayombé, peuple principal du Mayombe, occupent aussi une situation ambiguë, proches des Bavili, mais proches aussi des Basoundi. Tous ces peuples forment le groupe des Fiottes. Ce nom qu’ils se sont eux-mêmes donné signifie tout simplement les Noirs.” [61]

         Par ailleurs, le même auteur ajoute que : “ Lorigine des peuples de la zone de contact Niari-Congo est plus obscure; il y a quelques siècles, ils considéraient cette région comme le berceau de la race. Leur expansion se fit principalement vers le sud ouest…leur régime de filiation est le matriarcat…Ce sont des peuples assez mystiques, chez qui le “féticheur” joue un grand rôle, sur qui les religions européennes ont une moindre prise que les hérésies locales auxquelles ces religions donnent lieu. L’esprit de solidarité est très poussé chez eux, et donne naissance à des associations restreintes de secours mutuel (le “ Kitemo”). Les sociétés secrètes sont nombreuses.

Les Basoundi habitent la savane au nord du bas Congo. Les Bakongo, du sud-ouest de Brazzaville, leur sont apparentés. Les uns et les autres sont beaucoup plus nombreux en territoire belge qu’en territoire français. En revanche, les Bakouo, connus sous le nom de Balali ( hommes de la Lali, du nom d’une rivière – ou hommes de la savane), sont contenus intégralement en territoire français, au nombre d’environ 60.000. Actifs, industrieux, avides de connaissances et de progrès, les Balali ont été les meilleurs auxilliaires de la pénétration française, et, dans une période pénible (1896-1898), des alliés sûrs; en revanche leur mysticisme, leurs exigences mêmes, certaines erreurs de l’administration, leur conviction que des promesses faites par “Monsieur de Brazza” n’étaient pas tenues, ont fait de cette région une zone de turbulence et de désobéissance passive; l’ “ affaire Balali” aurait sans doute été tenue à sa juste place d’agitation sans gravité, si le voisinage immédiat du chef-lieu n’avait faussé les perspectives. Après avoir participé à une série de mouvements mi-politiques, mi-religieux, les Balali suivirent en masse, de 1935 à ces dernières années, une sorte de prophète, André Matsoa ( mort en 1943), qui revendiquait pour eux une place privilégiée analogue à celle des citoyens des Quatre Communes en AOF. Depuis quinze ans environ, on assiste donc à ce phénomène extrêmement rare en Afrique noire : un mouvement à peu près strictement nationaliste. Ni la répression organisée par le Gouverneur général Eboué, après une longue période de tolérance, ni la mort du leader n’ont totalement éteint ce mouvement.

Les Batéké peuplent une très vaste surface au Moyen-Congo et au Gabon. Ils n’avaient guère d’unité lors de la pénétration européenne. Selon leurs traditions, bon nombre d’entre eux avaient émigré vers la rive gauche du Congo. Les Batéké chefs (Bafoumou – ceux qui comptent le macoco, chef de la rivière) occupent le voisinage du Stanley Pool; les principaux autres rameaux sont les Bansénségué (“ hommes de la savane”), les Bangwongwoni ( “ mangeurs de chenilles”), les Bakoukouya ( du plateau proche de Djambala), les Bangoungoulou ( de la basse Alima), les Batsayi et Batéké-Balali (du haut Ogoué)….Dans l’ensemble, ils sont méfiants, hostiles aux innovations, exceptionnellement attachés à leurs traditions; ils échappent à cette tendance à imiter l’Européen, assez générale chez les Africains, ce qui leur vaut auprès de leurs voisins une réput  ation de stupidité parfaitemment imméritée. Les Batéké tissent le raphia, qui leur fournit leur vêtement.

Tous ces peuples : Fiottes, Basoundi et apparentés, Batéké, ont, malgré leur opposition historique, des traits communs : ce sont des sédentaires (leurs établissements tournent dans un pays, et ne suivent pas des itinéraires de migration) ; leur régime n’est pas marqué par l’habitude des guerres; leur adaptation à la forêt est à peu près nulle; leur organisation politique se caractérise par une hiérarchie de chefs, aux liens de vasselage très lâches, la cellule de base étant la famille au sens large, la qualité de chef de la branche aînée donnant vocation de commander, sans y prédestiner absolument; ils connaissent la propriété collective des produits, et une certaine propriété de la terre…..[61.]

Le nord-est du Moyen-Congo est occupé par un résidu de population ancienne réfugiée dans les lagunes, les Likouba, et par leurs vainqueurs, venus du nord à date historique, et dont les Batéké arrêtèrent l’essor, comme on le verra : Boubangui, Baloï, Bafourou (Apfourou), Mbochi. Ce sont des peuples rudes, beliqueux, très turbulents,….dont l’organisation militaire a laissé des traces…”[64.]

         Par ailleurs, Henri ZIEGLE souligne d’une part dans son remarquable ouvrage que “ La région actuelle du Pool était, d’après les traditions d’alors, le berceau du Royaume de Congo. Elle appartenait à une province privilégiée, gouvernée par un Manisundi ( chef des Basundi) dont l’avancement normal était de devenir Roi Congo” [P.90] et d’autre part que : …des traditions vivaces représentent les Batéké, Bavili (Loango), Balali (proches parents des Basundi) et Bakongo, comme les anciens du pays, unis depuis longtemps par des alliances. [P.92.]

         Ainsi, dans cet univers Koongo que constituent les pays Sud du Congo-Brazzaville (Bavili, Basoundi, Bakongo, Batéké, Balali, Bakamba, Babembe, Badoondo, Bakuni, Balumbu, Bayombe, Bahaangala, Mikenge etc) Makoko que les européens, en l’occurrence les Français vont traiter comme un  roi est, en réalité, un illustre personnage, en l’occurrence, un grand prêtre notamment au sein de l’ordre de Leemba qui est une des grandes écoles initiatiques dans l’ancien Congo ou le Koongo dia Ntootela.

         C’est ainsi que, pour Léon Guiral, un des proches collaborateurs de Pierre Savorgnan dit Comte De Brazza “ l’autorité de ce Mukoko de Mbê, outre qu’elle ne s’étendait guère au-delà de son viollage, était plutôt de caractère religieux…il existait d’ailleurs plusieurs Makoko de Stanley Pool à Alima.” Batsikama (Raphaël) in “ L’Ancien Royaume du Congo et les BaKongo (Ndona Béatrice et voici les Jagas)” L’Harmattan, 1999, P.127.

         A cela, l’éminent kongologue Raphaël Batsikama rapporte, à juste titre que :

La société secrète de Lêmba qui parodie en tout et pour tout, les cérémonies du sacre du Roi congolais depuis son élection, se servait du terme KÔKO pour désigner et le gong en bois ou cloche de rassemblement et le supérieur.” Batsikama [P.127.]

         Dans le même ordre d’idées, Henry Morton Stanley rapporté par le dernier auteur mentionne que : “ le chef de Lêmba qui était de loin le plus considéré de la région de Kinshâsa portait le titre de Ma KoKo.” Batsikama [P.125.]

Tâata Ndwenga

Diffusé le 21 septembre 2021, par www.congo-liberty.org

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11 réponses à DE L’APPARTENANCE HISTORIQUE DES [ BA ]-TEKE A LA NATION OU FEDERATION DE KOONGO DIA NTOOTELA

  1. Jean OKOMBA dit :

    Le « Traité Makoko » est à mon avis une véritable escroquerie. On rabache de n’importe quoi depuis plus d’un siècle et on continue à croire et meme à enseigner aux enfants qu’il y avait un traité makoko. Le sergent Malamine souvent cité dans cette manoeuvre juridique comprenait il le téké pour faciliter la conversation entre De brazza et Makoko? Je pense qu’il est temps de dénoncer le traité et demander à l’Etat français des reparations pour faux et usage de faux.

  2. Tara Ngamitia dit :

    Nous avons toujours entendu  » muTé Ngunu, muKO Ngunu, muVili Ngunu » au delà de ce qui est écrit sur nos illustres ailleus et la volonté de distorsion de la vérité, les Kongo, les Vili, les Téké sont tous issus de mama Ngunu. Ce sont des enfants d’une même mère. Les Bena Kongo sont au coeur de Kongo Dia ntotela mais aux confins des pays de toute l’Afrique centrale et encore plus loin à cause de l’esclavage. Les Téké sont des Kongo et les Kongo sont des Téké. Vive les Makoko. Vive les Téké. Vive les vilis. Nous sommes tous des Kongo.

  3. Mwana Ntulu dit :

    Chers Congolais,

    Notre histoire a été faite par le blanc colonisateur et celle-ci a été largement dévoyée aux fins de ses objectifs.
    La vérité, c’est que le « Roi Makoko » était un chef de clan comme plusieurs autres chefs Tékés. Le Makoko n’était en rien le Roi de tous les Tékés. Cette conception d’un Roi Téké avait pour objectif de contrôler tous les Tékés ou les populations du Nord du Congo, afin d’éradiquer toutes contestations des autochtones par le biais d’autres chefferies.
    Les Africains et les Congolais doivent bien prendre en compte que la notion de « Roi » et sa conception française ( La verticalité du pouvoir et de tous les pouvoirs a été introduite chez nous pendant la colonisation). C’est une acception purement occidentale et non africaine. Elle avait pour but de contrôler un souverain à qui on avait attribué tout le pouvoir et au service du colonisateur.
    Les souverains africains régnaient mais ne gouvernaient pas. C’est à dire, qu’ils n’avaient pas tous les pouvoirs exécutifs et ceux-ci étaient de la compétence des souverains des provinces des royaumes.
    Il est temps que les Africains et Congolais se réapprient leur histoire !

  4. le fils du pays dit :

    Debrazza,mercenaire et violeur de femme noires.
    Le fameux traite n’est qu’une escroquerie comme l’a dit le precedent intervenant.

  5. Gabio dit :

    Congo-liberty, un website qui se veut congolais, mais qui se bat corps et ame a museler routes les voix discordantes a des incantations qui voudraient que le kongo, un peuple et un « royaume » dont l’existence coincide avec le debut et la fin de l’esclage des noirs par le portugais, soit le maitre de l’afrique centrale devant les tekes, les ngantsies, plus anciens bantous du bassin du Congo. Pour votre info, les kongos sont arrives en Angola, en provenance du kassai (RDC) il y a environ 800 ans, juste quelques annees avant qu’ils ne rencontrent les portugais qui les ont faits esclaves. Les tekes quant a eux sont la depuis 5000 ans et leur plus ancien village est Mindouli, une region qu’ils occupaient jusqu’en 1930 avant qu’ils ne deviennent subitement des hangala, et donc des kongo selon les kongologues avides de recruitment des ethnies, comme c’est le cas aujourd’hui.

    Les tekes, plus vieux bantous du bassin du Congo deviennent subitement un sous groupe d’un petit peuple (kongo) venu de kassai il y a a peine quelques siecles. TATA NDWENGA, arrete de fumer l’herbe s’il te plait. Parle de tes cousins baluba, laisse les tekes et leur culture millenaire tranquille. Ils ont recus tes parents qui ont fuit l’angola, et maintenant tu es congolais et tu te permets de les denigrer. Ingrat que tu es.

    Ton fameux royaume kongo n’a des traces que dans les documents portugais. Tous les rois africains, y compris celui des kongos et celui des tekes, etaient d’abord des chefs traditionnels. Le mot royaume est un mot des blancs pas le notre. Makoko (Onko) est et a tjr ete le chef supreme dans la tradition teke , il suffit d’ecouter les griots tekes (nzimi) pour te rendre compte que son histoire va tres loin au dela de DeBrazza. Donc, tant que tu seras sur cette terre du Congo, tu verras et vivras de la tradition teke, Makoko sera intronisee suivent la longue procedure traditionnelle datant de tres longtemps, bien avant meme la naissance de l’ethnie kongo. Il sera aussi enterre de la meme maniere.

    Enfin, Congo-liberty, et Mingwa Biango, le kongologue. Vous croyez rendre service a vos amis kongos en censurant toute voix discordante a vos incantations des kongologues? Et vous vous moquez quand meme de tele Congo! Ridicule

  6. congo-liberty.com à Gabio dit :

    Cher Gabio,

    Reprochez-vous à congo-liberty.com la diffusion d’articles de divers horizons ?
    Avez-vous envoyé un/des textes qui promeu(ven)t la civilisation et/ou les traditions tékés et congo-liberty.com ne les a pas diffusé ?
    Avez-vous rédigé une tribune contradictoire contre Tâata Ndwenga et nous ne l’avons pas publié ?

    Cher Gabio,
    Si vous avez fait le choix d’être un simple commentateur et de subir, sans apporter votre contradiction intellectuelle , est-ce le problème de congo-liberty.com ?
    Connaissez-vous les origines ethniques de Mingwa Biango, le responsable de congo-liberty.com ? Mingwa BIANGO est par ses parents est originaire de Mouyondzi et ce district est composé d’une mosaïque d’ethnies dont les tékés

    Cher Gabio,

    Vous êtes un intellectuel, alors écrivez pour informer, conscientiser…et si vous décidez de publier sur congo-liberty.com, n’hésitez pas, c’est gratuit !
    Ne soyons plus les Africains qui se plaignent que des historiens occidentaux dévoient notre histoire, sans que nous ne l’a rédigions nous-mêmes.

    Les Congolais ne se connaissent pas, et le drame du tribalisme que nous vivons en est en partie la cause.

    Cher Gabio,
    N’oubliez pas qu’un tribaliste n’a pour seul approche que de voir dans les autres d’autres tribalistes.
    Avez-vous une idée du temps qu’il faut pour gérer un site comme congo-liberty.com bénévolement ?
    Un peu de tolérance, de pondération et d’humilité svp !

    A bientôt

  7. Gabio dit :

    Bonjour Congo-Liberty et merci pour votre reponse. Vous avez mis a notre disposition un site avec possibilite de laisser un commentaire, et nous sommes moins d’une dizaine a commenter ici. Malheureusement, et malgre ce petit nombre des commentateurs, vous censurez certains, particulierement mes commentaires, surtout lorsque je m’acharne contre des theses ou affirmations gratuites d’hegemonies regionalistes ou tribalistes que vous ne cessez d’emettre ici. Ces affirmations generalement mensongeres n’apportent rien a notre combat contre ceux qui retardent l’emancipation de l’afrique. Ces theories ridicules des royaumes, chefs traditionnels…. ne nous apprennent rien. On peut utiliser nos propres mots pour designer nos chefs. Ce n’est pas parce que le blanc a dit « royaume » que ca a nous change, au contraire, ils ont utilise ce mot royaume pour nous faire esclaves et attribuer la responsabilite a ce fameux royaume, que si on voit de pres, a ete fabrique par ces memes blancs pour justifier aupres de leur pape la raison d’etre de l’esclavagiste, que ce commerce a ete autorise par leur propre « ROI », un certain, Joao 1er de Mbanza Kongo. Et puis le tour est joue, tous les enfants sont emmenes de force outre atlantique ou ils subirent tous les sevices possibles, sans que ce fameux roi ne leve aucun de ses doigts. Et aujourd’hui, quelques individus energumenes, parmi lequel Taaaata Ndwenga, veulent donner l’impression que ces agents des portugais appeles rois pour les raisons de la cause, etaient des omnipuissants, omnipotents, voir meme omniscients, et que tout le monde dependait d’eux et de leur volonte, et que rien d’autre n’existait.

    Ces discours autour des tribus ne nous avancent pas d’un iota ni en connaissance historique (parce que Tata Nwenga ne connait que sa propre imagination qui est loin d’etre une realite), ni sociologique. Si Taaaata Ndwenga veut etre serieux, qu’il aille a la source pour chercher de l’information au lieu de publier de niaiseries qui ressemblent a de la moquerie et a la minimisation des autres, particulierement des tekes. Au Congo, la culture teke est encore tres vivace et presente sur 7 de 10 regions du Congo. S’il veut reellement comprendre les tekes et ecrire des articles a propos, il peut tres bien se rapprocher des batekes partout ou il veut pour mieux connaitre leur histoire, pourquoi ils sont les seuls (pas les kongo) qu’on traite des ngantsies, les plus anciens dans le bassin du Congo. Il faut qu’on soit serieux parce que ce que nous ecrivons actuellement en ligne se lit partout et par tout le monde. On est plus au moment ou on ecrivait des theses de doctorat ridicules dans les universites francaises devant un jury des blancs pour raconter des niaiseries sur la fameuse puissance passee indemonstrable des kongos. Au lieu d’aller sur internet et publier des articles insultants pour l’histoire et la culture de ce plus vieux ancien peuple bantou de notre region, que Taaaata Ndwenga aille chercher l’info a la source, chez les tekes dans les Pool, ou ailleurs, et il comprendra qu’il a tord de tenter de les reduire aux sous hommes qui seraient les sujets des kongo d’Angola.

    Je lis avec interet les publications plus honnetes de Mr. Nganga, sauf que vous ne permettez jamais a tout le monde de commenter sous ses articles lies a la tribu kongo. Seuls quelques uns qui se disent kongos y sont autorises de commenter.

    Merci de ne pas me censurer. Je reconnais votre effort de gerer un website et je vous felicite.

  8. TAATA NDUENGA dit :

    Gabio est l’expression de la contestation et d’une certaine allergie lorsqu’il s’agit de parler du royaume.

    Monsieur Gabio les éléments bibliographiques des Blancs sur le royaume du Koongo ne racontent que des niaiseries, ok ! Mais, il serait plus intelligent et plus sage de votre part de nous fournir votre documentation en la matière. Mieux nous pondre un article avec des éléments bibliographiques plus crédibles que ceux de taata Nduenga sur le royaume Teke.

    Si votre seule documentation ne porte que sur les griots teke, les soi-disant nzimi, alors ne comptez pas sur moi pour débattre.

    Si vous pouvez aussi sortir de l’anonymat pour un débat avec Rudy Mbemba alias taata Nduenga, ce sera encore plus parfait et on mettrait un terme à vos vociférations nintelligibles qui n’apportent rien sur le plan de l’esprit et de l’histoire.

  9. Rabbi dit :

    La tekenite une pure invention du blanc pour saper le royaume kongo. Les interventions de ce monsieur sont saugrenues. Ses arguments s’appuient sur quelle base ? Il semble être très mal dans sa tête, et ne mérite aucune attention, ses airs vindicatifs à peine voilés en disent long sur son aversion du mukongo royal . C’est de latavisme destructeur !

  10. Gabio dit :

    Taaata Ndwenga, je te connais depuis longtemps sur ce site ou d’autres sites congolais a travers tes mensonges, tes reveries et ton autoconviction presque paranoiaque. Tu as deja ecrit dans le passe que tous les mots et expressions des langues bantoues ont ete inventes par les kongos, et tous les autres n’ont su que copier. Et, toi et tes inspirateurs de bunda dia kongo (BDK), vous avez ecrit partout que les tekes etaient les « gardes » des kongos en Angola. Est ce que ce sont des portugais qui vous ont dit cela, ou que c’est le fruit de votre imagination fertile?

    Ce n’est pas parce que le blanc a ecrit que les pharaons etaient des blancs que cela est necessairement vrai. Donc, les references bibliographiques des blancs ne sont pas une verite absolue, surtout lorsque ca parle des noirs, tout est ecrit pour leur interet d’abord. Si Anta Diop pensait comme toi, il ne se serait jamais rendu sur place en Egypte pour comprendre que la realite etait differente que cette presentee dans les « elements bibliographiques des blancs » dont tu prends pour evangile.

    Tu es congolais, tu connais le Congo et sa realite. Il serait pour toi qui se veux historien ou je ne sais quoi de faire tes propres recherches sur tes compatriotes pour trouver la verite, au lieu de publier des bassesses comme tu le fais regulierement sur internet. Si tu ne connais rien dans le domaine, tais-toi, occupe toi de ce que tu connais! Parle, ecris, reve de ton royaume et de sa grandeur passee imaginaire, c’est ton affaire. Mais de grace, arrete d’insulter les autres qui n’ont rien a foutre de ce machin angolais. Si tu es autant nostalgique de l’Angola, la terre de tes ancetres, vas-y, retournes la bas!

    Quant a ce pauvre Rabbi, vas dire aux batekes balafres qu’ils n’existent pas, et qu’ils ne sont que la creation du blanc. Ils n’existent que les kongos, les envoyes de Dieu, les etres superieurs dont les rejetons ont ete faits esclaves par les autres hommes, et ils ont fini par fuire leurs propres terres pour se retrouver chez les voisins qu’ils traitent, a travers des ecrits bidons, des hommes inferieurs.

  11. Val de NANTES . dit :

    @jean OKOMBA
    Frangin , tu m’as réveillé de mon sommeil historique . Et si ce que tu dis je le tenais pour vrai ?. Je n’en suis pas loin .
    Ce sont toujours les autres qui écrivent pour nous . L’autre est mon autre que moi .
    Je n’existe que par le regard de l’autre .
    Ma conscience de soi posée en face d’une autre conscience de soi suppose en dehors de soi qu’il existe une conscience de soi comme soi .
    Il tout simplement ,mes chers amis , de l’intersubjectivité ,c’est à dire de la rencontre de deux consciences . Votre conscience et celle de l’autre ou à autrui .
    Quand vous êtes seul vous disposez de votre conscience à vous ,mais lorsque surgit autrui vous devenez pour lui un objet de sa conscience . C’est à dire vous devenez le jouet de son esprit car il vous juge , analyse en gros vous êtes agressé .
    D’où le titre de théâtre de SARTRE :’l’enfer c’est les autres . »
    BREF ..
    Quand je dis , ce sont toujours les autres qui écrivent pour nous ,cela sous entend que nous ne disposons pas de notre liberté , de libre arbitre et donc de notre propre pensée pensée .
    Conclusion : nous ne sommes pas libres au sens Sartrien ( l’être et le néant ).
    Et nous n’en sommes toujours pas au regard des institutions importées et transposées sur la vie politique ,économique de notre pays .
    Voilà ,chers amis , nous sommes toujours porteurs des tares ataviques de notre civilisation inachevée par ce que non écrite .
    Si SOCRATE avait eu la chance de voir en PLATON son évangéliste ,lui , qui n’avait rien écrit , le CONGO a eu la scoumoune de tomber sur des fossoyeurs aussi de son histoire et des institutions de sa république .

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