De la nécessité d’un front unitaire de salut de la patrie

MAVOUNGOU PAMBOU

MAVOUNGOU PAMBOU

En ces temps de grave crise politique que traverse notre cher et beau pays, il n’est pas permis aux forces de l’opposition de se tromper de combat. En dépit des clivages politiques, il est donc impérieux de taire de vaines querelles de clocher, de mettre un terme aux tirs à boulets rouges entre appareils politiques. En effet, une telle façon de faire s’avère contre-productive tant elle dessert la juste et noble cause relative à la lutte de libération contre un régime politique cruel et abominable, caractérisé par une dérive dictatoriale et mafieuse; sur fond de kleptomanie exacerbée, dont les tenants voudraient pérenniser envers et contre tout, avec le risque que cela comporte. A l’évidence, ce pouvoir aux abois, pris de panique, ne pense qu’à sa survie au point où, comme ultime baroud d’honneur, il imposerait le feu et le fer au peuple. Et ce, comme pour rester fidèle à sa macabre culture du “sang et les larmes des autres” sinon de sa machiavélique logique du “pouvoir au bout du fusil.”

L’idéal serait donc de fédérer les forces (opposition et société civile), de mutualiser les intelligences et les actions afin de constituer un front unitaire de salut de la patrie en danger. Il s’avère également nécessaire, face à la violence incarnée par le régime de Sassou Nguesso, de s’encrer dans une démarche de rassemblement et d’apaisement des tensions. C’est pourquoi il convient de souligner que dans la perspective du changement, il y a lieu d’éviter un nouveau conflit armé et surtout d’obtenir une alternance pacifique et négociée. Par la suite, avec l’érection de l’Etat de droit, le peuple devra prendre son destin à bras le corps et dessiner de nouveaux contours d’un avenir radieux. Le Congo-Brazzaville devra, à terme, s’inscrire dans une dynamique de changement dans la rupture et non dans la continuité. Il est donc impératif de changer pour le meilleur en vue de relever les défis du futur et d’enclencher un véritable progrès socio-économique.

René MAVOUNGOU PAMBOU

Collectif Unis Pour le Congo

Secrétaire chargé des questions éducatives et socio-culturelles

 

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11 réponses à De la nécessité d’un front unitaire de salut de la patrie

  1. Mon Frère parlons déjà de l’unité des kongos ,Car devant la docilité des des hommes du nord , à n’est pas condamné les crimes économiques de sassou! Même le l’égyptologue galas est complice de sassou dans la bêtise ! Alors adoptons la ligne de la scission , comme prône le frère Poaty Pangou ou encore kovalin ! Et maintenant le CHU à était transféré à OyO! Peuples du sudistes trop c’est trop!!!

  2. Anonyme dit :

    N’y a aucun intérêt de prôner la scission de notre cher Congo .Car il est indivisible en son article 2 de la constitution du 20 janvier 2002 , par conséquent s’ inscrire dans une telle démarche , cela relève de la pure paranoïa assorti d’ une vacuité d’ idées. La première des questions que je dois vous poser est la suivante : Au nom de qui prônez vous la scission du Congo ?
    Secondo ,quelle sont les raisons réelles qui fondent cette ignominieuse démarche ?

  3. Anonyme dit :

    N’y a aucun intérêt de prôner la scission de notre cher Congo .Car il est indivisible en son article 2 de la constitution du 20 janvier 2002 , par conséquent s’ inscrire dans une telle démarche , cela relève de la pure paranoïa assorti d’ une vacuité d’ idées. La première des questions que je dois vous poser est la suivante : Au nom de qui prônez vous la scission du Congo ?

    Secondo ,quelle sont les raisons réelles qui fondent cette ignominieuse démarche ?
    Si ce n’est pas manifestement le tribalisme qui vous anime .

  4. Téléma dit :

    Anonyme
    Pour quelle raison les Kongo et le Téké n’auraient pas le droit de demander la scission d’avec les mbochi?

  5. Anonymous dit :

    Cher Anonyme,
    Sur la constitution actuelle du Congo c’est même le 1er article qui consacre l’indivisibilité du territoire et non l’article 2. Avec l’article sur la limitation des mandats et ceux sur le caractère démocratique et laïc de la république, ce sont les articles qui sont normalement interdits de toucher. Vous comprenez pourquoi il faut coûte que coûte empecher Sassou d’ouvrir la boite de pandore, qui profitera à ces gens de casser le pays en le déclarant divisible puisque on peut donc tout changer.
    ceux qui sont au courant des choses de coulisse, savent que cette affaire de scission est à prendre au sérieux, les raisons qu’ils évoquent sont les tueries menées par le pouvoir actuel au sud
    http://sudcongo.wordpress.com/2014/05/17/congobrazzaville-requete-de-declaration-de-letat-du-sud-congo/

  6. Arlette KIMPILA dit :

    Anonymous , ce n’est pas parce que quelques illuminés vont s’exciter avec des idées héritées du Bundu Dia Kongo qu’il faut prendre les choses au sérieux.

    Savez combien d’illuminés adressent régulièrement des courriers aux administrations quelconques ?

    La seule particularité est que chez les Kongo, il suffit de parler d’un rêve associé à l’idée de délivrer la tribu de la souffrance, pour que les moutons de Panurge adhèrent en masse.

    Cette masturbation messianique dure depuis des siècles et cela n’est pas près de finir, dans un contexte où les inégalités et les souffrances font partie de l’évolution de toute société.

    Notre souffrance d’aujourd’hui a pour cause l’oyocratie qui sert les intérêts des exploiteurs de matières premières en contrepartie d’une bienveillance pour la conservation du pouvoir.

    Autrement, je partage les écrits de René Mavoungou qui a encore le privilège de ne pas perdre le nord et de garder un esprit cartésien.

  7. Isidore AYA TONGA dit :

    Téléma dit :
    20/09/2014 à 21:50

    Anonyme
    Pour quelle raison les Kongo et le Téké n’auraient pas le droit de demander la scission d’avec les mbochi?

    @ Téléma, le nord congo n’appartient pas qu’aux mbochis, il y a aussi les akoua, kouyou, mbetis, moyes, djem, likouba, mondjo, bomitaba, etc, c’est de près 90% de la population nordiste non-mbochis.

    Donc, vouloir résumé le nord qu’à 10% de mbochis est une aberration politique.

    Le problème du Congo, c’est sassou et l’oyocratie ou mbochicratie mais pas le peuple congolais tout entier.

    Que faire alors des sudistes qui alimentent le régime?

    Avec seulement deux tribus, le Rwanda a bien connu un génocide, non? Et pensez-vous de la guerre civile au sud – soudan, séparé du soudan?

    Et Pire encore, que pensez-vous de la crise ou de la guerre civile de 1993/1994 entre les nibolek et les laris-kongo? Le sud Congo est-il uni vraiment? le nord?

    Je pense que l’une des solutions au problème Sassou Nguesso, de son régime mbochi et de ses dignitaires du nord au sud est dans le contenu de cet article publié mon cher ami juste René MAVOUNGOU PAMBOU.

    Oui, nous devrions plus agiter notre matière grise ou nos neurones individuels ou collectifs que notre adrénaline. En d’autre terme, nous d’abord penser à dégager sassou Nguesso et sa dictature la plus immonde de ce début XXIè siècle.

    Nous allons ensuite repenser sur différentes échelles, le capital humain congolais, les institutions nouvelles, les administrations et les locales réformées et enfin vers quelle vision du Congo de demain devrions-nous ensemble apporter?

    Objectifs !

    Restructurer l’état,

    Repenser les pouvoirs politiques et économiques sur différentes échelles: locales et régionales – d’où l’idée de la création d’une république fédérale (synthèses entre les modèles existants: germaniques, suisses, américains, brésiliens, argentins, australiens).

    Restaurer le rang africain,

    Développer un état digne et respecté par la communauté africaine et internationale.

    Être un vrai pays émergent à l’horizon 2050 à 2063, c’est à dire  » maitre d’œuvre » d’au moins 40 à 50% des infrastructures, superstructures et ou des grands travaux – tel est le sens ou définition de pays émergent.

    État d’esprit 2016 à 2050: capital humain/gestion durable des ressources naturelles/institutions fortes/ POUVOIRS ET CONTRE POUVOIR/éducation/formation/infrastructure/cadre de vie/universités/projets recherche/développement/innovation/croissance économique/ grand marché africain et international et puis…

  8. Téléma dit :

    @ Isidore

    Mon cher Isidore, j’ai bien parlé de « mbochi » et non des « nordistes ». S’il vous plait, veuillez bien me lire car, je sais faire la différence. Sassou faisait croire aux nordistes que son pouvoir était aussi leur pouvoir. Mais l’attaque des Téké, ce mythe a vécu et le roi s’est mis à nu de lui-même. Aujourd’hui, tout le monde voit que ce pouvoir est bien mbochi est non nordiste.

    Merci

  9. Isidore AYA TONGA dit :

    @ Téléma, bien dit et merci. Alors battons-nous contre cette ordure de régime politique !

  10. Mfoa dit :

    Le propre du congolais et de l’homme noir, c’est d’être abonné à la culture de la soumission et donc d’avoir l’esprit d’opprimé comme le définissait Steve Biko.

    Cette incapacité de l’homme noir à s’élaborer le conduit à une acculturation dont l’ethnie est l’exemple patent.
    Le terme ethnologie est utilisé pour la première fois par le suisse Alexandre César Chavannes en 1787 dans son Essai sur l’éducation intellectuelle, nous dit Wikipedia.

    Quand on est incapable de reprendre sa souveraineté car le putschiste sanguinaire sassou aidé et financé par Elf aujourd’hui Total pour revenir au pouvoir afin que le pétrole coule à flot pour la France dont Total est la cinquième compagnie pétrolière au monde alors que la France n’a pas de pétrole…. Si on arrive pas à comprendre ça… On se suicide pour le bien du Congo.

    Les premiers habitant du Congo sont nos frères autochtones et pourtant, quelle place nous accordons à ces vrais propriétaires du Congo et non pas aux bantus que nous sommes issus de l’immigration éponyme?

    Le Congo n’a pas d’opposants crédibles et ceux qui sont soi-disant crédibles coulent des jours heureux en France.
    Or, la crédibilité se gagne en étant auprès du peuple et en défiant le pouvoir à Brazzaville.
    Si un opposant à peur de mourir pour ses idéaux, alors qu’ils arrêtent d’agiter le peuple et qu’ils arrêtent de faire de la politique, qui est en réalité une politique médiatique!!!

    L’union est possible mais parlons du francs des colonies françaises d’Afrique, de l’exploitation qui relève plus du vol de nos ressources naturelles, de notre souveraineté et non de cette sempiternelle soumission à la France et maintenant aussi à la Chine!

    Parlons de la construction du chemin de fer qui ne passe toujours pas par Kinkala et de la voie ferrée retour entre Djinji (Pointe Noire) et la capitale…. Parlons d’un chemin de fer entre loudima, sibiti, komono, zanaga, djambala jusqu’à betou… du sud niari jusqu’a loubomo…

    Parlons de la construction des campus universitaires avec des capacités de 60 à 80, voire 100 milles places à Loango, Ouesso et Nkuna (nom précolonial de brazzaville qui comptait les faubourgs de maya-maya, mbama, mpila et mfoa)…

    Parlons construction des hôpitaux généraux avec des très grandes capacités et une gestion mutualisée à mossendjo, sibiti, zanaga, madingou, nkayi, kinkala, ngabé, gamboma, ollombo, ewo, owando, sounké, ouesso, impfondo, betou, etc…

    Parlons de la construction d’une usine de production d’électricité de 1200 à 2400 MW fonctionnant en cycle mixte fioul-eau de mer, à Pointe Noire et relançons une réflexion de construction des barrages hydro-électriques tout en préservant la navigation de certains fleuves ( entre louessé, le niari-bouenza, ngouoko, le djoué, l’alima, mpama, léfini, aïna, djoua, sangha, likouala, likouala-mosseka, le kouyou, ibenga, motoba, etc… sans mentionner l’oubangui et le fleuve congo…. Nous devons avoir des châteaux d’eau et pas de problème d’eau potable…

    Parlons salubrité des villes….

    Parlons du fait que les biens mal acquis deviendraient des dispensaires, des écoles, et ceux à l’étranger, vendus et l’argent servirait à financer les panneaux solaires dans nos villages, d’est en ouest et du sud au nord.

    Bon, je m’arrête là avant la crise cardiaque!

    L’union se construit sur la base d’une vision et un projet de société claire!
    Sinon, le putschiste saura en tirer parti!

  11. Anonymous dit :

    Kimpila, pas besoin de tomber dans le verbiage de comptoir de café pour donner intelligiblement votre avis. Si vous estimez absurdes les questions posées autour de cette démarche ouvertement posée de la scission du pays, vous pouvez aussi vous abstenir, surtout si vous savez qu’à ceux qu’on estime être imbécile on réponds par le silence.
    Cette idée ouvertement évoquée sans gène et de manière réfléchie et officielle, c’est une première dans la jeune histoire du congo indépendant. Et les questions posées par le compatriote Anonyme sont celles que se pose tout congolais de bon sens qui s’en préoccupe. Le fait de vous y arrêter, montre bien que contrairement à votre verbiage affiché, vous y êtes aussi préoccupé. Que de faire mine de l’évacuer par fuite en avant qui masque maladroitement votre angoisse de refus d’affronter cette possibilité, vous ferez mieux d’en discuter, comme nous tous qui en sommes préoccupés mais en argumentant pour être persuasif.
    Et la persuasion exige de savoir les arguments des uns et des autres pour comprendre, objecter et conscientiser posément, au lieu de juste s’emporter dans une impulsivité révélatrice d’un manque d’arguments.
    Si vous n’êtes pas capable de comprendre la portée du simple fait de parler ouvertement de la division du Congo et d’en entreprendre une démarche à l’internationale, vous n’avez rien compris et semblez même suspect dans votre prétendu combat pour l’unité nationale des congolais.
    Tous ceux qui savent ce dont il est question, ont compris la dangerosité de cette idée et essaient de s’activer pour sauver ce qui peut encore l’être du Congo.
    Je vous accorde de ne peut être pas en être à la hauteur puisque cela peut être assez relevé pour les discussions de comptoir.

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