CONGO: Mobilisation générale contre le dictateur Sassou Nguesso.

Sassou-Nguesso ne comprend qu’un langage: celui de la force.

L’heure n’est plus aux atermoiements, aux divisions et aux réunions stériles, mais au rassemblement, à l’action, et à la mobilisation générale de toutes les forces vives du pays.

Cruellement, ses intentions machiavéliques de faire modifier sa propre constitution taillée sur mesure au lendemain de son coup de force et du massacre de la population se précisent au grand jour.

La mbochisation à dessein des forces armées congolaises a pour but de préparer la révision constitutionnelle qu’il rêve en se décapant la peau.

Pris à son propre piège à défaut de quitter le pouvoir, Sassou-Nguesso choisit de violer sa propre constitution, concoctée au coin d’une table à Oyo par des juristes aux mains sales. Se maintenir à tout prix au pouvoir devient son obsession.

Son but avoué est de maintenir la dictature au Congo. Adepte de ce fonctionnement, il souhaite disposer à l’infini du pouvoir absolu, de se maintenir de manière autoritaire, et d’exercer le pouvoir de façon arbitraire.

Le caractère absolu de son pouvoir se caractérise par l’absence de séparation de pouvoir, et son arbitraire se traduit par le non-respect de l’Etat de droit (violation de sa constitution).

Devant cet ultime bras d’honneur, les congolais n’ont plus le choix. Ils doivent se battre et se mobiliser en mettant en place une stratégie claire pour dégager Sassou-Nguesso du pouvoir.

L’histoire des idées politiques nous apprend qu’on ne peut compter que sur nous-mêmes dans la mesure où la politique est un rapport de force. La confédération syndicale congolaise d’alors, avait réussi à faire plier Sassou-Nguesso pour le contraindre à accepter l’organisation de la conférence nationale en 1991. C’est cet état d’esprit qu’il faut recréer pour sortir le pays des fourches caudines du clan d’Oyo.

Ne tirant aucune leçon de l’histoire, Sassou-Nguesso prend le risque de finir sa vie comme Samuel Doe, ex-président du Libéria. La colère populaire aux mains nues aura raison de ses velléités scabreuses. Le peuple le fera dégager comme un malpropre. Avec un peu de « chance », il sera accueilli par le tribunal pénal international pour le pogrom de 1997, et la disparition de 350 congolais au Beach de Brazzaville.

Cerné de toutes parts, Sassou-Nguesso s’accroche au pouvoir comme un naufragé s’accroche à son bouée de sauvetage. Le temps lui est évidemment compté. « Le temps, ce grand sculpteur » disait Victor Hugo, sculpte sa fin de règne sans partage, émaillée principalement par la souffrance du peuple.

Peuple congolais, n’ayons pas peur. Seule la lutte nous permettra de briser nos chaînes. Aujourd’hui nous avons toutes les cartes entre nos mains pour faire plier Sassou-Nguesso. Il est loin d’être un roseau. A défaut, nous n’aurons que nos yeux pour pleurer.

Alors, cessons d’être des « grands diseux » et des petits « faiseux ».

Mobilisons-nous. « La goutte d’eau finit toujours par creuser le roc ».

Par Okana Ngangwé

Diffusé le 18 novembre 2012

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3 réponses à CONGO: Mobilisation générale contre le dictateur Sassou Nguesso.

  1. J. NIGER dit :

    Boutons le despotisme hors du Congo!
    Que vive la liberté du peuple souverain!
    Que reviennent les acquis de 1992!

  2. VERITAS dit :

    C’est très bien……………..mais le problème est que nos « politiques » n’ont rien dans la culotte…..! Ce sont des peureux et ils se complaisent dans la médiocrité…! Ils n’ont pas faim….eux…!

  3. biakou dit :

    Comme l’a dit veritas, les hommes politiques n’ont rien dans la culotte mais ils sont plus des profito-situationnistes. Le problème principal pour le Congo c’est son peuple, il n’est plus assez courageux pour braver le pouvoir. Ne pensez vous pas que c’est plus que suicidaire de tenter quelque chose contre Sassou. Ceux qui ont osé se retrouvent à 1.5 mètre sous terre. Le temps des Kinganga, Ikoko et Diawara est passé. Toute chose a une fin et personne n’est immortel, ce moment s’approche inéluctablement mais le peuple Congolais restera en place bien que peureux.
    J’aurai voulu que le peuple Congolais fasse sienne la devise de l’URFC « seule la lutte libère » mais hélas.

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