Les résultats du premier tour du scrutin congolais ont été annoncés après cinq jours d’une longue attente qui reste inexpliquée. Et ne suscite guère de commentaires, de même que la dérive de ce pays dirigé par le même homme fort, au pouvoir depuis 33 ans.
Enfin ! Après cinq longs jours d’un suspense, qu’on suppose insoutenable, les résultats du premier tour des élections législatives et locales qui se sont déroulées dimanche 16 juillet au Congo-Brazzaville ont été révélés vendredi soir. Pourquoi un aussi long délai dans un petit pays qui ne compte pas plus de deux millions d’électeurs ? Mystère. Aucune explication officielle n’ayant justifié les raisons d’une telle attente. Mystère d’autant plus impénétrable qu’un grand nombre de candidats du parti au pouvoir, le Parti congolais du travail (PCT), auraient gagné dès le premier tour avec… 100 % des voix. Le décompte a donc dû être particulièrement facile.
Au total, le parti de l’inamovible président Denis Sassou-Nguesso, remporte ainsi, dès le premier tour, 70 sièges sur les 151 de la future assemblée. Seuls deux partis d’opposition et des candidats indépendants avaient accepté de participer à ce scrutin qui se déroulait un peu plus d’un an après la présidentielle de mars 2016, dont les résultats avaient été fortement contestés par une large partie de l’opposition, qui cette fois-ci appelait au boycott des urnes. Il est vrai que le principal challenger de Denis Sassou-Nguesso lors de cette présidentielle, Jean-Marie Michel Mokoko, a été emprisonné juste après le scrutin de 2016 et reste à ce jour incarcéré, sans aucune date de procès prévu. Il n’est pas le seul à croupir derrière les barreaux : nombre de supporters de Mokoko subissent le même sort, ainsi que d’autres leaders de l’opposition, comme André Okombi Salissa ou Modeste Boukadia, condamné lui à trente ans de travaux forcés en mai. Officiellement, après avoir remporté la présidentielle, Sassou-Nguesso, au pouvoir depuis 1979 avec une seule interruption de cinq ans, est donc désormais assuré de voir son parti et certains de ses nombreux enfants dominer la future assemblée nationale.
Silence assourdissant
Une «divine surprise» qui ne suscite que peu de commentaires, et encore moins de critiques, de la part de la communauté internationale. Et notamment de la France. A Brazzaville, la résidence de l’ambassadeur de France a beau être un monument historique – la fameuse «case De Gaulle» qui accueillit en des temps périlleux le chef de la France Libre dont Brazzaville fut la capitale –, son locataire brille souvent par son silence.
«Lors de l’audience devant la Cour suprême de Brazzaville où fut évoquée la détention arbitraire de mes clients en juin 2015, l’ambassade des Etats-Unis a envoyé deux observateurs, l’ambassade de France, aucun. Elle, était terrorisée à l’idée même qu’un de ses employés soit vu en ma compagnie», révèle maître Dominique Inchauspé, avocat de deux policiers et un huissier de justice, détenus sans procès depuis 2013 et torturés pendant cette détention arbitraire. Laquelle vient d’être condamnée par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève qui a exigé la libération immédiate de ces prisonniers.
De la même façon, le consul de France à Pointe-Noire, Jean-Luc Delvert, n’a pas jugé utile d’assister à la seule journée du procès de Modeste Boukadia, qui est pourtant également citoyen français. Certes, la justice française, mais aussi australienne, canadienne ou portugaise, s’intéresse de près aux dépenses faramineuses des enfants du clan Sassou. Rien que cette année, six membres de la famille proche ont été mis en examen par la justice française dans l’enquête des «biens mal acquis» qui touchent plusieurs présidents africains et leurs entourages…Lire l’intégralité de l’article
Par Maria Malagardis , le 23 juillet 2017
SOURCE : Libération.fr
Avec un taux de chômage de 9.5% et à la recherche d’un soutien financier et logistique des USA pour sa petite guerre au Sahel, la France ne fait plus peur aux dictateurs africains. Hollande s’est fait ridiculiser par Sassou. Dans son propre pays,Macron s’est fait engouffrer par le »secret service » américain dans la limousine de son invité Trump. Chaque jour qui passe, la France se discrédite d’avantage. C’est dire, la France peut bien critiquer le bricollage électoral du Congo, cela n’aura aucun effet. Pour Paris, la solution c’est se taire. Quand ces pays européens font le jeux des dictateurs africains, ils finissent par perdre d’influence. Récemment, c’est l’Allemagne qui a été menacé de sanctions par la Turquie. Allez y comprendre!
ET DIRE QUE CE TYPE a des supporteurs politiques , c’est vraiment hallucinant , son échec est patent sur toute la ligne ;;;;.
Les aveugles politiques sont légion , au CONGO La seule alternative d’enrichissement ,c’est fermer les yeux sur les crimes de toutes natures de SASSOU .
C’est horriblement triste ;
La gestion des finances publiques est à l’image de la manipulation des élections législatives et présidentielles du pays ;;;;
Vous pouvez , facilement imaginer , les détournements , la corruption , le vol , la vampirisation de tous les circuits financiers du pays ;;
Rien n’est respecté , au CONGO , en témoigne , la tricherie à ciel ouvert du viol récurrent de la volonté populaire ;
Le dictateur génocidaire Sassou Nguesso et sa clique tuent le peuple Congolais et détruit la forêt du Bassin Congo, En dehors de l’exploitation sauvage du bois confiée à des exploitant forestiés sans vergogne, à des firmes étrangères venues du monde entié, Sassou vend depuis des années des étendues de la précieuse forets aux pays et firmes étrangères.SASSOU A par exemple VENDU 25% DES FORETS DU CONGO A UNE BANQUE JORDANIENNE ! Les ONG parlent même de « saccage des forêts primaires d’Afrique centrale plus rapide que ne l’avouent les discours officiels des gouvernements africains…Depuis plus de 2 ans, l’ethnie-Etat du Congo Brazzaville, fait régner un climat d’insécurité total dans tout le Congo.Hier les opposants politiques et manifestants civils. Aujourdhui, une chasse impittoyable aux syndicalistes étudiants du mouvement national des élèves et étudiants du Congo en sigle MEEC est menée par Saassou Nguesso et son aliéné chef de la police Gestapo Nduegué. Juste après quelques heures du holdup présidentiel de l’année dernière, Sassou Nguesso et sa bande se livrent depuis début avril 2017 au génocide des populations du Pool au Sud du Congo. „Plus de 81000 déplacés dûment recensés(en fait c’est peut-être bien plus) ; une situation de malnutrition à plus de 17% (le seuil tolérable est de 15%); Des villages entiers saccagés ; l’administration désarticulée ; le système scolaire désorganisé, les hôpitaux abandonnés ; des infrastructures détruites ;interruption du transport ferroviaire entre Brazzaville et Pointe-Noire ; les populations prises en otage dans les forêts ; et qui plus est, des morts civils et militaires à n’en point compter. Tortures, traitements inhumains et dégradants, viols et autres vols, tout fait signe à des crimes contre l’humanité, voire à un génocide. „Sassou n’est pas dans la psychologie d’homme d’Etat. Il a toujours rimé le Congo est dans une crise politique et socio économique très profonde. Le marasme socio-économique et la polution urbaine dans les quels le Congo se trouve maintenant est incroyable. Les montagnes de poubelles, les déchets sauvages dans les rivières qui engendrent des maladies, épidemies et la mort sont épouvantables.
Revenons à l’épuration éthnique commencée pour la première fois en 1998- 2003 par le génocidaire Sassou Nguesso, ministre de la Défense et de la sécurité dont la terreur dans les geôles de la police politique dans les année 1970 reste illustre. „
Toutes les routes du Pool seront constellées de cimetières. Tous les rescapés sont formels aucun lieu de bataille ne peut être signalé, par contre les lieux de culte, les marchés, les mbonguis regorgent de douilles et d’éclats de roquettes tirés par des hélicoptères pilotés par des mercenaires européens ( serbes, ukrainiens, etc..). Sont bombardés les habitations et les structures des Eglises, les écoles et les hôpitaux par les canons des armées étrangères. Les bombardements des villages dans le Pool étaient ciblés : des “Munvuka” c’est à dire de gros villages très peuplés, et ceux appartenant à des Personnalités. Les Cobras se contentant de piller et violer. C’est à ce moment là qu’on entend parler d’un certain Ta Ntoumi. Il apparaîtra lors de l’exode du 19 décembre 1998, sur l’axe Linzolo Mbandza Ndounga.. Il installera ses bureaux à la mission catholique de Linzolo. Il pillera cette mission avec méthode. Les instruments sacerdotaux seront purement volés, et l’Eglise désacralisé. Il sillonne toute cette partie du Pool jusqu’à Loutété avec ses élèments tel Yokoshi, Pistolet, Colonel Nkouka et autres. Ses déplacements étaient assurés en véhicule 4*4 japonais double cabine hilux et autres. Il fait un recrutement parmi les jeunes afin de les détourner des activités de la région tel la pêche sur le fleuve en ayant auparavant détruit leurs pirogues, et les jeunes désoeuvrés en provenance de Brazzaville qui n’ont rien à manger. Dès cet instant il se proclame patron des Ninjas qui sont rentrés dans Brazzaville le 18 décembre 1998, pour renverser le régime de Sassou. Il demande que toutes personnes opposées à Sassou le rejoignent, lors de ses manifestations réligieuses. Le gouvernement combat Frédéric Bintsangou alias Pasteur Ntoumi pour trouble à l’ordre public . Pendant ce temps il méne semble-t-il la guerre contre le régime Sassou. Il a une écurie de miliciens appelés : Ninjas Nsiloulous, etc… En août 1999, les Ninjas -Condors feront les premiers pas vers la Bouenza, les rencontres prévues au village Douze-Manières et Kilebe Moussia vont avorter, la première réunion se tiendra à Komono. 71 Ninjas-Condors et Cocoyes décident de créer un Comité National de Résistance dont la direction sera confié au “Révérend Pasteur Ntoumi”, à la tête de chaque Région“
pourquoi la france et non pas l’italie la russie ou la roumanie par exemple? la charte d’ethique signee par l’ambassadeur de france a brazzaville lui interdit de se meler des questions qui relevent du domaine national.cette obligation de reserve et de neutralite pese egalement sur le consul de france a pointe noire. l’ambassadeur du congo a paris n’a pas donne son avis sur l’entre deux tours de l’election francaise.
QUE CEUX QUI N’aiment pas les enfants bien formatés de la diaspora se rassurent ;;
Nous reviendrons au pays , pour le remettre sur les rails de l’émergence ;;;;;;;car il y a du cerveau ;;
Si diaspora , pour certains veut dire emmerdement , pour les autres ce serait le bonheur pour tous ;EH OUI TOKO YAKA ……FAITES VOS CAUCHEMARDS …
@ correction
Il ne revient pas à l’ambassadeur de France de prendre position sur le bricolage électoral et autres aventures politiques au Congo. Le rôle de l’ambassadeur de France est de rendre compte aux autorités compétentes en France( Président, Ministre des Affaires Etrangères) de ce qui se passe au Congo. Il revient dans ce cas à l’Elysée ou au Quai d’orsay de prendre position. (condamner ou apprécier). Tu le sais bien qu’à la suite d’une élection présidentielle crédible dans tout pays, la France envoie des messages de félicitations. Ces messages ne viennent pas de l’ambassadeur de France, mais de l’Elysée. Pourquoi pas l’Italie, pas la Russie ou pas la Roumanie? C’est parceque rien ne lie ces pays au Congo. En plus, personne ne parle de ces pays à l’international. Ce sont des pays morts sur le plan international. La Russie est sous les sanctions américaines. Ce sont donc des petits pays.
Encore et toujours la pravda néocolonialiste parisienne faisant dans l’apologie du pseudo devoir d’ingérence BHLien, au nom d’un journal appartenant à des banques privés et autres entreprises du CAC40 en récession. Leurs patrons sont visiblement soucieux de faire le constat amer, selon que le pays est malgré tout en marche, grâce à la coopération sino-africaine. En une seule décennie, les investissements de la Chine ont plus bénéficiés au Congo que 500 ans de présence française sur le continent. C’est un fait. A croire que Libération n’embauche que des gauchistes-bobo incompétents, ces gens ignorent les réalités des pays africains qu’ils ne maîtrisent ni la culture sociale complexe, ni l’histoire politique tumultueuse. Il serait plus judicieux pour cette journaleuse française de faire connaître à l’opinion congolaise le point de vu objectif de sa gazette hexagonale, quant aux résultats du scrutin litigieux que la commission électorale a validée en faveur du maire sortant de la ville d’Evry, où les habitants se sont révoltés dans la violence pour revendiquer la victoire de leur candidate spoliée. Pour quels motifs pétroliers inavoués l’ancien premier ministre français avait il contesté la réélection du Président Ali Bongo au Gabon par un écart de quelques centaines de voix ? Voici que m.valls est aujourd’hui accusé de tricherie à ciel ouvert, doublé d’un autocrate municipal, par l’opposition radicale non constructive. Comme quoi Libération doit balayé devant les portes de tous les bureaux de vote de la france, dans les quels un nouveau parti politique sans base réelle tel que la République Fromagère En Marche a été plébiscité aux dernières législatives, suite à l’organisation d’une fraude électorale des plus sophistiquée que tous les candidats lésés ont dénoncer en vain. Ce journal en faillite financière n’est sans doute plus lu par les français eux même, si bien que sa rédaction s’emploie désormais à cibler les potentiels lecteurs migrants enclins au communautarisme nihiliste, en les abreuvant d’informations sudjectifs sur leurs pays d’origine. Cet article donne l’opportunité de rebondir avec raison, au sujet du produit marketing vendu à la criée par les médias mainstream français corrompus, qu’on appelle Emmanuela Macron. Du nom de ce jeune leader LGBTiste, un homme inutile donc à la société française qui se targue dans des déclarations impérialistes méprisantes d’être En Marche, aux côtés d’une cougar endurcie. Son arrière arrière grand-mère ménopausée; d’aucuns diront. Que représente la france du mariage « pour tous » et de la théorie du genre en terme civilisationnel, pour que son plus haut dirigeant se sente assez légitime, au point de qualifier la femme noire d’une pondeuse effrénée et de dénigrer la grande civilisation africaine egypto-nubienne matriarcale qui a pourtant enfantée la Grèce antique ? Le plus surprenant est de constater l’absence de condamnation unanime, chez les indifférentes femmes françaises de la presse notamment, face aux infâmes incantations malthusiennes du president francais. Est ce à la Brigitte Bardot bis de l’Élysée d’apprendre aux africaines comment est ce qu’elles doivent vivre la démocratie occidentale libertaire, en chouchoutant des caniches, les chatons, les petits poissons rouges, des oiseaux rares, des lapins, les hamsters, les cochons d’Inde et divers animaux exotiques de compagnie qu’affectionnent tant les blancs en mal de relations sociales ? Chaque pays a ses us et coutumes socio-politiques. Les femmes Bantous n’ont pas à avoir pour modèle démocratico-civilisationnel le fameux combat féministe, ô combien douteux, cher à la juive française Simone Weil qui n’est plus à présenter (n’est ce pas ?). Elles doivent plus tôt s’identifier à la légendaire martyr Kimpa Vita, à l’insoumise Rosa Parks, à la combattante Winnie Mandela. Sinon les stériles infamies macroniennes se reproduiront, ad vitam aeternam.