CONGO-BRAZZAVILLE : A l’occasion du 30e anniversaire du Vote à l’unanimité de la Souveraineté de la Conférence nationale

RESUME DU MESSAGE POUR LE RASSEMBLEMENT DES FORCES PATRIOTIQUES, LA RESTAURATION ET LA REFONDATION DE LA DEMOCRATIE EN REPUBLIQUE DU CONGO

Un enjeu vital : Donnons la priorité au Congo et à l’Afrique.

Tel est le consensus des Forces patriotiques au Congo.

Or la situation actuelle dans notre pays placé sous le système de l’Etat – PCT (Parti congolais du travail) avec Denis Sassou-Nguesso à sa tête, ne traduit nullement à la prise de conscience de cet enjeu vital par les gouvernants. Et pourtant, le Congo a eu de grands dirigeants politiques que nous ont transmis cette conscience par leur pensée et leur pratique, chacun à sa manière : André Matsoua, Jean-Félix Tchicaya, Jacques Opangault, Fulbert Youlou, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, André Milongo, Pascal Lissouba.

La situation du Congo va nécessairement s’assombrir davantage si se réalise ce qui se prépare en ce moment au niveau de l’Etat – PCT, dans la perspective de l’élection présidentielle de mars 2021.

C’est pourquoi, NOUS, Signataires,

Adressons un Message Collectif qui, dans ses grandes lignes, explique la situation de catastrophe généralisée à laquelle le peuple congolais fait face aujourd’hui. Nous présentons en conclusion les engagements pour l’action immédiate des patriotes et des démocrates conséquents.

I – QUEL EST LE SENS DE LA CANDIDATURE DE DENIS SASSOU NGUESSO A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE MARS 2021 ?

L’« empereur » Denis Sassou Nguesso – ainsi qualifié par certains de ses pairs africains – a annoncé une énième candidature à l’élection présidentielle, celle du mois de mars 2021.

Au total, hormis la parenthèse enchantée ouverte par la Conférence nationale souveraine de 1991 à 1997, durant 41 ans – après avoir occupé le poste de Directeur Général de la Sécurité d’Etat à partir de 1973 pour contrôler ainsi le pays et le président Marien Ngouabi, l’« empereur » Denis Sassou Nguesso a exercé le pouvoir à la tête de l’Etat – en équipe avec quelques autres responsables, ou seul pour le reste du temps. En effet, 41 ans !

A chaque fois que Denis Sassou Nguesso est TOUJOURS parvenu à la tête de l’Etat à la suite d’un coup d’état : coup d’état des tenants de l’hégémonie tribaliste du Nord du 18 mars 1977 ; coup d’état armé de l’Entente Françafrique – Elf (Total) – Dos Santos de l’Angola en octobre 1997, qui a mis fin au régime du président Pascal Lissouba issu d’élections démocratiques.

Une seule fois, l’« empereur » Denis Sassou Nguesso n’est pas parvenu à faire un coup d’état pour accéder au pouvoir : c’est le 2 août 1992, lors des élections organisées par les institutions de la transition issues de la Conférence nationale souveraine.

II – LE BILAN DE DENIS SASSOU NGUESSO ET DE L’ETAT – PCT

Sur le plan des relations extérieures :

° En Afrique centrale, Denis Sssou-Nguesso s’est substitué au président Omar Bongo, à la mort de ce dernier et avec l’aide de la société pétrolière Elf (Total), pour assurer le rôle de relais de la Françafrique. Mais, il ne peut se prévaloir d’aucun résultat positif (Libye, Centrafrique).

Sur le plan économique et financier et des relations avec le FMI :

Les faits marquants suivants montrent que la situation de l’économie congolaise n’est pas reluisante :

° Le Congo occupe la 180e place sur 190 dans le classement Doing Business 2020.

° Quelques données macroéconomiques : le taux de chômage était d’environ 10,4% en 2019 (Banque mondiale) ; un peu plus de 30% des jeunes de 18 à 24 ans sont sans emploi ; le taux de pauvreté est alarmant (plus de 43% selon le PNUD) ; moins de 4,9% des Congolais pauvres sont couverts par des programmes de protection sociale financés par des organismes internationaux ; le pays est classé 138e sur 190 selon l’indice de développement humain 2019.

La dette du Congo s’élève à plus de 12,5 milliards de dollars, selon les dernières révélations de Global Witness. Malgré le retour de l’aide du FMI en 2019 avec un prêt de 48,6 millions de dollars US sur 3 ans, prêt suspendu depuis lors, les estimations sur la croissance du Congo font ressortir une chute du PIB à -7% en 2020.

Sur le plan social :

° Le Congo occupe au plan mondial, le 179e rang en matière d’accès à l’électricité. Moins de 50% de la population urbaine a, théoriquement, accès à l’eau potable en 2019 et moins de 10% des habitants ont accès à un réseau d’eau potable dans les zones rurales.

° Les impayés s’accumulent vis-à-vis des entreprises locales, les chantiers s’arrêtent. Les opérateurs économiques locaux réclament le paiement d’une dette intérieure estimée à près de trois mille milliards de F CFA. Les pensions des retraités accusent plusieurs mois (dix-sept à vingt-neuf mois pour nombre d’entre eux) de retard de paiement. Les bourses des étudiants ont plus d’un an d’impayés.

° Les entreprises d’Etat sont liquidées les unes après les autres. Les entreprises privées, à l’instar de BOSCONGO, qui a cessé ses activités en privant plus de 1.000 personnes de leurs emplois (emplois directs et indirects).

Sur le plan de l’éducation nationale :

° Le Congo qui était l’un des pays africains les plus scolarisés, a vu son système éducatif se dégrader à cause de l’incurie de l’Etat – PCT. Selon les statistiques du système des Nations-Unies, il y a un manuel pour 150 élèves congolais et un taux de redoublement de l’ordre de 45% en moyenne.

° Dans le domaine des études universitaires, l’Université de Kintélé – pompeusement baptisée « Université Denis Sassou Nguesso » débute mal, très mal.

S’agissant des préjudices causés à diverses catégories de populations :

La politique désastreuse de l’Etat – PCT et de son chef Denis Sassou Nguesso a fait plusieurs victimes qui réclament aujourd’hui réparation. Il s’agit de :

° Victimes des assassinats en 1977 des présidents Marien Ngouabi, Alphonse Massamba – Débat et du cardinal Emile Biayenda ainsi que des assassinats de Kikadidi, Kimbouala – Nkaya, Mboro, Ontsou, et des parents de la dizaine d’autres citoyens – les Doudi – Ganga, Samba Dia Nkoumbi et autres Mizélé – condamnés à la peine de mort sans fondement aucun et sauvagement exécutés. Et dire que les restes mortels du président Alphonse Massamba – Débat ne sont toujours pas restitués à sa famille !

° Victimes du coup d’état opéré par Sassou Nguesso le 5 février 1979, outre la réparation assurée par le passé au président Joachim Yhombi-Opango emprisonné injustement durant 11 ans, la République doit réparation à d’autres victimes parmi lesquelles l’intellectuel Lecas Atondi Momondjo.

° Victimes de multiples bombardements meurtriers dans les départements de la Bouenza, de la Lekoumou, du Niari et du Pool dans la période de juin à octobre 1997 et en décembre 1998.

° Victimes des multiples nouveaux bombardements meurtriers dans le département du Pool en 2016-2017.

° Victimes et parents des victimes dans l’affaire des « Disparus du Beach ». Alors que des milliers de Congolais s’étaient réfugiés en République démocratique du Congo afin de s’éloigner des affres de la guerre civile en 1997 et 1998, Denis Sassou Nguesso, dans son discours de fin d’année, en 1998, les invite à revenir au Congo « pour construire ensemble notre beau pays » selon ses termes. Depuis lors, le monde entier sait que c’était un piège, le HCR ayant accompagné de Kinshasa à Brazzaville les réfugiés dont bien plus de 354 jeunes gens qui furent enlevés par les forces de l’ordre de Denis Sassou Nguesso puis lâchement assassinés, le palais présidentiel étant alors devenu un four crématoire et le fleuve Congo un cimetière, sans oublier des fosses communes par ici et des charniers par là.

° Victimes des explosions meurtrières à la caserne de Mpila à Brazzaville, le 4 mars 2012.

° Victimes des opérations policières meurtrières, notamment, celles de 2015 à Pointe Noire et à Brazzaville, précisément, à l’occasion du référendum anticonstitutionnel de 2015.

° Victimes des arrestations arbitraires dont celle qui a frappé une dizaine de dirigeants de la Fédération de l’opposition longtemps incarcérés en 2017 dans les locaux de la DGST.

° Victimes des diverses autres violences policières, notamment, celles qui ont atteint les 13 jeunes gens assassinés au Commissariat de police de Chacona à Brazzaville. Ils n’étaient pas des délinquants.

° Victimes de règlements de compte liés au coup d’état de 1997, notamment, deux anciens ministres du régime du président Lissouba qui sont toujours des condamnés politiques : Philippe Binkikita et Benoît Koukébéné – étant entendu que le ministre Moungounga Nguila et le président Lissouba, aujourd’hui disparus, l’avaient également été au terme d’un même procès organisé par les « vainqueurs » d’une guerre civile.

° Victimes des procès instrumentalisés contre les accusés ou prévenus : colonel Ntsourou (photo ci-dessous), Modeste Boukadia, Paulin Makaya, Jean Ngouabi, Marcel Mpika et de Anatole Limbogo, Bananganzala, J.M.M Mokoko, N. Dabira, J.M. Mbemba et Okombi Salissa.

Les organes de décision des Nations-Unies, en particulier, le Groupe de travail sur la détention arbitraire, ont jugé la presque totalité de ces affaires en 2013, 2017 et 2018, et ont conclu que les citoyens congolais ont tous fait l’objet de détention arbitraire et que le Congo avait l’obligation de les libérer et de les indemniser.

Un aspect alarmant : l’achat massif des armes de guerre :

L’hebdomadaire britannique, The Continent, du groupe de presse, The Mail & Guardian, a publié le 20 février 2021, un dossier d’investigation sous le titre : « Congo Brazzaville repressive government buys secret weapons haul from Azerbaïjan » (Le gouvernement répressif du Congo-Brazzaville achète des armes secrètes transportées depuis l’Azerbaïdjan). Le Congo est le troisième ou le quatrième pays d’Afrique parmi ceux qui ont le plus grand « budget défense par habitant ».

III – POURQUOI LE BILAN DE L’ERE DENIS SASSOU NGUESSO EST-IL SI CATASTROPHIQUE ?

Le soutien des réseaux de la Françafrique :

Denis Sassou Nguesso est de ces présidents africains qui se sont maintenus au pouvoir pendant des décennies grâce à des réseaux d’influence et de lobbying. Il compte sur le soutien de ses puissants amis à Paris pour échapper au dossier de l’affaire dite des « Biens mal acquis ». Plus encore, Denis Sassou Nguesso redoute le rebondissement de l’affaire des « Disparus du Beach » qui est constitutive de crimes contre l’humanité, imprescriptibles, et dont le traitement est toujours en examen dans les tribunaux français et belges, sur la base onusienne du principe de la compétence universelle.

La corruption et le népotisme à grande échelle et au sommet de l’Etat :

° Plus de 14.000 milliards de F CFA, soi-disant destinés aux Générations futures, se sont évaporés dans la nature.

° A la fin de l’année 2018, la SNPC devait 2,7 milliards de dollars (l’équivalent de 24% du PIB congolais) à des géants pétroliers, officiellement, au titre des coûts opérationnels couverts par ceux-ci pour le compte de l’entreprise d’Etat. Un rapport de Global Witness révèle en fait que ces sociétés faisaient passer dans ces frais des « prêts fictifs ».

Les enquêtes menées par Public Eye (une association suisse) ont également révélé la mainmise du clan de l’ethnie mbochi de Sassou et ses alliés sur le pétrole congolais notamment par le biais des dirigeants successifs de la SNPC, qui ont toujours été de l’ethnie de Denis Sassou Nguesso. Christel Denis Sassou Nguesso s’est révélé comme la « plaque tournante » par laquelle sont négociées les différentes commissions distribuées aux membres du clan : Denis Sassou Nguesso, Claudia Sassou, Lucien Ebata, patron du groupe Orion, Gilbert Ondongo, Jean-Jacques Bouya, Denis Gokana, ancien DG de la SNPC et qui possède plusieurs sociétés actives dans le pétrole dont AOGC Congo (Africa Oil & Gas Corporation) et Jérôme Koko (ex-DG de la SNPC), Raoul Ominga (actuel DG de la SNPC), Blaise Elenga et Claude Wilfrid Etoka, entre autres.

° Les « Panama Papers » : un Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), a révélé, en avril 2016, que Denis Christel Sassou Nguesso a disséminé des fonds détournés dans une foultitude de banques. Bruno Jean Richard Itoua, actuel ministre de l’Enseignement supérieur, ancien conseiller du président sur les dossiers pétroliers et directeur général de la SNPC jusqu’en 2005, a été mêlé à d’importants détournements de fonds via des sociétés fictives durant son mandat à la tête de la SNPC, selon une enquête de la Cour fédérale américaine. L’ICIJ a par ailleurs publié, en novembre 2017, des révélations baptisées « Paradisepapers » dans lesquelles il apparaît que l’actuel ambassadeur du Congo en France, Rodolphe Adada, détiendrait une fortune colossale cachée aux Iles Caïmans et Belize, soit, 421.784.000.000 F CFA.

° De nombreuses poursuites judiciaires sont initiées au titre de l’affaire dite des Biens mal acquis notamment en France, aux Etats-Unis, au Portugal, au Canada. En France, cette affaire, c’est celle du clan Sassou Nguesso dont Wilfrid Nguesso, un neveu de Sassou Nguesso, qui est, par ailleurs, accusé par les autorités canadiennes d’appartenir à une « organisation criminelle » et se retrouve cité dans une procédure judiciaire aux Etats-Unis.

Une politique sécuritaire lourdement répressive :

L’instrumentalisation des institutions judiciaires et de la Cour constitutionnelle.

L’Etat – PCT, dans le domaine de la justice, a placé à sa tête, un premier président inamovible, par ailleurs, président de la Commission électorale.

L’appareil de justice au Congo qu’il dirige est utilisé pour l’organisation de procès politiques sans fondement ni preuves. Ainsi, au mois de mars 2018 la Cour d’appel de Brazzaville publie une liste de plus de 160 citoyens appelés à être traduits en justice, à l’évidence pour des motifs politiques. La résistance farouche de la population du département du Pool ainsi que l’opposition de l’ensemble du peuple congolais à cette guerre génocidaire, ont contraint l’Etat – PCT et son chef à signer l’Accord de cessation des hostilités en décembre 2017. Plus de 150 éléments ayant combattu dans le Pool en 2016 et 2017, ont été retirés de la liste. Il n’y figurait plus que le général Jean Marie Michel Mokoko, le général Norbert Dabira, Maître Jean Martin Mbemba et le ministre André Okombi Salissa. Leurs condamnations qui ont suivi des procès dignes de l’époque du monopartisme ont été décriées par toutes les institutions internationales de défense des droits de l’homme, particulièrement, le groupe de travail des Nations-Unies.

L’organisation d’élections « qui fragilisent la cohésion sociale » :

Telle est l’appréciation majeure qu’expriment les évêques du Congo dans leur Message de haute portée nationale datée du 2 février 2021.

L’adoption et la mise en pratique d’une loi scélérate du 12 mai 2017 avec effet rétroactif sur les nouvelles conditions de création ou d’existence de parti politique.

Cela a contraint l’élimination officielle d’un certain nombre de partis politiques crédibles de l’opposition. Dans la foulée, des partis politiques d’envergure, tels l’UFD de Charles David Ganao ou la CNDD de Lambert Ngalibali et Joseph Miokono, ont été avalés par le PCT !

Enfin, mise en place d’une stratégie de domination ethnique d’essence hégémonique dans tous les domaines décisifs de la vie nationale.

Ci-dessous Pascal Lissouba démocratiquement élu en 1992 a été évincé par un coup d’état militaire de Sassou Nguesso en octobre 1997

Cette politique de type ethno-familiale obéit à une stratégie de conservation du pouvoir par le biais de la prévarication et la corruption. La prise du pouvoir, le 5 février 1979, par Denis Sassou Nguesso a été le fait marquant de la mise en œuvre la plus accomplie de cette politique. Sassou Nguesso a assis sa stratégie de conservation du pouvoir sur des crimes de sang et de nettoyage ethnique, avec des crimes dans lesquels sa responsabilité est entière depuis le coup d’état du 31 juillet 1968 au terme duquel il était devenu le numéro 1 alors qu’il s’occupait depuis longtemps des services de renseignements militaires du Congo. Ces crimes sont notamment :

  • les assassinats de Prosper Matoumpa Mpolo, Franklin Boukaka et Elie Itsouhou en février 1972 ;
  • les assassinats d’Ange Diawara, Ikoko et leurs compagnons d’armes du M22 ;
  • les assassinats des présidents M. Ngouabi, A. Massamba – Débat et du cardinal E. Biayenda ;
  • l’assassinat des capitaines Kimbouala Kaya, Kikadidi et Anga ;
  • le massacre des populations de la Bouenza, de la Lékoumou, du Niari et surtout, celles du Pool (« l’Opération Mouébara ») ;
  • les assassinats de plus de 353 jeunes réfugiés « sudistes » revenus de Kinshasa et arrivés au port fluvial du Beach de Brazzaville en 1999, accompagnés par le HCR puis devenus « Les Disparus du Beach ».

L’hégémonie ethnique ou tribale est un objectif principal pour Denis Sassou Nguesso, depuis le coup d’état de juillet 1968, cet objectif devant être atteint d’abord par le contrôle de l’armée, de la gendarmerie et de la police. Ainsi, de 2016-2017, sur les 47 généraux que compte l’armée, 37 sont du Nord, (soit 80%), et parmi ceux-ci, 25 du département de la Cuvette et majoritairement de l’ethnie du chef de l’Etat, le reste des généraux (20%) seulement étant originaires des départements du Sud du Congo, qui sont de loin, les plus peuplés et les plus scolarisés.

Photo ci-dessous : le cardinal Biayenda et le président Ngouabi assassinés par la même personne : Sassou Nguesso

IV – QUE FAIRE ?

Devant pareille situation de catastrophe généralisée, nous devons nous engager à agir ensemble pour sauver notre bien commun, le Congo.

La persistance des faits oblige à se convaincre que la contradiction principale est devenue patente entre, d ‘une part, les aspirations du peuple congolais axées sur les restaurations et la refondation de la démocratie – conditions nécessaires de la reconstruction et du développement du pays – et d’autre part, les pratiques de la gouvernance de l’Etat – PCT dirigé par son chef Denis Sassou Nguesso.

Nous, Signataires,

Adressons ce Message Collectif, afin de :

1°) Lutter pour réussir le Rassemblement des forces patriotiques en vue de faire triompher la restauration et la refondation de la démocratie dans la voie ouverte par la Conférence nationale souveraine de 1991. Et ceci, avant, pendant et surtout, après la mascarade électorale du 21 mars 2021.
 

2°) Mettre tout en œuvre, notamment, sur le fondement des décisions des instances des Nations-Unies à travers le Groupe de travail sur la détention arbitraire, afin de parvenir à la libération des prisonniers politiques et à l’annulation des condamnations politiques prononcées par les tribunaux et les cours criminels, ainsi qu’au retour au pays des exilés.

3°) Soutenir toutes les Forces sociales engagées dans le combat pour la restauration et la refondation de la démocratie, conditions nécessaires pour la reconstruction et le développement du Congo, en République.

4°) Persuader les candidats à l’élection présidentielle du 21 mars 2021 autres que Denis Sassou Nguesso de se retirer de cette mascarade électorale suivant tant l’exemple congolais de André Milongo à l’occasion de l’élection présidentielle de 2002 que l’exemple des démocrates et patriotes ivoiriens à l’élection présidentielle de 2020 dans leur pays. Faute de quoi, le peuple souverain constatera qu’ils ne sont ni plus ni moins que des accompagnateurs de Denis Sassou Nguesso pour le « partage du gâteau ».

5°) Parvenir, en définitive, à la réalisation du Dialogue national inclusif, franc et sincère que demandent les Forces vives du Congo, parmi lesquelles les évêques qui l’ont exprimé avec force dans leur Message du 2 février 2021 et dans leurs autres interventions sur la situation du pays depuis 2014-2015.

Ci-dessous, les massacres en 2016 et 2017 dans le Pool organisés par l’armée après la victoire contestée de Sassou Nguesso à la présidentielle de 2016

Fait à Paris et à Brazzaville, le 25 février 2021.

Contacts des Porte-Paroles :

LES PREMIERES SIGNATURES

DU MESSAGE POUR LE RASSEMBLEMENT DES FORCES PATRIOTIQUES, LA RESTAURATION, LA REFONDATION DE LA DEMOCRATIE EN REPUBLIQUE DU CONGO

(Les signatures sont reçues entre le 10 mars et le 10 juin 2021)

Diffusé le 15 mars 2021, par www.congo-liberty.org

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5 réponses à CONGO-BRAZZAVILLE : A l’occasion du 30e anniversaire du Vote à l’unanimité de la Souveraineté de la Conférence nationale

  1. Samba dia Moupata dit :

    Cette conférence nationale nous a montrés que Sassou est un cynique de haut niveau , voilà que la famille kolélas de père en fils vont toujours à la rescousse de ce criminel né .Même notre fils Bréziani quand dit être fou fait une analyse juste , on posant la question a Parfait Kolélas comment peux tu participer une pseudo élection où c’est le neveu de Sassou qui va proclamer les résultats ?

  2. un passant dit :

    Top des déclarations:

    1°) Lutter pour réussir le Rassemblement des forces patriotiques en vue de faire triompher la restauration et la refondation de la démocratie dans la voie ouverte par la Conférence nationale souveraine de 1991. Et ceci, avant, pendant et surtout, après la mascarade électorale du 21 mars 2021.

    Avant, Pendant, et surtout après la mascarade ….

    10 ans de réflexion d’Intellectuels de Haut Vol des Assises Nationales pour en arriver là.

    Un Dictateur n’organise pas les élections pour les perdre.
    Un Dictateur n’organise pas un Dialogue pour se faire laminer surtout après l’avoir accusé de tous les maux dans le même papier qui appelle au dialogue.

    DZON, ITADI et autres MOUKOUKEKE en savent quelque chose.

    Continuons nos prières auprès de la Sainte Vierge Marie.
    Il arrive qu’une femme tombe enceinte à force de la regarder.

    En attendons apprêtons nous pour aller aux législatives qui viendront après la mascarade.
    Car aux législatives il faut bien y aller. Il y’a un bout de gras à défendre.

    Espère, n’avoir pas insulté les promoteurs de l’Idée.

  3. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    Pourquoi Denis Sassou Nguesso ou safou se sert t-il de Parfait Kolélas de fusible Sud et de Mathias Dzon de fusible Nord pour que le peuple congolais et le monde entier soient bleffés ? Le fusible – Le coupe-circuit à fusible (souvent simplifié en fusible) est, en électricité et en électronique, un organe de sécurité dont le rôle est d’ouvrir un circuit électrique lorsque le courant électrique dans celui-ci atteint, ou dépasse, une valeur d’intensité donnée pendant un certain temps. Son nom vient du fait qu’il y a fusion d’un matériau conducteur sous l’effet de son élévation de température provoquée par la surintensité. https://www.youtube.com/watch?v=zHC-eHIIRmk&t=437s

  4. @au passant dit :

    Comment des comploteurs de type Ndalla Graille aient pu signer un tel papier.
    Imagine t-on une seule seconde Noumaz signer un tel document du temps de la toute puissance de Lissouba? Noumaz serait à Luanda, Kinshasha, Libreville, Paris et autre Kigali et non pleurnicher une demande de dialogue …qui ne viendra jamais …Ce même Noumaz qui a théorisé sur la politique de la chaise vide qui ne paie pas. A t’on déjà vu le PCT être absent aux grands enjeux politiques du Congo ?

  5. Pourquoi a-t-on somme’ aux agents de la force publique et aux militaires de voter cinq(5) fois dans (5) bureaux de vote différents ce mercredi 17 mars2021? That’s thé question ! Let’s fait ans see

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