Le débat sur la convertibilité du franc des Colonies Françaises d’Afrique (CFA) a été relancé par le dictateur Sassou-Nguesso lors de son voyage en Chine. Pour éclairer nos lecteurs sur ce dossier très technique, mais surtout politique, nous avons fait le choix de diffuser deux articles à ce sujet, pour en débattre.
La Rédaction
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Congo-B : la nouvelle donne monétaire entre le yuan chinois et le F CFA de la zone CEMAC. Par Lucien PAMBOU
Le président du Congo Brazzaville, Denis Sassou Nguesso, élu le 20 mars 2016, a effectué un voyage officiel en Chine (4-8 juillet 2016).
Il y a été reçu par le président chinois, Xi Jinping, en réponse à la visite que celui-ci avait faite au Congo après son élection en tant que président de la République populaire de Chine.
Les relations entre la Chine et le Congo Brazzaville datent des années 1960 et le Congo a été un soutien important pour la reconnaissance de la Chine au plan international. L’intérêt du voyage du président Sassou réside dans deux faits majeurs : comment promouvoir le développement des rapports économiques entre la Chine et le Congo (de nombreux accords ont été signés dans le domaine des mines, du pétrole et de la création de la zone économique spéciale de Pointe Noire) et comment fluidifier les rapports économico-financiers nécessaires aux investissements chinois en zone CEMAC et surtout au Congo-Brazzaville.
Dans cette perspective, les présidents Sassou Nguesso et Xi Jinping ont décidé de la convertibilité monétaire entre le yuan chinois et le franc CFA de la zone CEMAC. Cette initiative monétaire est intéressante et doit être interprétée à l’aune des rapports bilatéraux qu’entretiennent la Chine et la plupart des pays africains francophones, dont le Congo. Cette initiative monétaire est une amorce pour une réflexion nouvelle en faveur d’une mise en relation entre capitaux étrangers chinois et développement économique dans la plupart des pays africains.
Les esprits éclairés et intellectuels diront que cette convertibilité CFA et Yuan est impossible pour des raisons politico-économiques qui font du CFA une monnaie non-transférable et non-convertible, dont l’existence est essentiellement le fait du trésor français qui exige une couverture maximale par les pays africains utilisateurs grâce aux devises qu’ils obtiennent de la vente de leurs matières premières (ce dépôt de devises leur permet d’utiliser des francs CFA). Assez paradoxalement, des pays comme le Congo ont des devises auprès du Trésor Français et ne peuvent en faire une utilisation optimale à cause des contraintes de la couverture euro/franc CFA qui est de l’ordre de 100%. Toute transaction monétaire et financière avec l’étranger requiert une surveillance étroite du Trésor français, ce qui limite les capacités d’utilisation des réserves en devises que les pays africains déposent auprès du Trésor français.
Le yuan, monnaie chinoise, fait l’objet d’une internationalisation progressive (processus par lequel le yuan peut être utilisé en dehors des frontières de la Chine continentale par des non-résidents pour réaliser des transactions commerciales et financières), or, paradoxalement, si la Chine est la deuxième puissance économique du monde (selon les méthodes comptables et statistiques des données utilisées), ce pays évite d’internationaliser sa monnaie pour ne pas avoir à se préoccuper des problématiques liées à la volatilité de sa monnaie et au risque de change que cela implique. Comment dès lors comprendre et expliquer cette donne monétaire pour une convertibilité entre le franc CFA et le yuan ?
La Chine vient de créer au Congo une banque sino-congolaise pour l’Afrique (BSCA) et pour le développement. Cette banque, dont le siège social est à Brazzaville, a pour vocation d’aider les investisseurs chinois et les opérateurs économiques congolais et africains à réaliser leurs transactions sur le marché chinois. De façon concrète, la convertibilité yuan / franc-CFA évite le passage du Congo et des pays de la zone CEMAC par la place de Paris, ce qui contribue à diminuer le seigneuriage de Paris sur la plupart des pays de la zone CEMAC utilisateurs du Franc-CFA. Le processus de convertibilité repose ici sur les techniques de compensation CFA / yuan qui permettent aux opérateurs du Congo-Brazzaville de déposer des francs CFA à la Banque sino-congolaise et de recevoir les sommes équivalentes en yuans sur le marché chinois.
La question du taux de change demeure, c’est une question politique entre les autorités de la CEMAC et celles de Pékin, elle n’est pas difficile à résoudre et elle doit être étudiée à l’aune des variables traditionnelles strictes, comme le taux d’intérêt, les prix, le taux d’inflation et surtout le volume des échanges entre la Chine et les pays de la CEMAC. Nous sommes ici dans un modèle semi-monétaire gagnant/gagnant qui permet à la Chine d’instaurer un modèle de financement économique, et au Congo-Brazzaville et aux pays de la CEMAC d’amorcer un modèle de développement industriel à côté du modèle commercial traditionnel instauré par Paris et ses anciennes colonies d’expression française.
C’est une donne monétaire intéressante qui montre que la pratique des affaires, et surtout la gouvernance politique, peuvent aider les économistes, surtout versés dans la théorie, à approfondir les liens entre monnaie, souveraineté monétaire et développement économique et industriel, ce dont a besoin l’Afrique.
Par Lucien PAMBOU
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Convertibilité Yuan/Franc Cfa : info ou intox
Tempête dans un ciel déjà lourd, la nouvelle s’est repandue comme une traînée de poudre. Coutumière de l’intox, surnommée télé foufou, c’estTélé Congo qui a lancé le scoop relayé par La Semaine Africaine.
Denis Sassou Nguesso aurait signé avec le gouvernement chinois un double accord : la conversion du yuan en FCFA, la libre circulation du yuan au Congo et la libre circulation du FCFA en chine. Un jackpot pour l’administration Sassou confrontée à une grave crise financière consécutive à la chute du cours du baril de pétrole. Ballon d’essai, chantage de Sassou à l’égard de Paris ou réelle volonté de s’affranchir des règles de fonctionnement de la zone franc ? That are the questions.
Partenariat stratégique
Au terme de la visite officielle du khalife d’Oyo, Denis Sassou Nguesso, pigeon voyageur, en Chine du 4 au 8 juillet 2016 , Jean-Claude Ngakosso, le ministre des affaires étrangères, a tenu un point de presse sur le périple présidentiel.
« Deux choses résument le résultat de la visite d’Etat du président Denis Sassou N’Guesso en Chine : la première chose, le congo est devenu un pays pilote en matière de coopération avec la Chine. La deuxième chose qui est d’une importance capitale, c’est le partenariat entre le Congo et la Chine qui a été élevé au rang de partenariat stratégique global. Cela veut dire que la coopération va désormais concerner tous les secteurs, absolument tous les secteurs, y compris dans le domaine spécifique des Affaires étrangères, » a soutenu le ministre Gakosso, au cours d’une conférence de presse axée sur la visite d’Etat du président Sassou N’Guesso, du 4 au 8 juillet dernier en Chine.
Le ministre Gakosso s’est également félicité des accords signés, dont cet accord qui porte sur la mise en œuvre de la toute première zone économique (spéciale) dans notre pays, la zone économique de Pointe-Noire, ainsi que ceux sur le rachat de la dette congolaise vis-à-vis des entreprises chinoises, le développement de la coopération sur la capacité de production, un mémorandum d’entente de coopération entre les ministères de l’agriculture, la prorogation de l’accord de coopération culturelle pour les années 2016 et 2019.
« Et il y a ce projet d’accord en vue du renforcement du partenariat stratégique en matière financière qui envisage la possibilité de transaction financière avec la monnaie chinoise » » a-t-il ajouté (Xinhua, 13 juillet 2016).
Lecture
Ayant depuis belle lurette virer de bord, La Semaine Africaine, le journal catholique, n’a pas fait dans la nuance. Elle ne prend pas des pincettes. Elle va franco.
Voyageur infatigable, dès son arrivée à Beijing, le premier Congolais a entrepris deux visites. La première, au siège de la Banque agricole de Chine, maison-mère de la B.s.c.a (Banque sino-congolaise pour l’Afrique), une banque qui a démarré récemment ses activités à Brazzaville et dont le siège est en construction. Au cours d’une séance de travail élargie aux ministres et autres experts, côté congolais, d’une part, aux hauts responsables de la première banque commerciale de Chine, d’autre part, Denis Sassou-Nguesso a souligné que l’implantation, dans son pays, de la B.s.c.a, l’une des plus grandes banques au monde, est « un message fort » sur l’évolution positive des relations d’échange entre le Congo et la Chine. La signature d’un accord sur la conversion et la libre circulation du yuan chinois et du franc Cfa en Afrique centrale et en Chine va booster, à coup sûr, les activités de cette nouvelle banque (La Semaine Africaine, 9 juillet 2016).
Peu habitué aux subtilités de la haute finance, le journal catholique a une autre lecture des relations monétaires entre le Congo-Brazzaville et la Chine. Alors que Jean-Claude Gakosso fait état d’un projet d’accord, Joël Nsoni de La Semaine Africaine, plus royaliste que le roi, annonce de son côté la signature d’un accord sur la convertibilité et la circulation du yuan et du franc CFA. Jean-Claude Gakosso n’a pas insisté sur cet accord monétaire névralgique entre le Yuan et le franc CFA. L’information d’une importance capitale pour la CEMAC, la Chine et la France n’a été reprise ni parl’Agence Chine nouvelles, ni par l’Agence France presse (AFP), et encore moins par les autorités monétaires de la CEMAC concernées au premier chef. On ne trouve aucune trace de cet accord Yuan/Franc CFA dans la presse spécialisée.
Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) n’a soufflé mot de l’accord de convertibilité et de circulation entre le Yuan et le Franc CFA le 12 juillet 2016 au cours du comité de politique monétaire de la CEMAC. Les autorités monétaires de la CEMAC ont plutôt communiqué sur les déboires financiers des pays de la sous-région. Aucune allusion n’a été faite par Lucas Abaga Nchama à la « fameuse » convertibilité Yuan/Franc CFA. Le Comité de politique monétaire (CPM) de la BEAC, la banque centrale commune à ces Etats, a davantage révélé le 12 juillet 2016 à Yaoundé, à l’occasion de sa 2ème session ordinaire de l’année 2016, que le déficit du compte courant extérieur s’est également accentué sur la même période. Mais, avec moins d’ampleur, puisqu’il a culminé à 14,8% du PIB à fin juin 2016, contre 14,4% l’année dernière. Entre le 2ème trimestre 2015 et celui de 2016, le déficit budgétaire de l’ensemble des six Etats membres de la Cémac que sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la RCA, le Tchad et la Guinée équatoriale, s’est aggravé, puisqu’il a progressé de 3,5% à 7,9% du PIB de cet espace communautaire, passant ainsi du simple au double sur une période d’un an (Les Dépêches de Brazzaville, 13 juillet 2016).
Zone franc
Frères siamois, les pays africains de la zone franc (PAZF) sont liés par un accord monétaire à la France à travers le compte d’opération géré par le Trésor public français. Le FCFA, est le symbole et l’instrument des accords de coopération monétaire en zone Franc. Sa convertibilité illimitée est garantie par le compte d’opérations ouvert au trésor français où les Banques centrales africaines, la BCEAO pour l’Afrique de l’Ouest et la BEAC pour l’Afrique centrale sont astreintes à faire un dépôt de 50% de leurs réserves de change. Ce dépôt était de 65 % auparavant. Ce compte assure également la parité fixe avec la monnaie européenne, l’Euro. Cette parité est aujourd’hui de 655,957 FCFA pour 1 euro.
La gestion du F CFA, monnaie commune des Etats africains de la zone franc est normée par les règles définies par les accords de coopérations monétaire dont les derniers ajustements ont été signés en janvier 1999 (Zenga-mambu.com, 11 juillet 2016).
Les organes qui concourent à la formation et les prises de décisions dans les deux communautés, l’UEMOA pour la BCEAO et la CEMAC pour la BEAC sont :
– La Conférence des chefs d’états de l’Union ou de la communauté ;
– Le Conseil des ministres de la communauté ou de l’union ;
– Le conseil d’administration de chaque institut d’émission, BCEAO et BEAC ;
– Le Comité monétaire de chaque Etat . Au niveau global, il y a bien sûr la réunion de la zone Franc qui se tient alternativement en France et en Afrique.
Questions
Par respect mutuel, les organes qui concourent à la formation et les prises de décisions dans les deux communautés, l’UEMOA pour la BCEAO et la CEMAC pour la BEAC ont-ils été consultés ? Ces organes se sont-ils prononcés pour la signature de cet accord ?
Bien que doyens des Présidents (en longévité politique) Denis Sassou Nguesso a-t-il été mandaté par les chefs d’Etats de la CEMAC ? La France a-t-elle été prévenue de cette initiative lourde de conséquences ? Si non, quelle sera la riposte de Paris ? Les experts de la CEMAC ont-ils planché sur la question avant le voyage de Sassou gnuesso en Chine ? Quelle est la réaction de Lucas Abaga Nchama, gouverneur de la BEAC ? Les pays de l’UEMOA vont-ils s’engouffrer dans la brèche ouverte par Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville ? S’achemine-t-on vers l’éclatement de la zone franc ?
Perte et profit
De 1999 à mai 2008, l’euro est passé de 1,17 à 1,59 dollar, ce qui signifie que le franc CFA, monnaie des économies des pays de la CEMAC, s’est apprécié par rapport au billet vert. Aujourd’hui, 1 euro = 1.1034 dollar. Cela ne manque pas de poser problème et continue de porter préjudice, car les prix des principaux produits d’exportation des pays africains de la zone franc (PAZf), comme le pétrole, le bois, le café, le cacao et le coton sont libellés en dollars, tandis que ceux de leurs plus gros volumes d’importation des biens d’équipements, des produits manufacturés et des produits pharmaceutiques le sont en euros.
Ainsi, payer ses exportations en monnaie faible et régler ses importations en monnaie forte aboutit à des balances commerciales chroniquement déficitaires. Le différentiel de taux de change n’est pas à l’avantage des pays africains de la zone franc (PAZF).
Avec l’accord ou le projet d’accord qui aurait été signé en Chine par les présidents Denis Sassou Nguesso et Xi Jinping (la prudence est de mise), dorénavant le franc CFA sera convertible directement en Yuan. Les Congolais, Camerounais ou Gabonais pourront voyager pour la chine avec le FCFA pareil pour les chinois et le yuan. Plus besoin de Paris pour les échanges. Cela permettra à la banque centrale de la CEMAC de créer une caisse de compensation pour le Yuan. Une manière de contourner le contrôle du Trésor Public français et des Institutions du Bretton woods.
Ce mécanisme s’appliquera entre les pays d’Afrique centrale et les autres partenaires hors UE, tels le Japon avec le Yen et la Russie avec le Rouble, ce qui marque sans doute un pas vers l’indépendance monétaire.
Quid de la réaction de la France ? Etant donné qu’au début des indépendances dans les années 1960-1970 la mère patrie s’était déjà foncièrement opposée à cette pratique dans les échanges Chine et pays africains de la zone franc (PAZF). Les tentatives d’indépendance monétaire du Mali et de la Guinée Conakry de Sékou Touré se sont soldées par des échecs cuisants.
La colonisation n’ayant jamais été aussi effective que maintenant, en matière de gestion du Franc CFA, aucune décision ne peut être prise sans l’aval de Paris. Pour les pays de la CEMAC, en ce qui concerne la gestion du Franc CFA, toute mesure est collective. Le consensus est de règle. Denis Sassou Nguesso a-t-il respecté la procédure, lui qui flirte de plus en plus avec la ligne jaune ?
Benjamin BILOMBOT BITADYS
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INTERVIEW DE GNANSOUNOU EDGARD, AUTEUR DU LIVRE « EN FINIR AVEC LE FRANC DES COLONIES FRANÇAISES »
L’introduction de la redaction de Congo Liberty posant le problème en débat sur le plan technique et politique a bien circonscrit la problématique. Les deux articles mis à notre disposition l’abordent aussi sur ces deux angles et l’argumentent suffisamment.
Benjamain Bilombot conclut en ces termes:
« La colonisation n’ayant jamais été aussi effective que maintenant, en matière de gestion du Franc CFA, aucune décision ne peut être prise sans l’aval de Paris. Pour les pays de la CEMAC, en ce qui concerne la gestion du Franc CFA, toute mesure est collective. Le consensus est de règle. Denis Sassou Nguesso a-t-il respecté la procédure, lui qui flirte de plus en plus avec la ligne jaune ? »
tandis que Lucien Pambou estime que
« C’est une donne monétaire intéressante qui montre que la pratique des affaires, et surtout la gouvernance politique, peuvent aider les économistes, surtout versés dans la théorie, à approfondir les liens entre monnaie, souveraineté monétaire et développement économique et industriel, ce dont a besoin l’Afrique. »
Autant je suis d’accord avec Benjamin Bilombot qui pose le problème en termes réels de la donne pratique sur le terrain que Lucien Pambou qui croit théorise sur ce qu’il nomme la nouvelle donne entre le CFA et le Yuan Chinois dans la zone CEMAC comme s’il y avait une ancienne donne qui liait le yuan au CFA.
Je veux bien que l’on rêve la sortie du CFA de ses arcades coloniales mais soyons moins émotifs et ne pensons pas que cette nouvelle bonne ou mauvaise apeure la France.
Pambou estime à juste titre que « la pratique des affaires et surtout gouvernance , peuvent aider les économistes, surtout versés dans la théorie, à approfondir les liens entre monnaie, souveraineté monétaire et développement économique et industriel, ce dont a besoin l’Afrique. »
La question que je pose à sieur Pambou est celle de savoir si notre pays le Congo remplit bien les conditions d’une bonne pratique des affaires, une bonne gouvernance,s’il y a souverainété monétaire afin que les économistes versés dans la théorie approfondissent les liens entre ces thèmes.
Sieur Bilombot a bien fait une analyse assez lucide de la situation de cette fameuse convertibilité entre le CFA qui n’est pas une monnaie unique au congo et le yuan qui est une monnaie unique à la Chine.
Quand la banque B.S.C.A qui est la Banque Sino Congolaise en Afrique comme le nom l’indique n’est pas la BSC ( Banque Sino Congolaise) mais chinoise établit au Congo. La création de cette banque a des multiples raisons pour les initiés.
Le Congo n’a pas d’hommes d’affaires capables d’ouvrir des comptes à plusieurs chiffres. Le salaire des Congolais n’est non plus à la hauteur d’entretenir le fonctionnement normal des banques ouvertes dans notre pays. A peine le salaire versé, il est ressorti dans les deux jours suivants.. Les banques congolaises ne fonctionnent pas à cause de la bonne tenue de l’économie du marché générée par les entreprises créatrice de l’emploi et inexistantes ou d’hommes affaires qui n’existent que par la concussion et les délis d’initiées à ciel ouvert lors de la passation des marchés d’état très souvent surfacturées.
Il y a donc d’autres raisons
La première est le blanchissement. Avec la disparition des offshores le monde, il faut bien trouver où aller planquer de l’argent sale. Le Congo est tout indiqué parce que moins regardant et république bananière.
La deuxième est qu’il faille que nos voleurs de la république, faute d’aller remplir les banques en europe avec leur argent sale où tout est passé à la loupe, qu’ils puissent le déposer sur place dans une banque dirigée par les chinois de la grande mafia, secondés par un certain Obambi, dont le
PCA n’est autre qu’Andely bic rouge. Avec un tel dispositif, les Bouya, Ondongo,Ouesso, tous les généraux et tout le clan peuvent se servir tranquillement.
Cette affaire de la convertibilté du CFA avec le yuan ne fait que partie de cette stratégie du blanchissement de l’argent volé aux Congolais. Il faut faire rêver les quelques Congolais qui peuvent se payer un voyage en Chine qu’ils peuvent désormais se ballader avec leur CFA dévalué et les échanger avec le yuan en chine sans l’imposteur en chef et sa clique ne nous disent quelle est la parité de change entre le CFA et le yuan.
Avec un compte en milliards à la BSCA et muni d’une carte visa ou mastercard, on peut voyager tranquille et sortir des millions chaque semaine dans une banque affiliée à visa ou mastercard sans souci et le tours est joué. Voilà ce que M.8% a prévu pour leur fiésta habitue
LES PAYS DE LA C.E.M.AC. ONT TOUS COMME MONNAIE LE FRANC CFA , MALGRE LES DISPARITES DES DIFFERENTS SYSTEMES ECONOMIQUES . LA DEDANS ON TROUVE DES PAYS RICHES PRODUCTEURS DE PETROLE COMME LE CONGO , LE GABON , LA GUINEE EQUATORIALE , ET LE TCHAD DANS UNE CERTAINE MESURE ; A COTE DE CES PAYS NANTIS , NOUS AVONS LES PAYS LES MOINS LOTIS TEL QUE LA RCA .
NOUS RAPPELONS QUE LA MONNAIE D’UN PAYS DOIT REFLETER SA PUISSANCE OU SA SANTE ECONOMIQUE TEL EST LE CAS DU DOLLAR AMERICAIN . LES PAYS COMME LA GUINEE-CONAKRY , LE MALI , ZAÏRE , LE ZIMBABWE , SOIT DISANT VOULANT AFFIRMER LEUR SOUVERAINETE MONETAIRE , ONT DECHANTE . COMME DISENT LES MONETARISTES , LE FRANC CFA EST ASSIMILABLE A UN TIMBRE , CAR NE FLUCTUE PAS DU FAIT DE SON ATTACHEMENT AU FRANC FRANCAIS , PUIS A L’EURO/PARITE FIXE .
A KIGALI , UN SPECIMEN DE PASSEPORT AFRICAIN POUR LES RESSORTISSANTS AFRICAINS A ETE EXHIBE PAR LES PRESIDENTS IDRISS DEBI , ET KAGAME. AUSSI NOUS SOUHAITONS QU’UNE ACTION CONCERTEE ET COLLEGIALE SOIT MENEE EN VUE DE LA CREATION D’UNE MONNAIE A L’ECHELON DU CONTINENT AFRICAIN . POUR MEMOIRE JE RAPPELLE QUE CETTE IDEE DE MONNAIE DU CONTINENT AFRICAIN AVAIT ETE ESQUISSEE PAR LE PRESIDENT KADAFI DE LA LIBYE .
Le dinar-or, dont le corolaire est la création du FMA (Fond Monétaire Africain). Vaste programme??!!!
« Le débat sur la convertibilité du franc des Colonies Françaises d’Afrique (CFA) a été relancé par le dictateur Sassou-Nguesso lors de son voyage en Chine. Pour éclairer nos lecteurs sur ce dossier très technique, mais surtout politique, nous avons fait le choix de diffuser deux articles à ce sujet, pour en débattre »
Congo Liberty
« C’est une donne monétaire intéressante qui montre que la pratique des affaires, et surtout la gouvernance politique, peuvent aider les économistes, surtout versés dans la théorie, à approfondir les liens entre monnaie, souveraineté monétaire et développement économique et industriel, ce dont a besoin l’Afrique ».
Par Lucien PAMBOU
« La colonisation n’ayant jamais été aussi effective que maintenant, en matière de gestion du Franc CFA, aucune décision ne peut être prise sans l’aval de Paris. Pour les pays de la CEMAC, en ce qui concerne la gestion du Franc CFA, toute mesure est collective. Le consensus est de règle. Denis Sassou Nguesso a-t-il respecté la procédure, lui qui flirte de plus en plus avec la ligne jaune ? »
Benjamin BILOMBOT BITADYS
Votre introduction ci dessus a bien circoncrit le débat qui se pose en termes de technique et politique.
En terme technique,les sachants en matière monétaire peuvent nous éclairer un peu plus. Bilombot pense que le consensus est de règle en matière de gestion du F CFA dans les pays de la CEMAC et aucune décision ne peut être prise sans l’aval de Paris qui gère la convertibilité CFA/Euro. Je suis d’accord avec lui nonobstant ce que pensent les adeptes de la sortie du congo et les pays de la CEMAC de la zone CFA.Je sais que quelques exprits malins me parleront de la souveraineté du Congo bien riche mais réduit à quemander partout.
En terme politique, c’est selon parce que politiquement nous ne valons rien du tout. D’abord parce que le métier de la politique est le seul au monde où il n’ y a aucune école de formation sauf dans les ex pays de l’est où l’on apprenait la propagande et le désinformation métier que nos amis du PCT sont experts. Au congo tout le monde peut devenir du jour au lendemain politicien pourvu qu’on sache mentir, tuer,devenir un spécialiste en combines et débiter des contre vérités à longueur de journée même si tu ne peux pas écrire ton nom. C’est un métier sans morale qui ne vous guide que vers vos propres intérêts sauf cas rare des Mandela, Thomas Sankara, Marien Ngouabi et Massambat Débat pour ne citer que ceux là.
Abordant le sujet, Lucien Pambou estime que cette affaire de convertabilité du CFA et le yuan est « une donne intéressante qui montre que la pratique des affaires et surtout la gouvernance politique peuvent aider les économistes, surtout versés dans la théorie, à approfondir les liens entre monnaie, souveraineté monétaire et développement économique et industriel, ce dont a besoin l’Afrique ».
Je ne peux suivre mon frère Pambou dans son raisonnement qui estime que les économistes ne sont versés que dans la théorie. De ce que je sais, tous les grands économistes n’ont basé leur science que sur la théorie qui n’a trouvé sa raison d’existence que quand les conditions de son applicabilité étaient réunis. La théorie économique prècède toujours son champ d’application.
Parmi celles ci il y a la démocratie, maîtresse de la bonne gouvernance de nos états où l’argent,pour ne pas dire la monnaie doit circuler d’une manière fluide condition indispensable pour une bonne pratique des affaires afin que le develloppement économique et industriel soit au rendez vous afin d’assurer notre souvaraineté à tout point de vue. Les économistes ne peuvent approfondir les liens entre monnaie, souveraineté et la suite que dans ces conditions sinon, nous ne restons qu’au stade théotique.
Quant à la création de la BSCA( Banque Sino Congolaise en Afrique ) comme son nom l’indique et non BSC ( Banque Sino au Congo) dirigé par les Chinois, secondés par un certain Obambi avec un PCA au nom d’Andely alias bic rouge, on peut tout naturellement se faire une idée. Avec le pléthore des banques que nous avions au Congo quel est bien le motif que les Chinois viennent implanter une banque au congo où les salaires des fonctionnaires à peine payés ressortent de la banque deux jours après où il n’ y aucune industrie, pas d’hommes d’affaires avérés sinon des combinards qui ne vivent que de la concussion avec les fonctionnaires véreux du clan M.8% et qui ne pouvent faire tourner les banques.
La seule raison de cette banque c’est la blanchissement de l’argent sale que M.8% et son clan plus quelques dignitaires ne peuvent plus aller déposer ailleurs. Les offshores sont entrain d’être demanteler dans le monde entier. Le Congo qui n’est plus un état digne de ce nom dont les dirigeants sont compter parmi les plus grands voleurs du monde ne peuvent qu’être consentants avec les Chinois qui comptent parmi les plus grands de la mafia de ce monde.
Le processus du blanchissement est simple. Une fois les milliards mis au frais à la BSCA, il suffit d’avoir sa carte monétique visa ou mastercard vous permettant de tirer par jour, semaine, mois dans le monde entier la somme voulue selon votre type de carte. Et comme le clan est muni des passeports diplomatiques, les voyages sont assurés car le visa leur est difficilement refusé contrairement au Congolais ordinaire.
Cette affaire de la convertibilité entre le CFA et le yuan n’est autre qu’une préparation psychologique du Congolais lambda pour lui faire croire que M.8% est le vrai président qui pense à nous car on peut aller se ballader en Chine avec son CFA dévalué et le changer contre le yuan sans nous dire quel est le taux de change arrêté.
Depuis la dévaluation du CFA nous savons qu’1 euro équivaut à 655,9….quel est alors le taux de convertibilité entre le CFA et le yuan mode M.8%. Nous voulons savoir. Et pourquoi ce grand négociateur n’ a pas signé un accord pour la libre circulation des biens et personnes entre le Congo et la Chine,celà nous aura permis d’aller dépenser facilement nos maigres CFA au pays du soleil levant.
La cavalcade monétaire à odeur de solde des CFA , en CHINE , aurait eu un bon sens politique , si SASSOU était la création de la volonté populaire .
Le sens de cette cavalcade , est politique , car elle contourne la sujétion ancestrale monétaire du CONGO BRAZZA à son colon français , pour esquiver la subordination des crédits à la tenue du dialogue inclusif , dont SASSOU ET CIE redoutent les effets dévastateurs .
Ce virage monétaire est plus un refus au dialogue qu’un vrai souci d’émerger l’économie de notre pays .
le CFA est une monnaie sans importance économique , car elle n’a jamais reflété les performances économiques et financières des pays , qui en sont les détenteurs .LE YUAN est assujetti à l’étalon or , ce qui ne l’est pas pour le CFA ,ce qui rend difficile sa convertibilité hors papillon français .
Le problème de fond , auquel devra faire face , le CFA , c »est sa parité avec le YUAN ;
QUESTION ,???
IL faudrait , combien de cfa , pour obtenir 1 yuan (taux de change ) .,?…
Ce taux de change , déterminerait la valeur marchande du CFA vis à vis du YUAN .Sachez que la chine , ayant fait des milliers des réserves des devises dans sa banque centrale ,elle garantit une éventuelle dévaluation du cfa , par l’acquisition massive des euros .
La chine dévoreuse des matières premières , trouve là , l’occasion d’acheter pour 1 cfa faible TOUTES les richesses naturelles de notre pays , et d’enterrer définitivement les espoirs d’une émergence de notre pays .
La chine va attaquer l’Europe , par cfa interposé , car une appropriation du cfa par celle ci , aurait pour but de manipuler à distance l’économie européenne , dont la principale victime en EUROPE serait la FRANCE qui se verrait priver des avantages financiers de la transférabilité des CFA vers l’EUROPE et la rémunération excessive des dépôts de cfa , au travers des comptes d’opérations .
He mystifions pas les choses. Une monnaie n’est qu’un marchandise dont le prix est déterminé par la loi de l’offre et la demande. Il existe un marché de devises où se transigent les échanges des diffeérentes monnaies pour aappuyer les échanges des biens et services ou par pure spéculation comme le fait George Soros.
Que La Chine accepte les CFA sur son territoire est une décision politique en soutien à son industrie et son commerce. Ils ont flairé un besoin d’affaires. Ils ont créé une banque qui permettra aux entrepreneurs détenteurs des CFA de les utiliser en Chine où les banques les échangeront en monnaie locale selon les taux en vigueur sur le marché des devises.
Les chinois détenteurs de Yuan qui aimeraient les utiliser au Congo trouveront une banque pour les convertir en CFA.
Ces banques ne font qu’assurer la libre circulation des marchandises Yuan et Francs CFA. Aussi, ce que petit satan a signé ne veut pas dire que le Yuan sera une monnaie que les congolais vont utiliser dans leurs transactions quotidiennes comme l’Euro qui est utisé dans certaines boutiques.
Congolais sachez nuancer les choses. Le CFA est une monnaie convertible à travers l’Euro et grâce à la garantie que permet nos dépôts de devises à la banque de France. Le Yuan, monnaie locale de Chine, est de plus en plus utilisé dans les échanges internationaux, notamment transfrontaliers avec les pays voisins. Le Yuan convertible ou le Foreign Exchange Facilities est une monnaie qui sert au commerce international et elle est indexée à un panier de devises étrangères dont le dollar des USA et l’Euro. Il existe des taux de changes yuan/dollar et euro/yuan. En d’autres mots, à partir du taux de change yuan/dollar ou euro/yuan, on a la convertibilité du CFA/ Yuan ou yuan/cfa.
Alors cheers compatriotes ne mystifions pas les choses. Je suis pour cette facilité des affaires même si ce mécanisme va plus servir à blanchir les milliers de milliards cachés dans des vraies fausses tombes.
Tous les problèmes auxquels le Congo (en tant qu’état ) est confronté émane de l’homme qui s’accapare de tous les destins (mineral, vegetal, animal et humain ) sur cet espace appelé Congo.
Sassou est le seul problème du Congo.
Sassou est un problème parce qu’il a un problème chronique avec la morale. Comment parvenir à faire du Congo un Etat Moral? Voilà à mon sens le vrai sujet au dela de vouloir nous dire sous des lentilles que Sassou fait bien.
Il n’a jamais bien fait, il ne fait pas bien et il ne fera jamais bien, point barre.
Voilà là où ma lecture s’est arrêtée:
» L’intérêt du voyage du président Sassou réside dans deux faits majeurs : comment promouvoir le développement des rapports économiques entre la Chine et le Congo (de nombreux accords ont été signés dans le domaine des mines, du pétrole et de la création de la zone économique spéciale de Pointe Noire) et comment fluidifier les rapports économico-financiers nécessaires aux investissements chinois en zone CEMAC et surtout au Congo-Brazzaville ».
Ces accords signés sont en théorie? Venons-en sur le terrain. Je suis géologue et il n’a y a pas une branche de ce domaine que je ne suis pas, au travers des collegues qui sont sur le terrain.
Par exemple le fer de mayoko. Mr Sassou dans les precedents accords tant celui d’avec les australiens que celui d’avec les sud africains, reclamait a ces compagnies de lui verser aumoins l’argent de 150 ans d’exploitation. Les australiens ont dit » that’s unbeleivable », ils ont plié bagage et quitté les forêts de Mayoko. Les sud africains, meme discours.
Lorsque nous regardons ce qui a été fait avant, nous ne pouvons faire confience à cet homme qui d’ailleurs n’est pas en droit de le faire puisqu’il n’a pas été reélu le 20 mars 2016, contrairement au projet de canalisation mentale que Pambou veut faire. Mr Pambou, je pense est villi. Sassou a retiré les droits de peche a tout le monde, ses freres du kouilou compris, le poisson est de l’or sur le marché de pointe noire. Les chinois a qui on a donné le droit sur le poisson de mer au Congo, pechent et emportent les produits en chine……
Sassou a un problème avec la vie tout court et sa place n’est pas là où il s’accroche. Car aucun president au monde delaisse son peuple au profit des etrangers. Aucun ! Les ouest africains ont occupé nos marchés et desormais vous les trouvez dans tous les coins de nos villes et village. Sassou a armé les ouest africains pour tuer quiconque leur ferait de l’ombre. Sassou a detruit tout le massif du chaillu, la foret primaire dans le sud du Congo n’existe plus. Pas « on m’a dit », je suis parti faire ma propre investigation. Recemment, Sassou a signé avec Babacar, un senegalais, le droit premier sur la terre congolaise pour faire l’agriculture – ce qui veut dire que demain, nos parents au sud du Congo devront demander des espaces pour cultiver aux senegalais.
En resumé, le congolais dans son propre pays a perdu: la mer pour attraper ses poissons; son droit de s’enrichir sur son espace de vie; ses forêts; sa terre pour cultiver, les amis qu’est ce qui vous reste de congolais?
L’economie, comme la chimie sont des sciences que nous pratiquons tous les jours. Ça ne sert pas de ramener les gens a ce regard du parleur francophone pour impressionner. Qu’est ce que le congolais entendrait – il par des accords socio economiques que Sassou est allé signer avec les chinois? Ce sont des concepts vides de sens dans le contexte Sassou/Congo. Voila ce qui est simple a comprendre: sur le plan economique, le congolais peut pleurer deja de ce qu’il attendrait de Sassou. La manche sociale laisse l’homme dit congolais plus bat que l’animal et ceci, par la volonté de Mr8%.
Comment? Je m’explique:
L’homme est un animal et dans cet etat animal, nous partageons les memes besoins vitaux que. Sur les cinq premiers besoins que sont: Respirer, se Nourrir, se Vêtir, se Loger et se Reproduire, l’homme et l’animal font match egal. Et ses besoins sont soutenus et/ou lié aux Sens.
La seul chose qui differencie l’homme de l animal est son aptitude a s’elever au dela des sens.
L’animal ne stresse pas pour la nourriture, il a les prairies verdoyantes pour se remplir l’estomac. Tandis que le congolais se demande chaque jour ce qu’il mangera demain. L’oiseau a la branche d’arbre pour batir son nid, alors que le.congolais se demande tout le temps s’il sera capable de payer son loyer. L’animal a ses habits que lui a doté le Très-haut, le congolais, s’il n’est pas en cache sexe, il est obligé de se faire remarquer, non pas par la delivatesse de son caractere, ce qu’il a perdu, mais par les habits qu’il porte….
Comme ont peut le voir, l’homme congolais dans son evolution, n’est meme pas arrivé au stade de l’ANIMAL. Quand arrivera t-il a atteindre le stade de l’HUMAIN?
Tout ce qui pouvait lui permettre de faire facilement ce voyage lui a été deliberement refusé par un homme, un seul et sa famille: SASSOU NGUESSO DENIS.
Congolaise, congolais, n’attendez rien de ce que veut vous faire avaler Lucien Pambou ( l’agent de Sassou au meme titre que Poaty Pangou, Tony Moudilou, Mathias Dzon, Pascal Tsaty Mabiala, Parfait Kolelas, Massengo Tiasse, …).
Notre destin SOCAL ET ECONOMIQUE est sans issue. Mobilisons nous davantage pour chasser Sassou et tous ses complices du Congo. C’est à ce prix et à ce prix seulement, qu’ayant fait table rase, nous pourrons construire un rêve national.
Allez demander à nos frère Zaïrois ce qu’ils pensent des chinois et surtout comment sont exploités les ressources dans la province du Katanga.
Cette province qui regorge de richesses est exploitée par les chinois c’est une véritable colonisation économique ou la population est dans la pauvreté et subit le dictat des chinois qui en organise le pillage.
@ Anonyme
Tu vois! Le malheur de ces pays se trouve dans les presidents. En RDC, il y a des geologues et ces personnes ont fait de la geologie economique. Pourquoi ne sont-ils pas associés à l’analyse et a la decision?
Au Congo, le caporal Pierre Oba devenu general est le ministre des mines et de la geologie, n’allons pas loin.
Des contrats d exploitation de nos forets par ces chinois, allez demander ce qu’en pensent les populations de Divenié, Mayoko, Mbinda…. où les chinois ont emporté même les palétuviers.
Ce que je semble comprendre c’est le schema de Sassou sur l’ensemble de la partie sud du congo. Le petrole, le bois, le sol, l’eau, la ressource minerale,… sont bradés pour des annees. Est-ce que notre militantisme contre ce diable de Sassou tient-il compte de tout cela? J’espere que nombreux ne restent pas seulement focaliser sur le pouvoir.
Il nous revient en tant que congolais de casser tout ce pays et de le refaire.
DE LA FABRICATION DE LA FAUSSE MONNAIE COMME ACTE DE GOUVERNEMENT AU CONGO BRAZZAVILLE.
Objet: Paiement des bourses des étudiants et les salaires des fonctionnaires……
En vertu de l’article 96 de la constitution congolaise sassou nguesso le gouvernement de Brazzaville a autorisé la planche à billets de la fausse monnaie.
Ainsi La contrefaçon ou la falsification des pièces de monnaie ou des billets de banque ayant actuellement cours légal au CONGO BRAZZAVILLE ou émis par les institutions illégales de fortune habilitées à cette fin par le pouvoir illégitime ne sera pas punie et ce conformément à la constitution sassou nguesso
N’est plus punie au Congo Brazzaville la fabrication des pièces de monnaie et des billets de banque réalisée à l’aide d’installations ou de matériels autorisés destinés à cette fin, lorsqu’elle est effectuée en violation des conditions fixées par les institutions habilitées à émettre ces signes monétaires et sans l’accord de ces institutions. ..
L’incompétence notoire de la gestion de la chose publique par sassou nguesso a obéré lourdement le Congo Brazzaville à telle enseigne que le recours criminel à la fabrication de la fausse monnaie devient le levier immédiat choisi pour retarder le tsunami qui va dévaster et emporter ce système mafieux et ensanglanté du gouvernement.
La fausse monnaie de sassou nguesso a déjà servi pendant le référendum aux fins de corruption du corps électoral. Le refus de la banque mondial et du FMI d’accorder des emprunts obligataires au Congo Brazzaville en dépit des conseils asexués et asexuels et de la présence de Dominique Strauss Khan sur les bords de l’Alima, a été l’acte déterminant qui a poussé sassou nguesso à battre de la fausse monnaie diaboliquement maquillé en emprunts obligataires pour parer au plus pressé d’une part et de donner une facilité de paiement aux ménages, aux fonctionnaires et financer divers investissements d’autre part. Décidément le crime devient un acte de gouvernement tous azimuts
Sylvain SENDA
N’étant plus en odeur de sainteté à l’internationale sassou n’avait plus que les chinois pour le maintenir à flot, les contrats et engagements passés avec la chine l’ont été certainement au prix le plus fort car il était mal placé pour négocier.
Quand on connait les chinois ils ne font pas de cadeaux et n’ont aucun scrupule du moment que cela sert leur intérêts.
Allons seulement.
L’affaire de la convertibilité du FCFA avec le YUAN chinois est une affaire qui devrait dépasser le Congo. C’est ici que je suis plus proche de l’analyse de Benjamin BILOMBOT BITADYS que de celle de Lucien PAMBOU. Je ne suis ni économiste ni banquier, mais, à ce que je sache, on ne vend et ne brade que ce dont on est propriétaire.
Le FRANC CFA n’est pas la propriété du Congo encore moins de M. Sassou Nguesso et son clan. Il est une monnaie d’emprunt dont le propriétaire est la France.
Un exemple élémentaire et très bête pour le néophyte que je suis en la matière. Quand la France, en 1994 sous le gouvernement Balladur, avait décidé de dévaluer le FRANC CFA, avait-elle demandé l’avis des Etats africains qui l’utilisent comme monnaie ? Etaient-ils même conviés à la table de réunion où était prise la décision de dévaluation du Frs CFA? Non ! Ils avaient été mis devant le fait accompli. Et personne n’avait protesté contre cette mesure.
Et voilà qu’aujourd’hui, M. Sassou se donne des libertés pour aller monnayer (vendre) le FRANC CFA auprès de la République Populaire de Chine, comme si le Franc CFA était sa monnaie propre. A quel taux d’échange ? Quel est l’avis des autres Etats qui utilisent la même monnaie, l’UEMOA et la CEMAC (Afrique de l’Ouest et Afrique centrale) ? Quel est l’avis du pays propriétaire de cette monnaie, la FRANCE ?
Quelle sera l’attitude de la France quand la Chine aura accumulé des milliards de Frs CFA et qu’elle voudra les échanger auprès de son propriétaire, la France qui, elle, est passée à l’EURO ? A quel prix ? Quel sera le bénéfice du Congo ?
Dans cette affaire, tout se fera sur le dos du Congo. Ce sera du gagnant-gagnant entre la France et la Chine et du gagnant-perdant entre la Chine et le Congo. Un véritable marché de dupe.
Hier, le Congo a bénéficié du PPTE, en espérant que le Congo sera moins endetté après la suppression de ses dettes. Malheureusement, aujourd’hui, avec les pillages pour avoir fait du Trésor Public une épicerie familiale et clanique, le Congo est encore plus endetté qu’avant le PPTE.
Déjà, avant même la convertibilité des deux monnaies, CFA et YUAN, la dette du Congo explose auprès de la Chine. Le Congo étant devenu insolvable, la Chine s’est mise à racheter les dettes des entreprises chinoises travaillant au Congo. Très bon début !
UNE QUESTION : A combien de milliards s’élève déjà la dette du Congo (sous Sassou Nguesso et son clan) auprès de la Chine et ses entreprises ? Qui va payer ?
Qu’en sera-t-il demain avec la convertibilité des deux monnaies si cela devait aboutir?
Devant une telle situation, je ne me réjouirais pas autant que l’est M. Lucien PAMBOU.
AH! Oyessi, vous êtes de retour…OK.
ce débat a été déjà bien avancé, il y a quelques jours, ici et ailleurs… Je n’y reviendrais pas vraiment. Pour dire seulement qu’en France aussi, il y a des politiciens qui en ont marre du FCFA… N’eut été l’intervention de chirac, en 1994, Balladur ne voulait plus de polémique sur ce sujet et avait projeté de laisser les économies africaines se débrouiller avec la monnaie de leurs désirs… c’est donc l’intervention de chirac qui avait conduit à la modification de la cotation pour une cotation à l’incertain, d’où la parité qui est citée plus haut dans ce débat, d’un franc français = 100 francs cfa (pour rappel avant cette date, cette parité était de 1 ff = 50 FCFA).
j’ai dit il y a trois jours de cela que cette question de ce fameux accord monétaire entre la chine et le congo, par sassou nguesso, allait poser de problème de conscience à nos débatteurs, surtout ceux qui crucifient sassou nguesso. et voilà que c’est là…
Pas trop d’émotion. quelqu’un nous y invite dans ce débat. il a raison. et quelqu’un d’autre a dit que le problème dans la monnaie n’est pas toujours, l’identité du seigneuriage que les performances économiques dues à la gouvernance en partie. bien que je sois un fervent partisan d’une monnaie africaine, (on a dit ici que Kadhafi s’y était attelé, mais aussi la côte d’ivoire de Gbagbo, eh oui!), je soutiens que les responsables premiers du retard économique africain, ce sont les politiciens africains et pas le franc cfa. d’ailleurs, il n’y a qu’à voir les niveaux d’organisation si différents entre l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale. Quand sassou nguesso avait obtenu de ELF, la ristourne de 2 dollars par baril de pétrole, ce n’est pas le cfa qui a favorisé cette arnaque…
Lucien Pambou , ne manque pas une occasion pour justifier les bêtises de sassou, pourtant ce dernier se dit enseignant en France , qui pourtant n’a pas besoin de sassou pour vivre .Cher Lucien j’ai un gros doute consernant ta fonction d’enseignant , car faire allégeance à sassou peut expliqué une faillite personnelle !
Je remercie Congo Liberty et tous les internautes qui réagissent à mon article et à celui de Bilombot.
Nous devons débattre sur les questions concernant notre pays, quelles que soient nos opinions politiques. Je n’ai ni la prétention et encore moins l’outrecuidance de dire que mon pays sur la convertibilité CFA/Yuan est la vérité. Je suis informé des dispositions politiques et réglementaires au sein de la zone CEMAC pour ne pas laisser aller à une analyse partisane.
Certains économistes africains estiment qu’il faut quitter la zone Franc. Ils ont raison, mais sans souvent apporter des éléments de démonstration quant à l’efficacité d’une zone monétaire optimale dont les Africains seraient les maîtres. de façon concrète, il faudrait que les Africains soient maîtres dans la maîtrise des réglementations commerciaux et financiers, qu’ils possèdent des entreprises nationales, qu’ils exportent, sans s’appuyer sur la France et ses professionnels.
Rien de tel pour l’instant et nous savons tous que cette zone Franc fonctionne d’abord pour le bien être des entreprises françaises. Au delà de nos discours normaux et généreux, comment concrètement sortir de cette domination ?
Monsieur Sitou Mpaka doute de ma fonction d’enseignant. Il a raison, sauf que je ne suis pas dans une approche politique mais technique. Si j’avais voulu faire de l’allégeance en France au sein de mon propre Parti LR de Sarkozy, je l’aurais fait, or cela ne m’intéresse pas et je renvoie certains sur un papier que je viens de publier sur Blastingnews où je critique mon propre parti à propos du terrorisme (http://fr.blastingnews.com/politique/2016/07/terrorisme-et-securite-en-france-politiciens-de-droite-et-de-gauche-restez-humbles-001025697.html). je ne suis pas un godillot et pour les septiques je suis enseignant titulaire, vous pouvez retrouver mon nom dans l’académie de Créteil et écrire à l’EDucation Nationale qui vous donnera toutes les informations me concernant.
Concernant le Président Sassou, ma formation à Sciences Po Paris (là aussi vous pouvez vérifier), m’oblige à parler des hommes politiques sans être ni en empathie, ni contre eux. or la plupart de mes compatriotes congolais ont beaucoup de mal à analyser les éléments politiques de façon neutre. L’espace politique montre qu’il y a un Président que l’on appelle Sassou, qu’il soir bon ou mauvais, ce n’est pas mon problème. ce qui m’intéresse, ce sont les actes politiques qu’il prend au nom du Congo. Si demain Sassou n’est plus Président du Congo, je ferai la même chose pour celui qui le remplacera au nom de la vérité scientifique.
Je ne suis ni sourd, ni muet sur la situation politique de mon pays mais que mes compatriotes congolais me permettent de garder pour moi mes considérations politiques et mes états d’âme. Je joue ma fonction d’économiste et de débatteur, ce qui nous manque beaucoup en Afrique où la politique envahit de tout et on ne débat sur rien sur le plan économique. Je viens de proposer à Jeune Afrique un papier sur une analyse des modèles et des outils économiques valable pour le développement de l’industrie et de l’agriculture.
Je remercie Congo Libery pour sa mise en perspective des débats économiques concernant notre continent et surtout notre pays, le Congo. Les hommes politiques congolais ne sont pas très formés à la chose économique, il faut que le débat les aide à poser les éléments de compréhension du développement industriel et économique dans notre pays.
[Lucien Pambou… Assez paradoxalement, des pays comme le Congo ont des devises auprès du Trésor Français et ne peuvent en faire une utilisation optimale à cause des contraintes de la couverture euro/franc CFA qui est de l’ordre de 100%. Toute transaction monétaire et financière avec l’étranger requiert une surveillance étroite du Trésor français, ce qui limite les capacités d’utilisation des réserves en devises que les pays africains déposent auprès du Trésor français.] Mon commentaire. C’est effectivement un frein pour mener une vraie politique de développement.
M. Bitadys fait observer dans son analyse qu’aucun média autre que ceux à la solde du préfet-zident, n’a relayé l’information sur la nouvelle convertibilité du FCFA et du yuan. Mon commentaire: Congoliberty peut-il confirmer ou infirmer cette info, au risque de se fourvoyer dans des analyses qui ne reposent sur rien?
Plus loin M. Bitadys s’interroge sur la concertation qui est de mise entre la BCAO et la BEAC pour toute décisions à prendre au sujet du FCFA. Mon commentaire: j’ose croire que les chefs d’états de la sous région CEMAC se sont au moins concertés au nom de la solidarité entre dictateur. Sinon, je relève que pour l’instant, si l’accord existe réellement, aucune Chancellerie n’a émis de communiqué dénonçant ce nouvelle accord. Attendons de voir.
Question de M. Bitadys: la France est – elle au courant de cette initiative lourde de conséquences. Mon commentaire: la France est au courant de tout ce qui se passe dans ses anciennes colonies. Le conseiller en économie du préfet-zident M. Dominique Sex Khan sait qu’il est d’abord français avant d’être un businessman. La France va t- elle ripostée? Je poserai une autre question. La France peut-elle se permettre de gêner les intérêts du banquier mondial qu’est devenu la Chine populaire? … Son créancier. Avons-nous intégrer que le monde a changé et que le pouvoir de nuisance de la France n’est plus ce qu’il a été?
La balance commerciale des pays africains chroniquement déficitaires est une constante depuis les indépendances, comme c’est le cas entre l’EU et les pays africains à qui on veut imposer les fameux APE, l’équivalent du TAFTA entre les USA et l’EU. Donc rien de nouveau de ce côté. Je suis donc pour cette nouvelle marche vers l’indépendance monétaire, si toutefois, l’information qui est livrée dans les deux articles, est vérifiée… Même si pour l`instant, cela profitera d’abord aux vampires de la chefferie du Congo m’foa. Je vous invite à lire l’article d’Ariel Noyola Rodriguez sur la Banque Asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) sur le site sukissa.co.uk. Je vous invite également à revoir cette vidéo.
Voir lien ci-dessous: https://youtu.be/dz5sOeD53Rc
Je pense que je suis claire par mes interventions.
Je parle ici de la création d’une fédération au Congo. Les USA la référence démocratique, le pays le plus puissance de la terre est une fédération. Le cas le plus proche du Congo c’est celui du Canada. Les français sont arrivés avant les anglais, et pour question du control de de ce nouveau territoire ils sont livrés a une guerre atroce, dont les anglais ont vaincu les français et d’ailleurs c’est une bonne chose le contraire allait transformer le Canada a un autre Haïti, mais ceci n’est le point, alors l’arrivé d’une fédération dans ce pays est en partie une résolution de ce conflit. Vous trouverez les deux communautés partout dans le pays, chacun se sent chez lui.
JE NE PARLE PAS ICI DE LA DIVISION, JE DONNE LA MEILLEUR SOLUTION POUR REMOUILLER LA CONFIANCE ENTRE LE NORD ET LE SUD. VOUS QUI ÊTES CONTRE VOUS ÉTÉ POUR LA DIVISION CAR VOUS LE SAVEZ TRÈS BIEN QUE LE SYSTÈME SASSOU SE BASE SUR LA DIVISION ENTRE LE NORD ET LE SUD.
BIEN QUE LE SUD A DÉJÀ PAYÉ UN LOURD TRIBUT, MAIS N’OUBLIEZ PAS QUE PIRE EST AVENIR SI NOUS NOUS BATTONS PAS POUR CHANGER CE SYSTÈME QUI ISOLE PLUS DE 80% DE LA POPULATION DU CONGO.
BIEN QUE TOUT LE NORD NE BÉNÉFICIE PAS DE SASSOU MAIS ILS SE SENTENT DANS LEUR SAUCE. SASSOU TUE LES BACONGO PAS NOUS, LA FONCTION PUBLIQUE A NOUS, L’ARMÉ A NOUS, L’ÉCOLE A NOUS, L’ARGENT DE TOUT LE PAYS A NOUS
ALORS A NOUS DE FAIRE LE CHOIX MAINTENANT NOUS ACCEPTONS DE VIVRE LE PIRE DEMAIN OU PAS
Pourquoi voulez-vous mystifier ce qui est simple?
Le CFA est déjà convertible en Yuan et vis versa via deux taux de change: euro/cfa et euro/yuan.
Allez sur n’importe quel site de conversion de monnaie et vous constaterez cette réalité qui échappe à certains. Ce n’est pas de la magie. Le taux de change entre le yuan et le franc cfa est déterminé par les marchés des devises. Ce ne sont pas les banques centrales qui fixent les taux de change, mais plutôt les marchés. Aussi, n’attribuez pas à sassou ou autre politicien le pouvoir de déterminer le taux de change cfa/yuan.
Pour ceux qui doutent encore de la convertibilité du cfa en yuan, je vous invite à visiter le site web: The Money Converter.com.
Ce que sassou a fait est purement une opération commerciale devant faciliter la vie des commerçants et des voleurs qui veulent blanchir leur argent sale volé des coffres de l’état.
Pour une fois, je soutiens une initiative venant du fils de satan que l’Angola et la Chine ont mis en place depuis plusieurs années déjà, et ce au grand bénéfice des hommes d’affaires des deux pays.
Pour finir, ne confons pas convertibilité à utilisation. L’utilisation d’une devise étrangère dans un pays qui n’est pas son pays d’émission voudrait dire que cette devise devient en quelque sorte une seconde monnaie pour ce pays comme le dollar US qui a libre cours au Liberia ou l’Euro qui est la seconde devise au Monte Negro.
Est-ce sassou dit que le yuan sera utilisé par les congolais au Congo à côté du cfa et dans une certaine mesure de l’Euro? Non!
Arrêtons avec le charlatanisme.
Lucien Pambou,
Je viens de lire votre article sur Jeune Afrique. Je suis sidéré de constater que vous embrouillez le lecteur avec votre faux problème de convertibilité cfa yuan. Il n’ya pas de problème de convertivibilité. Les marchés l’ont déjà réglé et continue à le règler. Aussi, je suis très surpris que vous évoqué cette question.
Je suis allé sur le site de la banque du Canada, j’ai trouvé le taux de change d’un franc cfa en yuan. Dictés-nous, est-ce la BEAC ou la Banque de Chine qui l’a déterminé ou les marchés de devises?
Gardons nous de mystifier les choses.
Info obtenue de la Banque du Canada: Allen sur Banque du Canada, puis à convertisseur de devises, ensuite vous allez voir des sections: montant, devise de départ et devise d’arrivée. Mettez 1 franc cfa à devise de départ et choississez le yuan comme devise d’arrivée. Vous obtiendrez le résultat comme celui qui est ci-dessous.
Conditions d’utilisation et avis d’exonération de responsabilité
Les taux de change de la Banque du Canada ne sont que des taux indicatifs établis à partir des moyennes de prix des transactions et d’estimations de cours provenant d’institutions financières.
Taux de change:
Sommaire :
Le 20 juillet 2016, 1,00 CFA, franc(s) = 0,01 Chine, renminbi(s), selon un taux de change de 0,01120 (taux nominal).
Mr Lucien Pambou lorsque vous dites:
« Concernant le Président Sassou, ma formation à Sciences Po Paris (là aussi vous pouvez vérifier), m’oblige à parler des hommes politiques sans être ni en empathie, ni contre eux. or la plupart de mes compatriotes congolais ont beaucoup de mal à analyser les éléments politiques de façon neutre. L’espace politique montre qu’il y a un Président que l’on appelle Sassou, qu’il soir bon ou mauvais, ce n’est pas mon problème. ce qui m’intéresse, ce sont les actes politiques qu’il prend au nom du Congo. »
Que vous soyez ce que vous dites quelque peut-être votre situation, il est difficile pour un vrai patriote de faire une analyse économique et politique du Congo comme si nous avions à faire à un état normal sans tenir compte de la situation.
Prendre autant de déférence envers le dictateur sassou et toute sa famille mafieuse qui ruine et pille le pays depuis 33 ans à sa convenance et n’en faire qu’une simple analyse politique sous prétexte de rester neutre.
« Si tu es neutre en situation d’injustice, alors sache que tu as choisi le côté de l’oppresseur. »
Desmond TUTU
théoriquement, la messe est dite sur cette question. il n’y a ni problème de convertibilité, ni problème d’affaires entre chinois et congolais. les chinois n’ont pas attendu ce voyage pour s’investir dans le projet d’enrichissement au congo et les congolaises et congolais ont vite fait de découvrir la chine comme pays pouvant leur apporter des bénéfices commerciaux substantiels.
peut-être que bientôt, ce sassou nguesso va nous pondre un autre acte de distraction, par ex avec les pays du moyen-orient qui eux aussi font des affaires de plus en plus avec les congolais et congolaises.
alors, revenons à nos vigilances sur la lutte contre ce type.
mwangou
y a quand même un doute que la chine puisse apporter « bénéfices commerciaux substantiels » aux Congolais lorsque l’on connait la façon dont ils exploitent les ressources des pays sur lesquels ils ont jeté leur dévolu et si en plus on va les chercher c’est tout pain béni pour eux.
Allez voir au Katanga chez nos frères Zaïrois et vous serez édifiez sur ce qui si passe et dans quelles misères est la population exploitée par le colon Chinois.
Ce n’est pas aux Chinois de défendre nos intérêts. C’est à nous d’exiger le meilleur. Comme les européens, ils font du business. C’est à nous de mieux négocier nos contrats.
On peut exiger le meilleurs et pratiquer un business qui profite aux peuple Congolais mais je ne pense pas que le système mafieux sassouiste en place est en position de force pour négocier des contrats gagnant/gagnant avec la chine car n’étant plus en odeur de sainteté à l’internationale, nous allons plutôt mendier.
Nous mendions comme nous l’avons toujours fait depuis au moins les indépendances. Pour négocier des contrats gagnant/gagnant, il faut des patriotes au sommet de l’état. Donc, plutôt que de se plaindre des chinois, comme on s’est plaint des occidentaux, que les vrais patriotes prennent les commandes du Congo. Mais pour cela, vu la situation actuelle, les opposants déclarés au régime, doivent résister en toute clandestinité dixit le lion de Makanda et à l’image de NTUMI.
Je ne suis pas contre l’analyse de M. Lucien Pambou qui n’est vraiment pas fausse. Sauf que l’analyse de mon compatriote Lucien Pambou aurait toute sa valeur et son importance si le Congo-Brazzaville avait sa propre monnaie. Or le Congo-Brazzaville, comme aucune de toutes les anciennes (?) colonies françaises d’Afrique, ne bat monnaie. Elles vivent toutes sous domination monétaire et financière française, une monnaie d’emprunt. D’où le débat sur l’appartenance ou non à la zone franc : avantages et inconvénients.
A chacun de choisir et à la fin se poser la question de savoir : COMMENT GERER ET PAYER LA DETTE CHINOISE QUAND ON N’A PAS ETE CAPABLE DE PROFITER DE LA MAIN TENDUE DU PPTE POUR REDRESSER L’ECONOMIE NATIONALE, INVESTIR ET ENGAGER UNE POLITIQUE DE DEVELOPPEMENT NATIONAL.
@ Mayima Mbemba,
L’analyse de Lucien Pambou est fausse car, il soulève un problème qui n’existe pas. S’il y a un comité de rédaction digne de ce nom à jeune afrique, son article aurait été recalé. Mais comme c’est un publi-reportage à la gloire du fils de satan, ses mercenaires n’ont pas à se gêner des contrevérités tant l’argent leur tombe du ciel.
Je plains Lucien Pambou, le nègre à qui on a confié ce sâle boulot qui salit sa réputation d’enseignant en économie. Si ses collègues lisaient l’ânerie qu’il vient de pondre, il risque de passer devant le conseil de discipline tant il y a de quoi s’interroger sur l’état de ses connaissances.
On peut faire l’apologie d’une kleptocratie, mais on ne peut tricher avec la science.