Définitivement les achats d’armes, pour le maintien du calme intérieur, seront toujours en tête des dépenses publiques, officielles ou pas. Quant aux mariages et, au sens le plus large, la jouissance des Nguesso, ils et elle sont leur préoccupation première : l’unique raison de vouloir à tout prix conserver leur pouvoir, notamment grâce à toutes les armes qu’ils accumulent. Les événements qui se sont déroulés, au Congo le samedi 22 décembre 2018, en sont un témoignage.
Ce jour-là, l’amour et de pétrole s’étaient retrouvés lors d’un dernier mariage, celui de Teddy Christel Sassou Nguesso, le Directeur Général de la SNPC Distribution ; comme ce fut le cas pour le mariage précédent, celui de Yoan Gandzion avec Antonella Goma, petite fille du couple dictatorial. Cette dernière union avait cependant, entre autres parfums des « tonnes » de fleurs blanches importées pour l’occasion, celui de l’alliance matrimoniale entre le négoce pétrolier incarné par Yoan Gandzion et le pouvoir politique incontestable de la grand-mère de la mariée. « Savoir-faire » lui aussi incontestable du jeune marié qui est au centre de l’affaire GUNVOR avec son cousin germain Denis Christel Sassou Nguesso. Un mariage qui conjugue décidément toutes les alliances…
Alors, pour préserver tous leurs avantages, rarement petits, souvent très grands pour aller toujours plus profondément dans le pillage, le pouvoir assassin n’a d’autre choix que de tuer encore. Pendant que les pétroliers Denis Christel et Teddy Christel, et autres barons noceurs du pouvoir, festoyaient allègrement, la répression sévissait à Gamboma. Un collégien de 18 ans, Olatsiala Méé, a été assassiné dans une cellule de la gendarmerie de la ville. Le jeune avait été interpellé la veille, le vendredi 21 décembre, suite à une bagarre à son collège.
Olatsiala Méé a rejoint la très longue liste des martyrs que le pouvoir des Nguesso écrit du sang des Congolais. Les plus récemment inscrits furent les treize jeunes torturés et assassinés en juillet dernier au commissariat de Chacona et dont la pseudo-justice congolaise prétend juger les présumés coupables ; alors que les prisons du pouvoir sont pleines d’innocents ou de détenus sans jugement.
Au lever du jour, la nouvelle du décès du jeune collégien s’était répandue dans la ville. Gamboma, collégiens en tête, s’était soulevée. Les bureaux de la direction du collège ont été incendiés ainsi que ceux d’autres services. Des barricades ont été érigées et des pneus brûlés sur la nationale 2 qui passe au centre de Gamboma.
La ville ne disposant pas de morgue les gendarmes avaient déposé la dépouille de la victime à l’hôpital de Gamboma. Les élèves l’ont alors ramenée à la Gendarmerie qui a riposté par des tirs en l’air et des bombes lacrymogènes. En fin de journée, la ville était redevenue calme, les parents avaient accepté de reprendre le corps de leur enfant assassiné. Deux personnes auraient été blessées par balle.
La dictature congolaise a une double face hideuse. La première est celle d’un clan de jeunes et de moins-jeunes qui s’accaparent toutes les ressources d’un Etat pour tenter de satisfaire un appétit incommensurable de luxe, de richesses, de fêtes et de dépenses inutiles dans la haine et le mépris d’autrui : le Peuple congolais. La seconde est celle d’une opposition « officielle » dans un mercato permanent d’achats, de rachats et d’enchères en faveur de celui qui trahira le mieux le Peuple congolais, sa région, son propre village voire sa propre famille.
Le clan des Nguesso a au moins la franchise d’étaler sans vergogne les fruits de ses pillages, de ses contrats léonins dans les domaines du pétrole ou des grands travaux qui seront érodés prématurément ou noyés dans le fleuve Congo. Ce gang, bien plus que ce clan, ne serait rien sans l’aval silencieux d’une opposition « prétendument officielle » ou tacitement acquise : celle qui appelle le tyran et son épouse « papa et maman » ; celle qui se vautre dans la couche de JDO ou de Jean-François Ndengué après avoir léché les bottes du tyran comme celle qui se gave des os qu’on lui jette, ou celle qui espère recevoir des miettes dans les couloirs de l’Hôtel Bristol à Paris.
Le Congo n’est pas malade de sa dictature mais d’une opposition qui a été de tout temps gangrenée. Les opposants de valeur et parfois de grande valeur ont été neutralisés, sacrifiés voire éliminés par un environnement corrompu secrètement acquis à la secte d’Oyo. Depuis les assassinats de 1977 dont ceux de Marien N’Gouabi, de Massemba Debat et du Cardinal Biayenda, et ceux très nombreux que notre pays a connu depuis, (la guerre de reconquête du pouvoir de 1997, les Disparus du Beach, les explosions du 4 mars 2012, les jeunes torturés-assassinés de Chacona et maintenant la dernière victime de Gamboma), comment comprendre le silence d’une opposition auto-muselée, sinon qu’elle a la bouche pleine, pendant que la population sujette à toutes les répressions crie famine ?
Comment comprendre également qu’aucune contestation organisée n’ait vu le jour au Congo, dans la très grave crise financière que traverse le pays, à l’encontre des voleurs, leur chef en tête, qui l’ont ruiné pour une troisième fois ? Pour se permettre de crier au voleur, encore faut-il n’avoir jamais reçu dans sa poche une pièce en or signée Denis Sassou Nguesso ! Et l’opposition éclatée de la diaspora qui se déchire encore plus pour s’accaparer le mérite du blocage du Plan de Sauvetage du FMI, sans pour autant que le dictateur n’ait eu besoin de corrompre quiconque !
Pathétique opposition d’un pays ou chaque habitant a l’ambition d’en devenir président et, plutôt que de s’unir à son voisin et ses voisins, préférera connaitre, toute sa vie durant, que la misère imposée par une même bande de brigands.
En 1938, devant la Chambre des Communes en réponse aux accords de Munich signés par le Premier ministre britannique Neville Chamberlain, Winston Churchill avait déclaré : « Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur, vous aurez la guerre ! »
Il est grand temps pour le Congo de sortir du déshonneur dans lequel les Congolais ont été jetés par un homme au pouvoir depuis quarante ans, aidé par une pseudo-opposition qu’il manipule à sa guise. Le déshonneur également c’est l’appauvrissement TOTAL que connait la population alors que la production pétrolière atteint des sommets.
Il faut en finir avec ce Congo à deux vitesses, celui d’un Congo dans l’extrême pauvreté et d’un Congo de quelques centaines de personnes dans une richesse insolente, aidées par des structures étrangères complices qui les assistent, sinon les encouragent, dans leurs crimes. Les scandaleuses révélations de la presse italienne, de ce weekend, sur les affaires de Madame Descalzi au Congo devraient plus encore précipiter la fin de ce système.
Rigobert OSSEBI
Rigobert OSSEBI DANS SES OEUVRES.
Sujet de l’article sans intérêt car connu de tous les congolais
Oui il y a de ceux qui s’engraissent, une minorité et il y a de ceux qui crèvent, la majorité
Faire un article sur ces gens en plus mettre des photos c’est leur donner trop d’importance, d’ailleurs ils sont tellement bêtes qu’un seul article, bon ou mauvais, leur fait croire qu’ils sont connus et importants aux yeux du monde alors que pas du tout arrêtons de leur donner une existence dans nos vies, ce sont des parasites.
Les articles leur permettent d’exister donc pas d’articles ils vont devenir le néant, tout ça est spirituel, plus on parle d’une personne plus son égrégore se nourrit, faut cesser de les alimenter
Parfaitement d’accord avec Lilou. Il faut ignorer cette bande de voleurs dont la fin on le sait déjà n’est pas bonne, même s’ils essaient de se duper en faisant des mariages pompeux. Le temps est maître de tout. On peut duper toute excepte soi même et le temps.
Bande de voyou! Qu’est ce qu’ils sont devenus Hitler, Staline, Mussolini, Pot.? poussière.
Oui a dit que le Congo n’a pas d’argent? Eh bien pendant qu’on veut inculqué cette non vérité dans la mentalité collective, Mr Sassou Nguesso vient de batir un abattoire moderne dans son village à coup de milliards. Et actuellement, il est entrain de faire construire une nouvelle église qui va dévenir propriété de l’Eglise du Congo et d’owando selon l’administration de l’Eglise. Rappelant que l’ancienne Eglise d’Oyo à quelques mètres de la nouvelle en construction a été construite en 1987 par les monsieurs l’Abbé polonais qui vivaient dont le dernier qui restait à oyo qui s’appalait joseph est mort il n’y a pas longtemps mystérieusement par noyade dans l’alima.Que dit l’Eglise du Congo qui a laissé construire cette nouvelle eglise quand la première ne présente pas des problèmes majeurs ou graves? Que dit monseigneur l’Eveque quand le bien qu’on va l’offrir est édifié sur l’argent volé à ces compatriotes retraités, fonctionnaires et étudiants sans pensions, salaires et bourses depuis des mois? Ces là des choses que les memebres de l’Eglise devrait aussi reflechir. Sinon ça sera la complité avec un regime pourri.
Pourquoi préciser « SINON ça sera la complicité » …. c’est simplement une continuité, l’église Congolaise est totalement corrompue depuis longtemps.
Au contraire l’article ci-dessus est très intéressant car il met en lumière le point important qu’est la corruption et la trahison dans ce système, ce que pour la plus part des compatriotes il est difficile de voir étalé au grand jour car il concerne bien souvent des proches. Tant que nous ne regarderons pas la réalité en face et ne balayerons pas devant notre porte il sera difficile d’avancer.
Je cite Rigobert:
« La seconde est celle d’une opposition « officielle » dans un mercato permanent d’achats, de rachats et d’enchères en faveur de celui qui trahira le mieux le Peuple congolais, sa région, son propre village voire sa propre famille. »
« Le Congo n’est pas malade de sa dictature mais d’une opposition qui a été de tout temps gangrenée. Les opposants de valeur et parfois de grande valeur ont été neutralisés, sacrifiés voire éliminés par un environnement corrompu secrètement acquis à la secte d’Oyo »
Des corps bien remplis! Mais sont-ils sains?
Jean de Dieu Etoumbakoundou, qui es tu pour interdire le président Sassou de faire ce qu’il veut pour sa ville natale? L’argent du Congo nous appartient. On peu faire avec ce que nous voulons. Tant pis pour les jaloux. Attendez votre tour. Mais c’est pas maintenant. Oyo doit d’abord devenir la ville la plus belle du Congo avant qu ‘on puisse vous remettre le pays. Mais cela doit durer encore. Supporter seulement. Ça ne fait rien. Votre bonnheur demain. Allons seulement martelait DSN
Francois ibovi il me manque des mots pour te qualifier.
Ces mariages tous azimuts , caches la peur qui envahit la famille sassou .Car l’ampleur du désastre économique est difficile à évalué . Et l’accord entre le FMI , Sassou qui tarde à venir , augmente cette peur au sien de la famille . Voilà c’est qui explique le comportement de sassou ces derniers temps montré aux Mbochis qu’il a le morale très haut , alors qu’en réalité il sait que son régime barbare ne survivra pas sans argent .
le congo est malade de ces idiots qui ,grâce un debile de papa ,se croient tout permis.
joyeux noel et bonne et heureuse annee a tous les congolais pour l annee 2019 une pensee particuliere pour nick fila a qui je souhaite de rester republicain et liberal et surtout j espere que tous les congolais republicains voteront pour nick fila au prochaine election presidentielle que le seigneur le protege et protege le congo.
Le fameux Filla encore un escroc de plus à mettre sur la liste des indésirables.
Parfois, une petite bande dessinée peut dire beaucoup plus sur un pays que des milliers de discours;
Les dernières heures du Titanic
https://www.amazon.ca/derni%C3%A8res-heures-du-Titanic/dp/2747013456
Tom et Léa se retrouvent sur le pont du Titanic au moment où le paquebot heurte un iceberg. Catastrophe ! Les deux enfants vont donner l’alerte. Mais les passagers, persuadés que le célèbre navire ne peut pas couler, ne veulent rien entendre… Tom et Léa doivent recevoir quatre cadeaux pour délivrer le petit chien, Teddy, d’un mauvais sort. Aide-les ! En plus, tu apprendras plein de choses sur le Titanic.
Nick Fila st Eu des, ce lari de dernière heure ,a vendangé le peu de crédit politique qu’il avait, sous l’autel d’un poste ministériel.
Bonjour et joyeux noél chers compatriotes
Je regrette encore une fois de plus que nos compatriotes ne s’interessent pas à l’apprentissage des langues. Je viens de capter ce youtube qui parle du dictateur haïte Duvallier dit Papa Doc. Le parallélisme avec Denis Sassou Nguesso, actuellement président non élu et dictateur congolais est extrêmement troublant. En résumé Sassou Nguesso est le Duvallier Papa Doc congolais. Suivez le sur ce lien https://www.youtube.com/watch?v=sAmyDnJES9Q.
que des fous