Comment comprendre et expliquer la transition politique excluant Sassou Nguesso ? Par Lucien Pambou

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Témoignage d’un participant à la table ronde du 26 octobre 2019           

Que les spécialistes congolais des complots, des coups d’État et des mutineries se rassurent, la table ronde du 26 octobre n’était ni l’antichambre, ni un forum pour comploter contre Monsieur Sassou. A la différence de nombreuses tables rondes qui se tiennent sur le Congo, celle du 26 octobre 2019 a été claire dans ses missions et objectifs à atteindre pour le peuple congolais. Il s’agissait de réfléchir de façon calme pour une transition politique après le départ du président Sassou de la scène politique congolaise, qu’il parte maintenant ou après un nouveau mandat. Voilà la cadre de la réflexion de la table ronde qui s’est tenue à Paris le 26 octobre.

            Les organisateurs (Miayoukou, Toungamani, Mingwa) ont été clairs et très précis : cette table ronde n’était pas le lieu pour fomenter un coup d’État contre Denis Sassou Nguesso et encore moins le cadre d’une sédition future depuis Paris. Il s’agissait de faire appel à l’intelligence des Congolais pour réfléchir sur les pistes possibles d’une renaissance congolaise. Pour la table ronde, le message était clair : comment laisser derrière nous les heures sombres de haine, d’inimitié et de batailles qui jalonnent l’histoire du Congo depuis les indépendances à nos jours, comment faire Nation en regroupant les Congolais, en les obligeant à dépasser leurs clivages tribalo-ethniques, souvent exploités par les hommes et les femmes politiques dans notre pays. La table ronde du 26 octobre ne s’est pas terminée de façon chaotique, comme peut le penser notre compatriote Mabilemono. Ceux qui lui ont rapporté ces informations le trompent, à moins qu’il ait été présent dans la salle mais, paradoxalement, je ne l’ai pas entendu. La table ronde refuse que le sang des Congolais soit à nouveau versé dans des guerres fratricides. Si le but de la table ronde avait été de préparer un coup d’État contre Sassou Nguesso, j’aurais immédiatement quitté la salle, comme, je le pense, d’autres Congolais l’auraient également fait car nous ne sommes ni des soldats, ni des miliciens mais des intellectuels qui réfléchissent paisiblement sur la situation dans notre pays.

De la nécessité de comprendre la démarche de la table ronde

            En sociologie, comprendre et expliquer appartiennent à des catégories formales analysées par le sociologue allemand Simmel qui lui-même tire ses propres analyses de la querelles des méthodes initiée par Dilthey. Comprendre c’est montrer pourquoi nous en sommes là. Les Congolais se vouent une haine importante depuis 1997, même si toutes les opérations de réconciliation ont apaisé les rancœurs sans les éteindre. La table ronde du 26 octobre a donné la parole à tous les participants  et à tous ceux qui voulaient s’exprimer et dire leurs impressions. Jamais les organisateurs n’ont interrompu les uns ou les autres au nom de la liberté de l’expression individuelle. C’est ça aussi la démocratie en direct et non derrière son écran d’ordinateur. Il ressort de ce moment fort que la plupart des intervenants insistent sur l’idée suivante : les tissus sociaux, économiques et politiques congolais sont déchirés. Il faut les recoudre. Il faut rebâtir la Nation congolaise à cause des erreurs d’appréciation du vivre-ensemble de la part de ses hommes et femmes politiques, de la méfiance que, nous Congolais, nous nous portons mutuellement. Sans prendre à défaut les participants, les organisateurs de la table ronde ont demandé à tous les intervenants s’ils voulaient être filmés. Nous avons tous répondu positivement car cette table ronde n’est ni l’antichambre d’un Coup d’État et encore moins un forum pour une sédition contre les institutions qui fonctionnement mal mais qui doivent être réformées.

Expliquer que les turpitudes des politiques congolais ne sont pas un obstacle à la constitution de la Nation

            La réconciliation exige le pardon et la mise en place des conditions nouvelles du vivre-ensemble. Pour ma part et ceci n’est pas une contribution de la table ronde, je pense que les tribus Mbochis ne sont pas les ennemis des autres tribus du Congo. Les Mbochis sont des Congolais comme les autres et ils ont toute leur place dans la consolidation du tissu national. Aucune chasse aux sorcières si on veut construire un Congo nouveau. On pardonne, on ne se venge pas car la réalité congolaise est complexe. Il faudra néanmoins réparer les plaies, les meurtrissures des populations du Pool souvent trahies par leurs propres hommes politiques qui œuvrent dans des fausses oppositions au pouvoir de Sassou Nguesso pour leurs intérêts personnels. La table ronde du 26 octobre est le point de départ d’une éclaircie de la pensée intellectuelle au Congo plus habitué à se voir imposer par le monde occidental les concepts de démocratie, de participation politique ou d’écologie. Comment repenser notre pays sans se départir de la modernité dans laquelle nous sommes et sans trahir les fondamentaux de notre culture marquée par l’écoute, la solidarité, l’entraide, le respect des aînés et la protection des enfants, c’est à dire de la jeunesse, une jeunesse congolaise utilisée dans des guerres civiles pour les besoins des politiques qui veulent assouvir leur soif pour le pouvoir alors que ces mêmes jeunes de 15 à 25 ans, voire 30 ans et au-delà, sont diplômés pour certains et pas pour d’autres et que tous restent sur le carreau, sans emploi et sans perspectives.

            Je laisse aux organisateurs de la table ronde le soin de dérouler le chronogramme des travaux futurs à l’intérieur des commissions et je préfère que ce soit eux qui expliquent les thématiques choisies et les raisons pour lesquelles ils les ont choisies. Ils nous expliqueront comment nous allons travailler, je le sais mais je ne veux pas me substituer à eux. Néanmoins, je suis sûr d’une chose : la réflexion sur la transition politique doit être exigeante intellectuellement car il faut construire l’architecture des configurations structurales fortes en matière d’institutions, de gouvernance publique dans les domaines économiques, sociaux et culturels, d’établissement des forces de maintien de l’ordre républicain (police, armée, gendarmerie). Comment faire Nation et comment reconstruire l’État sur la base d’un rassemblement autour du Mbongui, un Mbongui qui doit être le point de départ de l’échange avec l’autre, du partage de l’avoir, c’est à dire la redistribution des richesses, de l’accueil de l’autre, l’étranger qui en fait n’est que soi-même. Il faut réconcilier le Congo avec lui-même.

            Ici et maintenant, voici les objectifs clairs, humbles de la table ronde du 26 octobre. Ceux qui pensent que cette table ronde s’est terminée de façon houleuse se trompent, ils n’ont pas reçu la bonne information. C’est bien d’être derrière son clavier d’ordinateur, c’est mieux de sortir de l’anonymat pour exister face à l’autre Congolais dans le chemin difficile qui est l’échange de savoirs et de pratiques pour la renaissance du Congo.

Par Lucien PAMBOU

Diffusé le 30 octobre 2019, par www.congo-liberty.org

TABLE RONDE SUR UNE TRANSITION « EXCLUANT SASSOU-NGUESSO » DU 26 OCTOBRE 2019 – FILM INTÉGRALE

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27 réponses à Comment comprendre et expliquer la transition politique excluant Sassou Nguesso ? Par Lucien Pambou

  1. Kokolo Zassi dit :

    Qui a le monopole des coups d’État au Congo ? Alpha Blondy avait chanté ceci : « qui règne par les armes périra par les armes »… tout est possible en politique la preuve….comment est-il arrivé au pouvoir notre criminel infatigable ?

  2. adyl dit :

    Félicitations pour les organisateurs de cette table ronde bien réussie.

  3. Bakala Louzolo dit :

    Lucien,
    Je ne comprends pas trop le sens de ce papier. Si chaque l’on parle, on doit se justifier, alors autant mieux ne pas parler. Qu’est-ce que cela peut changer chez l’autre ? Rien!

    Sassou n’est pas un individu seulement. Sassou est un système. Aussi, ayez la bonne grille de lecture.

    Pour finir, le mot Justice semble t’effrayer au point où ta main tremble pour l’écrire. Comment peut on parler de reconciliation sans rendre Justice ?

  4. Lucien Pambou mKAYA mVOKA dit :

    A Bakala Louzollo

    De la justification
    1/ ce papier n ‘est pas une justification chaque fois ou l ‘on prend la pârole il s ‘agit par cette adresse de dire a tous les congolais de rejoindre ce forum ou ,ce mbongui d echanges
    il est tres important que d ‘autres congolais et pas seulement du sud soient presents pour reflechir et travailler ensemble chose que nous ne savons plus faire au CONGO

    2/C ‘est vrai il ya un chainon manquant dans mon papier ce sont l es notions de justice tansactionnelle et de justice reparatrice qui ont ete au
    coeur des interventions et des prises de paroles des uns et des autres
    3/aux congolais issues des regions du Nord du pays votre place est autour du mbongui et vous etes les bienvenus dans les commissions de travail et de reflexion

  5. Rabbi dit :

    A tous les fils du septentrion épris de justice et de paix, votre apport pour le changement visé serait salutaire et peut être décisif dans notre quête de changement imminent.
    Mais avant tout j’aimerais dire ceci suite à une maladresse souvent répétée et dont Mingwa a fait l’objet dans son discours de fin, il pense que si un fils de la bouenza en venait aux commandes nous assisterons à ce qui s’était produit en 93 cad les luttes sanguines qui opposerent kolelas a lissouba. Permettez moi de vous dire ceci: il y a dans nos contrées du pool beaucoup de sachants, de cadres qui s’était des le départ opposés aux affrontements contre nos propres frères, ceux la furent avant-gardistes en nous mettant en garde des dangers qui prévalaient en acceptant kolelas, parmi ces gens intègres personne ne fut pour kolelas. Nous avons la particularité au pool de dénoncer les faux contrairement au niboland ou l’on doit coûte que coûte protéger les cadre du coin comme diraient d’aucuns, c’est pour ca que nombres d’entre eux ne voient en lissouba q’une image immaculée et nosent admettre quil a usé de ses relents de haine pour alimenter et même préparer la guerre dans la constitution des milices privées. Nous au pool nous condanions a la fois lissouba, kolelas et sassou pour avoir recouru à la guerre. Donc en conclusion tous les intellectuels devraient être d’accord sur le fait aucun deux n’est exempt des crimes. Et puis l’idée de redéfinir les régions pour éviter de mettre dans un seul tas la bouenza le niait et la lekoumou car cette configuration hostile au pool est la base des divisions tant les gens qui habitent se sentent renforcées en trois régions et usent de cela pour nourrir leur haine a l’égard du pool. Nous condamnons de la même ferveur ceux du pool qui vouent une haine viscérale a tous ceux qui n’y sont pas originaires même si cette haine est quelque fois justifiée (…)

  6. Anonyme dit :

    Il y a un volet qu’il ne faut pas oublier c’est celui de la communication (voir médiatisation) car le projet qui sortira de ces rencontres et conférences diverses et variées pourra être le plus beau qui soit, si il n’est pas bien vendu et compris par le plus grand nombre ceci restera lettre morte.
    Pourquoi ne pas penser en marge de l’élaboration de ce projet à la création d’une cellule communication dédiée exclusivement à cela, quitte à se faire aider par des intervenants extérieurs spécialisés en la matière.

  7. Lucien Pambou mKAYA mVOKA dit :

    A Anonyme

    pas faux pour la derniere partie de ta proposition

    Pour la premiere partie, celle ci a ete evoquée au cours de la table ronde

  8. marcel M. dit :

    Maintenant que les congolais ont retrouve l’envie et le courage de parler des choses serieuses de la nation, faisons que ce processus ne s’arrete pas a l’exterieur des frontieres du pays. Il doit necessairement atteindre Brazzaville et les autres agglomerations. Cessons d’avoir peur de poser les vrais problemes de notre societe; surtout n’excluons personne. La peur de l’autre est ce qui a cause le plus grand tort a notre nation.
    Prenons appui sur l’exemple du quartier POTOPOTO, espace cosmopolite dans lequel on retrouve toutes les tribus du Congo et ou personne ne se revendique d’aucune tribu.

  9. pambou lucien mkaya dit :

    A Marcel
    que le ciel vous entende et permette aux congolais de travailler ensemble
    Nous n avons pas l habitude du debat contradictoire entre écrivains (mabanckou lopes dongala et d autres)
    sur les plans économiques et sociologiques les profs docteurs ou les agreges cames pas toujours au courant de l evolution deleurs disciplines ne débattent pas non plus
    il n ya aucun travail statistique concernant les indicateiurs économiques sur le congo ainsi que l analyse economique du pays et les preconisations eventuelles en matiere de politique economique et sociale de la part des profs congolais en eco et en socio
    il faut reinstauere un debat economique et social au congo

    c ‘est important pour la reconstruction de notre pays trop habitué aux errements idéologiques venus d ailleurs comme le marxisme lenisme a la sauce tropicale
    il en est aussi a ce jour d un liberalisme economique mal digerez par les autorités politiques conolais
    ET quel est la lecture des profs d eco et de socio
    Et quelles sont leurs remarques et préconisations pour expliquer la dette et les moyens d en sortir
    RESULTAT RIEN ET ENCORE RIEN AU NOM DE L ALLEGEANCE OU DE LA PEUR
    POUR NE PLUS AVOIR PEUR ADOPTEZ LE POSTULAT METHODOLOGIQUE DE DURHKEIM A SAVOIR TRAITEZ LES FAITS SOCIAUX COMME DES CHOSES POUR L ANALYSE

    PEUR

  10. LEZIZI DE MOUNGALA DEHORS dit :

    En gros une Conférence Nationale Souveraine Bis hors du Congo qui met la charrue avant les bœufs.
    Un peu comme vendre la peau de l’ours et de son ourson avant de les avoir tué.
    L’ours ici étant en l’occurrence sassou nguesso, et son ourson kiki nguesso.
    Tirer des plans sur la comète sans dire comment, où et quand la comète tombera… ressemble un peu ou beaucoup même à de l’utopie.
    Eluder la question de la chute du dictatueur, c’est comme tirer à boulets rouges dans le vide.
    Se contenter d’attendre la démission ou la mort du cancre d’Oyo peut durer très longtemps… surtout s’il passe le relais à son fils : « Ntsondé za kéla moubakou… »

  11. Anonyme dit :

    En 2021 le père ou le fils sassou gagnera les élections (truquées bien sur)
    et on continuera nos lamentations. En 2015 (changement de la constitution), 2016 élection de sassou à la présidence. Quesqu’il y a t-il eu de changer depuis … RIEN … alors pourquoi voulez qu’il en soit autrement.

  12. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Le frère lucien pambou toujours dans l’ambiguïté , la vérité est que aucun Mbochis ne veut débattre de la situation désastreuse actuel du pays , ils sont préoccupés par leurs avenir après le mwèné Sassou d’où le plébiscite du Général Nianga Bouala chez Mbochis . Vu sa popularité au sien de la DGSP la très équipée milice du pays , en cas de mort subite de sassou , ce dernier deviendra président haut la main . Moi j’attends du frère Pambou qui prétend être économiste de un vrai projet économique ,que nous appliqueront quand nous allons rétablir la république et non nous embêter avec les histoires du réseaux . Personnes ne contestent l’appartenance des Mbochis dans la communauté nationale . Mais on peut parler d’un régime MBOCHI où tous les postes important sont occupés les à 98% à l’instar de l’ambassade du congo sur paris où de l’ambassadeur au consul , jusqu’au guichetier et guichetière sont tous Mbochis .

  13. Pierre Boudzoumou-Nganga dit :

    @ LEZIZI DE MOUNGALA DEHORS
    Cher monsieur, le proverbe par lequel vous concluez votre post, ne se dit pas comme ça.
    Vous avez écrit : « Ntsondé za kéla moubakou… »
    On dit : « Nsombe za kela m’baku (ou mubaku) ».
    Ne vous offusquez pas de cette correction, il n’y a aucune intention condescendante. Juste comme cela se passe au mbongi: ton ami se trompe, corrige-le, pour ne pas le laisser dans l’erreur.

  14. LOL dit :

    M A W A !

  15. Rabbi dit :

    L’économie obéit à des critères bien objectifs et propres à chaque pays. Il n’y a pas de modèle type en matière de developpement économique, donc point n’est besoin d’importer des modèles extérieurs. Il y a cependant la notion des emplois et des ressources dont on ne peut déroger. L’économie passe nécessairement par l’actif.
    En économie chaque ressource, et Dieu sait combien nous en avons, trouve un emploi. une gestion saine du circuit économique portant sur nos ressources bien employées peut garantir le succès en un temps record.
    Et puis l’économiste c’est le propre d’un homme pondéré, il est en principe doté du sens de la mesure et de la répartie, de l’éthique.
    Il est par définition très loin des discours triviaux ou partisans des gens sans panache.

  16. Lucien Pamboum kaya m voka dit :

    A rabbi
    Pas faux et comme dirait val de Nantes grosse validation
    Tout modèle economique est valable dans un paradigme donne.l efficacité du modèle par expermentation est validé dans sa sa pratique en fonction des résultats concrets

    En réponse à samba du moupata on ne peut bâtir ex nihilo un modele économique sans avoir une minimum de vision sur l ensemble des ressources et sur leurs emplois et pour quelles finalités a moyen et long termes

  17. Loathey dit :

    C’est toujours une bonne chose de reflechir sans animosite au destin de notre pays, mais franchement le theme choisi est celui que mes parents Lali appellent:  » la femme du chasseur qui ayant entendu des coups de fusil tires par son mari dans la brousse, se precipite au village et apprete les condiments pour preparer le gibier ». Un gibier qu’elle n’a pas vu et qu’elle ne verra peutetre pas ce soir-la. L’energie de la diaspora et de tous les patriotes doit etre consacree au depart de Sassou, point. Vous avez certainement compris pourquoi cette table ronde a plu a Lucien Pambou, chantre de l’impunite des Nguesso…

  18. "Hypo-Crazy" Network dit :

    Bien vu Loathey; tout simplement!

  19. Moi Ignorant Aussi dit :

    Mais les « Lali » sont de quelle région s’il vous plait?

  20. Bulukutu dit :

    Tout régime a une fin. Il est donc de bon temps de se pencher sur la question de l’après. Anticiper pour ne pas être pris au dépourvu.

  21. Ombrax dit :

    Certainement! Mais on ne devrait pas confondre vitesse et précipitation. Les priorités ont un ordre. Soyons ordonnés, pour performer avec efficience. En essence, il faut bien manager les énergies sur les cas particuliers…

    Alan Mistero

  22. Mboussa A. dit :

    Nous qui sommes au Congo, nous suivons ce de la diaspora fait de près. Le moment est venu de savoir se positionner et choisir le bon côté. La libération du pays viendra de nous qui sommes au pays, et nous ne pouvons pas dévoiler les stratégies sur Internet.
    Avec cette première table ronde, nous savons déjà qui contacter de la diaspora le moment venu.

  23. VAL DE NANTES dit :

    C’est une guerre asymétrique ,nous y travaillons au tant que vous .les stratégies sont éparses et ne peuvent être dévoilées dans leur contenu .l ‘essentiel réside dans notre imaginaire collectif à savoir la chute de ces barbares par tous les moyens possibles .
    Difficile de tolérer un régime qui a broyé la vie des congolais pour améliorer la leur et cela dure plus de 36 ans .
    Même les cabris auraient meulé .sassoufit .

  24. Anonyme dit :

    @ Moi Ignorant
    Je pense que les Lali sont dans les regions de la Lekoumou et de la Bouenza. Ne pas confondre avec les Teke-lali; ils appartiennent tous au grand groupe TEKE.

  25. Lucien Pambou Mkaya M voka dit :

    a anonyme
    cela nous avance à quoi?
    a rien si ce n est que d entretenir cette petite et grande flamme separatiste etnico tribaliste que les differents hommes politiques ont utilise pour assouvir leurs soif de constitutrion de milmices à leur dévotiopn

    suivez mon regard
    les cocoyes les ninjas les aubevillois les mambas et pour finir les NAZES congolais

    Vous ne vous aimez pas et vous faites semblants en parlant des luttes contre le tribalisme
    ARRETEZ UN PEU ET AYEZ HONTE VIS VIS DE VOS ENFANTS ET PETITS ENFANTS ET ACCEPTEZ AU NOM DU RESEAU DANS SA PARTIE INTERNATIONALE QUE LES MAITRES BLANCS FRANCAIS ET AUTRES ASIATIQUES ARABES INDIENS ET BRESILIENS NOUS SOUMETTENT CAR NOUS SOMMES INCOMPETENTS STRATEGIQUEMENT ET PROFESSIONNELLEMENT AU DELA DU BAVARDAGE STRUCTUREL QUI NOUS CARACTERISE ET CONCRETEMENT DANS LA REALITE POUR CONSTRUIRE DES INFRASTRUCTRURES ET DES PONTS PAR LES NEGRES SANS L APPORT DE L OCCIDENT
    IL FAUT RESTER HUMBLES ET L OUVRIR A BON ESCIENT
    C EST VRAI L ORDINATEUR PERMET DES ENVOLEES LYRIQUES
    MAIS LA PARTIE INTERNATIONALE DU RESEAU N A RIEN A FOUTRE DES ETATS D AMES DE NEGRES NAIFS ET CONSIDERES PAR EUX COMME DES ENFANTS
    ce n est pas de l autofflageliusation et encore moins de la victimisation mais la realite que les negres susceptibles n aimont pas entendre
    Vous aurez nnote que la fin de mon adresse est en minuscule il y a donc de l espoir et il faut forcer les portes et fenetres fermées

  26. Mou Ignorant Aussi dit :

    Merci Anonyme pour votre réponse.
    Par ailleurs pour les râleurs au méli-mélo, capharnaüm, confusion, fouillis et marmelade etc, il n’y RIEN de tribaliste là-dessus pour s’éduquer culturellement (period).

    C’est plutôt vous dans votre coudoiement qui tentez défendre hypocritement ce qui est naturellement normal. Saint Faux! Ce n’est pas la connaissance qui est mauvaise en soi, mais ce que vous en faites…

    Fake News!

  27. Loathey dit :

    Mon cher Pambou
    Cela fait quelque temps que nous echangeons sur ce site et je connais tres bien votre position. Vous n’avez pas a vous enerver car ce sont des debats auxquels vous avez participe mille fois ici. Ce qui me surprend par contre c’est que les evenements, les souffrances du peuple congolais vous laissent de marbre. Moi je vais d’un principe simple: Si la CNS avec le fameux pardon et la douzaines de dialogues organizes par Sassou n’ont pas regle les problemes de la democratie et de la violence, pourquoi une nouvelle impunite devrait emmener les Nguesso a la sagesse? Je pense mon frere que vous n’avez pas encore realise que le Congo se meure et qu’il y a de fortes chances que nos parents se retrouvent un jour cantonnes dans des reserves parce qu’ils auront perdu leurs terres. Les Nguesso sont des gens sans conscience. Sassou n’est pas ne monstre; il l’est devenu. Et il l’est devenu parce qu’en face, on lui a toujours pardonne ses fautes et ses crimes; jamais de reproches. Et la marque Sassou commence a faire tache d’huile en Afrique. En Guinee desormais, a chaque manifestation son lot de morts tues par les forces militaires du nouveau dictateur qui veut son 3eme mandate et sa nouvelle Constitution comme Sassou. C’est a la mode. Quelle regression pour le Continent! Apres les fameuses independances, voila ou on en est. Etes vous fier cher Lucien quand vous regardez cette Afrique politique?

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