L’initiation sournoise de mon embrigadement en tant que supporter de Diables-noirs, commença en 1976. Une légende courait, que chaque fois que l’équipe de Diables-noirs devenait championne du Congo dans un intervalle régulier de dix ans d’attente, le Président de la République en fonction finissait par connaître la chute. Je ne sais pas si c’était le cas en 1966 pour que le président Massamba-Débat chute quelques temps plus tard en 1968, aux aînés de m’édifier ?
En tout cas, en 1976, l’équipe de Diables-noirs de Mbemba jonas alias Tostao et Mboungou Soum battait le V-Club mokanda de lakou Abossolo et Pémo lamias (le joueur le plus élégant de sa génération au toucher de balle), dont le match aller se déroula au stade Anselmi de Pointe-Noire en ma présence. La légende enfla, le sort du Président Marien Ngouabi était scellé.
Le 18 mars 1977, l’histoire s’écrivit en lettres de sang.
Dix ans plus tard, c’est à dire en 1986, majeur aguerri, j’allais vivre la prophétie se réaliser, pris dans le tourbillon du slogan « Muntu fua ku », j’espérais avec de nombreux autres !
L’équipe des Diables-noirs en véritable rouleau-compresseur filait droit vers le titre. La tension fut à son maximum, lorsque le lendemain d’une victoire contre CARA, un journal de la place titrait à sa Une : Puissance 3, avec en prime la photo de Pépin Bakékolo alias kwakara en mode 36e phase, c’était l’hystérie générale et j’en ai encore des frissons, la malédiction de la défaite face à CARA le caillou dans nos bottines était rompue. Mais dans un match truqué perdu 3-1 face à l’équipe militaire d’Interclub qui entraîna des échauffourées, le régime du Parti-Etat (PCT) sanctionna Diables-noirs avec rétrogradation immédiate. Nous fûmes abattus et sans plus d’espoirs. Mais suite à l’élection du candidat Pascal Lissouba à la magistrature suprême en août 1992, quelques voix s’éveillèrent pour nous rappeler que, malgré l’injustice subie par l’équipe des Diables-noirs, que la prophétie suivit son cours, cette fois-ci, 6 ans plus tard, et pourquoi pas y croire !
Plus de 20 ans plus tard, c’est à dire à partir de 2012, suite à un échange téléphonique avec un compatriote sur la situation sociopolitique du Congo – Brazzaville, que ma tendre épouse s’exclama, sais-tu que le destin de Sassou est lié à celui de Lékoundzou !? Surpris, je me posai la question : Comment cela pouvait-il être possible que Justin de Boundji et Dénis d’Edou ait un pacte mystique mortel ?
Ce que ma tendre épouse ignorait, en matière de mysticisme, elle ne pouvait la faire à moi pur produit du yaka dia mama simba ntsakala.
Souvenons-nous, justin Lékoundzou alias Ossetoumba, c’est le personnage qui sidéra la Conférence Nationale Souveraine lors de son passage devant la Commission Assassinats dans le dossier du 18 mars 1977, je résume en le citant : lorsque j’ai appris la mort du Président Marien Ngouabi, j’étais avec le camarade Sassou ( il n’y avait pas de téléphone portable à l’époque), je l’ai regardé, il m’a regardé, nous nous sommes regardés, et nous avons pleuré, Monseigneur Nkombo et le doyen hyacinthe Bakanga manquèrent de s’étouffer de rire devant l’énormité et la désinvolture. Mais pour lui, la portée de son cynisme fut de courte durée, il se retrouva vite au trou, et c’est sans doute suite à cette humiliation traumatisante qu’il décidât avec d’autres de reprendre le pouvoir et le conserver le plus longtemps possible.
C’est là, que je soupçonne son épouse de l’avoir aidé à monter ce grossier canular. Cette femme, originaire de Sibiti, une bourgade en terre téké comme Ntsiaki dans le district de Mouyondzi, deux places fortes du mysticisme et du fétichisme au Congo -Brazzaville, a dû dire à son époux, pour acheter l’immobilisme militant, il faut inventer une prophétie, mes parents du long du chemin de fer adorent ça, il suffira d’aller au marché Total un quartier dont les habitants sont friands des rumeurs, et tu verras que radio-trottoir fera le reste à vitesse grand V
Pas étonnant qu’au crépuscule de sa vie, les commentaires devinrent hystériques, et pour ne rien arranger à la tragi-comédie, Sassou Dénis lui-même osa se déplacer avec une partie de sa cour jusqu’au chevet à Paris, l’air grave, de celui qui détenait sa vie entre ses mains pour l’implorer de rompre leur pacte, c’était à mourir de rire d’un grand cynisme et de foutage de gueule, plus de dix attentes de gagner de la part de gens qui attendent impatiemment votre déchéance, on ne crache pas dessus !
Justin Lékoundzou mouru et reçu par son ami camarade les honneurs du PCT, emportant avec lui son sortilège.
Christian BIANGO
Militant associatif
Diffusé le 04 janvier 2023, par www.congo-liberty.org
Ce fut un simple fabliau pour amuser la galerie cuvettiste où le fétichisme politique est un domaine indépassable…On s’y croirait dans une cour de récréation pour se faire peur afin de s’acheter une paix mutuelle. Sauf que,ce petit jeu des margoulins a détruit nombre des vies innocentes congolaises sans coup férir .
La justice post sassou sait à quoi s’en tenir. Car il ya du grain à moudre dans cette odyssée des canailles politiques dont la vision politique se résumait à apprivoiser le revenu national en tuant de manière mensongère les récalcitrants au stalinisme socialo – soviétique naissant ..
Une prépoutinisation du Congo Brazzaville dont les contours se ressemblent à la fédération actuelle de l’URSS…
Lekoudzou fut un Simba sac des criminels de Marien. Il en savait des choses sur cette tragédie politique dont nous continuons à oblitérer le ticket politique et socio économique…
Sa femme bayaka fut sous radar de Ngouli ,par conséquent ,elle parlait bas bruit des petits fabliaux à faire rigoler Sassou.
lire ,, les contours ressemblent .
Tel un docteur légiste , sassou examine la finitude programmée de son pantin politique afin de s’assurer de l’efficacité des traitements inhumains qu’il n’a cesse d’administrer à ses cons – congolais dont il a préempté la vie .
Ainsi va la SASSOUFOLIE au travers de son parcours politique orné et argenté des cadavres multiformes .
Il nous faut un chef ; en voilà un pour ceux qui l’auraient oublié .
Incapables de s’assumer au moyen de la raison humaine , certains congolais en viennent à chérir des dictateurs quoi qu’ils aient fait contre le pays et notamment contre le peuple congolais .
Le sadisme est un des états de la conscience les plus répandus sur terre ,car l’humain est mauvais par excellence …TONTON HOBBES avait bien vu .
CONGOLAIS , DORMEZ tranquille , les chefs ,vous en aurez à foison .
La maternité vous va si bien §§§§.
La vision manichéisme de la gouvernance du pays , symbolisée par deux entités antagonistes nord contre sud est une dislocation potentielle du CONGO , si aucun vaccin institutionnel ne vienne en atténuer les effets toxiques et invivables.
Le vivre- ensemble ne peut se comprendre par la soumission du sud par l’idéologie de conservation du pouvoir par le nord …
Alors quelle existence du SUD dans cette configuration idéologique ?,
L’esclavage consenti , peut être §§.
La nature revient toujours au galop pour remettre la réalité du réel à la perception congolaise .Difficile d’escalader de tout temps les escabeaux sans retour à la vérité des faits empiriques …
Ainsi le pouvoir de SASSOU , au vu de la puissance du sud , est contre nature .
D’où l’insupportabilité de ce régime aux yeux des congolais éclairés .
Une remise à plat de la pensée institutionnelle s’avère une urgence nationale pour rendre à DIEU CE QUI appartient à DIEU .
Prier , c’est bien ;encore faudrait – il en respecter les préceptes ?.
Voilà cette maxime christique nous y convoque religieusement ….
« Il nous faut un chef « : voilà la phrase que NIETZSCHE aurait qualifiée de « ecce homo « . incroyable bêtise §§§.
Bien que je doive reconnaitre les présidences utiles de OUATTARA et celle Macky sall , le CONGO NE S’Y RETOUVE PAS tant , ontologiquement , les deux blocs se livrent une bataille du pouvoir au détriment de la dynamique économique et intégrale du pays .
De nos jours , on peut en conclure que ,le CONGO pouvait ne pas être .Rien n’en fait un pays vivable .TEL UN FOETUS mal formé , ayant raté un avortement faute d’un scanner institutionnel fiable . C’est la contingence congolaise .
Lire , vision manichéenne.
Le Congo, tristement ,sur la voie du chaos militaire et don politique tant les manigances complotistes et entre les écuries dressées pour la captation du poste présidentiel sont en plein rodage .
L’avenir du Congo sera écrit en langage guerrier où les vies congolaises seront mises à rude épreuve…
Voilà le triste scénario auquel s’attend le pauvre Congo ,pris pour un champ de bataille égocentrique.
Lire , donc politique.
Complotistes entre les écuries dressées.