Depuis son retour au ministère des Hydrocarbures en 2021, Bruno Itoua accumule les fraudes, abus, bradages et détournements de nos ressources pétrolières dans des conditions jamais constatées jusqu’à maintenant. Le permis attribué à un pseudo groupe chinois dans le Parc National de Conkouati en est l’exemple le plus marquant.
Fort de sa relation familiale avec sa tantine Antoinette, la désormais fugitive, Bruno J.R. Itoua avait son avenir assuré dans la production pétrolière. Dès le retour au pouvoir, par les armes, de Denis Sassou Nguesso l’époux de sa chère parente, Bruno Itoua obtint la présidence de la SNPC à la naissance de cette dernière en 1998.
En 2005, il emporta le ministère des hydrocarbures, qu’il perdit en 2011 pour avoir fait pleurer Claudia Sassou Nguesso… Traversée du désert et ministères à ne rien faire, de la Recherche scientifique de 2011 à 2016 et de l’enseignement supérieur de 2016 à 2021, pour retrouver enfin les Hydrocarbures en 2021.
Il avait hâte de régler ses comptes au Congo, et une sérieuse envie de mettre les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu. Mais il lui fallait être patient. En fait, le seul et véritable ministre du pétrole, que le Congo n’ait jamais connu, a toujours été Denis Sassou Nguesso. Ce dernier n’a besoin autour de lui que de figurants et de petites mains. Les vrais contrats sont négociés avec ses amis Pouyanné (successeur de feu et très regretté Christophe de Margerie), Claudio Descalzi en frère jumeau dizygote tant la complicité est grande, et François Perrodo à la tête d’un empire bahamien bien commode malgré la création de la BSCA (Banque Sino Congolaise pour l’Afrique) dans laquelle l’autocrate détient une participation.
Alors, la décision de janvier 2024, d’accorder deux permis d’exploration pétrolière à la société « China Oil Natural Gas Overseas Holding United », dont un au sein du Parc National de Conkouati ne pouvait avoir d’autre donneur d’ordre que l’autocrate de l’Alima. Mais c’est dans l’exécution que Bruno Itoua a su se distinguer…
Un permis en contradiction avec les engagements environnementaux
En janvier 2024, le gouvernement congolais a attribué deux permis d’exploration pétrolière à « China Oil Natural Gas Overseas Holding United », dont un situé dans le Parc National de Conkouati. Cette décision entre en contradiction avec plusieurs engagements environnementaux signés par le Congo :
- Projet Preforest (2023) : financement de 50 millions de dollars par le Fonds vert pour le climat afin de préserver les forêts.
- Projet ProClimat Congo (2023) : financement de 82 millions de dollars de la Banque mondiale pour renforcer la gestion des paysages et soutenir les communautés locales.
- Partenariat pour les écosystèmes forestiers et le climat (2023) : engagement du Congo aux côtés de la France et de l’Union européenne pour la conservation de la biodiversité. Ce partenariat prévoit une mobilisation initiale de 50 millions de dollars de divers partenaires publics et privés.
Un total de 182 millions de dollars d’aides et de dons rien que pour l’année 2023. Contredits et contrariés dès le début de l’année 2024. L’attribution du permis Conkouati a été confirmée le 18 janvier 2024 par le Conseil des Ministres.
Une entreprise sans références dans le secteur pétrolier
La China Oil Natural Gas Overseas Holding United est une société inconnue dans la sphère de l’exploration et de la production d’hydrocarbures. Elle n’apparaît dans aucune banque de données, sauf du fait de l’attribution du permis de Conkouati, et elle ne peut se prévaloir d’aucune référence dans ces domaines.
Pourtant dans un article du 19 septembre 2024 des Dépêches de Brazzaville intitulé « Hydrocarbures : la société China Oil Natural Gas déterminée à réaliser ses projets pétroliers au Congo » souligne la détermination de Bruno Itoua et du gouvernement congolais d’aller jusqu’au bout de ce projet insensé. On y voit, en photo, comme garantie de bon achèvement, le pseudo ministre du pétrole congolais avec le prétendu patron d’un groupe pétrolier sans références.
« En séjour à Beijing en Chine, le ministre des Hydrocarbures, Bruno Jean Richard Itoua, a évoqué l’évolution des projets avec le patron du groupe China Oil Gas, Li Xue Quan. »
Quelles vérifications préalables ont été accomplies ? (Due diligence) Quelles garanties ont été obtenues ? Quel bonus a été versé ? De qui se moque Bruno Itoua ? De Denis Sassou Nguesso, des Congolais ou bien de nous tous en même temps ?
Monsieur Li Xue Quan a toute l’apparence d’un vulgaire homme de paille. La China Oil Natural Gas et le bla, bla, bla ronronnant qui suit, une coquille vide appartenant au gang maffieux ? Une « Likouala SA » à la sauce pékinoise ou cantonaise ?
Contrat contraire à la loi sur le Contenu Local
La loi 28-2016 du 12 octobre 2016 portant code des hydrocarbures prévoit un pourcentage de 15% au Contenu Local, « réservé aux sociétés privées nationales » en clair la Mafia Sassou Nguesso. En plus de la part qui revient d’office à la SNPC, puisqu’elle est titulaire du permis. Par exemple, dans KLL II, également sans appel d’offres, c’était 55% pour Perenco, 20% pour la SNPC et 25% Contenu Local (AOGC et PetroCongo). Soit pour ces dernières 15% ajoutés de 10% parce que champ mâture, comme la loi l’indique ci-dessous :
« Cette dernière loi et ses textes d’application qui définissent de façon plus précise l’appui apporté
par l’Etat aux sociétés privées nationales pour accéder aux marchés et contrats pétroliers.
En effet, le nouveau code des hydrocarbures confère un caractère obligatoire quant à l’application du contenu local dans tous les permis pétroliers… Il est prévu un pourcentage minimal obligatoire de 15% dans chaque périmètre pétrolier, réservé aux sociétés privées nationales.
Ce pourcentage minimal obligatoire augmente de 10% (soit 25% en totalité) dans le cas de la poursuite de l’exploitation des champs mâtures. Il s’agit ici du mécanisme qui permet le transfert de la technologie et du savoir-faire afin d’une meilleure prise en main des champs pétroliers par les sociétés privées nationales. »
Attribution de permis dans des conditions contraires à la loi du Congo, donc ce contrat ne vaut rien et doit être annulé ! Nul et non avenu !
Avec des ministres comme Monsieur Itoua, on comprend que le Congo recule plutôt qu’il n’avance… ! Quelle incompétence de ne savoir tenir compte des propres lois scélérates que l’on a édictées !
Une table, un papier, un crayon : l’escroquerie est en marche à Pékin
Hector CAPTAGON
Diffusé le 01 avril 2025, par www.congo-liberty.org
Ce que fait Bruno Itoua est tout simplement criminel !
Il doit être poursuivi au Congo et dans les pays bailleurs de fonds qui ont déboursé 182 millions de dollars
L’Europe et la France doivent le poursuivre