Dans la perspective de plus d’implication des patriotes et des républicains dans la vie politique congolaise, en vue de bouter Sassou Nguesso et son odieux, suranné et criminel système politique, qui règne depuis bientôt quarante ans, place désormais à la pédagogie et à des propositionss concrètes pour cela. C’est à cela que participe cette interview…
Incapable, inapte à gérer un pays, le Congo-Brazzaville, de quelques cinq millions d’habitants vivant dans une misère endémique tout en étant gâté par la nature (troisième pays d’Afrique noire producteur du pétrole notamment), pays dont il est maître depuis trente-sept ans cumulés, Sassou-Nguesso, l’authentique inventeur des Constitutions-kleenex (notre réflexion: « Des chemises et des Constitutions-kleenex au Congo », in Mediapart, 3 mai 2016), a néanmoins réussi à créer un vrai chaos politique et économique dans ce beau et riche pays d’Afrique centrale francophone.
À la suite du dernier forfait électoral du printemps dernier, et dans la perspective d’ébaucher quelques voies de sortie, exercice auquel nous nous appesantirons dans une prochaine interview le dimanche prochain, un diagnostic préalable, dans une démarche essentiellement pédagogique, a été fait dans ce qui apparaît, incontestablement, comme UN BRIC-À-BRAC CONSTITUTIONNEL ET POLITIQUE, ici mis en évidence…
Felix Bankounda Mpele
Enseignant-Chercheur, Juriste et Politologue, consultant, Constitutionnaliste
Cher Bankounda felix mpele( BFM)/La france n a rien a faire d un modele democratique en afrique centrale en depit du pivotement democratique de1990
Votre texte sonore sur la lecture et le fonctionnement des constitutions au Congo est d une lisibilite et d une comprehension remarquables
Neanmoins cette piece fondamentale que constitue la constitution n est pas applicable partout surtout en Grande Bretagne ou il n ya pas de constitution remplacee par des pratiques coutumieres/ Mais on ne peut vous le reprocher car vous avez centre votre reflexion sur la france et les constitutions kleneex surtout au congo de Sassou
Vous commencer vos remarques en situant peu prou les constitutions congolaises instables par rapport aux constitutions americaine( plus stable) et les constitutions francaise de la 3eme a la 5eme R
1990 est la periode de pivotement de l afrique sur le chemin d une fausse democratie voulue par Miterrand pour permette aux responsables africains de s en sortir par le haut/ Et cela vous ne le dites pas car la plupart des pays africains a parti unique ne souhaitait pas perdre leur preogatives surtout les chefs d Etat qui avaient compris avant les intellectuels africains ce que souhaitait la France/ Mauvaise meprise et mauvaise lecture des intentions francaises par les intellectuels africains
LA SOCIOLOGIE POLITIQUE PRENANT LE PAS SUR LES TEXTES JURIDIQUES
le president Chirac a affirme que la democratie ce n etait pas un regime politique pour les africains
les presidents africains ont recu le message dans son integralite
A propos de la constitution de 1992 et de ses changements revisions jusqu a nos jours/ les des ont ete pipes car chaque chef d Etat qui arrive aux affaires veut une constitution a sa mesure quoiqu il lui en coute
/QUELLES SONT LES CAPACITES DE RESISTANCE DELA SOCIETE CIVILE A CET ETAT DE FAIT/AUCUNES/QUELLES SONT LES CAPACITES D ACCOMPAGNEMENT DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE A LA RESISTANCE(DONT LA FRANCE QUI VALORISE LES RELATIONS ENTRE ETAT PLUTOT QU AVEC LES REGIMES UN PEU A LA MODE CHINOISE DONT ON CRITIQUE LE FONCTIONEMENT DEMOCRATIQUE )/AUCUNES
TIENS TIENS L OCCIDENT DEMOCRATIQUE ACCEPTE EN AFGHANISTAN UN REGIME POLITIQUE TERRORISTE CELUI DES TALIBANS ET FOULANT AUX PIEDS DU MONDE LES PRINCIPES ET LES VERTUS DEMOCRATIQUES
ALORS L AVENIR DEMOCRATIQUE EN AFRIQUE FRANCOPHONE ON S EN FOUT ET SI LES AFRICAINS SURTOUT SES INTELLECTUELS NE SONT PAS D ACCORD CE N EST PAS TRES GRAVE LA TERRE NE SE COUVRIRA PAS D UNE NUIT NOIRE
PAS les structures mais les hommes forts en afrique centrale/une facon de donner tort aBarack obama
POUR OBAMA il faut des stuctures fortes alors que les dirigeants africains sous couvert de democratie preferent les rapports de force
Revenons a la constitution de 1992 qui selon BFM est la seule et la vraie
Quelqu un peut m eexpliquer a moins que je je ne me trompe pourquoi le president Lissouba a souvent ete hesitant dans l application de la constitution en matiere d organisation d election cequi a fait naitre l hydre Sassouien qui en a profite pour contester lla presidence de lissouba
Nous sommes la au coeur des rapports de force des politiques congolais pour les quels les textes constittutionnels ne sont que des morceaux de papier que l on peut utiliser pour expliquer son maintien a ux affaires
DE youlou a sassou tous les presidents utilisent la constitution a leur guise et lissouba tout professeur qu il a ete n a pas echappe a la tentation ce qui ( avec d autres facteurs politiques a entraine 1997)
LA LOGIQUE constitutionnaliste d’OBAMA s’inscrit dans la vision des fédéralistes qui mettent au centre de leurs réflexions des idées institutionnelles concrètes porteuses des semences économiques et financières durables .
Au risque de paraitre indigeste ,car on en a souvent parlé , le CONGO se doit de se donner un modèle institutionnel qui prenne en compte toutes les réalités sociologiques et surtout économiques pour construire une nation sur des bases rationnelles .
La « kleneexisation des constitutions « est une conséquence des conditions douteuses de surgissement de ces présidents une fois installés au sommet de l’ETAT .
On réadapte les constitutions pour mieux pérenniser le pouvoir volé au peuple .
Puisque ,c’est l’homme politique congolais ,qui s’autorise ce genre de violation institutionnelle de manière récurrente et éhontée , mieux vaudrait y trouver une alternative ….
Il ne s’agit plus de faire des » copier coller »institutionnels ,mais de faire ajuster nos réalités économiques et sociologiques au modèle institutionnel pressenti …
Ne pas changer de paradigme institutionnel ressemblerait à ce chauffeur qui conduit une voiture et ne regarde pas la route ….
LISSOUBA avait la préscience de penser le fédéralisme , même édulcoré ,mais son penchant présidentialiste et son manque de courage politique l’en avaient empêché …
Je me demande s’il ne faudrait pas aux congolais un débat dialectique institutionnel pour en arriver à une non – contradiction , c’est à dire une vérité institutionnelle §!.
Reconnaissons , quand même , à notre compatriote BAKOUNDE , le courage intellectuel d’écrire , le plus souvent ,sur cette question institutionnelle .On eût dit qu’il soit le seul juriste constitutionnel à vouloir mouillée la chemise .On aimerait aussi ,de temps en temps ,lire les propositions institutionnelles des autres juristes diasporiques .
Je suis ingénieur des risques ,je ne me vois pas laisser tout l’espace technique et scientifique y afférent à un autre ingénieur que moi pour faire des propositions sur notre domaine .
lire ,, mouiller la chemise .