Brazzaville entre moratoire et saisie de jet

Les nouvelles s’enchevêtrent et s’entremêlent dans la capitale du Congo-Brazzaville. Aux mauvaises nouvelles succèdent les bonnes. Sur le front des finances, le Congo-Brazzaville, le petit pays pétrolier d’Afrique Centrale, est soumis au rythme du balancier.

C’est Brazzaville qui rit et Brazzaville qui pleure. Un jour, c’est Brazzaville qui est délesté de l’aéronef présidentiel, le lendemain, c’est Brazzaville qui arrache un moratoire auprès du club de Paris. Le Congo-Brazzaville danse le tango.

Au chapitre de bonnes nouvelles

Après avoir essuyé plusieurs revers auprès des institutions financières internationales, le Congo-Brazzaville vient ainsi de décrocher un moratoire de sa dette qui représente plus de 110 % du PIB. Le Congo-Brazzaville est toujours en attente du versement de la deuxième tranche au titre du fonds élargi de crédit (FEC), conformément à l’accord signé avec le FMI.

Ainsi donc, l’Ethiopie, le Tchad, le Congo-Brazzaville et le Pakistan ont obtenu un moratoire sur le service de leur dette, ce qui porte à douze le nombre de pays ayant signé un protocole d’accord sur le sujet depuis mi-avril, a indiqué, mardi 9 juin 2020, le Club de Paris. « Les représentants des pays créanciers du Club de Paris ont accepté d’accorder  » à ces pays une « suspension du service de la dette pour une durée déterminée, du 1er mai au 31 décembre 2020 », a précisé le Club de Paris, qui réunit des créanciers de ces pays.

A ce jour, depuis la décision du G20, mi-avril, de suspendre le service de la dette des pays les plus pauvres pour les aider à faire face à la crise du coronavirus, 30 pays éligibles ont officiellement demandé au Club de Paris à bénéficier d’un moratoire. « Parmi ces pays, douze pays ont désormais signé un protocole d’accord avec le Club de Paris. Pour ces douze pays, le montant total des échéances en 2020 ainsi différées atteint environ 1,1 milliard de dollars [près de 1 milliard d’euros] à ce jour, auquel s’ajoute le report d’arriérés préexistants », a précisé le Club de Paris.

Mi-avril, les 22 créanciers du Club de Paris et les créanciers émergents, parmi lesquels la Chine, l’Inde, l’Arabie saoudite, la Turquie ou l’Afrique du Sud, s’étaient mis d’accord pour suspendre des paiements sur le service de la dette au profit des pays les plus pauvres. Le 19 mai, le premier pays à bénéficier d’un moratoire dans ce cadre avait été le Mali, suivi par le Népal, Grenade et la Dominique.

Le Club de Paris, fondé en 1956, est un « groupe informel  » de pays dits « industrialisés  », parmi lesquels la France, les Etats-Unis, l’Allemagne, le Japon ou encore la Suisse. Cette institution multilatérale a pour objectif de permettre « aux créanciers de recouvrer leurs créances en arriérés et de trouver une solution efficace et rapide aux crises de la dette souveraine  » (AFP, 10 juin 2020)

En cette période de pandémie mondiale conjuguée à une chute du cours des matières premières, le Congo-Brazzaville s’est une fois encore tourné vers le FMI pour obtenir une aide d’urgence de plusieurs centaines de millions d’euros. Le moratoire concédé par le club de Paris constitue pour le Congo-Brazzaville qui a maille à partir avec la communauté financière internationale pour non respect des conditionnalités une bouffée d’oxygène. Pour combien de temps ?

Hojeij en embuscade

Une facture non honorée à un homme d’affaires anglo-libanais, Mohsen Hojeij, ancien proche du président Sassou Nguesso qui dirige d’une main de fer le Congo-Brazzaville, ce petit émirat tropical, est à l’origine de la saisie de l’aéronef présidentiel.

C’est peut-être un aller simple dit Le Monde (10 juin 20)

Vendredi 5 juin peu après 16 heures, un jet estampillé «  République du Congo  » s’est posé sur le tarmac de l’aéroport de Bordeaux-Mérignac. Ce Falcon 7X de la flotte d’Etat, qui a parfois transporté le président Denis Sassou-Nguesso, avant que le chef d’Etat ne privilégie des avions plus grands et plus luxueux, a été immobilisé le lendemain matin puis saisi lundi 8 juin. Ce qui a provoqué l’ire de la présidence congolaise.

Un impayé initial de 100 millions d’euros en 1992 qui, au fil des ans, s’est transformé en une dette de 1,2 milliard d’euros, soit près de 15 % du produit intérieur brut (PIB) du Congo.

A l’issue d’une âpre et longue bataille devant les tribunaux, Commisimpex, la société de Mohsen Hojeij, a fini par avoir gain de cause. La Cour de cassation de France a rendu des « décisions définitives » et une sentence arbitrale prononcée par la Chambre de commerce internationale, à Paris, lui donne raison. La justice française autorise donc à saisir tout actif de l’Etat congolais, à l’exception de ceux à usage diplomatique (Le Monde, 10 juin 2020).

Qui paye ses dettes s’enrichit. Le Congo-Brazzaville traîne la réputation de ne pas honorer ses créances. Un impayé initial de 100 millions d’euros en 1992 reconnu par Clément Mouamba, ministre des finances de Pascal Lissouba a muté en une dette de 1,2 milliard d’euros, que Brazzaville rechigne de payer. Quitte à cacher ses actifs, comme il cache ses dettes auprès du Fonds monétaire international (FMI). Les négociations entre le Congo-Brazzaville et les traders pétroliers qui se servent à la source marquent les pas.

Benjamin BILOMBOT BITADYS

Diffusé le 11 juin 2020, par www.congo-liberty.org


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24 réponses à Brazzaville entre moratoire et saisie de jet

  1. Lucien Pambou dit :

    Essayons d’aider notre pays le Congo à organiser un modèle économico-financier fondé sur la rationalisation des choix financiers et budgétaires (RCFB).

    Les pays en voie de développement comme le Congo ont beaucoup de mal avec la gestion libérale de l’allocation des ressources et de leur affectation en fonction de l’origine des ressources et des modalités financières de leur utilisation.

    La saisie de l’avion présidentiel et la dette abyssale liée à cette saisie montrent la difficulté pour les gouvernants congolais à mettre en place des modalités concrètes d’organisation financière. Il y a dans ce pays, le Congo, plein d’économistes théoriciens mais très peu d’économistes praticiens d’entreprises capables par leurs travaux et leurs conseils d’aider le gouvernement en prenant l’hypothèse que le gouvernement accepte bien sûr, sans que celui-ci ne soit inquiet pour son pouvoir et pour les soupçons éventuels.

    Dépassons ce débat qui empêche notre pays de progresser et d’être en permanence à la porte du Fonds monétaire international pour essayer de recevoir quelques subsides. Au-delà des impensés politiques ou non des uns et des autres sur le gouvernement de Sassou Nguesso depuis 40 ans maintenant, avec un intermède de Lissouba, il n’est pas interdit de penser et d’organiser le point de départ d’une réflexion économico-financière.

    1. La RCFB suppose d’isoler dans un premier temps l’origine des ressources financières (pétrole, mines, TVA, impôts sur les sociétés, IRPP, emprunts internationaux, aides et dons, etc.).

    2. Dans un deuxième temps, mener une planification concrète et une planification des dépenses budgétaires à réaliser (fonctionnement, investissement total et sectoriel, investissements sociaux, protection sociale, éducation, santé, etc.).

    3. Réorganiser les régies financières en charge de la collecte des ressources financières sous la houlette, non pas du Trésor, mais d’une holding de tête dont la mission est de veiller à l’articulation entre le point 1 et le point 2 dans l’utilisation des fonds.

    4. Il faut créer à l’intérieur de chaque régie ou de la holding de tête des fonds de financement à court et moyen terme et à long terme des fonds d’anticipation des dettes à financer.

    5.Une partie des fonds d’anticipation peut faire l’objet de placement sur les marchés à long terme. Le principe d’un fonds pour les générations futures est à proscrire car il a été sans contrôle et utilisé au gré des ministères ou de ceux qui en avaient la charge. La question des 4 milliards est posée et il n’y a pas de réponse car il n’y a pas de coupable. Les fonds d’anticipation, comme ceux liés à la gestion à court et moyen terme, doivent faire l’objet d’un programme de loi de finance spécifique que le gouvernement doit rendre public chaque année. Bien sûr il y a le budget global à construire mais qui doit dépasser en amont la simple règle comptable et binaire des recettes et des dépenses. Il y a d’autres outils pour rendre dynamiques et comptablement acceptables les ressources de l’Etat et de leur utilisation au Congo. C’est un débat technique qui nécessite de l’intelligence et de la réflexion et qu’il faut mettre sur la table. Il faut dépasser le cadre théorique, important certes, et basculer dans l’approche dynamique et pratique de la collecte de fonds et de leur utilisation, mais cela suppose une sincérité de tous les acteurs de la vie politique congolaise.

  2. Lucien Pambou dit :

    Désolé les amis, j’ai omis de mettre en évidence le rôle que jouera le Trésor Public. Avant de dérouler mon plaidoyer en faveur de la RCFB, je voudrais rectifier un point d’analyse de mon post précédent.

    Le montant d’épargne pour les générations futures n’est pas de 4 milliards mais de 4 000 milliards à 5 500 milliards de Francs CFA. C’est dit et c’est rectifié. Désolé.

    Revenons au rôle du Trésor Public qui perçoit les impôts sur le revenu et les autres impôts au nom de l’Etat. Le Trésor Public a trois fonctions.

    1. Caissier, il gère le compte de l’Etat congolais auprès de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC).

    2. Comptable, le Trésor établit toute la compatibilité publique de l’Etat (collectivités territoriales et Etat).

    3. Financier de l’Etat, il émet des emprunts et mobilise les dépôts au nom de l’Etat.

    Dans la structure de la rationalisation de la RCFB, il faudra que le holding qui coiffe les régies financières soit indépendant du Trésor (il faut que le parlement donne une légitimité publique à la holding) afin de négocier de façon organisée les ressources reçues par le Trésor et que la holding serve de conseil au Trésor pour lever des emprunts sur le marché africain et international, encore faut-il qu’il y ait des spécialistes formés en ce sens, capables de lire les taux, les maturités, les capacités de remboursement et les places capables d’accorder des fonds à un pays comme le Congo dont la gestion financière reste un peu hasardeuse, pour ne pas dire bancale.

    Voici des éléments de débat concret qui peuvent faire l’objet de conférences internationales sur les enjeux du système fiscal et financier congolais pour un financement résilient et stable à long terme.

  3. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Sacré Lucien, toujours expert dans la déviation et l’occultation des vrais problèmes ! Comment peut-on oser, ou même esquisser, une séparation entre la théorie et la pratique financières, alors que la première permet d’anticiper sur les difficultés de la seconde! Et, affirmer ainsi, non sans confusion : « Il y a dans ce pays, le Congo, plein d’économistes théoriciens mais très peu d’économistes praticiens d’entreprises capables par leurs travaux et leurs conseils d’aider le gouvernement en prenant l’hypothèse que le gouvernement accepte bien sûr, sans que celui-ci ne soit inquiet pour son pouvoir et pour les soupçons éventuels » !

    Tout est dit, mais en jonglant, dans cette affirmation. Le plus intéressant c’est en fait la dernière proposition, où notre cher Lucien reconnaît que la question essentielle est celle du pouvoir, de la conception qu’on en a et, puisqu’il sait qu’il marche sur les œufs, que ses amis de Brazzaville le lorgnent en permanence, il la dilue par une fausse problématique dans la fausse problématique précédente.

    Non cher Lucien ! Au fond de toi-même, tu sais que le problème est ailleurs, et dans l’inaptitude du pouvoir et de l’homme de Brazzaville à gérer un État. Souviens-toi, quand il y a quatre ans pile quand, suite à ton papier du même esprit diffusé dans le Huffington Post du 29 avril et intitulé « Le président congolais relèvera t-il les défis qu’il a fixés », je te répondais très clairement qu’en raison des pathologies chroniques de ce pouvoir, « en tout cas, pour toute science objective, y compris celles dont se prévaut Monsieur Pambou, la problématique posée a, depuis, reçue une réponse anticipée et visible pour tout le monde, même les non-initiés » ( notre réflexion:  » Congo. Défis de Sassou-Nguesso: réponse à Lucien Pambou », in Mediapart, 2 mai 2016.

    Nous y sommes cher Lucien! laisses les faux boucs émissaires! Laisses les économistes théoriciens tranquille! Et surtout décroches de tes propres contradictions en recourant à la théorie que tu reproches aux autres, en proposant une autre qui, de surcroît, a depuis montré ses insuffisances, aussi bien aux USA où elle est née (sous l’appellation de Planning Programming Budget System) qu’en France qui l’a adopté en 1968 avant de la marginaliser dès le début des années 80, même si elle reste une théorie de bon sens.

    Théorie de bon sens je dis car, c’est à elle qu’a eu implicitement recourt ton ami Lopès, ministre des Finances de Sassou après son premier coup d’État de l’automne 1979, quand il répondait à un journaliste d’un journal local, dit Mweti, en septembre 1979, que « notre budget est établi… en dehors des recettes budgétaires ». C’est d’elle aussi que s’est inspiré le pouvoir post Sassou de 1992 qui, accédant au pouvoir alors que le champion de l’incompétence avait réussi à la fois à placer son pays parmi les plus endettés au monde et consommé par anticipation les recettes pétrolières pour les cinq ans à venir, c’est-à-dire pour l’ensemble du mandat de son successeur, n’eut d’autres recours qu’à rationaliser les recettes hors pétrole, c’est-à-dire les services fiscaux et douaniers, et parvint ainsi, dès début 1995, à assurer le fonctionnement de l’État et principalement les salaires des agents de l’État sans argent du pétrole. Et, au moment où cette politique et les fameux accords de partage de production allaient enfin permettre au Congo de consolider son économie, de Rationaliser les Choix Budgétaires, et retrouver enfin les voies de l’investissement, rebelote, le despote est revenu dans des conditions connues de tous et dont tu ne veux jamais parler, pour tout foutre en l’air encore, et replonger le Congo dans les tréfonds.

    Pour une fois, cher Lucien, soit honnête, laisse les faux-semblants et reconnaît que cet homme, le niongologue comme l’appellent bien les Congolais, c’est LA MALÉDICTION DU CONGO…

  4. Val de Nantes dit :

    Le trésor public ,avec ses cinq missions régaliennes ,est le garant de la paix et de la justice sociale .
    Encore faudrait -il ,qu’il évolue dans un environnement démocratique .?
    Au Congo.,le trésor public est sas des banques privées de nos dirigeants auto -proclamés .
    Le débat sur cette institution financière publique mérite qu’on débroussaile ces abords dysfonctionnels pour en avoir une idée claire …
    Le premier élément ,dont l’importance est capitale dans le gestion efficiente de cette institution ,est la qualité de ces serviteurs ..
    Il se trouve qu’au Congo ,vous avez un homme de 80 ans qui est l’incarnation de toutes les dérives financières ,tribales et de corruption massive ,soit au service du pouvoir central , soit à des particuliers corrupteurs ..
    Voilà pour la partie narrative de ce débat ,l’autre partie technique fera l’objet de ma prochaine publication ..
    Au risque de pondre un texte amphigourique sur le sujet ,je préfère en rester là et admirer le rouleau compresseur imprimé par notre @ notre grd Pambou dont je retrouve la quintessence cérébrale ..
    Apparemment mon grd @pambou survole le ciel du trésor public. C’est de bon augure pour le pays ..
    Le grd @pambou doit ,certainement ,mijoter un plan B pour le pays . Je ne donnerai pas ma langue au chat ….?.
    Ma femme m’a toujours dit du grd @Pambou. « Plus malin que lui , je n’en vois pas …Et elle ajoute comme pour me décourager  » Val de Nantes ,tu auras des migraines  » …

  5. Samba dia Moupata dit :

    Merci cher frère Bitadys pour cette contribution patriotique ! Mais sassou ne mérite pas le titre de président car cet idiot ne préside rien du tout . Comment le chef barbare Mbochi rembourserait 80 milliards d’euros qu’il doit aux traders , 1 ,200 milliards à Mohsen Hojeij , alors que le jet ne vaut que 22 millions euros . Sans compter les dettes Chinoise , le FMI , La Banque Mondiale , le club de Paris ect… Voilà jusqu’où un dérangé mental à conduit notre pays. Les pires sont les pseudos intellectuels qui accompagnes le fou d’oyo .

  6. Félix Bankounda Mpele dit :

    Correction d’une coquille sur mon commentaire ci-dessus. Lire:

    …. C’est à elle qu’a eu implicitement recourt ton ami ou proche Lopes, Ministre des Finances de Sassou, après son coup d’Etat du printemps 1979, quand il répondait à un journaliste d’un journal local, Mweti, en septembre 1979, que « notre budget est établi… en dehors des recettes pétrolières »….

  7. Inspecteur Dickless dit :

    « Pour une fois, cher Lucien, soit honnête, laisse les faux-semblants… »

    Merci Felix; tout court.

  8. Val de Nantes dit :

    Faux semblant ???.
    Alors ,@Lucien Pambou ,j’aurais été Sassou ,je m’en fierais comme d’une guigne …
    Méfiez vous des apparences .!!!.
    Pour moi ,ce grand frère ,est une véritable énigme et il est loin d’être ce dont on l’accuse ..
    Le léger procès qu’on lui fait doit ,certainement ,plus l’amuser qu’à l’agacer .
    Sa démarche politique est purement socratique …
    « Il prétend ne pas savoir ,alors qu’il sait « …c’est l’ironie Lucienne ..
    Qui est capable , aujourd’hui ,de nous confirmer ces liens financiers avec ce clan des mafieux ?..
    Ces postures politiques chaloupées n’attestent en rien d’une quelque compromission politique avec ce pouvoir inique ..
    Jusqu’à present les preuves nous en manquent …
    Et ,les trahisons politiques ,vous avez oublié ?..
    Clément Mouamba rêvait – il encore d’être premier ministre à plus de 70 ans ?…
    Désolé ,chers compatriotes , ce grand est celui qui a tout compris de la politique de notre pays ….
    Le Didier Raoult de la diaspora politique ,peut être !.
    Attention ,Attention !. Ce n’est pas un sassouphile …Lisez bien ces textes …

  9. Val de Nantes dit :

    Lisez son texte « sur le président Macron reste silencieux « publié sur ce site pour vous apercevoir de la finesse de sa pensée politique .
    Si vous êtes Sassou ,président du Congo ,je parie que vous aurez des urticaires à n’en plus dormir la nuit ,après avoir lu ce texte ….
    Il venait de verser de l’eau bouillante à la classe politique congolaise pathologique ment inconsciente et criminelle ….,
    « Un diplômé congolais qui devient manutentionnaire ,agent de sécurité ,etc « à qui en revient la faute ?.
    Ce grd Lucien est un tao qui pique et disparaît ….!
    Sassou ,réfléchis !!!.

  10. Commissioner Dickful dit :

    T’en fais pas! Le Bureau a denoué cette prétendue obscurité ambigue depuis des lunes.
    Tout simplement.

    Ne Pas Raser Les Murs à Brazzaville…

  11. Val de Nantes dit :

    @Dickful,
    Ce sont des petits fabliots de l’Agora .Apportez les preuves de vos allégations .
    Brazza ,nous l’avons mis en stand by ,car il appartient à tous .Nul ne peut s’en prévaloir …
    L’histoire politique nous appris à être prudents ,les innocents tués sur des fausses preuves sont légion .
    Rappelez -vous le procès Mariën Ngouabi ,combien d’innocents tués ?
    Combien gagne t- il par mois pour cette mission d’espionnage ?
    Mafimba Guy ,en étant dans le parti de yombi ,n’avait il pas soutenu Sassou ?
    Qu’en pensez vous ?
    Amenez nous les preuves de complicité politique entre le grd Lucien et Sassou ?
    Merci .

  12. Monsieur Lucien Pambou fait la une proposition remarquable qui aurait pu retenir les esprits des riverains de ce site qui n’on jamais mis les pieds au Congo ou n’ont peut-etre que une connaissance livresque de leur pays… Mais si la majorite des riverains de ce site ou ses visiteurs sont nes au Congo et/ou suivent la vie sociale et politique de ce pays, la pertinente proposition de monsieur Pambou sera vue comme, mettre la charrue avant les boeufs. Je m’explique: vous ecrivez ce qui suit:  » Il y a dans ce pays, le Congo, plein d’économistes théoriciens mais très peu d’économistes praticiens d’entreprises capables par leurs travaux et leurs conseils d’aider le gouvernement en prenant l’hypothèse que le gouvernement accepte bien sûr, sans que celui-ci ne soit inquiet pour son pouvoir et pour les soupçons éventuels ». Un despote eclaire au neon ou pas, peut-il vraiement un seul instant accepter des conseils d’experts qu’il a lui-meme volontairement mis a la touche, pour certains condamnes a l’exile? Certes c’est qu’une hypothese. Mais tout de meme! LOL…
    En realite tout despote eclaire au neon/neant, c’est selon, pense d’abord a la longevite de son pouvoir plutot qu’aux politiques publiques qui facilitent le bien etre des populations. Ne fit t-il pas appele a DSK et la Lazzare Bank pour l’ingenierie qui avait reussie a dribler les gendarmes fianaciers des institutions de Washigton, pour beneficier de l’affacement de sa dette? L’autocrate congolais fonctionne en reseau mafieux, comme vous le savez tres bien, puisque cette theorie, par ailleurs efficace pour lire et comprendre les chemins du politique dans les « demon-craties », a ete fulgarisee sur cet espace par vous.

    Ensuite, monsieur Pambou, vous poursuivez en disant:  » Dépassons ce débat qui empêche notre pays de progresser et d’être en permanence à la porte du Fonds monétaire international pour essayer de recevoir quelques subsides ». Je suis tout a fait d’accord avec vous mon cher compatriote, on est fatigue et humilie comme tout Africain residant dans la region metropolitaine de Washington qui allait marcher et tenir des sit-in devant le siege du FMI, la decennie passee, repondant a l’appel d’un collectif d’associations africaines qui demandaient l’effacement de la dette des pays tres pauvres, revoir les pays qui obtenu recemment des largesses des instituions de Bretton Woods revenir quemander du pain.

    Parmi les pays beneficiaires de la suppression de la dette il y a plus d’une decennie deja on peut citer le Liberia, qui avec une population de 4 millions 731, 906, est tres proche de celle du Congo. A une difference pres, la situaton du Congo et du Liberia est identique. Sortis des guerres dites civiles, les economies des pays etaient exangues. Madame Ellen Johnson Sirlleaf remplace Charles Taylor, emprisonne a la Hague au Pays Bas. Une ancienne fonctionnaire internationale a Washington fut elue Presidente et elle instaura une rigeur budgetaire dans les finances publiques. Sans petrole ni gaz ou encore bois, Mrs. Sirleaf assaignie l’environnment des affaires, la guerre contre la corruption est ouverte. La supression de la dette publique de ce pays aidera madame Sirlleaf a faire retrouvee les equilibres mocroeconomiques a son pays. Petit a petit le quotidien des populations de ce petit pays de l’Afrique de l’Ouest changent en bien. Apres deux mandats, madame Surleaf s’en va. Georges Weah, un ancien footballeur le remplace. Et depuis le pays n’est plus revenu s’agenouer aupres du FMI comme le fait Brazzaville.

    A la meme periode le Congo a lui aussi obtenu la suppression d’une grande partie de sa dette publique. Monsieur Sassou Nguesso qui avait gagne sa guerre du petrole auparavant tentera de tranformer une victoire militaire en victoire dans les urnes. C’est ainsi qu’il organisera des elections pour ne pas les perdre. Redevenu president… de fait, il aura cependant la baraka de voir que depuis son retour aux affaires le cour du prix du baril de petrole atteindre des plafonds jusqu’a $ 110/baril. Le pays arrive a faire des excedents budgetaires enormes. Ne sachant que faire de ce trop plein de liquidite, le Congo pretera pele-mele de l’argent a plusieurs pays d’Afrique: Cote d’Ivoire, Guinee Conakry, Niger, Centrafrique, etc. Un fonds pour les generations future fut meme cree, etc.

    Monsieur Pambou, je suis pret a vous suivre. Si on doit debattre pour faire des propositions pour le future gouvernement representatif des interets des populations congolaises, vous trouverez beaucoup de compatriotes qui aiment le pays et veulent voir les choses changer positivement, pour qu’enfin notre peuple tire profit de ses richesses. En l’etat actuel des choses, je doute bien.
    Patriotiquement votre.
    M Bakima Baliele

  13. Commissioner Dickful dit :

    @Val,

    Ah, fabliau voulais-tu dire?
    Avec une conférence nationale qui a quasiment tout déballé, QUI a accepté d’avoir tué Marien Ngouabi?

    Certainement les fabulistes aussi se reservent le droit de soupçonner même en rouspectant continuellement – jusqu’à preuve du contraire, bien entendu.

    N’est-il pas libre de faire ce qu’il veut faire? Nous vous dirions aussi selon notre emploi du temps.

  14. Pambou Lucien dit :

    A Félix Bankounda Mpele,

    Bonjour Félix, toujours aux avants-postes sur ce site pour dire, dénoncer et quelques fois avancer des allégations fausses. L’espace politique congolais diasporique, plus friand de fausses allégations est toujours plus prompt à écouter le diseur que l’analyste car tu es la synthèse des deux et je préfère l’autre partie de toi, celle du constitutionnaliste quand il explique les miasmes et les contradictions du pouvoir politique au Congo. Ton côté diseur, néologisme que je crée volontairement, affirme des choses dites qui peuvent prêter à confusion.

    J’ai interviewé le président Sassou quand j’étais éditorialiste sur Africa 24, chaîne que j’ai aidé à faire exister intellectuellement par mes analyses et qui malheureusement est en train de disparaître à cause de l’incompétence de ses dirigeants sur le plan de la gestion. Je l’avais dit, les faits me donnent raison, ce qui m’a valu d’être licencié.

    A Africa 24 j’ai rencontré au cours d’un débat sur le Congo l’Ambassadeur Lopes qui m’a demandé de faire des papiers dans Géopolitique africaine, moyennant une rémunération par article de l’ordre de 200 €, comme n’importe quel journaliste.

    Sur le plateau d’Africa 24 défilaient de nombreux politiques congolais, ministres ou directeurs de cabinet, que j’ai fini par connaître. Sont-ils pour autant devenus mes amis ? Réponse : non. Tout nous sépare, à eux le pouvoir politique, à moi l’analyse politique, économique et historique du pouvoir, et quand tu dis que Lopes est mon ami, tu pousses le bouchon un peu loin.

    Voilà, c’est dit, même si je ne suis pas un diseur.

    Pour revenir au fond de ta réponse, je ne reproche rien aux économistes théoriciens. Qui suis-je pour le faire ? Je fais un constat et une remarque, c’est tout. Le constat montre que la chose publique n’intéresse pas ce que j’appelle les économistes théoriciens. La connaissance, fut-elle approfondie de la théorie générale de Keynes, n’est pas suffisante pour le pilotage des finances publiques de l’État. L’absence de programmation financière dans notre pays, de Youlou à Sassou, est une tare qui a progressivement placé notre pays, le Congo, parmi les plus endettés au monde. Vous semblez dire, de façon sibylline, que la période politique sous Lissouba avec les accords de partage de production a été un moment clé pour l’économie congolaise en matière de rationalisation des choix budgétaires et de l’investissement. Ce moment magnifique a été foutu en l’air par Sassou que tu qualifies, sans citer son nom (allons Félix, un peu de courage), de despote et de niongologue.

    La vérité dans ce que tu dis est dans la théorie du réseau qui m’est si chère. Sans dédouaner Sassou, sans lui trouver des excuses, Sassou utilise la bêtise politique des instruits et intellectuels congolais, bardés de diplômes, qui confondent instruction et intelligence du champ politique. Nous sommes au coeur du point focal du réseau politique congolais. Après 60 ans de vie politique congolaise organisée autour d’une fausse indépendance politique et économique, le développement économique n’a jamais intéressé les élites politiques du Congo, malgré leurs déclarations politiques officielles. Le véritable enjeu au Congo est le pouvoir politique comme moyen de capter les maigres ressources du Congo dans les années 60 et les recettes pétrolières énormes de nos jours.

    Au nom de l’unité politique le parti unique voulu par Youlou, mis en œuvre par Massamba Débat -Lissouba et consolidé par Ngouabi – Sassou, a permis aux hommes politiques congolais de de dessiner leur carrière, de tous le moins instruit est le despote Sassou comme tu l’appelles et le plus malin au sens de Machiavel car il perdure et reste au pouvoir depuis de nombreuses années.

    Tous avons beau jeu de dire que Sassou et le réseau politique congolais ne contribue pas au bonheur des Congolais, mais tous de façon contradictoire, pseudo-intellectuels ou pas, pour reprendre l’expression de Samba Dia Moupata, attendons qu’une chose : l’alternance. Mais personne au Congo ne désigne les formes de cette alternance politique réelle et les modalités de l’organisation économique future du Congo. Alors différents papiers et sur ce site, nous nous roulons par terre, nous nous couvrons la tête de cendre, de goudron et de plumes, nous ne critiquons jamais de façon massive la France qui est un appendice fondamental du réseau politique congolais dans sa partie internationale. Nous sommes très peu à le faire et je sais que tu peux en témoigner car tu me pistes sur les différents sites dans lesquels j’écris en France (et ce n’est pas un reproche). Nous ne sommes pas beaucoup à critiquer la France au sein de la diaspora.

    Lissouba, par son intelligence trop élaborée et se pensant plus intelligent et plus instruit que d’autres, a commis plusieurs fautes politiques, dont celle qui consistait à ne pas payer les salaires à temps, mais surtout la plus grande de ne pas se rendre à Libreville où l’attendaient ses pairs d’Afrique Diouf et Bongo père. Il a envoyé Kolelas, premier ministre avec lequel il était en guerre en 93. Sa suffisance lui a compté le pouvoir et peut-être (cela reste à démontrer) la mise en place d’un chemin pour la rationalisation des choix budgétaires. Connaissant l’homme, que l’on me permette d’en douter, mais je peux me tromper.

  15. Lucien Pambou dit :

    A Félix
    Je te rapelle quegeopolitique était une revue semestrielle et que chaque intervenant avait droit à un papier et pas deux les rémunérations des papiers se faisait aussi en fonction du statut e de la fonction professionnelle.

    Évidemment untres grand journaliste de renom que je n étais pas ou un historien avait une rémunération supérieure aux 200e
    La rémunération étant en fonction de chaque statut était tenue secrète mais je sais qu’ il y avait des différences
    Ceci me semble important comme complément a mon post adresser a felix

  16. Isidore AYA TONGA 100% Intérêt général dit :

    CONGO-B/BURUNDI: POURQUOI SASSOU EST-IL SI TRISTE ET INCONSOLABLE DE LA MORT DE PIERRE NKURUNZIZA?
    De mon point de vue, je pense qu’il y a deux raisons à cela. La 1ère est humaine. En effet, malgré la psychopathie et la sociopathie de Denis Sassou Nguesso, celui-ci est encore humain. Au niveau biologique, c’est à dire de la vie, l’humain à des émotions et par translation, Denis Sassou Nguesso aussi. En outre, la tristesse fait partie de l’humanité, de la palette de nos émotions. Or, le cerveau qui gère nos émotions est aussi celui de la formation de la mémoire et de nos liens affectifs. Alors, quel lien affectif Denis Sassou avait-il avec le défunt pour être si triste et inconsolable à la fois? C’est tout le questionnent !!!
    La seconde raison est politique. En effet, pour asseoir sa tyrannie contre le peuple congolais et leur pays ; Denis Sassou Nguesso, grand joueur de jeu de dames ou d’échec en politique tyrannique antisociale et criminogène a depuis des nombreuses années et au gré des situations et des circonstances, placé ses pions à l’échelle endogène ( nationale ) et exogène ( Afrique équatoriale, l’Afrique toute entière, le monde entier). Mais quand Sassou Nguesso perd l’un de ses pions dont, certains sont nécessaires, indispensables et vitaux à la fois pour sa tyrannie – c’est comme si le ciel lui est tombé sur la tête. On peut ou ne pas le comprendre, c’est grave pour lui. D’où sa tristesse !!!
    En réalité, Sassou Denis est entrain de perdre ses pions et ses pièces maîtresses sous-régionales ou du Bassin du Congo. Il voit donc les signes de sa fin de règne qui est inévitable et inévitable – car, c’est un grand joueur de jeu dames qui perd ses pions. Denis Sassou sait que le jeu est terminé – Ca sent la fin !!! Explications: https://www.youtube.com/watch?v=bH2qKO6lyDE&feature=emb_title

  17. Felix BANKOUNDA MELE dit :

    Cher Lucien,

    J’aurais voulu commencer et terminer uniquement par le fond, puisque c’est le seul aspect intéressant, le reste étant plutôt superficiel mais, déblayons-le quand même puisque, d’avoir écrit « ton ami ou proche Lopes » ( c’est ce qui est exactement écrit dans le rectificatif du 12/06/2020 à 02:16 ), cela me vaut le titre de « diseur » ! Tout sauf ça, cher Lucien, car je suis un adepte absolu de la théorie Socratienne des « Trois tamis ».

    Tu remarqueras que dans toutes mes réflexions ici ou ailleurs, chaque prétention est toujours justifiée par une référence. Façon de dire que je n’invente rien, et que ce que je dis ou écris peu être vérifié. Alors, quand j’écris au premier abord « ami », et que je me dis, après réflexion, que cela peut être pris au sens propre, sans que je ne puisse le démontrer, je rectifie et écris « ami ou proche » ! Et, comme tu peux le constater en remontant le fil des commentaires, je n’ai pas attendu que tu fasses la remarque pour le corriger. L’invitation que t’a faite Lopes de publier dans la revue du pouvoir de Brazzaville, Geopolitique Africaine, puisque Sassou-Nguesso, à ma connaissance, sauf si cela avait changé, en était le président d’honneur, invitation qui s’est par la suite accompagnée par ton recrutement dans son comité de rédaction, s’apparente clairement à une cooptation. Et, je connais certains collègues africains dont les textes ont été rejetés parce qu’ils étaient critiques et pas orthodoxes, au regard des pouvoirs du genre de celui qui règne à Brazzaville ! Je n’ai, ainsi, pas « poussé le bouchon un peu loin » puisque tous ou presque, qui sont ou étaient dans le Comité de rédaction de cette revue, ont été recrutés intuiti personae par Lopes lui-même, sur la base des critères que lui seul maîtrisait. Ne me dis pas que Lopes est neutre, puisque quatre petits mois après la mise au grand jour de la terrible affaire des « disparus du beach », huit mois après la traque du 18 décembre 1998 des quartiers du sud de Brazzaville qui ont fait des dizaines de milliers de morts (de centaines de milliers selon les organisations humanitaires), dix-huit mois après la conquête du pays par les forces financières et militaires étrangères en faveur de Sassou-Nguesso, il a quand même osé dire « Nos conditions ne sont pas excessives. Il faut qu’ils prennent acte de la situation…ils doivent reconnaître les institutions… » ( cf. « Confidences d’un ambassadeur », in Africa International, numéro 326, juillet-août 1999). Des institutions issues du putsch, d’un putschiste récidiviste, et qui avaient cramé les institutions démocratiquement adoptées le 15 mars 1992. Autrement dit, et clairement, il fait de façon décomplexée et imperturbable l’apologie du coup d’État et du crime de masse, de ses compatriotes !

    Cela dit, cher Lucien, personne parmi ceux qui te lisent ici ou ailleurs, ou qui t’écoutait dans tes analyses ou éditoriaux à Africa 24, ne peut manquer de remarquer, de constater que tu étais loin de la neutralité, loin de poser les questions pertinentes qui intéressent ou préoccupent tout téléspectateur ou lecteur, quand tu abordais la chose politique congolaise. Tu n’as posé aucune question sérieuse à Sassou-Nguesso le jour où tu t’es trouvé face à face avec lui sur le plateau d’Africa 24 ! Quand, globalement, ton questionnaire, face à lui, se borne à la remarque rigolote de sa sagesse culturelle incluse dans son ouvrage selon laquelle « la souris qui te ronge l’orteil est sous ton lit », ça manque clairement de sérieux ! En plus, quand tu approches ou participes à certains banquets privés de la famille et des milieux de ce pouvoir, ça interroge ! Enfin, quand, et c’est là que j’ai osé le premier écrit déjà cité sur toi (« Congo. Défis de de Sassou-Nguesso : réponse à Lucien Pambou » in Mediapart, 2 mai 2016), tu rédiges un écrit sur l’après élection rocambolesque de mars 2016 en escamotant totalement tout ce qui s’est déroulé à l’occasion de cette mascarade en deux phases (octobre 2015 et mars 2016), qui a laissé quand même 23 de nos compatriotes sur le carreau et plus de cent Congolais désormais infirmes à vie, alors qu’ils faisaient une marche pacifique à mains nues, je me dis qu’il y a trop de coïncidences ! Et chaque fois qu’il t’arrive d’égratigner un peu le pouvoir de Brazzaville ici, tu t’excuses toujours pour préciser « attention, je n’ai pas dis que… attention je n’ai fait que citer…, etc), cela ne peut pas être le fruit du hasard. Tu réussis ainsi, toi-même, à biaiser tes réflexions et écrits et, la preuve, pour ne se limiter qu’à celle-là, c’est ton écrit cité plus haut dans mon premier commentaire, du 29 avril 2016 dans le Huffington, où je te disais que tu fais la part belle au pouvoir de Brazzaville, alors que les dés sont d’avance jetés, et tout observateur même peu ou pas formé le sait ! C’était manifestement un papier pour faire plaisir, pour lécher, comme en font généralement les journalistes proches de certains pouvoirs. Aujourd’hui, soit quatre ans après, si tu es honnête et conséquent, tu devrais me dire et avouer que tu t’étais lamentablement trompé et que tu rectifies le tir ! Or, ce n’est pas le cas et tu continues dans ce parti-pris décomplexé, comme si de rien était, comme tu le fais et reprends ici, dans la réponse que tu m’assures.

    Sur le fond, on s’accorde, quand tu écris que « le développement économique n’a jamais intéressé les élites politiques du Congo, malgré leurs déclarations politiques officielles. Le véritable enjeu au Congo est le pouvoir politique comme moyen de capter les maigres ressources du Congo dans les années 60 et les recettes pétrolières énormes de nos jours ». C’est ce que je ne cesse de dénoncer dans mes différentes réflexions. Seul bémol, et non mineur, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, au risque de noyer le poisson, et mettre ainsi tout le monde sur le même banc que Sassou-Nguesso et ses malfaiteurs qui, pour leurs intérêts, concurrencent sérieusement aujourd’hui l’aventure et les crimes coloniaux. Quand demain, tout le désastre sera mis au clair, au plan humain et économique, tu te rendras compte que ce que j’ai souligné plus haut de lui, en parlant de MALÉDICTION DU CONGO, n’est en rien excessif. Ce n’est pas pour rien que je qualifie tous ses collaborateurs de « mercenaires contre leur propre pays ». Mais je me doute d’avance que ce n’est pas ton point de vue, puisque c’est indéniable que tu as toujours voulu le ménager, comme tu le fais ici, pour des raisons qui te sont propres. Aucun acteur politique, dans l’histoire postcoloniale congolaise, n’avait jamais invité les forces armées étrangères pour massacrer à satiété les Congolais, et à se servir tranquillement des richesses du Congo, sans avoir à rendre compte! Jusqu’à hypothéquer les chances de s’en sortir pour les générations futures, en rasant les ressources pétrolières, halieutiques, forestières et minières dans leur ensemble!

    Autre bémol encore, et non point mineur une fois de plus, quand tu écris que « de tous le moins instruit est le despote Sassou comme tu l’appelles et le plus malin au sens de Machiavel car il perdure et reste au pouvoir depuis de nombreuses années ». D’abord, ce n’est pas tout à fait cela le machiavélisme qui s’entend principalement comme un génie du pouvoir, une aptitude à dribbler les autres pour conquérir et gérer le pouvoir. Or Sassou, s’il perdure au pouvoir, ce n’est pas par le génie mais par le crime auquel il n’a jamais hésité de recourir, en toutes circonstances et grossièrement. Là où les autres de sa génération ont hésité, lui il a toujours fait du Lucky Luke grossièrement, prenant de court les autres, et tirant à balles réelles, y compris contre les pauvres civils qui ne faisaient que revendiquer leurs droits. Et les séquences abondent. Avoue que ce n’est pas intelligent ! Et, c’est là ou je m’autorise, une fois de plus, à te dire, te démontrer et te répéter combien ton argument du réseau est erroné, sinon morbide. Il ne serait recevable que s’il permettait de satisfaire ce qui est à la base de l’établissement et de la justification de l’État, c’est-à-dire du bien commun. Or, tout ce que tu as toujours voulu soutenir à travers cette théorie c’est le maintien, le fait de perdurer à la tête de l’État. Reconnais que c’est très petit cela, cher Lucien. Ce qui serait intéressant, dans le contexte de nos États, c’est une personnalité qui, sachant, comme tu l’as si pertinemment reconnu et dit, que nos indépendances consistaient en « une fausse indépendance politique et économique », trouverait le génie pour permettre progressivement de sortir son pays de cette ornière ornière, et permettre ses concitoyens de vivre dignement. Or, chez toi, tout se limite pour un homme politique à bien s’insérer dans le carcan colonial, y tirer son profil et assurer la continuité de ce vieux et puant système. C’est ce que fait et a toujours privilégié Sassou-Nguesso, contrairement à de fortes personnalités que l’Afrique a connues. Sankara, Lumumba, Mandela et d’autres constituent, selon toi, de vils personnages tandis qu’un Sassou est respectable et à vénérer parce qu’il aura réussi à sacquer l’honneur du Congo et de l’Afrique, pour honorer le système néocolonial. Autrement dit le recours à la théorie du réseau c’est le statu quo ! Et à quel prix! Non, je te le répète, c’est une théorie ignoble, et sans vertu. En guise théorie, je préfère plutôt celle systématisée par le sociologue français, Michel Crosier, « L’acteur et le système », inspirée des auteurs américains, où l’homme politique s’insère dans le système en préservant une marge de manœuvre qui lui permet de changer, de renverser le système, mais point pour perdurer, satisfaire ses instincts et intérêts. La théorie du réseau c’est UNE THÉORIE SANS VERTU COLLECTIVE, qui ne peut intéresser que les gens sans culture de l’État, et qu’elle t’intéresse et satisfasse les dictateurs africains, ce n’est que normal ! N’en fais, je t’en prie, pas un idéal collectif. De ce point de vue, il n’engage que toi, quand tu écris que « différents papiers et sur ce site, nous nous roulons par terre, nous nous couvrons la tête de cendre, de goudron et de plumes, nous ne critiquons jamais de façon massive la France qui est un appendice fondamental du réseau politique congolais dans sa partie internationale ». Moi, et d’autres, savons débattre et déconstruire le système françafricain et chinafricain aussi, et je suis convaincu que, petit à petit, le discours en faveur d’UNE AUTRE AFRIQUE gagne du terrain, et finira par prendre jour, aussi bien institutionnellement qu’économiquement. Je reconnais, je l’ai déjà dit, que la grande majorité de l’élite n’en est qu’à une appropriation personnelle de la manne de l’État, et c’est d’ailleurs cela qui fait que de minables individus comme le despote de Brazzaville perdurent aux affaires. Le gros lot de mercenaires en Afrique aujourd’hui n’est plus constitué des Bob Denard mais des Africains eux-mêmes. Mais, leur temps est compté, et ce n’est pas une illusion…

    Je ne t’ai jamais pisté cher Lucien, mais je travaille en groupe et, de temps en temps, des Congolais et africains sérieux m’adressent des écrits sur le Congo, sur l’Afrique et le reste du monde pour réflexion et, quand je le juge nécessaire, je ponds une petite réflexion, comme le ferait tout intellectuel intéressé par la chose publique et politique africaine. C’est tout.

    Je ne vois et comprend honnêtement pas ce que tu veux dire par « Lissouba, par son intelligence trop élaborée et se pensant plus intelligent et plus instruit que d’autres, a commis plusieurs fautes politiques, dont celle qui consistait à ne pas payer les salaires à temps, mais surtout la plus grande de ne pas se rendre à Libreville où l’attendaient ses pairs d’Afrique Diouf et Bongo père » ! C’est sans doute parce que tu ne maîtrises pas la vie politique congolaise. Dès que Sassou n’avait plus les manettes du Congo, c’est-à-dire immédiatement après la clôture de la Conférence nationale, celui qui l’a succédé, Mr André Milongo, Premier ministre de la transition, ne pouvait pas payer le premier mois de salaire des fonctionnaires. À qui la faute! Il faut être de mauvaise foi, pour dire que c’est à cause de lui, comme l’ont clamé les membres du PCT. Tous les conférenciers où les Congolais intéressés à la chose publique ont appris que Sassou Nguesso avait déjà encaissé l’argent du pétrole pour les cinq ans à venir. Loic LEFLOCH PRIGENT l’a confirmé à Lissouba, et toutes les deux personnalités qui ont succédé le Niongologue n’avaient d’autres choix que de revenir et d’instaurer la rationalisation des choix bidgétaires. Et toi, égal à toi-même, tu soutiens que le tort ou l’erreur de Lissouba a été de « ne pas payer les salaires à temps »! Et pourtant, si évidemment, comme Milongo qui a fini la transition avec trois mois de salaires impayés, à parir de 1995, soit deux ans après son installation, avec une année noyée dans une crise politique liée à la gloutonnerie de la classe politique, il payait désormais régulièrement les salaires des agents publica, sur la base d’une rationalisation des services financiers de l’Etat, sans recettes pétrolières je t’en prie!
    Sur la deuxième prétention, celle de l’esquive du RDV de Libreville, tu ne fais que prouver ton parti pris, puisque l’on ne peut justifier le renversement des institutions d’un pays au motif que Lissouba a refusé un RDV. Pour ta gouverne, le sort du Congo étant déjà scellé bien avant, et Lissouba le sachant, je te renvois à un ouvrage plutôt objectif qui t’éclairera: « La démocratie congolaise brulée au pétrole » (L’Harmattan, 2000″. Tu en sauras ainsi un peu plus sur le complot françafricain sur ton pas, et que tu abordes avec une grande légèreté ! Ce n’est pas mon cas, cher Lucien, et je ne me suis jamais caché, n’ai jamais manqué de courage, ne suis jamais passé par quatre chemins pour dire ce que je pense, pour nommer les fossoyeurs du Congo, tu le sais…

  18. Val de Nantes dit :

    @Dicful
    J’insiste ,fabliots ..
    S’il y a une qualité dont je m’honore ,c’est celle de ne pas Confondre les mots .
    Par contre sur les allégations farfelues sur simple suspicion infondée ,je vais paraphraser Voltaire  » la raison finira par avoir raison  » …

  19. Val de Nantes dit :

    @Dicful
    J’insiste ,fabliots ..
    S’il y a une qualité dont je m’honore ,c’est celle de ne pas Confondre les mots .
    Par contre sur les allégations farfelues sur simple suspicion infondée ,je vais paraphraser Voltaire  » la raison finira par avoir raison  »
    La cause des maux du Congo a un seul nom :Sassou « .On pourra m’objecta à cette affirmation ,mais les faits sont tatillons ..
    Son » non être  » aurait eu une autre incidence sur le Congo actuel ..Nous ne connaissons aucune autre solution qui nous permette d’espérer ,si ce n’est de son départ du pouvoir …
    Les effets de sa défaite morale retardent la prise de la bonne solution en direction du pays ,tant le remords trouble son psychisme …
    Le Congo ne peut continuer à sacrifier ces dignes fils pour quelqu’un dont on sait qu’il se nourrit des contradictoires et invectives congolaises pour cimenter son pouvoir et y rester « ad vitae aeternam « …
    La vie congolaise est assez polluée du fait de ce personnage ombrageux ,il nous revient le devoir de nous unir pour mettre fin à un règne qui aura tant endeuillé inutilement des innocents ,pour un bilan calamiteux …..
    Jeter en pâture nos compatriotes ,parfois prolixes en idées novatrices ,dans la boue ,et dans le seul de les nuire et de les faire tuer , relève du stalinisme ..
    Le Congo n’a rien gagné à avoir massacré ces innocents du procès de Ngouabi .Le résultat de ce massacré délirant ,c’est la misère absolue ….Même le tueur se demande à quoi servi cette tuerie en bandes organisées ,pour un zéro pointé …
    Le Congo ressemble à un poulailler abandonné ..
    Merci .

  20. maclintoch dit :

    Mon cher Felix, je suis d’accord avec toi, tant dans la denonciation et l’argumentaire. Tout a fait logique. Je crois que mon cher Lucien essaie de nous divertir. C’est vraiment un sacre theoricien, mais je suis surpris qu’il ose denoncer les economistes theoriciens.( Dans le livre sacre il est ecrit “Frère, laisse-moi enlever la paille qui est dans ton œil”, alors que toi-même ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? Hypocrite ! Enlève d’abord la poutre de ton œil ; alors tu verras clair pour enlever la paille qui est dans l’œil de ton frère. »)
    Ceci dit mon cher Lucien arrete de faire du copie coller. Soit pragmatique et honnete avec toi meme, et surtout arrete cette posture d’elition ou tu te soustrais tout commentaire qui attrait avec l’augre de Lalima(Est ce question de conserver les relations et faire bonne figure?). Les problemes du Congo sont connus, ce sont les hommes qui ne veulent pas de la dynamique d’avancement parce que cela ne les arrange pas. Nous avons des cadres au pays qui sont competents prets a redresser les choses, mais ceux qui prennent des decisions n’ecoutent personnes. Elles preferent ecouter le club d’amis occidentaux qui les consolident au pouvoir dont ils servent correctement au detriment du peuple congolais.
    Mon cher Felix l’a bien souligne au passage du gouvernement de 1992 qui avait reussi a stabiliser l’economie et reduit la dette du pays. Helas, ils ne sont pas aller jusqu’au bout de leur philosophie, loin de faire l’apologie d’une quelconque personne, mais les chiffres parlent d’eux memes.
    Bravo mon cher Felix et autres qui essaient d’apporter un plus chaque qui passe

    Mon cher Benjamin Bilombo pour cet travail o combien important et crucial a la fois d’informer et d’eclairer la lanterne des Congolais et consort.

  21. Pambou Lucien dit :

    Cher Félix,

    Merci pour ta réponse rapide que j’attendais. Quand je dis de toi que tu es un diseur, je veux simplement me rappeler la notion que j’appliquais à mes enfants quand ils étaient plus petits et que je leur demandais, quand ils disaient quelque chose, d’aller jusqu’au bout et de tout dire. Je m’aperçois que tu es un « diseur » à moitié.

    Revenons à l’interview du Président Sassou. Tu n’as retenu que la fin ou le milieu de l’interview et tu as escamoté la question centrale que je lui ai posée et à laquelle il n’a pas répondu au fond. Voici la question (et tu peux la retouver) : « Monsieur le président, vos adversaires politiques disent de vous que l’école, l’hôpital, la vie des gens ne vont pas bien au Congo Brazzaville. Que leur répondez-vous ? » La réponse a été évasive et générale : les guerres ont abîmé le Congo. Sans évidemment s’accuser, ce qui aurait été un comble, et sans dire un des protagonistes parmi d’autres. On ne fait pas la guerre tout seul.

    Sur mes relations avec le régime politique du président Sassou, sur les « banquets privés » auxquels tu fais allusion, je me demande à haute voix, si les invitations à l’ambassade du Congo, notre territoire commun lors des célébrations de la fête nationale, peuvent être considérées comme des banquets privés. J’ai été aussi invité à l’ambassade du Niger, j’ai tenu des débats sur la démocratie à l’ambassade du Sénégal et il m’est arrivé d’avoir été invité par des responsables chargés de mission et des affaires économiques de ces différentes ambassades à des dîners privés, comme pour le Congo. Je rectifie volontairement les choses car tu dis et tu mets en avant les news qui t’intéressent pour dire.

    Concernant mon introduction dans le comité éditorial de Géopolitique, ceci a fait l’objet d’un débat important car il y avait au sein de cette revue de fortes tensions et je n’ai été intégré dans l’ours éditorial qu’à la fin de vie de la revue qui, aujourd’hui, a disparu.

    Je reviens sur la notion de réseau que tu ne comprends pas très bien, tout comme celle de démocratie tropicale que j’ai développée un peu sur Congoliberty, mais beaucoup dans d’autres sites ou revues politiques. Dans nos échanges, si tu t’en souviens, tu m’as opposé le concept de démocratie en disant que la notion de démocratie tropicale était une excuse au mode de fonctionnement des régimes politiques actuels en Afrique et donc au Congo. Je profite de ton incompréhension sur la notion de réseau pour permettre à nos lecteurs de comprendre le sens des mots que j’utilise pour décrire la réalité congolaise morbide. Un de ces lecteurs et intervenants sur ce site, à savoir Val de Nantes, perçoit la forme de ma pensée un peu complexe, non culturellement française comme vous pouvez l’avoir, fondée sur le pour ou contre. Ma culture est française mais mon raisonnement est anglo-saxon. Il n’y a pas le tout blanc ou le tout noir, mais une zone de gris qui permet de lire la complexité des situations. C’est sûrement ma formation économique où la micro-économie permet de revisiter la macro-économie en partant des comportements individuels, alors que, pour faire vite, les deux disciplines sont profondément distinctes selon la pensée économique traditionnelle, jusque dans les années 70/80.

    Voici présenté mon modèle analytique des faits politiques et économiques. Quand je parle de démocratie tropicale, cher Félix, je veux simplement montrer comment les chefs d’État africains, à la faveur de leurs amitiés avec les puissances d’argent qui organisent la vie politique dans les contrées tropicales, arrivent à se maintenir au pouvoir. Cela ne veut pas dire que je suis d’accord avec cette forme de démocratie, or, souvent, dans tes arguments contre moi, tu arrives de façon péremptoire à faire croire que je suis un ami de Sassou et de sa famille car je ne prononce pas son nom et que je préfère utiliser celui de Monsieur le président.

    La théorie du réseau prend sa source dans la théorie du système. Tu cites Crozier à bon escient mais tu ne vas plus loin car Crozier dit aussi que l’acteur, en utilisant le système, en tire des avantages pour lui qui peuvent l’amener à constituer un réseau pour son propre bénéfice ce que tu refuses d’accepter. Tu refuses d’accepter aussi que le réseau politique au Congo depuis l’indépendance est structuré par les mêmes personnes de l’opposition et de la majorité, qu’ils soient lissoubistes ou non, qu’ils ont tous mangé dans la même gamelle et que le gérant de ce réseau est bien Sassou qui est plus malin et plus machiavélique. Je ne suis pas un intellectuel militant comme toi qui est pour un parti politique, tu démentiras si tu veux.

    Je ne reviens pas sur les tribulations et les hésitations politiques de Lissouba qui, après les alliances avec Sassou contre Kolelas, a fini par voir que dans une alliance de réseau ne pas maîtriser toutes les cartes de l’existence du réseau est dangereux. Tu as raison, le réseau vise à décrire des biens privés et le système le bien commun, mais là c’est une autre histoire.

  22. Val de Nantes dit :

    Concernant la philosophie dont certains ont du mal à comprendre les concepts ,je dirais que cette discipline autant complexe et noble qu’elle se presente ,me sert ,en tant que scientifique ,à humaniser mon langage technique …
    Qui se souvient de la phrase que j’avais utilisée , en guise de pré -diagnostic appliqué au fameux pont de Brazza fendu comme neige au soleil ,il y a quelques mois ?
    En voici le contenu : »Il fallait construire l’ouvrage de l’ouvrage « . Soit en termes techniques : une protection mécanique de l’ouvrage principal .
    La première prescription des auditeurs étrangers validait mon pré -diagnostic ..
    Voilà un exemple de l’humanisation des techniques de l’ingénieur ..
    Croyez -moi ,chers compatriotes. En tant que mathématicien ,je maîtrise cette discipline qui est à l’origine de l’étonnement scientifique , en témoigne le grand THALES de millet .(Théorème de Thalès )….
    C’est un exercice intellectuel qui demande d’énormes sacrifices .On n’y arrive que par capillarité .Je ne le souhaiterais à personne ….
    J’ai un ami architecte avec qui je travaille ,il a abandonné le terrain ,tant le grd Platon l’avait effrayé par sa théorie de la vérité platonicienne ..(caverne ).
    Il n’y avait rien compris ,croyant Platon fou plutôt qu’élève de Socrate ….
    Diogène de sinope le chien ,en savait un rayon …..
    Sa tête avait fait mille tours ,au point de finir KO ….il avait fallu un respirateur pourqu’il retrouvât l’oxygène ….le docteur Platon a frappé ..
    Déroulant une théorie invraisemblable venue du ciel ..Platon ne s’en laisse pas conter ….
    Quand Platon a embrayé ,l’architecte a carrément vomi cette discipline mystique ..
    Platon ,c’est la clé de la philosophie .Si vous l’avez compris ,vous êtes baptisé ,sinon vous êtes frappé d’athéisme Platonicien …..
    De nos jours ,un philosophe maîtrisant les sciences pures ,on en cherche …
    Ce fut un point de vue , et désolé ,pour qui cette matière élitiste par excellence donnerait des migraines ..
    Je ne vais quand même pas vous parler en langage mathématique ,comme l’avait pensé Galilée ,à propos de la nature . »La nature est écrite en langage mathématique  » ….
    On était venu en France ,pourquoi y faire ?
    Eeeh oui !!!.
    NB : J’ai consacré toute mon existence aux études . Et le résultat est là ..
    Tranquille et j’attends le départ de Sassou .le plus vite possible !!.
    Mais ce serait une erreur intellectuelle de ne pas toucher à cette discipline hautement cérébrale ,ses implications et son historicité sont d’une importance capitale ..

  23. Val de Nantes dit :

    @Pambou, et les autres .
    Peut être ,le concept de réseau n’est pas approprié à détricoter l ‘entrelacs de la situation politique du pays ..
    De ce point de vue. permettez -moi d’adopter une attitude pyrrhonienne ou celle de Sextus Empiricus ,c’est à dire sceptique ou suspension de mon jugement ..
    Une posture impartiale …..
    Nb. Galilée ,seul contre tous ,dira jusqu’à la fin et pourtant elle tourne .La terre .
    Il avait raison .
    Alors ,tu es ce Galilée ,incompris !!…
    J’admire cette force de conviction chevillée au corps ,signe d’une détermination mentale …
    C’est la complexité de la compréhension du réseau qui annihile l’explication réseautale ,en tant que outil d’analyse crédible de la situation politique congolaise
    Par contre ,cette disputatio intellectuelle ,à supposer qu’elle en soit une , ressemble à une scène de livraison des moutons intellectuels à Sassou pour son rituel sanguinaire …
    Hier ,Atipo Akoula ,cerveau bleu, nous révélait des moutons ethniques au service de l’éleveur Sassou .
    À croire que ,les congolais ,faute des cartouches , sont atteints du sydrome de l’éleveur ..
    Nb. Ton explication pédagogique sur l’économie politique où tu parles de la micro et de la macro -economie est vraie ,bien qu’il y ait certaines interférences ….

  24. Commissioner Dickful dit :

    @Val de Nantes,

    Je vois… Eh, plus qualitativement, c’est: « Dickful »!

    Bon sommeil_

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