Brazzaville accorde un prêt de 38 millions d’euros au nouveau régime de Bangui

sassou et djotodia1Le Congo a accorde a la Centrafrique un prêt de 25 milliards de FCFA (38,1 millions d’euros), pour aider le processus de transition en cours a Bangui, a déclaré samedi a la radio nationale le Premier ministre centrafricain, Nicolas Tiangaye.

« Vous connaissez tous la situation financière de notre pays avec la crise que nous avons traversée et qui n’est pas terminée. Nous ne pouvons pas faire face a nos engagements. L’Etat est confronte a des difficultés de trésorerie et c’est la raison pour laquelle j’ai demandé au gouvernement congolais de nous accorder un prêt », a déclaré M. Tiangaye au retour d’une visite de travail à Brazzaville.

« La convention de ce prêt a été signée pour un montant de 25 milliards FCFA. J’ai demandé au ministre des Finances d’accomplir très rapidement les formalités auprès de la banque centrale pour que la première tranche de 12,5 milliards soit décaissée avant la fin juin. La deuxième tranche le sera en septembre », a-t-il ajouté.

Pays pauvre enclavé au cœur du continent africain, la Centrafrique tire l’essentiel de ses ressources des recettes fiscales. 

Depuis la prise du pouvoir fin mars par la coalition Séléka, le nouveau pouvoir peine à remettre en route un appareil de production délabré, alors que le pays reste en proie à l’insécurité et aux pillages.

BANGUI, 08 juin 2013 (AFP)

 

République du Congo :  quatre journaux sont suspendus 

New York, le 7 juin 2013- Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) a aujourd’hui demandé aux autorités de la République du Congo de lever les mesures de suspension contre quatre hebdomadaires de la capitale Brazzaville qui ont été sanctionnés pour avoir publié des articles critiquant des fonctionnaires du gouvernement. Ces suspensions ont été infligées par l’organe de régulation des médias dont les 11 membres sont tous choisis par le président de la République.

« Les autorités de la République du Congo semblent se servir duConseil supérieur de la liberté de communication pour fouetter
 les journalistes qui soulèvent des questions d’intérêt public ou qui remettent en cause la gestion des fonctionnaires », a déclaré Mohamed Keita, coordonnateur du Plaidoyer pour l’Afrique du CPJ. « Nous demandons la levée immédiate de la suspension des quatre journaux. Au regard des écrits incriminés, les raisons invoquées pour justifier ces sanctions sont au mieux contestables, sinon douteuses », a-t-il martelé.

Le 1er juin courant, le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), a suspendu L’Observateur, Talassa, et Le Trottoir pour quatre mois, les accusant d’incitation à la violence, de diffamation et d’atteinte à l’honneur des fonctionnaires du gouvernement, selon des  médias  et des journalistes locaux. Les journaux ont été sanctionnés pour avoir republié un article d’Afrique Education, un magazine bimensuel basé en France, dans lequel le président Denis Sassou Nguesso est accusé d’ implication dans l’assassinat en 1977 de Marien Ngouabi, ancien chef d’état de la République du Congo. Le président Sassou Nguesso a nié toute implication dans cet assassinat, selon l’agence de presse britannique Reuters.

Le CSLC a également infligé une suspension de deux mois à l’hebdomadaire 
Le Glaive pour « refus répété d’obtempérer et de répondre aux interpellations du Conseil », a rapporté Reuters. Guy Milex Mbondzi, collaborateur du Glaive, a déclaré au CPJ que la suspension avait un lien avec une enquête du journal sur des pratiques du ministère des Affaires étrangères en  matière de délivrance de passeports diplomatiques. Le journal avait publié une série d’articlesaffirmant que des hauts fonctionnaires du ministère ont délivré des passeports diplomatiques à des personnes qui ne remplissaient pas les conditions établies par la loi. Les articles ont inclus des copies dedemandes de passeports de plusieurs de ces personnes.

En réponse à ces articles, le ministre congolais des Affaires étrangèresBasile Ikouébé, a émis un communiqué de presse disant que les documents avaient été obtenus illégalement à partir des archives de l’État. Il a accusé Le Glaive de participer à une « campagne de dénigrement » et à des « actes systématiques de provocation », et demandé au CSLC de prendre des mesures contre ce journal.

En septembre 2012, le CSLC avait suspendu Le Glaive pour six mois et l’hebdomadaire La Voix du Peuple pour neuf mois pour une série d’articles critiquant les dirigeants et les méthodes dudit conseil, selon des médias.

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Le CPJ est une organisation indépendante, à but non lucratif et dévouée à défendre la liberté de la presse
dans le monde depuis 1981.

Contact:
Mohamed Keita 
Coordonnateur du plaidoyer pour l’Afrique
Email: [email protected]

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15 réponses à Brazzaville accorde un prêt de 38 millions d’euros au nouveau régime de Bangui

  1. Alors que le cœur de Brazzaville (POTO POTO) manques d’eau potable , le congo reste importateur de l’électricité en RDC , 85% de la populations est sans emplois, Brazzaville reste dépendante de Kinshasa en produits vivriers faute des routes dans le pays et le mégalomane fou( sassou) se permet de jouer au plus riche.

  2. le fils du pays dit :

    La solarite africaine prend son veritable sens si la fripouille de Mpila aurait deja pu fournir le peuple congolais entier en eau polable et electricite.Les congolais doivent se debarasser de ce mr.car c’est lui le frein du progres au congo

  3. Kouilou dit :

    Ce geste serai louable si au Congo il y avait l’eau potable pour tout le monde, que si les hôpitaux avaient les moyens de remplir leur devoir, si dans les écoles les enfants n’étaient pas assis par terre et j’en passe. Le pouvoir Congolais est prêt a débloquer une telle somme pour aider un autre peuple et laisse son propre peuple dans la misère totale. C’est très bien d’aider les autres mais ses enfants passent avant ses neveux et ses neveux passent avant les voisins. Après ce geste envers le peuple centrafricain, le pouvoir congolais fera le même geste envers ses étudiants, enfin envers son peuple pour le sortir de la misère.

  4. martin dit :

    Ce Monsieur Sassou est une calamité ^pour le Congo, la semaine dernière le journal le Monde révèle que son régime, a dilapidé 2 milliards de dollars US dans une magouille pétrolière avec des russes, et aujourh’ui il préfère aider le peuple centrafricain. 2016 c’est trop loin, c’est maitenant qu’il se débarasser de Sassou nguesso Denis.n Merde

  5. TONTON BASOLO dit :

    Ce prêt va forcement générer des intérêts, qui vont sans doute être une valeur ajouté. Il faut savoir capitaliser pour pérenniser ses avoirs

  6. Rodgers dit :

    Bozizé parti,la frontière entre le congo et la RCA pose énormement de souci au pouvoir central d’oyo.
    Géographiquement parlant il n’y a que du côté de la RCA que peut partir une rebéllion congolaise renforcée par les éléments de la SELECA qui n’ont jamais pardonnés à Sassou son penchant pour le maintient de Bozizé au trône.Je suis persuadé que les 38 millions d’euros ont été débloqués pour achêter une paix précaire.

  7. Le Vrai Congolais dit :

    C’est la vraie raison Rodgers, il faut apprendre a calmer la colere du voisin par des presents. Il ne reste qu’a lui (au chef de la SELECA) offrir une de ses petasses de filles comme d’habitude pour plus solidifier ses relations. Gabon en exemple et RDC comme echec flagrand a cette methode traditionnelle bien politisee.

  8. Djambala dit :

    Cette affaire de 38 million d’euros donné a la Centrafrique est d’abord une affaire de sexe. Sassou a couché avec l’épouse de Deby qui est devenu fou furieux. Il l’a dit à tous les chefs d’état de la région de tout le mal qu’il pense de sassou. deby a juré d’avoir sa peau. Sassou a aidé le régime centrafricain pour éviter toute rebellion financée par deby. il est désormais encerclé dans la sous-région. Dos santos est aussi fâché depuis que les services angolais ont découvert les archives de Savimbi que sassou finan çait ce dernier. Ali Bongo ne l’aime non plus parce la belle-fammille de son père Bongo a humilié ce dernuier. c’est la raison pour laquelle sassou va vers Kagamé. Biya aussi le méprise. 2016 s’annonce chaud, les chose ne doivent pas se passerr comme le dictateur congolais l’entend

  9. TONTON BASOLO dit :

    Quoi la SELECA à donc l’ambition de régner en chef au Congo? Sur quelle base? Sauf si vous aussi vous penser que le rôle joué par le Président Congolais dans la crise centrafricaine a été non arbitraire. Si non moi je ne voie que de la bonne volonté venant de l’homme Mpila qui a su jouer son rôle d’intermédiaire alors et faute n’est pas sienne, si le président sortant n’on fait qu’à sa tête. Donc si réellement la SELECA voudrait un jour s’attaquer au Congo je compte sur vous Rodgers et Le Vrai Congolais pour défendre les couleurs de la patrie.

  10. lebien dit :

    Djambala je comprend ta haine vis a vis du président qui est le notre, je ne sais pas si ton père on le juge de sorcier ou encore de ce qui est négative tu sera de cette avis, un adage dit ceci: tout autorité viens de Dieu ce n’est pas au hasard que Mr DENIS SASSOU NGUESSO qui est président du Congo est venu au pouvoir c’est suite aux votes.
    Toi qui prêtent et qui porte toutes ces charges contre ce dernier as tu les preuves tangible pour nous monter par X et Y que ce que tu nous relate est vrai.
    SASSOU NGUESSO n’est pas le président le plus cruel de la planète moins encore de l’Afrique, les conflits inter états sa existe même en occident donc ne viens nous casser les oreilles avec tes conneries à dormir debout

  11. Delapatria dit :

    Les Chefs d’Etat de la CEEAC, réunis à ADDIS dernièrement ont pris unanimement la décision d’aider la Centrafrique, au creux de la vague. L’aide allouée à la Centrafrique s’inscrit dans cet ordre d’idée. Je salue la décision du Président SASSOU, qui dans cette crise et bien avant ne ménage aucun effort pour la résolution et la normalisation de la situation en Centrafrique. BONGO,BIYA, DEBY et OBIANG ne devaient pas trainer les pieds, maintenant que le ton est donné.

  12. TONA dit :

    Sassou n’a pas payé les travailleurs de la RCA: 25 milliards. Sassou a tout simplement trouvé le moyen de blanchir son argent volé sentant son pouvoir lui échappé. Car au fait c’est quoi le blanchiment d’argent ? C’est un élément des techniques de la criminalité financière. C’est aussi l’action de dissimuler la provenance d’argent acquis de manière illégale plus particulièrement par la corruption, la fraude fiscale afin de le réinvestir dans des activités légales par exemple la construction immobilière d’où au Congo, on voit les maisons sortir de terre comme des champignons alors que le peuple ne voit aucun Kopek. C’est une étape importante car sans le blanchiment, sassou ne pourra pas utiliser de façon massive ces revenus illégaux sans être repéré puisqu’il est attendu au tournant c’est-à-dire le dernier jour de son règne alors il faut sortir des milliards du Congo pour les récupérer le moment venu.

  13. DELAPATRIA dit :

    A Tona,
    Tout n’est pas de pondre des commentaires insensés pour prétendre être utile à son pays. Votre manque de respect à l’égard du Chef de l’Etat prouve le degré votre immaturité. Pourquoi aurait -il besoin de blanchir de l’argent?
    Vous démontrer bien par a+b que vous souffrez d’une exiguïté en matière de relations internationales. Or, cela est l’une des matières de base du Président SASSOU, qui à ce sujet, fait des émules en Afrique et dans le monde. Le Président OUATTARA, n’a pas manqué de le souligné face à la presse lors de son récent séjour au Congo. Vous ne lisez pas, c’est normale cette platitude dans vos réactions.

  14. Kouilou dit :

    Je trouve Mr Lebien pathétique. Comment peut-il dire que: c’est par la grâce de Dieu que Mr Sassou est devenu président, tout le monde le sait, même le Congolais le plus ignare sait que c’est grâce aux cout d’état et avec l’aide des forces étrangères qu’il est arrivé au pouvoir et par la corruption et la terreur qu’il garde ce pouvoir. Tout le monde sait que nul ne doit le contredire sinon c’est la prison ou la mort. Je ne suis pas de son entourage mais il suffit de lire un peu, qu’on trouve des déclarations de ses anciens complices sur la mort du président NGouabi. On apprend qui l’avait organisé avec la complicité de qui, le lieu et celui qui avait commis l’acte. L’assassinat du cardinal Byenda, l’assassinat de Massamba-Debat et j’en passe. Au Congo contre à l’étrange, tout le monde est au courant de tout cela sauf Mr Lebien. Je le comprends. Il y a eu des allemands qui ont soutenu le nazisme tout en étant bien informé des actes criminel que commettaient les nazis. Si vraiment c’est par la volonté de Dieu que Sassou est au pouvoir, là je ne crois plus en Dieu.

  15. lebien dit :

    Mr Kouilou je le redis que tout autorité viens de Dieu, si réellement Mr Denis SASSOU NGUESSO que vous prétendez être assassin de tout ces leaders politique?
    31 Août 1992 : Denis Sassou-Nguesso se retire de la Présidence et redevient un citoyen ordinaire, inquiet pour son pays car aucune des promesses n’est tenue par Pascal Lissouba qui, jour après jour, porte atteinte à la Constitution (dissolution de l’Assemblée Nationale, violations répétées de l’Etat de droit, enlèvements, institution de milices privées…).
    et en suite 1992-1994 : Poursuivi par les milices de Pascal Lissouba, Denis Sassou-Nguesso s’installe dans son village d’Oyo, dans le nord du Congo.
    Nov. 93-Janv. 94 : Pascal Lissouba déclenche la Première guerre civile du Congo. Il attaque avec ses milices Bernard Kolélas et ravage le quartier de Bacongo. Le conflit fait plus de 3.000 morts.
    Janvier 1997 : Dans la perspective des élections présidentielles, prévues pour juin, Denis Sassou-Nguesso rentre au Congo. Il est accueilli en véritable libérateur par le peuple.
    5 juin 1997 : Pascal Lissouba et ses troupes attentent à la vie personnelle de Denis Sassou-Nguesso, en assiègeant en pleine nuit son domicile de Mpila à Brazzaville. Cette agression déclenche la deuxième guerre civile du Congo qui fera plus de 10.000 morts.
    votre insinuation me surpasse, crois moi tout les présidents travaillent en connivence , si réellement le Président Denis SASSOU NGUESSO était l’auteur de toute ces fausses accusations que vous portez contre lui il ne devait pas emmené ce pays vers l’avant comme il est entrain de faire en avoue qu’il a un laissé aller mais aujourd’hui on ne connais pas le tribaliste ni les miliciens qui rode dans les quartiers pour pourchasser un nordiste, ni un sudiste, un adage dit: « L’homme de valeur est toujours critiqué »
    En 1961-1968 le président Denis SASSOU NGUESSO avait le grade de sous-lieutenant. Ce n’était pas le plus haut gradé à ma connaissance.

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