Le tout puissant patron de la police du Congo-Brazzaville, Jean François Ndenguet, cité dans l’affaire des disparus du Beach, sorti nuitamment de la prison de la Santé par Jacques Chirac à la demande de Denis Sassou Nguesso, parviendra-t-il à sauver sa tête après le braquage du domicile de « Mère Alice », une connaissance de Claudia Sassou Nguesso ?
Est-ce la goutte d’eau qui fera déborder le vase après avoir survécu à plusieurs scandales et à se maintenir en haut de la hiérarchie policière ? Jean-François Ndenguet passera-t-il entre les mailles du filet de l’enquête impliquant plusieurs proches du directeur général de la police ?
PEUR SUR LA VILLE
Au grand étonnement des populations du Congo-Brazzaville convaincues de l’implication des forces de l’ordre dans le climat d’insécurité devenu le lot quotidien des habitants des grandes agglomérations, le procureur de la République, le colonel André Oko Ngakala est aux abonnés absents. Il est muet comme une carpe. Il a plus de voix à dénoncer les atteintes à la sureté de l’Etat qu’à s’indigner contre la mainmise des écuries entretenues par Jean-François Ndengué au sein de la police avec à la clé des mutilations comme au viaduc de Ngamakosso (« Tortures policières au marteau à Brazzaville » in Congopage, 8 janvier 2022) ou des vols à main armée comme chez « Mère Alice ».
André Oko Ngakala ne s’aventure pas sur le terrain de la sécurité du Congo-Brazzaville de peur d’affronter Jean-François Ndenguet. Le procureur André Oko Ngakala ne démontre pas d’appétence pour démanteler les différentes écuries qui gangrènent la police du Congo-Brazzaville et qui sèment la terreur.
CREER L’EVENEMENT
Pour détourner l’attention, on créé une affaire dans une affaire. Pendant qu’ils allument des contre-feux avec des faits divers avec le concours de François Bikindou et « Le Troubadour », l’essentiel est ailleurs. Simple coïncidence ou pure diversion ? En deux semaines, l’opération « Esprit ya ba démons » a permis à la Force publique de mettre la main sur plus de six cents « bébés noirs » à Brazzaville.
Où étaient les forces de l’ordre quand les « bébés noirs » s’affrontaient en pleine journée dans les rues de Brazzaville, Pointe-Noire et Dolisie ? Pourquoi le vol à main armée chez « Mère Alice » suscite autant d’émotion et mobilise autant de fins limiers de la police ? Existe-t-il deux catégories de citoyens du Congo-Brazzaville ? Le commandant de la gendarmerie, le général Paul Victor Moigny, a indiqué que l’opération va s’étendre sur le territoire national pour éradiquer le phénomène qui ne doit pas être un éternel recommencement.
« La Force publique, agissant en opération combinée, continuera à traquer « les bébés noirs », au nom de la loi, pour garantir la paix et la sécurité publique de la population. Il n’y a pas et il n’y aura pas de zones de non-droit dans notre pays », a déclaré le commandant de la Gendarmerie nationale, le général Paul Victor Moigny, s’adressant aux troupes engagées dans l’opération « Esprit ya ba démons », le 31 août à Brazzaville 2022, en présence notamment du commandant des forces de police, le général Jean François Ndenguet, du directeur de cabinet du ministre de la Sécurité et de l’Ordre public, Séraphin Ondélé…
Le phénomène de violence urbaine, incarné par les ‘’bébés noirs’’, est en effet devenu une cause majeure d’insécurité. Ils commettent des forfaits sur la voie publique, dans les domiciles privés, en milieu scolaire. Aussi, les rivalités entre les écuries de ces « bébés noirs » créent l’insécurité, la psychose, troublent la sérénité des paisibles citoyens. « La menace est réelle. Nous, force de sécurité intérieure, avons la ferme volonté, le professionnalisme nécessaire et les techniques pour éradiquer le phénomène des « bébés noirs » », a fait savoir le général Paul Victor Moigny.
LA JUSTICE DOIT FAIRE SON TRAVAIL
Le commandant de la Gendarmerie nationale a souhaité que les services judiciaires adoptent une attitude plus rigoureuse face à ce phénomène. La mise en liberté précoce de nombreux délinquants pourtant incarcérés pour des faits de crimes pose problème. Libres, ils redoublent d’audace criminelle jusqu’à narguer la force publique. « Le moindre laxisme des pouvoirs publics renforce le sentiment d’impunité chez ces criminels et celui de plus grande insécurité de la population résignée à vivre les violences qui leur sont imposées par les « bébés noirs » », selon P. V. Moigny
La lutte contre le phénomène des « bébés noirs » ne peut pas s’arrêter à la simple interpellation de la Force publique et à leur présentation devant le procureur de la République. Cette lutte, selon le général Paul Victor Moigny, doit suggérer la combinaison des efforts de la part des cellules familiales, des autorités locales, du gouvernement. C’est en croisant toutes les actions pour l’éducation et la prise en charge de ces jeunes que ce phénomène sera éradiqué, a-t-il dit (Les dépêches de Brazzaville, 31 août 2022).
TANDEM
Les vainqueurs de la guerre du 5 juin 1997 se sont octroyés le permis de voler, de piller et de tuer. Le système politique de Denis Sassou Nguesso est basé sur l’intimidation, la brutalité et la violence. Car, c’est cela aussi le « sassouisme ». Une main de fer dans un gant de velours (de fer ?). Jean François Ndenguet qui forme un tandem de choc avec Denis Sassou Nguesso fait partie de l’axe Ollombo-Boundji-Oyo-Makoua-Owando (OBOMO). A ce titre, il est un élément important du dispositif de sécurité. Denis Sassou Nguesso va-t-il sauver le soldat Jean-François Ndenguet ?
Pourquoi avoir confié la direction des enquêtes impliquant des hommes de main (capitaine Manouana dit Morgan, L’adjudant-chef Kanga, Patou Kazis et Akouba, ) au commandant de la police ? C’est comme si on confiait la garde du gigot à un chien affamé ou les clefs du bar à un ivrogne. Jean-François Ndenguet est sur la sellette. Il est à la fois juge et partie. Les flics de Jean François Ndenguet ont mis la main sur les policiers ripoux, hommes de confiance de Jean François Ndenguet et ont filmé les auditions qu’ils ont fait fuiter sur le web. A quelle fin ? Faut-il y voir la main de Chrystel Sassou et King Obami Itou ? Le capitaine Morgan, l’adjudant-chef Kanga, Patou Kazis, et Akouba sont passés à table. Quelles conséquences pour Jean François Ndenguet ? A-t-il fini de manger son pain blanc ? Est-ce le commencement des douleurs pour Jean François Ndenguet, pour paraphraser Sony Labou Tan Si ?
Benjamin BILOMBOT BITADYS
Difficile de trouver une police légale dans un système politique mafieux où le Président est un criminel génocidaire et kleptomane qui a besoin de désordre absolu pour asseoir sa dictature. Aussi des individus comme Jean-François Ndenguet sont contraints de se livrer à une contorsion intellectuelle pour représenter une apparence de normativité qui, de toute façon, tombe en ruines, à la première occasion car on ne peut pas toujours, tout le temps, faire la comédie de l’éthique sans recouvrer sa véritable nature sauvageonne. Chassez la barbarie, elle revient au galop. L’Italie mussolinienne a connu cette juxtaposition d’un pouvoir pourri et d’une police ripoux lieu de ramification de la Camorra napolitaine. La péninsule a souffert et continue de souffrir de cette connivence. Sassou a besoin de Ndenguet comme l’Etat italien a eu besoin de Don Corleonne. Ndenguet est le Al Caponne de Sassou. L’un ne peut fonctionner sans l’autre. Ce sont deux monstres nourris du venin mortel dont les crochets ont besoin d’être extraits. La Police tue. A bas la Police !
La police est à l’image de son chef suprême ,car ses serviteurs sont les dévots du che mafieux installé au sommet du Congo…
La criminalité est l’essence de ce régime ,tant la démocratie se résume à l’apologie du règne absolu d’un monarque auto proclamé …
N’abusons pas des mots Cher Bilombot, ce n’est pas une police, Denguet Jean François est un tortionnaire formé en Roumanie qui a son tour à formé Ata Morgan ou Encore Gildas Boulala Mviri qui a semer la terreur au PSP Ouenze Madzadza . Le problème c’est Sassou Dénis qui nomme des pillards déguisé en policiers pour maintenir la terreur dans ce faux pays ! Et maintenant pour évincer Denguet il
mène une sale compagne contre Denguet alors que c’est Sassou Dénis qui intime l’ordre à Denguet a jeter à l’eau près de 400 jeunes kongos qu’ils ont finis par appeler les disparus du Beach .
Pendant que les noirs sont dans le désordre,les étrangers qu’iis ont fait inonder le pays avec pillent les ressources tranquillement.
Au Congo il n’y a ni armée ni police.Il y a que des escadrons de la mort qui tuent les Congolais et gardent le pantin des puissances étrangères qui est la tête du pays et les intérêts de ses amis et ceux des multinationales.