AYONS LE COURAGE MES CHERS COMPATRIOTES CONGOLAIS ! Par Aymar de la Kimel

Aymar de la Kimel

Aymar de la Kimel

Peuple du Congo, la corruption s’est institutionnalisée et nous avons tous le sentiment que cela est normal, notre société ne connaît plus les valeurs du travail, de la responsabilité, du respect, de l’honneur, de la solidarité, du progrès et de l’unité. Depuis dix ans, nous observons une progression du nombre des chantiers en construction sans que cela n’améliore notre condition de vie. Nos villes connaissent des demi-terrains qui rendent le transport plus cher. Armez-vous de courage et prenez la parole comme moi car, rien ne changera par l’immobilisme et la prise d’assaut des chapelles. Aide-toi, le ciel t’aidera nous apprend un proverbe français, lors que l’Evangile nous rapporte les propos de Jésus très instructifs : « laissez les morts enterrer leurs morts ». C’est ainsi qu’il nous faut prendre notre vie en main puisqu’on ne peut plus rien attendre de nos politiques d’aujourd’hui. Ayons le courage de faire quelque chose pour le bien-être de notre République, que chacun travaille pour autrui, haïssons l’individualisme et œuvrons pour l’union des forces. Que le fonctionnaire exerce son service sans pour autant le facturer aux usagers, sinon pourquoi serait-il payer à la fin du mois ?

Je sais que nombre d’entre vous viviez au jour le jour, obligés à faire la courbette, à vendre même votre âme pour juste du pain, la vie devient de plus en plus chère, les loyers hors prix, les revenus de misère ne peuvent plus couvrir nos dépenses mensuelles. L’Université Marien Ngouabi n’incite plus les jeunes à poursuivre les études. Mais, cela ne peut pas justifier notre silence, la parole est l’unique bien qu’aucun homme ne peut nous enlever. Soyons humains et saisissons la, exprimons-nous pour dénoncer ce qui ne va pas en commençant près de chez nous, notre collègue qui s’enrichit sans cause, le directeur des ressources humaines qui recrute des gens dépourvus des compétences requises… ; votre chef hiérarchique monnaie la promotion ou l’affectation ; ne restez pas silencieux, agissez et rapportez par tout moyen ces méfaits en public. Nous ne pouvons plus compter sur nos magistrats, policiers et les auxiliaires de justice à cause de défaut de patriotisme dont ils font preuve et la corruption avec laquelle ils sont amis. De même, ne reste pas silencieuse, ma sœur, face à ce prédateur mâle qui a abusé de vous ou qui vous a proposé du « sexe » contre un avantage que vous auriez de droit. Aujourd’hui, plusieurs congolaises se font violer, harceler à cause juste de leur beauté comme si celle-ci était une malédiction. Même des enseignants proposent des notes contre une prestation sexuelle, sans se soucier de l’avenir du pays pour qui les cadres doivent être compétents pour relever le défi du développement.

Chers amis et compatriotes, soyons humains et ayons au moins 20 secondes de courage pour une première fois dans notre vie afin de révéler tout ce qui est inadmissible dans notre beau Congo, interpellons nos autorités pour qu’elles cessent d’avoir de cause que pour leurs maîtresses, lorsque celle du peuple est délaissée. Les nominations tribales et partisanes au sommet de l’Etat et dans les entreprises publiques sont devenues une règle d’or : suivez la télévision congolaise et prenez le soin de noter les titres des intervenants lors des journaux télévisés pour en avoir une idée nette, ou encore visiter le cabinet d’un ministre originaire d’un coin donné pour constater ce tribalisme et l’orientation partisane que prend le Congo. Le monopartisme est déjà au seuil de notre République sans vigilance de notre part, il s’emparera à nouveau de notre beau Congo. Le soleil ne brillera que si toi et moi unissons nos forces afin d’œuvrer pour la construction d’un Etat de Droit, seul gage de la démocratie et du progrès. Notre Congo souffre des privilèges édictés de fait par le comportement des partis politiques indignes et des politiques qui prônent une domination tribale pour s’approprier le pouvoir.

Mes chers compatriotes, vous êtes sacrifiés, surtout ceux de la génération 1980 dont les rêves sont quotidiennement brisés. Vous ne connaitrez pas la chance de vos parents nés avant ou après la décennie 1950 qui n’ont pas connu le chômage de masse, ont été presque tous propriétaires des terrains très tôt. Fils et filles des paysans, ils ne se sont nullement battus comme vous pour réussir. Ils ont connu une République juste et soucieuse de son peuple pour le bien de tous, avant que les slogans d’un genre nouveau n’enfoncent le Congo dans un chaos et ne dépravent nos mœurs : le ridicule ne tue pas ; ebonga ebonga te, toujours meilleur. Quel paradoxe ! Combien un agent affecté à la sécurité d’une haute personnalité peut-il accepter de la conduire dans un taxi ! Pourquoi un agent public qui n’a pas le statut de comptable public exige-t-il de l’argent au Congolais sans aucune base juridique ? Et que cela n’interpelle jamais le gouvernement, ni le peuple ? Est-ce que nous sommes tous devenus des aliénés mentaux pour avaler quotidiennement ces conneries ? Où sont passés ces syndicalistes et ce peuple du Congo qui en 1963 s’écrièrent que « Youlou a tout volé, qu’il parte et nous construirons à nouveau » ? Ce peuple qui s’est exprimé en 1991 pour réclamer le pluralisme politique ? Est-il celui qui se résigne face à une gouvernance d’oligarchie bureaucratique militaro-tribale (OBUMITRI), quand il ne s’agira pas d’une oligarchie bureaucratique militaro-partisane (OBUMIPA) ?

Ressaisissons-nous et évitons d’être complice d’une paupérisation de tout un peuple en commençant à poser des actes positifs relevant de notre compétence, par exemple refuser de remettre de l’argent pour postuler à un poste ou à un agent public sans recevoir de quittance, dénoncer toute pratique illégale et voyons en notre compatriote le citoyen qu’il est et non la tribu à laquelle il appartient, voire ses convictions politiques ou religieuses. Consacrant les règles d’équité pour tous et cultivons l’unité nationale et les valeurs républicaines. Méditons sur la Congolaise pour en saisir le sens de ses mots. Jusqu’à quand garderiez-vous le silence, jusqu’à quand resteras-tu sous les chaînes de la domination ? Notre beau pays le Congo est une maison en flamme, vous le savez, mais personne n’ose le dire, ni chercher à éteindre l’incendie avec les moyens de bord, sauf à vous lamenter dans les pseudo-bus et les bars. Ayez le courage de vous organiser en association et coopérative pour faire quelque chose, merde ! Nous assistons impuissamment à la montée en puissance d’une OBUMIPA, qui conduit petit à petit le pays à sa perte. Jusqu’à quand tu te baladeras avec des bidons pour aller chercher de l’eau ? Jusqu’à quand tu ne pourras pas vivre décemment de ton travail ou tu en seras privé pour n’avoir pas mouillé la barbe d’un tel ? Est-ce que l’espoir a encore un droit de cité au Congo ?

La pauvreté est dans nos maisons, la vie devient de plus en plus chère, nos revenus n’ont pas augmenté proportionnellement au coût de la vie, la justice inexistante, la police et l’armée au lieu de servir le peuple sont au service des gouvernants, lorsqu’il ne s’agit pas de servir un homme, la gratuité du passeport décrétée par le chef de l’Etat s’est révélé un moyen d’arnaquer les congolais, l’étudiant est traité avec mépris, même toi qui sert l’Etat, tu abuses de tes fonctions pour devenir le petit dieu. Chers amis, mes sœurs et frères, nous sommes perdus si nous ne nous ressaisissons pas pour reprendre la voie des vertus républicaines, celle de la raison et bannissons celle des passions qui a guidé jusqu’à ce jour nos pas en politique. Or rien n’est perdu si le Gouvernement restaure l’autorité de l’Etat et non celle des individus. Je veux une autorité assise sur le droit parce que tous les Congolais sont égaux et seule la loi mettra l’ordre dans ce pays à condition que les hommes en robe au service de la justice ne craignent rien, qu’ils soient bien formés et qu’ils ne doivent rien espérer. S’ils sont corrompus, jamais le Congo ne se réveillera de son sommeil du sous-développement ainsi qu’il ne connaitra pas un Etat de droit.

Le mérite et le travail sont des mots vides au Congo, seul le lien de sang et la soumission qui compte, tous ceux qui s’indignent et s’expriment finissent par être diabolisés, nous sommes devenus des objets et non des humains, même un roi respecterait la liberté de ses sujets, notre vie est celle d’un esclave, pas celle d’un homme libre, il nous est chanté jour et nuit la chanson de la paix, les trophées des hommes de paix sont décernés et les impétrants manifestent leur joie, une vraie tromperie pour nous effrayer par le sceptre mémorial de l’histoire douloureuse du Congo, cela est une manœuvre qui marche pour peu. Je suis contre l’injustice sous toutes ses formes. Je ne peux pas admettre qu’au XXIe siècle notre politique n’intègre pas la rationalité dans les choix, sans vision de notre société et celle menée ne répond pas aux attentes des Congolais. J’invite les politiques à avoir pour seule cause la défense du peuple congolais et lutter contre la corruption et les privilèges qui tuent notre Congo aimé en ayant pour priorité :

  1. L’eau et l’énergie ;

  2. L’éducation et la formation professionnelle ;

  3. La lutte contre la corruption et le clientélisme ;

  4. L’emploi et la sécurité sociale ;

  5. L’avènement d’une société civile forte et des institutions fortes ;

  6. La recherche dans quatre secteurs : santé, environnement, justice et défense ;

  7. Une réforme agricole ;

  8. L’assainissement et l’urbanisation ;

  9. La réforme fiscale et la disparition du secteur informel de l’économie.

Par Aymar de la Kimel

« Elève-avocat, chercheur associé au CECOJI/Université de Poitiers »

Diffusé le 4 septembre 2013, par www.congo-liberty.org

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13 réponses à AYONS LE COURAGE MES CHERS COMPATRIOTES CONGOLAIS ! Par Aymar de la Kimel

  1. le fils du pays dit :

    Bien dit,Lobumitri dont le promoteur de la premiere heure fut le pantin des colons au Congo nomme Mr Sassou.Lisez ce qui suit sur les amis de la fripouille d’edou
    uméro 360-361 – Franc-maçonnerie – Vers une gouvernance mondiale ?

    FRANC-MAÇONNERIE
    Vers une gouvernance mondiale ?

    Par Thierry Chargé1

    Comme de nombreuses structures influentes, tels les religions (l’église catholique) ou les partis politiques, les francs-maçons se composent à la base de ces organisations d’une grande majorité d’individus honnêtes et idéalistes. Cependant, les dirigeants les plus influents, les plus hauts placés aux postes de pouvoir, sont généralement attirés par l’influence et l’éclat que confèrent les postes d’influence car leur besoin de pouvoir est sou-vent important. Mais quels sont les pratiques légales, illégales et le projet des élites franc-maçonnes ? C’est ce que nous allons examiner à présent.

    Les élites franc-maçonnes sont souvent liées à l’extrême droite
    Le très secret OPC (Bureau pour la coordination politique) des États-Unis, dirigea différents réseaux dont les Stay Behind, provoqua le prise de pouvoir des juntes latino-américaines (généralement à l’idéologie d’extrême droite), utilisa les hautes instances franc-maçonnes notamment à travers la Loge P2 (dont fit partie Silvio Berlusconi), la mafia, le Vatican 2. Michele Sindona fut le banquier en chef de la Mafia et aussi le fondé de pouvoir du pape Paul VI. Roberto Calvi prit le relais avant d’être pendu. L’exfiltration d’Europe de cer tains agents fascistes fut réalisée par le Saint-Siège, sous la responsabilité de Mgr Giovanni Battista Montini (le futur Paul VI). Depuis sa création, la CIA entretient des relations privilégiées avec le Saint-Siège. Après le dernier Consistoire, ce fut par le biais du Cardinal Avery Dulles, lui même fils de John F. Dulles 3.
    Pour créer son réseau européen, Stay Behind, de lutte contre l’extrême gauche, Allen Dulles s’appuya sur la Grande Loge Suisse Alpina. De 1848 à 1914, tous les présidents de la Confédération ont appartenu à la Grande Loge Suisse Alpina. À partir de 1914, « il y eut toujours une majorité de membres au sein du Conseil fédéral qui fut ou membre de la franc-maçonnerie, ou sous influence directe de cette dernière» 4. Cette loge franc-maçonne élitiste dont Jacques Chirac semble avoir été membre. Dans leur livre, Les frères invisibles, Ottenheimer et Lecadre ont écrit à propos de Jacques Chirac : « des maçons de haut grade affirment qu’il a été initié à la Grande Loge Alpina, une obédience suisse très élitiste » 5. En France, le représentant de l’Opus Dei, fut Geoffroy Chodron de Courcel (l’oncle de Bernadette Chirac) 6. L’on comprend mieux que la GLSA ait été élitiste (environ 4 000 membres aux deux tiers francophones) (…). Selon une source fiable mais non recoupée, le gouverneur de la Banque de France, Jean-Claude Trichet, qui fut ensuite directeur de la BCE (Banque Centrale Européenne) est aussi membre de la Grande Loge Alpina 7.
    La proportion des partisans de l’extrême droite est plus importante au sein de l’armée, des services secrets (la DRM – Direction des renseignements militaires -, la RDPS, la DGSE). De même, une large partie des mercenaires français défend des idées d’extrême droite. Cette proximité idéologique facilite le passage entre les groupuscules fascistes et ces instances. Par exemple, François de Courcelles a été un haut gradé dans l’armée, au sein de la DGSE, puis, il a travaillé pour François Mitterrand, comme garde du corps pour Madame Pinjeot (la seconde femme de François Mitterrand), puis comme responsable du DPS (le service de sécurité du Front National) et enfin, comme conseiller d’un président africain 8. La proximité des deux acronymes DPS et RDPS n’est pas le fruit du hasard. Les membres du DPS souhaitant ainsi montrer leur filiation au RDPS. Ainsi, on observe une continuité idéologique autour des idées de l‘extrême droite au sein de l’armée, en particulier, les hautes instances de l’Etat Major militaire.

    Le réseau des francs-maçons s’avère très utile aux services secrets
    Pierre Marion fut franc-maçon et patron de la DGSE (les services secrets) et lorsqu’il les commandait, il dirigeait aussi le « Service Action, relais en France du Stay Behind. Le général Jeannou Lacaze a dirigé ce service, avant de devenir chef d’état-major des Armées et d’engager une interminable carrière de conseiller militaire auprès des dictateurs françafricains. Il est, lui, parfaitement à l’aise à la GLNF » 9, qui est « la très secrète loge La Lyre, non numérotée dans l’annuaire de la GLNF, de peur que des frères encore ingénus ne puis-sent en connaître la composition… » 10. Au sein de la loge La Lyre, Le Général Lacaze « y côtoie notamment deux anciens dirigeants de chez Bouygues, Jean-François Humbert et Pierre Boireau » 11.
    « La DST (l’ancêtre de la DCRI) s’est autant servie de la structure (qu’est la loge maçonnique Memphis-Misraïm) que la structure s’est servie de la DST», explique le Grand Maître français de cette loge. Deux espions membres de la DST « se seraient infiltrés dans la Nouvelle Acropole, groupuscule ésotérique paramilitaire. » « L’obédience Memphis-Misraïm est la cible de […] comploteurs d’extrême droite». Les trois grandes obédiences (GO, GLF, GLNF), remarquent encore Ottenheimer et Lecadre, ont subi un “entrisme” d’extrême droite : « À la fin des années 70, elles ont vu affluer dans leurs loges des soldats perdus de l’OAS […] ou du SAC […] venus y trouver un moyen de pour-suivre leurs coups tordus » 12. Pour Verschave, « une autre lecture est possible de cette invasion. La Ve République est née d’un coup d’état voulu par l’Otan, avec la participation d’un réseau Stay Behind très porté sur l’extrême-droite. Celui-ci a mal vécu le retournement réa-liste du Général sur la question algérienne. Mais Jacques Foccart, en liaison avec l’Otan, n’a eu de cesse de récupérer pour ses barbouzeries françaises et africaines ces hommes de main prompts à toutes les besognes – moyennant un stage, par exemple, auprès des régimes rhodésien ou sud-africain d’apartheid, ou dans le ranch de Denard au Gabon » 13. « Tous les services officiels (de l’Etat) étaient systématique-ment noyautés » (par les francs-maçons), reconnaît Fred Zeller, ancien Grand Maître du GO, qui a présidé la fraternelle des policiers : « en consultant notre fichier, je m’aperçus que le nombre de policiers était considérable. Je ne pouvais toutefois pas m’y retrouver entre les honorables correspondants du Sdece et les gens du SAC» 14.
    La plus célèbre des “infiltrations” est celle réussie par Michel Baroin. Ce jeune et brillant commissaire des Renseignements généraux réussit à devenir Grand Maître du Grand Orient de France, en même temps que le patron d’une grande mutuelle, la GMF. C’était aussi un banquier, un libraire (la Fnac), un homme d’affaires, un diplomate parallèle. Michel Baroin était « proche de Jacques Chirac» 15. Il est décédé dans un accident d’avion, dans des circonstances plus que suspectes.

    Le réseau des francs-maçons est utile pour les affaires et la Françafrique
    Les membres de la loge La Lyre sont allés « à Brazzaville célébrer l’élévation au titre de Grand Maître d’un vaillant combattant du mon-de libre et du pétrole, l’ex-marxiste Denis Sassou Nguesso, dont le retour au pouvoir s’est corsé d’une rafale de crimes contre l’humanité » 16.
    Durant la guerre froide, « la France avait pour mission de contrôler ses anciennes colonies africaines. La franc-maçonnerie, plus spéciale-ment la GLNF, a été instrumentalisée à cet effet, c’est donc une des raisons pour laquelle elle doit rester cachée. Yves Trestournel ne le cache pas : « Si les dirigeants français veulent comprendre quelque chose à l’Afrique, il faut qu’ils s’adressent aux maçons… Pasqua en sait quelque chose !» 17.

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    1 Thierry CHARGÉ est sociologue.
    2 GANSER Danièle, 2007, Les armées secrètes de l’OTAN; Réseaux
    Stay Behind, Gladio et Terrorisme en Europe de l’Ouest, éditions
    Demi-Lune.
    3 VERSCHAVE 2003, p. 37.
    4 BERT Éric, La Suisse et la Franc-maçonnerie, in Alias du
    10/04/2000. Albin Michel, 2001.
    5 VERSCHAVE, 2003, p.36 et 47.
    6 VERSCHAVE, 2003, p. 72.
    7 VERSCHAVE François-Xavier, 2000, Noir Silence, Les arènes
    8 VERSCHAVE, 2003, p. 74.
    9 OTTENHEIMER, 2001, p. 175.
    10 VERSCHAVE, 2003, p. 74.
    11 OTTENHEIMER, 2001, p. 65.
    12 VERSCHAVE, 2003, p. 76.
    13 ZELLER Fred, Trois points c’est tout, Robert Laffont, 1976
    14 OTTENHEIMER, p. 270
    15 VERSCHAVE, 2003, p. 74.
    16 DE VILLENEUVE Christian, Les francs-maçons des années Mitter-rand, Grasset, 1994. p. 200.
    17 VERSCHAVE, 2003, p. 75

  2. DELAPATRIA dit :

    Ce texte alarmiste et emprunt de pessimisme présente un autre Congo; pas le Congo Brazza dans lequel nous vivons. C’est faire preuve de mauvaise foi que de dire que rien ne va dans ce pays. Dans tous les domaines les milliers d’empois sont créer, même si le chômage des jeunes demeure un sujet d’intérêt permanent. Comme on ne peut passer sous silence la modernisation du pays par les infrastructures de base qui contribuent à la qualité de vie des populations.
    C’est donc faire preuve d’une étroitesse d’esprit en refusant de voir que des efforts considérables sont faits dans le domaine de la santé, de l’éducation et autres. La qualité de vie des congolais s’est nettement améliorée aujourd’hui comme jamais. L’industrialisation se met rigoureusement en place. De nombreux investissements y sont consacrés et commencent à produire un impact croissant dans la vie économique nationale. Tous les domaines sont en regain d’activité: le sport, l’agriculture, les mines, les routes, les ports, les aéroports, la pêche, le chemin de fer, le tissu administratif, etc.
    Il est donc dommage que certains compatriotes aux motivations à peine voilées tentent d’instrumentaliser la conscience collective en mettant en avant certaines insuffisances nationales pour noircir volontairement le pays.
    Alors que a banque mondiale et les autres institutions internationales félicitent le Congo pour ses efforts et l’encouragent dans le même élan, certaines personnes qui ne connaissent même pas les départements de leur pays et ce qui s’y fait se donnent à cœur joie de tirer un bilan d’une autre ère sur le Congo qui se modernise et s’industrialise chaque jour un peu plus sous l’autorité avisée du président SASSOU.
    Il n’y a pas de pire aveugle que celui qui refuse de voir

  3. Dieudos Eyoka dit :

    On nous disait notre jeunesse perdue et n’ayant plus le sens et le respect des valeurs. Aymar de la Kimel nous assure du contraire.

  4. Kouakou dit :

    Très beau texte mon cher frère Aymar de la Kimel. Tous nos soit disant hommes politiques sont trop cupides. Ils sont toutes et tous conscients qu’ils sont les premiers responsables de la paupérisation et de cette misère qui gangrène notre pays. Comment peut-on laisser des personnes volées allègrement sans pourtant qu’elle soit inquiétée?
    Tous ses papys de la scène politique congolaise sont vraiment des vrais cancres. Et dans cette folie, ils entraînent avec eux certains jeunes politiciens dans leur sillage machiavélique.

    Et afin de rester indéfiniment aux affaires, ils nous brandissent le tissu du tribalisme. Mais, nous les avons a l’œil. Si ça pète un jour, nous nous en prendront à leurs biens acquis de façon malhonnête. Et tout le monde sera concerné, qu’il soit soit du nord ou du sud, de l’est, du centre ou de l’ouest.

  5. 2 BRAZZA dit :

    Corruption corruption, encore et toujours ce mot à la bouge, heureusement que ce n’est pas une invention Congolaise! Comme on le dit souvent : il faut traiter un mal à sa racine. Etant donné que ce cela nous vient de l’occident, alors comme un ballon de football nous le dégageons de notre camp.

  6. PRO SASSOU dit :

    C’est vrai que nul n’est prophète chez soi quoi!
    DSN est le Moise des temps modernes, car comme les israéliens, il nous a libérés de la captivité dont nous étions victimes dans notre propres pays. La grâce de l’Éternel, nous fait la traversé du désert avec lui. Tout comme dans la traversé du désert, il y a eu des tombés (5juin, 4 mars, accidents de train…).
    Mais la terre promise qui est le chemin d’avenir est proche.
    Ceux qui respecteront les dix commandements là verront.

  7. PCT dit :

    Il faut être aveugle pour dire que : …nous observons une progression du nombre des chantiers en construction sans que cela n’améliore notre condition de vie… Allez-y poser la question aux populations des Plateaux, du Pool, de Cuvette Ouest pour ne citer que cela, puis revenez nous affirmer ce propos.

  8. Merci mon frère pour ce texte! Les congolais est spectateurs du pilleur sassou, qui démoli le pays et nos mœurs , au point où le Congo devient importateur du foufou de la RDC , faute des routes entre l’intérieur du pays et les capitales , sassou est comptable des tout les mots congolais ! Mes chers compatriotes réagissez sinon demain l’expérience de vie tombera à moins de 30ans parce que le chemin de l’enfer est très efficace !!!!

  9. DELAPATRIA dit :

    Je considère qu’il y a des gens qui méritent de faire un tour à Kinkala, Ewo, Djambala et j’en passe pour voir le changement radical qui a eu lieu dans ces localités et les départements qu’elles représentent. Si partir de Pointe- Noire à Ouesso en voiture n’est plus une vie de l’esprit, mais une réalité, il y des choses qui se font dans le pays. Si le Congo a atteint son point de décision de l’initiative PPTE, c’est dire que des choses avancent. Si le Congo est classé aujourd’hui parmi les 10 économies performantes d’Afrique, c’est pas anodin. Bref, il est intéressant de connaitre d’où on est parti pour mieux mesurer les avancées enregistrées dans le pays.
    Mais, étant donné qu’il y a des irréductibles détracteurs qui s’opposent à tout pour nier l’action du Président SASSOU, il n’est pas étonnant que ce genre de texte négationniste soit pondu pour faire plaisir à quelques implacables opposants.
    Ceux qui pratiquent le Congo Brazza savent que, sans être un paradis, il est une terre ou existe la paix, et le bon vivre. Les efforts considérables sont mis en œuvre pour que la marche vers l’émergence soit plus accélérée.
    Les balivernes sur la toile, nous en avons déjà assez lus. Cela ne peut plus émouvoir les congolais avisés que nous sommes.

  10. SANKARA dit :

    DELAPATRIA: UN DOIGT DANS LE FION ET BASTA

  11. la Kimel dit :

    Je suis écœuré que la politique de la vitre soit louée comme politique du développement. Il y a certes des téléphones portables au Congo, mais il n’y a presque plus des fixes, pénurie d’eau potable, délestage, pas de voirie, le CFCO connait des accidents récurrents, l’administration off, les salaires ne couvrent pas le mois, la généralisation des situations de fait, les embouteillages, les stigmates de la guerre civile sont encore visible le long de la voie ferrée dans le département du Pool, la ville d’Ouesso est la plus chère du pays à cause des conditions difficiles d’approvisionnement, les fonctionnaires manquent des outils de travail, la césarienne reste payante à l’hôpital, un seul parti politique (PCT et ses alliés)… toutes les infrastructures en construction ne répondent pas aux attentes et quand c’est le cas, elles ne sont pas faites avec les exigences de l’art. Sinon, pourquoi depuis 2006 la route d’ex-voie qui part à Kinsoundi est toujours faite et refaite? Les militants des partis politiques ne cotisent pas et pourtant, les partis distribuent des coupures de banque. D’où vient cet argent? Vous me diriez que je ne connais rien du Congo alors que je dis haut ce que les Congolais me disent dans le pays. Il y a la croissance quoique cela n’st pas ressenti dans le quotidien de nos compatriotes. Je dis juste que le travail est mal fait et que nous devrions bien définir les priorités et travailler avec rationalité. Par exemple, le rapports du PNUD sur le développement humain (IDH) prouvent le peu d’effort effectué par le Congo en la matière depuis 1990 à 2012 par rapport à l’IDH le plus faible (0.510 en 1990 et 0.534 en 2012 pour le Congo contre 0.350 en 1990 et 0.466 en 2012 pour l’IDH faible). Il faut reconnaître nos maux pour chercher des remèdes. C’est inutile de faire fi et vouloir faire croire le contraire. Je suis pour le Congo et les Congolais. Je veux une République juste qui traite ses enfants avec dignité. Je me demande si c’est un mal de dire la vérité sur les privilèges, la corruption, l’absence de l’autorité de l’Etat, la tentation d’un retour du monopartisme, le culte de la personnalité, la médiocrité institutionnalisée, l’amateurisme dans la gestion des projets, les politiques et leurs enfants devenus des millionnaires, restez longtemps dans nos rues pour voir cette misère humaine qui prospère

  12. Matière grise dit :

    Pourquoi est t-il nécessaire ou plus qu’obligatoire de mettre fin au régime du dictateur Sassou Nguesso?

    A DEUX PAS DU CHAOS !
    Le régime Sassou Nguesso est aux abonnés absents des problèmes socioéconomiques, culturels et environnementaux des congolais.
    Par ailleurs, depuis la rentrée septembre 2013, il n’y a pas eu un seul de conseil des ministres à la con – il n’y a plus que les voyages, réceptions, séminaires, forums, ateliers et déclarations des membres du gouvernement ou du régime comme moyen de communication, de diversion, d’impunité et d’incompétente totale.
    Autrement dit, il n’y a plus d’état au Congo-Brazzaville du dictateur Denis Sassou Nguesso !
    Que se passe a-t-il à Brazzaville?
    Le pays est isolé et humilié sur la scène internationale.
    Alors qu’attendent-ils les congolais, la francafrique et les nations civilisées pour mettre fin à ce régime unique en Afrique francophone?
    Pourquoi est t-il nécessaire ou plus qu’obligatoire de mettre fin au régime du dictateur Sassou Nguesso?
    Parce que dans 97, 58% de cas, le dictateur Sassou Nguesso apporte le chaos au peuple congolais.
    Tout ceux qui travaillent ou soutiennent le dictateur et ses dignitaires quel qu’ils soient ont besoin de les protéger pour aussi éviter le chaos.

  13. le fils du pays dit :

    Les bec jaunes toujours dans les betises comme leur maitre a penser et a manger.

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