Nous, Assises Congo USA dénonçons les résultats frauduleux qui donnent monsieur Sassou Nguesso, président sortant de la république du Congo, vainqueur de la présidentielle du 20 mars dernier. En effet, en dépit d’une préparation chaotique des élections, de leur déroulement à huis clos et dans une opacité totale (notamment la coupure des communications du pays avec l’extérieur pendant 4 jours) d’intenses pressions sur les autres candidats, et d’un climat de terreur généralisée, le peuple congolais fier de sa liberté et de son indépendance avait répondu massivement à l’appel de l’opposition, se rendant en grand nombre dans les bureaux de vote. Surpris de l’engouement des Congolais pour les candidats de l’opposition, le pouvoir du dictateur Sassou Nguesso qui s’attendait au boycott par l’opposition de la présidentielle a paniqué. C’est pourquoi le régime de fait de Brazzaville a recouru à un hold-up électoral, pour tenter de gagner par la ruse et la force, ce qu’il a perdu dans les urnes.
- Les Assises Congo USA ne reconnaissent pas la prétendue victoire du candidat Sassou Nguesso, éliminé dès le premier tour et rejettent catégoriquement les résultats validés par la Cour Constitutionnelle.
- Conformément à la volonté exprimée par les populations congolaises du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest en passant par celles du Centre, les Assises Congo USA constatent, à l’issue du dépouillement par le CTE de 80% du vote, que les candidats Guy Brice Parfait Kolelas et Jean-Marie Michel Mokoko sont les seuls vainqueurs du premier tour desdites élections.
- Les Assises Congo USA condamnent fermement le génocide en cours des populations du département du Pool exterminées à l’arme lourde et bombardées par des hélicoptères de combat des forces militaires de monsieur Sassou Nguesso. Ces tueries et leurs conséquences nombreuses s’inscrivent dans une dynamique de diversion enclenchée par le pouvoir dictatorial de monsieur Sassou Nguesso afin de détourner l’attention de l’opinion nationale, africaine et internationale et ainsi tenter d’éviter les questions de fond liées au conflit post électoral.
- Les Assises Congo USA demandent la cessation de ces bombardements et la libération sans condition de toutes les personnes arrêtées par la police politique de Brazzaville pour avoir simplement exprimé leur volonté d’impulser un changement en vue de l’instauration d’une vraie démocratie au Congo.
- Les Assises Congo USA réaffirment leur attachement aux idéaux démocratiques nés à la Conférence Nationale Souveraine et défendus depuis lors par le peuple congolais victime d’une spoliation des suffrages et des violences aveugles de l’arsenal répressif du régime dictatorial de Brazzaville. Elles réaffirment par ailleurs leur soutien très appuyés à l’opposition authentique, qui est restée fidèle aux résultats du verdict des urnes de la présidentielle du 20 Mars 2016. Les Assises Congo USA continueront le combat pour la restauration de la d’démocratie au Congo et pour la libération des ses populations.
- Les Assises Congo USA, à l’instar des 80% des citoyens congolais qui ont porté leur choix sur d’autres candidats que l’ancien Président Sassou Nguesso, ne sont pas concernées par la fuite en avant que représente la prestation de sermon du tyran. Elles demandent par contre à la communauté internationale qui fait la sourde oreille face à la situation du Congo, de réagir et de venir en aide au peuple congolais qui a faim et soif de la démocratie. Le Congo a besoin des institutions fortes, pas de dictateur à vie. Un seul homme ne peut pas prendre en otage plus de 4 millions de ses compatriotes. 32 ans de dictature Sassoufit !
Silver Spring, le 11 avril 2016
www.assisesnationalesducongo.org
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LE COUTEAU DE SASSOU A TROP TUE : MOBILISONS-NOUS POUR L’EJECTER DU FAUTEUIL PRESIDENTIEL
Par BAKALA DIA MASSIKA
Le couteau de SASSOU a trop tué, tel est le titre que j’ai choisi pour cet article. Il tue tout, ce couteau ensanglanté de la photo : les opposants politiques, le peuple, la démocratie, bref le pays. Depuis toujours, ce couteau a tué et tuera toujours aussi longtemps que cet homme sera en vie et aura les commandes de notre pays. C’est pourquoi nous devons tous nous mobiliser pour éjecter SASSOU du fauteuil présidentiel qu’il occupe désormais illégalement.
En égrenant les chapelets de l’histoire, chaque congolais se retrouve dans les années 80, décennie du règne du sanguinaire SASSOU NGUESSO et période marquée, surtout à Brazzaville, par la peur d’être kidnappé par les « SEREX », la milice chargée de couper la tête des citoyens et dont le sang, versé dans un grand récipient en ivoire, servait d’eau pour le bain du chef. A cette période, le PCT signifiait PARTI DES COUPEURS DE TETE dans les coulisses des villes congolaises et devenu aujourd’hui PARTI CONGOLAIS DES TRUANDS. Ce fut une période sombre dont les congolais se souviennent encore.
Aujourd’hui encore, ce couteau tue, non pas en tapinois comme sous son premier mandat décennal, mais plutôt au grand jour.
En effet, boudé par le peuple, surtout par la jeunesse qu’il continue de nourrir d’espoir en la laissant mourir de faim, cet homme aux abois ne compte plus que sur ses militaires et ses milliardaires (son couteau) pour son règne qu’il veut à vie à la tête de notre cher et beau pays. Cela veut tout simplement dire que son couteau reste tout son peuple. C’est pourquoi il s présente chaque jour comme un grand danger pour le Congo.
Ce couteau tue les hommes politiques qui refusent d’épouser sa vision démoniaque de la gestion de l’état fondée sur l’oppression, la nguiritisation, la démagogie, bref les antivaleurs. En témoigne, le nombre sans cesse croissant des détenus politiques et le traitement inhumain qu’il inflige aux opposants républicains depuis plus de trois ans. En fait, depuis que le peuple congolais, appuyé par l’opposition, s’est opposé au changement de la constitution de janvier 2002, les opposants congolais ont perdu l’essentiel de leurs droits : liberté d’expression, liberté de circulation, droit d’exercer une activité quelconque,… L’étranger est beaucoup mieux au Congo de SASSOU que l’opposant politique digne de ce nom. Et pourtant, en parlant du Président Pascal LISSOUBA, SASSOU écrit dans son livre de propagande politique, publié en 1997 et intitulé Le manguier, le fleuve et la souris, ouvrage beaucoup cité dans cet article, que : « la chasse aux opposants est devenu, au fil du temps, son sport favori » (P.99). la casse aux opposants qui est demeuré le sport favori de SASSOU a privé et prive encore les opposants des droits que même sa constitution (celle de 2015) leur reconnait. A titre illustratif, le General Jean Marie Michel MOKOKO qui continue à faire valoir son droit en contestant la victoire de SASSOU, en plein jour usurpée dans les paniers du peuple majeur le 20 mars passé, est resté cloitré chez lui depuis le 04 avril. Non seulement que sa résidence est surveillée, mais aussi tous les éléments de sa garde du corps ont été retirés et il lui est interdit de sortir ni de recevoir des visiteurs. De quoi est-il coupable ? De rien du tout. Son seul tort s’est d’avoir battu le dictateur dans les urnes, défaite qu’il a honteusement transformée en victoire. Quelle honte pour le Congo !
Il reconnait pourtant, dans l’ouvrage déjà cité, P.99 qu’ « une démocratie, c’est aussi la liberté d’expression avec son corollaire la liberté d’information ; c’est-à-dire une presse pluraliste. Or, les medias sont majoritairement aux mains du pouvoir ou de ses proches. La seule vision exprimée est une vérité officielle que personne n’a les moyens de critiquer et qui est loin de correspondre à la réalité. Une démocratie, c’est enfin le droit de vivre dans la liberté, d’aller et venir en toute sécurité. Qui peut y prétendre actuellement au Congo ? » Aucun opposant à la dictature oyocratique.
Tués par le couteau de SASSOU, certains opposant, à l’instar de Parfait KOLELAS et de Pascal TSATY MABIALA, ont dû reconnaitre aujourd’hui la victoire qu’ils ont été les premiers à contester hier et dont ils ont même, pour le premier, déposé un recours auprès de la cour constitutionnelle de SASSOU. Repoussé, hélas !
En un mot, le couteau de SASSOU tente de tuer tous les opposants en les réduisant au silence afin de régner tranquillement, une entreprise devenue périlleuse, puisque le peuple congolais a pris son destin en main. Au moment où je rédige cet article, un grand meeting de l’opposition est prévu pour le vendredi 15 avril au boulevard Alfred Raoul à Brazzaville et qui connaitra la participation de Claudine MUNARI, André OKOMBI SALISSA et le messie congolais tant attendu au palais du peuple, le Général Jean Marie Michel MOKOKO. Je lance un vibrant appel à toutes les brazzavilloise et tous les brazzavillois d’aller de soutenir massivement cette initiative, la première depuis la publication des résultats falsifiés par les éponges de SASSOU.
Notre lutte est légitime parce qu’elle vise entre autre à libérer le pays de la dictature et à sauver notre tendre démocratie. C’est elle concerne tout le monde, du nord au sud, de l’est à l’ouest. A mon avis, le débat nord sud n’a pas sa place dans la lute de libération du Congo, puisque SASSOU s’entoure aussi bien de sudistes que des nordistes. Sans pour autant discréditer ceux qui militent pour la création de l’état du sud Congo, je pense quant à moi que le Congo est un et indivisible et qu’il est plus que urgent pour tous les congolais de se mobiliser afin de chasser SASSOU du pouvoir et d’éviter l’effondrement total de l’unité nationale, gravement menacée surtout avec l’actuelle guerre du Pool.
Mettons la peur de coté et levons-nous jusqu’à la victoire finale. TROP C’EST TROP ! « On ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. Il arrive un moment où le peuple réalise qu’il a été manipulé », écrit SASSOU dans son livre, à la page 106. Chacun de nous à sa part à apporter à l’édification de la maison Congo. D’ailleurs, SASSOU lui-même reconnait que : « l’exigence croissante des peuples pour une liberté plus grande et des responsabilités mieux partagées paraissent incompatibles avec le maintien d’un régime fondé sur la peur » (P.66). Ce qui revient à dire que le courage de chacun de nous est plus que nécessaire pour reconquérir notre victoire volée par le has been SASSOU. Lève-toi donc, prends ta plume et dénonce tous les excès du pouvoir qui est aux abois. Combien y a-t-il de morts à Brazza sud le 04 avril et dans les bombardements en cours dans le Pool ? Personne ne nous le dira, puisque « le peuple n’est pour lui (SASSOU et non LISSOUBA) qu’une entité lointaine et bonne à mater quand elle proteste.»
La soif insatiable de son couteau a poussé le moribond SASSOU et sa bande de truands à fabriquer un coup afin de légitimer les bombardements d’innocents dans le Pool. Je pense la CPI devrait les poursuivre pour génocide.
Pour terminer, j’invite mes compatriotes à faire en sorte que l’actualité anti-Sassou foisonne sur les net jusqu’à ce que nous ayons réussi à récupérer des mains des truands le couteau dont ils se servent pour nous maltraiter. Puisque le pouvoir chez nous devient source de domination et d’oppression au lieu de jouer son véritable rôle d’arbitre social, il parait juste et légitime de le remplacer. L’auteur du Du Contrat social, Jean Jacques ROUSSEAU a dit qu’en démocratie, « le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maitre s’il ne transforme sa force en droit et en l’obéissance au devoir. »
TROP C’EST TROP !
SASSOUFIT !
SASSOUFIN !
NOUS VAINCRONS !
BAKALA DIA MASSIKA
Merci de nous rappeler toujours ce que tout le peuple congolais connait, sauf les fanatiques de sassou. En se moquant une fois de plus des congolais, hier sassou à prêter serment et sans honte aucune, il a promis respecter sa constitution.
Je ne savais pas que chez les mbochis la honte existait, mais force est de constater que chez ces gens, nous sommes revenus à l’âge de la pierre et de la sauvagerie pure et simple. Et quand il aligne ce qu’il va faire pendant ses 5 prochaines années qu’il place comme années d’emploi, de non despotisme, de la non corruption etc tout ce qui est le propre de sassou depuis 32 ans qui ne cesse de tuer, de s’accaparer de tous les biens du congo au seul profit de son clan et quand la salle applaudi, je me suis dit, il nous un kamikaze pour tuer sassou .
Tous ses amis qui sont venus à Brazzaville repartiront chacun avec un nguiri en reccompense de leur assistance en personne en danger comme ils le sont tous chez eux.
Ce que nous attendons de la dispora, c’est faire un bon loobing pour empêcher sassou et les siens de mettre les pieds où vous vous trouvez. Il faut complètement l’isoler comme le soudanais Béchir.
chez les mbochis la honte n’existait pas……Il nous faut un kamikaze
Le chef de la franc-maçonnerie au congo tue dans le pool sans état d’âme pour faire des sacrifices à Satan.
La lute contre sassou nguesso est mondiale.Lutter contre sassou nguesso c’est lutter contre les grands vampires du monde.Mais nous sommes dans le bon chemin et sassou nguesso tombera par notre combativité et perspicacité.Ne lâchons rien:
CHERS AMIS , NOUS DEVONS NOUS DIRE CERTAINES VERITES .
NE COMPTONS PAS SUR LA SEULE PERSONNE DE NTOUMI POUR LIBERER LE CONGO . NOUS NE DEVONS PAS LE SACRIFIER POUR FAIRE LA FETE AVEC SASSOU APRES SA MORT .
NOUS SOMMES OBLIGES D AVOIR DES NTOUMI ET DES FRONTS CONTRE SASSOU DU NORD AU SUD , DE L EST A L OUEST .
N ATTENDONS PAS LA FRANCE OU LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE POUR LIBERER NOTRE PAYS QUE SASSOU A BRADER A :
JAMES BACKER , COLIN POWEL , ANDRE YOUNG , LA FONDATION CLINTON , FORBES , A MANUEL WALLS PAR L ENTREMISE DE L ORCHESTRE DE SA FEMME , LA FONDATION CHIRAC , AUX FRERES BUSH , A BOLLORE.
LA LISTE DES PARRAINAGES EST LONGUE . CECI DANS LE SEUL BUT DE GARDER LE POUVOIR ET LE LAISSER AU FILS KIKI DANS UN OU DEUX ANS .
MAIS LES CONGOLAIS IGNORENT QUE LE FILS EST PLUS ASSASSIN QUE LE PERE .
NOUS TENTONS DE RESISTER AUJOURD HUI CONTRE LE PERE MAIS IL SERA IMPOSSIBLE DE SORTIR UN MOT CONTRE LE FILS .
CHERS AMIS , POUR UNE FOIS QUE SASSOU CONNAIT UNE VERITABLE OPPOSITION , NOUS NE POUVONS PLUS RECULER , NE LAISSONS PLUS LA LIBERTE A SASSOU DE MARCHER SUR NOTRE PEUPLE .
NOUS DEVONS AIDER NTOUMI PAR TOUS LES MOYENS .
L ARMEE ET LES MILICIENS DE SASSOU NE POURRONT PAS CANALISER PLUSIEURS FRONTS DANS LE PAYS VOILA LA SEULE SOLUTION. IL N Y A PLUS A SE VOILER LA FACE , CHASSONS SASSOU DE NOTRE PAYS
LA LIBERTÉ DU CONGO EST AU PRIX DU SANG DE SASSOU NGUESSO ET ACOLYTES.
SANS TERGIVERSATIONS IL NOUS FAUT DES A PRÉSENT DANS LA DIASPORA CONGOLAISE UNE ORGANISATION POLITIQUE UNITAIRE ET UNE BRANCHE ARMÉE QUI REPRÉSENTE LE CONGO POUR CONTINUER LA LUTTE JUSQU’À RÉCUPÉRER NOTRE VICTOIRE VOLÉE.
chers compatriotes Congolais,
Avant toute choses, sachions d’abord que nous avons gagnés.Et que notre victoire est momentanément confisqué par un assassin de grand chemin qui a peur de répondre de ses crimes.Nul n’est besoins donc de nous perdre en conjonctures.Il n’y a point a se laisser égare sous prétexte que nos stratégies doivent être revus. Oui nos stratégies correspondantes à cette étape supérieure doivent allées crescendo.Mais nullement les mettre en questions sous l’impulsion de certains infiltrés ou brebis galeuses du pct.
Il sied maintenant de composer et mettre en place une structure unitaire politique et une tranche armée pour continuer la lutte.Le reste va sans dire.
Continuons notre lutte, les braves gens !!!!!!!!!!!
La machine est en marche, bientôt nous créerons tous ensemble ce parlement libre congolais représentatif de toutes les composantes de la nation congolaise, il convoquera les états généraux de la nation en toute légitimité, et fera entendre officiellement la voix muselée de la nation congolaise. Denis SASSOU NGUESSO sera bien obligé alors d’abdiquer avant d’avoir fini l’épuration ethnique du Congo Brazzaville. Le peuple souverain pourra alors être remis au centre des préoccupations des futurs institutions du Congo Brazzaville!
POURQUOI SASSOU NGUESSO DOIT-IL MAINTENANT FINIR DEVANT LA JUSTICE INTERNATIONALE?
VOICI CE QUE AMNESTY-INTERNATIONAL, FIDH, HUMAN RIGTHS WATCH, RPDH, OCDH, AVOCATS SANS FRONTIERES, SURVIE, TOURNONS LA PAGE, CDHD, ETC….. OBSERVENT SUR LE REGIME POLITIQUE DE BRAZZAVILLE.
1*/ PERIODE DE L’AVANT REFERENDUM DES BABOUINS…
Un référendum sur la réforme de la Constitution s’est déroulé le 25 octobre. Il a été boycotté par la coalition regroupant les principaux partis d’opposition et a entraîné d’importantes manifestations avec mort d’hommes. La réforme a toutefois été adoptée le 27 octobre et validée par la Cour constitutionnelle le 6 novembre, elle permettra au président en exercice de briguer un troisième mandat en 2016 après plus de 32 ans de règne totalitaire. Cependant, Les forces de sécurité ont eu recours à une force excessive ou injustifiée, y compris meurtrière, contre des manifestants qui s’opposaient au projet de réforme constitutionnelle. Certains ont été arbitrairement arrêtés et placés en détention, et la liberté d’expression a fait l’objet de restrictions. Le 22 octobre, les forces de sécurité ont encerclé le domicile du dirigeant de l’opposition Guy Brice Parfait Kolélas, à Brazzaville, le plaçant de fait en résidence surveillée pendant 12 jours avec 25 autres personnes. Cette opération a été menée sans autorisation judiciaire.
Paulin Makaya, président du parti politique Unis pour le Congo (UPC), qui s’était opposé ouvertement à la réforme constitutionnelle proposée, a été arrêté par des policiers le
23 novembre 2015 dans les bureaux du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Brazzaville. Il s’y était rendu, en compagnie de son avocat, pour porter plainte contre X suite au saccage de son domicile. Les expulsions d’étrangers ont repris, visant les ressortissants de pays d’Afrique de l’Ouest. Aucune enquête n’a été ouverte sur l’opération d’expulsions collectives Mbata ya Bakolo, menée en 2014, dans le cadre de laquelle plus de 179 000 personnes originaires de République démocratique du Congo (RDC) avaient été renvoyées de force dans leur pays. Le Comité contre la torture [ONU] a exprimé sa vive inquiétude face aux actes de torture et autres mauvais traitements subis par les détenus dans la plupart des établissements pénitentiaires. Les conditions de détention demeuraient particulièrement éprouvantes.
2*/ PERIODE DU SCRUTIN PRÉSIDENTIEL GAGNÉ PAR GUY BRICE PARFAIT KOLELAS ET JEAN MARIE MICHEL MOKOKO AU PREMIER TOUR.
Au Congo-Brazzaville, les premières missions humanitaires dans le Pool livrent leurs premiers résultats. Ce département au sud de Brazzaville est la cible des bombardements du gouvernement depuis deux semaines. Des raids menés en représailles de l’attaque de Brazzaville dans la nuit du 3 au 4 avril, attribuée aux « Ninjas » proches du pasteur Ntumi. Amnesty International a pu compiler les témoignages accablants de plusieurs habitants de la région.
Selon Amnesty International, les frappes aériennes gouvernementales qui durent depuis quinze jours dans la région du Pool ont touché des zones résidentielles, y compris des écoles, des installations médicales, des églises. « Les gens nous ont raconté ce qui s’est passé dans les villages de Soumouna, Mayama, Nguela, Kimba, etc… qui ont été, d’après nos sources, les localités les plus bombardées. Les sites qui ont été bombardés étaient des zones résidentielles. Et, certains sites avaient bien sûr une résidence du Pasteur Ntumi, mais également des églises, des écoles et des maisons privées ont été affectées par les bombardements », explique Ilaria Allegrozzi, chercheuse chez Amnesty International.
Selon les témoignages qu’Amnesty a pu compiler, les populations des localités touchées ont fui soit en brousse soit vers Brazzaville ou d’autres villes. « Il y a eu énormément de déplacés. Les localités qui ont été affectées ont été complètement désertées. Les gens avec qui on a parlé qui venaient de ces localités, notamment Soumouna, Kimba, etc… nombreux sont partis dans la brousse ou dans les villages environnants pour pouvoir se réfugier. Des gens ont été hébergés dans des familles d’accueil, mais des centaines de personnes ont aussi dormi à la belle étoile », rapporte Ilaria Allegrozzi.
Les massacres dans la région du Pool au Congo-Brazzaville sont maintenant certains selon des témoignages accablants…
Bonne lecture et large diffusion.