Après l’incroyable Programme PPTE accordé au Congo, le Trio DSK, Matthieu Pigasse, Denis Sassou Nguesso se reforme

L’actuelle Général Manager du FMI parviendra-t-elle à contredire l’affirmation souveraine du thanatocrate Denis Sassou Nguesso (« Christine ne peut rien me refuser !») en lui fermant définitivement l’accès aux milliards de dollars d’argent public, international, qu’il lui réclame dans un plan de sauvetage totalement illégitime ?

Si l’on en croit la déclaration du 19 courant de Mohamed-Lemine Ould Raghani, Administrateur du Fonds Monétaire International, rien n’est moins sûr … !

Les mêmes qui étaient parvenus à faire passer, auprès de la communauté financière internationale, le Congo Brazzaville riche de pétrole, de diamants, de minerais précieux et de forêts, pour un pays pauvre en lui permettant d’accéder au programme PPTE et de faire effacer ses dettes, récidivent dans une association peu orthodoxe. L’objectif est d’utiliser les mêmes procédés, que ceux employés avant 2010, pour permettre à ce pays, Etat notoirement voyou, de bénéficier encore indûment d’un argent public international ; celui du FMI. Avec toujours à sa tête, et aux commandes, les mêmes personnes qui depuis une trentaine d’années ont amené trois fois ce pays à la faillite.

Sans l’effacement de ses dettes en 2010, par Dominique Strauss Kahn alors tout puissant, le Congo n’aurait jamais accédé aux crédits considérables dont il a bénéficié auprès de la Chine, aujourd’hui son principal créancier. Cet effacement, accordé sans aucune contrepartie démocratique ou de transparence, a été la cause de toutes les dérives financières, politiques et autocratiques que la malheureuse population congolaise n’a depuis cessé de subir. Et la Chine pèse encore de tout son poids dans l’hypothétique plan de sauvetage.

L’argent du FMI complice des crimes commis au Congo Brazzaville

Depuis des mois, tous les relais du dictateur congolais se sont mobilisés pour qu’il obtienne son pactole salvateur. Les mêmes politiciens véreux, les mêmes incontournables spécialistes de la dette souveraine ont répondu présent à l’appel au secours du naufrageur des finances congolaises. « L’argent ne compte pas pour Sassou Nguesso » affirmait l’un de ses proches et récemment encore dans un article de l’Express consacré à l’avocat Eric Dupond Moretti, un juriste avançait qu’ «un « million d’euros, ce n’était rien pour Denis Sassou Nguesso ». En effet, ce dernier peut dépenser sans compter l’argent du pétrole congolais qu’il s’est approprié par différents moyens et ce n’est sûrement pas le FMI qui ira fouiller dans ses comptes.

Alors « la géniale » martingale de la pseudo pauvreté, associée à une prétendue volonté de transparence ou à une ouverture au pluralisme et à la démocratie, n’est qu’une chimère qui ressort à chaque étape capitale de sa mendicité ; aussitôt que le chèque aura été encaissé, les engagements seront oubliés. Le tyran pourra alors se livrer à ce qu’il sait le mieux faire : la maltraitance de sa population, le crime contre l’humanité, l’emprisonnement des opposants et le pillage en règle de toutes les ressources financières, pétrolières, minières et forestières. Sans que cela dérange le moins du monde les experts du FMI… !

Les duettistes DSK et Matthieu Pigasse

Côté « technique » de la présentation des comptes, on a fait appel aux mêmes, un duo bien rodé : Matthieu Pigasse « le banquier-punk » (appuyé par son oncle Jean Paul Pigasse qui, de Brazzaville, marque Denis Sassou Nguesso à la culotte) et Dominique Strauss Kahn, bulldozer tout terrain qui ne reculera devant rien pour que Sassou Nguesso reçoive l’argent public du FMI. Les deux hommes étaient ensemble à Brazzaville, il y a peu ; du 5 au 8 février pour DSK et le jeudi 7 et vendredi 8 pour le patron de la Banque Lazard. Ils ont rencontré à deux reprises le dictateur congolais après avoir veillé à la finalisation des projets de la restructuration de sa dette. C’est plutôt facile de tailler dans l’argent d’autrui ! Strauss Kahn et Lazard pratiquent-ils des discounts de 50% après des différés de paiement à 20 ans ?

Personne encore ne saurait dire si ces décideurs et conseillers avaient mis un terme à la mauvaise pratique de « dette cachée » qui prévalait jusqu’à maintenant et dont se sont plaints certains créanciers auprès du FMI et même auprès de la Banque Lazard.

La fine équipe avait été constituée au milieu des années 2000, appuyée par la banque de Matthieu Pigasse dans le conseil, dans la gestion de la dette et, il fallait l’oser, dans la promotion auprès des agences de notation d’un Congo corrompu, corrupteur et géré par des malfaiteurs. Le travail local était alors supervisé, avec maestria, par le Réprésentant résident du FMI, Yaya Moussa, pour qualifier la dictature congolaise au fameux programme PPTE. Le même Yaya Moussa, fortune faite, on ne sait pas comment, est devenu un partenaire incontournable de la production pétrolière congolaise, longtemps associé à un José Veiga dont la réputation n’est plus à faire… Malgré les retards enregistrés en 2007-2008 du fait des actions des Fonds Vautours, de Washington, Dominique Strauss Kahn assurait que l’objectif serait atteint. Pour ce faire, son directeur de Cabinet fut même employé pour signer certains faux rapports nécessaires à la base besogne. Certains experts du FMI, tels Robert Christopher York et Dhaneshawar Ghura, parmi de nombreux autres, savaient pertinemment la qualité des faux rapports qui ont été produits pour accorder le programme PPTE et l’effacement de la dette de Sassou Nguesso.

Coquille de 500 millions de dollars dans un effacement frauduleux de 5 milliards de dollars ?

Un des éléments fallacieux était une broutille à 2 milliards de dollars : une surévaluation de la créance des Fonds Vautours à 2,3 milliards de dollars pour permettre, un paiement d’environ 800 millions de dollars, après une décote de 65% aux créanciers vautours anglo-saxons. Or, leurs dettes au total avaient été auditées à environ 350 millions de dollars par KPMG. C’est le Trader VITOL proche de Jean Yves Ollivier qui, par un préfinancement contre cargaisons, avait été chargé du règlement des créanciers contentieux. Question : qui a profité des 450/ 500 millions de dollars de différence ??? Ils représentaient 10% du montant de la dette effacée… !

Extrait d’une lettre adressée à DSK au FMI en novembre 2009 et dont il n’a pas tenu compte

Mais l’étau se resserre si l’on en juge par ce qui se passe au Brésil et au Mozambique. Bloomberg annonçait le 8 février dernier, l’entrée en jeu du FBI dans une affaire de corruption au Brésil dans des affaires pétrolières entre PETROBRAS et des traders bien connus au Congo-B, TRAFIGURA, GLENCORE et VITOL ; quelques semaines après que le Department of Justice (DOJ) se soit emparé des affaires de « dette cachée » au Mozambique, comme celles que l’on connait et que l’on a connues au Congo ; en partie avec les mêmes traders.

Des corrompus notoires, interlocuteurs du FMI

Depuis le début des négociations, les naufrageurs du Congo sont toujours au devant de la scène. Gilbert Ondongo, actuel ministre de l’économie, le chef d’orchestre de bon nombre de corruptions et de détournements était aux manettes du ministère des finances en 2010 ; Calixte Ganongo (qui lui a succédé à ce ministère) était aux détournements pétroliers, à la SNPC, aux ordres de Denis Christel Sassou Nguesso à la même époque. Jean Jacques Bouya, Firmin Ayessa, la liste est longue (exit Lucien Ebata qui vient d’être débarqué sans qu’il assiste aux derniers entretiens entre DSK et Sassou Nguesso). Leurs armes pour tromper le FMI sont toujours les fausses données. En les recevant, avant 2010, le FMI s’en dédouanait, alors qu’il en était directement informé (par différents voies) du caractère erroné, fallacieux ou falsifié des éléments qui lui étaient transmis. Yaya Moussa, en bon coordonateur local de la fraude, validait tout sous le regard amusé et docile de Lazard dont le travail était justement d’accéder à la réalité des chiffres et des données. Aujourd’hui, ce système prévaut encore, notamment avec la dette cachée…

Le Club de Paris, club informel, était alors hébergé à Bercy sous les ordres de Christine Lagarde. La présidence du Club de Paris était assurée par Ramon Fernandez, Directeur du Trésor français, totalement insensible aux alertes de faux reçues avant qu’il n’accorde l’effacement de la dette congolaise. De plus, du fait du refus de la Russie de souscrire à cet effacement, la règle de l’unanimité étant rompue, le Club de Paris aurait dû, dès 2010, revenir sur cette décision et annuler l’effacement.

Aujourd’hui, une dizaine d’années après, les mêmes lanceurs d’alerte sont encore là à dénoncer les mêmes dérives de 2008 à 2010 pour le PPTE et de 2016 à nos jours pour s’opposer au Plan de Sauvetage que s’apprête à accorder un FMI toujours bienveillant, sinon complice.

Légèreté des financiers

Antérieurement à l’effacement de la dette en 2010, lorsque Strauss Kahn était dans son bureau de Washington, avant l’épisode newyorkais du Sofitel, il s’entretenait quotidiennement avec Matthieu Pigasse le directeur de la Banque Lazard, ami et ex-collaborateur. Entre le Congo de Sassou Nguesso et la famille Pigasse, c’est une histoire d’amour intense. La plus belle déclaration de soutien au tyran congolais avait été prononcée par Matthieu Pigasse, un dimanche 8 juillet 2012, au journal de son oncle Jean Paul : « Ce que nous pouvons faire , c’est porter l’image de ce qu’est le Congo en dehors du Congo, expliquer que c’est un pays qui a un potentiel incroyable, une histoire riche, une profondeur culturelle et que c’est un lieu, un pays où il faut venir investir et s’investir. » Après pareille déclaration et la déconfiture financière que connait toujours l’Etat voyou, on ne peut que mesurer la difficulté du métier de « banquier d’affaires ». Tout comme Dominique Strauss Kahn d’ailleurs avec son fonds d’investissement du Luxembourg qui a dramatiquement déposé le bilan. (https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/dsk-la-societe-au-luxembourg-et-les-104-millions-disparus_2060857.html)

Alors, c’est sûrement plus facile de venir en aide à la dictature congolaise mal formée et incompétente. Les Congolais, au plus profond du gouffre dans lequel le premier accord PPTE en soutien à Sassou Nguesso les a jetés, apprécieront… Les autres, du petit clan des prédateurs, pourront toujours chanter : « To seki bango » (« Nous nous sommes bien moqués d’eux ») tel était le slogan qui faisait fureur en 2010 à Brazzaville. Aujourd’hui encore, c’est la ligne politique du régime Sassou Nguesso en ce qui concerne les négociations avec le FMI. L’insincérité est la règle !

Rigobert OSSEBI

Diffusé le 20 février 2019, par www.congo-liberty.org

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30 réponses à Après l’incroyable Programme PPTE accordé au Congo, le Trio DSK, Matthieu Pigasse, Denis Sassou Nguesso se reforme

  1. Anonyme dit :

    On ne change pas une équipe qui gagne.

  2. Djess dit :

    Une fois de plus, merci beaucoup Rigobert Ossebi de nous dessiller sur les turpitudes de la mafia oyocratique . On voit bien comment les véreux DSK et la famille Pigasse viennent dépecer, tels des hyènes, le cadavre CONGO.

  3. Val de Nantes. dit :

    Tout ce montage ignominieux se paiera un jour.Le Congo ne pourrait y insensible . C’est un trompe le peuple qui a cours au Congo ,mais il s’en remettra.
    Que Le FMI ne céde pas á la soupe mbochilobby.

  4. Val de Nantes. dit :

    Lire .Y rester insensible .

  5. louamba georges dit :

    DSK était entretenu par Anne-Sinclair jusqu’à leur séparation ! Immédiatement après, il est devenu très riche en créant sa propre banque au Luxembourg avec un ami qui a été tué dans de conditions mystérieuses et après avoir acheté un palais d’une valeur de 50 millions d’euros au Maroc ! Nous nous demandons sérieusement si Sassou n’y est pas pour quelque chose . Sa banque de Luxembourg a depuis fermé ses portes mais il faut entretenir son manoir de Marrakech et sa vie de pacha ! Voilà pourquoi DSK se décarcasse pour venir en aide à son ami au détriment du peuple Congolais ! Il se démène comme un bon diable pour arracher la cagnotte à la boîte qu’il connait bien car il y va aussi de sa survie. Sassou va se suicider car chaque jour qui passe lui donne des migraines ! Chaque fin de mois est un véritable calvaire pour trouver de quoi satisfaire les fonctionnaires,les retraités,les étudiants,les militaires, sa gigantesque administration et surtout sa grande marmaille toujours insatiable ! Quand les lèche-culs lui parlent de 2021, il a de terribles frissons. Qui vivra,verra

  6. alerte generale dit :

    SCÉNARIO A LA RDC-CONGO 2019 : 2021, KOLELAS SERA T-IL NOMMÉ PAR SASSOU NGUESSO ET POURQUOI FAIRE ?

  7. OYESSI dit :

    C’est nous qui nous faisons trop d’illusions. Que ce soit le FMI, la Banque dite Mondiale et ceux qui sont au premier plan de ces institutions financières mondiales ne vivent que de la mafia financière mondiale.
    Quand Sassou déclare que « Christine ne peut rien me refuser !» il sait de quoi il parle. Quand Yaya Moussa valide des rapports qu’il connaissait faux, il savait ce qu’il sera récompensé avec un gros chèque. Aujourd’hui il est devenu pétrolier au Congo.
    Tout ce beau monde sait très bien dans quel état Sassou a mis le Congo et ce beau monde sait aussi comment il a été payé, et ce n’est pas surement avec l’argent de Sassou qui n’a rien hérité de ses parents pauvres. C’est avec l’argent du Congo.
    Pourquoi voudriez vous que ce même beau monde ne l’aide pas à accéder une fois de plus à l’aide du FMI puisque cet aide n’ira jamais dans les poches des Congolais mais sera une fois de plus redistribué entre eux comme d’habitude.
    Nous ne sommes pas loin de 2021 Sassou et ses amis ont besoin de cet argent pour régler un certain nombre de choses ( paiement de quelques opérateurs économiques, paiement de quelques arriérés de pension, des travailleurs d’entreprises liquidées etc) pour donner l’impression aux Congolais que tout va bien et sans Sassou le Congo est un pays qui sera rayé de la carte du monde parce que Sassou c’est le Dieu vivant du Congo. Cette chanson est connue. Il ne sera donc pas surprenant que d’ici là nous entendons que le Congo a signé avec le FMI.

  8. Jean OKOMBA dit :

    Je lis ceci sur la couverture d’un livre que je viens de commander. Des choses graves qui poussent à dire que l’Afrique noire, mal partie depuis maintenant 59ans continue de l’enlisser dans un avenir obscur à cause de la criminalité en bande organisée de Sassou nguesso et compagnie. Je vous encorage à chercher le livre. C’est pas la publicité mais pour s’informer.
    « Un hôtel particulier, avenue Foch, payé cent millions d’euros… Trois millions de dollars dépensés en objets ayant appartenus à Michael Jackson. Des berlines achetées sur un coup de tête, pour un million d’euros chacune… Des bijoux et des montres à des prix ahurissants. Des robes et des costumes à faire pâlir les stars. Dans l’entourage des présidents de la Guinée équatoriale, du Congo-Brazzaville, du Gabon, on dépense sans compter. Normal : on se sert dans les caisses de l’État. En vingt ans, des centaines de millions d’euros se sont ainsi évaporés, à travers des prête-noms, des comptes offshores disséminés à Dubaï, à Hong-kong, à Monaco, au Luxembourg… Gilles Gaetner, au terme d’une enquête de plusieurs années, révèle l’étendue de ces scandales inimaginables. C’est toute une galerie de personnages surprenants qui défilent alors dans ces pages très documentées. Comment tout cela est-il possible ? Impuissants, abasourdis, réprimés, les Africains assistent à cette gabegie, alors que tout le continent est à la souffrance. Ce livre est bien plus qu’un réquisitoire : c’est la révélation de l’injustice organisée par les plus hautes sphères du pouvoir. Gilles Gaetner est né en 1946. Spécialiste des affaires politicofinancières, il a été journaliste aux Échos , au Point , à L’Express , où il a travaillé pendant près de 25 ans. Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, il a notamment publié, en 1992, l’un des premiers livres sur l’état de la corruption dans notre pays : L’argent facile. Dictionnaire de la corruption en France. »

  9. OYESSI dit :

    Je dirai malheureusement le Congo va signer avec le FMI pour l’argent que le Congolais ne verra pas la couleur.

  10. David Londi dit :

    Il faut apprécier à sa juste valeur le travail accompli par Rigobert Ossebi sur la technique du « name and shame » en mettant à nu le comportement de tous ces hommes véreux qui s’enrichissent sur le dos des Congolais et des Africains, en général. C’est cet aspect que je souligne quand je dis que nous devons changer la façon de nous opposer à cette dictature.

    Toute cette mafia a perdu le monopole de l’information, nous devons nous emparer de tous les outils de communication pour gagner le combat sur la base de la cyber-politique. Nous en avons les moyens. Nous avons les symptômes mais nous avons surtout aussi les diagnostics issus des analyses que nous faisons de la situation politique, économique et sociale de ce pays : confiscation ou privatisation des biens publics par un clan qui s’en sert pour consolider son pouvoir par la corruption de tous les acteurs internes et externes ; l’exercice permanent de la violence et l’instrumentalisation du tribalisme qui lui assure une base sociale sans laquelle cette dictature ne s’éterniserait pas à la tête du pays dans une fonction essentielle de président de la république qui concentre tous les pouvoirs jusqu’à celui de donner la mort dans une république bananière comme celle du Congo.

    Ces diagnostics appellent des plans d’action : maîtrise des dossiers, comme le fait notre compatriote Rigobert concernant les affaires impliquant des acteurs et organisations internationaux, pour les diffuser sur les réseaux sociaux. Tous les démocrates qui lisent ces informations doivent les répliquer à grande échelle dans leurs réseaux respectifs et, in fine, dans les médias ou sites à grande audience en dehors du cercle « congolo-congolais » pour toucher les opinions des différents pays occidentaux.

    Nous en avions vu des résultats probants avec l’affaire des « Diamants » de Bokassa qui ont plombé, en partie, la réélection de Giscard d’Estaing. Nous le voyons quotidiennement dans la mutation comportementale progressive des fabricants des « Grandes marques » qui exploitent la main d’oeuvre des pays pauvres quand ils sont dénoncés par la presse. Ces acteurs évoluent dans des environnements démocratiques et certains d’entre eux rendent des comptes à leurs concitoyens, les afficher à la Une des journaux a un impact considérable, un tsunami pour certains d’entre eux.

    Ces individus ou institutions agissent ainsi parce que nous avons une capacité de communication faible. Tous ces soutiens indéfectibles d’une certaine base sociale, de la police, de l’armée et des apports des « mafiosi » internationaux constituent les sources qui irriguent cette dictature. Sans accès à ces sources, le pouvoir du dictateur s’affaiblit et finalement se dissout. La dictature n’est forte que de ses contributeurs et de la faiblesse de notre stratégie de communication. La Banque d’affaires Lazard a certainement beaucoup à perdre si tous ces scandales étaient publiés sur la place publique, dans un grand journal. Dans ce cadre, la seule précaution à prendre, c’est la vérification des faits que nous publions, il y va de notre crédibilité.

    C’est ici que je trouve le travail que fait notre compatriote intéressant mais nous devons l’amplifier. Pour les acteurs internes, il revient à tous les démocrates congolais de prendre aussi leurs responsabilités avec la même efficacité dans un discours tourné vers la base sociale qui continue à soutenir cette dictature malgré la mer de souffrances qui inonde le pays.

    Merci, Rigobert Ossebi !

  11. David Londi dit :

    Nous ne pouvons pas voter dans les pays d’origine de ces acteurs ou institutions mais nous pouvons influer sur leur processus électoral par le « name and shame ».

  12. Jean de Dieu Etoumbakoundou dit :

    Cette journaliste française, je l’ai suivi pour la première fois sur l’affaire France fcfa. Elle avait promis revenir un jour sur l’affaire Laurent Goagbo et désormais c’est un fait. Je ne veux pas faire les commentaires, le mal de l’Afrique est là. Le débarquement de Pascal Lissouba du pouvoir en 1997 pour le remplacer par le voleur et mendiant Sassou Nguesso est en parallélisme étroit avec l’histoire racontée ici. Suivez vous mêmes et tirez vos conclusion https://www.youtube.com/watch?v=qkGVanC8nEU

  13. Jean OKOMBA dit :

    Les africains en general et les congolais devraient être un peu rationnels, Ce qui tue nos pays ou notre pays c’est l’rrationnalité pur et simple. Lâ je suis le procès okombi salissa. Ce qui est bien dans tout ça, c’est les informations qu’on apprend. De la bouche de l’accusé, nous apprenons qu’il a trois femmes?Oui la loi autorise la polygamie au Congo. Mais n’est ce pas là aussi un désordre?Pour un pays pauvre comme le nôtre, un personne à trois femmes, mais cela signifie des gros budgets à faire! Voilà trois femmes dont deux ayant des maisons au centre ville et les trois vivant en hors du pays, en France chacune certainement, pas dans un même appartement, mais dans trois maisons différentes payées avec l’argent qui devrait revenir aux contribuables congolais. Et les impôts, et la nourriture et le transports,…mais il faut dépenser combien par mois pour ces trois femmes? On peut faire les calculs 3000 euros par mois en raison de 1000 euros par femmes ou un peu plus? Bref on peut bien reflechir si c’est necessaire d’ètre entouré d’autant de femmes dans pays pauvre comme le notre. A la limite celui qui devrait opter pour la polygamie devrait justifier les moyens financiers avant d’occuper les postes de responsabilité, je crois. Autrement dit on mettrait toujours la main dans la confiture pour alimenter ses femmes et priver le peuple de ses droits légitimes. C’est à reflechir

  14. Cata Seleka dit :

    Votons-le SEULEMENT comme ‘prégident’, sinon on nous taxera gratuitement de tribalisme primaire… Hum, l’électeur lambda le savait-il avant? Donc, il a trois (3) femmes notre potentiel candidat à la magistrature suprême dans un futur milieu démocratique frénétiquement recherché pour demain, entre autres par nos intellos de panier. (Shhhhh, c’est légal au Con-go!).
    Enfin, ne jetons certainement pas la pierre sur ‘notre’ modèle bel exemple…

    Chantons alors, seulement aussi:

    ~ Oh Con-go beau pays de nos baiseurs,
    Tu es l’un des plus petits de l’Afrique,
    Ta régression montre que tu dois être,
    le berceau de la polygamie scientifique;

    Con-go oh-oh, sera bien proclamé un essaim de pineurs patentés,
    Il suffit la liberté au sein des vaillants guerriers du Front 400 et des gringalets nationaux,

    CON-GO OH-OH… ~

    %`# PCT, lisanga ya bandoki, unité – lutte – socialisme ya ba tchoupeurs, TO BOYI… #`%

  15. Val de Nantes . dit :

    @jean okomba.
    Je partage votre point de vue sur cette obsession polygame ,qui a eu une incidence autant sur l’aspect privé que sur le trésor public.
    Toute anomalie comportementale doit donner nous du grain à moudre.

  16. François Ibovi Kiema dit :

    Au Congo la loi est claire. On peut bien se marier avec autant de femmes. Je ne vois pas pourquoi, il faut mettre les restrictions là dessus. Exiger à celui qui opte pour la polygamie justifier ces moyens pour occuper un poste de responsabilité est une discrimination inacceptable. Et maintenant si on met la main dans le budget de l’Etat pour subvenir aux besoins familiaux sa fait quoi? Depuis toujours on le fait cela n’a pas arreté la vie du pays. Les écoles fonctionnent, les hopitaux aussi,vous voulez quoi encore? De temps en temps le président paie les salaires bourses et autres alors qu’elle est l’influence de la polygamie là dessus? Non arretez avec vos conneries. Toujours les mêmes. Ils critiquent tout.

  17. Yaka Noki-Noki dit :

    1 VILLAGEOIS !

  18. Loathey dit :

    @Jean Okamba
    Bien dit mon cher ami! Mais l’Africain cherche toujours la raison de ses echecs ailleurs que dans ses moeurs absconses. Malgre les modeles de moralite de la vie publique qu’offrent plusieurs pays a travers le monde et notamment aux USA, ou on exige que les acteurs publics y compris le president d’etre monogames, les responsables politiques africains et il faut dire aussi l’opinion publique africaine, restent tres favorables a la polygamie – en depit de la lamentable presidence de Zouma avec ses 7 femmes. Le fait est que les africains ne font pas toujours de rapport entre les performances d’un homme politique et sa vie sexuelle. Je ne condamne pas la polygamie en general – il y a beaucoup a dire la dessus – mais je pense que les Constitutions des pays qui veulent voir s’ameliorer les performances politiques devraient tout simplement l’interdire aux dirigeants.

    @ Ossebi

    Tous mes respects pour cette nouvelle performance. La realite est que la finance internationale est une mafia a laquelle appartiennent Sassou et ses nervis. In fine, je ne doute pas qu’ils finiront bien par touver le moyen de signer avec Sassou puisque le but est de voler les institutions en faisant semblant de preter aux pays. Et c’est la raison pour laquelle tous ces escrocs adorent Sassou puisqu’il sait faire le jeu et distribue a chacun sa malette tout en clouant le bec au peuple par des pogroms sans noms.

    @ Londi

    Tu parles de la communication dans les grands medias? Mais les grands medias appartiennent au systeme! Ce n’est pas parce qu’ils laissent passer quelques critiques de temps en temps qu’il faut miser sur eux! Toutes les magouilles que nous denoncons sont bien connues dans toutes ces spheres y compris au FMI. La finance internationale est une hydre avec des moyens et des reseaux etendus dans le monde. Sassou et les siens ne tiennent qu’un bout du systeme, mais ils sont suffisamment connectes avec les autres pour survivre meme a une crise economique et financiere comme celle que connait le Congo depuis 3 ans. Autrement, les Nguesso auraient deja quitte le pays. Sinon comment expliquerais-tu que Sassou trouve de l’argent tous les 40 – 45 jours pour pays l’armee et la fonction publique? Il faut imaginer d’autres strategies mon cher frere.

    @ Tous

    Quant a ceux qui comptent sur Sassou pour ceder le pouvoir a Kolelas pour faire du Poutine – Kabila, je dirais que c’est un beau reve. Bongo pere en son temps disait que chaque marigot a ses poissons. Sassou n’est pas gene par un probleme de nationalite et il n’a pas la pression interne qu’avait Kabila pour faire usage d’une telle strategie. Les responsables politiques congolais locaux et ceux de la diaspora sont assez vulnerables par la corruption ou sont suffisamment sensibles aux intimidations pour que les Nguesso aient a copier un tel modele; sans compter que Sassou n’a confiance qu’en lui – meme et est encore tres soutenu par la magouille financiere internationale.

  19. Val de Nantes. dit :

    D’où mon cher@leothay,le changement de stratégie institutionnelle.Ces escrocs et la France savent sur qui s’appuyer pour opérer leurs forfaits.
    Cette constitution criminogéne fait de Sassou l’unique interlocuteur face á toutes ces sollicitations internationales.
    Outre son clan ,personne au Congo ne connaît la quintessence de ces négociations financiéres empreintes des fêlures de la camorra.
    C’est un cinoche á n’en pas finir .
    Ossebi nous offre des occasions de réfléchir sur des opportunités d’exploiter d’autres modèles de gestion des affaires publiques.
    En soi,une intelligence se veut transformatrice.L’erreur commise par nos aînés ,aussi brillants qu’ils furent pour quelqu’uns,c’est de n’avoir pas su faire ,ce que j’appelle ,l’intelligence lucide appliquée á la gestion d’un pays.
    Cette thématique recouvre plusieurs aspects structurants ,dont le nationalisme économique ,comme garant de l’inviolabilité de notre conscience nationale.
    Alors,nous rabibocher un tel scénario institutionnel après Sassou ,ce serait vivre dans un sanctuaire des malades mentaux.

  20. Val de Nantes. dit :

    Une restructuration mentale au Congo est liée á celle dite institutionnelle .Prôner une révolution mentale sur la simple émotion des tartufferies Sassouiennes ,c’est rester unijambiste avec le risque évident de produire á l’identique les effets nocifs que nous abhorrons .
    La cohérence intellectuelle ,c’est un agencement des idées aussi homogènes que disparates.

  21. Val de Nantes. dit :

    Pourquoi Dsk,ou pigasse pour la réussite absolue de nos discussions avec le FMI ?
    Qui a vu les images Clément Mouanba rentrer de Paris pour un séjour médical ?
    Alors question .
    Avons nous étudié ou pas ?
    C’est un paradoxal ,que je dispense des cours des mathématiques industrielles ,et de voir des ingénieurs français du même acabit que moi sollicités régulièrement par notre Congo .
    Tout comme des très bons médecins Congolais écartés en faveur des médecins étrangers.
    Voilà l’enfer qu’offre Sassou á l’ensemble du Congo ,lequel se résume á l’impossibilité Congolaise de résoudre ses propres problématiques.
    C’est une technique d’enfantillage assumée pour maintenir le sous développement de notre pays .
    Posons nous des véritables questions.
    Que faisons nous de nos diplômes?
    Dans diplômes , il y a une part d’indépendance ,mais á la condition que vous en fassiez bonne utilisation .
    Pour l’heure , nous en sommes loin du compte et Sassou par idiotie congénitale en amplifie le phénomène .
    Clément Mouanba et consorts sont dans le déni permanent de leurs existences et les actes qu’ils posent en témoignent régulièrement .

  22. Val de Nantes. dit :

    Le Congo ,c’est le ciel du reniement intellectuel, où on étudie pour le bien des autres.
    D’où une des raisons de notre retard mental , économique ,etc.
    On apprécie l’intelligence de l’autre .
    Sassou nous en donne l’exemple ,á coups des millions de cfa.La bétification assumée .

  23. Val de Nantes. dit :

    Le Congo ,le temple de l’intelligence défaite .Jaloux par réflexe inné , Sassou fait croire á tout le monde qu’aucun n’est á la hauteur des difficultés multiformes auxquelles fait face notre pays.
    C’est le comble d’un parano.

  24. Ave Maria dit :

    A M E N !

  25. Val de Nantes . dit :

    Je suis médecin ophtalmologiste ,je soigne les yeux des vieux français ,cependant , chez moi,au Congo ,il s’y trouve des milliers des Congolais qui souffrent des cataractes ,myopathie ,etc .
    Dans quel état psycho dois je être ?
    C’est le paradoxe existentiel de l’intellectuel Congolais créé par Sassou ,aux fins de bétonner son sacre.
    L’intelligence dérange . sauf ,celle ,venue de l’étranger .
    Sassou n’est pas le seul á être atteint de cette intelligencialite.Nombreux sont les diplômés qui sont allergiques au foisonnement intellectuel.
    Matsocota ,Pouambou ,Massoueme en avaient payé le prix.
    Qu’avait fait mon oncle Mvouama,le meilleur fiscaliste de sa génération , si ce n’était son intelligence supérieure dans ce domaine .
    Quel état d’esprit misérabiliste !
    Dsk a dû s’interroger sur la formation des économistes Congolais et leur impact sur la politique économique du Congo.
    C’est le sommum de la honte nationale.
    Attention ,je scénarise . Je ne suis pas médecin .

  26. Val de Nantes. dit :

    La politique financière est un sous ensemble de la politique économique d’un pays .
    Dès lors que vous etes inaptes á en trouver des solutions ,on peut facilement en déduire que vos politiques publiques ne sont en rien efficientes .

  27. Val de Nantes. dit :

    Recensement ,une question a été posée au ministre de l’économie sur le lien qui pouvait exister entre le chômage et l’inflation ,le ministre a botté en touche par une pirouette lamentable .
    Il lui suffisait de commenter la courbe de Philips ,pour développer sa réponse .
    Cette courbe du nom de Philips met en exergue deux variables économiques ,l’inflation et le chômage.
    Je vous laisse le loisir d’en trouver le détail sur internet ,livres économiques.
    Chers amis ,il faut étudier .Sassou s’en ira.
    Ce dont j’ai peur ,c’est l’ignorance .
    Les études , c’est bon. N’en déplaise à Sassou .

  28. Nilado dit :

    La Diapora doit porter bplainte contre ceb le rio DSK, Matthieu Pigasse, Denis Sassou Nguesso et autre complices commne Moussa auprès d` un tribunal international en France ou USA.

  29. Nilado dit :

    LesvCongolais, particulièrement la diaspora doit davantage informer le monde „sur les assassinats, les génocides, les pillages . les biens mal acquis, la terreur, les arrestations arbitraires dundictateur Sassou Nguesso. « Il faut soutenir la campagne contre l’impôt foncier amorcée par Henri Blaise Nzonza ; encourager le mouvement Ras-le-bol dans ses revendications des droits des jeunes qui est sur le terrain au Congo, participer effectivement à la campagne contre la politique française en Afrique pour fragiliser les lobbies qui soutiennent encore les dictateurs, en l’occurrence Denis Sassou Nguesso, comme le font très bien les Indignes 242, les membres de l’association Sassoufit et notre grand troubadour des métros, Donald Ngouma de Mangoubi Mangoumbi, qui sensibilise sur les causes de l’immigration des jeunes africains, dans le métro parisien. » commebla déjà écrit quelqu ún. Il faut sensibiliser le peuple de la France sur le soutient du gouvernement de la France pour lebdictateur sanguinare de Sassou Nguesso.

  30. Nilado dit :

    La Diaspora doit porter une plainte contre ce trio DSK, Matthieu Pigasse, Denis Sassou Nguesso

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