APPEL A LA DESOBEISSANCE CIVILE CONTRE LA REVISION UNILATERALE DES LISTES ELECTORALES ET LA CONEL

 

Limbongo Ngoka -Alex DZABANA wa IBACKA, Trésor KENDET NZILA

Limbongo Ngoka -Alex DZABANA wa IBACKA, Trésor KENDET NZILA

Citoyens, citoyennes,

 Travailleurs du public et du privé,

 Travailleurs retraités,

 Opérateurs économiques nationaux,

 Commerçants ambulants et des marchés,

 Chômeurs et sans-emplois,

 Jeunes, élèves et étudiants,

 Autorités coutumières et religieuses,

 Forces de défense et de sécurité,

 Congolais de la diaspora,

 Amis de la République du Congo,

Par lettres du 12 et 26 août 2015, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation a demandé aux forces politiques et sociales de proposer « sous huitaine » leurs représentants afin de participer aux instances de la gouvernance électorale du pouvoir.

Or la gouvernance électorale, en général, et l’élaboration du fichier électoral, en particulier, sont des éléments clés « pour que les élections soient libres, transparentes et régulières » comme le stipule l’article 64 de la constitution du 20 janvier 2002.

Le gouvernement vient ainsi de déclencher de manière unilatérale le processus électoral devant nous conduire à l’élection présidentielle de 2016, pour laquelle pourtant la majorité des citoyens réclament l’organisation d’une gouvernance électorale consensuelle.

Le coup d’Etat constitutionnel, qui était en préparation et que nous dénonçons depuis plus d’une année, vient de démarrer. L’objectif ultime est la confiscation du droit du peuple congolais à l’alternance démocratique.

Le 11 juillet 2015 à Pointe-Noire et le 24 juillet 2015 à Brazzaville, les organisations de la société civile indépendante, à l’occasion de leur conférence de presse, avaient sensibilisé les populations à se préparer pour la désobéissance civile. De même, les Forces politiques et sociales réunies au « Dialogue alternatif » de Diata avaient aussi lancé le 29 juillet 2015 l’Appel de Diata pour une résistance pacifique en cas de passage en force.

Face à ce coup d’Etat, les citoyens n’ont pas d’autre choix que de DESOBEIR PACIFIQUEMENT. Cette lutte concerne la majorité des citoyens qui doivent refuser de cautionner une nouvelle manipulation de trop qui est en cours.

Mobilisons-nous, sur toute l’étendue du territoire et à l’extérieur, de manière organisée.

Récusons la CONEL, du fait de sa partialité et de sa non-conformité aux conclusions des différentes concertations politiques.

Boycottons cette révision unilatérale des listes électorales et ne participons pas aux réunions y relatives.

Exigeons la mise en place d’une commission électorale indépendante.

Défendons fermement l’ordre constitutionnel contre la tenue d’un référendum illégal, afin d’assurer l’alternance politique par l’organisation d’une élection présidentielle crédible, libre, transparente et démocratique.

Fait à Brazzaville, le 3 septembre 2015

– Pour La Ligue des organisations de la société civile congolaise pour la transparence électorale

Trésor KENDET NZILA

Secrétaire chargé de l’administration

– Pour la Plateforme de la société civile pour le respect de la constitution du 20 janvier 2002

Dr. Alex DZABANA wa IBACKA

Porte-parole chargé de la Coordination

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6 réponses à APPEL A LA DESOBEISSANCE CIVILE CONTRE LA REVISION UNILATERALE DES LISTES ELECTORALES ET LA CONEL

  1. Isidore AYA TONGA de Makoua universaliste congolais dit :

    Message à la résistance congolaise de l’intérieur face à sassouffit

    Pourquoi l’indignation est-elle si consensuelle? Peut-elle se convertir en action ou en révolte, ou bien n’est-elle que l’écrin d’un moralisme immobile? Comment ne plus s’indigner et, enfin agir?

  2. Mberere dit :

    Ah tata sassou ngue ndoko ye nakou einh. … donc tu vas réussir ton affaire de changement là

  3. MANŒUVRES IGNOBLES SUR L’ORGANISATION DES JEUX AFRICAINS dit :

    Je souhaiterais que Congo-liberty regarde du côté de l’organisation des jeux africains, une vraie pagaille, je n’ai pas tous les éléments, mais il ressort qu’en dehors des tenants du pouvoir, que gagne le Congolais lambda dans toute cette organisation. Rien, les étrangers (libanais, sud-africains se sont taillés la part belle par l’entremise des tenants du pouvoir (bouya, ondongo et Cie) : Comme quoi, Congo Zoba, Congo, un pays Gaou niata.
    J’ai mis le doigt sur quelque chose, mais c’est une affaire de gros sous, comme à l’accoutumée, les voraces n’ont pas raté l’occasion.
    Du côté de la COJA, pauvre, Président, il n’est qu’un figurant, même les listes publiées pour la restauration, l’hébergement n’ont pas été respectées, où est donc passé l’argent, trop d’intermédiaires, bientôt les athlètes vont connaitre ce que les Congolais subissent, les champions de l’improvisation.
    Pauvres Congo, un pays où l’on ne respecte rien, même les textes promulgués par le Président de la République ne sont pas respectés à fortiori des petits documents administratifs. Affaire à suivre.
    Ailleurs, plus proches de nous, dans les pays Ouest-Africains, c’est l’occasion de redistribuer la richesse au peuple, par de petits marchés, malheureusement au Congo-Brazzaville, seuls les étrangers comptent, on enrichit les étrangers, ce peuple ne compte pas, prenez les bus gratuitement, venez assister aux matchs, en fait, ils veulent dire, venez nous assister, comment on jubile. Quel mépris !
    Voler, toujours voler, leur raison de vivre, c\’est pour ça qu\’ils veulent par tous les moyens, rester au pouvoir

  4. macktchicaya dit :

    A AYA TANGA,

    Interpellation: je me permets ici de vous rappeler que les congolais ne font pas parti de ton peuple en sus du fait de demander au président actuel de partir à la date précise. Le peuple ne vous appartient pas car vous êtes un constituant de ce même peuple en disant « mon peuple  » vous vous éloigner alors de ce peuple et donc vous êtes un être au dessus de ce peuple,,,,je me demande donc ce que vous reprocher aux dictateurs lorsqu’ils parlent eux aussi de leur peuple. Merci de rectifier cela car nul n’a pour sujets les congolais nous somme un peuple vous y compris, j’aurai souhaité que vous parlez de compatriotes, de frères et sœurs du Congo.Déjà que vous n’êtes pas encore un leader et vous communiquez en termes de « mon peuple » non je veux que nous changions la façon de nommez nos compatriotes. Mobutu dans ces premiers discours parlait en ces termes aussi et jusqu’à la mort d’où l’idée de penser qu’il était au dessus des autres. Arrêtez aussi d’être trop bavard car vous devenez trop ennuyeux,,,de quel droit voulez vous connaître les CV des leaders actuels? ou vous êtes congolais ou vous ne l’êtes pas,,,,attention donc aux propos que vous tenez,,,,,certes l’intention est bonne mais telle que vous posez ce problème apparaît comme si vous étiez en compagne.

  5. Anonyme dit :

    A MACKTCHICAYA ne tombe pas dans les imprudences de Mr. l’universaliste congolais AYA TONGA. Je n’ai pas pu ecouter entierement sa cassette tellement il pronancait mal ses mots; mais j’avais simplement compris qu’il etait deja en campagne.
    C’est dommage pour ce garcon car il ne reflete pas les diplomes qu’il ne cesse de nous rappeler par emprunt des passages philosophiques de grands Auteurs contemporains. Ne perdons pas la voie et respectons tous ces braves Camarades qui croisent le fer au Pays. Ils sont aux premieres lignes aidons-les tout en les resposabilisant.

  6. Isidore AYA TONGA de Makoua universaliste congolais dit :

    @macktchicaya

    L’article 11 de la Déclaration de 1789 devant ici être rappelé: «La communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme: tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi» – et j’ajouterais que je suis libre de parler de les vidéos tantôt de mon peuple et tantôt de patriote, compatriote, etc…

    Par ailleurs les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit et d’écrire ses pensées aussi. Mais macktchicaya suite votre part le décret d’application.

    @macktchicaya, je ne suis pas en compagne et pour cause: je ne ferai jamais la politique au Congo (maire, député, ministre, etc, non merci).

    Explication

    Dès 1997 à nos jours, Isidore AYA TONGA nordiste, de la région de la Cuvette et puis Makoua aurait pu devenir apparatchik et riche dignitaire en matière grise du dictateur Sassou Nguesso de sa région…Il avait non…

    Ne dites que pas Isidore AYA TONGA était fou – il avait choisit un autre chemin et différents courants de pensées positifs en France depuis son arrivée en automne 1991 à nos jours…

    @macktchicaya, rassurez-vous, je ne défend que la souveraineté de ton peuple, de mon peuple, de notre peuple c’est à dire le peuple congolais tout entier.

    Dès la libération, je resterai toujours ici en France autour de mes enfants et bientôt les petits enfants et je ferai les allers et retour entre entre le Congo et la France: vacance, séjour dans mon village a makoua, visiter le Congo, etc.

    @macktchicaya, je ne suis qu’un intellectuel !!!

    L’intellectuel est une figure contemporaine distincte de celle plus ancienne du philosophe qui mène sa réflexion dans un cadre conceptuel.

    Un intellectuel est une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’esprit, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des principes ou valeurs plus ou moins partagées.

    Que vous soyez philosophe ou non – avoir toujours de la conscience au dessus de l’appartenance -la liberté de conscience !

    La liberté de conscience désigne le choix fait par un individu des valeurs ou des principes qui vont conduire son existence. Ce choix est de manière générale plus ou moins encadré par les lois du lieu d’existence -l’existentialisme !

    Si macktchicaya et les autres qui s’acharnent souvent contre mes réactions sur ses plateformes de liberté, je m’interroge: quel même individu pourra promouvoir la liberté et la démocratie au Congo post dictature, ça promet…

    Quoique Nelson Mandela a dit: « Il est difficile d’expliquer à quelqu’un qui a les idées étroites qu’être « éduqué » ne signifie pas seulement savoir lire et écrire et avoir une licence, mais qu’un illettré peut être un électeur bien plus « éduqué » que quelqu’un qui possède des diplômes.

    Un homme qui prive un autre homme de sa liberté est prisonnier de la haine, des préjugés et de l’étroitesse d’esprit ».

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