Grand, sans être à la hauteur, ayant vendu sa fierté et son âme au diable, parlant à gorge déployée, sautillant tel un évangéliste en transe, Anatole Collinet-Makosso rempli toutes les cases d’un courtisan décomplexé.
Le courtisan est celui qui fait partie de la cour d’un dictateur, celui qui cherche à plaire par la flatterie, qui essaie de gagner la faveur de quelqu’un (Sassou Denis) en faisant sa cour. Le courtisan Anatole Collinet-Makosso est semblable à ces plantes faites pour ramper, qui s’attachent à tout ce qu’elles trouvent.
Même s’il est établi que la vanité est la faiblesse la mieux partagée parmi les hommes politiques, l’envolée de Collinet-Makosso devant son Maître Sassou Denis est pathétique. Tous les signes montrent que l’Empereur est physiquement diminué. L’horloge biologique est impitoyable. Même en promettant sur TikTok à ses petits-enfants qu’il serait centenaire, l’ogre du bord de l’Alima est en permanence sous surveillance médicale. On observe sur cette vidéo l’omniprésence d’un médecin qui fait répéter au dictateur ce que disent ses petits-enfants. « On ne monte pas dans la vie, on descend », comme le disait Céline.
Dès lors, les propos de Collinet-Makosso devant un parterre d’ecclésiastes niais et de Sassou Denis, méritent qu’on s’y arrête. Voici cet extrait qui en dit long sur l’état psychologique de ce courtisan.
« Dans le même temps, vos collaborateurs vous renouvellent leurs vœux de loyauté et de dévouement. Dans le même temps, vos compatriotes vous renouvellent leurs vœux de fidélité en nourrissant une conviction profonde, une foi inaltérable de vous voir continuer d’endosser la veste d’homme providentiel pour le Congo. Oui, excellence monsieur le président de la République, nous espérons vous voir continuer aussi longtemps que l’Eternel vous garantira santé et longévité de conduire notre Nation vers les rivages du développement et du bien-être, naviguant avec assurance sur les eaux tranquilles de la paix que vous avez instaurée, restaurée et consolidée. Puisse, à travers leur humble et constante prière, les chrétiens et croyants demander à l’Eternel notre Dieu de veiller sur vous de sorte que vous prospériez à tous égards comme prospère l’état de votre âme ».
Ce courtisan est sérieux ? A-t-il le courage de se regarder dans la glace ? A-t-il encore toutes ses facultés cognitives ? De quel Dieu parle-t-il ? Dieu a quitté le Congo depuis que le rancunier-dictateur Sassou Denis tue et massacre en toute impunité.
Toutefois, deux observations s’imposent quant à cette tirade du courtisan Collinet-Makosso sans humeur et sans honneur.
Contrairement aux balivernes de Collinet-Makosso, Sassou Denis, monsieur 8%, n’a jamais gagné une élection présidentielle au Congo. Ce bourreau, depuis belle lurette, élimine systématiquement toutes les têtes qui dépassent. Il a fait le vide autour lui depuis l’assassinat de Marien Ngouabi à l’hôtel Mistral de Brazzaville. Son âme est souillée par les assassinats de Kikadidi, de Pierre Anga, du cardinal Emile Biayenda, du président Alphonse Massamba-Débat, des 350 disparus du Beach, le pogrom dans le Pool, sans oublier le récent drame du stade d’Ornano… Pascal Lissouba n’avait eu la vie sauve en 1997 que grâce à l’intervention de ses frères maçons qui firent de son exécution par Sassou Denis un casus belli. Ce qui lui fit dire : « Sassou Denis n’est pas un homme. Je me demande si ce qu’il fait est humain ».
La seconde observation est la fraude annoncée par Collinet-Makosso lors de ces vœux devant les corps constitués, si Sassou Denis se porte candidat en 2026. Cette fois-ci, Sassou Denis et le PCT marcheront encore sur nos cadavres pour assouvir leur goût du sang.
Au lieu de donner la langue, on a donné la parole au courtisan Makosso, mais aujourd’hui les cas de paroles au Congo sans langue se multiplient. Ce n’est pas parce que Collinet-Makosso a le verbe haut que son charabia se produira. Sassou Denis est sur la pente descendante. Il est l’homme du passé qui, après quarante ans d’échecs successifs est devenu l’homme du passif.
Aussi regrettable que cela puisse paraître, à défaut d’avoir des idées et un projet pour sauver ce qui reste du pays des fourches caudines de Sassou Denis et des mafieux d’Oyo, Collinet-Makosso fait le choix cynique d’encenser un criminel qui fait du Congo un Champ de ruines.
Il est temps que Collinet-Makosso, ce courtisan de caniveau de Sassou Denis sache que lorsque les Congolais se regardent, ils se désolent certes, mais, lorsqu’ils se comparent à lui, ils se consolent.
Olivier MOUEBARA
Diffusé le 12 janvier 2024, par www.congo-liberty.org
Le pauvre Collinet Makosso !
Mais s’il ne joue pas au courtisan, qu’est ce qu’il est ou bien qu’est ce qu’il a ?
Makosso est un pauvre type. Pour être là où il est, il doit être courtisan.
Il n’a aucun poids politique. Le système SASSOU NGUESSO est un système qui cré des courtisans. Ce n’est qu’à ce prix qu’on peut exister dans ce système.
C’est la Corée du Nord version tropical !
Les Congolais méritent Sassou Denis car ils sont lâches et bavards.
Bien fait pour les cons-go-laids
Ce qui est insupportable, dans l’attitude laconique de ce Collinet,cireur des chaussures trouées de Sassou , c’est son hypocrisie..
Qui ne sait pas ce que tout le monde sait.?..
Est – il réellement en phase politique avec son mentor ??..
Si l’argent rend aveugle,avec Makosso,nous en avons l’indiscutable preuve…
En fond de lui-même,il insulte Sassou .
En effet dans la république Mbochi, il est plus avantageux de faire la cour a Sassou Denis que faire ses devoirs ! Collinet Makosso doit sa place pour avoir remis en cause le génocide kongo du Beach dans un livre paru chez L’harmattan. Ce garçon a besoin d’une psychiatre lourde .
<> (Le courtisan, par Louis Borges)
si Sassou est diminué comme vous le dites comment fait. il pour avoir autant de maîtresses?et le Congo doit faire fi de sa gestion a cause de sassou ?le 1er ministre doit être jugé sur ses actes pour un republicain il n est pas responsable de l arrivée au pouvoir de sassou.
Et dire que certains égarés des institutions criminogènes préfèrent en garder l’esprit .
Qui peut prévoir un prochain président qui respecterait à la lettre l’esprit de ces institutions vieillottes et improductives ?.
Beaucoup de nos compatriotes se disant intellectuels sont curieusement limités dans la critique acerbe du mal,qui endeuille notre pays.
Ce manque d’esprit critique est un véritable handicap dans la prévention des risques politiques qu’engendrent des institutions dépassées par la contemporaineté de nos problématiques.
On se sert de la moralité douteuse du politique, pour espérer mener a bien la mission que lui offre le peuple congolais par le biais de ces institutions impensées.
Est ce que c’est vraiment intelligent de notre part ?.
Que n’a – t-on pas dit sur Sassou ? Bon républicain et meilleur gestionnaire que Yombi, monsieur Passat…
Le souvenir doit être notre premier précepte dans l’analyse politique factuelle..
Voilà, aujourd’hui, nous avons un roi qui a oublié d’où il vient,avec un bonus : une richesse matérielle inestimable…
Ainsi,le problème du Congo Brazzaville est plus institutionnel qu’un aventurier politique congolais.
Et pourtant, vous avez des cerveaux pour réfléchir !!!.
Que dit Thomas Hobbes : » l’homme est un loup pour l’homme »:. Ssssou en est l’incarnation.
le fils du pays
Sassou Denis et ses courtisans de tous genres sont la pour le statu quo.
C’est le verrou qui maintient le peuple Congolais la tete sous l’eau.
Ecoutez le Professeur Coovi Gomez a propos.
Collinet dans la collusion Sassouiste, une perdition purement financière..
Au moins,il aura su concilier argent et esclavage politique.. Semble- t-il, c’est la vie.
Oui ,au Congo Brazzaville de Sassou le pouvoir vient de Dieu..
Lui ,seul qui décide de la vie des citoyens congolais et ce malgré le canevas institutionnel dont il a foulé l’esprit..
Si les congolais prennent leurs défauts pour des qualités ,avec Sassou,ils sont bien servis…
Vous avez cru en la démocratie congolaise, vous vous retrouvez dans une dictature bien huilée, surfant le stalinisme ambiant.
C’est la gueule de bois. Groggy et réduit à l’esclavage,le peuple se morfond sans cesse dans ce régime tyrannique , sachant que 2026 n’offre aucune garantie de sortie de la caverne aux couleurs mbochi..
La République est tout simplement grimée en petites chapelles financières récusant le virtuel vivre ensemble auquel d’ailleurs plus personne ne croit.. Une plaisanterie loufoque pour distraire les congolais les plus ignorants..
Voilà comment Oko Sassou montre les revenus pétroliers à Collinet Makosso,un nvili sans grande valeur régionale et manquant d’éthique politique. Car la flatterie politique ne fait pas la politique ..
Atteindre le niveau de développement économique des autres implique des fortes convictions morales et politiques..
L’être Makosso apparaît dans notre conscience, comme un être en soi , c’est à dire un être sans conscience, qui, selon Kant « , n’est pas sorti de la tutelle de Sassou, autrement dit, il ne pense pas par lui-même ….
Il faut une majorité pour être au pouvoir il ne suffit pas d être le premier de la classe et être courtisans c est être au service d un leader pour les républicains .quel âge avait le 1er ministre quant sassou est arrivé au pouvoir?j espère que un jour les scientifiques trouveront une molécule pour guerrir la haine.leo kikadidi
Eeeh Makosso . Na ko lianaga Makosso !!.Est ce une erreur de casting politique ??
Ou confusion entre diplômes et compétences techniques dans la gouvernance publique ??.
Est il prisonnier du clan Sassouiste ?
Dispose t-il d’une liberté d’action politique, sachant que la liberté est un concept métaphysique ??….
Quelles sont les limites de son champ d’influence en termes de la gestion des membres de l’exécutif ??.
Était -il passé devant l’eucharistie PCTISTE??.
Alors ,fut il un enfant désiré ??…
Est – il un bébé politique in Vivo ??..
Autant des questions qui pourraient être formulées pour enfin justifier le caractère fantomatique du pouvoir nihiliste de Makosso, un cheveu dans la soupe des mbochis…peu partageurs….
Même être un gouverneur au kouilou, dans le cadre fédéral, me parait un défi indépassable pour Makosso..
J’ose espérer que sa petite expérience à la primature lui servira de leçon à méditer sur sa progression politique.
Mais je le plains .Car il s’aplatit plus vite qu’il pourrait être résilient devant l’adversité politique.. Une prescription du cuir tanné lui irait à merveille, pour se faire un nom au milieu des mbochis, propriétaires du Congo Brazzaville c’est à dire du pétrole…