L’Alternance en Afrique, modèle de gouvernance réaliste dans les pays anglophones et simple discours dans les pays francophones
Les gouvernances démocratiques et politiques avancent dans la plupart des pays du monde, comme en Amérique latine (même si le cas de l’Argentine et de Cuba sont suspects) et en Asie. En Afrique noire, l’espace francophone de l’Ouest met en valeur deux pays : le Sénégal et le Bénin. Ailleurs, surtout en Afrique centrale (Tchad, Cameroun, Congo Brazzaville, Guinée équatoriale), les alternances politiques sont difficiles car, dans ces pays, on trouve une conception spécifique du pouvoir qui tend à valoriser les impédiments d’une alternance articulée autour d’un modèle héréditaire. Pour y parvenir, une stratégie est construite autour des manipulations constitutionnelles afin de créer un modèle qui se veut démocratique aux yeux de la communauté internationale, alors qu’il reste fondamentalement familialiste, clanique et tribalo-ethnique.

Joseph Kabila actuel président de la RDC, devant le cercueil de son père et président Laurent assassiné
Pourquoi l’Afrique noire centrale résiste et n’arrive pas à faire émerger des classes moyennes politiques, conscientes de la misère des populations ? Une des raisons tient à la consanguinité entre les classes moyennes intellectuelles en Afrique centrale et les pouvoirs politiques en place. Pour espérer une alternance politique, encore faut-il, au-delà des coups de mentons et des objurgations des oppositions politiques, que le processus de l’alternance soit conscientisé par les populations, les oppositions politiques démocratiques et par la communauté internationale donneuse de leçons de démocratie, mais qui finalement ne fait rien et ne dit mot quand des régimes politiques en Afrique durent aussi longtemps. Il reste aussi aux opposants politiques dans l’aire francophone de s’émanciper du pouvoir en place
Les résistances pour une alternance en Afrique centrale francophone ont pour nom la conception héréditaire du pouvoir
Le concept de l’alternance politique n’a pas la même signification en Afrique anglophone plus soucieuse du respect des constitutions, des modalités d’alternance et des populations, même s’il y a eu aussi des coups d’Etat militaires et l’encastrement de la société dans les partis politiques.
En Afrique francophone et surtout centrale, le multipartisme apparut dans les années 90 est un leurre car les partis uniques, forts des moyens financiers à leur disposition et soutiens des Présidents en exercice, continuent de dominer la vie politique dans ce qu’il est convenu d’appeler des non aires démocratiques en Afrique centrale.
En Afrique francophone, il y a des tentatives de réhabilitation du jeu démocratique au Burkina Faso, au Mali, mais ces tentatives restent très limitées et globalement, ces pays rejoignent les pratiques a-démocratiques de l’Afrique centrale. Le pouvoir héréditaire devient un enjeu important en Afrique centrale.
L’Afrique anglophone doit servir de miroir à l’Afrique francophone
Récemment, la démission du Président du Botswana, Ian Khama, 65 ans, doit être un exemple à méditer pour les pouvoirs politiques en Afrique francophone. Khama a démissionné après 10 ans à la tête de l’Etat, la durée maximale autorisée par la Constitution. Dans la plupart des constitutions en Afrique francophone, les durées de mandat sont illimitées, voire modifiées pour des présidences éternelles qui peuvent devenir héréditaires comme peut le craindre une partie de la société civile. En quittant le pouvoir, Ian Khama a fait une tournée d’adieu dans l’ensemble du Botswana. Cet exemple doit être médité par la plupart des dirigeants africains qui sont restés trop longtemps aux affaires. Sans essayer de leur trouver d’excuses, on peut montrer qu’ils appartiennent à un réseau international au sein duquel la France, par le franc CFA, par ses entreprises et par la préservation de ses intérêts économiques, n’aide pas toujours ces chefs d’Etat à prendre des décisions idoines en faveur de leur population qui ne demande que le développement économique, source de bienfait en matière d’éducation, de santé et de résolution a minima de la pauvreté. Nous sommes là au cœur d’un débat naissant dans cette partie de l’Afrique centrale qui a du mal à mettre en place les conditions réelles d’une l’alternance politique concrète.
Par Lucien Pambou
Diffusé le 16 mai 2018, par www.congo-liberty.org
L’auteur de cet article, jouit et supporte cette ALTERNANCE. Je me pose la question, pourquoi M. Mingwa publi t’il ses articles ???
La pensee n est pas uniforme cher anonyme. Souffrez de confronter aux idees qui ne rencontrent pas votre assentiment. La science ne serait pas ce qu elle est aujourd hui si tout le monde reflechissait de la meme maniere
L’Afrique n’est pas l’unique continent à avoir connu des dynasties au pouvoir. Rien qu’en Amérique du Nord, les exemples des Trudeau au Canada et des Bush aux USA sont assez édifiant. La malfaisante épouse Clinton s’apprêtait même à reprendre les affaires. Son tombeur Trump, une fois élu s’est lui aussi entouré des siens qu’il a placé à des postes importants. La seule différence c’est que la succession était indirecte, concernant les exemples cités. Les africains doivent plus tôt s’en inspirer.
Ces dynasties des temps modernes sont ,pour la plupart ,protégées par des armées tribales …Cette alternance politique héréditaire s’explique ,en Afrique, par le besoin maladif de s’approprier les richesses du pays .
Les réseaux sont nés de ce processus d’auto-protection, face aux agressions extérieures et intérieures que recèle ce genre de pouvoir .
Se sachant desaimé par le peuple , ce président auto proclamé ,valide son effraction par des appuis extérieurs moyennant les matières premières de son pays ..
L’affaire Bolloré en est la parfaite illustration …
Pour me résumer ,les réseaux politiques africains sont un gilet de sécurité en cas de tempête politique .De ce point de vue ,je partage la rhétorique réseautale de Lucien .
Dommage que, le maître de cette pensée ne m’en ait jamais donné la bonne explication …
J’ai toujours aimé discuter de la question de succession de pouvoir chez nous. Je peux certainement me tromper, mais les gens deviennent subjuguer par leur égoïsme et leur cupidité une fois qu’ils accèdent au pouvoir. Comment pouvez vous imaginer que les gens puissent se permettre de tuer leurs compatriotes a des fin de conquête ou de conservation de pouvoir dans une république où la notion de pouvoir est liée a celle d’exercice d’un service public. Ce pouvoir n’est donc pas héréditaire, il est démocratique c’est-à-dire émanant du peuple. Donc tous ceux qui viennent au pouvoir pour s’y accrocher sont des égoïstes, des fossoyeurs de la république qui en réalité sont loin des préoccupations du peuple. Mais une alternative s’offre a nous et pourrait bien nous mettre a l’abri des soubresauts qui pourraient retarder notre progrès. Et cette alternative bien encadrer peut nous sortir des dilemmes permanents face auxquels nous font confronter notre soif personnel du pouvoir: il s’agit de l’alternance par rotation des composantes ethno régionales au pouvoir, car c’est bien la que reside le noeud gordien de gestion du pouvoir chez nous. Pourquoi n’essayerons nous pas ce système politique puisque les ambitions de pouvoir sont tellement exacerbées en chacun de nous? Moi j’ai horreur de la guerre; et si chaque composante socio ethnique peut savoir qu’il pourrait diriger le pays le moment venu, je crois qu’il y aurait moins de problèmes. Je cois que les congolais sont suffisamment inventifs; je sais qu’ils sont capables d’inventer un système de gouvernance démocratique qui puisse satisfaire tout le monde. Pourquoi n’exploiterions nous pas l’une de nos valeur cardinal qu’est « le partage », il faut que l’ on partage aussi le pouvoir, même au plus haut sommet.
« Deviennent subjugués »
Il ne faut pas être dupe mr Pambou et vous le savez comme tout le monde .La France empêche l’avènement de la démocratie en Afrique centrale tout simplement par calcul , c’est la zone la plus riche au monde, où l’on y trouvre pratiquement tous les minerais .
La France n’a pas d’amis mais juste des intérêts en Afrique comme l’avait su le dire le créateur de la FrancAfrique de Gaulle
Notre ennemi est bien connu et il faut le nommer sans hésitation
C’est un secret de polichinelle la France a validé la création de la monarchie au Kongo, ce petit voleur de zaïrois ki ki doit succéder à son voleur de père
Oui mon cher , car a défaut de grive, on se contente de mouette. Vous avez entendu les motivations de Dabira pour la conservation du pouvoir par les Mbochi? C’est vraiment de l’emoi dans ces milieux: que deviendrons nous après Sassou si un autre congolais non Mbochi arrivait au pouvoir? Et donc peut-être alors la carte de Kiki pourrait sortir des manches des grands gurus de Mpila qui se font ternir leur image dans le procès du projet d’assassinat à la Ngouabienne du Président Sassou: les comploteurs, ses propres parents.
@ Konguni pour répondre à ta question la réponse à ta question c’est le fédéralisme que beaucoup propose sur ce site chaque région va s’auto gérer je suis pour une très large autonomie administrative et politique et on peut en effectivement envisager une présidence tournante pour chaque région en sachant que ce sera un pouvoir uniquement de représentation il ne s’agit pas de gouverner les autres régions.
Au préalable je suis pour qu ‘on organise au préalable un référendum pour qu on demande au populations du sud si elle veulent continuer une communauté de destin avec celles du nord.
Cest très important il n’y aura pas de paix les propos tenus par dabira et mokoko me font extrêmement peur je suis horrifiée de contater que ces sois disant militaires ne sont pas vraiment à la hauteur de leur grade ce sont des généraux d’opérette et des militaires de pacotille la honte de notre pauvre pays
la seule solution c’est la scission, sinon le Pool disparaîtra, c’est l’ennemi juré des mbochis
@Anonyme et Tsoua ,mes frères .Le pays souffre ,sous Sassou et ,il était de notre indispensable devoir de réfléchir sur une parade qui consisterait à minorer la fonction présidentielle au Congo Brazzaville ..
La fonction présidentielle est le problème fondamental et ,porteur des guerres ,des divisions ethniques …
Comment en réduire l’influence au niveau national ?.
Le fédéralisme ou la décentralisation territoriale sont là des pistes de réflexion,lesquelles pourraient faire l’objet d’un référendum à l’issue duquel ,les congolais pourraient donner leur avis .
Nous ne sommes pas des moutons ,pour ne pas oser changer de ligne ,quand les choses ne marchent pas .Depuis ,l’indépendance ,notre Pays n’a pas avancé sur tous les secteurs ,sauf sur le plan des politiques tribales …
Osons essayer autre chose que les politiques publiques et les modes de pensée étatique qui ont toujours eu pignon sur rue ,dans notre pays …
Les autonomies régionales ,à dimension économique et financière ,sont une des réponses à la fonction présidentielle criminelle qui a rongé notre pays …
Comment peut accepter les échecs ,sans y apporter la moindre solution ??????.
Entièrement d’accord Tsoua
On n’en n’est pas encore sortie. Je fais allusion à la guerre civile et à la dynastie des Sassous. Le fils a commencé sa compagne pour succéder à son dictateur de père avec la complicité de la FRANCAFRIQUE. J’ai de l’appréhension pour l’ avenir du Congo. Malgré les scandales financiers les paradis fiscaux le génocide du pool les emprisonnements politiques le mensonge sur la dette incommensurale…etc, les Sassous veulent rester au pouvoir quoi qu’il advienne. Prêts à tout ils se sont bien équipés : argent, armement sophistiqué, mercenaires, moyens roulants et la logistique dédiée, pour défendre leur bifteck qui est le Congo. Même si le mur de cette forteresse commence à se lezarder avec la mise au gnouf de l’un des idéologues de cette théorie sassouiste de la conservation du pouvoir mbochi : le général de pacotille Dabira
Quelles formes d’organisation de l’état voudrions nous au Congo de l’après Sassou ? Au intellectuels d’y réfléchir et au peuple souverain de s’y prononcer par référendum.
Le mal de l’Afrique Noire francophone s’ est d’avoir croisé sur son chemin la France dixit Aimé Césaire grand écrivain antillais. Après les indépendances, La France ne s’est jamais désengagee de l’Afrique noire francophone jusqu’ à favoriser et à maintenir des dictatures au profit de ses intérêts. À contrario de la Grande Bretagne qui a eu le genie de se retirer des colonies anglaises et proposer une organisation économique culturelle voire politique de consensus qui protège les intérêts de tous les états membres et où chaque état est libre de sortir ou d’y rester sans dramaturgie. Cette politique coloniale made in british est à l’ origine de la belle physionomie des pays africains anglophones. Mr Pambou le mal de l’Afrique noire francophone reste et demeure la France qui maintient en place ses préfets presidents dictateurs au mépris des populations bafouées dans leurs droits les plus élémentaires.
Entièrement d’accord avec tout ce que tu viens de dire
A Val de Nantes ,
Dites moi svp, si ce petit angwalima de zarois accède à la magistrature suprême , comment allons nous mettre la décentralisation en place ?
@Tsoua ,cette hypothèse m’horripile ,au point d’en gerber ,car elle me paraît relever d’une dépression nerveuse …
Non ,Ki ki ,candidat présidentiel ,c’est la disparition de notre pays .Il est des choses ,dont la simple évocation vous active une colère épidermique …
Même ,si ,les scénarios de sa future forfaiture présidentielle , semblent prendre forme ,le Congo post Sassou écrire une nouvelle page de son histoire politique .
J’en suis tellement convaincu que vous voudrez vous faire communiquer cette énergie positive..
Ki ki président de la RDC ,pourquoi pas….
A TOUS
il ne suffit pas de crier au loup pour que celui ci ne debarque pas dans la bergerie
Alors au lieu de hurler au feu il faut reflechir sur les moyens de combattre la metastase reseautale qui produit ses pleins effets devant vous
je vous l avait dit meme si cela deplait ou plus exactement si le réseau deplait
Regardez ce qui arrive à Mokoko Dabira et Okombi SALISSA hier membres importants du reseau et aujourdhui des bannis et des pestiferes parcequ ils n ont pas su agir avec tactique et strategie au sein du reseau
Les autres membres du reseau dont le plus important a savoir Sassou se battront becs et ongles pour garder le réseau donc le pouvoir
Enfoncez vous le dans le crane bon dieu et reagissez non en emotifs bavards mais en rationnels bavards pour l action Pour combattre ce qui peut advenir il faut voir comment a l interieur et a l exterieur du réseau il est possible de construire des bruits destabilisants
Messieurs les politiques activez vos meninges
Le modeste analyste que je suis se contente de decrire une situation qui me désole me navre car j appartiens avec d autres à cette generation sacrifiee qui malgres nos solides etudes sommes appeles a errer.en Occident ce n est pas du defaitisme mais la triste realite et comme certains d entre nous n avons pas du reseau tribalo clanique marque de fabrique au CONGO POUR Y TRAVAILLER , nous somme cantonnés au tracage des lignes theoriques et aux politiques de se servir de ces lignes pour l action
Cher Val de Nantes,
Alors la seule alternative c’est la scission, ce petit inculte sera président du son territoire oyoland, mais pas du Kongo
@Lucien ,grosse validation ,sur ton dernier paragraphe ….Je me suis naturellement reconnu au travers de ce paragraphe poignant ,qui est le soubassement de la politique tribale initiée par Sassou …
Il ne faut jamais oublier ,que les mbochis est un groupe ethniquement minoritaire , et ,cela impacte l’exercice effectif des responsabilités diverses au sein de l’administration congolaise …
Je souscris à ce tableau apocalyptique dressé par l’auteur de ce post ,dont j’imagine le refus qu’il a essuyé , du fait de son patronyme ,lui est resté en travers de la gorge …
Je loue le processus de desassouficatiion qui est amorcé par le grand Lucien ,car je n’ai jamais douté de sa loyauté patriotique …….
@t soua ,nous sommes aux portes de la scission ,si les choses restent en l’état ….Accepter de repartir sur des conceptions anciennes du pouvoir politique de notre pays ,c’est valider le processus de la partition de ce pays .Oui ,mon frère ,Tsoua ,je vous l’accorde .La scission sera la conséquence du besoin de liberté sous toutes ces dimensions du peuple du Sud …
Cette option est mise sur la table ,après cet idiot de Sassou .
Quelle que soit la forme de l’état que prendrait le pays ,après cette dictature, nous travaillerons à la limitation des pouvoirs de la fonction présidentielle .
Car la question à laquelle nous devons répondre ,se formule ,de la manière suivante…
Doit on constitutionnellement attribuer les pouvoirs économiques ,financiers et militaires à un président de la république ?????……..
De ce diagnostic politique ,j’ai tiré une préconisation politique ,dont le contenu vous sera exposé à l’occasion de mon prochain post ….
A @Lucien Pambou, à lire votre post du 22-05-2018 à 18h48; je souhaiterai sincèrement vous relire sur cet angle là, car vous commencez timidement à apporter un brin de lumière sur votre conception réseautale de la question Congo. C’est de ces précisions que nous voulons, moi personnellement et même mon frère @Val de nantes; ensemble si nous combattons cela avec des intelligences malheureusement dispersées de la diaspora je crois que peu importe sa force gargantuesque, ce pouvoir finira par succomber du père au fils jusqu’au fameux sacré clan tristement célèbre.