Le gouvernement gabonais a annoncé ce 16 février 2018, la fin de la Convention de Concession liant le Gabon à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG)-Veolia. Ci-après l’intégralité du communiqué y relatif du ministère de l’Eau et de l’Energie.
Ce jour, le vendredi 16 février 2018, l’Etat Gabonais a mis fin à la Convention de Concession qui le liait à la SEEG – Veolia. Les raisons évoquées sont entre autres la dégradation de la qualité du service rendu aux usagers, les efforts financiers consentis par l’Etat non suivis des effets escomptés et les plaintes récurrentes des populations.
Au—delà de ces motifs, il convient également de noter l’échec des négociations entre les deux parties prévues par l’avenant n°8 portant sur la prorogation pour une durée de cinq ans de la Convention de Concession.
Dans le souci de préserver la continuité et la qualité du service public de l’eau potable et de l’énergie électrique, l’Etat a procédé exceptionnellement à la réquisition temporaire de l’entreprise.
Durant cette période transitoire, un organe ad hoc aura pour mission de gérer l’entreprise, de mener les audits et autres études nécessaires au développement du secteur dans un nouveau mode de gestion et finaliser la rupture contractuelle dans les règles de l’art avec le groupe VEOLIA.
Par ailleurs, le Gouvernement tient à rassurer les employés qu’aucun licenciement ne sera opéré du fait de cette réquisition. Il en est de même, pour la continuité des contrats en cours d’exécution entre la SEEG et les divers opérateurs économiques.
Fait à Libreville, le 16 février 2018
Le Ministre de l’Eau et de l’Energie
Patrick EYOGO EDZANG
Difficile d’y mettre un kopeck , quand on mange dans les mains de son maître.
Je ne donnerai pas ma tête à prix sur cette caprice des enfants pendant la remise des cadeaux de Noël…
Ali Bongo , est un locataire et non propriétaire du Gabon….
Pendant que le Congo de Sassou privatise l’eau et l’électricité, au même moment le Gabon voisin très déçu de la privatisation des deux secteurs reprend les choses en mains: Déprivatisation.
Lu pour vous.
Le 13 février 2018, à Moscou, ROSATOM et le Ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique de la République du Congo ont signé un Mémorandum d’entente sur la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire civile. Côté russe, le document a été signé par le directeur général adjoint et directeur du Département de la coopération internationale de ROSATOM Nicolaï Spasski, et côté congolais, par l’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Congo en République fédérale de Russie David Madouka.
Il s’agit du premier document signé entre les deux pays dans le domaine de l’énergie nucléaire civile. Le document a pour finalité de créer un cadre juridique visant à déployer la coopération bilatérale dans toute une série d’activités, notamment le développement de l’infrastructure nucléaire en République du Congo, l’élaboration de programmes de sensibilisation sur les technologies nucléaires et leur application, l’utilisation des radionucléides et des technologies radiatives dans l’industrie, l’agriculture et la médecine. Le Mémorandum prévoit l’élaboration d’approches pour la mise en œuvre de projets comme la construction d’un Centre des Sciences et Technologies Nucléaires en République du Congo basé sur les réacteurs de recherche russes. Pour mener à bien le travail dans ces différents domaines, des groupes de travail seront constitués, réunissant des experts spécialisés des deux pays.
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Justin Dargin, l’expert en énergie globale à l’Université d’Oxford, a estimé:
« En tant que pays en développement, la République du Congo bénéficiera de plusieurs façons du développement de l’énergie nucléaire avec une assistance russe. Premièrement, l’énergie nucléaire aidera à résoudre les problèmes de la distribution d’énergie sur le continent africain. L’Afrique dispose de vastes gisements d’uranium qui pourraient alimenter ses centrales nucléaires, et elle a un grand besoin d’une source d’énergie fiable et constante. L’incapacité de nombreux gouvernements africains à fournir de l’électricité retarde la croissance économique du continent. Selon les estimations, le PIB de l’Afrique réduit d’environ 2 à 4 pourcent par an en raison de l’absence d’une énergie fiable. Près de 600 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité. Par conséquent, l’énergie nucléaire, aux yeux des décideurs africains, semble être un choix rentable et écologique pour devenir une partie viable du mix énergétique du continent.
Pour le Congo l’effet de débordement pourrait inclure le transfert de technologies et des possibilités éducatives améliorées pour les scientifiques et les techniciens. Sans aucun doute, la création de nouvelles perspectives d’emploi aura lieu grâce à la coopération entre Rosatom et le Ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique du Congo. En outre, la République sera capable d’utiliser l’énergie nucléaire pour la consommation électrique domestique tout en préservant ses ressources en hydrocarbures pour l’exportation. Le coût de production de l’énergie réduirait considérablement, car il faut moins d’uranium pour produire la même quantité d’énergie que le pétrole ou le charbon produisent. L’uranium est également moins cher à acquérir et à transporter. Finalement, dans le monde de plus en plus décarboné, l’énergie nucléaire ne rejette pas d’émissions de gaz à effet de serre. Le fonctionnement de la centrale ne dépend pas ni de fournisseurs étrangers (à l’exception, potentiellement, de l’uranium) ni de conditions météorologiques défavorables, ce qui la rend plus stable.
Nous devons nous rappeler que l’énergie nucléaire n’est pas un phénomène récent pour l’Afrique. L’Égypte et la République démocratique du Congo ont construit leurs centrales nucléaires en 1958. Il existe actuellement douze réacteurs nucléaires de recherche nucléaire dans 8 pays africains. Pour le moment une centrale nucléaire ne fonctionne qu’en Afrique du Sud. L’intérêt pour ce type d’énergie se répand à travers le continent. Le Ghana, le Soudan, l’Ouganda, l’Algérie, le Maroc, le Nigeria, la Tunisie et l’Egypte avec son programme nucléaire rétabli se sont déjà déclarés intéressés ».
@ Bulukutu,
Merci de mettre à notre disposition de telles informations. Le nucléaire est peut être une bonne chose sauf que l’Europe, de plus en plus n’en veut plus non seulement pour des raisons écologiques mais aussi pour sa dangerosité. Même si avec Sassou et son PCT, Ebonga ou Ebonga té toujours meilleur et il faut seulement allez plus loin ensemble, le nucléaire demande une attention assidue pour la gérer. Quelle rigueur auront les Congolais pour gérer une centrale nucléaire? Avec ce que nous avions comme hydrologie, il suffit d’une bonne gouvernance pour mettre des barrages partout pour donner le courant dans tout le Congo. On peut faire une municipalisation mais sans Bouya cette fois ci rien que pour le courant et l’eau surtout que le baril du pétrole remonte à plus de 50$. A condition d’éloigner aussi Kiki du pétrole.
Rien que le barrage de Souda résoudra nos problèmes. Mais comme c’est au sud Congo, disons le franchement, le pouvoir a préféré Iboulou avec des turbines en occasion qui ne tournent qu’à régime réduit parce que les Bouya et ses parents ont mis l’argent dans leurs poches.
En effet, Oyessi, la question du traitement des déchets nucléaires et leur recyclage restent les principaux points faibles de cette énergie. En plus des investissements colossaux que ce type d’infrastructures nécessitent, se pose aussi la question de l’approvisionnement en uranium dont les mines à ciel ouvert causent d’énormes dégâts écologiques et participent au déséquilibre des Eco système locaux. L’exemple d’Arlit au Niger est assez explicite.
Déjà,on est capable d’entretenir des routes, envisager une collaboration scientifique de haut niveau, relève de la pure folie.
C’est une jolie blague .
Commençons par nous intéresser aux sciences pures , avant d’aller visiter Dieu.
La moindre erreur , dans ce domaine où il est question de la fission des atomes , c’est la disparition du Congo…
Bjour Oyessi. Avec ce que tu viens de dire, il n’y a plus de commentaire à faire.
Ça explique le pourquoi de l’acharnement de la france contre l’Etat gabonais et ses élites via l’ONG Sherpa, un instrument de propagande impérialiste servant de couverture à leurs services et que certains africains considèrent comme une sorte de Guide Michelin, pour ainsi dire quand on sait qui est son fameux avocaillon de chevalier blanc. Les tares neocoloniales des français sont telles qu’ils sont aller jusqu’à recruter d’étranges leaders d’opinion d’un Nouveau Genre; aux seules fins de semer le trouble et la confusion générale dans les esprits. L’Afrique centrale a la diaspora la plus acculturée du continent, celle des gabonais a battu tous les records jamais observés à ce jour, l’homme noir n’est pas prêt à entrer dans l’histoire avec toute ces brebis galeuses dans ses rangs. E.Macron applaudira les nouvelles valeurs civilisationnelles diasporiques en marche; la démocratie libertaire, voilà le danger. Bref, le Gabon est un pays souverain, aucune puissance étrangère occidentale n’a le droit de lui dicter sa politique. Tot ou tard, il faudra songer aussi à se débarrasser du complexe militaire d’occupation de Libreville qui était jadis installé à Brazzaville. Sauf que les congolais n’ont pas attendu qu’il soit rebaptisé base Veolia, pour exiger son démantèlement immédiat. C’était il y a plusieurs décennies, à l’époque l’ancien colonisateur omnipotent avait plus d’influence, si bien que le moindre discours divergent pouvait coûté cher… Du reste, le nerf dentaire est le FCFA. Chacun sait aujourd’hui que la sacro-sainte monnaie de servitude économique est maintenant convertible en Yuan chinois, c’est une première étape de franchit pour le Congo. Rien ne sert de braver les grandes puissances, la Côte d’Ivoire et la Libye l’ont appris à leurs dépens, le processus sera long mais seul le résultat compte.
qui a privatisé ECAir et chassé CoeM, Privatair,…? Idem pour Pefaco et ses 3 hôtels (vides) au Congo.
Lu pour vous.
Du 4 au 8 juillet 2016, quelques mois après sa victoire frauduleuse à l’élection présidentielle, le sieur Sassou, étranglé par les difficultés financières, effectuait en Chine, une visite aux objectifs assez flous, comme il en a l’habitude. A la fin de la visite, toute une cohorte de propagandistes chargés de donner un contenu aux inutiles et coûteux voyages présidentiels s’était mis au travail pour souligner les points forts de ce déplacement. Très spécialisée pour mettre du vernis sur des meubles endommagés, cette armée de propagandistes, les uns se prenant pour des économistes chevronnés, les autres pour des spécialistes hors pair dans les questions de relations internationales, défilaient tour à tour à la télévision nationale pour expliquer que leur champion avait réussi la prouesse de signer des accords monétaires avec le président chinois Xi Jinping. Ces accords tournaient principalement autour de la convertibilité entre la monnaie chinoise et le franc CFA de la zone Cemac. Voilà donc le grand homme Sassou, homme des actions concrètes dans des œuvres grandioses, du moins dans les rêves de ses fanatiques.
Les propagandistes ont même poussé le bouchon très loin jusqu’à suggérer que le Yuan allait désormais circuler au Congo, ignorant toutes les règles en matière de circulation monétaire et surtout les implications de la circulation simultanée de deux monnaies dans une même économie et dans ce cas hypothétique, le yuan émis par la deuxième puissance économique mondiale en train de concurrencer un franc CFA en perte de vitesse car décriée comme un outil de néocolonialisme par des panafricains ayant le vent en poupe.
Selon les cireurs de pompes de Sassou, l’objectif de cette prouesse était de sortir de la tutelle monétaire étouffante de la France et d’émanciper les pays africains tout au moins ceux de la zone franc Cemac. Le projet présentait tellement des mérites que la supercherie a fini par flatter mêmes les nombreux détracteurs de Sassou qui se battent pour une vraie indépendance des anciennes colonies françaises et par conséquent contre l’outil de servitude qu’est le franc CFA.
Nombre des détracteurs de Sassou qui le prennent pour un homme très porté sur des choses futiles, pour un champion de la violence en politique et le vol des deniers publics se sont dits : enfin, l’homme était sur le point de réaliser un projet de nature à le faire entrer dans l’histoire de l’Afrique francophone, comme celui qui aurait parachevé l’indépendance de son pays un demi- siècle environ après les fausses indépendances accordées par De Gaulle.
Mais, une année plus tard, il ne restait plus rien du projet grandiose de la souveraineté monétaire et de la convertibilité Yuan/Franc CFA. Les rumeurs colportées par les congolais indiquent même qu’il n’avait jamais été question de convertibilité du franc CFA dans les discussions entre Sassou et son homologue chinois et que les discussions auraient plutôt porté sur la restructuration de la colossale dette du Congo envers la Chine, laquelle dette a permis la réalisation de quelques ouvrages éphémères, comme les routes et autres infrastructures.
Depuis l’été 2017, on ne parle plus que de la dette que le Congo et l’homme de la convertibilité imaginaire Yuan/FCFA, ont caché au FMI qui vient dans le pays pour une deuxième fois en moins de dix ans après des efforts infructueux dans l’initiative de PPTE, pour sortir le Congo de la débâcle socioéconomique engendré il est vrai en partie par la chute du prix du baril du pétrole mais surtout d’une gouvernance basée sur le vol effréné des deniers publics. Initialement estimée à 77% du PIB en mars 2017, la dette du Congo a été réévaluée à environ 120% du PIB à la fin du mois de juillet 2017. Ce chiffre n’incluait ni les dettes litigieuses, ni les arriérés intérieurs accumulés depuis 2014. Cette dette colossale et les raisons qui ont conduit à son accumulation en un temps records après l’effacement de la dette dans le cadre de l’initiative PPTE – corruption et détournement des deniers publics- compliquent énormément la signature d’un programme de soutien financier avec le FMI.
Désormais la marge de manœuvre des propagandistes pour divertir les congolais sur les objectifs des déplacements présidentiels est devenue réduite. Ces voyages sont pour la plupart considérés comme des efforts infructueux tournés vers la recherche de l’argent frais pour renflouer les caisses vides d’un Etat ayant gagé sa production pétrolière sur plusieurs années.
Fini donc l’enfumage sur le grand projet de la souveraineté monétaire. La convertibilité Yuan/FCFA n’est plus sur les lèvres de nos économistes locaux, elle peut rejoindre les autres grands projets non réalisés de l’homme des actions concrètes comme la « santé pour tous d’ici à l’an 2000 » ou « l’autosuffisance alimentaire ». Toutefois ne sous-estimons pas les capacités d’un pouvoir qui ne prospère que sur le mensonge et la violence. Le projet de ce pouvoir de faire du Congo un membre de l’OPEP en comptant sur l’Arabie Saoudite pour s’acquitter de ses cotisations statutaires de membre, pourrait bien jouer le rôle de divertir les congolais. Wait and see !
A propos du nucléaire, n’oublions pas TCHERNOBYL.
On voudrait détruire le Congo, qu’on ne s’y prendrait pas autrement.
De tels engagement sur le nucléaire sont un gâchis d’énergie et de temps, alors qu’UN SEUL BARRAGE sur le fleuve Congo suffirait à alimenter toute l’Afrique en énergie.
@oyessi et Buluk. Pour votre gouverne,nous avions un compatriote
dans les années 2000 ,au nom de Bitsindou ,docteur en physique nucléaire,formé en Pologne.
Ce brave compatriote ,fut recruté par le ministère de la défense,faute d’intérêt de notre pays,sur ce domaine.Mais,malheureusement ,la vie lui fut courte ,il décéda des problèmes rénaux.
Je faillis le rencontrer,tout juste avant un mois avant sa mort à paris…
L’Iran inspire respect,grâce à la maîtrise du nucléaire.
Le Congo de Sassou saura t il utiliser son capital humain,pour son émergence.
Quand on conjugue tribalisme et vol des finances publiques,c’est raté…
Lire..un mois avant sa mort.
@ Val de Nantes,
Si he ne me trompe, ce compatriote avait l’objet d’un reportage de Jeune Afrique.
C’etait previsible que cette histoire avec Veolia finisse de la sorte. Quel est cet investisseur qui n’est pas dans le reseau, preferant seulement collecter l’argent des factures? Et vous appelez cette supercherie partenariat?
L’eau et l’électricité sont des secteurs stratégiques que les pays qui se respectent ne laissent jamais aux mains des etrangers. Il en va de même de l’agriculture / alimentation, transport, banque, par exemple.
Ce que Bongo a fait, je dis bravo! Lui au moins commence à comprendre ce jeu de dupes et à la c-on. Ce Bongo est très malin et pragmatique. Se sachant détesté par une partie des gabonais, il se débat pour reconquérir leur estime en posant des gestes spectaculaires comme avec l’ouverture du port d’Ovindo au grand dam de Bolloré. Voilà quelqu’un qui essaie.
@anonymous , exactement.Ce fut une terrible perte pour notre pays.
Ce fut l’un des rares congolais à détenir une telle formation…
Il aurait été bénéfique à notre pays, que ce compatriote eût commencé à enseigner cette haute formation, pour sa future indépendance énergétique …
Du nucléaire à usage civil , précédé d’une formation des techniciens et ingénieurs , fut possible.
Mais, le tribalisme, comme mode de gouvernance mbochis ,l’en a empêché.
S’il est courageux qu’il chasse total, Elf et Boloré la ont dira oui sinon c’est du bla bla
En fait il n’y a pas eu accord entre les deux parties, l’Etat Gabonais et Veolia, en effet, la corruption et les malfonctions du service des eaux plombe son budget et nuise à son efficacité, les services Gabonais ne jouant pas le jeu, le groupe Français préfère retirer ses billes.