Le Président sud-africain Jacob Zuma a cédé à la pression de son parti, l’African National Congress (A.N.C), lequel lui demandait depuis un certain temps de jeter l’éponge et de s’en aller dans l’intérêt du parti et surtout dans celui supérieur de son pays qu’il avait juré de servir sans se servir.
Jacob Zuma l’aurait fait depuis longtemps que sa gestion était émaillée de scandales financiers tous azimuts : corruption, blanchissement d’argent et trafic d’influence.
Seul chef d’État au monde à avoir épousé officiellement trois femmes, il était reproché à l’ancien chef des renseignements de l’A.N.C ses liens incestueux avec la famille Gupta et le fait qu’il ait fait construire sa résidence privée avec des fonds publics. Il ne s’agit là que de quelques griefs contre lui.
Dans les rues d’Afrique du Sud, c’est certainement avec des oufs de soulagement que ses concitoyens ont appris avec joie la nouvelle de sa démission et son possible remplacement par son second, en la personne de Cyril Ramaphosa.
En dehors d’Afrique, le départ de Jacob Zuma, ferait réfléchir plus d’un africain, surtout dans un pays de merde tel que le Congo Brazzaville, qui peine à en découdre avec son dictateur de Président, en l’occurence l’inamovible Denis Sassou Nguesso.
Il est reproché au mari d’Antou d’avoir ramené le Congo Brazzaville à plus de cinquante ans en arrière : le pays qui fut le plus scolarisé d’Afrique est devenu l’ombre de lui même, avec une jeunesse faite de cancres qui voient en Denis Sassou Nguesso leur idole : au pays des aveugles, les borgnes ne sont-ils pas des rois ? L’enfant d’Emilienne Mouébarra et de Juilien Nguesso est un exemple qui émeut. C’est un faux type.
Si Jacob Zuma à qui il n’est reproché principalement qu’un trafic d’influence est forcé par l’ANC à démissionner et il le fait sans trop réchigner, qu’est ce qui justifierait que le Parti Congolais du Travail (P.C.T), lequel est aussi un parti de gauche d’obédience socialiste comme le parti créé par Nelson Mandela, continue de soutenir mordicus une épave de président comme Denis Sassou Nguesso devenu le Pape de la corruption en Afrique ? Pour beaucoup d’observateurs, Brazzaville est devenu pire que Palerme en Italie. L’attidude passive du PCT est incompréhensible ; ce parti est impardonnable ; il n’a pas la bravoure des autres partis de gauche, comme si la dictature du prolétariat n’était pour lui qu’un vain mot. A croire que Pierre Ngolo fut un professeur de philosophie. Ce marxte-léniniste se tient debout sur sa tête remplie de pétrocfa.
Peut-on libérer un peuple en le privant de jouir des fruits de son sous-sol, tels que le pétrole, et les richesses minières ?
En vérité, Denis Sassou Nguesso est un vestige du passé dont la place serait dans l’une des nombreuses prisons qu’il a fait construire à l’échelle nationale, lui dont les innombrables crimes défraient la chronique : crimes humains, crimes économiques, crimes rituels, crimes mafieux, crimes de lèse-majesté, bandit de grand chemin.
Le Président Pascal Lissouba ne disait-il pas de lui qu’il était la Vache Folle qui tue sans raison et sans discernement tout ce qui entre en contact avec elle ? Ses crimes ne se comptent plus sur les bouts des doigts.
« Le python qui a pu avaler le porc épic, réussira à avaler le reste des animaux de la terre », nous enseigne la sagesse populaire. Pour Denis Sassou Nguesso, le porc épic, c’était Marien Ngouabi. N’est-ce pas aussi que c’est en avalant la modique tortue que le python apprend à ses dépends qu’il est des proies qu’il ne convient n’est pas bon d’avaler ? Jean Marie Mokoko, André Okombi Salissa et Norbert Dabira lui sont restés coincés en travers de l’œsophage !
© Capitaine Bernard Ngakosso Embendet,
Garde Républicaine
Le vrai débat qui désormais doit préoccuper les Congolais est le suivant :
Bonsoir doyen Ouabari. Nous avons aujourd’hui une actualité Africaine brûlante, mais parfois réconfortante, qui doit nous interpeller et sur laquelle nous Congolais, toutes chapelles politiques confondues, nous n’évoquons jamais. En Afrique du Sud, Jacob Zuma vient de démissionner. Au Zimbabwe, Mungabé bien que père de l’indépendance venait d’être déposé. En Gambie, Yaya Jameh qui voulait faire fi des élections perdues a été exilé en Guinée équatoriale… Bref il y a une Afrique qui bouge. Tous les rapports que nous avons écrits sur le FMI montrent que Sassou, sa famille, son clan ainsi que son système ont tout volé. Donc à ce titre, par rapport à votre post de mardi 13/02/18, on ne peut plus attendre une quelconque déclaration de patrimoine venant de quelqu’un qui a tout détruit. Attendre de ces gens-là qu’ils nous fassent une déclaration de patrimoine comme l’aurait fait Macky Sall, qui du reste a bénéficié des financements de ce même Sassou, est une diversion.
Sassou Ngesso est au pouvoir depuis le coup d’état du 31/07/1968, et cela fait 50 ans qu’il sévit dans notre pays. À lui tout seul, il a cumulé 34 ans à la tête d’un pays aujourd’hui ruiné…. Combien d’années, Zuma qui vient de démissionner a-t-il passé au pouvoir ? Neuf (9) années seulement. L’Afrique du sud est-elle en faillite ? Non. Comme l’a dit Alex, il faut une révolution au Congo Brazzaville. Et pour que cette révolution arrive, toutes les élites politiques de notre pays doivent proclamer haut et fort un seul mot d’ordre : Sassou Ngesso doit démissionner. S’il ne démissionne pas, le peuple affamé doit sortir dans la rue pour réclamer son départ. Un demi-siècle d’activisme politique mortifère, esclavagiste, c’est trop.
Voilà doyen mon coup de gueule à la lecture de ton post. Il ne s’adresse pas qu’à toi mais à nous tous, et à ceux qui sont au pays qui n’osent pas aborder la question essentielle et fondamentale, celle d’une faillite et d’une forfaiture à la tête de l’état. Si le pays est bloqué aujourd’hui, c’est à cause du dictateur-tyran Sassou Ngesso et son système.
Exigeons avec sincérité et convictions sa démission, nous l’obtiendrons. Assumons cette responsabilité historique, comme le font d’autres communautés africaines à aller à l’essentiel. François Mitterrand disait : « … Quel élan, et quel espoir, … C’est le peuple dont la clameur se fait entendre. C’est la détermination du peuple qui commande à l’événement, qui fait s’écrouler les murs et les frontières. C’est le peuple qui trace le chemin par où passera le chemin de ce siècle finissant, par où s’engageront les temps futurs. Et en soi, voilà la grande nouvelle. De nouveau les peuples bougent. Et quand ils bougent, ils décident… » Les Congolais doivent bouger pour décider de leur sort. La clé est entre leurs mains.
Mawawa Mâwa Kiese, 15/02/2018.
Bonne Note au Capitaine Bernard Ngakosso Embendet de la Garde Républicaine
Agir ainsi et à chaud avec un article si bien articulé montre que vous suivez dans son évolution constante l’actualité africaine. Denis Sassou Nguesso qui couche avec ses ministrons et ministronnes, ses filles dont Claudia Sassou Nguesso, Andréas Sassou Nguesso, Mensah Denis Sassou Nguesso et meme sa belle-fille Danielle Sassou Nguesso, ne va pas baiser tout un peuple.
Le temps est venu pour le PCT de s’associer aux autres organisations dans le pays et de chasser le Pape de la Corruption qui ira pourrir en prison avec Jean-Jacques Bouya, Denis Christel Sassou Nguesso, Gilbert Ondongo, Jean-Didier Elongo, Calixte Ganongo, etc. Meme Anatiole Collinet Makosso qui gere les logements ayant anciennement appartenus à Coraf, à Pointe Noire et à Air Afrique à Brazzaville, pour le compte d’Antoinette Sassou Nguesso, ne sera jamais épargné.
Pourquoi les négociations avec le FMI devraient-elles se faire avec Denis Sassou Nguesso au pouvoir ? Le Congo est-il devenu la propriété d’Emilienne Mouébarra et/ou de Julien Nguesso ? On ne change jamais une équipe qui gagne, dit-on. Qu’a gagné un homme qui ne passe son temps qu’à coucher tour à tour avec Arlette Nonault-Soudan, Adelaide Mougani, Esther Gayama, Fatima Beyina Moussa, Belinda Ayessa, pour ne citer que celles-ci ?
En vérité, DENIS SANS-SOU, TU N’ES QU’UN IMBECILE QUI N’A ENCORE RIEN COMPRIS. EMILIENNE MOUEBARRA EST UNE PUTE et Julien Nguesso une épave: que la terre ne vous soit jamais légère !
Charlemagne Onanga
Garde Républicaine
Et, Oui , le Congo est bien maudit,car nous assistons à un suicide collectif.
Le poison cisaille notre corps , sans qu’on ait réagit .Notre aveuglément collectif s’apparente à une volonté sadomasochiste, laquelle voudrait voir s’éterniser au pouvoir un clan , dont l’unique mission est de sucer intemporellement les entrailles pétrolières du trésor public.
l’Afrique du Sud vient magistralement nous faire la démonstration politique , que le pouvoir est une émanation du désir partagé d’un peuple , et non une combinaison des aventures criminelles de routes natures…
Les présidents y respectent mordicus,le peuple qui est l’incarnation du pouvoir politique.
Que Sassou se regarde dans le miroir, pour mesurer tant soit peu, la honte qu’inspire son personnage à travers son opiniâtreté à mourir au pouvoir , au prix de la partition de notre pays….
Il n’y a rien à attendre du PCT , qui est à dissoudre. Tout au pays est gangrenée par la corruption, associations, syndicats, administration, religieux etc…..
L’un des échecs de le Conférence Nationale Souveraine, c’est de ne pas avoir dissout le PCT qui était le parti unique supposé avoir comme militants tous les Congolais. En laissant le PCT en l’état avec tous les biens qui appartiennent au patrimoine de l’Etat Congolais,la CNS lui a fait la part belle. Pendant que tous les autres partis qui se sont crées après cherchaient qui un siège, qui une permanence, le PCT gardait tout pour lui et se comportait comme si la CNS n’est pas passée par là et a continué à comploter jusqu’au coup d’état de Juin 1997.
Aujourd’hui nous continuons à payer, non seulement notre enthousiasme de la CNS, mais aussi notre naïveté d’avoir penser à la fin de la CNS que nous avions tué le serpent alors que ce n’était que se queue qui était coupée en lui laissant la tête jusqu’au lavement des mains.
Ce qui vient de se passer en Afrique du Sud au sein de l’ANC ne peut arriver au Congo de Sassou car tous au PCT ne sont que des voleurs qui se soutiennent. Les quelques rares qui peuvent faire exception et qui essaient de parler sont systématiquement taxés comme étant contre le pouvoir donc contre Sassou qui pour les membres du PCT est le pouvoir. C’est lui qui régente tout comme dans un royaume. Pourquoi voudrions nous ou rêvons nous que les camarades membres du PCT puissent scier l’arbre sur lequel ils sont tous assis.
L’Afrique du Sud est un pays membre des BRICS à qui l’Occident a déclaré la guerre totale, pour avoir pris la décision historique de créer une banque alternative devant concurrencée le FMI et la BM. Cela signifie la fin de la suprématie du dollar et de l’euro dans le monde, ce qui est intolérable aux yeux des grandes puissances. Après avoir déstabilisé le Zimbabwé de R.Mungabé, elles s’attaquent à présent au dernier domino de l’Afrique australe, l’éviction par démission de J.Zouma est la preuve des énormes pressions que des forces extérieurs exercent sur ses dirigeants. Le meme schéma est appliqué au Venezuela de H.Chavez, ainsi qu’au Brésil de Dilma Roussef, autre célèbre démissionnaire. Il revient maintenant à l’ANC d’empecher à tout prix l’émergence d’un leadership boer, dans la patrie de N.Mandela. Pendant que l’élite politique noire parlemente inutilement, les nostalgiques blancs de l’Apartheid attendent en embuscade au sein de l’opposition qu’ils ont infiltré à tous les niveaux. Ils bénéficient en plus du soutien de leurs cousins occidentaux, dont les USA néo-ségrégationnistes du Tea Party trumpien. Attention aux sud-africains de ne pas insulté l’Histoire. Le peuple zimbabwéen lui commence à ressentir l’humiliation, du fait que la « société civile » locale a commis l’erreur de pousser l’armée à remettre de facon indirecte le pouvoir, aux colonisateurs anglo-saxons. Ces gens exigent désormais au nouveau régime des réparations financières astronomiques, suivit de la restitution des biens très très très mal acquis durant des siècles d’esclavage, par les colons britanniques allogènes. Quelle arrogance ! Tel est le revers de la médaille.
Le Congo Brazzaville,un pays perdu qui ne sait plus comment vivre ensemble avec un minimum de patriotisme.
Pour complexifier la situation politique au niveau de l’Afrique centrale ,il encourage en sous main, Kabila à réprimer toutes velléités de contestation de pouvoir. Sassou a compris une chose, dont les dégâts peuvent par ricochet , emporter son pouvoir , c’est la chute probable de Kabila . Sassou ,en a fait son affaire politique , au point de se fâcher avec le cardinal Mosengwo.
Les réunions tripartites entre Sassou, Kabila et Lorenzo l’angolais participent de cette stratégie.
Sachant que, sindiki le beau fils de Santos veut manger du Kabila…..
Comme l’a si bien décrit Oyessi, la situation du Congo n’est pas comparable à celle de l’Afrique du sud ni même tout autre pays africain. Rien qu’à lire ces interventions des militaires de la fameuse garde républicaine, on a là une réalité qui dépasse l’entendement. Bref! le pct est le socle de la corruption, du tribalisme; il ne peut se saborder.
Cyril Ramaphosa , élu président de l’Afrique du sud, comme un courrier à la poste.
Sans qu’une mouche ne soit tuée, sans bruit des bottes le tout dans un sourire patriotique.
Du coup ce connard usurpateur du pouvoir du peuple se sent isolé ,tant ces collègues sont en train de quitter le navire politique.
Il en est réduit à caresser des présidents dont il pourrait être leur père ou grand père.
Sous peu ,il ira faire la danse du ventre flatteur auprès de Cyril,en l’êtrenant.
Un vieux président en quêtes intempestives des reconnaissances internationales.
D’ailleurs,il flatte plus qu’il ne gouverne, sa présidence infractionnelle l’y prédispose…
Merci beaucoup très cher Capitaine Bernard Ngakosso Embendet d’avoir compris que ce n’est pas le souhait ou la volonté des congolais de voir ce cancrelat de Sassou Nguesso à la tête du pays, mais plutôt celle d’un groupe d’ennemis du peuple congolais; composé du PCT est de ses sbires qui font qu’il soit aujourd’hui à la tête de l’Etat quoique régurgité par le peuple. Avez-vous déjà entendu ou lu cette citation: »Tout ce qui est noir est mauvais… » Oui, nous sommes des noirs de par la couleur de notre peau, mais il y a de ceux qui le sont de par leur esprit. Regardez mon Capitaine, en tant que noir de peau, ZUMA avait résisté à la pression de la population. Mais ne l’étant pas dans son esprit, il a finit par céder au risque de voir l’ANC être divisé en son nom, et pour éviter qu’il y ait des pertes des vies humaines en son nom. C’est ce qu’il a dit lors de sa démission. Maintenant, la question est savoir: quelle est cette famille congolaise qui n’a pas été endeuillée par ou au nom de Sassou Nguesso? Vous voyez? Il n’est seulement pas noir de peau mais aussi de cœur pour ne pas dire d’esprit. Pour terminer, le PCT dont il est lui-même le conducteur ne pourra jamais accepter le mettre en dehors des commandes du pays. Tous ces hommes savent qu’après Sassou viendra un bon nettoyage sur tous les plans; ceci pour les amener soit en exil, soit en prison. Et les plus peureux se mettront peut-être la corde au cou avant que n’intervienne leur jugement.
Le seul programme que Sassou ait décidé à offrir aux congolais en 2018 , ce sont des procès politiques futiles et qui n’en sont réellement pas . Sassou se complaît dans la méchanceté gratuite , pour apeurer aussi longtemps que les congolais seront soumis à la terreur quotidienne dont l’issue ne comporte que deux choix.
La mort ou la prison .
Voilà le cycle infernal qui structure la gouvernance actuelle de Sassou .
Les questions économiques s’effacent devant les questions de survie politique.
C’est un pilotage à vue , de la gestion des affaires du pays.
Le peuple congolais, les intellectuels et cadres doivent s’inspirer de ce qui ce passe ailleurs. Les crimes sont les crimes quelque soit celui qui les commait. Il faut prendre de l’Afrique du sud , de la Corée du Sud, de la Tunisie etc où les chefs d’états se sont hasardés dans la corruption, le trafic d’influence, les malversations financières pour se retrouver destituer ou emprisonnér. Cela est la démocratie. Alors qu’ au Congo, Sassou Nguesso qui se pratique depuis 50 ans, non pas seulement la corruption,le trafic d’influence, les malversations financières, mais aussi des crimes humains, des génocides, des détournements massifs, la mauvaise gouvernance reste adulé, toléré par un certain nombre de Congolais . Cela n’Äest pas du tou normal, humain et démocratique. Sassou Nguessou 50 ans au pouvoir, 35 ans président de la république du Congo qui a entrainé des gens, sa fsamille, son clan à pratiquer haut et fort les antivaleurs est le plus grand crimininel, génocidaire à la trempe d’hitler de ce monde que chaque personne normale ne doit pas du tout admirer et tolerer. Peuple Congolais.Il faut est grand mettre un terme à la folie meutrière de Sassou Nguesso et sa clique, sans quoi nous sommes les damnés de ce monde
Sassou ne pourra jamais quitté le pouvoir pacifiquement. Son départ ne pourra se faire que dans les conditions d’une violence extrême parce que le lâcher, c’est perdre son immunité. Il déploie donc toute son énergie pour le garder parce qu’il sait très bien que le perdre, c’est finir à la CPI. Il ne faut pas oublier que l’arrestation de Dabira pourrait être liée à sa condamnation définitve dans l’affaire des Disparus du Beach pour crime contre l’humanité, témoin très gênant qui pourrait mettre la défense de Sassou en danger devant un éventuel procès. Il ne serait pas surprenant que l’on apprenne que ce dernier décède dans les conditions aussi étranges que celles de Ntsourou, autre témoin encombrant. Mourir au pouvoir, tel est l’objectif de Sassou. Comment cela se traduit-il ? Une partie de la réponse peut être contenue dans le changement des articles 10 et 11 de la constitution de 2002 pour les remplacer par les articles 10 et 96 de celle de 2015 :
Constitution 2002
ARTICLE 10 : Tout citoyen, tout agent de l’Etat, est délié du devoir d’obéïssance lorsque l’ordre reçu constitue une atteinte manifeste au respect des droits humains et des libertés publiques. L’ordre d’un supérieur ou d’une quelconque autorité ne saurait, en aucun cas, être invoqué pour justifier ces pratiques. Tout individu, tout agent de l’Etat, toute autorité publique qui se rendrait coupable d’acte de torture ou de traitement cruel et inhumain, soit de sa propre initiative, soit sur instruction, est puni conformément à la loi.
ARTICLE 11 : Les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, le crime de génocide sont punis dans les conditions déterminées par la loi. Ils sont imprescriptibles. Toute propagande ou toute incitation à la haine ethnique, à la violence ou à la guerre civile constitue un crime
Constitution 2015
Article 10 : Sauf en cas de perte ou de déchéance de la nationalité, aucun citoyen congolais ne peut être ni extradé, ni livré à une puissance ou organisation étrangère pour quelque motif que ce soit.
Article 96 : Aucune poursuite pour des faits qualifiés crime ou délit ou manquement grave à ses devoirs commis à l’occasion de l’exercice de sa fonction, ne peut être exercée contre le président de la République après la cessation de ses fonctions.
Ne dit-on pas « Qui s’excuse, s’accuse » ?
Pour le reste, je suis surpris de constater que l’on épilogue sur la faillite du Congo parce que celle-ci avait été annoncée par nos compatriotes du mouvement M22 de Diawara et Ikoko pluriéthnique qui, dès 1972, avaient mis le pays en garde, au péril de leur vie, contre cette dérive administrative et militaire à tendance tribaliste qui nous a conduits dans la situation catastrophique dans laquelle nous sommes. Rien de nouveau sous le soleil.
Le péché originel, c’est bien 1970 quand Sassou entre au PCT en compagnie de ses deux compères Ngouabi et Yhombi. Le PCT n’est et n’a été qu’un instrument de confiscation des outils démocratiques (suffrage universel, liberté d’expression et de croyance) pour enfermer le pays dans un climat de violence permanent. Cette « obumitrisation » de la société a érigé le patronage par affinités éthniques comme mode de recrutement au détriment de la méritocratie privant ainsi le pays de tout son potentiel intellectuel, créatif et compétent.
Progressivement l’incompétence est devenue le mode de gouvernement de cette dictature. Quarante-cinq ans que cela dure alors s’en étonner maintenant relève soit de la naïveté soit du cynisme. A quoi d’autre pouvait-on s’attendre ?