Difficile de « frapper » à bras raccourcis sur Alain Mabanckou, prix Renaudot en 2006, grand prix de littérature de l’académie française Henri Gal 2012 décerné pour l’ensemble de son œuvre.
Ce n’est pas le but de ce « coup de gueule ». Faisant la fierté du Congo à travers l’ensemble de son œuvre littéraire, son talent et ses succès en librairie méritent d’être encouragés et reconnus. Affirmer le contraire serait faire preuve de mauvaise foi.
Cependant, là où le bât blesse, c’est quand par un tour de passe-passe bien inspiré, ce romancier-poète remet en selle un régime dictatorial dont les congolais veulent se débarrasser.
Si par définition « le roman est un mélange de réalité et de fiction », les tribulations d’Alain Mabanckou avec le régime tyrannique de Sassou-Nguesso sont loin d’être une fiction, mais relèvent plutôt d’une bien triste réalité.
Convaincant en promouvant ses œuvres littéraires dans les médias, il l’est moins quand il s’agit de son pays d’origine, le Congo. Son ambivalence apparaît au grand jour quand il apporte un soutien déguisé à Sassou-Nguesso par le biais d’initiatives « culturelles » contestables.
Inaudible et complaisant face à Nicolas Sarkozy le 16 mars 2012 sur le plateau de Canal Plus (peut-être pour avoir été nommé par décret chevalier dans l’ordre de la légion d’honneur par ce dernier), incapable de condamner les turpitudes de la Françafrique, il récidive en organisant un pseudo festival littéraire à Brazzaville du 13 au 17 février 2013.
Cette manœuvre qui se voit comme le nez au milieu de la figure, n’est ni plus, ni moins qu’un grossier alibi. Elle consiste à délivrer un blanc-seing, à remettre sur orbite Sassou-Nguesso, responsable du pogrom des congolais en 1997.
Comment est-ce possible, de la part d’Alain Mabanckou, qui n’ignore pas les souffrances des siens, d’organiser , le festival Etonnant voyageur dans un pays dans lequel le président-dictateur est dépourvu de culture littéraire à 70 ans ?
Sassou-Nguesso a fait écrire par son bras armé Mathieu Pigasse en 1997, peu avant son coup d’Etat sanglant, un torchon intitulé: « Le manguier, le fleuve et la souris » dont il ignore à ce jour le contenu. Si non, il n’aurait pas écrit à la page117 intitulée le programme du renouveau, ces fariboles: « Le chef de l’Etat comme Kim Jong-Il, le dictateur nord-coréen (dont il s’inspire NDLR), croit, lui, qu’un dirigeant sait tout par nature, que le peuple est ignare, n’a aucune éducation politique et, par conséquent, qu’il n’a aucune part aux décisions. Il n’a pas compris que ces idées-là sont révolues depuis longtemps et que les congolais sont beaucoup plus doués pour la démocratie qu’il ne l’imagine ». Il poursuivait à la page 118 du même chapitre: « Restaurer la démocratie, c’est aussi restaurer la Justice. Je mettrai en place les instruments d’une justice égale pour tous, d’une justice honnête et indépendante. Que l’on soit riche, que l’on soit pauvre, chacun aura les mêmes droits… »
Si Sassou-Nguesso avait écrit ce torchon de sa main, l’éducation ne serait pas bradée au Congo. Les écoles seraient dignes, les enfants étudieraient dans de bonnes conditions, les bibliothèques fleuriraient.
Parler de littéraire aujourd’hui au Congo relève de la fiction. De l’école primaire au lycée, les livres sont inexistants, pour ne pas dire désuets. Quant à l’université, les rares livres existants sont soumis à une véritable « rétention ». Ceux qui ont la chance d’avoir le livre recherché ne le restitue plus, le passant entre eux jusqu’à la fin de l’année académique.
C’est parce que le Congo de Sassou Nguesso est un pays dictatorial et non démocratique, que malgré le lobbying intense de Jean Paul et Mathieu Pigasse, le conseil de surveillance et les journalistes du journal français LE MONDE, s’étaient prononcés négativement, les 5 et 7 septembre 2012, sur un projet d’édition internationale africaine du Monde, présenté par Louis Drefus ,le patron du Groupe Le Monde, dont l’impression se serait faite à Brazzaville.
Le vrai mentor et parrain de cet évènement est en réalité Henri Lopez, le représentant et lobbyiste de Sassou Nguesso en France.
Henri Lopez et Alain Mabanckou
De grâce, qu’Alain Mabanckou retourne à ses fondamentaux: l’écriture de ses romans. A vouloir soutenir un régime dictatorial, corrompu et déliquescent, responsable de tueries à grande échelle, il prend le risque de se discréditer quels que soient l’habillage et l’habileté.
Alain Mabanckou doit savoir que s’il a eu vingt ans (titre de l’un de ses romans), beaucoup de ses compatriotes sont morts avant cet âge, décimés par ses nouveaux alliés. N’entend-il pas le sanglot de ses pairs ?
Mingwa mia Biango
Cercle de réflexion pour des idées nouvelles
ALAIN MABANCKOU un fils du sud , qui veut table rase , sur l’affaire du beach près de 400morts sudistes et les 10000morts de la guerre du pool et le grand niari , dès le début j’ai trouver suspect sa rélation avec HENRI LOPES ou encore NGAKOSSO JEAN CLAUDE deux accompagnateurs de sassou dans la bêtise!
Lorsque la littérature sert à flatter des éditions ou à distraire les »maîtres-lecteurs »,l’auteur dévoile son intérieur superficiel.
Depuis toujours,l’Afrique et surtout le Congo vivent de luttes pour s’imposer comme entité libre. L’on attend donc des écrits engagés aux visées didactiques et dénonciatrices.
A ce sujet,les mentors confirmés ne manquent pas: Césaire, Damas, Jacques Roumain…
Pensez-vous que Césaire put obtenir un prix? Non. Il fut trop sévère contre le colonialisme et les injustices. Il dérangeait l’impérialime français. Les éditions préfèrent plutôt ceux qui amusent à ceux qui critiquent les travers et conduisent à se libérer.
Il n’est pas facile d’épouser les idéologies d’un Hugo,Zola ou Sartre. L’écriture qui plairait aux Africains ou Congolais est celle qui n’épargne pas la nature monstrueuse des despotes tel que Sassou.
Le despote de Mpila cherche une voie de sortie face au dégoût que les Congolais ont de lui. Alors,quelques valets bien graissés accourent à son secours.
Redécouvrez Césaire ou L.G.Damas. Taubira les a tant cités ces jours-ci !!
Lorsque la littérature sert à flatter des éditions et à distraire des »maîtres-lecteurs blancs »,elle dévoile le fond superficiel de son auteur.
Depuis toujours, l’Afrique et surtout le Congo ,se battent pour que soit réétablie leur identité bafouée et que leurs richesses soient épargnées. Le respect d’autrui comme objet d’une écriture engagée et attendue. « Ne pas faire ce que l’on ne souhaite pas que l’autre nous fasse « est la sagesse à défendre.
Aussi,une littérature engagée qui dénonce les travers venus de l’extérieur ou générés par des caniches locaux est davantage mal perçue par quelques éditions françaises. L’on comprend pourquoi Césaire n’aurait pas été honoré du même prix que Mabanckou. L’Antillais (Césaire) et le Guyanais (L.G.Damas )demeurent des modèles et des mentors dans l’art de dénoncer le colonialisme français. Furent-ils récompensés? Jamais. La portée didactique de leur écriture fait d’eux des esprits libres.
Le despote de Mpila étouffé par le dégoût que les Congolais lui portent ,cherche une issue de fuite. Des valets bien graissés accourent pour l’aider comme ils peuvent. Mais que pourront-ils? Le peuple souverain n’est pas dupe!!
Alain Manbackou à militer à kimpwaa quand il cherchait un parapluie et il
cassait les verres en accusant le porc pic de sorcier maintenant tous ces dossiers sont au boukoutage
pauvre noir noir jusqu au coeur malgre son sanglot
Mon cher Mingua,
Ton article est d’une pertinence inouïe. Le comportement de notre frère Alain est pour le moins déconcertant. Je lui avais dit que malgré son talent, il n’aura jamais le Prix Nobel de littérature. Tous ceux qui l’ont obtenu, n’avaient jamais fait allégeance aux dictatures; au contraire, ils avaient mis leur notoriété au service de la défense des opporimés. Le prix Nobel de littérature nigérian Wole Soyinka a toujours mis son talent au service des causes nobles. Alain est malheureusement motivé par les Pétro-Cfa que le satrape d’Oyo distribue à qui mieux-meiux, notamment à tous ceux qui font la propagande de ce régime moyenâgeux. Dommage! tant de talent au service du mal…
Sans pour autant faire l’autopsie du texte écrit au vitriol et brosser un panégyrique à Alain Mabanckou que j’appelle affectueusement « Tonton Alain », je manifeste une vive inquiétude pour une démocratie véritable que nous appelons tous de nos vœux et où, à la lumière des postures strictes qui s’y dégagent, il n’y aurait de place qu’à la pensée grégaire, la pensée unique coulée dans le moule du collectivisme aveugle, ne supportant pas la contradiction des vues et des possibilités de choix diverses.
Je trouve désolant que l’on mette sur une même table, des torchons et des serviettes et m’interroge sérieusement sur notre capacité à transcender le cadre idéologique typiquement Congolais et estampillé « pour ou contre Sassou. »
Je me demande aussi : devrait-on renoncer à mener de bonnes actions dans son pays parce que Monsieur Sassou est au pouvoir ? Contribuer à faire rayonner son pays et lui redonner de la visibilité internationale sur le terrain culturel revient-il à faire de la publicité pour un pouvoir, fût-il honni ? Avoir déplacé « Etonnants Voyageurs » au Congo-Brazzaville fait-il d’Alain Mabanckou le VRP du régime de Mpila ?
Lire la suite ici : http://www.afrik-online.com/?p=18195
mais pourquoi l’esprit d’intolérance même de la part de ceux qui sur internet nous rabâchent les oreilles de démocratie.
mabankou est libre de faire ce qu’il veut. qu’il aille au CONGO qu’il soit ministre de la culture; ou est le mal ?????
qu’il ait le prix Nobel ou pas ! les prix qu’il a déjà obtenu ne lui sont décernés pas de sassou;
Quand vous vous dites opposant de SASSOU vous voulez que tous les congolais soient avec vous donc aussi contre sassou.
je vois derrière ces critiques l’esprit que les mayima bemba avaient installés au MCDDI aujourd’hui ils refont des journaux pour attendre une nouvelle conférence nationale C’est fini plus jamais.
alors mabanckou à le droit de chier sûr le peuple congolais l histoire lui donnera raison surtout le jour de sont prix noble
Mr Madziono armand = minga mia bua= mayima mbemba
je comprends pourquoi ces attaques au vitriol contre Alain Mabanckou; quelle honte !!
alain est connu dans le monde culturel il n’a pas eu besoin de SASSOU pour obtenir ses lettres e noblesse.
Votre mentor KOLELAS a amené le Congo dans l’obscurité aujourd’hui vous n’en parlez plus alors que d’écrits : l’homme à qui l’histoire avait donné raison.
aujourd’hui l’histoire vous a démenti que kolela était un illuminé et vous tous avec lui.
que vous reste t’il ???? à critiquer traiter tous ceux qui n’adhèrent pas à votre logique comme des égarés.
Tony MOUDILOU a compris il a fermé sa gueule à moustache, les maurille, les senga et foumou nié ni sui sui
c’est dur la politique des poolistes. tous derrière parfait brice kolelas suivez le guide
Attention,la démocratie ne veut pas dire, » La liberté de tout se permettre « .
Mais se dire toujours » que désire le peuple souverain »! Et actuellement le peuple congolais veut tout son dû. C’est-à-dire le bonheur de vivre dans un Etat de droit.
L’écrivain Alain Mabanckou et le concepteur de la tablette tactile Way-c et le Smart phone Élikia, Verone Mankou, tous deux natifs de Pointe-Noire, figurent désormais parmi les sept personnes élevées au rang de citoyen d’honneur de la ville de Brazzaville. Le député-maire de Brazzaville, Hugues Ngouélondélé, a fait savoir le 18 février 2013 que la décision de leur élévation a été prise récemment par les conseillers municipaux