Messieurs….
Distingués invités
Chers compatriotes
Permettez-nous de vous adresser les chaleureuses salutations du Comité Préparatoire des Premières Assises Nationales du Congo pour l‘Alternance Démocratique.
Nous nous réunissons aujourd’hui à Paris, ville lumière, capitale de la liberté, troisième ville du Congo et centre important de l’intelligentsia congolaise.
Nous nous réunissons dans cet amphithéâtre de l’IPAG, symbole de l’unité et de formation de l’homme qui a connu dans un passé récent et dans le monde tant d’évènements importants.
Nous avons une pensée particulière pour MATHIAS DZON, Président de l’ARD et de l’UPRN, de Paul Marie MPOUELE, Secrétaire de la plateforme citoyenne « Sauvons le Congo » et autres invités, qui n’ont pas été autorisés à venir aux Assises et apporter leurs contributions attendues.
Qu’ils trouvent ici notre soutien.
En 1960, 17 colonies africaines (dont 14 françaises), étaient devenues des Etats autonomes. Le Congo en faisait partie.
C’était le temps du « soleil des indépendances », de l’espoir et aussi de toutes les craintes. Tous ces Etats ont connu des fortunes diverses.
Le nôtre, plus que tous les autres, n’a pas été épargné de certains malheurs alors qu’il était le mieux préparé et le mieux loti.
Nous avons tout connu : les assassinats, la terreur, les fraudes, le Non droit et la guerre civile.
Nous avons également connu l’expérience certes brève d’une expérience de Démocratie et de Concorde Civile, « La Conférence Nationale Souveraine en 1991présidée par Monseigneur Ernest KOMBO et le Gouvernement de Transition d’André MILONGO en 1991 et 1992 que j’ai eu l’honneur de servir et qui s’est soldée par l’élection de Monsieur Pascal Lissouba et qui a constitué une parenthèse démocratique dans notre courte histoire indépendante et dans notre long calvaire.
Notre hymne nationale, La Congolaise, que nous fredonnons avait curieusement prédit l’histoire de notre pays.
Cette longue nuit, de l’esclavage à la colonisation se poursuit par les larmes et le sang des innocents alors que le bonheur ne surgit que pour une poignée de riches.
Le Congo est en effet, à un tournant décisif de son histoire car une nouvelle longue nuit s’achève.
Nous avons l’impérieux devoir de redonner espoir au peuple congolais meurtri par des années de dictature.
Cet espoir ne peut s’accomplir qu’à la seule condition que s’installe, entre toutes les composantes de la nation, un climat de justice, d’égalité et de respect des droits collectifs et individuels.
Machiavel avait édicté une règle simple : « Divise et Règne !»
Cette règle est strictement appliquée au Congo.
Aucun regroupement jusqu’à ce jour n’a pu se faire au-delà de sa proche chapelle. Chacun de nous se méfiant plus encore de son voisin que de l’autorité qu’il conteste.
Alors, comment avons-nous fait pour nous retrouver tous ensemble pour ces Assises ?
Aurions-nous fait ce pas des uns envers les Autres si l’on n’avait pas agité le spectre de la modification ou du changement de la Constitution de 2002, afin de permettre au Général Président Sassou Nguesso de faire un troisième mandat ?
Sûrement pas.
Chacun de nous aurait mené son combat solitaire, souvent pauvre et démuni, contre un pouvoir totalitaire, fort de ses finances, de ses armes, de ses relais médiatiques et politiques très chèrement payés.
Chacun de nous serait allé à une défaite assurée face à un système truqueur, perverti et confiscatoire.
Chacun de nous aurait ainsi conforté la pérennité d’un petit groupe qui s’est arrogé tous les pouvoirs, toutes les décisions, toutes les richesses.
Force est de constater qu’une alchimie s’est produite.
IL y a quelques mois, nous n’étions que quelques uns. Notre proximité était grande, mais nous devions supporter tout le poids de nos méfiances collectives.
Dans cet amphithéâtre, toutes les tendances et toutes les origines sont représentés.
Que ceux qui pensaient que le Congo était devenu la propriété personnelle de quelques uns se détrompent ! La confiscation est terminée ! Le Peuple congolais que nous représentons tous, vous et moi, réunis ici, n’aura de force que s’il réintègre tous ses biens et tous ses droits.
Aucune force illégitime, aucune force armée même avec des mercenaires étrangers ne pourra venir à bout de la nation congolaise toute entière retrouvée, rassemblée, ressoudée.
Ce combat nous le partageons avec d’autres peuples africains confrontés aux velléités des chefs d’Etat à vouloir s’accrocher au pouvoir au terme de leur mandat en projetant la modification ou le changement de Constitution en vigueur.
Comme on le constate, l’Afrique centrale est fragilisée par des guerres et conflits.
Cet espace géographique est une véritable poudrière.
Nous devons les prévenir afin que ce phénomène ne nous affecte plus.
D’aucuns s’interrogent ici ou là sur la pertinence des suites de la tenue des Assises Nationales pour l’alternance démocratique à la lumière des expériences passées qui n’ont pas abouti : réunion du Front au Sénat, conclave…
Les raisons sont connues, à savoir les luttes pour le leadership, les trahisons, l’appât du gain, la politique du ventre.
Sans préjuger de la faiblesse humaine, les porteurs du projet qui nous rassemble aujourd’hui ont pris des engagements dans le plaidoyer adopté en avril 2014 pour impulser une dynamique intergénérationnelle nouvelle basée sur la confiance et la force des convictions.
Néanmoins, toute trajectoire humaine est nécessairement jalonnée d’erreurs soit dans la pratique professionnelle, soit dans la pratique politique et sociale. C’est pourquoi nous faisons amende honorable devant cette assemblée et nous vous rassurons, ne doutez pas, n’ayez pas peur, avançons ensemble dans un élan de dépassement de soi et donnons la priorité au Congo.
Pourquoi des Assises nationales du Congo pour l’alternance démocratique ? Trois raisons principales à cela :
1) La constitution de 2002 tout comme celle de mars 1992 prévoit l’alternance démocratique et la limitation à deux mandats au président élu au suffrage universel.
2) Notre prise de position face aux défis auxquels le pays est confronté : le chômage chronique des jeunes, la formation, la santé, la défaillance énergétique (eau, électricité), la bonne gouvernance, la gestion durable des ressources, les menaces de toutes sortes pouvant survenir à nos frontières….
3) La mobilisation des forces vives pour créer un rapport de force, rapport de force permettant d’imposer un dialogue national susceptible de jeter les bases de la renaissance du Congo et la formation d’institutions fortes pour la restauration de l’Etat de droit qui puissent garantir le « mieux-vivre ensemble ».
Nous appelons donc à l’union des forces vives de la nation : partis politiques, associations, société civile, confessions religieuses et philosophiques, individualités afin de barrer la route aux fossoyeurs de la démocratie.
Nous pensons également à nos compatriotes de la majorité présidentielle actuelle qui s’opposent à cette volonté de modification ou d’abrogation de la Constitution à nous rejoindre et poursuivre le combat commun.
Nous nous devons de repenser le Congo et le reconstruire dans la paix sans le sang de quiconque. Nous sommes des héritiers de Nelson Mandela, Martin Luther King ou Gandhi.
Notre pays est un cas particulier celui du paradoxe de la croissance sans développement, Avec une superficie de 342 000 km2 et une population de 4,5 millions d’habitants, ce pays présente des agrégats macroéconomiques très louables en 2013.
-une croissance de la PIB de 5,8% en 2013 selon les rapports du FMI,
– un PIB de 13, 7 millions de dollars US soit environ 6.834 000 milliards de FCFA
-une balance commerciale excédentaire de 6300 millions de dollars ;
– un PIB par habitant de 3048 dollars ;
– une dette extérieure estimée à 24% de la PIB
– un budget de près de 4100 milliards de FCFA en 2013.
D’autres données montrent la fragilité de cette économie :
La production pétrolière de près de 300.000 barils jour « officiellement » représente 90% des exportations, 70% de la PIB et plus de 80% des recettes budgétaires.
La production forestière avec une production de plus de 1.500.000 m3 de bois constitue la deuxième source d’exportation.
Derrière ces chiffres élogieux, se cache une triste réalité : absence de création d’emploi, croissance des inégalités, corruption généralisée, pas de progrès vers la démocratie.
La Banque Mondiale a déclaré dans son récent rapport de 2014, que 49% des congolais vivent avec mois de 1§ (500 FCFA), par jour
44% des congolais souffrent d’une insécurité alimentaire selon la l’Organisation des Nations Unis pour le Développement. Selon Transparancy International, l’indice de la perception de la corruption, le Congo se situe dans les profondeurs du classement. Dans le classement Doing Business 2014, sur la facilité de faire des affaires, le Congo occupe le 185 ème rang sur 189 pays. Selon l’Organisation des Nations Unies de lutte contre la drogue et le crime, le Congo Brazzaville est considéré comme l’un des pays où on retrouve la plus grande consommation de drogue en Afrique Centrale.
Dans l’histoire du Congo, se pose sans doute le problème du comportement de l’homme contraire aux intérêts collectifs de la nation. Notre échec doit aussi être partagé collectivement.
Nous avons beaucoup cultivé en nous les antivaleurs et rejeté la vertu. Tout ceci est la conséquence de ce que nous vivons.
Pour rattraper nos retard, et sortir de notre état actuel, il nous faudra investir intensivement sur notre premier atout, notre capital humain, la jeunesse, très majoritaire dans notre pays en lui enseignant toutes les véritables valeurs : l’éthique, la morale, le respect du bien public
Nous devons savoir que toutes ces valeurs imprégnées, dans l’esprit et dans les cœurs, et se traduisant par les actes sont un rempart efficace contre toute forme de dictature et le levain d’un développement harmonieux.
Nos assises qui ont commencé aujourd’hui, se termineront le 10 juin, 23ème anniversaire de la fin de Conférence Nationale, Journée de la Concorde Nationale.
Les conclusions relatives seront produites lors de la cérémonie de clôture.
Ainsi mes chers Compatriotes, enlevons les rancœurs, la haine et mettons y de l’amour. Notre espérance à nous tous est de retrouver un Congo libre, démocratique, uni et prospère.
Je vous remercie.
Jean-Luc MALEKAT
Coordonnateur des Assises Nationales du Congo-B pour l’Alternance Démocratique.
Paris, le 7 juin 2014
CLÔTURE DES ASSISES NATIONALES
LE 10 JUIN 2014, de 17h-22h
SALLE : ASSOCIATION PAROISSIALE SAINT- HIPPOLYTE
27 AVENUE DE CHOISY PARIS 13e
METRO-LIGNE 7 : Porte de Choisy
Dans « La Marée du soir », Henri Montherlant a écrit « Il n’y a que deux partis dans un pays : ceux qui osent dire non, et ceux qui ne l’osent pas. Quand ceux qui ne l’osent pas dépassent en nombre considérable ceux qui l’osent, le pays est fichu ».
Albert Camus ajouta plus tard : « Ce n’est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu’elle exige » – je dirais de l’individu.
LE PEUPLE SOUVERAIN CONGOLAIS N’EN VEUT PLUS DE SASSOU NGUESSO ET ENCORE MOINS DE SES ENFANTS ET DE SON CLAN AU POUVOIR DEPUIS LA NUIT DES TEMPS !
Il n’y aura pas de situation favorable à la démocratie et à des élections présidentielles libres et transparentes en juillet 2016, si et seulement si Sassou Nguesso reste encore aux commandes du Congo et au pouvoir jusqu’en 2016.
Denis Sassou Nguesso est non seulement l’homme machiavélique roulant à l’encontre de la liberté, des droits fondamentaux de son peuple, il est aussi de l’un des actuels hommes clés roulant pour l’avilissement de l’Afrique subsaharienne, de l’homme noir, de la société et de la civilisation africaine.
SINON, POURQUOI LUI, L’ALTERNANCE POLITIQUE EST DIFFICILE A COMPRENDRE.
SASSOU NGUESSO VEUT MOURIR AU POUVOIR ET NOUS DISONS NON NON ET NON.
EN AVANT PEUPLE CONGOLAIS POUR RÉCUPÉRER NOTRE SOUVERAINETÉ
Pouvez-vous nous indiquer l’heure s’il vous plait?
La clôture, c’est dans la matinée et ou dans l’après midi ou voire toute la journée (de quelle heure à quelle heure?).
Merci !!!
Nous Vous Souhaitons à tous, en toute Confiance que ces assises se passent dans de très Bonnes Conditions afin qu’il en ressorte de Bonnes Résolutions qui nous acheminerons Vers l’Alternance Démocratique.
Nous attendrons que de Bonnes Résolutions qui nous faciliterons l’introduction de Grandes Demandes à ce Pouvoir Éternel de Sassou N’guesso qui a régné près d’un demi siècle sans partage.
Nous vous transmettons tous nos Veux de Courage et de Coercition afin que l’Assemblée trouve les bonnes formules de sortie.
ViVe le CONGO ! ViVe la Démocratie ! ViVe l’AFRIQUE Indépendante !
CLÔTURE DES ASSISES NATIONALES
LE 10 JUIN 2014, de 17h-22h
SALLE : ASSOCIATION PAROISSIALE SAINT- HIPPOLYTE
27 AVENUE DE CHOISY PARIS 13e
METRO-LIGNE 7 : Porte de Choisy
Pourquoi la désobéissance civile est le préalable vers le processus de l’alternance politique au Congo Brazzaville?
La révolte classique oppose la violence à la violence.
La désobéissance civile est plus subtile : elle refuse d’être complice d’un pouvoir illégitime et de nourrir ce pouvoir par sa propre coopération.
Le principe même du pouvoir politique pourrait rendre possible l’efficacité de cette action.
LE POUVOIR LE PLUS FÉROCE TIRE TOUTE SA PUISSANCE DE SON PEUPLE!
Ainsi, dès l’instant où la population refuse d’obéir, l’État n’a plus de pouvoir.
Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l’effondrement d’un État illégitime.
C’est principalement Gandhi en Afrique du Sud et en Inde, Martin Luther King aux États-Unis, Mandela en Afrique du Sud, les Mères de la Place de Mai en Argentine et la contestation du pouvoir soviétique dans les années 1980 qui en ont montré l’efficacité de la désobéissance civile.
Oui, la désobéissance civile est le préalable vers le processus de l’alternance politique au Congo Brazzaville !
A SUIVRE AU CONGO- BRAZZAVILLE ENTRE 2014 A 2016
Les voleurs, assassins de tout poil, les arrivistes partisans de passe droits, corrompus et corrupteurs ont plutot interet d’avouer leurs forfaits, attendre que s’abattent sur eux l’epee de la justice du peuple… Nous voulons des hommes integres, non violents, soucieux du developpement harmonieux de notre pays. M. JL Malekat est l’un de ces rares specimens fort heureusement.
Le Discours de la servitude volontaire est un ouvrage rédigé en 1549 par Étienne de la Boétie à l’âge de dix-huit ans. Sa première publication date de 1574.
La Boétie porte son attention non sur les tyrans mais sur les sujets privés de leur liberté. Et il pose une question troublante : comment peut-il se faire que « tant d’hommes, tant de bourgs, tant de villes, tant de nations endurent quelquefois un tyran seul, qui n’a de puissance que celle qu’ils lui donnent ? »
La Boétie considère donc le passage de la liberté à la servitude « sans nécessité » et affirme que la division de la société entre ceux qui commandent et ceux qui obéissent est « accidentelle ».
C’est bien le peuple qui délaisse la liberté, et non pas le tyran qui la lui prend. En effet, comment expliquer que les hommes non seulement se résignent à la soumission mais, bien plus, servent avec leur plein consentement ?
Seule la servitude de l’homme permet au tyran de rester au pouvoir, l’obéissance est un préalable à la violence.
Pauvre Malekat, pauvre type, pauvre petit homme qui a voulu manger par les deniers publics. Tu peux bien mentir aux bebes car loin, tu es tres loin de Pascal Lissouba; et meme quand il sera mort, tu seras et demeureras tres loin du PROFESSEUR Geneticien Lissouba qui pour toi reste un « simple Mr » qui a constituee une parenthese democratique au Congo. Pauvre type
Tu ne serras jamais president et mois encore quelque chose de bien.
Je n’ai eu besoin de lire ton charabia en long car il est charabia. Le temps viendra ou toi aussi comme tous les autres sera traitee d’empoisonee par cyanure. La bave va couler sur ta sale barbe. Pauvre type! Casse toi!
@ adho minute
A quoi te mêle tu sale gosse. Vas planter les ignames dans ta forêt habituelle, laisses nous prendre les choses en main. Enculer de merde.
@ Adho Minute,
Vous pouvez émettre votre avis sur ce site. Mais nous ne tolérons pas d’insultes, ni d’injures. Tout propos de ce type sera supprimé.
A bon entendeur salut !
Ca panique, le Adho perd ses moyens et sompbre dans l’injure, c’est vraiment difficile d’attaquer Jean Luc MALEKAT,futur premier ministre de transition comme son mentor Milongo. Tout le sus derrière ce brave congolais, cadre compétent et intègre.
Les Anonymes, je n’ai que peu de temps pour vous,Par le silence c’est mieux pour vous.
Le WEBMASTER, merci du rapel.
Salut a tous.