INVITÉ RTL – Le patron du groupe socialiste à l’Assemblée a taclé le président de l’UMP, qui aurait donné une conférence rémunérée à Brazzaville.
Le chèque pourrait atteindre 30.000 euros, selon le JDD. Jean-François Copé a donné mercredi dernier une conférence à Brazzaville (République du Congo) lors d’un forum économique organisé dans la capitale par le magazine Forbes.
« Choquant », assure Bruno le Roux au micro de RTL lundi matin. « Moi, la conférence de Brazzaville, quand on l’apprenait dans les livres d’histoire, c’était la Conférence de 1944, c’était la fin du code de l’indigénat », déclare le patron des députés PS.
« Le général de Gaulle quand il allait à Brazzaville il avait des idées, Monsieur Copé il a un tarif »,poursuit l’élu socialiste. « Le général de Gaulle quand il allait à Brazzaville, il avait une vision, Monsieur Copé il a un chèque en repartant », assène-t-il.
« Un mélange des genres »
« Qu’on aille, quand on est député, président d’un parti politique, à l’étranger pour faire l’aller-retour pour partir avec un chèque, (…) c’est un mélange des genres », a jugé Bruno Le Roux. Il affirme qu’il souhaiterait interdire ce genre de conférences rémunérées pour les députés en fonction. « Moi quand je donne des conférences, qu’elles soient dans un établissement scolaire ou une université, cela fait partie de mon mandat », assure-t-il.
Conclusion pour Bruno Le Roux : « Ça montre que la droite n’en a pas fini avec sa période politique-spectacle et bling-bling
Félicitations à Congo Liberty pour avoir été le premier par ses articles à sonner l’alarme sur ce qui se passait à Brazzaville.
Bravo encore !
Lu dans l’hebdomadaire « L’EXPRESS »
ActualitéPolitique RSSConférence rémunérée de Copé: Désir dénonce une « politique business »
Par LEXPRESS.fr, publié le 28/07/2013 à 15:28
Le premier secrétaire du PS Harlem Désir a critiqué dimanche la conférence rémunérée de Jean-François Copé qui s’est tenue la semaine dernière à Brazzaville, au Congo. Le président de l’UMP aurait touché 30 000 euros pour cette prestation.
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Harlem Désir goute peu aux talents de conférencier de Jean-François Copé, qu’il accuse de « mélanger les genres ».
REUTERS/Jean-Philippe Arles
« Une politique business » et « un mélange des genres ». Voilà comment Harlem Désir juge dimanche la conférence rémunérée à laquelle a participé Jean-François Copé la semaine dernière à Brazzaville (Congo). Selon Le Journal du dimanche, qui cite « un spécialiste » non identifié, le président de l’UMP « pourrait avoir empoché 30 000 euros » pour cette prestation.
« Un chef de parti de notre pays n’a pas à être payé pour des prestations au service d’intérêts privés à l’étranger. Cette politique business du président de l’UMP en Afrique est profondément choquante, elle est contraire à tous les principes d’éthique et de transparence », a dénoncé Harlem Désir dans un communiqué. Pour le patron de Solférino, « ce mélange des genres doit cesser ».
L’entourage de Jean-François Copé a confirmé dimanche la participation du numéro un de l’UMP la semaine dernière à un forum économique organisé dans la capitale du Congo par le magazine Forbes. Il a en revanche refusé de commenter les propos de Harlem Désir.
Un gratin de politiques et d’hommes d’affaires
Jean-François Copé comptait parmi les intervenants du Forum Forbes Afrique 2013 aux côtés de patrons, d’hommes d’État africains et notamment, de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU. L’ancien Premier ministre belge et eurodéputé Guy Verhofstadt et l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse (coactionnaire du groupe Le Monde, dirigeant de la banque Lazard) étaient également annoncés au programme.
La participation de dirigeants politiques à des conférences contre rémunération n’est pas exceptionnelle. Elle est pratiquée par d’anciens chefs d’État ou de gouvernement tels Bill Clinton, Tony Blair, Nicolas Sarkozy ou encore le socialiste Michel Rocard.
Pour Harlem Désir toutefois cela ne doit pas concerner « des responsables politiques en fonction ». « Il est contraire à l’éthique de monnayer son image, et peut-être son influence, de dirigeant politique français, en échange de sommes d’argent sur lesquelles n’existe aucune forme de transparence », insiste-t-il.
Avec
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/politique/conference-remuneree-de-cope-desir-denonce-une-politique-business_1269744.html#JKzcYLksM8XwVxFJ.99
lES NOIRS SONT MAUDITS, PAUVRE CONGO, L’ARGENT DU PEUPLE DERT A PAYER DES BLANCS ET AUTRES MACROS POUR DES COLLOQUES ET DES CONFERENCES BIDON, NOIR C’EST NOIR. OH DIEU D’ABRAHAM, QU’A FAIT DE MAL CE PEUPLE CONGOLAIS POUR MERITER SASSOU ET SA BANDE, DECEIDEMENT LE 16 AOUT 2016 DEVIENT TROP LOIN, IL FAUT AGIR.
Je demande aux propriétaires dsite de publier la vidéo du ministre français du développement, monsieur Canfin, condamant la conférence de Copé à brazzaville. La vidéo est publiée par Midi-Libre, allez-vite sur le site de Midi-Libre, svp, moi je ne sais pas manipuler et transférer les vidéos. Merci d’avabnce
C’est un crime, un détournement de deniers publics susceptible de condamnation en France tout comme au CONGO. L’ETAT Français doit chercher à clarifier ses relations avec les pays tiers, dire ce qui est permis et interdit afin que chaque citoyen en déplacement sache comment se comporter car c’est plus que trop. La honte est telle que je n’aie rien pour expliquer cette aberration. Comment peut on se permettre cette expropriation? il n’y a qu’à repartir à la recolonisation du pré carré Français. Dans toute cette affaire le tort est à faire peser sur les dirigeants Congolais qui ne sont que cons. Comment ces gens arrivent-ils à se maintenir au pouvoir avec des tels comportements. Comment est ce que leur peuple qui à longueur de journée se prend pour émancipé accepte de se faire diriger par ce type de dirigeants. Et la gauche au pouvoir en France, voit elle le danger venir. Cette gauche paiera le prix de sa naïveté? CAR à FORCE DE LAISSER FAIRE SANS dénoncer et mettre un terme à ses comportements, elle finira par perdre la bataille de la démocratie en France.
SASSOU est le pourvoyeur des fonds qui permettront le redressement des économies en EUROPE. La crise dans le vieux continent sera résorbée grâce au financement venant de BRAZZAVILLE;
Qui sera le prochain à la mangeoire. Allez vite vous servir maintenant qu’il est encore temps. Reste à tout cassé deux voir au pire des cas trois ans. Sassou partira et un HOLLANDE le succèdera.
Le quidam et le Coppé (ou n’est pas Jean de la Fontaine qui veut…)
Le quidam ayant trimé toute l’année
Se trouva fort dépourvu a boucler son maigre budget
Il alla crier « J’ai faim ! »
Chez le Coppé, son voisin,
Le priant de lui prêter
Quelques euros pour subsister.
Le Coppé aux yeux de fouines,
Ne vivant que de rapines
Lui dit: Que nenni, mon voisin,
Si c’est du peze que t’as besoin..
Va au Congo,
Piquer d’l’euro !
MILLES EXCUSES AU TRES GRAND JEAN DE LA FONTAINE !!
Lu dans l’Humanité
La mystérieuse conférence rémunérée de Jean-François Copé à Brazzaville
Mots clés : ump, nicolas sarkozy, jean-françois cope, brazzaville, financement politique, denis sassou-nguesso,
Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, a dénoncé ce dimanche la « politique business » et le « mélange des genres » pratiqués par Jean-François Copé, en allusion à la « conférence rémunérée » à laquelle a participé le président de l’UMP la semaine dernière à Brazzaville. Une semaine auparavant, Rachidat Dati y était déjà.
« Un chef de parti de notre pays n’a pas à être payé pour des prestations au service d’intérêts privés à l’étranger. Cette politique business du président de l’UMP en Afrique est profondément choquante, elle est contraire à tous les principes d’éthique et de transparence », a écrit Harlem Désir dans un communiqué. Selon lui « ce mélange des genres doit cesser ».
Contacté par l’AFP, l’entourage de Jean-François Copé a confirmé la participation du numéro un de l’UMP la semaine dernière à un forum économique organisé dans la capitale du Congo par le magazine Forbes. Il a en revanche refusé de commenter les propos de Harlem Désir.
30.000 euros la prestation?
Le président de l’UMP comptait parmi les intervenants du Forum Forbes Afrique 2013 aux côtés de patrons, d’hommes d’État africains, de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU. L’ancien Premier ministre belge et eurodéputé Guy Verhofstadt et l’homme d’affaires français Matthieu Pigasse (coactionnaire du groupe Le Monde, dirigeant de la banque Lazard) étaient également annoncés au programme. Selon le Journal du dimanche (JDD), citant « un spécialiste » non identifié, Jean-François Copé « pourrait avoir empoché 30.000 euros » en donnant cette conférence mercredi dernier à Brazzaville.
Pour Harlem Désir toutefois cela ne doit pas concerner « des responsables politiques en fonction ». « Il est contraire à l’éthique de monnayer son image, et peut-être son influence, de dirigeant politique français, en échange de sommes d’argent sur lesquelles n’existe aucune forme de transparence », insiste-t-il.
Brazzaville semble être la destination à la mode pour les cadres de l’UMP. Mi-juillet, Rachidat Dati s’y trouvait déjà et avait été reçue par le président Denis Sassou-Nguesso.
On s’intérèsse que sur Copé, mais, il y’a aussi KOFFI ANNAN ancien Secrétaire Général de l’ONU, qui à touché à Brazzaville 290.000 Euros en numéraire , malgrès les 370 Millions de chiffre d’affaire que sa Société COTECNA Inspection SA sous franchise, réalise au Congo et cette Société bénéficie d’un taux réduit à 5% sur toutes les taxes fiscales et exhonérée à 100% de droits de douanes.
RETROUVEZ KOFFI ANNAN A LORS SG DE L’ONU DANS CETTE SULFUREUSE AFFAIRE DE « PETROLE CONTRE NOURRITURE » AVEC SA SOCIETE COTECNA PENDANT LA GUERRE EN IRAK:
Kofi Annan épinglé pour mauvaise gestion:
ONU Rapport final aujourd’hui de la commission d’enquête sur le scandale «Pétrole contre nourriture»
New York : de notre envoyé spécial Alain Barluet
[Le Figaro, 07 septembre 2005]
Le temps des épreuves n’est pas terminé pour Kofi Annan. Très attendu, le rapport principal de la commission d’enquête sur le scandale «Pétrole contre nourriture» doit être remis aujourd’hui au Conseil de sécurité. Ses conclusions épinglent le secrétaire général, une semaine avant le grand sommet qui doit réunir à l’ONU la plupart des dirigeants de la planète.
Depuis de longs mois plusieurs investigations sont en cours concernant la gestion de ce programme des Nations unies, qui a permis à l’Irak sous embargo de vendre, entre 1996 et 2003, une partie de son pétrole pour acquérir des biens de consommation courante. Hier, des «fuites» parues dans la presse ont levé un coin du voile sur l’aboutissement des travaux mennés depuis avril 2004 sous la houlette de l’ancien président de la Réserve fédérale américaine, Paul Volcker. Selon le Financial Times, la commission d’enquête indépendante, mise sur pied par le Kofi Annan lui-même, s’apprête à lui faire de sérieuses critiques en lui reprochant un manque de fermeté à la tête de son administration, ainsi que de notables carences de management.
Si le rapport souligne que le patron de l’ONU apparaît respecté en tant que «chef diplomatique et agent politique», il dénonce en revanche «une absence dommageable d’audits et de contrôles de gestion efficaces». Le document déplore une «absence palpable d’auditeurs et le manque de procédures claires permettant de faire remonter les informations au sommet». Il formule des conclusions «sans ambiguïté» sur la nécessité d’entamer une réforme profonde et urgente au sommet des Nations unies. «L’Organisation exige d’avoir une direction exécutive plus forte, une réforme administrative profonde et des contrôles et audits plus dignes de confiance», souligne le résumé du rapport.
Aujourd’hui, cependant, le secrétaire général devrait voir clarifier son rôle dans un dossier des plus embarrassants : l’attribution, dans le cadre de «Pétrole contre nourriture», d’un contrat à la société suisse Cotecna, pour laquelle avait travaillé son fils Kojo. «Le rapport souligne que le secrétaire général n’a pas eu de rôle dans l’attribution de ce contrat et que son fils Kojo ne l’a pas tenu au courant de ses activités», indique une source onusienne. Le secrétaire général accepte néanmoins la «responsabilité structurelle» de l’affaire. Cette mise au point sera-t-elle la bonne ? En mars, le second rapport d’étape de la commission d’enquête avait écarté tout trafic d’influence. Mais Paul Volcker avait par la suite semé le trouble en déclarant que l’enquête sur Kofi Annan se poursuivait.
«C’est un honnête homme, le procès qui lui était fait était injuste et anachronique», réagit une source diplomatique. Il n’en reste pas moins que de nombreux fonctionnaires onusiens, tout en faisant crédit de son honnêteté à leur secrétaire général, ont été troublés par la légèreté de l’enquête initialement diligentée par Kofi Annan et par le secret maintenu dans un premier temps autour de cette affaire.
Même nuancées, les remontrances de la commission Volcker sont mal venues pour Kofi Annan. Le secrétaire général s’apprête à accueillir la semaine prochaine à New York quelque 170 chefs d’État et de gouvernement pour un sommet d’une ampleur sans précédent, à l’occasion du soixantième anniversaire de l’ONU. Ce grand rendez-vous devait notamment entériner une ambitieuse réforme de l’Organisation. Or, celle-ci risque d’être réduite à la portion congrue. En déclarant «illégale» l’intervention en Irak, au printemps 2003, Kofi Annan s’était attiré les foudres américaines. Pour les néoconservateurs, qui périodiquement réclament son départ, le scandale «Pétrole contre nourriture» a été pain bénit.
La tempête, depuis, s’est quelque peu apaisée. Mais ses détracteurs ont de la suite dans les idées. Un de leurs plus bouillants représentants, le nouvel ambassadeur américain à l’ONU John Bolton, a mis dernièrement sur la table quelque 400 amendements qui sont venus détricoter la déclaration finale du sommet, laborieusement élaborée depuis des mois. A plusieurs reprises le diplomate américain avait déclaré que le scandale «Pétrole contre nourriture» devait être le prétexte d’une profonde réforme de l’ONU. De source onusienne, on indiquait hier que Kofi Annan ne devrait pas réagir autrement aux conclusions de la commission Volcker. Reste à savoir de quelle réforme on parle. «L’organigramme est brouillé, il faut clarifier les relations entre les différents organes de l’Organisation, sous la supervision des États membres», poursuit cette source, en insistant sur le renforcement des pouvoirs du secrétaire général sur l’administration. Un aggiornamento institutionnel qui diffère notablement des changements souhaités par les éléments les plus «anti-onusiens» du gouvernement Bush, soucieux de tenir le secrétaire général sous étroite tutelle et d’accentuer l’ingérence des États dans la marche de l’Organisation.
Selon plusieurs journaux, dont le New York Sun et le Sunday Times, ainsi que le journal français Le Monde, le nom de Kobina Annan, l’ambassadeur du Ghana au Maroc et qui se trouve être le frère de Kofi Annan, le secrétaire général de l’ONU, serait apparu dans l’enquête sur le scandale « Pétrole contre nourriture ».
Le nom de Kobina Annan est apparu lorsque les enquêteurs ont remonté la filière de la Cotecna, l’entreprise suisse qui a obtenu en décembre 1998 le marché de la vérification des biens entrant en Irak en vertu du programme humanitaire « Pétrole contre nourriture ». Les enquêteurs de la commission indépendante dirigée par l’ancien banquier américain Paul Volker examinent les conditions dans lesquelles la Cotecna a obtenu ce marché et tentent d’établir s’il y a eu ou non trafic d’influence.
Jusqu’à présent, seul le fils de M. Annan, Kojo, qui réside au Nigeria, a été mis en cause dans cette partie de l’enquête, pour avoir été rémunéré jusqu’en 2004 par la compagnie suisse (pour un total de 300 000 dollars). Réagissant à ces accusations, dans un droit de réponse adressé au journal Le Monde, Kobina Annan, ambassadeur du Ghana au Maroc, a tenu à souligner qu’il n’a « à aucun moment été associé, impliqué ou intéressé de près ou de loin, directement ou indirectement, au programme dit Pétrole contre nourriture et plus particulièrement dans l’attribution à la société Cotecna d’un marché dans le cadre dudit programme ».
Le Monde et Valeurs Actuelles, seuls à nous informer sur les soucis de Kofi Annan
Mis en ligne le 10 décembre 2004
Depuis quelques semaines la presse américaine publie de nombreux articles mettant en cause le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, son entourage professionnel, le personnel de l’ONU ainsi que son fils Kojo Annan.
Rumeurs de corruption, blanchiment, dessous de table, pots de vin, harcèlement sexuel, abus sexuels, favoritisme apparaissent ponctuellement dans la presse américaine.
Kofi Annan a par ailleurs été récemment accusé par le sénateur républicain Norm Coleman de n’avoir pas su détecter et arrêter la corruption de hauts fonctionnaires de l’ONU dans le cadre du programme « Pétrole contre nourriture », ni empêcher Saddam Hussein de détourner plus de 20 milliards de dollars à son profit. Ce programme avait été mis en place en 1996 pour répondre aux besoins humanitaires des Irakiens. Norm Coleman a ainsi appelé à la démission du secrétaire général de l’ONU.
Kofi Annan a aussi été mis en cause pour avoir protégé des responsables de l’ONU soupçonnés de harcèlement sexuel. Ceci a provoqué une grave crise interne au sein de l’organisation, conduisant le personnel des Nations unies à déposer une motion de défiance, le 19 novembre 2004, tout d’abord à l’encontre de Kofi Annan (ce qui aurait été une première dans l’histoire des Nations unies) avant de finalement se raviser pour ne la déposer qu’à l’encontre de la direction.
Enfin, dernière accusation en date : Kojo Annan aurait été rétribué jusqu’en février 2004 par une société suisse, la Cotecna, travaillant pour l’ONU dans le cadre du programme « Pétrole contre nourriture ».
Nous avons donc analysé la façon dont les médias français ont traité ces informations au cours des dernières semaines.
L’Humanité n’en a rapporté aucune.
Libération a évoqué le 20 novembre 2004, dans une brève intitulée « Kofi Annan suscite la défiance », la motion déposée par le personnel contre la direction de l’ONU. Toutefois l’affaire « Kojo Annan » et les mises en cause du sénateur Norm Coleman n’ont jamais été évoquées dans les pages internationales. Cependant, dans un éditorial de Jacques Almaric du 9 décembre 2004, consacré aux attaques qu’a subies le secrétaire général de l’ONU « Kofi Annan, le nouvel homme à abattre », le journaliste reconnaît que les déclarations contradictoires de Kofi Annan au sujet de son fils ont contribué à affaiblir sa position. Par ailleurs, Jacques Almaric informe ses lecteurs qu’entre 10 et 21 milliards de dollars ont été détournés par Saddam Hussein dans le cadre du programme « Pétrole contre nourriture ». Il rapporte aussi que le dictateur irakien a effectué des ventes illégales de pétrole à la Turquie, la Jordanie et la Syrie « Cette contrebande aurait rapporté entre 6 et 8 milliards de dollars au dictateur irakien et ne peut, en rien, être reprochée aux Nations unies, encore moins à leur secrétaire général». Si on suit la logique de Jacques Almaric, on peut donc se poser des question quand à la responsabilité de Kofi Annan et de l’ONU sur les milliards de dollars restant. Néanmoins, Amalric nous apprend que les pratiques frauduleuses qui entourent le programme « Pétrole contre nourriture » « … mettent en cause un haut fonctionnaire des Nations unies en charge du programme ainsi que des hommes d’affaires et des responsables politiques de plusieurs pays, dont la Russie et la France mais aussi la Grande-Bretagne et les Etats-Unis ».
De son côté, Le Figaro, dans un article du 7 décembre 2004 intitulé « Campagne américaine contre Kofi Annan » informe ses lecteurs des accusations portées par le sénateur Coleman. Toutefois, les affirmations de ce dernier sont décrédibilisées et réduites à une « campagne contre l’ONU ».
La Croix, dans un article du 2 décembre 2004 intitulé, de façon partiale « Kofi Annan dans le collimateur des néoconservateurs américains » n’évoque que très succinctement la motion de défiance sans donner les raisons qui l’ont motivée.
L’affaire « Kojo Annan » est aussi brièvement évoquée mais est interprétée comme une accusation sans fondement des médias et non d’un fait avéré.
Le Monde est le seul quotidien français à avoir traité les informations concernant Kofi Annan et l’ONU de façon impartiale comme le prouve cette série d’articles dont les titres restent neutres :
« L’ONU fragilisée par une grave crise interne »
« Kofi Annan s’efforce d’endiguer les critiques à son encontre »
« Un sénateur américain demande la démission de Kofi Annan »
Du côté de la presse magazine française, seul Valeurs Actuelles, sous la plume de Michel Gurfinkiel, a correctement informé ses lecteurs, et ceci dès le 26 novembre 2004.
Quelle est donc la réalité des accusations portées contre Kofi Annan ?
L’ONU avait affirmé que la mission de Kojo Annan au sein de la Cotecna s’était officiellement achevée en décembre 1998, soit avant que celle-ci ne remporte l’appel d’offre lancé par l’ONU dans le cadre du programme « Pétrole contre nourriture ».
Or, Kofi Annan a reconnu, le 26 novembre 2004, que son fils avait bien été rétribué jusqu’en 2004 par la Cotecna.
Cette information contredit donc l’article qui a été publié par La Croix le 2 décembre 2004.
Les enquêteurs de l’ONU ont révélé récemment, que Kofi Annan a protégé et blanchi deux hauts responsables des Nations unies, Rudd Lubbers, et Dileep Nair impliqués, pour le premier dans une affaire de harcèlement sexuel, et pour le second dans une affaire de favoritisme et de harcèlement sexuel. Les enquêteurs ont en effet conclu que Dileep Nair s’est bien rendu coupable de harcèlement sexuel, comme l’en accusait une de ses employées.
Les accusations de corruption au sein de l’ONU du sénateur Coleman sont fondées sur deux enquêtes : celle qu’il conduit lui-même de façon externe, et l’autre interne à l’ONU menée par Paul Volker. Tant que ces enquêtes ne seront pas terminées et que les éléments de preuves ne seront pas fournis, il sera impossible de conclure sur la réalité de la corruption au sein de l’ONU. Pourtant Le Figaro du 7 décembre a, sans aucune information supplémentaire, assimilé ces accusations à un « prétexte » destiné à mener une campagne contre les Nations unies.
Notons par ailleurs qu’une accusation contre l’organisation des Nations unies a été récemment confirmée. En effet, le porte-parole de l’Onu, Fred Eckhard, a admis le 11 novembre 2004, qu’une boîte noire (celle de l’avion du Président rwandais Habyarimana abattu le 6 avril 1994) avait bien été retrouvée dans un bureau de l’ONU comme le confirme ce communiqué de presse des Nations unies.
Une question se pose alors : pourquoi la plupart des médias français ont-ils occulté ou minimisé les accusations, même celles qui se sont révélées vraies, et qui visent Kofi Annan et l’ONU ?
L’implication d’hommes affaires et de responsables politiques français explique-t-elle la partialité des médias français ainsi que la non divulgation d’informations avérées mettant Kofi Annan en difficulté ?
La plupart des médias français, à l’exception notable du Monde et de Valeurs Actuelles, ont donc enfreint les critères suivants de la méthode PHILTRE : Précision (exactitude de l’information), Homogénéité (présentation équilibrée des avis divergents), Responsabilité (au nom d’une éthique de la vérité, le journaliste ne doit pas choisir de présenter une vérité unilatérale), Exhaustivité (hiérarchisation de l’information, non recours à l’occultation volontaire de certaines informations).
SELON LE MONDE
Dix ans de procédures devraient conduire Charles Pasqua, Total et son PDG, Christophe de Margerie, devant le tribunal correctionnel de Paris en 2012. Avec dix-sept autres personnes physiques, ils Au départ, éviter une crise humanitaire accusés d’avoir pris part à un vaste système de corruption, mis en place par Saddam Hussein dans le cadre du programme onusien « Pétrole contre nourriture ». Comme eux, plusieurs cadres des Nations unies ont été mis en cause depuis 2004.
Au départ, éviter une crise humanitaire
Dès son invasion du Koweït en août 1990, l’Irak est soumis à un embargo qui a pour effet, mois après mois, de durcir les conditions de vie de la population. Afin de soulager le peuple irakien, l’ONU adopte le 14 avril 1995 la résolution 986. Elle permet à l’Irak de vendre du pétrole pour acheter de la nourriture et des médicaments.
Mis en place en 1996, le programme « Pétrole contre nourriture » autorise Bagdad à vendre du brut, tous les six mois, à hauteur de 2 milliards de dollars (environ 500 000 barils). L’exportation du pétrole, l’utilisation des revenus et la distribution des vivres et des médicaments sont placées sous la supervision de l’ONU. Toutes les opérations sont opérées sur un compte séquestre ouvert par les Nations unies à la BNP, à New York.
Sur chaque milliard de dollars de pétrole ,300 millions doivent être alloués aux victimes de la guerre du Golfe, 20 millions à 30 millions doivent couvrir les coûts du désarmement de l’Irak et 130 millions à 150 millions doivent servir à aider les populations kurdes du nord de l’Irak.
Chaque vente de pétrole doit être approuvée par le comité des sanctions et surveillée par des experts. Dans les provinces kurdes du nord de l’Irak, la distribution des vivres est placée sous la responsabilité du programme inter-agences des Nations unies. Dans le reste du pays, elle est aussi supervisée par le personnel des Nations unies, mais sous la responsabilité du gouvernement de Bagdad.
Un vaste système de corruption se met en place à son profit, reposant sur des rétro-commissions et des surcharges renvoyées vers l’Etat irakien.
Il impose à ses clients et fournisseurs de lui verser des surcharges – jusqu’à 30 cents par baril – sur les ventes de brut, et des commissions illégales de 10 % sur le volet humanitaire.
En 2000, elles deviennent systématiques. L’essentiel des sommes détournées, 1,8 milliard de dollars, est prélevé sur les produits vendus par les entreprises de 66 pays. Ces sommes sont transférées dans des ambassades irakiennes à l’étranger ou déposées dans des comptes offshore pour être ensuite retirées en cash. L’argent liquide est ensuite rapatrié en Irak t déposé à la banque centrale. Du pétrole de contrebande est également vendu aux frontières, rapportant 11 milliards de dollars au régime baasiste.
Dans le même temps, Saddam Hussein délivre des bons de pétrole à des personnalités dont il attend des activités de lobbying pour la levée de sanctions frappant l’Irak. Ces influents revendent ces bons à des intermédiaires opaques. Sont notamment approchés des Russes et des Français.
Le programme « Pétrole contre nourriture », qui devait s’achever en novembre 2003, s’arrête brutalement au mois de mars de cette même année, quand débute l’intervention américaine.
L’ONU éclaboussée par les révélations
. Dès le démarrage de l’offensive, le Trésor américain traque les milliards détournés sous la dictature. En janvier 2004, le journal irakien Al-Mada publie une liste de 270 personnalités qui auraient bénéficié des largesses du raïs. Plusieurs Français sont cités, dont Charles Pasqua et son conseiller diplomatique, Bernard Guillet. Le 18 mars, le Government Accountability Office (GAO), l’équivalent américain de la Cour des comptes, affirme devant la Chambre des représentants que l’ancien régime aurait détourné plus de 10 milliards de dollars dans le cadre du programme.
Le lendemain, le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, annonce la création d’une commission indépendante pour enquêter sur de possibles cas de corruption et de détournement de fonds dans la gestion de ce programme par l’ONU. Paul Volcker, ancien président de la Réserve fédérale américaine, est choisi pour diriger l’enquête.
Tout au long de l’année 2004, Kofi Annan est victime d’une violente campagne de dénigrement visant à provoquer sa démission. Son fils Kojo Annan est soupçonné de conflit d’intérêt en tant qu’employé de la société Cotecna, chargée de la vérification des produits entrants en Irak dès fin 1998.
Le 3 janvier 2005, la commission de l’ONU met en cause le responsable du programme, Benon Sevan, coupable d’après elle d’un « conflit d’intérêt sérieux et persistant ». M. Sevan est accusé d’avoir demandé aux Irakiens des droits d’achat de barils de pétrole pour le compte d’une petite société installée en Suisse, l’AMEP (Africa Middle East Petroleum), laquelle lui aurait reversé des contreparties.
Des personnalités et enterprises françaises impliquées
Bernard Guillet, l’ex-conseiller diplomatique de Charles Pasqua, en 2009.
Début 2005, des documents de la commission sont saisis à New York par le juge Philippe Courroye, dans le cadre d’une enquête qu’il mène depuis 2002, visant les pots-de-vin qu’aurait versés Total au régime de Saddam Hussein afin de contourner l’embargo pétrolier. Certains d’entre eux détaillent le mécanisme qui aurait permis à Charles Pasqua et son conseiller diplomatique, Bernard Guillet, de toucher des fonds.
L’ancien ministre de l’intérieur aurait obtenu du régime baasiste le droit de revendre 10,8 millions de barils de brut et M. Guillet, 2 millions de barils. Fin avril 2005, Bernard Guillet est mis en examen pour « recel d’abus de biens sociaux » et « trafic d’influence aggravé ». Charles Pasqua nie toute responsabilité. Le 6 avril 2006, il est finalement mis en examen à son tour.
Le rôle de 19 autres personnes physiques, dont l’une est décédée depuis, et de deux entreprises, Total et Vitol, est également examinée par la justice. Figurent parmi elles un homme d’affaires proche de Jacques Chirac, Patrick Maugein, ou encore l’ancien ambassadeur de France à Rome et à l’ONU, Jean-Bernard Mérimée.
La BNP est également pointée du doigt. Banquier du programme, elle était, selon le rapport définitif de la commission Volcker, « en position d’avoir une connaissance de première main » des paiements illégaux réclamés par le régime de Saddam Hussein, mais n’aurait « pas reconnu une responsabilité particulière d’informer l’ONU de manière adéquate ».
Le 25 octobre 2010, le parquet de Paris requiert un non-lieu pour Charles Pasqua et Total. Dans ses réquisitions, il considère que l’enquête n’a pas permis de démontrer que le patron de Total, Christophe de Margerie, s’est rendu complice d’abus de biens sociaux, ni que M. Pasqua s’est livré à du trafic d’influence.
Le juge d’instruction Serge Tournaire a finalement décidé le 28 juillet de renvoyer devant le tribunal correctionnel dix-neuf personnes physiques, dont Charles Pasqua et Christophe de Margerie, ainsi que Total. Le procès devrait se tenir à Paris courant 2012.
Je reitere mon appel aux vrais jeunes officiers Congolais de deposer la fripouille d’edou et ses amis.Faites le menage a la Jerry Rawlings.
Qui est capable de nous bondir des preuves comme quoi X ou Y a été payée par DSN ??? Personne vous amuser a nourrir des rumeurs. Mais jeunes vaillant rester attentif obliger le président a rester au pouvoir.