Congo-Brazzaville : Quelle stratégie politique pour 2021 ?

Par David LONDI

Jamais le passé n’a été aussi présent au regard des scenarii qui se profilent à l’horizon 2021. Comme en 2015, des ballons d’essai sont lancés sournoisement par plusieurs laudateurs du dictateur. Les mêmes thuriféraires nous chantaient la même antienne sur le référendum pour le changement de la Constitution, en 2015 : « Est-ce que le président a dit le 22 septembre, ‘’je veux mon troisième mandat’’ comme le dirait un certain humoriste sur une chaine internationale dont je ne cite pas le nom. ‘’Le troisième mandat’’… il ne s’agit pas d’un troisième mandat, il s’agit de modifier la gouvernance. » [Thierry Moungalla : Jeune Afrique, le 26-09-2015]. Face à ce nième hold-up électoral annoncé, les démocrates ne doivent pas penser que les institutions telles qu’elles sont au Congo contrecarreront ces plans machiavéliques : une opposition et des syndicats intégrés dans le système corrompu, une armée tribalisée, une privatisation des richesses du pays et une communauté internationale qui privilégie ses intérêts économiques. Dans ce référentiel le dictateur est toujours gagnant. C’est pour cela qu’il faut le changer parce qu’il entretient une réalité politique dont la dictature maîtrise parfaitement les codes : l’argent pour corrompre, l’armée pour une violence permanente et l’instrumentalisation du tribalisme pour stabiliser sa base sociale. Il se présente donc aux démocrates l’urgence de relever le défi d’aider la population à s’en affranchir en lui donnant les armes pour agir. Des outils existent. Présent dans l’espace public congolais depuis 2002 (cf. fig. 1, 2 et 3), le numérique nous a fait entrer dans un nouvel âge politique, la cyber-politique, avec les « civic tech » (il s’agit de l’ensemble des technologies destinées à soutenir les citoyens en tant que citoyens : soit pour mieux prendre part à la décision publique, soit pour s’engager plus facilement.), ces technologies de démocratie directe qui permettent de déployer les conditions favorables à la confiance et à l’intelligence collective doivent permettre aux citoyens de s’organiser et de se mobiliser contre la dictature. « Jamais dans l’histoire on n’a assisté à une telle créativité démocratique ni à un tel engagement citoyen » grâce aux « civic tech » [Le Monde,  22 décembre 2016]. Les démocrates doivent s’emparer de tous ces outils pour créer directement une dynamique de lutte au sein de la population, dès maintenant.

Puissant facteur de désintermédiation, les « civic tech »  modifient le jeu politique tant sur le plan de la communication en court-circuitant les institutions que sur la construction des stratégies de lutte qui enjambent les partis politiques. Elles ouvrent des espaces de communication virtuels accessibles à tous pour créer des interactions entre des acteurs géographiquement éloignés. L’intérêt principal d’un tel environnement, c’est de parvenir à une co-construction et une co-gestion des stratégies de lutte. Il s’ouvre ainsi un large champ des possibles aux démocrates pour désintégrer la dictature. Dans ce contexte, les démocrates ont la mission d’interagir directement et intelligemment avec la population sur la base des projets de changement concrets.

Fig. 1 : Le taux de pénétration des nouvelles technologies croît régulièrement depuis 2002, cette situation crée les conditions de changement de paradigmes dans la façon de s’opposer à la dictature grâce aux armes sociales du 21ème siècle plus efficaces que les bombes. La guerre de la communication est souvent plus efficace que les bombardements, la guerre du Vietnam en est le bon exemple avec l’impact que la photo de la fille brûlée au Napalm a eu sur les opinions publiques américaines et mondiales qui a précipité la fin de la guerre. Celle-ci, nous pouvons la gagner tant en interne qu’en externe, le dictateur n’a plus le monopole de l’information et a perdu l’avantage technologique.

Fig.2 – Congo-Brazzaville : nombre d’internautes (Banque mondiale)

La mutation progressive de l’environnement technologique crée aussi les conditions de planification des stratégies de défiance politique avec un niveau de sécurité élevé. Dans les études de « Digital Business », le taux de pénétration monte à 101%, en 2018. La planification stratégique de la lutte à court, moyen et long terme dessine une vision qui peut rassurer la population avant de s’engager.

Fig. 3 – Congo-Brazzaville : nombre d’abonnés de téléphonie fixe et mobile (Banque mondiale)

Après la Conférence nationale, le manque de vision politique à long terme qui avait laissé au hasard des choix cruciaux a conduit à des résultats désastreux ; là où en Afrique du Sud les juges n’avaient pas gracié les crimes de sang commis pendant l’apartheid, les Congolais avaient opté pour une séance de lavement des mains dans un pays où les symboles changent de sens d’une ethnie à l’autre. Après la disparition du système oppressif, le manque de planification stratégique sur la manière de conduire la transition démocratique a débouché sur une dictature. Pourtant un simple retour sur l’Histoire de ce pays aurait montré que les différents acteurs politiques en compétition en 1992, chacun dans sa chapelle ethnique, rejouaient les antagonismes des années 60 et 70. Cette situation nous apprend que la prise en compte du passé, de la situation réelle et des capacités de la population à résister est indispensable pour choisir les actions efficaces dans la lutte. Elle doit aboutir à la construction d’une stratégie de combat qui augmente les chances de mobiliser toutes les ressources dont on peut disposer ainsi que la meilleure façon de les utiliser. Pour cela elle s’appuie sur un réseau de cellules de résistants, animé et géré à partir des « civic tech », qui crée du lien social entre les différentes cellules combattantes du nord au sud.   Deux états-majors (pays et diasporas) travailleront sur les stratégies.

La lutte doit s’inscrire dans une stratégie globale qui planifie les macro-objectifs et s’appuie sur une stratégie opérationnelle qui structure le  réseau de cellules pour étudier et déterminer les moyens d’action qui permettront de réaliser la plupart des objectifs par une série de campagnes et autres activités organisées, destinées à renforcer la population en souffrance et la société, et à affaiblir progressivement la dictature. Une stratégie globale sans vision à long terme qui limiterait ses objectifs à la simple disparition de la dictature risquerait de produire un autre tyran. Elle doit créer les conditions d’une paix durable. Toutes ces stratégies s’organisent autour de la défiance politique. Certains démocrates peuvent s’imaginer que la liberté peut se construire par la violence, un coup d’Etat militaire par exemple. Mais la violence ne garantit pas le succès. Dans la plupart des cas, la dictature est mieux équipée pour le combat violent et les réalités militaires sont rarement, sinon jamais, en faveur des démocrates, à quelques exceptions près.

La stratégie globale d’intégration des citoyens dans la lutte a un rôle primordial dans la définition des objectifs, la coordination et la gestion de toutes les ressources disponibles et nécessaires telles qu’économiques, humaines, morales, politiques, organisationnelles, etc.. Les entrants de cette planification stratégique sont l’évaluation des types de pressions et d’influences à utiliser pour peser sur la dictature. De plus, elle définit la nature des conditions propices au lancement des campagnes de défiance, ainsi que leur déroulement dans le temps. Elle définit le cadre fondamental dans lequel s’insèreront des stratégies opérationnelles de lutte plus limitées, répartit les grandes tâches et alloue les ressources aux différentes cellules. Elle planifie les jalons majeurs (Planification des actions pour désintégrer la dictature ; Création du réseau de cellules ; Déroulement de la défiance politique et désintégration de la dictature ; Présentation des offres politiques en présence pendant la phase de transition et Déploiement de l’offre validée par la population par référendum) et les ressources, alors que son sous-ensemble, la stratégie opérationnelle, détermine les conditions de la mise en œuvre, les voies et les actions pour atteindre au mieux certains objectifs identifiés. Elle définit quand et comment il faut se battre, ainsi que la manière d’obtenir l’efficacité maximale dans la lutte pour arriver à ses fins.

La stratégie opérationnelle inclut aussi les efforts à mobiliser et les actions à déployer pour parvenir à une situation stratégique très avantageuse qui alerte la dictature que toute réaction violente sera à son désavantage et qu’il vaut mieux capituler que de s’engager dans une confrontation ouverte. Appliqué à la lutte, le plan stratégique opérationnel indique les idées de base du déroulement de la campagne et la manière dont ses différents composants doivent être ajustés en vue d’atteindre le plus facilement possible les objectifs. Cela comprend le déploiement habile de groupes d’action particuliers dans de plus petites opérations au sein des cellules. Les engagements tactiques offensifs sont sélectionnés pour contribuer à la réalisation des objectifs planifiés dans la stratégie globale. Les engagements tactiques sont les outils qui permettent aux démocrates de créer les conditions favorables pour livrer des attaques décisives contre la dictature. Les membres des cellules doivent être formés à l’utilisation de la technique choisie et des méthodes spécifiques au domaine de la lutte.

La philosophie générale de ce combat se réfère à la technique de la défiance politique qui comprend d’innombrables formes d’action particulières comme les différentes formes de grèves, les boycotts, les actions de noncoopération politique, la dénonciation de toutes les forces qui soutiennent la dictature par les méthodes de « name and shame », etc. Afin d’augmenter les chances de succès dans le déroulement de cette stratégie, les démocrates doivent formuler un plan d’action compréhensible, capable d’affermir la détermination de la population, d’affaiblir et ensuite de détruire la dictature. Ils ne peuvent pas espérer vaincre la dictature s’ils n’ont pas  une excellente compréhension de ses multiples aspects, de ses facteurs physiques, historiques, gouvernementaux, militaires, culturels, sociaux, politiques, psychologiques, économiques et internationaux.     

Les démocrates, lors de la préparation de la stratégie globale, doivent évaluer les rôles respectifs de la résistance interne et des pressions externes pour désintégrer la dictature mais il ne faut pas oublier que les forces essentielles de la lutte doivent provenir de l’intérieur même du pays. Il faut aussi savoir que l’aide internationale ne pourrait être stimulée que par la résistance interne. De modestes gains pourront être obtenus en mobilisant l’opinion publique mondiale contre la dictature, avec des arguments humanitaires, moraux et religieux en s’emparant des outils de communication à disposition comme les « civic tech » avec des logiciels « Pétitions », les médias papier et audiovisuels à grande audience en pratiquant les techniques de « name and shame » et faire de telle sorte que les atrocités de la dictature soient étalées à la face du monde. Mais il faut l’avouer, l’un des points faibles de la résistance congolaise, c’est la communication. Le but poursuivi dans la mobilisation de la communauté internationale est l’obtention des gouvernements ou des organisations internationales de la mise en place de sanctions diplomatiques, politiques et économiques contre la dictature mais les démocrates doivent être conscients que les relations internationales ne sont régies que par des intérêts.

Une fois la stratégie globale bien planifiée, les démocrates doivent la diffuser très largement pour motiver les participants parce qu’ils auront compris les idées générales, l’intérêt et les instructions spécifiques. C’est pour cela que la stratégie de communication doit démarrer dès maintenant. Cette connaissance peut avoir un effet très positif sur le moral, la volonté de participer et d’agir de manière appropriée. Les démocrates ne doivent pas s’inquiéter que le dictateur soit au courant, cela, au contraire, peut le conduire à réduire la brutalité de sa répression, sachant que celle-ci peut se retourner politiquement contre lui. La connaissance des caractéristiques particulières de la stratégie globale peut aussi contribuer à susciter des dissensions et des défections dans le propre camp du dictateur.

Les stratèges démocrates doivent avoir une compréhension profonde de la nature et des modes opératoires de la technique choisie pour la défiance politique. De même que les stratèges militaires doivent comprendre les structures des forces, la tactique, la logistique, les problèmes liés aux munitions, les effets de la géographie, etc. afin d’élaborer la stratégie militaire, les démocrates qui planifient la défiance politique doivent en comprendre la nature et les principes stratégiques.

Pour une réussite de la défiance politique, il est important que les démocrates lancent des campagnes d’information en direction de la population pour qu’elle saisisse  la notion de non-coopération, sa philosophie. L’idée de base est simple : si un nombre suffisant de subordonnés refusent de coopérer pendant suffisamment longtemps malgré la répression, le système oppressif s’affaiblit et, finalement, s’effondre.

Les démocrates doivent aussi anticiper la réaction brutale de la dictature pour fixer les seuils au-delà desquels se déchaîne la violence de la dictature pour orienter le mouvement, supporter, neutraliser ou éviter cette possible répression sans se soumettre. Dans les premières phases de la lutte, les manifestations et parades de rue contre la dictature aussi extrême que celle qui sévit au Congo pouvant être dramatiques parce qu’elles mettent en jeu la vie de milliers de manifestants, ne doivent pas faire partie des actions planifiées. Le prix humain élevé, payé par les manifestants, peut parfois avoir moins d’impact sur la dictature (cas du Burundi) que si les participants avaient choisi de rester chez eux, de faire une grève ou de participer à un mouvement de non-coopération. Tant que les analyses de base sont jugées pertinentes, la tâche des forces démocratiques est de faire monter la pression étape par étape. 

Dans les situations où les gens se sentent impuissants, effrayés et résignésil est important que les tâches qui leur sont initialement confiées présentent peu de risques, leur apparaissent constructives et les mettent en confiance. Ce genre d’actions – par exemple porter un bout de tissu rouge sur un vêtement, organiser des concerts de casserole ou de sifflets, etc. – donne au public l’occasion de marquer sa différence d’opinion et de participer de manière significative à des actes de dissidence sans craindre une féroce répression. Les démocrates doivent choisir une cause dont les mérites seront largement reconnus et difficiles à rejeter. Le succès de telles campagnes limitées devrait non seulement résoudre un problème, mais aussi convaincre la population qu’elle possède un vrai pouvoir.Au début de la lutte, les premières actions spécifiquement politiques doivent avoir une portée limitée pour favoriser celles relatives à la contestation sociale. Elles sont destinées, en partie, à tester, à rassurer et à influencer les intentions de la population, et à la préparer à rejoindre la lutte de la non-coopération et de la défiance politique. L’action initiale peut prendre la forme d’une protestation symbolique ou d’un acte symbolique de non-coopération, limité ou temporaire. S’il y a peu de volontaires pour agir, le premier acte peut consister par exemple à mettre des fleurs à un emplacement symbolique, devant l’hôpital général par exemple. La dictature n’a pas de prisons assez grandes pour emprisonner 1 à 2 millions de « défiants ». Par contre, si le nombre de volontaires est très important, on peut observer une pause de cinq minutes dans toutes les activités ou pratiquer plusieurs minutes de silence. Le pouvoir se repose sur des forces classiques (armée et argent), les démocrates doivent miser sur la puissance de la communication sur laquelle il n’a plus le monopole.

Il est rarement possible de couper les dictateurs de leurs sources de pouvoir complètement et rapidement dès le début de la lutte. En pratique, cela reviendrait à demander à la totalité de la population et à presque toutes les institutions de la société – qui avaient été jusque là largement soumises – de rejeter définitivement le régime dans son ensemble et de le défier subitement par une non-coopération forte et massive. Cela ne s’est jamais vu et serait très difficile à réaliser. Donc, dans la plupart des cas, une campagne rapide de non-coopération et de défiance totale serait une stratégie irréaliste pour une première phase. Ce constat met, en partie, en évidence l’échec du mot d’ordre de « villes mortes » lancé par l’opposition congolaise au lendemain de l’élection présidentielle volée, dans la précipitation. Ce genre d’opérations « one-shot » demande un long processus de préparation. Le but est de se servir de la noncoopération populaire pour créer un nouveau rapport de forces en faveur des démocrates. Le but ultime est de créer une paralysie politique croissante et, finalement, de désintégrer la dictature elle-même.

Nous savons que la dictature est portée à bout de bras par une base sociale (l’ethnie) et des pseudo-experts internationaux. Ce soutien est-il réduit par la révélation des brutalités perpétrées par le régime, par l’affichage des conséquences économiques désastreuses de la politique du dictateur ou par la prise de conscience de la possibilité de mettre fin à la dictature ? Le constat que l’on peut faire, c’est une non-mobilisation et une indifférence contre toutes ces persécutions et injustices. Le challenge à relever, c’est donc d’assécher les soutiens et de les convaincre à rejoindre la lute. L’un des aspects à ne pas négliger dans la planification et l’exécution de la défiance politique et la noncoopération, c’est d’étudier de près les principaux supporters et aides du dictateur comme la base ethnique, les services secrets, les partis politiques, la police, les administrations, mais tout spécialement l’armée.

Le niveau d’adhésion au dictateur des forces militaires, des soldats et des officiers, doit être soigneusement analysé et évalué pour les associer à la lutte. Tous les militaires ne sont certainement pas des soutiens acharnés de la dictature. Il faut chercher à leur parler. Dès maintenant, à deux ans des prochaines élections présidentielles (2021), il faut développer une stratégie qui permette de communiquer avec les troupes et les fonctionnaires du dictateur qui sont enfumés par des syndicats corrompus et l’instrumentalisation du tribalisme (discours de Talangaï, 1999, réactualisé par Dabira à son procès, 2018). Par des mots en insistant sur le fait qu’ils vivent les mêmes réalités économiques et sociales que les civils et qu’ils peuvent être accusés de complicité de crimes contre l’humanité avec les plaintes en cours près des Tribunaux internationaux, exposer leurs familles, etc. ; des symboles et des actes. Les forces démocratiques doivent informer les troupes que la lutte pour la libération sera vigoureuse, déterminée et durable. Il faut leur faire parvenir le message qu’ils doivent savoir que la lutte sera destinée à miner la dictature mais qu’elle n’est pas orientée contre elles. Ces efforts visent à saper, à la longue, le moral des troupes du dictateur et, in fine, à subvertir leur loyauté et leur obéissance pour les faire adhérer à la lutte. Il faut développer des stratégies similaires envers la police, la base sociale et les fonctionnaires sans les encourager à renverser militairement le pouvoir. Un coup d’État ne corrige guère le déséquilibre des relations de pouvoir entre le peuple et les dirigeants. Des officiers sympathisants peuvent jouer un rôle vital dans la lutte démocratique, comme répandre la désaffection et la noncoopération parmi les forces militaires, encourager des inefficacités délibérées, et soutenir la décision d’ignorer discrètement des ordres et de refuser de poursuivre la répression. 

Les démocrates doivent se souvenir, dans la planification de la stratégie globale de défiance politique, qu’il sera extraordinairement difficile, sinon impossible, de désintégrer la dictature si la police, les fonctionnaires, la base sociale du dictateur et les forces militaires soutiennent pleinement le régime, en obéissant et en exécutant ses ordres. L’obéissance, la coopération et la soumission constituent le moteur d’une dictature puissante. Sans accès aux sources de pouvoir politique, le pouvoir du dictateur s’affaiblit et finalement se dissout.  

Addendum

Tout processus de communication suppose la présence d’un émetteur, d’un message et d’un récepteur. Pour qu’il y ait communication, le message doit atteindre sa cible et être compris. Après avoir travaillé sur le message (défiance politique), les démocrates doivent se concentrer, par souci d’efficacité, sur la qualité des émetteurs et des récepteurs. Il est souhaitable, dans le processus de création du réseau de cellules, que l’émetteur et le récepteur soient du même groupe ethnique pour que le message atteigne sa cible et soit compris [Fig. 4] parce que les congolais votent et s’expriment majoritairement sur la base ethnique. Un message d’un ressortissant de Bacongo passera mieux dans ce quartier qu’à Talangaï et vice-versa. C’est une réalité.

La faisabilité de la stratégie exposée : une expérience de visioconférence internationale (pays / diasporas) s’est tenue, le 25/05/2018, en France, concluante. Chaque membre de l’avant-garde démocratique doit se concentrer sur sa zone d’influence naturelle, son groupe ethnique, dans le processus d’animation des cellules avec une convergence au niveau « national » pour le déploiement des stratégies globale et opérationnelle. Ici, les « youtubeurs » de la diaspora jouent un rôle important.

Le Coût estimé de l’organisation du réseau des cellules (Equipements par cellule : Tél. satellite + abonnement, Ordinateurs, Web Radios, Frais de fonctionnement) s’élève à 44 790 € pour 11 cellules (1 / Départ.) sur 2 ans. Ce montant peut être levé sur les sites de  « Crowdfunding » des « Civic tech ».

Fig. 4 – Répartition des suffrages par parti à Brazzaville, en 1992.

Par David LONDI

Sources consultées

De la dictature à la démocratie : Gene Sharp.

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92 réponses à Congo-Brazzaville : Quelle stratégie politique pour 2021 ?

  1. Anonyme dit :

    Mr LONDI tout d’abord je tenais à vous féliciter et vous remercier pour votre travail remarquable pragmatique et sans complaisance que vous effectuez, c’est tellement, rare surtout dans le milieu Congolais, pour le souligner.
    Dans toute stratégie de combat (qu’elle soit militaire ou autre) il faut savoir lire et étudier son adversaire pour mieux le contrer mais beaucoup trop de nos compatriotes restent dans l’affectif et la rancoeur ce qui est compréhensible mais ne nous fait pas avancer.
    Le jeu de sassou est connu et bien orchestré mais malheureusement beaucoup de nos compatriotes s’y laissent prendre car l’attachement à l’ethnie, au village, à la région est encore trop fort et ne permet pas à certains de dénoncer le mal qui a été semé dans sa propre parcelle.
    Nous savons nommer le mal, le tyran sassou, l’ethnie mbochi collaboratrice mais restons pour la plus part très complaisant avec les collabos non issues de cette ethnie et qui pour moi est le pilier principal de ce système. Imaginons (en rêve bien sur) qu’aucun Congolais non mbochi ne participe à cette dictature mafieuse, elle ne serait pas vendable à l’internationale et ferait long feu. Mais malheureusement dire ceci qui est un constat est considéré, pour beaucoup, comme prise de position pro-mbochi et la je mesure tout le chemin d’éducation politique qu’il reste à mener.
    Bien du courage à vous

  2. David Londi dit :

    Cher Anonyme, merci.

    il faut vous dire que tous les débats sont ouverts même ceux concernant le tribalisme, c’est cela la démocratie. Longtemps, ce sujet a été occulté dans l’espace politique public congolais alors que toutes les organisations politiques en font leur fonds de commerce en l’instrumentalisant pour conquérir et/ou conserver le pouvoir. Il faut nommer les choses pour mieux les combattre. Cela vaut aussi pour les grands mots comme Nation, Congo uni, peuple congolais, etc. Ce sont des attitudes qui font plus mal au combat que nous menons que du bien. Une nation ne peut pas accepter que l’une de ses composantes soient persécutées sans un soulèvement de l’ensemble du peuple. Il est impensable que l’on bombarde la Californie sans la réaction du reste des Etats-Unis, ici, nous avons effectivement une Nation. Voilà.

    Vous avancez le fait que le pouvoir est fort du soutien de certains ressortissants du sud, je le valide. C’est un fait. Je l’ai toujours dénoncé, ici, en disant que la dictature repose sur 3 piliers :

    1) la collaboration d’une opposition corrompue qui constitue une digue contre la colère légitime du peuple, c’est le cas de toutes celles et tous ceux qui sont allés aux élections avec le dictateur (élections législatives essentiellement) sur la base d’une constitution criminogène par ses articles 10 et 96 qu’ils ont pourtant combattue. Agissant ainsi, ils ont donné effectivement une légitimité internationale à la dictature. Dans ce pays où les maires ont été remplacés par des préfets, à l’exception de Brazzaville et Pointe-Noire, aucune opposition ne peut se réclamer du peuple. Vous avez donc raison sur ce point, du MCDDI à l’UPADS en passant par Yuki, les opposants fortifient la dictature ;

    2) l’instrumentalisation du tribalisme. Malgré les crimes humains et financiers, cette dictature continue à avoir une base sociale parce que sans cela elle ne tiendrait pas aussi longtemps ;

    3)la corruption de la communauté internationale avec un réseau de soutiens important partout dans le monde. Ces derniers mois, en prévision de 2021, Brazzaville est devenue le lieu où s’organisent les séminaires internationaux de tout genre : sport, agriculture, écologie, etc. pour raffermir son statut d’un pouvoir « fréquentable ». Le dictateur n’a seulement peur que de la communauté internationale alors elle la bichonne. C’est là, l’opportunité que doivent saisir les démocrates pour mobiliser une population qu’il croit endormie et résignée. Ma proposition exploite cet angle mort auquel le dictateur ne fait pas attention, comme l’affirmait un de ses lieutenants : le danger viendra de l’extérieur et pas de l’intérieur. Nous devons travailler directement avec la population, le sens profond de mon article. Ne sous-estimons pas les ressorts profonds de la population.

    Nous devons sérieusement commencer à travailler au lieu de passer le temps à nous lamenter ou à ressasser de vieilles lunes dans un référentiel sous la maîtrise totale du dictateur. En passant, ne plus l’appeler par son nom c’est l’ignorer, refuser de lui reconnaître une quelconque légitimité. L’appeler dictateur couvre toutes les dimensions d’un homme pervers, criminel, menteur et voleur. C’est le dictateur n° 1 d’Afrique.

    Chacun doit prendre ses responsabilités et s’impliquer dans un projet de combat !

  3. Anonyme2021 dit :

    Ce travail est peut être d’une bonne qualité, mais il ne répond pas à la question posée: Quelle strategie politique pour 2021?
    Trop long- Un intellectuel c’est aussi avoir la capacité de résumer et ressortir l’essentiel – ca devient du bla-bla . On nous parle d’Internet, de repartition tehnique à Brazzaville!

    Même si Brazzaville serait peuplée à 70 % de laris, ça change quoi si sassou venait proclamer des resultats qui n’ont rien à voir avec la vérité des urnes comme en 2016?!

    On sait que c’est ce qu’il va faire . AU lieu de perdre du temps dans les hors sujets, plutôt il faut dès à présent se préparer. On se moque des zairois, mais eux au moins ont réussi un semblant d’alternance- Touit dépend maintenant du pouvoit de Tchissekedi pour changer la donne!

    Chez nous, les Makaya, Kolelas parlent déja d’être candidats sans nous dire comme feront-ils pour que la vérité des urnes soit respectée. Le vrai combat est à ce niveau.

    On nous parle d’aller parler aux militaires comme si les mbochis, devenus millionnaires voudraient que le pouvoir leur échappe?

  4. Anonyme dit :

    Je rejoins votre point de vue sur le fait que sassou craint plus l’extérieur (son image à l’internationale) que l’intérieur qu’il sait maîtriser et museler à sa guise.
    L’omerta médiatique et politique qui pèse sur le Congo Brazza est parfaitement orchestré par la mafia sassou-hyene et les dirigeants notamment français qui protègent leurs intérêts. Pour briser cette omerta il faut toucher les opinions internationales.
    Lorsque je cite les opinions internationales ce ne sont pas des élites dont je veux parler qui eux se satisfont très bien de la situation, voir en profitent, mais des populations de ces pays. Prenons l’exemple de la France et faites le test d’interviewer des Français lambda au hasard dans les rues et vous serez effaré que très peu de personnes connaissent même l’existence du Congo Brazza alors de la à en connaître la situation politique intérieure de ce pays, le fossé à comblé est énorme.
    L’exemple de la Tunisie est frappant les élites françaises se complaisaient fort bien de la situation sous Benali, voir profitaient de ses largesses, le peuple français lui n’y voyait qu’une destination de voyage mais le jour ou les réseaux sociaux Tunisiens ont essaimés sur la toiles et ont fait connaître au monde entier la vraie situation du pays ces mêmes élites ont rasées les murs et ont lâchées Bénali. Au Burkina se fut à peu près la même chose, Blaise Compaoré fut exfiltré par la France car la situation n’était plus tenable médiatiquement.
    C’est sur ce point qu’à mon avis la diaspora (surtout parisienne) pourrait s’en inspirer et jouer son rôle.

  5. TOUTE CHOSE A UN DÉBUT ET UNE FIN dit :

    La maxime du philosophe antique grecque Anaxagore « rien ne nait rien ne périt des choses déjà existantes peuvent se combiner et se séparer de nouveau » – Antoine Laurent Lavoisier l’avait d’ailleurs inversé ou reformulé en cette maxime-clé connu de tous « rien ne se perd, rien ne crée tout se transforme ». Explications par Isidore AYA TONGA « rien se perd rien se crée tout se transforme »cela veut dire que toute la matière vivante et ou inerte qui était à la surface de la terre dans la biosphère (il y a 4,5 milliards d’années) est toujours la même. Cette matière n’a pas changé, les molécules se sont réorganisées mais la même matière n’a pas disparue– car elle n’a nulle part où aller : c’est les principes de la thermodynamique. Par ailleurs à l’exception bien évidemment de quelques satellites qui ont été envoyés dans l’espace et de quelques météorites qui ont atterri à la surface, on dit aussi que tout se transforme. Cela veut dire que la matière a tendance à se désagréger – elle a tendance à se déstructurer. Par exemple si vous prenez une tablette numérique et que vous attendez un million d’années – il y a des fortes chances pour que vous obteniez un tas de poussière. Si vous prenez un tas de poussière à l’inverse et vous attendez un million d’années vous n’aurez jamais une tablette numérique. Cela ne marche que dans un sens, ça c’est parce que la matière à tendance à se désagréger. C’est donc ce qu’on appelle en thermodynamique le principe de l’entropie. Ces cycles prennent des années ou des millions et voire des milliards d’années pour se réorganiser. Tout cela nous permet de voir plus clairement la définition du temps et de l’espace ou de la durabilité: Toute chose a toujours un début et une fin ordonnée ou désordonnée et chaotique. Alors laissons donc le temps au temps et agissons en fonction de l’espace et du temps… De toute évidence Sassou Nguesso partira et dans quelle conditions ? https://www.youtube.com/watch?v=Y6_WaD6mXco

  6. David Londi dit :

    @Anonyme2021,

    malgré tout le respect que je vous dois dans le cadre d’un débat, permettez-moi de vous dire que nous ne sommes pas sur le même référentiel et il est donc normal que vous considériez que je n’ai pas répondu à la question.

    Vous me ramenez dans un système que je veux dépasser : l’organisation politique actuelle de l’Etat congolais : pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire avec une présidence forte. L’objectif principal de ma démarche, c’est de créer les conditions d’une insurrection populaire comme cela s’est passé en Tunisie, Burkina ou en Ukraine. Les candidatures de Kolélas et Makaya me donnent bien raison. Cela présage une multitude de candidatures et une reproduction du scénario de 2016 : chacun pour sa pomme sur le dos de la population.

    Organiser la population (cellules de lutte) pour qu’elle prenne toutes ses responsabilités, voilà mon objectif pour 2021 parce que l’on ne va pas aux élections organisées par un dictateur, il ne les organise pas pour les perdre. Le constat est fait depuis 60 ans que l’organisation actuelle du Congo ne peut pas être la solution pour créer les conditions d’une paix durable.

    Je ne partage pas le même enthousiasme que vous sur le déroulement des élections en RDC, la « poutinisation » de la vie politique africaine n’est pas certainement quelque dont il faidrait se réjouir. Il y a eu aussi, jadis, une alternance entre Poutine et Medvedev. Qu’en est-il ?

  7. 2021 = FUTURE GÉNOCIDE DANS LE POOL dit :

    Avec Takou Nguesso et ses complices, il n’y a qu’une seule chose à faire.

    = IL FAUT KOU SOSSA MOUTINDOU YA KOUFOUA YANDI.

    Le reste c’est du bla-bla et de la masturbation intellectuelle.

    Personne ne me dira le contraire….

    SANS CELA, en 2021 on assistera à un nouveau génocide dans le Pool avec la complicité de TOUVI BINTSAMOU comme d’habitude et les clins d’œil moqueurs et m’enfoutistes de Zoba Parfait KOLELAS.

    LES MÊMES CAUSES PRODUIRONT LES MÊMES EFFETS.

    2021 = 2016 = 3ème GENOCIDE DU POOL.

  8. 2021 = FUTURE BROYAGE DES BEBES A DIATA dit :

    2021 = 2016 = 2ème REVOLUTION DES PILEURS DE BEBES DANS LE NIBOLEK.

  9. 2021 = FUTURE NOUVEAUX SAGES AU KOUILOU dit :

    2021 = 2016 = 2ème REVOLUTION DES PEUREUX FAUX SAGES DU KOUILOU.

  10. Zéro Stratégie Caca Monoko dit :

    « Sans cela, en 2021 on assistera aux mêmes imposteurs dans le NIBOLEK et au KOUILOU, la complicité de Viaudoux Tchibota et de Tchilembi Tchicaya, de même que de Mbéri Marathon et de Kignoumbi kia Kwanga ou Nkaba (au choix) comme d’habitude et les clins d’œil cinglés et toqués de Zoba Oncle Manéno dia Témoin. »

    LES MÊMES ANUS PRODUIRONT PRESQUE LES MÊMES CACAS.

    Mayébo ya kopola

  11. Anonyme dit :

    La folie, c’est se comporter de la même manière et s’attendre à un résultat différent.

    Albert HEINSTEIN

  12. Kopa dit :

    Les élections 2021 sont à oublier. Nous devrons tous faire qu’il n’ont pas lieu. Le dictateur sanguinaire et sa bande doivent s’effacer de la scène politique avant cet échéance. Cela est l’objectif des objectifs.Tout le reste n’est que manipulation., bétise. Comment peut on laisser à Sassou Nguesso président illégal,autoproclamé, dictateur,génocidaire du type Hitlérien la liberté de continuer de semer la terreur au Congo comme si de rien n’était? Comment peut on se permettre d’accorder tant de tolérance, d’honneurs à un tyran,auteur de très nombreux d’ assassinats, crimes économiques humains, économiquesdans ce monde moderne ? En tout cas plus personne au monde n’ignore la tres grande corruption, crime organisé, la mal gouvenance,la dépravation des mœurs, les crimes contre l’humanité, les génocides dont Sassou Nguesso est responsable depuis plus de 40 ans responsable. Le Congo est i le seul pays au monde qui a comme président un criminel, génocidaire,accusé de tant de crimes, génocides. Pourquoi accorde t`on tant d’impunité à Sassou Nguesso sans foi ni loi et sa clique se pavaner tranquillement, diriger le Congo qu’ils enfoncent de plus en plus dans la merde dans ce monde moderne? SASSOU NGUESSO est semblable à Hitler. Un ultra criminel, génocidaire qui n’a pas du tout sa place comme président, chef d’état dans un monde juste. La place de SASSOU NGUESSO et entourage,dont le système doit disparaitre pour le bien fondé du Congo et de son peuple est la prison. Les Congolais doivent conjuguer les efforts d’arriver à ce point qui n’est pas impossible si la bonne volonté, la détermination réelle s’y prètent. Cela est réellement une vraie naïveté , folie, bétise pour les Congolais que de se laisser encore distraire avec les élections de 2021 organisées par Sassou Nguesso pour le changement au Congo.Les Congolais sont le seul peuple de fermer les yeux, de se laisser diriger par un président assasin, criminel, voleur, illégal et génocidaire de surcroit.Malgré le soutien de la France,au régime mafieux,ultra criminel,génocidaire de SASSOU NGUESSO, les Congolais doivent s’unir encore, multiplier l’effort faire connaitre auprès du monde entier la nature du régime de Sassou Nguesso. Le temps est de plus favorable pour le faire à cause des difficultés du gouvernement Macron tenaillé par le gilets jaunes et a France placée au banc des accusés sur pas mal de points. Il est temps d’informer encore l’opinion international sur les assassinats, les vols, les arrestations arbitraires,les disparutions, les génocides du Pool, les disparus du Pool, sur les massacres de CHACONA etc et sur la complicité que bénéficie Sassou Nguesso et autres dictateurs de l’Afrique centrale particulièrement auprès de la France officielle, l’ONU. Les Indignés 242 et les combattants doivent restés mobilisés pour traquer Sassou Nguesso et sa son entourage. Paris, en France. Les Congolais doivent travailler sérieusement, s’organiser modestes, et si chacun pour se débarrassé du criminel, génocidaire Sassou-Nguesso et son régime. Il ne sert à rien de penser aux conférences, dialogues qui ne mènent à rien du tout, avec un président illégal, illégitime accusé de vols, corruption, viols, génocides, de biens mal acquis à la fois.Où se trouve la justice, l’éthique et la morale en tout cela s’il faut continuer à considérer comme incontournable un homme dont la nuisibililité à tous les points ne reste plus à démontrer? Pour la paix,le dévelopement au Congo et dans la sous région, pour un changement en profondeur en république du Congo, il faut bien le reconnaitre qu’il faut pas s’attarder avant tout arriver à renverser ce tyran sanguinaire Sassou Nguesso et son système. Sans ce renversement,il impossible de permettre aux Congolais une vie vivable. Pour tous ceux qui aspirent créer l’état fédéral du Congo et réussir radicalement le changement de la constitution qui supprimerai la fonction présidentielle, qui est à la base de tant de malheur au Congo, la chutte de la dictature Sassou Nguesso s’impose avant tout comme objectif primordial .

  13. David Londi dit :

    @Anonyme et @Kopa,

    je suis entièrement d’accord avec vous, l’on ne peut garder le même référentiel et s’attendre à des résultats différents. Nous appelons tous à ce changement, à la non-organisation des élections de 2021, c’est bien ici l’objet de mon propos. Cela ne peut se faire qu’en agissant, en posant des actions concrètes et en prenant nos responsabilités. Il se présente à nous deux solutions :
    1) Coup d’Etat militaire. Je ne suis pas pour cette solution parce que nous avons affaire à un système, éliminer un individu ne suffit pas parce qu’il en viendra un autre du système. Nous avons tous vu les agitations au sein du clan. Les uns et les autres se battent pour prendre la place. Nous sommes, ici, face au syndrome Ngouabi : la volonté de conserver le pouvoir quoiqu’il arrive dans le giron allant jusqu’à éliminer le gourou ;
    2) Provoquer une insurrection populaire pour éviter la tenue des élections truquées. Pour cela, il faut la préparer, cette insurrection. Elle doit embraser tout le pays. Le long chemin de la préparation de l’insurrection passe par l’installation des points de résistance, les cellules, dans chacune des Régions que compte ce pays. Cette démarche doit assécher le clientélisme des candidats de l’opposition actuelle pour drainer les Citoyens vers ces points de résistance. Nous devons casser tous les intermédiaires que le dictateur a mis en place pour conserver son pouvoir. Les premières années du pouvoir « révolutionnaire » de 1963 à 1968 avait utilisé la même technique pour sa propagande en créant des sections dans tous les quartiers des grandes villes et dans les villages. Il n’y a pas d’organisation plus efficace que celle-ci pour sensibiliser et mobiliser la population.

    Oui, les élections de 2021 ne doivent pas avoir lieu !

  14. Anonyme dit :

    Comparer le mafieux sassou à Hitler c’est encore lui faire beaucoup trop d’honneur.
    Hitler était un idéologue dont les méthodes étaient des plus abject et fut un grand génocidaire, mais il faut le reconnaître il travaillait pour la grandeur de l’Allemagne et du peuple Allemand avec des méthodes de domination mais pas dans le but de l’affamer ni de le détruire comme le fait l’assassin de droit commun qu’est sassou.
    Ces deux cas ne sont pas à reproduire mais pas à comparer non plus, c’est donner trop d’importance au clan de truands et de mafieux qui pille le pays comme un braquage de banque.

  15. Val de Nantes. dit :

    Mon frérot @kopa ,
    Je valide votre émotion .
    L’homo numéricus est l’un des éléments de lutte contre toutes formes de dictature , dont celle que nous vivons , qui est politique .
    Effectivement , comme l’a brossé @David londi ,nous devons davantage nous servir de cette nouvelle technologie pour désagréger ce monstre qui a préempté ,de façon la plus horrible qui soit, notre pays .
    Je souligne aussi le manque d’abnégation ,de dynamisme et de dévouement des corps intermédiaires ,dont l’église dans ce combat politique .
    Le cardinal Mosengwo a prouvé la compatibilité qui existait entre la Défense de ces troupeaux et la Défense politique de la nationale , face au péril dictatorial.
    Je pourrai aussi en dire autant des kinbanguistes .
    La diaspora rdcéenne et une bonne partie des rdceens étaient á l’unisson pour le départ de Kabila .
    Cette conjonction des facteurs a raison de Kabila ,et la communauté internationale n’a fait qu’entériner la volonté populaire .
    Notre appétence pour la satisfaction morale de cette fonction créé un abîme national ,lequel ,malheureusement ,fait perdurer le pouvoir de Sassou .
    Nous devons sérieusement problématiser sur cette inertie nationale ,qui nous déshonore .
    Oui, la stratégie communicationnelle reste l’outil á même de contracarrer les desseins funestes de Sassou .
    Encore faut il en faire bon usage ?

  16. Val de Nantes. dit :

    Force est de voir et de façon éhontée et assumée ,que nous partageons plus le même idéal patriotisme .
    C’est un patriotisme á plusieurs variables né des insuffisances éducatives ,matérielles et d’un penchant tribaliste fatal , pour organiser un front uni contre Sassou .
    La logique de a perdu le Congo .

  17. Anonyme dit :

    Comment comprendre ce peuple qui accepte cette soumission à ce point et qui semble être une exception dans ce monde.
    Cette population qui accepte sans sourciller de ne pouvoir disposer du minimum vital comme l’eau , l’électricité, la santé et l’éducation et de travailler sans être payer pendant des mois voir plus sans que l’on entende le moindre petit pétard mouillé.
    Sassou a parfaitement réussit son hold-up du pays Congo, de son trésor publique mais aussi et surtout de la conscience de ses habitants.
    Le Congo est malade, nous sommes en plein dans le diagnostique du syndrome de Stockholm. les Congolais ont de l’empathie pour leurs bourreaux.

  18. Val de Nantes. dit :

    Lire .Nous ne partageons plus.

  19. Val de Nantes. dit :

    Lire . la logique de .

  20. Val de Nantes. dit :

    Un souci informatique ,désolé .
    Ça bogue .

  21. Ngabé dit :

    Anonyme
    Ne mélangeons pas ! c’est la population du nord qui accepte toutes ces privations sans sourciller
    puisque c’est un des leurs qui est aux commandes pour cette population c’est cet individu qui a vaincu le sud et l’a mis à genoux les richesses qu’on pille ce sont celles du sud et non pas celles du nord.
    La population du sud se fait massacrer lorsqu’elle se lève c’est pour cette raison qu’on demande aux populations du nord de se lever puisque ce sont leurs parents qui tiennent l’armée et les forces publiques mais lorsque l’on dit cela on se fait traiter de tous les noms alors que ce n’est que la pure vérité et c’est pure rêverie que de penser qu’une nation est encore possible au Congo

  22. David Londi dit :

    @Ngabé,

    tout doit pouvoir se dire et se contredire. Il faut sortir du « politiquement correct » qui fait que le tribalisme est banni dans l’espace public alors qu’il s’exprime avec force dans l’entre-soi. Effectivement, la nation est une fiction qui ne s’est jamais matérialisée au Congo, justement du fait que les uns et les autres considèrent ce concept comme acquis alors qu’il est en devenir. En tout cas, sous la forme actuelle des institutions congolaises la nation est difficilement possible mais sous d’autres formes nous pouvons y arriver. C’est le rêve que poursuivent les fédéralistes pour un vivre-ensemble dans la paix et un développement économique harmonieux en accordant une autonomie constitutionnelle et fiscale à chaque entité régionale (Etat-fédéré). Les Wallons, les Flamands et le Germanophones ne sont pas les plus grands amis au monde mais ils vivent dans une même nation, la Belgique grâce au fédéralisme. C’est la solution qu’ils ont trouvée pour concilier les différences comme aux USA, au Canada, Suisse ou en Ethiopie, etc. C’est donc possible même si je ne suis pas un nationaliste forcené.

  23. David Londi dit :

    @Val de Nantes,

    effectivement nous sommes dans la civilisation numérique qui nous donne les outils de faire différemment la politique et donc d’organiser la lutte. Utilisons tous les outils mis à notre disposition pour désintégrer cette dictature. Les fédéralistes y tiennent parce que le changement des paradigmes est leur ADN.

  24. Ngabé dit :

    Il faut dénoncer la population qui ne se lève pas tout d’abord avant de parler de fédéralisme ! on mélange le populations du nord et du sud ce n’est pas normal et on fausse tous les problèmes quand on dit la population ne se lève il faut bien préciser celle qui ne se lève pas !
    Le fédéralisme n’est pas l’alpha et l’oméga de la résolution de tous les problème du Congo à un moment il faut arrêter votre délire ! et pour votre gouverne aucune nation ne s’est fondée à partir d’un génocide ! aucune ce sont mes convictions et gardez donc les vôtres !

  25. Okombi Biayenda dit :

    Pour tuer les congolais qui n’ont qu’un seul droit, celui de vivre décemment et de jouir des réssources naturelles que le bon Dieu dans sa grande générosité leur ainsi, accordé, Denis Sassou Nguesso, dictateur nommé par la France, n’ a cessé de le faire avec envie. Pourtant ces pays a des grands problèmes. Des problèmes qui touchent à la souveraineté du peuple congolais toujours colonisé par l’ex empire français connu aujourd’hui sous le nom de l’Etat français. Et voilà, avec la sortie du ministre de l’intérieur italien Luiggi Di Maio accusant a raison la France de maintenir le colonialisme dans les 14 Etats d’Afrique noire, avec le Franc Cfa( une véritable monnaie nazie alors imposée par Hitler aux français) j’ai suivi un certains nombre de Youtubes au sujet de la monnaie que le Congo Brazzaville ( et les toujours colonies africaines de la france). J’ai même commandé des livres édités sur cette monnaie nazie ( Je réalise aujourd’hui encore un peu plus que LIBERTE, FRATERNITE, EGALITE ne sont que des vains mots sans contenu! Qui peut comprendre aujourd’hui en ce XXI è siècle qu’il y a un seul Etat moderne soit disant défenseur des droits humains appliqué un système mis en place par les nazis à d’autres hommes soient ils des noirs? Voilà le problème que les Sassou Nguesso et autres dictateurs africains devraient s’atteler. Si les J. F Tchicaya J. Opango et F. Youlou ont lutté pour l’ind´ñependance politique, il me semble aujourd’hui il faut sans tarder que ceux qui dirigent nos pays exigent sans conditions à la France d’arreter avec cette politique monetaire nazie dans les territoire qu’elle a colonisé comme les anglais, les espagnols et les portugais ont fait aussi bien en Asie, en Afrique et en Amérique latine. J’attends des diictateurs africains de rompre le cas écheant les accords monetaires avec la France qui soumettent nos pays à une servitude obligatoire, donc à la colonisation. Aujourd’hui et ce depuis des mois voire des années, le “chef des esclaves”, le commandant ( commanda) Denis Sassou Nguesso après avoir asséché les caisses de l’Etat est trainé dans tous les sens par le FMI à la recherche de billets de banques, pourquoi ne reclame t-il pas simplemente l’argent du Congo dans le compte d’opération qui est géré par le trésor français? Voilà ce qu’ a écrit Moise Leonard JAMFA CHIADJEU, Comment comprendre la crise de l’Etat postcolonial en Afrique? Un essai d’explication structurelle à partir des cas de l’Angola, du Congo Brazzaville, Congo-Kinshasa, du libéria et du Rwanda. Ed. Peter Lang, (Bern 2005) ,pp.326.330.- « Pour le cas du Congo Brazzaville particulièrement, ses reserves étaient estimées à 11, 37 millions US$ en 1978. En mars 2002, elles s’élèvent à 67 millions US$ (source International financial Statistics, in Africa South of the Sahara 1980-1981, p. 331. EIE 2002.2003)» Etant donné que 65% des reserves en devises sont placées auprès du Trésor français conformement aux accords, l’économie congolaise perd ainsi une part importante du capital, se retournant toujours vers les institutions financières internationales: pour la réalisation de ses projets de développement. Alors qu’une partie importante de ses avoirs est au service de la prospérité de la France.» (326-330) ici 329-330. Pourquoi au lieu de réclamer l’argent aux français, Denis Sassou Nguesso et Pierre Mabiala impose aux congolais une taxe foncier? Nous avons entendu ici et là, les journalistes acquis à la cause de leur pays qualifiés Luiggi Di Maio de populiste comme l’avait fait déjà en juin Mr Macron. Personnellement je pense qu’on ne peut pas tolérer ce genre de qualification fase à ce qui conviendrait d’appeler ici crime organisé! Ce sujet ne devrait-il pas interesser les chefs de guerres comme Sassou Nguesso?

  26. François Ibovi Kiema dit :

    Okombi Biayenda, si tu ne veux pas payer les impôts, pas de problème,il y aura des conséquences. Ta parcelle sera recupérée et vendue à un autre congolais. Tu oses même appeler le président sassou par le chef des esclaves. Existent il des escalves en afrique? Arreter de nous embrouiller avec le Franc cfa. Les congolais ne sont pas capables de gérer une monnaie. Cf en Face de nous la politique monnetaire nous montre bien que peut l’africain.

  27. Anonyme dit :

    Ngabé
    Personne n’est dupe, bien sur que si on est dans cette situation c’est qu’il y a un mal profond qui ronge le pays, il y a un manque évident d’unité et que le tribalisme gangrène la population mais il faut aussi savoir le regarder et l’analyser de façon pragmatique pour essayer d’y trouver une solution. Ce n’est pas simplement en hurlant aux loups sur les vilains mbochis que nous obtiendrons gain de cause, je pense même que se sera l’inverse qui se produira.
    Au Nord nous avons ceux qui collaborent effectivement avec le régime et ceux qui subissent mais vivent sous la menace de sassou, du : « après moi c’est la fin du monde, si je laisse le pouvoir vous subirez la vengeance des gens du Sud ».
    Les révolutions ne sont pratiquement jamais le fait d’une unité mais bien souvent de la volonté d’une minorité déterminée qui arrive à motiver et entraîner une majorité de personnes à leur cause.
    Dans le monde beaucoup de nations ont subi des génocides et pire qu’au Congo et ont su malgré tout se retrouver. Le Congo Brazza n’est pas dans ce cas une exception.

    Je veux bien vous entendre et je connais la situation mais dites nous ce que l’on fait une fois que l’on a dénoncé et demandé aux gens du Nord de se lever ?? et que rien ne se passe ??

    Attendons seulement.

  28. Anonyme dit :

    @Okombi
    D’accord avec vous mais il ne faut surtout pas que le chef de gang auto proclamé président touche aux réserves monétaires du Kongo Brazzaville qu’ils s’amusent avec ses propres réserves
    s’il en a !

  29. David Londi dit :

    @Ngabé,

    il y a trois options : garder l’organisation actuelle de l’Etat ; le fédéralisme et la scission. Il faut analyser attentivement chacune d’elle pour engager la population dans l’une des voies. Erupter n’est pas non plus l’alpha et l’oméga dans les circonstances actuelles parce que la population congolaise, spécifiquement celle du Pool, souffre trop. Vous le soulignez. Vous n’êtes ni pour la solution de l’Etat unitaire ni pour celle du Fédéralisme, il reste manifestement celle relative à la scission. Sur ce site j’avais développé les risques relatifs à une scission en insistant sur les points de blocage dans le long processus qui attend ces nouveaux Etats dans sa reconnaissance par la Communauté internationale, le partage du patrimoine entre les deux parties avec les compensations y afférentes et la gestion du problème relatif à l’accès aux infrastructures portuaires que la partie septentrionale, selon votre partage, peut légitimement revendiquer. Je ne parle même pas d’un Sud uni introuvable. Jusqu’en 1959, une partie du sud avait conclu des accords de gouvernement avec le nord (Félix Tchikaya et Jacques Opangault). Une mise au point : aucun Etat postulant en guerre ne peut être reconnu par l’ONU. Comment allez-vous procéder pour résoudre tous ces problèmes ? Je pense qu’il est grave d’engager une population dans une voie de garage au moment où elle espère sortir de l’enfer. Beaucoup de celles et ceux qui défendent le fédéralisme, ici, ont été touchés dans leur chair et dans leur esprit par le génocide. Ils sont persuadés, dans leur « délire », que c’est la solution qui permet de résoudre les antagonismes et dont la faisabilité est la moins coûteuse en vies et en argent. Si je me trompe sur votre compte, proposez-nous alors votre vision sur le futur de ce pays pour en débattre parce que je suis aussi concerné, étant dans l’une des parties du pays, mes parents aussi, mes frères et sœurs aussi. Nous ne voulons plus revivre les drames qui ont déstructuré notre tissu social, nos vies et notre avenir immédiat. En tant que fédéraliste, je leur dirais : Cultivez vos terres, développez vos écoles, vos hôpitaux, organisez votre sécurité sans vous préoccuper de ce qui se passe ailleurs, votez vos lois et gérez vos impôts. Bref, prenez-vous en charge. Prenez soin de vous dans les conditions d’une paix durable. Si vous connaissez bien cette région du Pool, vous comprendrez que ses habitants n’aspirent qu’à une chose : la paix pour continuer à travailler la terre comme ils l’ont fait depuis des siècles. C’est un peuple travailleur et qui, généralement, n’attend rien de l’Etat central. La solution du fédéralisme ne nécessite ni des démarches lourdes auprès des organisations internationales (UA, ONU, UE, etc.) ; de partage du patrimoine parce que les Etats fédérés concentrant la plupart des services publics (Brazzaville et Pointe-Noire) vont les garder accessibles aux autres Etats fédérés pendant au-moins 10 ans, le temps que tous les Etats fédérés développent les leurs, c’est une exception de la constitution fédérale. Les fédéralistes ne peuvent proposer qu’une solution viable qui ne crée pas des contraintes supplémentaires ou tracas au citoyen. C’est une question de responsabilité.

  30. Ngabé dit :

    @ Anonyme
    Pouvez vous me citer ces nations qui se sont relevées et retrouvées après un génocide ?
    C’est vous qui parlez de vilains mboschi mais qu’il se lèvent il vont mettre ce régime en difficulté et le reste de la population pourra suivre et ce soulèvement sera médiatisé si les vilains mboschis ne se lèvent pas pour reprendre votre expression cela veut dire qu’ils sont contents de boire l’eau sale de ne pas avoir d’hôpitaux de ne pas avoir de salaire ils sont satisfait de vivre comme
    des animaux ! c’est leur choix ce n’est pas le choix des populations du sud il devront assumer d’être considéré comme complices du génocide et du pillage de ce pays !

  31. Ngabé dit :

    David Londi svp gardez vos balivernes pour vous on connait votre rhétorique
    Vous voulez faire cohabiter des populations qui ne s’entendent pas se haîssent et se méprisent je vous ai dit gardez donc vos chimères pour vous ! et pour ceux qui vous suivent heureusement qu’il y’a des Kongolais lucides qui ne sont pas aussi bêtes que vous !
    Vous refusez de voir la réalité en face et vous vous complaisez dans votre rhétorique et vos certitudes le sud uni n’existe pas mais le Congo uni peut exister gardons les frontières imposées par les blancs ! et ça se permet de donner des leçons de morale à tout le monde !

    @ Anonyme
    que ces mboschis se lèvent ils prouveront ainsi qu’ils veulent vivre en harmonie avec les autres populations Congolaises

  32. David Londi dit :

    @ Ngabé,
    Le Rwanda et le Cambodge sont deux pays qui ont progressivement trouvé la voie de l’unité après deux lourds génocides même si, pour le Rwanda le chemin est encore semé d’embûches,
    Dans mon article, je demande que chaque citoyen intervienne dans sa zone d’influence pour organiser la lutte !

  33. Ngabé dit :

    Quelqu’un qui a tout détruit chez toi § qui t’a tout pris !qui a violé ta femme ta cousine ta femme tes nièces tes tantes tes filles ta mère tu leur réponds oui oui continuons ensemble dans la fédération allons seulement
    Belle proposition ! et on est fier de soi en plus ! POOL MOUILLÉE ! n’est pas Matsoua qui le veut
    Beaucoup de bruit pour rien !

  34. Ngabé dit :

    Pour ce qui est du Cambodge les khmers rouges ne visaient pas une ethnie en particulier mais tous les intellectuels donc nuance le Rwanda c’est un tutsi qui tient les rennes on ne sait pas ce que pensent les hutus de cette situation VOILA !!!! gardez vos grands discours hypocrites et lâches !

    gardez vos certitudes monsieur Londi grand bien vous fasse et j’espère que vous n’aurez pas honte de vous un jour ! POOL MOUILLÉE

  35. Anonyme dit :

    Ngabé
    Alors que fait-on ….. et comment le fait-on ????.

  36. Ngabé dit :

    A vous de réfléchir vous êtes Congolais ou pas ? avez vous un cerveau ou pas ?

  37. David Londi dit :

    @Ngabé,

    un préalable : Tout peut se dire et se contredire dans le respect de l’autre. C’est important pour avoir un débat apaisé. Une question simple qu’Anonyme vous a posée : Que fait-on ? Votre réponse est un peu courte. Quand l’on se pose à une solution il faut en présenter une autre, c’est plus constructif. Votre proposition est la bienvenue parce que le temps presse. Elle pourrait être une solution viable à laquelle tous les démocrates pourront adhérer. Je vous crois sincère dans vos dénonciations, j’ai fait de même à travers quelques articles en apportant des preuves sur le génocide qui se déroule dans le Pool sur les assassinats, les viols et le niveau d’alphabétisation qui est tombé à moins de 80% alors qu’il était à près de 100% dans les années 60 et 70. Donc, là-dessus, vous ne pouvez pas remettre en cause mon engagement. C’est ce constat qui m’a fait adhérer au fédéralisme parce que, encore une fois, c’est la solution la moins coûteuse et je souhaite la paix chez moi, au Pool. Je ne veux pas entrer en guerre dans un cycle de guerres qui ne fera que détruire ce qui m’est le plus cher. Une simple analyse arrive à cette conclusion, je l’ai démontré. Ce n’est ni de la lâcheté ni de l’hypocrisie mais du simple réalisme. Le fédéralisme n’implique pas que les Wallons aiment les Flamands et vice-versa mais permet de sauvegarder les intérêts des uns et des autres. Veuillez répondre aux questions qui sont posées et nous pourrons avoir un débat fructueux. Quel est votre projet ?

  38. David Londi dit :

    désolé : Quand l’on s’oppose à une solution au lieu de : Quand l’on se pose à une solution !

  39. Anonyme dit :

    Je vous renvoi à votre propre question, vous êtes Congolais et avez certainement un cerveau. Que vous ne soyez pas en accord avec Mr LONDI, est parfaitement légitime mais alors proposez une solution pour qu’on en débatte en toute intelligence mais ne restez pas l’invective inutile et stérile.
    Vous pouvez ne pas être d’accord mais de la à Haranguer et insulter sans proposer c’est un peu trop facile.

    Alors que fait-on ….. et comment le fait-on ????.

  40. Val de Nantes. dit :

    @Ngabé ,
    Votre posture est des plus minables qui soient .Les caricatures ne font pas un début de réflexion politique á la hauteur de la tâche inextricable dans laquelle Sassou a plongé notre pays .
    Ne soyez pas ce petit fainéant de la famille ,regardant les autres travailler .
    Combattez les fédéralistes par des propositions politiques susceptibles de susciter un grand débat sur l’avenir de notre pays .
    Personne n’a le monopole de l’intelligence absolue , mais admettez qu’il y ait ,parmi nous ,ceux qui ont une intelligence relative .
    Sur ce terrain ,on vous y attend ,car votre caractère volubile s’y prête .

  41. Ngabé dit :

    @Anonyme
    REFLECHISSEZ PAR VOUS MEME
    OK vous suscitez des débats stériles car vous n’abordez pas les vrais problême qu’est ce qu’on fait quand on ne s’entend pas REFLECHISSEZ ET ARRETER DE ME POMPER L’AIR

  42. Ngabé dit :

    ON NE S’ENTEND PAS TROUVONS TOUS ENSEMBLE LES CONDITIONS D UNE SEPARATION A L’AMIABLE
    TROUVONS UNE SOLUTION RAISONNABLE ET LE FEDERALISME AVEC LES GENOCIDAIRES N EN EST PAS UNE

  43. Anonyme dit :

    D’abord je ne vous pompe pas l’air, ensuite c’est vous qui nous dites que les solutions proposées ne sont pas les bonnes et on est prêt à l’entendre.
    Expliquez nous comment faire une séparation à l’amiable puisque c’est votre proposition, ce que nous ne savons pas faire, et on pourra en débattre dans le calme et la courtoisie.

  44. Ngabé dit :

    Mr Anonyme
    Tout être humain est doté en principe de capacité de réflexions et est apte à trouver des solutions lorsqu’on est confronté à une situation
    Ce que vous devez savoir c’est que ce pays tel qu’il existe est voué à la disparition il faut déjà que vous l’intégrez dans votre tête on ne continuera pas comme ça donc lorsque l’on parle de séparation certains disent qu’il y’aura la guerre or elle est déjà présente
    Le nord et le sud ne continueront pas ensemble c’est pas de mon fait c’est le nord qui s’est accaparé de tous les leviers de ce pays qui en responsable ce n’est pas Ngabé ok

    L a tyrannie du nord est vouée à la disparition pour éviter un nouveau bain de sang les peuples du nord et du sud en tout cas leurs représentants doivent trouver un accord devant des témoins internationaux pour une séparation à l’amiable je ne peux pas vous en dire plus tout ce que je sais c’est qu’on ne continuera pas ensemble le nord et le sud sont voués à se séparer c’est cela l’issue logique et non pas la fédération des traites et des lâches

  45. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    FACE À DES IDIOTS ET DES ESCLAVES VOLONTAIRES QUI FONT PREUVE D’ARROGANCE, LA JUSTICE EST LA SOLUTION POUR LA PAIX AU CONGO.
    LA JUSTICE VA PERMETTRE DE FAIRE NOTRE DEUI. LA JUSTICE VA NOUS AIDER À RETROUVER QUELQUES RESSOURCES PILLÉES.
    C’EST LA JUSTICE QUI VA DISSUADER LES AUTRES VIOLEURS DES LOIS DE LA RÉPUBLIQUE. LE TRAVAIL OU L’ARTICLE DE DAVID LONDI CONSTITUE UN DES OUTILS POUR ALLER VERS CETTE JUSTICE.

  46. Anonyme dit :

    Mr Ngabé
    OK, J’ai bien pris en compte vos remarques et j’attend pour prendre position l’accord que trouveront les représentants du Nord et du Sud pour concrétiser cette séparation à l’amiable.

  47. David Londi dit :

    @Ngabé,

    dans cette mare de souffrances qu’est le Congo, il faut prendre du recul quand l’on propose des solutions qui peuvent sortir le peuple de cette situation. Ne jamais donner de faux espoirs avec des solutions dont la faisabilité est teintée de tant d’incertitudes.

  48. Ngabé dit :

    Mr Londi vous êtes vraiment marrant qu’est ce qui vous dit que votre fédération est plus réaliste que la séparation ?
    Arrêtez donc vos chimères et soyez réaliste svp

  49. Etonnant - Intriguant - Inquiétant dit :

    « Les congolais ne sont pas capables de gérer une monnaie. » Re-dixit: François Ibovi Kiema

    Que c’est triste et exaspérant de relire ce genre de défaitisme éhonté et cynique de ténébreux-orage…
    Peut-être vouliez-vous plutôt dire que VOUS et VOS parents précisement êtes congénitalement incapables de gérer une monnaie?
    Ou alors auriez-vous un peu de sang de Chirac et de Sarkozy mélangés dans vos veines d’africain-toto?

    Autrement comment justifiez-vous votre appréhension d’éternel assisté avec une anxiété indescriptible; ah, donc c’est en référant à vous-mêmes et vos parents?

    Sinon, de quoi auriez-vous ‘peur’ en cette potentielle instance?
    Sérieusement, aviez-vous aussi fait des études sup, par hasard? Une simple curieuse question insignifiante!

    C’est vraiment HONTEUX, et c’est le moins que l’on puisse dire.

    Pauvres con-go-laids!

  50. David Londi dit :

    @Ngabé,

    un livre a été publié sur ce sujet : « Manifeste pour le fédéralisme au Congo Brazzaville – Projet d’une constitution fédérale » chez Bookelis, tag fédéralisme. Il comprend trois parties : Partie I (Livre I) : Bilan d’l’Etat-nation depuis 60 ans ; Partie II (Livre II) : Projet de Constitution fédérale : nombre d’Etats fédérés, échelons, pouvoirs et compétences, éducation, santé, armée et police, justice et écologie; Partie III : Plan de gestion de risques ; Processus d’installation du fédéralisme et Processus ; Processus de mise en oeuvre du fédéralisme et Processus d’estimation du budget. Il fait 546 pages que vous pourrez lire à loisir pour vous imprégner du projet et apporter toutes les critiques que vous jugez utiles.

    Voilà, Mr Ngabé. Il est parfois utile de dépasser la rhétorique stérile et passer à l’action. Tout ce qui est dit, ici, est basé sur une réalité décrite et publiée.

    A votre tour, Mr Ngabé !

  51. Ngabé dit :

    Mr Londi vous êtes bête ou quoi ?

    Vous pensez que parce que vous avez écrit un ouvrage cela veut dire que
    votre projet est réaliste ?
    Décidément on aura tout vu et tout entendu dans ce pays !!!
    C’est l’avenir que vous proposez au peuple victime du génocide un peuple vassal et laquais des barbares ?
    Allez donc vous mettre bien profond par les sauvages mbochis et lorsque vous allez crier de douleur nous vous répondrons c’est lvotre monde fédéral ! pour lequel vous vous êtes battu !

    Une pédantaille qui courbe l’échine devant les sauvages bel avenir décidément !

    Allez au diable avec vos débats stériles qui ne débouchent sur rien !

    Allez discourir devant les idiots qui pensent comme vous pauvres imbéciles

  52. David Londi dit :

    @Ngabé,

    pourtant vous aviez fait un effort dans vos précédents posts, ici, vous retombez dans un langage qui sort d’un débat apaisé. Soit. Il faudrait apprendre que ce projet sera présenté au peuple qui jugera mais il est mieux de le lui présenter bien décrit pour un choix mûri. Dans ce pays, il faut commencer à présenter des choix clairs au peuple en dehors de l’instrumentalisation du tribalisme pour sortir des amalgames que vous êtes en train de faire. Rappelez-vous votre histoire, en 1960, Youlou avait envoyé en exil, dans la partie septentrionale des Matswanistes (les Corbeaux). Ils n’y ont pas été dévorés crus. Ils s’y sont établis, ont fondé une famille et fait leur vie. Vous demandiez dans l’un de vos posts aux populations du nord de se soulever, c’est en les stigmatisant que vous les convaincrez à entendre votre appel ? Croyez-vous que tous les habitants de la partie septentrionale sont tout sauf des humains dotés d’un cœur capable d’aimer ?

    Nous condamnons tous l’instrumentalisation du tribalisme par des hommes politiques qui l’utilisent pour accéder au pouvoir. Que dites-vous de l’épisode d’affrontement entre les ressortissants du Nibolek et ceux du Pool ? Qu’était-ce ? Un affrontement nord / sud ou sud / sud ? Je vous ai encore rappelé que les leaders du sud ont conclu une alliance avec Opangault pour mettre en échec Youlou. C’est votre Histoire, n’est-ce pas ? C’est ici que j’affirme que le sud uni n’a jamais existé, à aucun moment de l’histoire du Congo. Pourtant les ressortissants du Nibolek se sont toujours établis à Bacongo ou à Makélékélé où ils y étaient bien intégrés jusqu’en 1992 quand les élections présidentielles ont opposé des peuples presque frères et qui sont tous des Kongos.

    Le tribalisme est le fait des hommes politiques engagés dans la compétition qui s’instaure au cours de l’élection présidentielle, raison pour laquelle nous voulons dépasser cette contradiction en instaurant le fédéralisme parce qu’il désacralise la fonction du président élu au suffrage universel direct, l’un de mes articles avait développé cette thématique.

    Les raisonnements à la noix de coco qui tendent à généraliser et à simplifier des phénomènes complexes sont toujours exagérés et tombent facilement dans des stéréotypes : les Noirs sont paresseux, les personnes d’origine immigrée sont potentiellement des délinquants, etc. C’est ce contre quoi je me suis battu dans ma vie. Dans un groupe d’individus, vous trouverez toujours une variété de comportements qui ne sont pas forcément déterminés par l’appartenance ethnique, raciale ou religieuse mais par des phénomènes complexes souvent dus à l’environnement.

    Apprenons à ne pas généraliser, attachons-nous aux faits.

  53. Ngabé dit :

    Ecoutez moi bien monsieur Londi que ces gens de la partie septentrionale nous fasse la démonstration que ce sont des êtres humains comme les autres c’est pas votre littérature et vos discours à 2 balles qui vont prouver le contraire qu’ils se soulèvent contre la dictature voilà !

    Si vous vous leur faites confiance souffrez que ce ne soit pas le cas de tout le monde en ce qui concerne la fédérations des sodomites des génocidaires et des pool mouillées nous ne serons jamais d’accord avec cela vous avez bien entendu jamais !
    Je m’arrête car vous avez vos certitudes et moi j’ai mes convictions
    Y’ at il eu déjà des guerres entre Lari et Mbembés avant l’arrivée des mbochi vous le monsieur je sais tout répondez à cette question ?
    Vous ne croyez pas au sud uni en revanche vous croyez à l’unité avec un nord génocidaire voleur et barbare cherchez l’erreur?
    Le royaume Kongo ça vous parle ou vous êtes perdu dans votre délire fédéral ?
    Monsieur londi vous croyez à l’unité avec ces gens libre à vous et bien je n’y crois pas ok ?

    Faisons un test grandeur nature entre Mbembé et Lari demandez leur de choisir avec qui ils veulent vivre et bâtir un pays entre Lari Mbembé et MBochi ou nord on verra bien des surprises et vous risquez fort de vous mordre les doigts et de faire dans votre froc vous qui affirmez que le sud uni n’existe pas faisons ce test je n’ai absolument pas peur du résultat mais je n’en suis pas certain pour vous

    Vos amis du nord avec qui vous travaillez votre projet fédéral pour quelle raison ne demandent ILS pas à leurs frères de se lever contre la dictature ?
    Ils cherchent tout simplement à avoir une porte de sortie au cas où que les nordistes se lèvent donc et je m’engage à leurs présenter mes plus plates excuses s’ils le font dans le cas contraire tout votre discours et votre littérature ne sera que du bla bla et du charabia ok ?

  54. Anonyme dit :

    Ngabé
    L’intitulé de ce site est
    « POUR UN CONGO LIBRE ET DEMOCRATIQUE: SASSOU NGUESSO DOIT PARTIR »

    Vous feriez mieux de réserver vos attaques en direction du clan mafieux et ses affidés plutôt que de vous acharner contre ceux qui cherchent des solutions pour sortir le pays de la dictature..
    On a bien compris que ceci n’est pas en accord avec vos convictions, comme vous le dites, mais au moins c’est une approche qui mérite d’être étudiée et débattue.
    Proposez nous un projet qui correspond à vos convictions et on pourra en débattre en toute intelligence.
    Ne vous trompez pas de combat l’ennemi du pays c’est sassou, son clan et ses collabos pas ceux qui travaillent et proposent des solutions même si elles ne vous conviennent pas vous ne détenez pas non plus, vous même, la vérité.

  55. Ngabé dit :

    Anonyme
    qui ^tes vous pour me donner des leçons de morale
    je m’en prend au génocidaire qui du nord et je m’en prend aussi au peuple du nord qui ne se lève pas qu’il se lève pour dénoncer la tyrannie

    ET JE DEMANDE PAR CONSÉQUENT QUE LE PAYS SE SCINDE EN DEUX ! OK VOILA MA SOLUTION
    LE SUD C EST CHEZ MOI ET JE N AI PLUS DROIT D HABITER DANS MON PAYS C EST NORMAL ?
    POURQUOI PAR CE QU IL Y A LA TYRANNIE NORDISTE QUI PERSÉCUTE LES SUDISTES
    OK

    ALORS VOUS FERMEZ VOTRE GUEULE ET ALLEZ VOUS FAIRE PENDRE

  56. Anonyme dit :

    LEDZA LE NOUA LE BOMA BATO VIVE LA FÉDÉRATION LONDISTE

  57. David Londi dit :

    @Ngabé,

    Plus qu’une question factuelle, la création d’un nouvel État dans le monde contemporain, en particulier à l’issue d’un mouvement de sécession, est décidément une question politique. L’exemple du « dernier né » de la communauté internationale, devenu rapidement le 193e État membre de l’Organisation des Nations Unies, le prouve une fois de plus. Il montre à quel point l’émergence d’un État constitue un cas d’espèce dont le succès dépend de considérations extérieures. On sait depuis longtemps déjà que l’affirmation selon laquelle juridiquement « la reconnaissance par les autres États a des effets purement déclaratifs » relève d’un académisme irréaliste dans le sens où « un État qui n’a obtenu aucune reconnaissance ou même un nombre très faible de reconnaissances n’est en définitive rien dans la société internationale ». Je l’ai démontré, ici. L’Etat du Sud-Congo risque de drainer des espoirs jamais concrétisés et le risque d’être un endroit où la paix ne sera qu’un rêve inaccessible. Nous avons le douloureux exemple du Biafra avec des enfants faméliques broyés par une guerre de sécession « hominivore », des millions ! Plus près de nous, le Sud Soudan ne brille pas, non plus, par une stabilité sécuritaire, sociale et économique.
    Je vous laisse méditer, cher compatriote, sur cette citation de Sun Tzu parce que je vous sens hargneux et vindicatif : « Un Souverain ne peut pas lever une armée sous le coup de l’exaspération ni un général se battre sous le coup du ressentiment. Car, s’il est possible à un homme irrité de recouvrer la sérénité et à un homme ulcéré de se sentir satisfait de nouveau, un Etat qui a été anéanti ne peut être rétabli, ni les morts rendus à la vie ».

  58. Ngabé dit :

    blah bla bla poursuivez votre rêve fédéral avec les génocidaires les sodomites les voleurs et les violeurs

  59. Ngabé dit :

    Baissez votre froc et faites vous mettre
    salut

  60. Le plus beau dit :

    Entre nous parmi ces gens qui a la carrure du président SASSOU , personne ne peut devenir président du Congo.le pays nous appartient tous un peu d’ amour pour ce pays qui nous a fait.
    la faiblesse des certaines personnes au Congo , elles ne connaissent pas leurs limites …les Congolais dès qu’il a eu des petites responsabilités dans son parti- politique , dans son association ou sergent dans l’armée congolaise , il rêve de devenir comme le général d’armées , le président SASSOU. Tout le monde veut être comme le président SASSOU ? C’est incroyable , çà me dépasse.il ya beaucoup d’exemple: les Okombi , les KOLELAS ,…Mais la chose là, il faut avoir de la sève comme le président SASSOU.

  61. mwangou dit :

    @Le plus beau dit: »…C’est incroyable , çà me dépasse.il ya beaucoup d’exemple: les Okombi , les KOLELAS ,…Mais la chose là, il faut avoir de la sève comme le président SASSOU. »
    En conversation avec un français, retraité de la police, le sujet était celui à l’ordre du jour depuis trois mois en France : les gilets jaunes. Il les comprenait et les soutenait. Il soutient que c’est le peuple qui ne veut pas de ce président, supposé arrogant…Je lui ai répondu sur cet aspect, que je pense que le problème, c’est la jeunesse du président français. Il est trop jeune et les Français ne sont pas habitués à être dirigés par un jeune. Selon moi, tout était là, parce que sinon, on ne comprend pas que ce peuple a élu ce président sur la base d’un programme, que ce programme est en train d’être exécuté tel qu’annoncé dans ses meetings de campagne, et qu’on trouve subitement que ce programme ne sert que les intérêts d’une catégorie de gens… Les français ne trouvent le respect que dans la vieillesse. Les Sarkozi, Hollande, ne l’ont pas compris. Du coup le benjamin Macron ne pouvait comprendre. Les trois subissent le même sort: le rejet sans répit. dans la même situation, Mitterand et Chirac étaient plus tolérés…
    J’ai l’impression que c’est le cas de monsieur Le Plus Beau ici. Je comprends qu’il soutienne cette idée de « la sève comme le président Sassou », et reproche aux autres de prétendre qu’ils aient eux aussi la sève, par dérision… Je suis plutôt convaincu qu’il soutient cette idée par conviction. Ma question est alors pourquoi organiser des élections qui coûtent cher aux finances de l’Etat, quand on sait qu’on est unique, le seul a bénéficier de la sève… Pourquoi ne prend t-on pas la résolution de proclamer comme Kadhafi en Libye, qu’on est le mieux éclairé et donc le seul conducteur, comme Mobutu le proclamait avec son « tata bo moko »…?
    Il y a des gens qui ont leurs habitudes bien établies et qui ne veulent pas de l’innovation ni même la rénovation. On a vu des gens continuer à regretter De Gaulle. Parfois dans un paradoxe insolent dans le genre d’un Chirac, Sarkozi et autres, qui se disent les héritiers de ce grand leader, mais qui une fois au pouvoir, ce sont empressés à détruire ce que leur maître avait construit: le capitalisme avec monopole d’Etat…

  62. David Londi dit :

    @Mwangou,

    content de te lire et ton travail de démontage du post de « Le plus beau » que je prenais pour une provocation ou l’envie urgente de certaines personnes à faire le beau, les narcissiques ! En réalité, il ne faut pas laisser de tels raisonnements sans réponse. C’est une démarche de désinformation ou de distorsion de l’information longuement mûrie pour contrer ou décourager les démocrates qui passent sur ce site, il y’en a des milliers.

    Ce dictateur qui a, soit-disant de la sève, porte le bilan le plus lourd de ce pays depuis 60 ans : des milliers d’assassinats politiques et civiles, 400.000 selon LCI, 760 000 manquent à l’appel selon l’ONU ; un taux d’alphabétisation qui est passé de plus de 90% à 70 % dans certaines régions de ce pays, trois interventions des organisations internationales pour rétablir les équilibres budgétaires et effacer les dettes, des institutions de santé à l’agonie et pénurie des services publics les plus élémentaires … En quoi sa sève se manifeste-t-elle ? « Le plus beau » doit savoir qu’il nous trouvera toujours sur son chemin chaque fois qu’il fera l’apologie du dictateur. Il ne le sait, peut-être pas, mais son mentor de dictateur est passible de la CPI (Procès sur les Disparus du Beach, Génocide dans le Pool, Biens mal acquis et crimes financiers.

    Le Général d’opérette risque de finir comme Samuel Doe !

  63. Val de Nantes. dit :

    @Ngabe ,dont je reconnais le phrasé et donc qui se ranonymise davantage et @le petit beau offrent sur ce site l’image des âmes perdues .
    Le manque d’arguments pertinents les a confinés au concert des anathèmes ,au point de s’offrir un droit de grenouillage ,qui les disqualifie plus qu’ il les honore.
    Le Congo est profondément malade ,il va de soi que nous puissions nous élèver par la profusion des idées aussi iconoclastes que variées ,pour sa guérison .
    Le refus de réfléchir débouche sur des raccourcis puérils.

  64. Val de Nantes. dit :

    Iconoclaste , car le défi que nous devons nous lancer ,pour briser l’ordre politique ,préétabli ou icônique.
    C’est cette digue politique dressée depuis notre indépendance qu’ il nous faut abattre ,pour laisser passer une eau plus rutilante que celle usée par tant d’impurêtés environnementales.
    De la réussite de ce défi ,surgira la nouvelle face politique du Congo .
    Ainsi il nous incombe ,le devoir de problématiser .
    Je ne pense pas que l’avanie ostracisante en fasse partie .Nos parents souffreteux en attendent plus qu’ une insulte infantile .

  65. Ngabé dit :

    @val de nantes sobriquet ridicule au passage
    c’est toi l’âme perdue poursuis ton rêve fédéral avec le sodomites et les génocidaires

    Pool mouillée et pauvre con ne me cherche sinon t’auras affaire à moi et t’es pas de taille

    pauvre imbécile broute ton fédéralisme et fiche moi la paix
    continue tes raisonnement à la con s et tes provocations un jour tu ramperas devant le mbochi si ce n’est déjà fait tu mangeras leur merde ensuite ils s’occuperont de ta petite femme si t’en as vraiment une comme tu l’affirmes régulièrement sur ce site
    couille molle et donneur de leçon en plus!

  66. Ngabé dit :

    val de nantais dit l’allemand

    FERME TA GUEULE UNE BONNE FOIS POUR TOUTES
    COMPRIS
    YEZA DIA MPAMBA MPAMBA TA JIBOULA NOUA
    MBOULA MAMA KOU
    VA TE FAIRE DEFONCER
    CONNARD

  67. David Londi dit :

    @Ngabé,

    Il faut vous ressaisir, vous ramenez le débat au niveau du caniveau.

  68. Ngabé dit :

    Dites le à votre compère l’allemand qui se targue d’avoir des vertus qu’il n’a pas s’il me cherche il va me trouver !

  69. Anonyme dit :

    Bravo Ngabé
    vous avez tout dit merci à vous

  70. Moros Stupidus Intrépidus dit :

    @Ngabé,
    Grosse validation.
    Vous avez bien résumé, tenez bon.

  71. Anonyme dit :

    Quelles sales mentalités. Avec des mentalités pareilles sassou n’a pas de soucis à se faire pour sa prochaine élection les Congolais vont s’entredéchirer sans qu’il ait même besoin d’intervenir.
    Désolant

  72. Dénis Sassou Nguesso dit :

    Merci pour les vôtres qui sont irréprochablement propres. Finalement Aero Fresh, OUF!
    Je peux me rendormir… Veuillez ne pas déranger.

  73. boro dit :

    MBA MBOCHI BA ZA ZONGA EEEEE
    BO SAL MAYELE EEEEEEEE

  74. Jean dit :

    @ANONYME
    Quels Congolais? quelles mentalités?

  75. .jean dit :

    Au Congo quels sont ceux qui ont les pires mentalités ?

  76. Anonyme dit :

    Qu’avez-vous apportez au débat à par l’invective et l’injure ? Que je sache le projet fédéraliste n’est qu’un projet pour contrer cette dictature qui actuellement elle est bien la et présente pour toute la population qui la subit chaque jour. Rien ne dit que ce projet se réalisera mais au moins il a le mérite d’exister. En quoi cela vous gêne?
    Proposez un projet de scission du pays et chacun pourra se positionner, il ne suffit pas de vouloir il faut proposer du concret.

  77. Kiginriba dit :

    E vous même qu’apporter vous au débat à part critiquer ceux qui sont pour la scission ce sont les soit disant fédéralistes qui passent leur temps à critiquer ceux qui sont pour la scission comme s’ils étaient porteur d’une tare quelconque même si cela ne plait pas c’est un projet comme un autre et il faut le considérer comme tel un point c’est tout .
    Ce n’est pas parce que il n’y pas de livre écrit la dessus qu’il ne faut pas le respecter

  78. Pierre dit :

    Comme toujours Voilà les mbochis entrain de se mêler d’une dispute entre frères du Sud comme toujours ils viennent mettre leur fiel et semer la zizanie ils ne savent pas s’occuper de leurs propres affaires toujours à s’intéresser aux discussions des personnes du sud et à provoquer la division désormais on les connaît
    To yébi bino

    Allons seulement

  79. OYESSI dit :

    A TOUS,

    On voit bien que vous êtes vraiment des intellectuels comme définit par LAROUSSE. Arguments contre arguments,vous faites travailler trop votre cervelle sans toucher au vrai mal du Congo qui est Sassou. Au lieu de parler de scission, fédéralisme ou état unitaire, commençons par extirper le mal. Le reste on pourra faire des analyses et discours d’intellectuels que sommes nous.

    Comment allez vous organiser tout ceci quand nous n’avions plus d’espace de discussions sereines parce que le terrain est occupé par un dictateur qui imprime son rythme. PARLONS NOUS DU CONGO OUI OU NON. Si c’est du congo réfléchissons d’abord pour que le terrain soit libre afin d’étudier sereinement les arguments des uns et des autres pour le Congo à venir sinon nous ne serons là que pour nous fatiguer pour rien.

  80. Ngabé dit :

    Le mbochi aime semer la zizanie partout il passe
    il aime le mensonge et le sang surtout celui du sud en particulier celui du pool
    il est content lorsque les enfants du sud se disputent à cause de lui les enfants du nord ne se et ils ne se disputent pas pour le sud et ils ne se disputeront jamais pour le sud autrement ce serait depuis longtemps que cette dictature ou plutôt la barabrie aurait disparu depuis longtemps ils sont soudés jamais ils ne s’entre tueront pour le sud.
    C’est dans son intérêt d’avoir un sud divisé c’est pourquoi il faut mettre un terme à cela.
    il aime faire manger son pipi et son kk au autres
    il aime prendre ce qui n’est pas à lui en particulier s’il appartient au sud
    il est animé d’une haine et d’une jalousie viscérale vis à vis du sud en particulier à l’égard du pool qui a un leadership naturel sur les régions du sud malheureusement ou heureusement c’est selon il est atteint d’une bêtise congénitale c’est dans son adn jamais le Kongo ne se relèvera tant que le mbochi sera avec nous
    je comprend et soutiens les partisans de la scission pas d’autres moyens en effet de sauver le peuple Kongo

  81. Anonyme dit :

    pays là,c’est comment comment ?

  82. Anonyme dit :

    Frère OYESSI en parfait accord avec vous. On pourra avoir le plus beau des projets rien ne se fera avec cette mafia en place qui a gangrenée tout le pays et pour l’instant si il y a une certitude c’est que sassou est toujours maître du jeu et que peu d’obstacles se dressent devant lui.

  83. Val de Nantes. dit :

    Je vais me dispenser de réfléchir sous prétexte que Sassou est scotché á son pouvoir .
    Je n’y souscris pas .
    Attendre le départ de Sassou et réfléchir , est un euphémisme .
    .Le fédéralisme est un projet politique naît d’un constat d’échec surranné ,il eût été criminel qu’on n’en bougeât pas .
    Grosse validation @Anonyme qui en a rappelé le sens .
    Sur la discussion entre sudistes ,j’applique le principe économique de David Ricardo .
    Attention ,ce principe ne saurait être réduit à une vilenie ou une injure dont je ne raffole point.
    Je suis un mâle , mesurant 1m95 ,pour 90 kilos et je ne tance qu’une seule fois .
    D’où mon silence .
    La magie du numérique ,c’est l’invisibilité qui allume l’irrationalité humaine .
    Dommage .

  84. Val de Nantes. dit :

    Le principe de David Ricardo : C’est la loi des rendements décroissants .
    Ce n’est nullement une avanie ou une injure .
    Veuillez consulter des ouvrages économiques ,internet , pour en sucer le sens.
    Le séjour européen doit etre de l’occasion de l’acquisition des savoirs .Unique moyen de tirer notre pays vers le haut.

  85. Val de Nantes. dit :

    Lire ,doit être l’occasion .

  86. Val de Nantes. dit :

    Pour celles et ceux qui veulent me conaitre.
    Val ,est un diminutif de Valencien .
    Nantes ,j’y ai passé une partie de mes nombreux sésames.
    Magistère des organisations. Copie de ce diplôme á l’Ogesc.
    Économiste des entreprises .Master .Ogesc.
    Ingénieur inspecteur des risques industriels.Ogesc .
    Expert consultant itinérant en calcul industriel.
    Deug en Maths. ( Professeur sékou ,) Marien Ngouabi Université .
    J’en passe.
    Vous aurez compris ,pourquoi mon ami Camerounais parlait de véritable gâchis pour le Congo .
    Oui ,je déprime parfois de ne pas servir mon pays .
    Donc ,insulter un Val de Nantes , il en faut plus.

  87. David Londi dit :

    @Oyessi,

    frère Oyessi, toute stratégie devrait avoir un avant, un pendant et un après. Cette planification permet d’avoir un message cohérent. Je pense que nos échecs reposent sur une vision « courtemiste » qui parasite notre message et désoriente le récepteur. J’ai toujours eu une démarche pragmatique orientée vers l’action et surtout les résultats. Nous sommes liés à un contrat de deux types : obligation des moyens à mobiliser et obligation de résultats qui nous oblige, au regard de notre passé conflictuel, à installer les conditions d’une paix durable.

    Eradiquer la dictature ne doit pas être une finalité en soi parce qu’il peut peut y avoir un autre dictateur tapi dans l’ombre qui peut s’emparer du pouvoir au moment opportun. Il faut avoir une démarche systémique.

    Se battre contre la dictature est un jalon décisif pour installer de nouvelles politiques mais réfléchir à l’après-dictature l’est autant. La solution proposée, ici, s’inscrit dans ce premier jalon du projet d’installation d’une démocratie durable quelle que soit la forme que cela va prendre : Etat-unitaire, Fédéralisme ou même Sécession. Mon option, tout le monde la connaît parce que je pense que les deux autres portent en elles des facteurs de risques importants pour une paix durable. Soit. C’est le peuple qui choisit et je suis profondément démocrate.

    Plus concrètement, il n’est pas trop tard, 2 ans avant l’échéance de 2021. Je ne suis pas de ceux qui pensent que l’affaire est pliée pour le dictateur. Nous avons 3 possibilités pour désintégrer cette dictature : les élections au suffrage universel direct auxquelles je ne crois pas parce qu’un dictateur n’organise pas les élections pour les perdre ; un coup d’Etat militaire, coûteux en vies et en ressources et surtout n’assure pas que les militaires vont retourner dans leurs casernes après le coup et l’insurrection populaire, solution qui a ma faveur parce qu’elle crée une conscience par la lutte. Pour cette dernière solution, chaque citoyen doit animer une ou deux cellules de son ethnie pour créer un réseau national en relation avec la diaspora.

    Ce réseau de cellules doit être remonté à la diaspora pour le financement. Chacun donc d’agir dans sa zone d’influence et arrêtons d’attendre que les alouettes nous tombent toutes rôties du ciel.

    @Tous,

    merci d’avoir contribué à ce débat en attendant d’autres. Agissons d’une façon pragmatique.

  88. David Londi dit :

    désolé, courtermiste

  89. Val de Nantes. dit :

    La pluralité des opinions politiques est une chance en soi.Le mutisme devant ce flot de brutalités bestiales s’apparente á une caution floutée.
    Aussi critiquer sans proposer une alternative politique ,c’est un déni d’exitence intellectuelle
    Comment montrer á Sassou notre opposition intellectuelle á ce qui caractérise son pouvoir inhumain ?
    Je ne pense pas que le simple désir qoutidien ignifugé des mots sarcastiques á son encontre soit le seul marqueur de notre détermination granitique á le voir quitter le pouvoir .

  90. Maria Valencia dit :

    On dirait que ça varie selon les saisons, citoyen.
    N’est-ce plus « Nantes » pour « Nantessa » ?
    LOL

  91. val de Nantes dit :

    @Maria valencia
    Exact…..
    Comprenez que, patronymiquement , je ne veuille pas me dénuder totalement. Il n’en demeure pas moins que Nantessa est mon de famille ultra transformé …
    La coïncidence avec la ville de Nantes relève d’un fait purement hasardeux..
    Mais attention, un peu de jus pour débusquer mon vrai nom à partir de Nantessa.
    C’est un entrelacs ,dont je voudrais vous épargner les contorsions cervicales….
    La sémantique de deux noms est saisissante, mais leur signification est asymétrique….
    Merci d’avoir retenu cette séquence privée qui commence à dater ,preuve qu’il y’a des gens que j’inspire….
    Souffrez doucement que je vous dise, par moments, je suis très tempérant..
    Mais la météo spirituelle reste la même.

  92. Maria Valencia dit :

    LOL sans un iota de soucis, rassurez-vous! Le liquide céphalo-rachidien à 99,9% au rendez-vous dans sa fonction, le remue-méninges à propos n’en est plus indispensable. Comme l’ange Gabriel n’apparaîtra pas devant Anto Tchibota pour la Sainte Conception… On est serein ici.

    Merci toujours pour le détail.

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