Dans la nuit du 1er au 2 février 2011, cela fera deux ans que le journaliste franco-congolais Bruno Jacquet Ossébi sera  décédé à Brazzaville, succombant aux blessures causées par l’incendie  de sa maison, douze jours plus tôt. Aujourd’hui, la mort du  collaborateur du journal en ligne d’opposition Mwinda, qui avait  fait connaître sa volonté de se porter partie civile dans l’affaire dite  des « biens mal acquis » visant notamment le président congolais Denis  Sassou Nguesso, reste entourée du plus grand mystère.
Dans  une lettre adressée au président de la République française, Nicolas  Sarkozy, Reporters sans frontières demande au chef de l’Etat d’ouvrir  une enquête et de tout entreprendre pour que la lumière soit faite sur  cette triste affaire.
« Déplorant  les négligences de l’enquête menée à Brazzaville par les autorités  congolaises, nous avions demandé au gouvernement français, six mois  après le décès de Bruno Ossébi, d’ouvrir une instruction en France.  Notre requête est restée sans suite », écrit Jean-François Julliard,  secrétaire général de Reporters sans frontières, dans le courrier  adressé à l’Elysée.
« Aujourd’hui,  on ne sait toujours pas si l’incendie survenu au domicile du  journaliste était d’origine accidentelle ou criminelle. On ne sait  toujours pas pourquoi Bruno Ossébi est décédé brutalement, douze jours  plus tard, alors que son état de santé semblait s’améliorer. Nous nous  étonnons que la France soit restée passive sur le décès si mystérieux de  l’un de ses ressortissants, reconnu, qui plus est, comme une voix très  critique dans un pays qui ne brille pas par son respect de la liberté de  la presse », ajoute Jean-François Julliard.
Pour  plus d’informations sur cette affaire, lire le rapport d’enquête publié  en juillet 2009 par Reporters sans frontières et Journaliste en danger  (JED), son organisation partenaire en République démocratique du Congo,  intitulé « Mort du journaliste franco-congolais Bruno Jacquet Ossébi : mystères et négligences ».
DANS LE MÊME PAYS » CONGO
- Des journalistes étrangers harcelés durant le scrutin présidentiel
 
- Acharnement judiciaire contre L’Observateur et son directeur de publication
 
- Le directeur général de la police menace un journaliste
 

 
 
											
Dans la nuit du 1er au 2 février 2011, cela fera deux ans que le journaliste franco-congolais Bruno Jacquet Ossébi sera  décédé à Brazzaville, succombant aux blessures causées par l’incendie  de sa maison, douze jours plus tôt. Aujourd’hui, la mort du  collaborateur du journal en ligne d’opposition Mwinda, qui avait  fait connaître sa volonté de se porter partie civile dans l’affaire dite  des « biens mal acquis » visant notamment le président congolais Denis  Sassou Nguesso, reste entourée du plus grand mystère.
Dans une lettre adressée au président de la République française, Nicolas Sarkozy, Reporters sans frontières demande au chef de l’Etat d’ouvrir une enquête et de tout entreprendre pour que la lumière soit faite sur cette triste affaire.
« Déplorant les négligences de l’enquête menée à Brazzaville par les autorités congolaises, nous avions demandé au gouvernement français, six mois après le décès de Bruno Ossébi, d’ouvrir une instruction en France. Notre requête est restée sans suite », écrit Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières, dans le courrier adressé à l’Elysée.
« Aujourd’hui, on ne sait toujours pas si l’incendie survenu au domicile du journaliste était d’origine accidentelle ou criminelle. On ne sait toujours pas pourquoi Bruno Ossébi est décédé brutalement, douze jours plus tard, alors que son état de santé semblait s’améliorer. Nous nous étonnons que la France soit restée passive sur le décès si mystérieux de l’un de ses ressortissants, reconnu, qui plus est, comme une voix très critique dans un pays qui ne brille pas par son respect de la liberté de la presse », ajoute Jean-François Julliard.
Pour plus d’informations sur cette affaire, lire le rapport d’enquête publié en juillet 2009 par Reporters sans frontières et Journaliste en danger (JED), son organisation partenaire en République démocratique du Congo, intitulé « Mort du journaliste franco-congolais Bruno Jacquet Ossébi : mystères et négligences ».
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