« Il n y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois et avec les couleurs de la justice » (Montesquieu)
« Le ridicule ne tue pas, …. Le ciel ne tombera pas » (dictons politiques congolais)
De façon expéditive, après d’autres bien connus et à l’issue sans équivoque, un procès s’achève, un autre commence, et d’autres sont progammés, selon la volonté et le calendrier clairement affirmés par Sassou-Nguesso et méticuleusement suivis par ses juges. Jusqu’à ce que plus tard, du haut de sa grande âme, du mahatma autoproclamé, il se résolve à la grâce ou à l’amnistie! Si, bien sûr, entre-temps, le condamné ne décède pas brutalement en prison. Une banalité au Congo. Et ça dure depuis quarante ans à peu-près! « L’ordre règne, … la démocratie est en marche au Congo», leitmotiv du général-président, sous le regard quasi imperturbable d’une opposition fabriquée et docile… et d’un peuple groggy, parce que séquentiellement criblé de balles, et qui ne rêve plus que d’un hypothétique libérateur !
« Vingt ans de détention criminelle », pour les chefs d’accusation d’« atteinte à la sécurité intérieure de l’État » et « détention illégale d’armes et de munitions de guerre », tel est le verdict de la Cour criminelle congolaise, rendu le 11 mai, à l’endroit du général Mokoko et consorts.
Si, quasiment dès le lendemain de la rocambolesque élection présidentielle du printemps 2016, à laquelle il s’est présenté, qui a évidemment consacré une fois de plus et dès le premier tour le dictateur plus que jamais radicalisé, et qui semble être son vrai mais officieux crime, Mokoko est incarcéré, aucun des sept autres prévenus et sanctionnés n’a cependant été présent au procès, et n’a en tout état de cause jamais été inquiété. Au delà de quelques démarches, purement symboliques, de transfert de l’un ou l’autre co-accusé.
La question, toute première et déterminante dès lors, et sur laquelle d’ailleurs le peu crédible procureur s’est prononcé et attardé longuement, avec ses arguments – démontrant ainsi qu’elle est loin d’être banale –, est celle de savoir s’il s’agit ou pas d’une affaire politique. Autrement dit, le procès est-il ou pas politique, puisque le despote n’en collectionne déjà pas moins d’une dizaine, depuis son retour catastrophe au pouvoir en octobre 1997, dans les mallettes des forces financières et armées étrangères? L’affaire relevait-elle du droit commun, et plus précisément et en l’occurrence du pénal, comme officiellement retenue, en la soumettant à la compétence de la Cour criminelle?
La qualification, ou plutôt la démonstration de la nature réelle de l’affaire, est en vérité la seule question importante, puisque d’elle découle – et permet de comprendre – tout le reste.
Sont utiles, pour cela, autant la qualification du régime que le profil de l’accusé, qui accusent, pour des raisons à la fois similaires et différentes, des caractéristiques d’exception. Caractéristiques qui s’abreuvent et s’imprègnent largement de ‘sassoulerie‘, cette endémie, cette inconguité chronique, cet habitus dans lesquels sont gangrenés ceux qui, à un moment ou un autre de leur cursus politique, ont croisé et cédé aux avances du despote congolais.
DE L’ÉTAT D’EXCEPTION PERMANENT…
« Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée n’a point de Constitution », rappelle le fameux article 16 de la Déclaration (Française) des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789.
Autrement dit, il existe une indéfectible connexion entre les droits que les citoyens sont susceptibles d’opposer au pouvoir (entendu au sens de l’Exécutif), l’indépendance des autres pouvoirs (principalement la justice) à l’endroit de ce dernier, et l’autorité de la Constitution qui les établit. Que dès lors, il est vain et illusoire de croire, d’espérer le respect des différents Droits, si la Constitution tout comme la justice sont sous l’emprise de l’Exécutif, du pouvoir ou, plus clairement, du Président. Il s’agit là, d’une vérité élémentaire de tous les temps, et qui permet de distinguer les régimes :
– aux systèmes politiques où la Constitution a et conserve son autorité, et donc l’indépendance de la justice, la garantie des droits du citoyen est formellement assurée et les décisions de justice indiscutables, selon les règles du jeu politique ou de l’État de droit tout simplement. Ce qui vaut aux régimes politiques nés et fonctionnant dans ces systèmes politiques l’appellation de Régime démocratique
– Au contraire, les systèmes politiques dans lesquels la Constitution manque d’autorité, est octroyée, instrumentalisée, manipulable à souhait, la dépendance de la justice toute entière est quasi certaine, et toute garantie des droits des citoyens est, à de rares exceptions, illusoire ou stratégique, surtout dans les relations de ceux-ci avec le pouvoir. L’autocratie ou la dictature est, naturellement, la qualification convenue et qui s’impose aux différents régimes politiques issus de ces systèmes. Il s’agit-là, une fois de plus, d’une vérité de tous temps et de tous lieux
On l’a compris, la figure du pouvoir congolais actuel, depuis 1997, remplit toutes les conditions, coche toutes les cases du deuxième schéma (cf. nos analyses, « Des chemises et des Constitutions kleenex au Congo », Mediapart, 2016 ; « Une Constitution mort-née, la Constitution congolaise du 20 janvier 2002 », Politeia, numéro 3, 2003)
Si, depuis son indépendance en août 1960, l’histoire politique du Congo était, sans exception aucune, celle des Constitutions-président, c’est-à-dire, celle où chaque président de la République s’installait d’abord avant de faire adopter une Constitution qui lui convenait, la particularité du « Printemps africain » des années 90, avec l’inédite Conférence nationale de 1991, avait consisté à rompre avec cette pratique, en adoptant une Constitution qui précéderait et s’imposerait au prochain président à élire.
Que, par voie de conséquence, et substantiellement, le président de la République, par opposition à ce qui avait été vécu jusque-là, ne sortirait plus jamais que des urnes, selon la Constitution en vigueur avec les garanties formelles établies, pour espérer en finir avec les fameux démons du passé qu’étaient les coups d’État chroniques, la loi du plus fort ou « le pouvoir au bout du fusil » selon la formule alors officiellement consacrée, les élections-confirmation, les procès politiques, l’instabilité politique, l’inflation constitutionnelle, les crimes politiques massifs, les violations régulières et banalisées des droits et libertés fondamentaux… , pour espérer progressivement instaurer la ‘bonne gouvernance’, le dynamisme économique et enfin le grand idéal du développement.
Bien que difficile à inaugurer, et avec toutes les vicissitudes du monde, le schéma formel préconisé et démarré en juin 1991 fut consolidé en 1992 avec, principalement, l’adoption massive par voie de référendum d’une Constitution (15 mars 1992) et l’élection du premier président de la République répondant de façon générale aux règles de l’art.
Comme tout le monde le sait, ce schéma sera violemment brisé en 1997, avec le retour sanglant de Sassou-Nguesso au pouvoir, soutenu à la fois par des forces militaires et financières étrangères, avec la complaisance d’une partie de l’élite congolaise qui se refusait à une lecture objective et historique de la situation qui comportait pourtant tous les ingrédients et démons du passé :conquête armée et auto-proclamation du pouvoir, dissolution de la Constitution en vigueur adoptée pourtant avant et indépendamment du président en place, recours à un illégal et nouveau régime transitoire de sinistre mémoire, retour immédiat des prisonniers et procès politiques, crimes massifs gratuits, députés nommés, juges constitutionnels nommés alors que précédemment ils étaient majoritairement élus par leurs pairs, instauration d’un présidentialisme forcené formel sans précédent et sans égal en Afrique, référendum et élections manifestement truqués,..
Telles sont les grandes caractéristiques et conséquences politiques du sans précédent putsch de Sassou-Nguesso de 1997 sur lequel Zacharie Bowao, universitaire et philosophe, ex- ministre de la Défense du dictateur, ne s’empêchait cependant pas d’écrire encore en juillet 2015, soit dix-huit ans après le grand et prolongé désastre, qu’ « Il est revenu au pouvoir par les armes en 1997 à son corps défendant » ! (in La Tragédie du pouvoir, Paris, Ed. Dianoia, 2015, p.63). Une visible ‘sassoulerie‘, et pas la seule, marque de fabrique de l’auteur (comme on le verra), au mépris de moult faits flagrants et aveux, dont celui de Jean-Marie Tassoua alias général Giap, conseiller militaire de circonstance du putschiste : « C’était il y a quatre ans [en 1993], au temps du Président Lissouba, Denis Sassou m’a confié la charge d’organiser clandestinement la résistance » (Figaro, 21 octobre 1997, p.4)
La Constitution congolaise du 15 mars 1992 , « la première qui dans l’histoire du pays avait précédé le président à élire, la première également à être adoptée dans un contexte véritablement démocratique à un record de 96,32 pour cent, la première enfin à assurer plus de droits aux citoyens et à limiter les énormes prérogatives présidentielles d’antan, est sans scrupules liquidée par le général Sassou… au nom, selon lui, de la résistance contre un tyran et pour la libération du peuple congolais… », constations et écrivions-nous en 2002 (cf « Une Constitution mort-née, la Constitution congolaise du 20 janvier 2002, in Politeia, numéro 3, 2003). Opération assortie notamment, on l’a dit, de pas de moins de dix mille morts, de la soumission ou la prison pour les leaders politiques, de nouveaux procès politiques, de l’inauguration des opposants fabriqués, de la déconcentration des violences politiques (fait politique sans précédent) dans toutes les collectivités locales du sud du pays, …
Définitivement entérrée et donc jamais réhabilitée, elle sera remplacée, on l’a dit, d’abord par un nouveau régime constitutionnel et politique tranitoire ( du 24 octobre 1997) de sinistre mémoire, qui durera cinq ans, avant d’être remplacé lui-même par un nouveau régime, la Constitution du 20 janvier 2002, une nouvelle parmi les plus présidentialistes du monde, mais surtout « la plus rétrograde de l’histoire constitutionnelle et politique du Congo » (idem), puis encore étranglée par Sassou-Nguesso lui-même pour convenances personnelles le 25 octobre 2015, accompagnée par la suite, comme en 1997 et à de seules différences de degré, de tous les ingrédients habituels.
Si, pendant les cinq ans de la brève parenthèse démocratique, de 1992 à 1997, tout observateur peut noter l’absence de prisonniers et procès politiques, il constatera cependant la coincidence entre le retour et le maintien au pouvoir par la force, c’est-à-dire hors du régime constitutionnel établi – donc UN RÉGIME D’ÉTAT D’EXCEPTION – , avec les mêmes et éternels ingrédients d’autrefois sous le monopartisme.
Sous ce dernier système (avec notamment les procès politiques de Thystère Tchicaya, Ndalla Graille, et des dizaines d’autres jugés puis exécutés), au crépuscule de son régime l’été 1990, avec « le coup d’État téké » selon les termes de son ministère de l’Intérieur d’alors (Pierre Oba) accompagné de plusieurs arrestations (Célestin Gongarad, Clément Mierassa, …), comme au lendemain d’octobre 1997 (Lissouba, Kolélas, Moungounga,…) , et comme au lendemain des épisodes de 2015 et 2016, on y retrouve les mêmes ingrédients dramatiques constitués de plus d’une dizaine de morts, de centaines de blessés, d’opposants assimilés et ceux qui s’y refusent, et encore de prisonniers et procès politiques dont Mokoko, Okombi-Salissa, Makaya Paulin et autres, que le pouvoir en place se refuse cependant à considérer comme tels, mais plutôt comme des prisonniers de droit commun.
Prisonniers et procès politiques constituent ainsi, manifestement et sans exception, au regard de l’histoire politique congolaise, les corollaires de la dictature et de l’état d’exception, ou, selon une formule triviale locale, le tabac d’une même pipe. Difficile il apparaît, objectivement, de soutenir l’inverse.
Le procès, avant d’autres programmés, qui a été ouvert le 7 mai et qui s’est achevé le vendredi 11 mai 2018, c’est celui du général Mokoko, chef d’État Major général de Sassou Nguesso dans les quatre dernières années du ‘mono’ et pendant la Conférence nationale de 1991, autoproclamé inamovible pendant la transition sous Milongo (alors tout puissant Premier ministre de juin 1991 à août 1992) qui en vain essaya de l’y relever, non sans susciter une grave crise politico-militaire, assortie, comme souvent au Congo, de victimes humaines.
Maintenu au même poste par le président élu fin août 1992, Pascal Lissouba, il le quittera en juillet 1993 dans des conditions troubles : limogeage selon le pouvoir, démission selon l’intéressé. Plus tard, il résumera lui-même, dans son ouvrage (Congo : le temps du devoir, L’harmattan, 1995), les rapports, plutôt compliqués, avec ces différentes personnalités.
De la dernière, le président élu, Pascal Lissouba, « confortablement élu avec le soutien et l’aide du PCT » (p.58), homme de pourrissement (p.59) des situations, aux actes non exempts de malice (p.68), mais surtout non respectueux des accords (p.63), dit-il. De Milongo, un « brave homme » manipulable (p.49) et « un Premier Ministre bien mal conseillé » (p.46). De Sassou-Nguesso, qu’il n’a cessé, dès le début de l’ère démocratique, de le (Mokoko) soupçonner de « connivence et intelligence » (p.43) avec ses adversaires politiques, mais qu’il présente, suite à sa disqualification par le peuple, comme « habité par un souci extrême, celui de laisser le pays en de bonnes mains » (p.57). (Sur cet ouvrage, cf notre analyse : « Un général pas comme les autres? À propos de ‘Congo. Le temps du devoir’ du général JMM Mokoko », in Politique africaine, numéro 63, 1996 ou au journal (congolais) Le temps, numéro 48 du 28 août 1996, en ligne )
Il se rapprochera encore de ce dernier (Sassou-Nguesso), après son retour sanglant au pouvoir en octobre 1997 avec l’aide des forces financières et militaires étrangères, dont le coût humain est évalué, de façon unanime, à pas moins de dix mille morts, noyant ou freinant ainsi, apparemment, autant son projet politique que son parti politque (Mouvement pour la Réconciliation Congolaise, MRC). Hypothèse peut être légitimement posée qu’au pays des ‘accords non-écrits’ et ‘affaires de famille’, le général Mokoko , ancien membre du fameux Comité central du parti unique (PCT) de juillet 1989 à décembre 1990, favorable, on l’a déjà dit, au moment de la fièvre démocratique des années 1990, à l’organisation de la Conférence nationale mais sous la houlette du parti unique (selon lui-même, op.cit), n’avait que mis entre-parenthèses ses ambitions, ou obtenu compromis avec Sassou-Nguesso, puisqu’il se remettra sous sa houlette comme conseiller, puis affecté par lui à différentes missions de paix en Afrique avec, en supplément, une élevation à la qualité de « dignitaire du régime », assorti d’un privilège de juridiction
La décision de Sassou-Nguessso en automne 2015, au mépris du droit communautaire africain, du droit constituionnel propement congolais depuis 1991, mais surtout de sa propre Constitution de 2002, de passer outre la limitation des mandats avec la complicité de la juridiction constitutionnelle (cf. notre réflexion : « Quiproquo et euthanasie constitutionnels au Congo-Brazzaville », en ligne, Mediapart et Congo-liberty), confirme par là-même la nature réelle du régime issu de son retour violent au pouvoir. C’est-à-dire UN RÉGIME D’ÉTAT D’EXCEPTION.
Cette décision est ainsi significative et déterminante dans la résurgence au grand jour de la crise alors dormante et qui perdure aujourd’hui. Puisqu’elle a ouvert et multiplié les hostilités au sein de nombreux de ses alliés et soutiens d’hier, dont Mokoko et Dabira, qui ne s’estiment plus liés par le ‘compromis’ post-putsch de 1997. Et, pour les contraindre à l’ordre dont il est le seul déterminant, le seul maître, le général Sassou a ressuscité les mêmes méthodes, chroniques et depuis éprouvées sous le parti unique, et à son retour illégal au pouvoir en 1997, qui sont celles de « détention d’armes de guerre » et « d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État», véritables serpents de mer sous le règne de la dictature congolaise, comme n’avait pas manqué de le rappeler, en 2016, au cours d’une interview, une ex-femme politique congolaise, écrivain, Madame Mambou Gnali Gomès, ministre de la Culture sous la transition autocratique de Sassou-Nguesso, de 1997 à 2002 : « C’est catastrophique, c’est une dictature. J‘écrivais des articles qui déplaisaient au pouvoir et un jour ils ont débarqué chez moi et ils m’ont dit Madame Gnali vous avez des armes chez vous…quand on dit cela ça veut dire que méfiez-vous, vous risquez d’être arrêté. J’étais obligée d’aller vivre chez des amis, au Niger » (JM TV).
La technique est ainsi rodée et classique, et est en l’occurrence utilisée à l’endroit de Mokoko et de tous les autres anciens compagnons d’hier, c’est-à-dire des personnalités qui, d’une façon ou d’une autre, se sont abreuvées et sont donc imprégnées de ‘sassoulerie’, avec les inévitables incongruités qui l’accompagnent, et qui resurgissent ici dans les déclarations et positions du général Mokoko, dans l’épisode que le despote lui consacre.
… À LA ‘SASSOULERIE’ CHRONIQUE’ : LE RÈGNE DES INCONSÉQUENCES ET INCONGRUITÉS POLITIQUES
‘Sassoulerie‘ !
C’est, grosso modo, un engrenage, la toile d’araignée dans laquelle se trouvent embourbés ceux qui n’ont pas voulu faire ledit jeu démocratique. Si les racines sont institutionnellement à rechercher plus loin sous le monopartisme, c’est principalement à l’issue des différentes consultations démocratiques, fin août 1992, que se dessine le socle, se noue la sassoulerie, par le refus délibéré d’une lecture objective des faits et crises politiques qui très tôt naissent dans la mise en place des institutions issues du processus démocratique.
Le nœud focal et déterminant de la suite du nouveau régime politique est la crise politique de l’automne 92 (septembre, octobre et novembre), qui constituera ce qu’on appelle la première guerre civile, et sera encore la cause de la deuxième, l’été suivant, en 1993.
Cet automne donc, le premier gouvernement de l’ère démocratique est renversé par une motion de censure avant d’avoir gouverné, tout juste au lendemain de la déclaration de politique générale du Premier ministre, le 31 octobre 1992.
Si, au nom du jeu politique et des intérêts strictement politiques, l’on ne peut discuter (et empêcher) de l’opportunité d’une telle initiative, ce qui l’est cependant, et illégale de surcroît, c’est la non-reconnaissance, par les députés constitués en majorité, du droit et du pouvoir (constitutionnellement consacrés) de dissolution de l’assemblée du président nouvellement élu ; c’est-à-dire en début de mandat et en régime semi-présidentiel, au nom selon eux de la cohabitation ! Ce qui relève, manifestement, soit de la méconnaissance de la nature du régime et donc de sa confusion avec un régime parlementaire, soit d’une mauvaise foi délibérée. Puisque, par essence, la cohabitation, choix exclusif du peuple et non des députés en régime semi-présidentiel, à la suite d’une consultation claire, est le moyen par lequel celui-ci retire sa confiance au président en exercice qu’il avait au préalable élu, en lui opposant pour l’avenir une autre majorité législative, freinant par là-même l’essentiel de ses prérogatives.
Le processus démocratique s’étant terminé par l’élection du président de la République au suffrage universel, celui-ci, constitutionnellement élu pour gouverner et agir, ne peut être freiné dans la foulée par le parlement élu bien avant qui, en recourant à la motion de censure et obtenant le renversement du gouvernement, justifiait et légitimait en cela sa dissolution. Surtout, et parce que l’élection du président de la République était postérieure à celle des députés, ceux-ci ne disposaient constitutionnellement d’aucun fondement à se justifier et opposer la cohabitation au président nouvellement élu, puisque le choix de la cohabitation est, on l’a dit, une compétence exclusive du peuple seul, qui l’exprime par le biais d’un vote, pour désapprouver et sanctionner le président à qui il avait auparavant exprimé la confiance en le choisissant majoritairement.
C’est cette lecture, cette logique, cette pratique qui sont constantes dans la Constitution et la vie politique françaises (1986, 1993, 1997), largement reprises et copiées par la Constitution congolaise du 15 mars 1992 à son article 75 : « Le président de la République nomme le premier ministre issu de la majorité parlementaire à l’Assemblée nationale. Il met fin à ses fonctions sur présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.
Il nomme les autres membres du Gouvernement sur proposition du premier ministre . Il met fin à leurs fonctions après avis de ce dernier »
Cette première crise majeure du régime démocratique congolais, consécutive aux mésententes, aux postes ministériels, tout juste au lendemain de l’élection définitive du président fin août 1992, à la nomination de son Premier ministre dès le lendemain 1er septembre, et de sa lecture (ou interprétation) par la classe politique déterminera, scellera le fonctionnement du régime, ainsi que le classement, leur alignement ou pas à la sassoulerie et ses contradictions à rebondissement, hier et aujourd’hui encore.
En voici le socle : « jamais, je ne pourrais accepter que la Constitution soit violée…J’insiste pour dire que lorsque la Constitution est violée, les démocrates ne doivent pas l’accepter. Jamais, jamais, jamais nous n’accepterons qu’un gouvernement censuré organise les élections dans un pays et nous prenons l’opinion internationale à témoin.
Jamais, jamais nous n’accepterons que soient organisées des élections hors la loi. Là aussi, nous prenons l’opinion internationale à témoin » (Sassou-Nguesso, meeting du 23 novembre 1992)
Et Zacharie Bowao de lui faire écho, vingt-trois ans après : « Nul ne peut oublier qu’à l’époque, le Président Pascal LISSOUBA n’avait pas respecté l’article 75 de la Constitution du 15 mars 1992. Le pays avait basculé dans l’instabilité politique avant de sombrer dans le déplaisir tragique du pouvoir en 1997 » !
Plus radical sur l’interprétation de l’épisode, le général Mokoko, lui, écrit que « la désobéissance civile était… en l’espèce l’unique recours permettant de résister à un pouvoir dont la tendance autocratique se dessinait clairement » ! (Temps du devoir, p.60). C’est-à-dire une désobéissance par prévention ! Alors que la Constitution en vigueur, dans son préambule et au dernier alinéa, la prévoit au contraire comme ultime recours. Bien plus, alors que la même Constitution interdit formellement le recours aux armes comme moyen de résistance, et permet alors au pouvoir établi de recourir aux pouvoirs spéciaux (art. 109), le général soutient au contraire, sur la crise politique suivante de juin 1993 relative aux élections législatives anticipées, et aux violences politiques qui en ont résulté, qu’ « il ne restait à l’opposition qu’une solution : prendre des armes pour résister »(in Le temps du devoir, p.67), avec, en filigrane, cette grave question de savoir où est-ce que l’opposition trouverait ces armes !
Tel est, décrit, illustré et démontré, le socle de la coalition politique post97, ouvertement justifiée par ses membres par le non-respect de la Constitution, la dictature du victorieux des premières consulatations démocratiques du pays, pour ne pas avouer leur hypocrisie, leurs inconséquences, leurs incongruités entre la défense apparente de la démocratie et la lecture biaisée, ou plutôt manifestement illégale de la première crise politique de l’ère démocratique, avec les graves conséquences humaines qui s’en étaient suivies.
Car, et on ne le dira jamais assez, soutenir que le peuple peut élire un président pour gouverner, pour agir, pour pédaler en quelque sorte, et élire ou soutenir dans la foulée une majorité législative contraire, c’est un peu comme dire que le conducteur d’un vélo peut pédaler tout en freinant en même temps : une absurdité totale ! La pratique française, constante, dans les mêmes circonstances, ne le dément pas puisque aussi bien en 1981 et 1988 avec François Mitterrand, en 2012 avec François Hollande, et en 2017 avec Emmanuel Macron, quand les électeurs ont élu un président de la République, ils lui ont automatiquement assuré une majorité législative, sans laquelle on ne comprendrait pas à quoi la première servirait. De même, quand il est arrivé qu’il y’ait cohabitation ici, en 1986, en 1993 et en 1997, c’était après exercice pour quelques années du président précédemment élu, et après un vote exprès du peuple qui, par ce biais, avait décidé de lui retirer sa confiance et donc de le sanctionner. Prétendre le contraire, c’est, objectivement, insulter les électeurs d’imbécilité, d’incohérence précisément.
Tout ce qui précède, toutes ces incohérences hantent les crises politiques postérieures et successives, éclairent et permettent de mieux comprendre la séquence Mokoko, les hypocrisies, les stratagèmes et nombreuses incongruités des acteurs.
Officiellement, et selon le pouvoir, « l’atteinte à la sécurité intérieure de l’État » par le général Mokoko résulte d’une vidéo dans laquelle celui-ci annonce clairement, sans équivoque le renouvellement du « serment de 1991 » (c’est-à-dire le retour à la démocratie) et la stratégie armée d’y parvenir, que l’accusé ne nie guère, mais sans que ne soit formellement démontré un début d’exécution de son projet, que l’on a bien voulu construire par le grief habituel et classique de « détention illégales d’armes et munitions de guerre » contrastant aussi bien sur la forme (conditions du procès verbal contestées et contestables) que sur le fond (quantité très dérisoire dans l’objectif d’un coup d’État).
Bien plus, la vidéo est vieille d’à peu-près neuf ans ! Se pose alors, logiquement, la question de savoir pourquoi cette coîncidence entre le retournement de veste de Mokoko contre son ex-supérieur hiérarchique ou allié et la résurgence de l’affaire de la vidéo du coup d’État, que par ailleurs l’accusé prétend avoir « réglé en famille », et renoué par la suite de bons et loyaux services, connus, avec Sassou-Nguesso ! Ce qui donne alors l’impression d’une correction, d’une sanction politique déguisée comme Sassou-Nguesso en a bien l’habitude, contre ceux de ses alliés qui osent prendre leur distance à son égard.
Ainsi, et à titre indicatif, Bernard Kolélas, son allié de novembre 1992 jusqu’à septembre 1997, qui avait accepté auprès de Pascal Lissouba le poste de Premier ministre pour « organiser des élections » suite à une décision de la juridiction constitutionnelle qui avait jugé qu’« il incombe au Gouvernement, en accord avec l’ensemble de la classe politique, de fixer la période de l’élection présidentielle », basculera en ennemi politique suite au retour militaire de Sasssou-Nguesso au pouvoir en 1997, exilé puis jugé en contumace, avec comme avocat solennel et de circonstance de l’État-Sassou, l’extravagant Jacques Vergès, auparavant avocat du régime renversé dans le contentieux relatif aux législatives anticipées de juin 93. Le tonitruant avocat, sur le procès politique déguisé en procès de droit commun, en pondra, avec Dior Diagne, un ouvrage : « Procès en barbarie à Brazzaville» (Ed. Picollec, 2000). Le retour de Bernard Kolélas au Congo, suite au décès de son épouse, et le renouement de l’alliance politique, sera assorti de l’effacement de la sanction d’autrefois.
De même, Thystère Tchicaya et Ndalla Graille, jugés en 1986 pour les affaires dites des « explosions du Cinéma star », sont passés par les mêmes retournements politico-judiciaires, alliés, accusés, jugés et prisonniers politiques, puis de nouveau alliés politiques….
Si ces quelques exemples suffisent à démontrer une méthode bien rodée du pouvoir autocratique dans la disqualification ou sanction des concurrents politiques, et surtout des anciens alliés devenus réfractaires, c’est surtout les comportements de ces derniers, leurs incongruités qui laissent perplexes. Le général Mokoko, ancien allié devenu réfractaire, comme on l’a déjà esquissé, ne s’en démarque pas, dans la stratégie de sa défense :
De l’immunité juridictionnelle évoquée, qu’il affirme tenir d’un décret de 2001 faisant de lui un « dignitaire de la République », en réalité un dignitaire de l’autocratie, on s’y étonnera à plusieurs égards : d’abord, parce que de nature réglementaire, datant de 2001, c’est-à-dire signée de Sassou-Nguesso après son retour militaire au pouvoir, et sous la transition autocratique de 1997 à 2002, sans assemblée élue, elle est donc pour le général Mokoko une reconnaisance implicite du régime dont il n’a cependant, contradictoirement, cessé de taxer, à juste titre, de « totalitaire » ! Peut-on donc pertinemment, sauf inconséquence, s’étonner ou reprocher au régime totalitaire, dont le critère principal et universel est de toujours subordonner tous les droits et libertés individuelles à sa sauvegarde, de laminer un ordinaire acte réglementaire relatif aux décorations des personnalités?
Le contexte même d’adoption dudit texte – qui est foncièrement politique et non juridique, puisque Sassou-Nguesso, arrivé dans des conditions connues et qui avait bonnement coopté et nommé ses députés après la dissolution de l’assemblée élue, ne peut, même à titre postiche, invoquer aucune légitimité ni légalité pendant cette période – lui confère objectivement le statut de pacte politique d’adhésion au régime autocratique. Un Pacte avec la double facette de reconnaissance et de fidélité au régime autocratique rétabli, indiscutablement antinomique à la République, contrairement à sa présentation formelle.
L’acceptation par Mokoko de cette décoration, c’est-à-dire l’adhésion, relative à la Reconnaissance à double sens (reconnaissance du pouvoir alors strictement individuel qui, réciproquement, lui garantit sa reconnaissance) et à la Fidélité au régime personnel rend automatiquement tout acte réfractaire posterieur indélicat et donc reprochable. De surcroît, son invocation à l’occasion du procès apparaît comme une parfaite incongruité, après avoir accepté ou scellé sa fidélité au pouvoir autocratique, avec les conséquences que cela comporte…
Que, par ailleurs, sur un plan strictement juridique, sur les questions relatives à l’ordre public, comme prétend le lui reprocher le pouvoir établi, il est presque toujours d’usage pour tous les pouvoirs et les juges de n’accorder qu’une reconnaissance assouplie, à minima, des droits individuels ! Qu’ainsi, dès le départ, l’argument avancé de l’immunité juridictionnelle était politiquement et juridiquement condamné à l’infécondité, ainsi que son corollaire en l’occurrence, la stratégie du silence, au nom de l’honneur
« Il ne me reste que mon honneur dont je n’ai pas l’intention de faire offrande à ce régime visiblement d’un autre âge », écrit expressément le général Mokoko au deuxième jour de son procès, dans un courrier manuscrit, qui fera le tour de différents médias, et qui sera le point de départ de son silence tout le reste du procès !
Sauf simple effet purement médiatique, la prétention offusquera tout observateur relativement informé et averti de la nature du régime et du fonctionnement du système politique congolais depuis 1997, ouvertement installé par des forces financières et militaires étrangères, dénoncées y compris par le Conseil de sécurité des Nations Unies en sa résolution 867 du 30 octobre 1997, qui, depuis lors et cinq ans durant, multiplieront crimes et humiliations diverses auprès de ses compatriotes. Sans compter les autres crimes massifs attribués aux forces militaires nationales pendant la même période, dont les fameux ‘disparus du beach’ !
Sans doute le général Mokoko n’y est à titre personnel pour rien, mais son mutisme, la non-dénonciation et le maintien de sa cohabitation avec un régime de cette nature entachent déjà suffisamment l’honneur invoqué à l’occasion du procès qui, pour cela, aurait peut-être nécessité, justement et au contraire, pour être crédible, la parole et des explications et non la stratégie du silence
Car, par sa stratégie du silence au procès, à l’occasion de ce qui lui est reproché, et qui a été entendu par tout le monde à travers la vidéo, principalement le rappel que « Nous renouvelons le sermon de 1991 au cours duquel nous avions décidé de faire que désormais dans ce pays le pouvoir se prenneau travers des urnes… », et autres, principes repris par la Constitution de 1992 qui s’en est suivie (et celles successives propres à Sassou-Nguesso de 2002 et 2015), le général Mokoko a tout autant brouillé lui-même son message, sa pensée, son initiative politique que son image et, partant, validé encore ses incongruités.
Tout le monde, tout Congolais sait et est conscient que Sassou-Nguesso est revenu et se maintient au pouvoir par les armes en violant la Constitution et les principes démocratiques les plus élémentaires. Que dès lors, le dire, le dénoncer ouvertement comme il l’a fait dans la vidéo, et comme le fait l’écrasante majorité des Congolais ouvertement ou tout bas, sans avoir réuni ou commencé à réunir les conditions du coup d’État qui lui est reproché, n’est pas juridiquement constitutif de celui-ci. Au contraire, assumer ses termes de la vidéo, la dénonciation des graves, multiformes et sans précédents crimes du régime, et autres méfaits du despote dont il a forcément le secret, aurait été plus cohérent avec lui-même, avec les représentations collectives dominantes dans le pays, mais aussi avec l’honneur revendiqué.
Car, outre que tout le monde l’aurait mieux compris, cela aurait également suffi à comprendre et effacer sa collaboration post97, en l’interprétant non comme complicité au régime autocratique post97, mais plutôt comme stratégie de restauration démocratique, plaçant ainsi l’AFFAIRE MOKOKO NON PLUS SUR LE PLAN DU DROIT MAIS SUR LE PLAN POLITIQUE, COMME ELLE L’EST RÉELLEMENT DEPUIS LE DÉPART. D’autant que personne n’a jamais douté un instant de l’issue finale du procès programmé, selon cette vérité de toujours que les procès politiques sont presque toujours décidés avant d’être instruits.
Manifestement, constatera-t-on, le général Mokoko n’a pas pu trancher, se délier, se rattraper des contradictions du passé, pour opérer une lecture objective de l’histoire politique congolaise, en vue d’une perspective rationnelle de la politique.
L’histoire politique congolaise reste ainsi, fatalement, cruellement et tristement, hormis la courte parenthèse de rodage démocratique 1992-1997, un éternel enchaînement de procès politiques, d’inconséquences et incongruités de son élite et de sa classe politique. Une situation révélatrice, on s’en doute et au contraire des proclamations officielles, de la persistance de nombreux féodalismes, d’incurables pathologies politiques dont la traduction concrète se résume dans les difficultés d’émergence et d’instauration d’une société démocratique : des générations se suivent, des Constitutions se multiplient, les différents droits et leurs garanties sont en permanence constitutionnalisés, mais les pratiques politiques dominantes, elles, restent ancrées dans le cafouillage chronique, dérivant souvent en barbarie. Au point que, en cinquante sept ans d’indépendance, le Congo n’aura connu, de façon transparente, incontestée et selon les principes démocratiques universellement établis, qu’une seule élection présidentielle (en 1992).
Le maintien et l’organisation séquentielle, pour la forme et les besoins de communication et donc de manipulation politique, de l’élection présidentielle font que l’arène politique offre de façon permanente une frénésie de séquences irrationnelles et barbares. Séquences que les Africains, les Congolais ont du mal tant à sérieusement instruire, ausculter et exorciser, préférant toujours s’en remettre aux boucs émissaires, et donc à l’éternel recommencement. En l’occurrence, et incroyablement, la croyance, l’obsession dans l’attente d’un sauveur, d’un homme providentiel, d’un ‘Moïse‘ dont la courte histoire politique ne manque pourtant pas d’exemples maintes fois déçus, pour justifier et appeler à la maturité et à la raison, sous forme de la remise en cause de l’institution présidentielle telle qu’elle a existé jusqu’ici, à la fois piège et poison de la vie politique ( cf. notre article, « Repenser le président africain, Revue politique et parlementaire, numéro 1058, 2011)
De façon générale, pourtant, le développement de la carrière politique d’un prétendu révolutionnaire ou d’un homme providentiel, en Afrique essentiellement et à quelques rares exceptions, se confond presque toujours avec le dévoiement ou la perte progressive de ses repères et proclamations de départ. Dans la durée, et au final, il perd ses semblants de vertu de départ et n’a plus ni patrie, ni région, ni tribu et très peu d’amis, en dehors de courtisans bien sûr, qui, au fond, ne lui servent que comme moyens d’assouvissement de son addiction pour le pouvoir. Ce que semble confirmer Jean-Michel Guenassia, dans l’étude de la vie du Ché : « Quand un révolutionnaire n’a pas la chance de mourir jeune, il finit obligatoirement dictateur ou bourreau… À un moment le courage consiste à s’arrêter et à passer à autre chose » ( in La vie revée d’Ernesto).
Dans la situation particulière du Congo de Sassou-Nguesso, cet État indécent comme nous avons pu le décrire il y a un peu plus de cinq ans (cf. « L’indécence d’État ou ‘l’État honteux’ validé », in Médiapart, en ligne), les observateurs ne peuvent que rester crucifiés par cette sorte de convergence constante d’une large partie de la classe politique dans la bêtise, l’incongruité, sans jamais anticiper, jusqu’au désarroi final :
– Zacharie Bowao1, universitaire et philosophe de son État, ex-Ministre à la Défense du dictateur, bien que limogé en septembre 2012 suite à la grave et délicate affaire des « Explosions du 4 mars 2012 », pouvait se permettre encore d’écrire et d’infliger en 2015 qu’outre que Sassou-Nguesso «est revenu au pouvoir par les armes à son corps défendant », que son coup d’État de 1979 était justifié par « un retour à la légalité constitutionnelle monopartite » (in « La Tragédie du Pouvoir », page 63), absolument indémontrable puisque l’intéressé, qui n’est jamais revenu à l’ordre constitutionnel antérieur, est bel et bien celui qui a inauguré la ‘diarrhée’ constitutionnelle au Congo en battant le record mondial du nombre de Constitutions sous sa houlette (pas moins de neuf) ; pour en définitive reconnaître ce que presque tous les Congolais savent depuis la Conférence nationale, soit un quart de siècle : « « M. Denis Sassou Nguesso est le principal artisan de la tragédie que vit notre pays. C’est le comble de l’irresponsabilité…M. Sassou n’est pas dans la psychologie d’homme d’Etat. Il est dans le faux en se maintenant au pouvoir par les armes, contre toute possibilité d’alternance démocratique…C’est un drame pour moi d’avoir accompagné le président dans les conditions que l’on sait, d’avoir contribué à faire qu’il soit ce qu’il a été reconnu comme homme d’État et qu’aujourd’hui il trahit sa qualité d’homme d’État en étant rattrapé par les démons du passé. » ( À l’émission ‘Le Grand Débat’, Africa numéro 1, octobre 2015).
– Le colonel Marcel Ntsourou2, peu avant sa mort, et dans l’une de ses interview se repent en disant que « je me rends compte que ceux à qui j’avais fait le plus de mal [Milongo et Lissouba], ont réagi de cette façon [proposition de promotion de grade], mais celui à qui j’avais fait le plus grand bien me remerciait en monnaie de singe » !
– Le général Dabira, « grand guerrier… et cobra » autoproclamé et assumé dans la guerre de 1997 (cf. « Brazzaville à feu et à sang », L’harmattan) prétendument préoccupé par « l’avenir des Mbochis » selon un de ses collègues témoignant au procès le concernant, aura cependant, au moment de son arrestation, signé tardivement cette cruelle dialectique : « Hier c’était eux, aujourd’hui c’est nous, demain ça sera peut-être vous »
– Maître Martin Mbemba3, également jugé aujourd’hui, ministre de la Justice sous la transition démocratique (1991-1992) et, sous cette étiquette, principal maître d’oeuvre de la sans précédente (en la forme) Constitution du 15 mars 1992 , n’hésitera pas à rejoindre, en 1997, la transition autocratique, puis le ministère de la Justice encore sous le même régime en 1999, en assumant et justifiant la liquidation de son œuvre en ces termes : «Au sortir de la guerre, il fallait refondre la Constitution. Nous avons procédé à un acte fondamental, dès lors que la Constitution que nous avons adoptée en 1992 a montré ses faiblesses» ! Après quelques cinq ans ! Sans autre forme de procès ! Avant de reconnaître, tardivement, à l’occasion de ses mésaventures politiques en mai 2013, en jugement justement, « la pagaille … et le banditisme » du régime… (cf. notre réflexion citée à ce propos)
-Le général Mokoko, lui, en crucifiera plus d’un par sa facilité et son audace à soutenir et écrire, du régime issu du processus démocratique de 1992, qu’ « il ne restait à l’opposition qu’une solution : prendre des armes pour résister » (Le Temps du Devoir, p.67) en raison, selon lui, du non-respect de la parole du président d’alors, des violations répétées de la Constitution et des « escadrons de la mort » ; tout en perdant, au contraire et pour des raisons peu lisibles et rationnelles, du verbe, de sa superbe, de la conséquence à l’occasion du procès face au régime le plus rétrograde, le plus indigne et le plus criminel de l’histoire politique du pays…
Puisse, enfin, que les Congolais, son élite, comprennent qu’un Pouvoir, surtout autocratique, au Congo comme ailleurs, n’a point de tribu, de région … et que l’issue, la seule pour tous, reste LA DÉMOCRATIE qui, patiemment et sereinement pensée et appliquée, offre la solution à tous les problèmes de cohabitation dans la société, y compris ceux qui gangrènent en permanence la politique, et récemment mis en selle comme le tribalisme et « l’avenir des bochis »…
1Cf. notre analyse, « La résurrection de l’éthique de circonstance : à propos de la ‘Lettre ouverte au Président de la République’ de Charles Zacharie Bowao », en ligne
2Cf. notre réflexion : « L’affaire Ntsourou, une parfaite et authentique affaire des truands au coeur de l’État », en ligne.
3Cf. notre réflexion : « Une élite politique congolaise : du sempiternel tango politique à l’imbroglio et la disgrâce », en ligne
@Cher ainé Félix Bankounda-Mpélé
Je sais que vous êtes un homme de Droit, mais vos publications manquent cruellement un esprit de synthèse.Trop long et indigeste.
Mr Mokoko,un general sorti droit de l’ecole française pas étonnant lui et ses amis croyaient que seuls les bulettins suffisaient pour virer le statu quo établi par la France au Congo.Il a fait exactement comme Napoleon l’homme qui provoquait les guerres et qui les perdait toutes.Envoyez les Congolais dans les écoles françaises ou ils n’apprennent rien sinon a l’inverse.Mr Mokoko reste un cas écoles.Pas de back up comment penser que seuls les papiers de vote pouvaient affranchir tout un peuple.Cela ne pouvait meme pas traverser l’esprit d’un general Vietnamien ou Cubain.Les cadres Militaires et civils Congolais ont encore beaucoup apprendre des autres surtout de ceux qui brillent par l’excellence.
Il vaut mieux écrire un livre. Votre texte trop long nous fait dormir à force de distribuer les bons et mauvais points aux uns et aux autres selon votre entendement. A un moment on ne vous suit plus. Ayez l’esprit de synthèse pour une meilleure compréhension de votre idée forte.
M. MPELE Bonjour , Notre Doyen commun Jean Marie BRETON dont je conserve encore les cours, n’aurait certainement pas apprécié ces articles un peu trop longs. Car destiné à la presse
Merci à Bankounda- Mpélé pour sa validation de l’analyse réseautale
Non MR NKombo l ‘article n’ est pas » long » mais riche d’enseignement sur l’angle du droit et de son utilisation dans le reseau par Sassou et tous les acteurs de la scene politique congolaise qui dansent le tango .
Ces acteurs ou victimes d’alliances qui se font et se défont dans le réseau dont Sassou est le maitre qui a su parfaitement mediter le livre politique qui me semble etre le plus important au monde dans la gouvernance incongrue des hommes et des institutions quel que soit le degre de maturité plitco démocratique du régime à savoir le Prince de Machiavel
Merci felix pour tous ces élèments juridico-judiciaires qui dictent l ‘inconsequent comportement d’une partie de la classe politique congolaise qui n ‘a d ‘autre objet que la recherche des priviléges et des pouvoirs personnels par le biais de l enrichissement financier
Félix vous etes etonnés par le silence de Mokoko pas moi car malgré son deport à un moment donné du reseau en se presentant aux élections en croyant son heure arrivée et pensant la redemption faite , il s’est trompé car dans lé réseau la rupture d’allégeance est une faute qui se paie chère.
En prison Mokoko a réflèchi et préfere garder le silence en invoquant sa qualité de DIGNITAIRE DE LA REPUBLIQUE ce qui selon félix le discrédite
L’ analyse réseautale appliquée au cas MOKOKO permet d ‘expliquer son silence au cours du procés comme une volonté de rédemption et d acceptation une fois de plus apres en avoir éte exclu
Une grace présidentielle éventuelle serait le symbole de reconnaissance et de récompense de ce silence concernant Mokoko
AINSI VA LA CLASSE POLITIQUE CONGOLAISE ENTRE TANGOS INCONGRUITES VERBALES ET ACTIONNELLES ET RETOURNEMENT DE VESTE
AU SEIN DE CET ENORME RESEAU CONGO DONT L ORDONNATEUR EST SASSOU comme le repete avec maitrise Bankounda-Mpélé félix
Merci encore à vous félix par vos faits juridiques illustrant la vie politique congolaise faussement mise en scéne pour le bien étre du peuple congolais d ‘avoir assis de facon radicale la théorie du réseau pour expliquer ce qu il se passe au congo entre allégeance /désobéissance/réalliances
ON EST JAMAIS DE TROP DANS LA VIE INTELLECTUELLE POUR ASSEOIR DES POINTS D ANALYSE.IL SUFFIT D ETRE PATIENT ET D ATTENDRE.MERCI ENCORE FELIX MEME S IL ARRIVE DE NOUS OPPOSER SUR CERTAINS DEBATS
AINS VA LA VIE DU RESEAU AU CONGO DANS SA PARTIE JURIDIQUE COMME IL L’EST
DANS SES AUTRES PARTIES POLITIQUE ECONOMIQUE ET SOCIALE
Oh cher Lucien! Vous êtes bien trop fin pour croire un instant que je m’étonne du silence de Mokoko! Je ne fais que le constater et me doute bien pourquoi d’ailleurs il a opté pour cette solution: c’est pour ne pas faire tuer la poule aux œufs d’or, qu’une caste à laquelle il appartient ne touchera jamais. C’est ce que j’appelle, en gros, LES FÉODALISMES qui interdisent tout membre qui y appartient, et lorgnant le pouvoir, de ne jamais y porter atteinte pour exclure à jamais tous les autres candidats qui n’y appartiennent pas, et qui, dans cet entendement, ne doivent jouer qu’un rôle périphérique dans le système. Si ces intrus persistent et y accèdent même, ils sont éjectés par tous les moyens par les féodaux qui, quelles que soient leurs mésententes, s’efforcent de les gérer, parce que espérer accéder à la fonction suprême dans ce contexte c’est savoir ménager ce système.
Mokoko, comme certains caciques avant lui, sait gérer cette omerta, puisqu’il y va de la survie du système tissé. Jusqu’à quand, puisque le système ne s’empêche pas de temps en temps de sacrifier quelques-uns, quand les ambitions s’entrechoquent ! That is a question… car, des féodalismes du genre, il en a existé ailleurs, avec toujours la même destinée, quelle que soit la durée qu’ils ont eue.
Le précédent post, commençant par « OH CHER LUCIEN… » est bien le mien, au-delà des caprices de l’appareil.
A Félix et à tous les thuriféraires du féderalisme pour le Congo
Félix , merci pour ta lucidité et le concept de feodalisme que j incorpore volontiers dans l analyse réseautale
Ton papier pose cependant un probleme inevitable
Comment construire la nouvelle démocratie républicaine sans tomber dans les travers du Réseau qui donne tant de confort a notre classe politique dans sa totalité
Comment éliminer les féodalismes réseautaux du pseudo vieux monde pré-democratique congolais pour en construire un nouveau débarrassé de ses oripeaux réseautaux anciens,?
LES CONGOLAIS EN SONT ILS CAPABLES AU DELA DE LEURS PRETENTIONS DEMOCRATIQUES BASEES SUR L UNITE ET LE VIVRE ENSEMBLE QUI FINISSENT TOUJOURS PAR FAVORISER UN CLAN CONTRE UN AUTRE?
JE NE REFUSE PAS L UNITE JE POSE DES QUESTIONS DERANGEANTES QUE NOUS N AIMONS PAS BEAUCOUP ENTENDRE CAR NOUS AVONS BEAUCOUP DE MAL A FAIRE NATION
INTERESSANT OU REFLEXION INUTILE AU MOMENT OU CERTAINS SUR CES PAGES DE CONGO LIBERTY ESTIMENT QUE LA SOLUTION DU VIVRE ENSEMBL3E DE FACON APAISEE PASSERAIT PAR L ADOPTION D UN MODELE FEDERAL
EST CE LA SOLUTION IDOINE POUR TAIRE LES VEILLETES CLANICO-TRIBALES ET ETHNIQUES COMPTE TENU DE LA DEFINITION ELARGIE DES REGROUPEMENTS CLANICO- TRIBAUX
ICI ENCORE JE POSE DES QUESTIONS
@Lucien Pambou je sais que je vais te poser une question ultra dérangeante es tu pour la séparation ou scission même si je n’aime pas le mot car ne reflète pas la réalité de notre pays qui n’a jamais été uni entre le nord et le Sud?
si oui alors dis le franchement
Toube vérité!
A Anonyme21, à Felix Bankounda, à mon compatriote Londi et aux autres,
Toube vérité cela veut dire en vili « dit ce que tu penses ». Je le dis ici et maintenant: je ne suis pas pour un état fédéral et encore moins pour la scission du Congo.
Les errements de nos hommes politiques incompétents professionnellement, incapables, pas très instruits de la chose publique, ont amené des intellectuels congolais (et ils en ont le droit) à réfléchir sur un nouveau régime politique qui permettrait à chaque région de se gouverner, tout en étant rattachée à une autorité centrale pour la gestion des affaires internationales, la monnaie, la politique vis à vis de l’extérieur.
Ce modèle que l’on nomme fédéraliste, a été théorisé par mon cher compatriote Londi sur ce site Congoliberty. Je comprends les motivations de cette théorisation par Londi car, selon certains contributeurs sur ce site, il faut en finir avec le clan des Mbochis dont Sassou est le maître du réseau.
Pour les contempteurs de l’Etat-Nation actuel congolais, légué par la colonisation, qui favorise plus un clan qu’un autre, donc plus un réseau qu’un autre, il est temps de s’en séparer et d’opter pour le fédéralisme. Les modèles de gouvernance politico-démocratiques ou de régimes politiques différents, ont souvent émergé après des crises politiques comme dans certaines parties de l’Europe de l’Est qui hier étaient des démocraties populaires.
Certains souhaitent, comme mon compatriote Londi, l’établissement du fédéralisme au Congo. Réponse chers compatriotes: nous ne sommes pas la Suisse, nous n’avons pas l’habitude de travail et encore moins les compétences régionales, voire bourgmestrières de mobilisation pour nos régions comme la tradition suisse, cantonale, a toujours eu.
Nous ne sommes pas très travailleurs, pas très au fait de la compétence professionnelle de ce qui structurait nos société au niveau travail. Nous sommes incapables de continuer cette tradition en l’adaptant à la modernité. Je veux par exemple au niveau de la médecine, parler des rebouteux qui savaient réparer les fractures sans aller à l’hôpital. Moi-même j’ai été guéri de l’appendicite par un guérisseur dans ma tendre enfance qui avait posé une grenouille sur mon ventre qui a avalé mon bout d’appendice sans aller à l’hôpital. Voici des faits concrets que nous nègres et congolais et africains ne voulons plus voir.
Si j’étais insultant, je dirais: nous préférons la prière dans les églises à la compétence en tant que maçon, employé, ou manager. Nous sommes plutôt favorables à l’existence d’un hallow state, état creux au sein duquel nous construisons des réseaux pour exister.
Anonyme 21 me demande de faire des préconisations. Je suis pour un Etat fort mais décentralisé avec des pratiques régionales et des compétences reconnues et institutionnalisées dans la constitution qu’il faudra construire.
Ce n’est pas du fédéralisme mais un modèle intermédiaire entre fédéralisme et Etat central. Je suis resté longtemps silencieux sur cette question. Le débat actuel sur l’ingouvernance politique au Congo et sur les revendications populaires et intellectuelles, m’oblige à sortir du bois, au delà de l’analyse réseautale qui est un outil indispensable dans mon arsenal analytique, pour me projeter dans un débat éventuel sur la nouvelle gouvernance politique pour une construction d’un Etat démocratique et républicain au Congo.
Bonne méditation et bonne soirée à toutes et à tous.
@Lucien Pambou merci pour ta réponse j’ai passé une partie de mon enfance à Pointe Noire j’adore le Kouilou et Pointe-Noire les meilleurs souvenirs de mon enfance j’ai appris à parler le Kikongo j’ai mes racines dans le kouilou bien qu’étant originaire du Pool ma grand mère paternelle originaire du Pool parlait couramment le Vili mais sauf erreur de ma part « toube » ou « touba » c ‘est du Kikongo pas du Vili juste cette précision
Pour le reste je ne partage pas ton avis notre peuple n’est pas suffisamment mur pour un état fort
Fière de mes racines fière de mes origines
a anonyme21 ma compatriote puisque tu te présentes au féminin
tu viens de prouver que nous ne nous connaissons pas entre congolais et que nous avons une lecture etroite de nos appartenances ethniques
tu es une congolaise car tu dis etre fiére mais sans etre vilie, en vili touba cela veut dire dis ce que tu penses tu vois ma grande le mot touba dépasse nos lieux ethniques comment contruire dans ce cas un federalisme fondée sur des regions ethniquement homogeneset pures?
Voici une grande difficulté pour un paysage féderaliste
Attention aux mirages intellectuels qui sont beaux conceptuellement et difficilement applicables dans la pratique
Ce fédéralisme, tel que pensé et exposé ici, est tout simplement et honnêtement insoutenable. Et c’est pour cela que je ne m’y suis jamais attardé. Leurs théoriciens ici, me semble-t-il, ignorent ou se méprennent superbement sur les précédents pratiques (ou expériences) et théoriques en Afrique, et qui ont souvent dégénéré en sécession (Nigeria ou l’ex-Congo Belge, par exemple).
Théoriquement, je connais bien un français (Thierry Michalon), professeur de droit public, qui a d’ailleurs enseigné quelques années à l’université de Brazzaville (1979-1981), et qui, allant de leur hypothèse, ici, avait cru trouver la solution à l’organisation de l’État africain en préconisant le fédéralisme dans un ouvrage intitulé « Quel État pour l’Afrique? » (L’Harmattan, 1982). Depuis, et suite à ma critique de son hypothèse il y a six ans, il m’avait répondu qu’il avait changé d’idée, parce que, effectivement, il s’était trompé.
Son hypothèse de base, comme pour ceux qui la soutiennent ici, est que, au contraire de l’État-nation qui n’existe pas, les régions, elles, sont homogènes et peuvent servir de base de construction de l’État, en les érigeant en États fédérés dont l’ensemble constituerait l’État fédéral. Pour certains de nos compatriotes qui soutiennent cette théorie, le fondement est à peu près le même, et d’ordre tribalo-régionaliste, même quand ils ne le disent pas ouvertement.
On peut facilement constater que l’idée ne tient pas debout, à au moins deux égards: d’abord, les régions, au Congo comme ailleurs (et c’est ce que j’avais expliqué à Monsieur Michalon), ne sont pas aussi homogènes qu’elles n’y paraissent, et il suffit que le politique et le fric y apparaissent (c’est-à-dire en gros le pouvoir) pour que cette homogénéité apparente explose. Ainsi, la petite histoire politique congolaise démontre que les régions qui ont été les plus fragilisées, et qui le demeurent, sont celles qui ont « exercé » le pouvoir, c’est-à-dire Le Pool d’abord (ça a éclaté au grand jour pendant pendant la transition, entre Milongo, Kongo et Premier Ministre et Kolélas, lari, tous les deux candidats à la présidentielle de 92 et originaires du Pool, et leurs militants respectifs en étaient arrivés aux voies de fait très sérieux que Monseigneur Kombo lui-même a eu du mal à contenir), La Cuvette dont les conflits se sont même cristallisés formellement en Cuvette-Est et Cuvette-Ouest, et dernièrement Les Pays du Niari, sous le règne de Lissouba, et qui étaient ouvertement au bord de l’explosion, avec la naissance dans la Bouenza notamment d’une coalition d’ethnies dite SOKADO (Soundi, Kamba, Dondo), pour contrer le groupe Beembé considéré comme hégémonique dans la région et dans le pouvoir de Pascal Lissouba. Certaines élites de cette région, pour se faire une identité et revendiquer des postes auprès de Lissouba, étaient allés jusqu’à demander une scission en Bouenza-nord et Bouenza-Sud.
Ce sont là des faits réels, qui démontrent à quel point, leurs théoriciens ici, banalisant ou ignorant les données humaines et politiques (le pouvoir dans sa nature et son universalité) mais aussi les données empiriques (l’expérience du fédéralisme en Afrique) et privilégiant la donnée tribalo-régionaliste, ne se rendent pas compte à quel point ils ouvrent là une boîte de Pandore dont les effets pervers peuvent être désastreux. C’est l’instabilité et la fragilité de l’État qui serait transposé aux localités (régions), avec uniquement la seule différence que les conflits locaux ou régionaux seraient moins difficiles à cadrer ou juguler, mais il y aurait là quand même plusieurs champs ou foyers de tension qui se multiplieraient, potentiellement.
En réalité, et honnêtement, je pense qu’il y a une méprise sur les concepts. Il n’y a presque plus aujourd’hui, dans le monde démocratique, un pays qui fonctionne selon le modèle jacobin. Tous les États, dans leurs textes fondamentaux, retiennent la décentralisation comme mode d’organisation et de participation de ou dans l’État, dont la difficulté n’existe que dans la mise en œuvre réelle (obstacle financier et ressources humaines) et le degré de reconnaissance (les compétences). Sauf s’il y a anguille sous roche, c’est-à-dire des projets que certains compatriotes ne veulent pas avouer clairement, LA DÉCENTRALISATION BIEN PENSÉE ET BIEN GARANTIE ET DÉFENDUE, AVEC LA TUTELLE QUI VA AVEC ÉVIDEMMENT, OFFRE TOUS LES AVANTAGES ET OPPORTUNITÉS DE PARTICIPATION, DE BON FONCTIONNEMENT ET D’EFFICACITÉ DES COLLECTIVITÉS LOCALES. Avec les réserves que les ressources humaines soient au rendez-vous, c’est-à-dire les nécessaires compétences et probités de la chose publique locale. Et là, ce n’est pas du tout gagné encore…au regard des mentalités et du mercantilisme qui inondent aujourd’hui le corps social congolais.
@Lucien Pambou je suis pour la séparation des territoires entre le nord et le Sud justement ensuite pourquoi pas un fédéralisme entre régions du Sud qui serait un ensemble bien plus cohérent que ce qui existe aujourd’hui.
II parait que c’est pas élégant de dire ça mais j’assume complètement
@Mr Mpélé qu’entendez vous par décentralisation ?
Bien au contraire je revendique mes racines Vili
A FELIX
Je te prends en flagrant delit de non reconnaissance du point de vue que j ai developpe sur un post en amont sur un Etat décentralisé que qu tu reprends à ton compte
Intellectuelement je n ai pas de probleme pour reprendre une idee evoquée par un compatriote quand elle est bonne .
C’est ce que j ai fait avec ton concept de feodalismes intégre a l ‘analyse réseautale
N ‘ aie pas pas peur ni honte cher Félix et compatriote de dire comme pambou dans son post en amont que tu es pour un Etat décentralise ce que tu as dit dans ton dernier post
Tu vois félix par ta facon de faire marquée que par la dénonciation tu perds de la substance analytique et critique et tu donnes raison à ceux qui pensent que ton message est trop long abscon et incomprehensible
Ce qui m interesse c ‘est le debat intellectuel en gardant nos assises intellectuelles personelles tout en s ouvrant aux arguments d’autres pour le débat
RESSAISIS TOI FELIX CAR MALGRES TON TEXTE CONFUS COMME LE DISENT CERTAINS
ALORS QUE POUR MOI C EST UN TEXTE UTILE QUI ALIMENTE LA VALIDATION DU
RESEAU COMME OUTIL ANALYTIQUE TU RESTES UNE REFERENCE POUR LE DEBAT
CONTRADICTOIRE SUR CE SITE CONGO LIBERTY
Oh non cher Lucien! Ce n’est pas un emprunt, très honnêtement, puisque j’ai depuis écrit et communiqué sur la question, et pense que nombreux des compatriotes qui en parlent croient découvrir ou trouver une recette nouvelle se trompent ou manquent d’informations.
Le débat sur l’établissement d’un Etat unitaire décentralisé ou d’un Etat fédéral en Afrique est classique depuis le milieu des années 70, c’est-à-dire au moment où je suis encore lycéen. Et avec mes études supérieures au milieu des années 80, j’ai découvert ouvrages et thèses là-dessus, de telle sorte que quand je vois ou lis ici l’engouement des compatriotes qui semblent découvrir un débat en le dépouillant de toute sa complexité, j’en suis un peu désarçonné.
Mais je peux t’avouer que si je me suis prononcé cette fois, alors que je vois souvent passer ici des textes de ce genre sans réagir, c’est parce que tu t’es prononcé sur la question et m’y a invité.
Pour le reste, beaucoup de compatriotes connaissent déjà ma position sur le sujet depuis le début de la décennie, puisque ces théories, sans qu’ils ne s’en doutent, c’est le reflet, la projection de leurs propres représentations car, nombreux au Congo taxent les autres de tribalisme pour justifier le leur propre, et le voient partout, sans se douter que ne peut prétendre détecter le tribalisme que celui qui en est imprégné. Un peu comme ne peut parler de sorcellerie que celui qui y croit…
Bien mais il y a plus simple, l’un des textes qui était la réponse à cette problématique peut être trouvé sous l’intitulé: « Le sentiment régional n’existe pas: Réponse aux adeptes de la scission »
LE SENTIMENT REGIONAL … N’EXISTE PAS : REPONSE AUX ADEPTES DE ‘LA SCISSION’ , Par le constitutionnaliste Félix Bankounda-Mpélé
Publié le 29/07/2012 par congo-liberty.com
Répétition ne fait pas vérité, ou encore, la répétition d’une erreur n’en fait pas une vérité. Telles sont les leçons élémentaires, souvent soulignées et censées pourtant être connues de tous, mais que certains gagneraient à se rappeler. Doutant de la bonne foi de ses détracteurs, le président américain Franklin D. Roosevelt, en son temps et à ce propos, clairement, assénait, dans une formule devenue célèbre, que « la répétition ne transforme pas un mensonge en vérité ».
Alors, erreur, mensonge, mauvaise foi ou bêtise ?
C’est devenu une habitude. Après chaque réflexion en ligne, certaines personnes, dont le profil est facilement imaginable, sans même lire ladite réflexion, se lancent à l’assaut pour infliger le même slogan : la scission.
En vrac, les termes sont souvent les suivants : « la solution pour la paix définitive au Congo c’est la scission… » ! « Trois peuples (Ngala, Téké, Kongo)… et donc trois républiques » !, « la scission du pays n’est pas un problème mais une solution pour sauver des vies humaines » ! Plus loufoque, et frénétiquement, « objectif Léfini » pour désigner une virtuelle frontière !
Et de noter comme preuve de la solidarité du groupe Ngala, notamment, le fait qu’ « il n’y a eu qu’un seul candidat du nord aux élections de 2002… pour faire un front uni… et avoir les chances de ne pas perdre…, au risque de ne même pas franchir le premier tour », créditant ainsi, inconsciemment et contradictoirement, lesdites élections, alors qu’il souligne par ailleurs que « Sassou Nguesso n’est pas prêt à organiser une élection [transparente] » ! Dénué du réflexe scientifique de la nuance, pas un seul instant ne vient à l’esprit dudit ‘expert’ que la raison en est peut-être que, mieux que quiconque, lesdits ‘Ngala’ savaient que l’élection en cause n’était qu’une vaste farce, qu’il souligne pourtant, et qui ne pouvait qu’être dissuasive à toute candidature. Convaincu et gangrené par le tribalisme et le régionalisme, alfa et oméga des catégories de sa méthode, il y voit ainsi le complot de tous les Ngala qui, par ricochet, a suscité « l’assentiment de tout le peuple du sud Congo parce qu’ils en ont marre » ! Comme il fallait s’y attendre, il en a résulté un véritable festival des illuminés où nombreux sont venus se vider sur la toile !
Ni démonstration sérieuse, ni même simple cohérence, les affirmations crucifieraient tout spécialiste des sciences humaines et sociales. De telle sorte que, objectivement, tout connaisseur de la chose, mais surtout tout africain conscient autant des enjeux du continent que du courant mondial depuis belle lurette et davantage présentement, ne pouvait que, temporairement tout au moins, détourner ipso facto son regard : débats de café ou de la rue, une fois de plus, comme certains africains en raffolent, inaptes à la rationalisation, à la comparaison, au diagnostic, à la minutie, et surtout, éternels prisonniers de l’émotion, du passé, de la palabre et de l’obscurantisme, et donc manipulables aisément.
Car, ceux qui auront certainement pris leur pied de ce sinistre festival, ce sont certainement les ennemis de la démocratie qui trouvaient dans la séquence le justificatif et la démonstration de l’immaturité des congolais à la démocratie.
Se pose par ailleurs, dans l’intérêt même de ses défenseurs, la question de l’efficience. Car, bombardée comme telle, le seul objectif qu’atteindrait la potion ne serait que le ras-le-bol, sinon l’overdose, révélant ainsi une attitude plutôt irrationnelle ou pathologique de ses tenants.
Ainsi, moins que la mauvaise foi, lesdites affirmations relèvent plus de la bêtise et des élucubrations, comme il nous était arrivé de le constater il y a deux ans exactement (cf. « La bêtise et les élucubrations de RPP », juin 2010, en ligne). ‘La scission’ c’est le saut extrême de ‘la tribalité’ , non pas théorisée mais affirmée principalement par le même tenant, membre dépité du MCDDI, et ancien membre du CSR selon ses propres dires, et sur laquelle nous répondions, franchement mais tranquillement, que « Si la présidence actuelle au Congo était exercée exclusivement ou même essentiellement pour le nord ou pour Oyo, …, cela se saurait et se verrait et, puisque ce n’est pas le cas, manifestement, sa proposition est vidée de tout son sens car, faute d’un Etat bien construit, avec des institutions fortes …, ce serait l’éternel recommencement, avec les mêmes maux, à des différences de degré seulement ». Ou encore que « les assertions simplistes et réductrices …, sous le couvert de ‘la tribalité’, cachent mal, tout simplement et honteusement, le tribalisme ou le régionalisme, l’incapacité à appréhender le phénomène politique congolais que par le discours de la rue ».
L’intéressé, sans esquisser un début de réponse, s’était borné à réaffirmer sa position, sans argumentation. Point n’était donc besoin d’y revenir. Pour deux raisons cependant, la volte-face s’est imposée.
D’abord, pas clairement revendiquée, la thèse de la scission est en réalité, en dehors du défoulement, un chantage déguisé de ses tenants à l’endroit de celui des tenants du pouvoir qui, cyniquement, opposent perpétuellement comme offre ou réponse à la revendication démocratique du peuple, la guerre ou la dictature. De ce point de vue, les deux démarches consacrent, en quelque sorte, le carrefour des illuminés auquel un esprit rationnel, sans y participer, se doit néanmoins de dénoncer.
Ensuite, relevant principalement de l’émotion et non de la démonstration, avec l’effet de contagion que cela suppose auprès de nombreux des compatriotes subissant violemment la charge dictatoriale et humiliante du régime, les réactions émotives, sous le couvert de cette thèse, se multiplient. Celles-ci, quoique compréhensibles à certains égards, demeurent néanmoins indéfendables parce que contre-performantes, comme le démontre une autre et récente intervention (cf. « Les Congolais pris au piège d’une mise en scène électorale » en ligne), peu ordinaire, puisque œuvre d’un officier supérieur de l’armée à la retraite, selon ses affirmations.
C’est, ainsi, plus spécifiquement ce dernier, plutôt de bonne foi, qui sert de prétexte à la ‘réponse aux adeptes de la scission’.
Réagissant à chaud sur l’organisation des élections législatives du 15 juillet dont il relate et dénonce avec véhémence les fourberies, et sur lesquelles il nous a été donné d’exprimer nos réflexions d’ordre général (cf. « Couvre-feu illimité sur la politique », en ligne), il termine son propos, regrettablement, par une double affirmation controversée : « Je le redis pour terminer mon propos, le projet national est désormais sans avenir, il nous faut nous séparer, soit par l’autonomie des régions, soit par le fédéralisme. Il nous faut, c’est désormais urgent… ».
Voilà le risque, quand on mélange analyse et émotion! Beaucoup de passages pertinents de ce texte sont ainsi gâchés par le fait que l’auteur, même si on peut comprendre sa rage, n’a pas su garder sa tête froide, alors que les instigateurs perpétuels de la bêtise et du crime au Congo, eux, machiavélistes étroits, prennent souvent le temps de réfléchir au geste qu’ils vont poser, même s’ils ne s’embarrassent jamais de la raison, de l’éthique, du droit et de la légitimité!
A l’œil nu, on s’aperçoit tout de suite de la confusion dans l’extrait rapporté. Le fédéralisme prôné, qui suppose la cohabitation de plusieurs Etats, avec leurs spécificités, sous la souveraineté d’un Etat central dit fédéral, est incompatible avec la séparation ! Qu’est-ce donc que l’auteur entend par ‘autonomie’ puisque les deux seules modalités de mise en œuvre de celle-ci sont la décentralisation (dans un Etat unitaire) ou le fédéralisme dont on vient de résumer le principe majeur d’organisation ? Aucune des deux ne signifie ‘séparation’ !
Indiscutablement, l’auteur, infecté et victime de la thèse impudente et irrationnelle exprimée et rappelée ci-dessus des partisans de ‘la scission’, version aiguisée de ‘la tribalité’, trempe, inconsciemment, du fait de la rage, compréhensible, qui transparaît à chaque ligne de son document, dans la méprise. Les deux discours, ou chantages mutuels, de la ‘scission’ d’une part et de la guerre ou la dictature d’autre part, sans avenir parce qu’ils procèdent respectivement d’un mauvais diagnostic et d’une stratégie despotique, sont toutefois plus favorables au pouvoir établi qui les impulse, et prennent la grande majorité de la population, inapte au discernement, en otage.
Ainsi, et brièvement, on n’assénera jamais assez les évidences suivantes :
1°- En dehors du domaine culturel, l’esprit régional, homogène et autonome, en politique, n’existe pas, est une naïveté puisqu’il n’est soutenable qu’en l’absence d’un pouvoir. Bien sûr, on peut longuement discuter sur la dialectique du ‘culturel’ et du ‘politique’, sur la tendance du dernier à mouler le premier et sur celui-ci à imprégner les comportements politiques. Il reste que, de façon générale, la culture rapproche tandis que la politique ou le pouvoir éloigne. Dès que celui-ci y apparaît (dans la région), la réalité du pouvoir observée à l’échelle de l’Etat s’y transpose, avec, hors démocratie, toutes les mésaventures que l’on connait, avec peut-être seulement des différences de degré, mais pas de nature en tous cas. Thierry Michalon, notamment, qui a longtemps soutenu ce point de vue dans l’ouvrage « Quel Etat pour l’Afrique? » (L’Harmattan, 1984) a, depuis, révisé son discours, s’étant rendu compte justement de son mauvais diagnostic à cet égard (Monde Diplomatique, Janvier 1998)
L’esprit ou le sentiment prétendument régional, en politique et en Afrique, n’existe et ne trouve son fondement que par opposition, résistance, frustration ou réclamation à l’égard de l’Etat qui, en raison de son mode de fonctionnement, de son exogénéité, de sa nature dictatoriale, consolide, spontanément ou par stratégie, l’esprit de région. C’est en cela qu’il apparaît homogène, manque d’autonomie, et disparaîtrait naturellement avec le risque de se déliter, dans l’hypothèse de l’érection des régions en Etat, sans démocratie. D’où l’exigence prioritaire de la démocratie à l’exclusion d’autres dérives
On comprendra ainsi, logiquement, pourquoi, dans le contexte de la dictature comme au Congo, la tendance à la consolidation de l’esprit régional des populations locales non au pouvoir, semble aller de pair, au contraire, avec l’atténuation de l’esprit régional ou sa confusion ou dilution dans l’esprit du pouvoir, dès lors que celui-ci en est ressortissant. Pour le moment du pouvoir tout au moins. L’hypothèque étant le risque de désagrégation dans la situation post-pouvoir, comme ne le dément pas la petite histoire de toutes les régions (dans l’esprit congolais) qui ont exercé le pouvoir. Parce que, à ce moment, transparaît la dure et universelle réalité du pouvoir, selon laquelle les élites abusent presque toujours de ceux qu’elles sont censées représenter !
2°- Le nord ou les mbochis, pour reprendre les termes de l’auteur, procède d’un regard extérieur qui est une caricature parce qu’il confond les populations qui le composent avec la grande majorité (pas toute) de l’élite qui la constitue qui, calculatrice, égoïste, situationniste, manipulatrice et surtout vénale et de mauvaise foi, multiplie les stratégies pour maintenir la dictature et maximiser ses profits.
Car, elle, elle sait que cette situation ne durera pas et distribue quelques postes et prébendes auprès de sa base sociologique mais aussi des ressortissants et des élites d’ailleurs, et des amis, pour préparer le marchandage de la situation de l’après-faillite du système. Mais aussi parce qu’aucun pouvoir, même avec des milliards de pétrodollars comme celui de Brazzaville, n’en a assez pour distribuer à toute une ethnie, et encore moins à toute une région. Quand bien même il en aurait, il ne le ferait pas puisqu’il y perdrait de sa domination. Parce que, un aspect souvent omis de cette accumulation, c’est le complexe de domination, né du statut d’ancien dominé et de l’origine modeste ou pauvre, de l’esprit de « bourgeois non-authentique » comme dirait Max Weber, qui explique que pour ceux-ci, vivre ou exister c’est flamber, s’exhiber voire narguer et humilier parce qu’ils n’ont pas la culture modeste ou normale de l’être authentiquement riche.
Dans cet esprit, ces nouveaux riches et autocrates mettent grosso modo dans le même panier nordistes et sudistes et, la petite distribution auprès des uns et des autres, certainement plus à l’endroit des premiers, ne procède que de la stratégie.
3°- Enfin, le coup d’Etat tribal ou régional n’a jamais existé et n’existera jamais. Il y a certainement des adhésions, plus nombreuses mais pas exclusives, dans l’ethnie ou la région de l’auteur majeur du coup, mais pas initié ou inspiré par ou pour l’ethnie ou la région. L’adhésion plus massive des originaires de l’ethnie ou de la région de l’auteur va du degré de pauvreté ou de disette, plus globalement du degré de sous-développement politique qui a un lien avec le statut matériel, mais aussi parce que certains pensent que les « autres » ne procéderaient pas différemment. De ce dernier point de vue, un discours globalisant comme celui des tenants de la scission et d’autres est toujours une aubaine pour le groupe dirigeant, et c’est dommage.
Pourquoi les théoriciens du coup d’Etat tribal ou régional n’ont jamais expliqué la raison de la participation ou de l’adhésion, même minoritaire, au coup d’Etat des non-ressortissants de l’ethnie ou de la région de l’auteur de celui-ci ! Il semble que l’auteur énervé ait avoué (clairement ou indirectement) dans un des écrits avoir été d’accord avec ce coup d’Etat, et il n’est pas seul. « Un général dans la tourmente » (L’Harmattan, 2009), même si celui-ci, a posteriori, apparaît plus dans la posture de ‘la mouche’ de La Fontaine, ne constitue-t-il pas un démenti cinglant au postulat de la thèse sécessionniste ! Oubliant qu’un putschiste c’est en général un homme sans scrupules, qui n’est lié en raison de son mode d’accès au pouvoir par aucune règle, surtout si c’est un serial putschiste comme c’est le cas en l’occurrence. L’intérêt, voilà la raison fondamentale qui mobilise l’adhésion, et non le tribalisme ou le régionalisme naïf qui, même là encore, n’est que circonstanciel parce qu’il escompte à plus ou moins long terme un intérêt. Si, au bout d’un certain temps d’attente, l’escompte s’éternise ou est désespéré, le tribaliste le plus forcené, sauf pathologie (et il y en a, mais strictement marginal), retrouve son objectivité.
Alors, sereinement et objectivement, plus de discernement et d’autocritique, de profondeur et de patience. Ces confusions, débordements et observations épidermiques, ont déjà coûté trop chers à la cause noble, aux patriotes car les défis, nombreux, sont encore devant, sans préjudice d’introspection…
Par le juriste et constitutionnaliste , Félix Bankounda-Mpélé
Diffusé le 29 juillet 2012, par http://www.congo-liberty.com
Vaut n fédéralisme ou un pays décentralisé si la dévolution d’une partie des rôles et responsabilités du pouvoir central aux paliers de gouvernement inférieurs n’est pas accompagnée de moyens? Les ressources sont le noeud de ces concepts que vous avancez. Pour contrer Katumbi , Kabila a créé plusieurs nouvelles régions en divisant certaines. Il se trouve quaujourdhui plusieurs de ces entités nouvellement créées n’ont pas les moyens pour assumer leurs charges régaliennes parce que Kabila refusent de débloquer les ressources humaines et financières.
Changer Kabila par Sassou et le même problème se posera au Congo. Une agence devant assurer la péréquation avait été créée, une loi votée; malheureusement rien ne marche. Kabila est attaché à sa fonction du plus grand kleptocrate zaïrois. Un état décentralisé fondé sur des mauvais desseins ne peut conduire que droit dans le mur comme nous le montre l’exemple de la RDC. Toutefois, le fédéralisme bien pensé comme au Nigeria et en Afrique du Sud peut être une piste intéressante pour le développement socioéconomique pour notre pays, mais à condition que cela se fasse pour des bonnes raisons et que l’état central décaisse les ressources humaines et financières aux nouvelles entités administratives décentralisées ou fédérées.
Aujourd’hui, il y a un gros problème au Congo qui fait que certaines populations se demandent si l’organisation et la gestion administratives actuelles vaut la peine d’être maintenue en l’état quand on voit que les ressources de l’état ne profite qu’à un nombre restreint de villages, districts et arrondissements des grandes villes, ainsi qu’aux ressortissants de certaines localités. Si le fédéralisme ou la décentralisation était choisi comme forme d’organisation et de gestion administratives, est-ce que cela va changer la question de la confiscation pour ne pas dire de la vampirisation des deniers publics par une caste au détriment de la majorité comme nous le voyons aujourd’hui depuis plus de 21 ans? En quoi la décentralisation ou le fédéralisme mettra fin à ces antivaleurs?
Savez-vous pourquoi les campagnes sont laissées à l’abandon ? C’est à cause de l’accaparement du surplus économique pétrolier par les élites des villes. Avant que le pétrole ne soit ce qu’il est dans le budget, l’état devait lutter avec les paysans pour le partage du surplus agricole. Quand les recettes pétrolières ont dépassé celles de l’agriculture et que le pétrole n’est produit par personne, mais extrait du sous-sol, l’état s’est débarrassé du monde paysan pour garder le surplus pétrolier que pour lui.
Comment pensez-vous enlever à cet état central ce gêne kleptocratique et égoïste? Regardes ce qui se passe avec les municipalités qui n’ont plus l’argent pour payer les agents municipaux parce que l’état refuse de leur donner leur dû prévu dans le fonctionnement des paliers inférieurs de gouvernement.
Le congolais nouveau doit précéder la mise en place des entités décentralisées ou fédérées. Dans le cas contraire, non seulement nous vivrons le cas de la RDC; au pire mal défini ce projet conduira aux ressentiments avec des mal-aimés et bien-aimés comme nous le voyons aujourd’hui avec la richesse nationale est distribuée seulement à quelques villages et districts au détriment même de la région qui fournit le gros des richesses nationales qu’est le Kouilou.
Par ailleurs, quand les dirigeants sont incapables de créer les richesses et les emplois avec une seule entité, est-ce que la tâche ne sera pas plus compliquée avec de nouvelles entités?
Notez que le Congo actuel n’est pas satisfaisant. Il doit changer. Comment?
@Mr Mpélé pouvez vous expliquer simplement ce que vous entendez par décentralisation jusqu’ici je ne comprend pas ce que vous voulez dire
L’idée de fédéralisme que vous critiquez a au moins le mérite d’être claire la séparation que je propose aussi et non la scission ce mot induit les gens en erreur car la Congo n’a jamais été uni ne vous en déplaise cher monsieur et il faut être très clair à ce sujet
Que proposez vous concrètement ? en des mots simples et claires que tout le monde puisse comprendre
vous avez fait un long exposé mais on comprend toujours pas ce que vous voulez merci
Pour reprendre la célèbre expression célèbre de Martine Aubry quand c’est flou c’est qu’il y’a un loup et pour tout dire votre longue démonstration ne me convaincs pas
Le pouvoir fédéral doit être très restreint les régions doivent s’auto gérer les Congolais brilleent par leur tribalisme et aucune région ne veut être dominée par une autre donc on doit donner le pouvoir au région l’état central ou fédéral doit avoir des fonctions très limitées
@Mr mpélé que pensez vous de la création du nibolek et pouvez vous aussi en dressez le bilan?
merci d’avance pour vos réponses
BENO BIK PETROLE YA BA VILI YAKE YA BENO VE
BOTIKA PETROLEYA BA VILI EZA YA BINO TE
BENO COMPTER NA BA RICHESSE YA BENO MOSSI
BO COMPTER NA BA RICHESSE YA BINO MOKO
@Anonyme21 .Je comprends votre cri de colère ,partagé par tant des congolais qui veulent autre chose que le ni ni de la forme actuelle de l’État.
En dépit ,des arguties élaborées des uns et des autres ,point de solutions alternatives à ces vieux schémas politiques….
Le désert intellectuel se lit au travers de ces lignes ,car on n’y voit que l’incapacité traditionnelle des congolais censés apporter des idées innovantes dans la gouvernance des territoires de notre pays …
Il va de soi que ,le fédéralisme est né de l’incapacité de l’État central à résoudre et à améliorer les conditions de vie des congolais .
Ne pas être d’accord sur cette idée ,cela n’exclut pas , les congolais qui s’y opposent ,de proposer leurs idées sur la manière dont le Congo ,devra dorénavant éviter des formes d’état dictatorial ,avec son corollaire des crimes économiques et humains ….
Nous offrir inutilement des post kilométriques ,pour talonner Alain Mabanckou est une chose ,et se
singulariser dans la profusion des idées spécifiques traitant des problèmes politiques urgents en est une autre ….
Les indécrottables du pétrole du kouilou ont peur de retrouver à nu …
Accepter le fédéralisme ,c’est se lancer le défi intellectuel de répondre aux attentes de nos compatriotes.
Arrêtez de vous laisser fasciner par une matière première dont l’avenir est plus qu’incertain..
Mark zuckerberg est plus riche que le Congo .Pensez y.
@Anonyme21
Chère soeur, puisque c’est comme ça que vous vous présentez, chacun est libre de donner son avis sur l’avenir de ce bien commun que nous appelons »Le Congo ».
Aussi, puis-je comprendre votre cri de colère car votre région–Le Pool– paie toujours à lui seul le grand tribut des violences politiques. Mais tachons de garder la raison et la tête froide lorsqu’il s’agit de débattre du Congo. Il faut reconnaître que nous n’allons pas refaire une autre conférence de Berlin pour le partage de l’Afrique. Le Congo a hérité de dix départements. Point. Nous sommes condamnés à vivre ensemble, tout au moins à cohabiter. Un fédéralisme et un Centralisme bien dosés peuvent faire l’affaire. Mais je ne crois pas un seul instant qu’un département seul puisse se sortir d’affaire sans le concours des autres.
Je suis d’avis que le Congo n’a jamais été une Nation, mais il fut un Etat jusqu’à Ngouabi. Et tout s’est effrité avec Sassou, Lissouba, et Sassou. Voilà pour les faits!
Maintenant il faut repenser un autre mode de gouvernance pour éviter l’Etat-tribu comme le font les Mbochis. Je crains beaucoup pour l’après Sassou: ceux qui vont arriver demain, s’ils ne prennent garde, risquent de faire pire que Sassou, revanche oblige. Vous en voulez pour preuve? Quel sera l’avenir des mbochis dans ce pays, dixit Nianga Ngatsé Mbouala.
Vive le fédéralisme!
@Val De Nantes et Mutu Nkombo je vous rassure je ne suis pas en colère je suis froide et lucide en aucun je suis submergée par l ‘émotion comme semble le prétendre Mr Mpélé cest pas parce que j’ai écris en majuscule que c’est l’expression d’une colère je tiens à ce que ce soit bien vu par tout le monde
Val De Nantes je ne focalise pas sur le pétrole c’est le tribalisme nordiste qui lui veut absolument avoir la main mise sur cette richesse qui est je le rappelle pas sur leur terre’il s’accroche au pouvoir pour voler cette richesse et je reste aussi convaincue aussi que la création immonde du nibolek visait aussi l’accaparement de cette richesse se mettre à trois pour voler la richesse d’une autre région du sud quelle honte!!!
J’ai des idées très dérangeantes mais j’assume
@Anonyme 21 , tiens ,tiens ,…..Qui a été le premier fédérateur au Congo ????.
N’est ce pas le grand Pascal Lissouba …
Il avait fait fédérer trois régions pour venir à bout de son ambition politique …
N’avait il pas réussi ???’
Le NiBoLeK …Tu as raison de l’avoir évoqué….
Ce fut le fédéralisme politique .Maintenant ,essayons de passer au fédéralisme économique .Nous devons l’experimenter pour le bonheur de Notre-Dame pays .
Nous ne devons pas nous fier aux oiseaux des mauvais augures ,brandissant des thèses farfelues et décousues sur l’impossibilité d’explorer cette forme d’État au Congo …
Faisons du Congo ,un laboratoire politique des idées émergentes sur des gouvernances applicables à notre cher pays ….
Renoncer à la réflexion intuitive aux multiples incohérences politiques dans lesquelles baigne ,notre pays ,c’est se satisfaire de l’état de paupérisation absolue qui mine notre pays ….
La terre tourne , fut la réflexion géniale d’une seule personne ,il n’en fallait pas plus que pour que le monde lui tombât dessus ….Au final ,C’est Galilée qui remporta la timbale …..
@ano21 ,Je suis d’accord sur toute la ligne avec toi .Pas de souci .Ce que ,tu proposes ,n’est que la conséquence des politiques tribales amorcées par ce fou de Sassou…
Nous devons absolument trouver une formule politique qui allie ,compétences et pragmatisme dans la gestion des affaires nationales…
Toutes tes propositions patriotiques sur la gouvernance idéale de notre pays ,sont les bienvenues…
Je reste ton premier fanatique.
Merci ….
Et surtout ,@Anonyme 21 ,J’admire ta façon de cogner .Ne change pas ….Car ,la colère est aussi nationale qu’indivuelle …
Merci …
lire .. individuelle
Merci beaucoup Val de Nantes je suis comme ça dans la vie de tous les jours aussi
Cher Lucien et les autres, j’ai exposé, ici le bilan catastrophique de l’Etat-nation. Cette organisation qui, à marche forcée dans un attelage hérité de la colonisation conduit un peuple vers une structure chimérique dans notre pays. Dans ces 2 mots « Etat-nation », un seul trouve une réalité au Congo, le mot « Etat ». La nation congolaise reste introuvable sinon un amoncellement de cadavres dans certaines régions qui en fournissent le plus lourd tribut.
Ceci n’est pas qu’un exercice de rhétorique mais une réalité qui traverse ce pays depuis près de 60 ans dont l’acte fondateur est cet affrontement de 1959 entre les partisans de Youlou et D’Opangault, suivi de pogroms que tous les leaders politiques des partis éthnocentrés (UPADS, MCDDI/YOUKI, RPDS et PCT), des politiciens criminels de Ngouabi à Sassou II en passant par Lissouba et Kolelas père ont orchestrés pour la conquête ou le maintien au pouvoir.
J’ai récemment exposé, dans un article, les impacts durables de ces guerres sur les taux de natalité et de fertilité des femmes (traumatismes de guerres, viols systématiques, etc.), publiés par l’université de Sherbrooke dans la revue Perspectives Monde, qui ont dramatiquement baissé (cf. mon dernier article sur Congo Liberty). Tout le monde sait que la première ressource d’un pays, ce sont les ressources humaines. Les effets de ces comportements criminels vont continuer à impacter une région comme le Pool sur des générations.
Le seul moment où ce pays a connu une respiration démocratique (1992), on a assisté à une montée en puissance des partis éthnoccentrés suivie d’une explosion de la violence avec des alliances antinomiques et contre-nature pour la conquête du pouvoir avec la conviction que la fin justifie les moyens quels que soient les sacrifices consentis par le peuple.
Le vote politique au congo est fortement tribalisé, les politiciens originaires des éthnies démographiquement faibles ne peuvent miser que sur la violence pour arriver au pouvoir parce qu’ils ne peuvent pas le faire par le suffrage universel. C’est ainsi que l’on se retrouve avec 3 présidents civils du Sud et 3 militaires de la partie septentrionale parmi les 6 présidents que le Congo a connus. Occulter le débat sur le tribalisme au Congo, c’est faire preuve d’un aveuglément coupable puisqu’il se structure une réalité que dénonçaient, déjà, les partisans du M22 de Diawara, en 1972, pourtant pluriéthnique, sous le sigle d’OBUMITRI (Oligarchie Bureaucratique Militaro-tribaliste).
La valorisation des ressources dans ce pays est faite sur la base d’un patronage par affinités éthniques au détriment de la méritocratie instituant ainsi l’incompétence comme mode de gouvernement. Je l’ai démontré, ici, dans l’un de mes articles. Il est des moments où la lucidité doit l’emporter sur les comportements « doctus cum libro » avec la capacité d’instanciation de nos raisonnements avec les faits issus des réalités dans lesquelles l’on évolue. Je juge les gens par ce qu’ils font et non ce qu’ils disent : « Actions speak louder than voice ». Dans les années 60, sous la présidence de Massamba Débat, Lissouba, premier ministre avait déjà théorisé sur l’organisation du pays en quatre zones de gestion : Kouilou, Niari-Lékoumou-Bouenza, Pool-Plateaux et Cuvette-Likouala-Sangha. L’instauration des régions autonomes n’est pas un caprice sorti de l’imagination de certains délurés oisifs mais l’aboutissement d’un processus de réflexion amorcé depuis plus de 40 ans.
Dans toute organisation, politique ou économique, le bilan est le point de départ de l’instauration d’une nouvelle gouvernance, celui du Congo Etat-unitaire est catastrophique. Nous devons donc explorer d’autres pistes. Certains, ici, ont-ils analysé le phénomène d’adhésion du peuple du sud à Mokoko ? Je l’ai fait dans l’un de mes articles en qualifiant l’adhésion de certains compatriotes à Mokoko comme un effet « Miroir ». Las et surtout incapables de désintégrer la dictature de Sassou par la force, beaucoup de nos compatriotes ont vu en lui (général, ancien chef d’Etat-major et originaire du nord) le sauveur. Mais combien se sont portés à son secours quand il a lancé des mots d’ordre de « Villes mortes » ? Combien se sont portés à son secours quand Sassou l’a embastillé ? Personne. Dans mon article, je conclus d’ailleurs par « Qu’était-il allé chercher dans cette galère ? ». Sans base éthnique, un homme politique dans ce pays ne peut pas gouverner durablement. Massamba Débat l’a dénoncé en son temps et nous le voyons avec Mokoko qui croupit dans les géôles de Sassou sans une réaction énergique du peuple même pas dans les manifestations non violentes comme la désobéissance civile.
Le contexte politique qui a vu l’arrivée de Lissouba au pouvoir, seul président élu démocratiquement dans ce pays, n’a pas changé : tous les grands partis sont assis sur des bases éthniques, une armée fortement tribalisée fragilisant ainsi l’exécutif qui cherche à protéger son pouvoir en levant des milices et un pouvoir fortement centralisé sans contre-pouvoir réel comme le dénonce Tocqueville, une monarchie qui demande un exécutif fort. Or, le contexte socioculturel congolais actuel ne permet pas de construire cet exécutif. Savez-vous que Brazzaville est l’une des rares métropoles en Afrique à avoir des quartiers structurés autour des éthnies (Bacongo, Ouenzé, Talangai, etc.) ? C’est la réalité !
Pourquoi pas la décentralisation ? Simple, généralement l’on décentralise les dépenses pas l’autorité politique. Sur le fédéralisme j’ai suffisamment développé mes arguments dans mes différents articles pour ne pas m’étendre encore sur le sujet. D’ailleurs, je suis en préparation d’un livre blanc sur le sujet.
Cher Lucien, les droits fondamentaux de l’Homme sont universels, article 36 de la Décalaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et tous les hommes, quand ils sont menacés, sont appelés à les défendre en se révoltant, s’il le faut. Il n’en va autrement pour les Africains et plus spécifiquement pour les Congolais. Le droit à la liberté, au bonheur et la satisfaction des besoins élémentaires tels définis par Maslow n’a ni couleur ni origine !
Je terminerai par ceci « Errare humanum est sed perseverare in errore diabolicum est » ou est « pire aveugle celui qui ne veut pas voir » à toutes celles et tous ceux qui refusent de voir une réalité qui se développe autour d’eux en niant des évidences.
Merci cher Lucien !
Ne nous complaisons pas dans la facilité panurgique qui consiste en la reproduction des schémas politiques tracés par ceux dont l’ambition politique a tourné à la tuerie des masses et au vol des deniers publics ..
@Mon grandLucien ,juché sur les barils du pétrole boit du petit lait .C’est aux autres congolais ,issus d’autres régions , de prouver à terme leur émancipation économique de la condescendance financière du Kouilou…
La calinotherapie administrée par Lucien à son pote du jour Félix Mpele contient plus de virus que des vertus amicales …
Reste à notre grand Lucien ,de pêcher un gros poisson ,pouvant rentrer dans les réseaux ..
D’un côté ,il y a le pétrole , et de l’autre ,l’agriculture qui demande à être développée de façon industrielle….
Ce baisser de judas du grand Lucien ,est le summum de l’hypocrisie intellectuelle à laquelle nous assistons …
Pendant ,combien de temps ,le Grand Niari ,va continuer à se nourrir des subsides du Kouilou????..
Cette question est valable sur les autres régions …
Un illuminé vili ,aux allures Ntumistes pourrait y mettre fin ….
Une richesse nationale est une agrégation des économies régionales ,pour le Congo ,le compte n’y est pas ….
Avant de mourir ,Tchystere revendiquait déjà 40 pour cent des revenus du pétrole au bénéfice du Kouilou …..
Attention ,Attention ,rien n’est acquis ,surtout lorsque vous dépendez du pardon de l’autre …
Gare à vous …,
@Anonyme 21,
Je pense qu’il y a une petite confusion. A mon humble avis, ce débat tourne autour de deux petites questions. Est-ce que le pouvoir du président Sassou est un pouvoir tribale..? Est-ce que les maux du Congo se résument par du tribalisme.. ? En fait, nous fantasmons tous sur le fédéralisme, parce que nous pensons croire que l’état-nation a montré ses limites. Et comme dans un couple, nous voulons essayer autre chose, sans prendre le temps de comprendre pourquoi cela ne marche pas. En fait, nous confondons l’état-nation à l’état-clan.
En effet, contrairement à notre fixation commune, le pouvoir du président Sassou est soutenu par un système qu’il y a bien minutieusement construit, et qui trouve ses racines dans toutes les régions du Congo. Ce qui en fait un « état-clan ». Si le « système sassou » n’était porté que par les mbochis, il aurait déjà explosé, depuis belle lurette. Pour preuve, le pourvoir du président Lissouba. En fait, le président LIssouba, n’a eu à gouverner que pendant 1 an et demi, car on ne peut gérer le Congo sans tenir compte de sa diversité. Le président Sassou en fin politique, l’a bien compris et bien avant tout le monde. Alors il va commettre d’autres erreurs, mais pas celle-là.
Construire le Congo tout en faisant fi du tribalisme est une absurdité. Cependant, nous ne sommes pas assez tribales, sur le point de se haire. Au Congo, il y a beaucoup de mariages « mixtes » et à l’étranger nous nous mélangeons assez facilement, comme le font tout autres peuples qui se reconnaissent appartenir à la même nation.
Remplacer le président Sassou par un Bacongo, ou un Vili, ou un Téké, etc.., sur les bases du « système sassou » est un coup d’épée dans l’eau. Appliquer le fédéralisme sur les bases du « système sassou », c’est prendre le risque d’exploser le pays.
Si vous faites attention, vous allez vous rendre compte assez rapidement que beaucoup d’entre nous, vivons et profitons directement ou indirectement du « système sassou ». Mais on refuse de la voir car cela ne nous fait pas plaisir. Alors on préfère se cacher autour des textes savants, à dénoncer un système que pourtant nous continuons à nourrir, tous, sans exception. Tous ici, nous avons déjà demandés des passe-droits, surtout quand nous venons de l’étranger. Et nous oublions souvent que les passe-droits sont les résultats du « système sassou » et à chaque fois que nous faisons appel aux passe-droits, nous foulons aux pieds notre pays (nation ou fédéral que sais-je).
Alors je vous pose une simple question. Qui devrait changer… ? le président Sassou ou Nous.. ?
Réponse à Anonyme mais surtout à mon cher Londi,
A Anonyme, je suis d’accord avec ce que tu viens de dire, tu vois, en étant un peu pinçant à ton égard, on peut remplacer l’état-clan par l’état-réseau. oui tu as raison quand tu dis: est-ce que nous congolais avons changé ? La réponse est dans ta question: évidemment non. Il y a donc un vaste de travail de psychiatrie et de psychanalyse collectif à faire pour nous débarrasser des miasmes du passé.
A mon cher Londi, je ne remets pas en cause la pertinence et la qualité de tes remarques sur l’état fédéral et l’impasse dans laquelle nous sommes avec l’état-nation. je suis curieux cher Londi, je ne demande qu’à réfléchir de façon contradictoire avec toi et d’autres pour la mise en place de ce mode de gouvernance institutionnel jamais expérimenté par le Congo
. je m’arrête là car le débat ne fait que commencer mais permets-moi de poser une série de questions. Comment se fera le découpage des régions ? Sur la base de celui préconisé par Lissouba en 1960 ou sur d’autres critères ? Comment se feront les pere -équations financières entre les régions riches et les régions pauvres à définir et sur quels critères?
Comment seront abondés les budgets des différentes régions ? critères retenus ? démographiques ou économiques?
Comment traiter les pesanteurs et revendications clanico -tribales? Comment organiser L’état fédéral en tant qu ‘entite supérieure commune aux régions?
Faudra t-il réduire le nombre de partis politiques et/ou interdire leur constitution sur une base clanique?
voila cher londi des questions de départ pour un débat que nous souhaitons tous très consructif et que votre livre blanc pourra ouvrir des horizons nouveaux sur le fédéralisme
cordialement
lucien pambou
@Anonyme21, la réflexion autour du fédéralisme n’est pas un fantasme mais un objectif. Ce débat va entrer dans une phase critique qui sera la ligne de démarcation du débat politique au Congo. La différence essentielle, c’est le niveau de compréhension du concept du fédéralisme et nous nous emploierons à en démontrer la faisabilité dans ce pays. La lutte est en marche et ce débat doit infuser au sein du peuple congolais. Nous avons les outils pour et nous les mettrons au service de ce débat.
Non, détrompez-vous, le peuple a déjà interiosé le principe de non-cohabitation : les quartiers principaux sont structurés en éthnies. Cette attitude est aussi validée par les comportements politiques dans l’opposition à Sassou. Quand les quartiers Sud se soulèvent, ceux du Nord restent tranquilles. Le constat a été fait lors du mot d’ordre « Villes mortes ».
Aucune dictature au monde ne peut durer au pouvoir si elle n’a pas un minimum de base sociale. Celle-ci est éthnique, au Congo. Le système Sassou ne déroge pas à cette vérité. Les uns et les autres devraient se pencher sur les concepts du fédéralisme qui ne sont pas qu’ethniques mais il a aussi une dimension fiscale qui régule et pondère les excès et insuffisances des uns et des autres. Je prépare une publication, un livre blanc, qui simulera l’applicabilité de ce système au Congo. Nous connaissons l’Etat-nation, nous en avons un retour d’expérience de 58 ans, durée nécessaire pour tirer tous les bilans.
Celles et ceux qui critiquent le fédéralisme en prenant l’exemple du Nigéria sont d’une mauvaise foi manifeste. Ce pays connaît une crise religieuse qui n’est pas transposable au Congo. Néanmoins, des élections démocratiques et les battus quittent le pouvoir sans lever des milices. L’Ethiopie, fédérale depuis 1996, émerge des querelles éthniques millénaires pour se classer comme troisième économie d’Afrique. Les prochaines élections au Tchad auront ce thème comme sujet principal puisque Déby s’y est converti et les opposants y ont toujours été favorables. Et la Tanzanie alors ? Fédération de l’ancien état du Tanganyka et du Zanzibar …. Ce débat ne sera pas escamoté mais continuera d’occuper l’espace politique congolais, nous y sommes prêts.
Mon cher David Londi vous vous tromper d’anonyme pour votre dernière réponse
Très long, mais d’une description analytique enrichissante des faits, il suffisait d’être patient pour mieux cerner le fond de la pensée de l’auteur. C’est un rappel des faits historiques juridico-politiques du Congo depuis les indépendances à ce jour, ses défaillances subissant une critique cartésienne de la part de l’auteur, un constitutionnaliste prouvant là qu’il maîtrise bien son domaine plus que quiconque dans les détours. Il faut avouer que l’auteur a crucifié Mokoko, Bowawo et d’autres qui ont quitté le navire par une prise de conscience lucide bien que tardive ; crucifixion du fait que son jugement est bipolaire, il classe parmi les méchants ceux qui ont servi le dictateur qui subissent dans ce cas une autopsie sévère ou alors du coté des gentils c-à-d ayant servis Lissouba d’où sa complaisance envers ce dernier qu’il blanchit ainsi que son régime sémi-porésidentiel soit-dit. La lecture de ce long texte est très intéressante et passionnante, surtout la conclusion où il est recommandé de prendre comme traitement LA DEMOCRATIE pour guérir de cette maladie que souffre le Congo, le non-respect des textes institutionnels ou les colmatages des Constitutions se manifestant sous-forme de guerres tribales fratricides depuis 1958, l’ethnocentrisme et aujourd’hui une visée dynastique ou la conservation du pouvoir de façon clanique ou au septentrion. L’auteur oublie certainement un fait ou l’ignore expressément, tous ceux qui ont élaborés ces textes institutionnels ont fréquenté des grandes écoles françaises comme lui, donc ont fait des « copier-coller » des Constitutions françaises, fait qu’il a d’ailleurs reconnu ; lorsque vous appliquez ceci en France vous êtes des experts, mais lorsqu’il s’agit de les appliquer en Afrique ou au Congo vous relativisez ces dits-textes généralement à votre convenance pour préserver le pouvoir, vous avez citez Maitre Mbemba, un autre exemple de MOudoudou et autres. Vous etes vous déjà posé la question de savoir le pourquoi de ces longs échecs ? LE CONTEXTE DEMOCRATIQUE ! Une démocratie est inutile au milieu d’un peuple qui n’a pas la CULTURE DEMOCRATIQUE. Surtout quand celle-ci est tripatouillée par Ces Nations que vous vantez tant de soi-disant TERRE DE DROIT DE L’HOMME. C’est pourquoi j’ai toujours de la méfiance envers cette diaspora qui base la problématique de sortie de crise de notre pays par des méthodologies repliées sur LA France. D’autres n’ayant peut-etre pas les compétences comme les vôtres font des propositions certes non-miraculeuses mais qui nécessitent aussi d’etre approfondi par vous pour en étudier la faisabilité, le fédéralisme est peut être une option a exploité.
A toi cher londi
j ‘ai posé une série de questions et stp apportes moi des éclairages et un début de réponse pour le débat naissant sur le féderalisme au congo
j attends le début des réponses sinon je serai obligé de te le rappeler en permanence
cdlt
lp
@Anonyme vous m’avez posé une question très pertinente et assez complexe je vais prendre le temps de vous répondre peut être demain probablement après demain
je vous remercie dans tous les cas pour cette question
Cher Lucien, le livre blanc répond à toutes les questions que tu poses. Le découpage, qui sera soumis à référendum, se fera sur la base de 4 États :
État septentrional : Likouala, Sangha, Cuvette et Cuvette-Ouest avec pour capitale : Owando ;
État Sud-centre : Plateaux-Bouenza-Pool avec pour capitale : Dolisie (un petit redécoupage du Niari pour Dolisie) ;
État Sud Maritime : Kouilou-Niari-Lekoumou avec pour capitale : Pointe-Noire.
Brazzaville comme État autonome avec sa constitution.
La structure de la fédération : Etat-Fédéral avec une assemblée fédérale élue pour 5 ans et composée de 2 assemblées d’égal pouvoir : un conseil national élu par l’ensemble des députés des assemblées régionales et un conseil des États comprenant des élus de l’ensemble des membres de gouvernement des régions ou états fédérés. L’ensemble forme l’assemblée fédérale qui élit un conseil fédéral, le gouvernement de la fédération pour 5 ans non renouvelables. Le conseil élit, en son sein, un président, un premier vice-président et un deuxième Vice-Président pour 1 an non renouvelable. Le président n’est qu’un manager qui conduit un projet et le gouvernement (Le conseil fédéral) assure la continuité et la stabilité de l’action gouvernementale pour 5 ans. Il existe une constitution fédérale.
On retrouve la même structure au niveau des États fédérés : une assemblée régionale composée du conseil national dont les députés sont élus au suffrage universel par l’ensemble des citoyens en âge de voter et un conseil des districts dont les députés sont élus par l’ensemble des membres des districts de la région. Les 2 entités forment l’assemblée régionale qui élit un conseil régional, le gouvernement de la Région. Le mandat de l’assemblée régionale est de 5 ans. L’assemblée régionale élit le conseil régional pour 5 ans. Le conseil régional élit un président, un premier vice-président et un deuxième Vice-Président pour 1 an non renouvelable. Il existe une constitution régionale.
Nous transformons les chefs-lieux actuels en Districts. Le conseil du District est élu par l’ensemble des conseils municipaux du District pour 5 ans. Le chef du District est élu pour 1 an non renouvelable.
Les villages sont identifiés en communes comme dans les grandes villes. Les habitants de la Commune élisent le conseil municipal pour 5 ans non renouvelables. Le conseil municipal, à son tour élit le Maire pour 1 an non renouvelable. En résumé, l’équipe l’emporte sur un individu seul.
Le reste des questions : péréquation, politiques de régulation fiscale, politique de distributions et d’allocations, péréquation pour pallier les insuffisances fiscales des régions plus faibles … je les aborde dans le fédéralisme fiscal qui est le pilier du système fédéral. Il ne peut et ne doit pas être qu’ethnique, il doit marcher sur ses pieds : respect culturel et stabilité fiscale par tous les citoyens de la nation sont égaux devant la fédération et ont la liberté d’établissement, de soins et de travail sans exclusion en fonction de leur origine.
Voilà un aperçu, cher Lucien !
@Anonyme21, désolé pour ce malentendu !
@David Londi écrit:
Cher Lucien, le livre blanc répond à toutes les questions que tu poses. Le découpage, qui sera soumis à référendum, se fera sur la base de 4 États :
État septentrional : Likouala, Sangha, Cuvette et Cuvette-Ouest avec pour capitale : Owando ;
État Sud-centre : Plateaux-Bouenza-Pool avec pour capitale : Dolisie (un petit redécoupage du Niari pour Dolisie) ;
État Sud Maritime : Kouilou-Niari-Lekoumou avec pour capitale : Pointe-Noire.
Une simple question cher David: sur quoi se base le découpage ci-dessus?
Merci pour les éléments de réponse.
Cher Mutu, ce découpage essaie de respecter une certaine unicité culturelle. D’aucuns diront que les Plateaux n’ont rien de commun avec le Pool, par exemple. Je n’adhère pas à cette affirmation parce que dans beaucoup de localités du Pool, l’on trouve des Tékés : Kindamba, Mayama, etc. Beaucoup d’endroits et de cours d’eau dans le Pool portent encore des noms Tékés et Mbé, le lieu de résidence de Makoko se trouve dans le Pool. Rien n’est parfait, on essaie de faire au mieux, le Peuple tranchera par référendum.
Cette ébauche du fédéralisme au Congo va dans le sens que je préconisais .
@Muntu .Le fédéralisme est une addition de plusieurs entités ,d’où ,ces trois États composant le puzzle d’un Congo fédéral …..
Tenez ,la région Nord pas de Calais est devenue ,par la magie d’un fédéralisme qui ne dit pas son nom ..Région Haut de France ..En plus Nord pas de Calais ,on y a ajouté ,la Picardie et la somme .
On peut en parler autant d’autres régions françaises …
En Allemagne ,ces exemples sont légion ,puisque j’y habite …
Les propositions fédéralistes de @ David Londi sont perfectibles ,nous allons étouffer cette architecture fédérale au fil du temps …
D’ailleurs ,mon frère Muntu ne fait pas l’économie de ton intelligence ,pour proposer des idées pouvant améliorer le plan architectural du fédéralisme congolais …
Les échecs fédéraux d’un pays comme le Nigéria ,ne peuvent nous servir d’avertissement …
Dans une classe ,il y a des échecs et des réussites .Nous inscrivons notre démarche dans la deuxième hypothèse ….
Un homme, se réclamant de la catégorie des intellectuels éclairés ,se doit de sortir du bois ,pour proposer des solutions susceptibles de tirer vers le haut les droits humains…
Alors ,@Mon cher David londi ,le menu fédéral dont vous venez d’exposer le contenu ,me semble convenir au goût de plusieurs congolais ….
Galilée n’aurait jamais demandé la bénédiction à Newton ,pour décréter que la terre tourne …
On continue de rêver ,car ce rêve deviendra réalité ..
Mon @grand Lucien risque de rater le train du fédéralisme ,faute d’une vision pragmatique..
J’ai posé la question de la péréquation hier. Lucien vient de poser la même question aujourd’hui à ma suite. Dites-nous comment pensez-vous repartir la richesse nationale entre les région ou états fédérés sachant que c’est pour l’accaparement de l’argent que l’on tue au Congo depuis 1968?
Je rappelle aux compatriotes ici, ce que j’ai déjà écrit plus haut. L’HYPOTHÈSE DE BASE DE CONSTRUCTION DU FÉDÉRALISME, PARCE QUE FONDÉE SUR DES CONSIDÉRATIONS TRIBALO-RÉGIONALISTES, ET IGNORANT OU BANALISANT LE FAIT POLITIQUE, C’EST-À-DIRE LE POUVOIR DANS SON UNIVERSALITÉ, AVEC DES CONSIDÉRATIONS HUMAINES DE DOMINATION ET DE MERCANTILISME, EST TOTALEMENT ERRONÉE !
Qeiqu’un, surnomé anonyme plus haut, dans son post de 19h 18, a bien vu lorsqu’il écrit: « Je pense qu’il y a une petite confusion. A mon humble avis, ce débat tourne autour de deux petites questions. Est-ce que le pouvoir du président Sassou est un pouvoir tribale..? Est-ce que les maux du Congo se résument par du tribalisme.. ? En fait, nous fantasmons tous sur le fédéralisme, parce que nous pensons croire que l’état-nation a montré ses limites. Et comme dans un couple, nous voulons essayer autre chose, sans prendre le temps de comprendre pourquoi cela ne marche pas. En fait, nous confondons l’état-nation à l’état-clan »
Ceux qui se cantonnent à cette idée non seulement ils méconnaissent que le tribalisme c’est d’abord et avant tout le compagnon et/ou la conséquence de l’obscurantisme, de la persistance de la dictature, mais ne se rendent pas compte que c’est d’abord parce qu’ils sont eux-mêmes animés et imprégnés de réflexes tribaux ou régionalistes qu’ils analysent les maux politiques congolais ou africains exclusivement par ce prisme.
Il est facile pourtant de s’apercevoir que si le problème de fond était tribal ou régionaliste exclusivement, et à tire d’exemple, Sassou-Nguesso aurait respecté la limitation des mandats et trouvé les moyens et magouilles pour laisser Mokoko gagner les élections, et le tour était joué, pour la communauté internationale qui aurait acclamé en disant que Sassou a respecté la Constitution et l’alternance a bien eu lieu. IL n’y aurait dans le même sens pas eu le les rivalités et les voies de fait entre les pro-Milongo et les pro-Kolélas en 1991. Il n’y aurait pas eu dislocation de la Cuvette en Cuvette-ouest et Cuvette-est; la Bouenza n’aurait pas frisé la déchirure violente entre la SOKADO et les Beembés. Il n’y aurait pas non plus eu le conflit de 1992-1993 que les théoriciens de L’ÉTAT fédéral font semblant d’ignorer.
Ce dernier conflit démontre bien, et contrairement aux idées reçues, que ce qu’on a alors Guerre civile de 92 et 93 était d’abord et avant tout une guerre de pouvoir dans laquelle les acteurs politiques, dans leurs manipulations, ont voulu entraîné des civils. Il faut être objectif.
De même, la guerre de 97 n’est objectivement pas une guerre civile mais une guerre de pouvoir essentiellement avec clairement des forces militaires d’un côté et de l’autre, même si quelques civils ont été utilisés.
IL NE FAUT PAS CONFONDRE LES CHOSES !!!
UN système démocratique, construit avec patience et des leaders raisonnables, avec une élite moins cupide que celle aujourd’hui au Congo, offre les moyens de cadrer les pratiques tribales ou régionalistes.
Les spécialistes des conclusions précipitées ici oublient de dire que la crise politique en automne 92, tout juste après la formation du premier gouvernement de la démocratie, éclate pour des problèmes de poste et non des problèmes tribaux. Que l’on ne peut pas déduire d’un pouvoir ou des votes tribaux sur la base d’une seule saison, comme certains ont semblé le déduire des premières et seules élections démocratiques du pays. LE PLUS FIEFFÉ TRIBALISTE NE PERSISTERA PAS À VOTER L’HOMME DE CHEZ LUI, UNIQUEMENT DE CE FAIT, QUAND IL NE BÉNÉFICIE PAS, NE TROUVE PAS SON INTÉRÊT DANS LE POUVOIR TRIBAL. OR, IL EST FACILE DE COMPRENDRE QU’AUCUN POUVOIR N’A LES MOYENS À DISTRIBUER MÊME AU QUART DE SPOPULATIONS DE SA TRIBU OU DE SA RÉGION.
AUTREMENT DIT, UN POUVOIR TRIBAL OU RÉGIONALISTE COMPORTE EN LUI-MÊME LES GERMES DE SA DESTRUCTION, ET LES CONGOLAIS, LES AFRICAINS, AU BOUT DE QUELQUES EXERCICES SEREINS DE VOTE, SEULEMENT, QU’ON A JAMAIS EXPÉRIMENTÉS CHEZ NOUS, REDRESSERAIENT D’EUX-MÊMES ET FACILEMENT LA BARRE, EN ALLANT VOTER SELON LEURS DROITS PROPOSÉS ET LEURS INTÉRÊTS, ET NON SELON LES ETHNIES.
ALORS, S’IL VOUS PLAÎT ARRÊTEZ CES BÊTISES D’ÉTAT FÉDÉRAL SANS FONDEMENT OBJECTIF ET SÉRIEUX.
LE CONGO QUI EST AUJOURD’HUI, À PRÈS POUR 60 POUR CENT DE JEUNES DE MOINS DE 35 ANS, CES DERNIERS NE RÊVENT ESSENTIELLEMENT QUE DU BIEN-ÊTRE, ET NE PASSENT PAS LEUR TEMPS À PENSER À LA GUERRE DE 1959, COMME JE L’AI LU ICI, ET QUI EST LE DERNIER DE LEURS SOUCIS
LA DÉCENTRALISATION EFFECTIVE ET BIEN RÉGLÉE, DANS UN CONTEXTE DÉMOCRATIQUE, EST LARGEMENT SUFFISANTE POUR PERMETTRE LA PARTICIPATION DES POPULATIONS LOCALES, PAR CONTRE LA PRÉTENDUE FÉDÉRATION, AVEC DES ÉLITES MERCANTILES, DES POPULATIONS NON-ÉDUQUÉES, CERTAINES RÉGIONS DÉSERTES ET NATURELLEMENT PEU FOURNIES, DES ÉLITES POLITIQUES ASSOIFFÉES DE POUVOIR (ET IL Y’EN A DANS TOUTES LES RÉGIONS) C’EST LA BOÎTE DE PANDORE QU’ON OUVRE, AVEC DES EFFETS PERVERS QUE LES THÉORICIENS DU FÉDÉRALISME ICI IGNORENT SUPERBEMENT, FAUTE D’UNE LECTURE SUFFISANTE DE L’EXPÉRIENCE DU FÉDÉRALISME EN AFRIQUE
VOILÀ…
@David Londi
Rassures-toi cher David, ma question n’avait rien d’insidieux. Moi non plus je n’ai pas la science infuse. Je voulais juste comprendre les motivations de ce découpage.
Un raisonnement est précipité quand il n’est pas étayé par des faits et n’est pas l’aboutissement d’un long processus de développement de la pensée qui la soustend. Des jugements de valeur à l’emporte-pièce quand plusieurs publications et les faits démontrent la véracité d’un phénomène observé et vécu sur le terrain ne sont que l’expression d’un manque d’arguments percutants autrement, l’on débat. Oui, 60 ans de REX (Retour d’expérience) sont suffisants pour identifier les forces, faiblesses, menaces et opportunités d’un système ou d’une organisation.
Toutes les observations montrent qu’il y a une radicalisation du fait tribal au Congo qui passe ainsi dans le trio des pays les plus tribalistes d’Afrique (cf. j’apporte des références dans mon livre blanc qui va sortir). A quel bilan humain, politique et social decide-t-on que l’on ne peut pas continuer dans une voie régressive sur tous les plans ?
A quel moment un homme doit-il se lever pour sortir des schémas livresques pour contextualiser les connaissances apprises sur le banc de l’école pour dépasser sa condition et produire en fonction des réalités qu’il vit ? Des faits :
– le taux d’alphabétisation est passé de plus de 90 % à 80 jusqu’à 70 % dans le Pool (Sassou sur TV5 Monde) ;
– le taux de mortalité a fortement augmenté entre 1997 – 1998 (Perspectives Monde) ;
– le taux de fertilité des femmes à dramatiquement baissé et continue de baisser (Perspectives Monde) ;
– le taux de natalité a fortement baissé et continue de baisser (Perspectives Monde ) b
– l’indice de démocratie est à 0 depuis 1960, à l’exception des périodes 1960-1963 et 1992 – 1996 où il atteint 5 à 6/10 (perspectives monde) ;
– les droits politiques sont à 7/10 : 7 définissant une répression totale (perspectives monde ) et l’idéal étant 0/10.
Bilan humain : 400.000 (LCI), 750.000 manquent à l’appel selon les études d’extrapolation de l’ONU.
Tout ceci ne necessite-t-il pas de se poser humblement la question d’explorer des voies de sortie d’un système dont le bilan est aussi castastrophique ?
Je ne l’ecrirai pas en lettres capitales mais il faut, peut-être, prendre le temps de lire les publications des uns et des autres pour se faire une idée exacte des choses. Certains ont une idée ethnocentrée du fédéralisme, c’est dommage. J’ai publié, un article sur le fédéralisme fiscal. L’ont-ils lu ?
Le fédéralisme marche sur 2 pieds : le fédéralisme institutionnel et le fédéralisme fiscal lui permettant de jouer un rôle ponderateur et régulateur. Un fédéralisme ethno-centré est voué à l’échec sans la dimension fiscale avec une liberté de circulation et d’établissement, un droit d’accès aux services publics quel que soit son état d’origine, un droit au travail pour tous les citoyens de la fédération, un droit à la protection sociale et devant la loi fédérale ou régionale, un principe de subsidiarité, un accompagnement des États faibles jusqu’ au rétablissement des indicateurs les plus vitaux faisant ainsi une petite entorse à l’autonomie fiscale.
Comprendre avant de critiquer, apprendre à passer de la théorie à la pratique et observer avant d’agir.
De Rien, cher Mutu !
A Londi
Merci pour ta réponse qui me semble étre une base de travail acceptable et en meme temps critiquable
Je ne jette pas le bébé fédéral avec l ‘eau du bain meme si pour des raisons pratiques et de refus d ’empilement des strates institutionnelles avec le féderalisme ma préfèrence intellectuelle et conceptuelle va vers un Etat décentralisé et mieux organisé
Une décentalisation maitrisée est une forme de féderalisme par defaut j ‘en conviens mais qui ouvre des perspectives vers le modèle féderal d’organisation étatique
A Val de NANTES
Je suis pragmatique, je ne loupe aucun train .Londi nous propose un modéle de sortie des impuissances de l ‘état -nation à savoir le modèle féderal de l ‘organisation de l etat.
Discutons en arguments contre arguments
Enfin les vrais débats sur congo liberty qui nous sortent de nos récriminations permanentes contre un régime, politique dont l ‘organisation en réseaux domine meme les ames pures et non corruptibles
lire ..étoffer au lieu d’étouffer dans mon précédent post .
Cher Bakala,
j’ai abordé ces questions dans mon précédent article sur le fédéralisme fiscal dans le chapitre, en voici quelques extraits :
D’un point de vue fiscal, l’hétérogénéité des régions capable de générer des inégalités fiscales entre les Etats-membres est une réalité indéniable qui suscite parfois des réticences chez beaucoup de nos compatriotes qui semblent voir dans le projet « Fédéral » la solidification des inégalités économiques et sociales entre les régions. Ce constat, et d’autres qui s’y rattachent, constitue la raison d’être du « Fédéralisme fiscal ». Comme son nom l’indique, le « Fédéralisme fiscal » organise la répartition optimale des pouvoirs et des moyens financiers, la coordination des activités entre les différents gouvernements d’un Etat fédéral, les externalités interrégionales, la péréquation et la solidarité, les transferts et la concurrence fiscale … »
« En effet, la fonction d’allocation exercée par l’Etat se matérialise dans la production de biens publics afin de pallier les imperfections du marché pouvant déstabiliser certains «Etats-membres» » fragiles sur le plan fiscal. De ce fait, la production de biens publics purs relève du pouvoir central. Ces biens se caractérisent par les qualités de non-rivalité dans la consommation, de non-exclusion dans l’appropriation qui fait référence à l’impossibilité d’exclure un usager de l’accès au bien public et la non-rivalité indique que le coût marginal d’un nouvel usager du bien est nul, et d’indivisibilité qui implique que la totalité du bien public est consommée par tous les individus et que le coût marginal d’un usager supplémentaire est nul. »
« Deux grands principes caractérisent une distribution équitable des revenus. Le principe d’équité horizontale dispose que les personnes dans des positions égales doivent être traitées de manière égale. Le principe d’équité verticale met quant à lui en évidence la préoccupation d’une redistribution entre les personnes de positions différentes. Cette redistribution peut être organisée au travers de transferts des « Etats-membres », titulaires de hauts revenus, vers les titulaires de revenus faibles sur la base d’un pourcentage à déterminer, mais elle peut aussi s’opérer via des transferts en nature, et des infrastructures à caractère social de type bien public local. »
En résumé, la Fédération, dès cela est nécessaire, peut faire une exception à l’autonomie fiscale des Régions ou Etats fédérés en accompagnant pendant une période déterminée un Etat faible jusqu’à l’établisssement de ses comptes pour satisfaire au principe d’équité verticale : redistribution au au travers de transferts des « Etats-membres », titulaires de hauts revenus, vers les titulaires de revenus faibles sur la base d’un pourcentage à déterminer par la loi, mais elle peut aussi s’opérer via des transferts en nature, et des infrastructures à caractère social de type bien public local. »
En savoir plus : http://congo-liberty.com/?p=19962
@David lundi ,Le train fédéraliste est en marche .Les grandes régions fédérales sont identifiées ,et il ne me paraît pas important d’en déterminer les grandes capitales .
Les villes capitales des régions d’autrefois,peuvent continuer à jouer leur rôle économique et politique ,avec plus d’efficacité qu’avant ….
La seule différence ,entre ces grandes capitales d ‘autrefois ,sera celle qui abritera le siège du conseil fédéral ..
Tenez ,Cologne ,Leverkusen ,Disburg ,etc grandes capitales de la Rhénanie sont des villes qui travaillent en parfaite harmonie sans guerre larvée les unes contre les autres …
Mais , nous y reviendrons …
C’est cette civilisation mentale que nous voulons imprimer à l’ensemble du pays ,pour mieux gérer
l’esprit fédéral qui va régner dans la société congolaise ….
Le fédéralisme tourne la page politique de notre pays , empreinte d’échecs multiformes ….
Le pays en sera saisi par référendum ….
Les nostalgiques du vieux système politique ,peuvent fabriquer des arguties mensongères sur le nouveau mode de pensée politique ,mais ,le train du fédéralisme est en marche …
lire .. londi .
@Val de Nantes, remarques intéressantes. Le brainstorming nous permettra d’affiner la faisabilité et le déploiement du fédéralisme au Congo.
Merci
Cher Lucien,
par rapport à la décentralisation, je me permets de partager avec toi le travail de réflexion mené par des compatriotes:
« Pourquoi ne pas se contenter d’une décentralisation ?
Si le colon le fait, c’est forcément le mieux à faire, entend-on trop souvent !
La décentralisation est le processus par lequel un centre abandonne une part de ses fonctions au profit d’une périphérie. Le mot a un sens concret quand il s’agit de décentraliser des activités et un sens abstrait quand il s’agit de décentraliser le pouvoir. Dans ce dernier cas, on crée simplement un subalterne de plus s’il est nommé, et un postiche sans pouvoir s’il est élu.
Sur le plan de la décentralisation des activités, il faut bien qu’il y’en ait, pour les confier aux collectivités locales. Il se trouve qu’au Congo, il n’y a rien à décentraliser. On ne gère pas de constructions d’hôpitaux, d’entretiens routiers, de renouvellements de matériels, de modernisations d’écoles et de structures culturelles ou sportives chaque année dans toutes les régions. Le centre ne croule donc pas sous le travail faisant souffrir la périphérie par la lenteur ou l’inadéquation des solutions envoyées de trop loin.
On aurait pu appuyer une décentralisation industrielle ou du secteur tertiaire par des mélanges de mesures incitatives et limitatives dans un but de dispersion et d’équilibrage, mais il se trouve que là non plus il n’y ait rien à décentraliser. Qu’est ce qu’une banque ou une laiterie ira faire à Vinza ?
La décentralisation quand il y’a de quoi décentraliser, reste une administration dont les moyens et parfois les ordres viennent de loin, décidés par un groupe pour d’autres. Elle n’élimine pas le problème de la majorité ethnique au niveau nationale et de l’apartheid qui s’en suit, elle n’empêche pas la concentration de tout l’exécutif aux mains du même groupe ethnique, elle ne peut déjouer un favoritisme du centre dans sa répartition budgétaire, elle ne soulève aucun enthousiasme populaire particulier… Bref, elle ne remplit aucun critère pour palier aux maux spécifiques d’un pays comme le notre.
La régionalisation obéit à un processus de décentralisation avec des entités plus vastes. En leur donnant des pouvoirs concrets tout en allégeant ceux du centre, la régionalisation peut se rapprocher d’un fédéralisme qui en évite juste le mot. L’ennui c’est que l’irrespect des limites et le manque de tradition démocratique chez nous n’autorisent pas la mise en place de systèmes aux frontières floues, que des gymnastiques politiciennes pourraient vider de toute leur substance. Néanmoins, régionalistes, autonomistes, fédéralistes et confédéralistes sont sur la même longueur d’onde.
La grande distinction que nous faisons ici entre fédéralisme et décentralisation tient du fait que pour le fédéralisme, il ne s’agit pas de ramener quelque chose du centre, mais de le créer complètement avec le seul engagement des populations concernées. Le fédéralisme dans notre pays serait irréalisable sans le patriotisme régional dont témoignent les congolais de tout bord et le désir de responsabilisation complète des groupes régionaux. Il use de ce même repli ethno – régionaliste qui nous empêche aujourd’hui de vivre dans l’unitarisme, pour le retourner comme moteur dans le fédéralisme. Le venin devenant vaccin.
D’ailleurs, la plupart des projets politiques congolais dit de forte décentralisation ou de régionalisme sont en réalité fédéralistes. Hélas il se trouve que le mot et la notion de fédéralisme, mal connus de nos compatriotes, pousse à certaines méfiances. »
Bonne lecture !
Enfin ,mon@ grand Lucien ,j’ai l’impression que vous commencez à obliterer Le ticket pour le nouveau train …Dont acte .
Le fédéralisme est plus connecté que la simple décentralisation ,laquelle s’apparenterait à une longue queue de l’État central vers les grandes régions ….
Le fédéralisme puise sa force intrinsèque de la mutualisation des efforts endogènes de nos territoires fédérés ,indépendamment de l’influence économique et politique de l’État central …
La décentralisation est une délégation des pouvoirs de l’État central vers les territoires tenus en laisse par les préfets ,représentants de l’ État ….
La différence entre les deux notions n’est pas seulement lexicale mais aussi sémantique ….
Quand aux compatriotes ,pour qui la notion fédérale ,ferait peur ,un travail pédagogique sera leur proposé , afin d’en tirer la meilleure quintessence qui soit …
N’infantilisant plus les congolais dont l’unique objectif ,aujourd’hui ,c’est de vivre en parfaite intelligence avec les autres et la nature qui les environne …
Le Congo nous apparaît ,comme une équation à plusieurs inconnues à nous d’en trouver les solutions …
Ainsi ,mon grand ,votre contribution à ce méga- projet politique est plus que souhaité..
SVP ,aidez le pays …..
Merci ……
lire ..Le fédéralisme est plus dense ,au lieu de connecté..
Pendant que sassou pille le pays, vous êtes encore à ces utopies? Prenez d’abord le pouvoir et on verra. Une fois que vous aurez le pouvoir , votre fédéralisme sera mis aux w.c tellement que vous serez occupés à tuer le mbochi et à piller le trésor pour rattraper votre retard en boukoutage.
Vraiment, vous savez rêver debout.
Le mot central du fédéralisme est la péréquation en latin paraequare ,c’est à dire égaliser….
Une répartition des recettes au prorata des richesses produites par chaque région fédérée …Ce ne sera pas la jungle du Mayombe ,mais une orthodoxie financière appliquée de façon savante …
@Mayoungou, court comme argument, n’est-ce pas ? Qu’avez-vous proposé dans la lutte contre Sassou ? Quelle stratégie ? Quelles méthodes ? Me lisez-vous de temps à autre ? Avez-vous pris connaissance de ma contribution à la lutte contre Sassou que nous menons et continuons à mener ? Votre réaction est pathétique parce qu’elle contient rien qui puisse faire avancer la lutte et votre vision de la lutte est courte. Vous n’avez pas compris ou su analyser impréparation qui a suivi la conférence nationale qui nous a plongé dans le cauchemar que nous vivons actuellement contrairement aux dispositions prises par les Sud-africains, par exemple. Nous nous définissons par rapport au temps mais ne réfléchissons pas à demain, ce qui caractérise une immaturité politique et intellectuelle. Celui qui ne prépare pas son avenir se trouve toujours dépassé par les événements. Un petit conseil, limitez-vous à exprimer votre opinion mais gardez-vous de celle des autres. Ce débat continuera, à votre corps défendant. Une précision : pour Certains, la vie est faite et ne caresse aucune autre ambition que celle de l’amour de leur pays. Encore une fois, ne transposez pas votre vision sur celle des autres ! Je vous enverrai des papiers-toilettes pour votre bien-être, nous gardons l’idée du Fédéralisme. De grâce, exposez vos stratégies et nous en débattrons. Bonne fin de journée, Mr Mayoungou. Retenez ceci « Qui veut aller loin prépare sa monture »
@ Félix Bankounda Mpélé
Si vous voulez être écouté, faites des propositions que les gens pourront passer au crible de la critique. Mais quand vous écrivez:
« LA DÉCENTRALISATION EFFECTIVE ET BIEN RÉGLÉE, DANS UN CONTEXTE DÉMOCRATIQUE, » vous restez dans des incantations
Je pourrais tout aussi bien vous retourner que:
» UN FÉDÉRALISME EFFECTIF ET BIEN RÉGLÉ, DANS UN CONTEXTE DÉMOCRATIQUE, etc..
Vous avez aussi ajouté:
« EST LARGEMENT SUFFISANTE POUR PERMETTRE LA PARTICIPATION DES POPULATIONS LOCALES ». Puis-je vous demander si vous êtes partisan du moindre effort!
Sans proposition de votre part, vous apparaîtrez comme un « Doctus cum libro »
Une décentralisation, si aboutie soit-elle, n’est rien d’autre que du FÉDÉRALISME D’EXÉCUTION ; parce que le pouvoir politique reste toujours centralisé avec son arborescence de préfets et autres.
A vous de jouer!
Cher Monsieur Boudzoumou,
Si évidemment, pour vous le débat commence ici, et si, au lieu de reprendre le cœur de ce que je dis, vous prenez des tiges, même pas des branches, vous ne comprendrez jamais rien.
Mais très rapidement, je vais essayer de vous le dire ici, en espérant que vous n’êtes pas victime de vos propres représentations (ou fantasmes comme disent certains) pour avoir l’honnêteté de vous remettre en cause, et donc de comprendre.
La base des théoriciens du fédéralisme ici c’est que le fonctionnement de notre société est fondé sur des solidarités tribales et régionales, et que ce sont ces considérations qui seraient à l’origine des échecs, des dizaines de milliers de victimes et d’autres déboires vécus dans notre société. Notre principal théoricien va jusqu’à dire qu’il faut autopsier les événements de 1959 (ce qui veut dire qu’il est d’un âge avancé – ce n’est pas un défaut je vous en prie – et oublie que l’écrasante majorité de notre population n’a pas connu cela, s’en fiche et ne souhaite qu’un bien-être indépendamment des considérations tribales et régionalistes) pour comprendre nos grands problèmes politiques contemporains.
La vérité est que c’est faux, puisqu’il s’agit d’une erreur de diagnostic, ou tout simplement le reflet de leur état de tribalisme ou de régionalisme, qu’ils prennent pour l’essentiel La plupart des grands événements politiques que l’on a connus dans ce pays est due ou liée à des guerres de pouvoir, à la guerre des élites qui, parfois, instrumentalisent quelques éléments des communautés de base en leur faisant comprendre que si eux sont au pouvoir, ils auraient la part du lion. Ce qui est une vraie supercherie, une simple instrumentalisation car, même Sassou-Nguesso qui a énormément tué et pillé dans ce pays ne distribuera jamais au simple quart de sa tribu ou de sa région. Les Congolais confondent ainsi les magouilles et le mercantilisme des élites, qui d’ailleurs s’entourent parfois de quelques élites d’autres ethnies ou régions, avec les besoins de la grande majorité des ethnies et des régions de l’ensemble du pays, qui sont les mêmes, et qui ne seront jamais satisfait par le biais du système qui fonctionne, c’est-à-dire la dictature et tout ce qui en découle, c’est-à-dire, l’opacité économique, la corruption et la mal-gouvernance. C’est pour cela que je pense et préconise depuis longtemps, au lieu d’une réforme institutionnelle horizontale à gros risque (je m’expliquerai) que constitue le fédéralisme, LA REFONTE DE L’INSTITUTION PRÉSIDENTIELLE, ce poison, ce piège que nous entretenons depuis qu’on a parlés de l’autonomie puis des indépendances africaines, et qui, dans nombreux de pays africains, au lieu de participer à la construction du pays et des nations, sert plutôt de guichet unique pour les intérêts étrangers, mais aussi de socle du pouvoir personnel et tribalo-élitiste. Sur cette préconisation, je ne sais pas où est ce que vous êtes situé territorialement, j’ai déjà publié des écrits, et fait des communications, devant nos compatriotes dans la ville de Nice, en janvier dernier. Pour l’écrit, vous pouvez notamment lire « REPENSER LE PRÉSIDENT AFRICAIN ». En gros, et pour résumer, notre pays étant il est vrai complexe dans sa composition communautaire, et nos présidents étant faible et sans défense devant les États puissants auxquels ils ont tendance à se vendre pour trouver leur légitimité, il faut donc que l’institution présidentielle ne trouve plus son existence dans un individu, mais dans un collège. En clair, on aurait un CONSEIL PRÉSIDENTIEL, constitué d’autant de membres qu’il y a de grandes collectivités qui éliraient, chacune, un président. Ainsi, ON BLINDE cette institution contre l’hégémonie et les intérêts ou entreprises étrangères qui fricotent bien souvent avec la personne du président seul, au détriment des intérêts nationaux. Mais, par la même occasion aussi, ON FAIT PARTICIPER les populations locales par le biais du président localement élu mais PARTICIPANT À LA PRÉSIDENCE AU CENTRE. Bien mieux, au sein du pouvoir central, c’est-à-dire de la présidence, SON EXISTENCE ET FONCTIONNEMENT COLLÉGIAL sert de contrepoids en son sein, pour anticiper et limiter au maximum les abus divers, en tout cas les abus que nous avons vécu jusque-là dans notre pays. Ne me dites surtout pas que c’est compliqué, puisque c’est ce modèle qui fonctionne globalement en Suisse, et qui constitue le pays le plus calme en Europe, qui n’a pas connu de guerre (même mondiale), et les meilleurs équilibres sociaux, puisqu’il connaît de façon presque perpétuelle le plein emploi. Du coup également, on évite l’élection présidentielle locale qui est, jusqu’ici, au Congo surtout mais souvent en Afrique, électrique, au profit des élections présidentielle locales sereines. On est pas forcé — mais on le peut, c’est à discuter — d’élire autant de président que de régions. On le peut au départ, et progressivement, avec le développement des solidarités extra-régionales, et donc de la cohésion nationale, procéder à des regroupements de régions (qu’on appelle aujourd’hui Départements), de telle sorte qu’on en arrive à 5 ou 6 grandes collectités dans lesquelles on élirait un président qui constitueront ce CONSEIL PRÉSIDENTIEL DE 5 OU SIX MEMBRES.
Cette nouvelle configuration de l’institution présidentielle, assorti de la décentralisation, dans un contexte forcément démocratique, sont largement suffisants pour assurer le bon fonctionnement de l’État alors, qui conserverait autant son unité, sa cohésion et sa force, construirait ou se consacrerait alors plus sérieusement et résolument à son développement, AU CONTRAIRE DE L’ÉTAT FÉDÉRAL MAL FONDÉ ET À RISQUE… (suite)
petite correction dans le précédent post: ….du coup également, on évite l’élection présidentielle nationale (et non locale) qui est, jusqu’ici, …..électrique…
(suite) …Nos théoriciens de l’État fédéral trichent puisque, pour justifier leur théorie, ils occultent la réalité et l’histoire politique de notre pays, d’abord en faisant passer nos collectivités locales pour des collectivités homogènes, mais aussi en ne disant pas la vérité sur les crises politiques vécues dans notre pays.
Sur le dernier aspect, et le plus récent, ils ne disent pas que les crises politiques chez nous sont souvent des guerres de pouvoir, et ainsi, 1992 et 1993 sont suffisamment illustratifs, puisque les deux finalistes et poids lourds de la présidentielle c’était Pascal Lissouba et Bernard Kolélas, tous les deux du sud du pays, sud qui était jusque-là considéré comme homogène vous le savez.
Il aura suffi que le sud que l’on présentait comme étant homogène, contre le nord détenteur du pouvoir, retrouve le pouvoir pour que l’on se rende compte de la fragilité de la prétendue solidarité. Guy Menga dans « La transition congolaise escamotée » (L’harmattan, 1993), dit bien que le sud n’existe pas en réalité; il y a une frange qu’on appelle pays du Niari d’une part, le Pool, et le Kouilou dont les populations se partagent entre les deux groupes!
Je ne reviens pas sur ce que j’ai déjà expliqué dans mon texte (L’épisode Mokoko,…), sur l’origine de la crise où, en gros, les perdants n’ont pas voulu perdre, renversent le gouvernement, mais n’acceptent pas que le président dissolve l’assemblée, au nom selon eux de la cohabitation! Comme si on était dans un régime parlementaire, alors que le régime semi-présidentiel qui est celui clairement institué par la Constitution de 1992, c’est le peuple par la voie des urnes qui décide la cohabitation pour sanctionner le président qu’il avait auparavant élu, et non les députés qui l’imposent au président, comme on l’a vécu en novembre 1992, avec les conséquences que nous connaissons tous.
Même si Sassou et son Pct en ont profité pour casser le processus démocratique, les faits ou principales conséquences de cet événement qu’on a appelé Première guerre de l’ère démocratique opposent principalement des gens, des populations qui étaient jusque-là très proches, et dits du sud. Cette donnée est escamotée par les théoriciens du fédéralisme pour construire leur supercherie! Ils ne disent pas non plus qu’avant ces événements, les partisans de Bernard Kolélas et ceux de Milongo, tous les deux de la même région en sont venus, sur plusieurs séquences, à des voies de fait pour que ce soit l’un ou l’autre qui soit candidat à la présidentielle! Que Monseigneur Kombo, qui est originaire de la même région, a eu énormément de mal pour gérer cette puissante contradiction! Ils ne disent pas non plus qu’en 1977, beaucoup de faits démontrent que c’était des règlements de compte mortels au sein des originaires de même région! Qu’en 1979 c’est encore deux personnes de la même région qui se disputent le pouvoir et l’un renverse l’autre! Je n’ai pas besoin de rappeler les massacres d’ Ikongono qui se déroulent là, également, dans la même région. Que si la question est d’ordre tribal ou régionaliste, Sassou se serait retiré du pouvoir, et aurait facilement réussi la supercherie de laisser Mokoko gagner les élections de 2016 et aurait même été congratulé pour un démocrate qui a respecté le principe de l’alternance! Bien que Mokoko soit de la même région que lui, il s’est farouchement, morts à l’appui, opposé à l’alternance!
Ces faits démontrent bien que LA QUESTION DU POUVOIR SEULE EST DÉTERMINANTE DANS NOS CRISES POLITIQUES ET NON LES GUERRES DES COMMUNAUTÉS OU CONSIDÉRATIONS TRIBALES, comme ils le soutiennent.
Quant à l’homogénéité prétendue de nos régions ou de leurs populations, que nos théoriciens prennent en considération pour vouloir construire des collectivités homogènes, rien de plus faux. Ces collectivités n’apparaissent homogènes que parce qu’il n’y a pas suffisamment de politique, c’est-à-dire du pouvoir (de la finance à gogo et de la domination). Je vous renvoie à ce que j’ai rapporté d’un ancien article pour répondre à Lucien Pambou, et qui est intitulé: « Le sentiment régional n’existe pas…réponse aux adeptes de la scission, texte de 2012 ) .. En gros, chaque fois que le pouvoir a été exercé par une région (au sens congolais du terme), cette région s’en est sortie très divisée. Cela aussi est établi, et nos théoriciens l’occultent. Ce qui veut dire qu’en établissant leur fédéralisme sur des considérations subjectives, ils ne se rendent pas compte qu’ils ouvrent là la boîte de Pandore qui va faire sauter ces collectivités car, LA RÉALITÉ EST QUE LE POUVOIR NARGUE LES TRIBUS ET LES RÉGIONS, PARTOUT DANS LE MONDE, ET QUE DÈS QU’IL S’INSTALLE QUELQUE PART, IL DÉTÉRIORE, LAMINE PLUS OU MOINS RAPIDEMENT LES LIENS ARCHAÏQUES QUI EXISTAIENT AVANT, EN AMPLIFIANT ESSENTIELLEMENT LES RAPPORTS DE DOMINATION ET D’INTÉRÊT. Toutes les sociétés occidentales sont passées par là.
Tous ceux qui ont étudié LE POUVOIR savent que cette réalité est éternelle dans l’histoire des sociétés et, quand on le sait, on ne peut pas se tromper aussi facilement que le font nos théoriciens ici, en pensant qu’il suffit de fédéraliser pour que l’addiction au pouvoir, le mercantilisme et nombreuses irrationalités de nos acteurs politiques s’évanouissent. Incroyable !!!
Récemment, juste après la sentence du procès de MOKOKO, j’ai visionné une séquence d’une coutre interview du Général Ferdinand MBAOU. Dans cette courte vidéo, il promettait, je ne sais d’ailleurs avec quels moyens, d’aller libérer le Général condamné à 20 ans d’emprisonnement ferme. Je suis resté très dubitatif sur les propos tenus par MBAOU. Bah! j’attends qu’il aille mettre le feu, car c’est la signification de son nom, à Brazzaville.
La seule solution pour sortir le Congo du statu quo, c’est de METTRE UNE BALLE DANS LA TETE de Sassou. Point à la ligne. Il est aujourd’hui le seul et dernier rempart du système qu’il a mis en place, après avoir éliminé et envoyé 2 m sous terre ses anciens compagnons: Katali, Motando, Pierre Nzé, Avoukou, Adoua, Tsourou…la liste est longue comme le bras.
Le jour où quelqu’un lui logera une balle dans sa tete, tout le système s’effondrera comme un château de carte. Les Kiki, Koko, Kaka, Kuku…s’enfuiront pour traverser le fleuve Congo et se retrouverons de l’autre coté de la rive.
Il n’y a vraiment personne pour lui loger une balle dans la tete à ce fils de p…?
Cher Lucien,
voici un extrait de mon livret blanc sur quelques éléments de péréquation pour aller plus loin dans l’une des questions que tu m’as posées :
1 – La Fédération légifère sur une péréquation financière et une compensation des charges appropriées entre la Fédération et les Etats-fédérésd’une part, et entre les Etats-fédérésd’autre part.
2 – La péréquation financière et la compensation des charges ont notamment pour but:
a. de réduire les disparités entre Etats-fédérésen ce qui concerne la capacité financière;
b. de garantir aux Etats-fédérésune dotation minimale en ressources financières;
c. de compenser les charges excessives des Etats-fédérésdues à des facteurs géo-topographiques ou socio-démographiques;
d. de favoriser une collaboration interEtat-fédéréale assortie d’une compensation des charges;
e. de maintenir la compétitivité fiscale des Etats-fédérésà l’échelle nationale et internationale.
3 – La péréquation des ressources est financée par les Etats-fédérés à fort potentiel de ressources et par la Fédération. Les prestations des Etats-fédérés à fort potentiel de ressources équivalent au minimum à deux tiers et au maximum à 80 % de la part de la Fédération.
J’espère avoir répondu à toutes questions !
Bonne soirée !
Mr Mpélé vous avez critiqué le Pool et les divisions au Pool à plusieurs reprises soit c’est votre droit je vous ai déjà posé cette question que pensez vous du nibolek et pouvez vous dresser le bilan de cette création ?
comme dit ma maman
Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
merci de nous apporter vos réponses dans le cas contraire nous chargerons nous même de faire le bilan de la mafia de l’hécatombe et de l’horreur qu’ a été le nibolek
Vous critiquez le fédéralisme mais vous gardez bien de proposer quoi que soit je trouve ça grave pour le constitutionnaliste que vous êtes très grave même
je vous ai aussi posé la question question qu’entendez vous par décentralisation et j’attend toujours la réponse j’attend un paragraphe court clair et précis merci
Je me dit que si gens qui sont censés raisonner la population se comportent tel que vous vous comportez je comprend que le pays soit tombé!
@ Monsieur Félix Bankounda Mpélé
Je vous trouve très condescendant. Mais, peu importe, chacun a son éducation! Je viens rapidement de parcourir, en diagonale ce que vous avez écrit. Je me suis alors demandé si vous avez lu ce que proposent les partisans du fédéralisme. Vous parlez d’une présidence collégiale; c’est exactement ce qui est proposé pour l’état fédéral. C’est le modèle suisse. La suite de vos propositions va dans le même sens que les autres. Lisez-vous les uns les autres avant de se lancer des anathèmes. ça devient un problème d’ego, plus que d’autre chose. Je ne souhaiterais pas voir une logomachie des pédants. Je vous lirai en entier plus tard.
Certains pédants auraient voulu que cette mine fédérale soit découverte par eux ,mais peine perdue ,le Congo renferme des cracks dont les cerveaux ne sont pas entièrement exploités .Le fédéralisme ,comme nouveau mode de pensée politique ,en est une véritable illustration …Dans notre laboratoire des idées novatrices des gouvernances idoines ,nous en proposerons d’autres qui feront date ..
Le fédéralisme n’est que la rampe de lancement de nos idées structurant la vie politique congolaise …
Plus rien ,ne sera comme avant .Bien que j’aie ,une pensée patriotique envers ceux de nos glorieux hommes politiques du siècle dernier , je me suis mis dans la peau de ceux qui veulent renverser la table politique tracée par ces ancêtres ..
Le Congo doit changer son logiciel politique .Ce 21ème siècle, sera celui ,de la reconfiguration des territoires constituant le Congo Brazzaville …
Galilée n’avait pas besoin des géographes pour affirmer et infirmer que la terre tourne ,aussi ,nous n’avons nullement besoin des visas des constitutionnalistes ,pour bâtir politiquement un nouveau Congo ..
Le laboratoire des idées politiques innovantes est en marche ,plus rien ,ne peut l’arrêter ,aux congolais d’en décider ….
Nous ne voulons plus des modèles politiques ayant lourdement échoué dans notre pays .Il n’existe pas ,au Congo ,que je sache ,un homme idéal ,capable de lui éviter des catastrophes humaines et économiques …..
Un homme politique providentiel congolais relève de la pure subjectivité ….
Pour nous en assurer ,une loi fédérale écrite en or massif ,nous servira de guide et de serre file vers le chemin de l’émergence que voudrait emprunter notre pays …..
Régions fédérales pauvres et régions fédérales riches ,ce sont des inégalités nées de la répartition naturelle des matières premières ,existeront ,mais la péréquation ,comme politique économique tendant à réduire les écarts de pauvreté ,fera le reste ….
Le fédéralisme est l’ennemi de la fonction présidentielle envahissante et captivante ….et donc dictatoriale …..
Ne tombez pas dans ce délire paranoïaque qui consisterait à tout prix à chercher une aiguille dans un foin de paille …Le train fédéral fait son chemin ,bien que les rails au Congo ne soient pas au point ,mais il passe..
David Londi,
Vous dites: » La péréquation des ressources est financée par les Etats-fédérés à fort potentiel de ressources et par la Fédération. Les prestations des Etats-fédérés à fort potentiel de ressources équivalent au minimum à deux tiers et au maximum à 80 % de la part de la Fédération. »
Permettez-moi une rectification.
La péréquation est un programme qui consiste, dans un état fédéral, d’offrir des services publics comparables de même qualité dans tous les états fédérés.
Ce programme est financé par tous les états fédérés à partir d’un taux d’impôt moyen applicable à tous les états, peu importe la force de leur économie. Grâce à ce taux d’imposition moyen , on calcule le revenu total et le revenu moyen par habitant. Les états fédérés qui ont un revenu moyen plus faible que la moyenne nationale reçoivent de l’argent tandis que ceux qui sont au-dessus de cette moyenne nationale ne reçoivent pas de transferts de paiements. Cela veut dire que les états qui ont capacité fiscale plus faible que la moyenne reçoivent l’argent afin d’offrir des services publics comparables à ceux offerts par les états fédérés plus riches.
C’est pour cette raison quand l’état fédéral transfert l’argent dans le cadre de la péréquation c’est pour financer des programmes et projets très précis définis. Par ailleurs, le programme de péréquation est évolutif et non figé.
… Suite,
Cher Londi, repartez à vos chères études tant vous ne maîtrisez pas votre sujet. Vous faites peur.
Monsieur ‘Anonyme 21″,
Je vous en prie, comme dirait Soni Labou Tansi, ne me vendez pas vos démons! Vous voyez bien que vous êtes englué dans de séculaires et honteux demons qui vous limitent à lire ou analyser le fait politique que par les ethnies et régions! C’est cela qui détermine votre choix ici. C’est aussi cela qui vous conduit à écrire , sans pouvoir en porter la preuve , que « JE CRITIQUE LE POOL » ! Dans la logique de la même bêtise, vous me demandez de discutez du « NIBOLEK » ! Vous voyez bien que nous sommes aux antipodes et que vous êtes dans le cadre d’un débat de caniveau qui n’est pas dans ma culture ou dans mes habitudes !
Vous ne trouverez pas, en plus de 30 ans d’écrits ou de debats, un seul mot, une seule expression de ma part allant dans de telles bassesses !
Vous voyez ainsi que la culture qui vous anime ne peut qu’aboutir à la division, au conflit et à la destruction, parce que vous prêtez inconsciemment aux autres les démons qui vous hantent !
Vous comprendrez ainsi que je ne rentre pas dans votre champ d’approche, avec des catégories désuètes, et n’échange donc pas avec vous. Un conseil si vous le voulez bien : faites un effort pour sortir de ces idées d’un autre temps qui ne vous honore pas, parce que le Pool c’est le Congo, nous appartient à tous, et ne vous a jamais demandé d’être son défenseur, son avocat du diable, de la même façon que votre interlocuteur ne s’est jamais, une seconde , érigé en avocat d’une quelconque collectivité. ..
Le précédent post de 2h20, dont le nom ne s’est pas affiché, ou plutôt a affiché ‘Anonyme’ est le mien : Félix BANKOUNDA
David Londi écrit :
Cher Lucien, le livre blanc répond à toutes les questions que tu poses. Le découpage, qui sera soumis à référendum, se fera sur la base de 4 États :
État septentrional : Likouala, Sangha, Cuvette et Cuvette-Ouest avec pour capitale : Owando ;
État Sud-centre : Plateaux-Bouenza-Pool avec pour capitale : Dolisie (un petit redécoupage du Niari pour Dolisie) ;
État Sud Maritime : Kouilou-Niari-Lekoumou avec pour capitale : Pointe-Noire.
Remarquez que ce qu’il appelé État Sud -Centre regroupe en une seule entité les 3 régions les plus peuplées du Congo. Pourquoi ? Les régions désertiques du nord sont aussi regroupées ensemble. Ce découpage ressemblent à ceux de Youlou qui le fit pour priver son adversaire Opango d’une base électorale. C’est très dangereux. On voit bien les arrières-pensées youliennes derriere ce découpage. Oh, tribalisme qui seras-tu ?
@Mouyoungou
Bon, je ne crois pas que vous êtes le »Mouyoungou » que je connais, qui s’empiffre d’alcool au »secret », du nom de ce »VIP » situé au centre-ville de Brazzaville. Soit. C’était pour rire un peu…
Je lis avec une attention soutenue les écrits et publications de Londi. Aussi, il y a quelques jours déjà, lui ai-je posé la question sur ce découpage qu’il proposait. J’ai cru comprendre, au vu de sa réponse, que ce découpage était une esquisse, une proposition, mais ce que cela n’était pas figé comme dans du marbre. Mais d’où vient-il qu’il y ait des arrières-pensées Youliennes, comme vous le dites avec une pointe d’ironie, dans sa proposition?
La critique est facile, mais l’art est difficile. Peut-être trop difficile.
Vous qui n’avez pas d’arrières-pensées Sa-souïstes ou Sassouiennes, faites-nous vos propositions et nous en discuterons ici. Il n’est pas de la faute de David Londi si les régions septentrionales du Congo sont moins habitées que celles du Méridional. Peu importe le découpage géographique proposé, il est un secret de polichinelle que le Sud du pays est toujours plus peuplé que le Nord. D’ailleurs, faut-il le dire en passant, que je suis heureux de le lire. Car les caciques du Pc-té, Sassou le premier, nous rabâchent les oreilles avec cette contre vérité qui voudrait que le Nord soit subitement devenu plus peuplé que le Sud. Là n’est pas le problème.
Dans le schéma directeur que Londi propose, il y a, me semble-t-il, une intelligence pour vivre et coexister en paix. Même si, comme vous le dites très insidieusement, les régions septentrionales sont désertiques, elles auront ou auraient un budget alloué par l’Etat Central. Quitte aux élites locales, régionales de gérer cette manne mise à leur disposition.
Même sans ce découpage Youlien, comme vous l’appelez si méchamment, force est de reconnaître que la population du Congo est fortement concentrée au Sud. Et s’il y avait des élections libres, claires et transparentes, un homme comme Sassou ne serait pas là aujourd’hui à semer la désolation partout. Alors pourquoi garder et conserver un système et un fonctionnement politiques qui causent tant de malheurs au Congo? Mme l’après Sassou sera difficile à maîtriser tant l’histoire politique du Congo est fortement édulcorée par des ingrédients au gout tribal.
Ah oui! je comprends, c’est pour cette raison que Sassou va décimer les populations du Sud au motif que le Septentrion serait désertique? Drôle de réflexion!
La critique est facile, mais l’art est difficile. Peut-être trop difficile.
J’ai dit.
@mr mpélé Je vous redemande faites le bilan du nibolek c’est pas un débat de caniveau ça nous permet de comprendre la situation de notre pays c est vous qui est un intellectuel pédant et imbu de sa personne qui prétend détenir la science infuse le genre d’intellectuels arrogants et pédant avec des discours plus que creux vides de sens qui ont abîmé notre pays
Vos protestations ne m’impressionnent nullement sachez le !
Nous nous chargerons donc de faire bilan du nibolek que vous refusez de faire par pure malhonnêteté
Vous avec un discours incompréhensible pour la majorité des personnes qui sont sur site ça ne vous interroge pas vous le juriste constitutionnaliste?remettez vous en cause !
Ne beuglez pas et répondez aux questions qu’on vous pose
Tenez j’ai soumis vos écrits à un ami Docteur en droit public des facultés de Droit Montpellier et de Rennes donc de la même branche de droit que vous il m’ a répondu sic ça me donne mal à la tête même lui ne comprend pas ce que vous voulez dire ainsi que vos arguments
Alors que dire des internautes lambda qui ne sont pas juriste et qui n’ont pas l’habitude du jargon et de l’argutie juridique
Votre énervement prouve votre incompétence qui tend à devenir notoire
Alors taisez vous et arrêter d’embêter David Londi qui lui au moins fais un travail honnête et clair même si on n’est pas d’accord avec ce qu’il propose contrairement à vous!
Alors arrêtez de nous distraire par votre gymnastique de pseudo intellectuel
Et par la même occasion cessez vos attaques à tout va contre le Pool puisque vous refusez le débat
Une décentralisation bien réglée dans un pays fictif crée de toute pièce par un état colonial dans un contexte de domination avec des structures destinées à servir cet état. Est-ce pertinent pour le congo d’aujourd’hui? Qu’est ce qu’une démocratie dans un pays qui est lié à l’ancienne métropole par des accords léonins dans des domaines régaliens comme la défense nationale, l’économie,…?
Eventrer le secret de polichinelles sur les querelles de pouvoir entre protagonistes des différentes régions ne sonne pas le glas du fédéralisme. Avec les mêmes protagonistes assoiffés de pouvoir, nous avons expérimenté l’état-nation pendant près de 60 ans sous différentes formes, nous connaissons le résultat.
Dans le contexte Congolais, la réforme des institutions que propose le fédéralisme est une rupture de paradigme dans le mode de gestion de la chose publique. C’est l’occasion de réinventer le vivre ensemble en interrogeant les Congolais sur leur volonté de constituer des ensembles au sein d’un village, d’un canton, d’une communauté de villages, d’une région ou communauté de régions,… Qui veut Quoi dans ce pays fictif? Sur quelle base nous voulons établir le vivre ensemble?
Il ne s’agit pas d’homogénéiser les différentes communautés, au sein d’une même région, mais de se féderer autour d’un idéal commun, une vision commune de notre devenir, une communauté de vue des moyens pour y parvenir. Nous voulons bâtir la nation congolaise (inexistante à l’heure actuelle) en partant de ses particularités. Le congo doit devenir un pays par la volonté de ceux qui y vivent, parce qu’ils l’ont décidé et non par décret.
@Mayoungou,
rendez-vous à mon précédent article sur le fédéralisme fiscal sur le même site et, pendant que vous y êtes sur celui intitulé : Impératif de passer au fédéralisme au Congo Brazzaville. Vous aurez une idée plus juste de ce que vous critiquez. Sur le tribalisme, mes publications plaident pour mon engagement contre cette idéologie. Lisez-moi avant de critiquer, n’est-ce pas plus intelligent et judicieux ? Le reste de vos arguments n’est que balivernes que tout individu animé d’une certaine honnêteté intellectuelle balaierait d’un revers de main ou traiterait avec distance et mépris. Qu’elle est loin, la hauteur intellectuelle !
Cher David Londi nous avons des vues diamétralement opposées concernant l’avenir de notre pays toutefois je salue vos efforts dans la reconstruction de notre pays et je vous encourage à poursuivre votre travail et à ne pas ou ne plus vous laisser distraire
Restez concentré
Merci Anonyme21 !
A ,ceux qui veulent signer un bail à vie ,pour l’avenir des mbochis au pouvoir ..
Que pensez vous du rôle de la fonction présidentielle actuelle au Congo Brazzaville????.
Moi ,ce que j’en pense ,ce qu »il est tout simplement criminogène …
Le fédéralisme est une forme de gestion intelligente du pays ,car l’homme politique congolais ne présente point des critères objectifs de gestion optimale de la chose publique …
Les gouvernance erratiques de Lissouba et l’amplification criminelle des actes politiques posés par Sassou ,nous ont amplement convaincu de nous loger objectivement dans une enveloppe fédérale ….
Au passage ,il est important de signaler le rôle quasi inexistant de président d’une république fédérale .
Qui connaît le nom du président de la république Allemande ????…
Aussi ,permettez moi ,de vous dire que ,le président de la république sera désormais la volonté indirecte de l’expression populaire ….
Le président sera l’émanation de la volonté de deux chambres ,basse et haute ,sachant que son rôle est purement consultatif …
Bref ,le fédéralisme est la correction des pouvoirs excessifs attribués constitutionnellement à un président de la république …
A moins que vous vouliez que vous deveniez des esclaves des mbochiss dont l’avenir est plus préoccupant que celui de notre pays ..
J’ai dit …
David Londi
Vous me donnez rendez-vous à votre prochain article sur le fédéralisme fiscal; mais pourquoi pas maintenant ? Pourquoi fuir le débat à cet instant? Est-ce qu’intellectuellement vous n’êtes pas prêt? Si vous maîtrisez votre dossier, votre réponse ne saurait tarder car , » ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément » Boileau. En appliquant cette citation de Boileau à vous, on constate que votre affaire n’est pas bien conçu , vous êtes incapable de l’énoncer clairement puisque vous n’avez pas de connaissances pour nous expliquer votre copiage des concepts que vous ne connaissez pas. Vous avez vu ce mot dans un livre, et voilà que vous décidez de le jeter comme un os que l’on lance aux chiens dans le but d’épater la galerie. Vous êtes du même acabit que ces marxistes tropicaux, avec leur socialisme scientifique et socialisme bantou, qui ont conduit le Congo à la ruine vu qu’ils ne savaient pas, comme vous, ce qu’ils disaient aux pauvres congolais. On vous parle de la question fondamentale qu’est le financement de votre fédéralisme, voilà que vous nous invitez à atteindre que vous finissiez vos lectures analytiques pour répondre. Avouez-le que c’est un peu trop le café. Vous faites très peur cher David Londi.
Pour le découpage territorial, vous êtes pris en flagrant délit de refaire ce que Youlou fit. Pourquoi mettre dans une même entité les régions les plus peuplées si vous n’avez des arrières-pensées hégémoniques? Vous prenez Dolisie , Nkayi et qui sait Mossendjo aussi , 3eme , 4eme et 5ème villes du Congo pour les mettre dans une même région. Pourquoi? C’était la stratégie électorale de Youlou. Vous le suivez en vous cachant derrière le buisson du fédéralisme.
Répondez à Mpélé qui vient de mettre à nu votre malhonnêteté intellectuelle en disant que vous êtes des tricheurs.
David Londi, Mutu Nkombo, que répondez vous à ce que dit Mpélé ci-dessous ?
» Mais très rapidement, je vais essayer de vous le dire ici, en espérant que vous n’êtes pas victime de vos propres représentations (ou fantasmes comme disent certains) pour avoir l’honnêteté de vous remettre en cause, et donc de comprendre.
La base des théoriciens du fédéralisme ici c’est que le fonctionnement de notre société est fondé sur des solidarités tribales et régionales, et que ce sont ces considérations qui seraient à l’origine des échecs, des dizaines de milliers de victimes et d’autres déboires vécus dans notre société. Notre principal théoricien va jusqu’à dire qu’il faut autopsier les événements de 1959 (ce qui veut dire qu’il est d’un âge avancé – ce n’est pas un défaut je vous en prie – et oublie que l’écrasante majorité de notre population n’a pas connu cela, s’en fiche et ne souhaite qu’un bien-être indépendamment des considérations tribales et régionalistes) pour comprendre nos grands problèmes politiques contemporains.
La vérité est que c’est faux, puisqu’il s’agit d’une erreur de diagnostic, ou tout simplement le reflet de leur état de tribalisme ou de régionalisme, qu’ils prennent pour l’essentiel La plupart des grands événements politiques que l’on a connus dans ce pays est due ou liée à des guerres de pouvoir, à la guerre des élites qui, parfois, instrumentalisent quelques éléments des communautés de base en leur faisant comprendre que si eux sont au pouvoir, ils auraient la part du lion. Ce qui est une vraie supercherie, une simple instrumentalisation car, même Sassou-Nguesso qui a énormément tué et pillé dans ce pays ne distribuera jamais au simple quart de sa tribu ou de sa région. Les Congolais confondent ainsi les magouilles et le mercantilisme des élites, qui d’ailleurs s’entourent parfois de quelques élites d’autres ethnies ou régions, avec les besoins de la grande majorité des ethnies et des régions de l’ensemble du pays, qui sont les mêmes, et qui ne seront jamais satisfait par le biais du système qui fonctionne, c’est-à-dire la dictature et tout ce qui en découle, c’est-à-dire, l’opacité économique, la corruption et la mal-gouvernance. »
Pouvez-vous le contredire?
Le débat ne fait que commencer.
Mr Mouyoungou, apprenez à lire patiemment ce que les uns et les autres écrivent. Je vous dis d’aller lire des articles que J’ai publiés sur le fédéralisme fiscal sur ce site. Ils ne sont pas à publier, ils le sont déjà. Dois-je m’attarder avec vous pour vous initier à une lecture consciente des textes qui sont sous vos yeux. Pour me connaître, il faut me lire. Faites cet effort et revenez vers moi. Nous pourrons débattre. Pour l’instant vous êtes dans l’incantation et le subjectivisme. Sachez que je ne mange pas de ce pain et je suis ouvert au dialogue riche et fructueux. Lisez mes publications ou interviews et l’on pourra avoir un cadre de débat.
Bonne journée !
@Mouyoungou
Vous avez repris là un extrait d’un des longs posts de Mr Mpélé. Aussi, je vous fais remarquer au passage que la personne dont vous citez un extrait est très condescendante. Et ça me chiffonne un peu. Peut-être trop. A-t-on vraiment besoin de ça pour opposer un argument? Que nenni. Une preuve pour étayer mon propos? La personne dont avez pris un extrait écrit ceci:
Notre principal théoricien…
Pour moi cette phrase est mal venue et biaise le débat; Mr Mpélé est très condescendant.
Ça dans la forme.
Mais dans le fond, j’aimerais savoir qu’est-ce qui vous gene dans l’idée d’un fédéralisme à la congolaise? Vous continuez de soutenir mordicus que l’esquisse de découpage proposé par Londi a des relents Youliens. Soit. Mais eu égard à la cartographie et à l’indice de la population du Congo, faites-nous des propositions qui changeraient la donne; des propositions qui rendraient le Sud moins peuplé et le Nord surpeuplé. Faites-nous des propositions de découpage dans lesquelles l’indice de la population ne serait pas partie intégrante.
Au fond qu’est-ce vous gêne? Le fédéralisme, l’indice de la population entre le Nord et le Sud, ou bien le découpage Youlien? Soyez un peu plus précis, et apportez vos contre propositions au lieu d’élucubrer.
Fraternellement.
Lire: Ça c’est dans la forme.
@Mouyoungou,
une information : le découpage que vous appelez « youlien » a été fait, à quelques détails près par Lissouba, premier ministre de Massamba Débat. C’est votre Histoire, apprenez la !
David LondI
Expliquez nous ce que vous entendez par : » Les prestations des états fédérés à fort potentiel de ressources équivalent au minimum aux deux tiers et au maximum à 80% de la part de la fédération »
Qu’entendez-vous par prestations ? Comment êtes-vous arrivé au minimum de 2/3 et au maximum de 80%? Quelle est la base de vos calculs?
Mutu Nkombo
Le pédantisme ne peut vous empêcher de remettre Mpélé à sa place s’il a tout faux. Ici on combat les idées et non les personnes. J’ai déjà Mpélé être repoussé dans les cordes sur ce site, malgré sa suffisance. Donc répondez.
David Londi
« une information : le découpage que vous appelez « youlien » a été fait, à quelques détails près par Lissouba, premier ministre de Massamba Débat »
et quels sont les détails qui vous différencient de Lissouba?
Faites-nous tout le récit car l’histoire est le récit des faits passés ( classe de CE2)
Mieux expliquez nous la différence entre votre démarche et celle de Lissouba.
Aux partisans du statu quo ,nous disons ceci pour nous faire comprendre …Le fédéralisme est un antidote au tribalisme ..L’association multiethnique des régions fédérées en atteste ..Pour ,nous ,ce débat sur l’apologie du tribalisme ,est inexistant …
Le tribalisme est la conséquence du maintien de la pauvreté absolue érigée par les hommes politiques incompétents ,afin d’assouvir avec démesure leurs appétits matériels…
Question à ces eunuques …
Pourquoi l’Allemagne est économiquement plus forte que les autres pays européens ???…
Une ,des réponses , reside dans la spécificité fédérale de ce pays ….
Les grandes régions fédérales entretiennent une compétition économique qui fortifie l’ État fédéral Allemand …
Les économies fédérales allemandes excellent dans l’exploitation efficiente du potentiel humain .Le siège de BMW est Francfort ,mais ,vous avez les usines de montagne de cette marque dans toutes les régions fédérales ..
N’est ce pas là ,une forme de péréquation industrielle ???.
La péréquation n’est pas un mot fétichiste ,il est une donnée d’égalité dans un espace disparate.
La péréquation ,c’est un complément de secours multiforme ,au bénéfice d’une région moins lotie.
En résumé ,la péréquation en Allemagne ,n’est pas seulement financière ,elle prend ici des formes industrielles ,à des fins de créer des richesses locales …
Nous devons nous inspirer des exemples qui réussissent ,lorsqu’on aime son pays ..
@Mon cher David Londi ,il va falloir commencer la campagne sur l’instauration du fédéralisme au Congo Brazzaville ,sur les réseaux sociaux .Moi ,je m’y mets déjà .
Les hiboux pourront crier leur désespoir ,le train fédéral n’en a que faire ….
Ceux ,qui ne voudront pas vivre dans un régime fédéral ,libres à eux d’aller au Gabon ,etc ..Des intellectuels qui confondent ,fédéralisme et décentralisation ,c’est du Nianga Mbouala…Ahurissant……
@David et Les autres ,tous au taquet….Campagne ,Campagne ,sur les réseaux sociaux ..
Mobilisons ,nos compatriotes restés au pays ,sur ce joli projet ….
@David Londi et les autres ,,,Obosso ,,,Devant ….
Barack Obama avait bien diagnostiqué le problème des Etats africains dont le Congo en souffre également: Le NON RESPECT des textes institutionnels. Rien au monde ne peut mettre fin au tribalisme au Congo, actuellement car c’est devenu une CULTURE pour plus de 90% de nos concitoyens; les intellectuels ont élaborés des concepts théoriques sur cette base jusqu’à en faire une application sociale pour gagner des élections présidentielles ou parlementaires. Donc, sortir des théories ou des conceptions du genre ETAT-NATION, ETAT-FEDERAL, ETAT-DECENTRALISE, sans tenir compte de l’avis de LA FRANCE (qui dicte la ligne de conduite) et le degré de culture démocratique très défaillant des congolais; c’est faire une fausse route à mon avis. La véritable question que l’on doit se poser c’est sur la faisabilité. Tous les modèles détaillés ici sont acceptables théoriquement. L’Etat-Nation essayé en premier n’a pas fait ses preuves; le régime semi-présidentiel a montré ses limites et ça a été un véritable fiasco. Dans ces cas c’est bien raisonnable de passer à autres choses: La décentralisation ou le fédéralisme? Les tenants de la première conception n’ont pas encore développé leur conception théorique de la chose pour que les lecteurs que nous sommes puissons juger. Le fédéralisme par contre a été bien débattu dans tous les détours dont certains sont inacceptables selon les critiques aussi bien fondées apportées par d’autres, jusque là il me semble plus adapté; mais se pose la question de la faisabilité. Un sur ce site a su mettre cette problématique en lumière, sur fond d’émotion certes sans argumenter, mais à mon avis justiciable. Où et comment se feront l’application de ces concepts pourtant noblement réfléchis? Pendant que nous débattons, celui qui détient le « où » et le « comment » est encore MAITRE DU JEU car ayant une longueur d’avance sur tout le monde. La plupart d’entre nous, sommes réveillé peut-être à peine il y a 04 ans devant la violation constitutionnelle de 2015; mais lui se préparait à la question de sa succession depuis 2003, période durant laquelle il écartait déjà lentement et surement ceux qui l’ont accompagné à son retour au pouvoir en 1997. Depuis 2003, son pouvoir s’organisait déjà autour de ses enfants que nous constatons seulement aujourd’hui! Nous avons donc 03 problèmes: LA FRANCE qui nous produit les maîtres-penseurs, la culture non démocratique qui nous caractérise et l’inorganisation sociale associée à la paresse.
La plupart d’entre nous, intellectuels made-in-France, analysons souvent la situation politique du Congo en nous détournons de la France, ou cherchons ces faveurs pour détrôner nos adversaires pour récupérer la ruche au miel et reproduire les mêmes faits que l’on critique; c’est la roue qui tourne. Il faut se donner les moyens de sa politique afin d’en réaliser les applications des théories préalablement élaborées. L’histoire du Congo d’avant 1990 fait partie des antécédents. La nouvelle histoire du Congo en laquelle il faut s’appuyer pour rechercher les solutions est celle d’après la Conférence Nationale, le contexte de mondialisation où la jeunesse congolaise se reconnait. Les diaspora congolaises doivent s’appuyer sur les hommes d’affaires congolais ou autres, les approcher dans leurs combats pour se donner les moyens financiers afin de venir à bout de cette dictature qui nous ronge; c’est ça le changement de logiciel. Du reste de la plupart des concepts que nous discutons ont été déjà pensé et détaillé, nous ne créons rien cependant; leur faisabilité est incompatible avec l’absence de culture démocratique nous caractérisant. La dynastie familiale prends ses racines et la jeunesse congolaise inculte s’y adapte déjà et quand allons nous mettre en pratique nos multiples théories? Et comment? Avec quels moyens? Et quel peuple? Il faut mettre de coté ce raisonnement à l’Occidental, soyons plus pragmatiques.
Mr Mouyoungou, au bout de quelques posts je ne trouve rien enrichissant venant de vous. Comme l’écrit Val de Nantes, ce débat continuera contre vents et marées. Mon compatriote Mutu, vous avez posé quelques questions, quelles réponses vous lui apportez-vous ? Je ne pense pas continuer à débattre avec vous. Stérile !
Bon vent !
Exactement@ troisième oeil .Mouyoungou finira par devenir le simba valises de KiKi …
Comment comprendre que certains de nos compatriotes veuillent s’asseoir dans le fauteuil criminel de Sassou ,après Sassou …
Je pensais lorsqu’on a étudié ,on était capable de faire de l’auto critique ,pour ne tomber pas dans les travers des échecs intempestifs ….
Continuez à vous foutre la figure dans le sable , cependant la famille Sassou travaille à asseoir la dynastie Sassou au Congo.
A moins que, vous vouliez devenir des sujets de cette maudite famille..Excellez ,dans la profusion des idées politiques innovantes ,au lieu de caricaturer ,celles qui sont censées améliorer le bien être des congolais ..
C’est triste ……….
David Londi,
Expliquez nous vos écrits ci-dessous:
» La péréquation des ressources est financée par les Etats-fédérés à fort potentiel de ressources et par la Fédération. Les prestations des Etats-fédérés à fort potentiel de ressources équivalent au minimum à deux tiers et au maximum à 80 % de la part de la Fédération. »
Si vous n’arrivez pas expliquer ce que vous écrivez , alors il y a un problème. Les marxistes congolais ont conduit le pays à la ruine parce qu’il n’avaient les moyens de leur utopie.
Par ailleurs, vous refusez de répondre aux enjeux soulevés par Mpele. Pourquoi ? Tout le monde sait qu’au Congo on tue pour l’accaparement des deniers publics.
Vous invoquez Lissouba pour justifier votre découpage you lien. En quoi votre projet est en alignement avec celui de Lissouba ?
Je ne sais pas ce que les premiers commentateurs ont lu mais cette démonstration de Monsieur Mpélé est magistrale.
Moi qui ne me retrouvais pas vraiment dans le comportement des acteurs politiques congolais, il m’a en tout cas fourni les codes de lecture pour désormais comprendre que ces hommes sont plus dans des stratégies de pouvoir que dans le jeu démocratique. Je me suis vraiment régalé.
Merci Monsieur
A David Londi, à Mouyoungou,, à Val de Nantes, à Bankounda Pelé et aux autres,
Mes amis, vous connaissez mon appétence pour le débat intellectuel qui n’existe pas au Congo, soit par soumission, soit par peur, soit par menfoutisme. Congo Liberty nous offre un espace de débat pour expliquer ce que les uns et les autres estimons valable pour l’avenir institutionnel de notre pays le Congo.
Arrêtons les chamailleries inutiles et les insultes, ce qui ne nous grandit pas et donne raison aux politiciens congolais de l’intérieur qui estiment que la diaspora congolaise en France se masturbe intellectuellement et ne propose que des opinions qui s’égalisent et qui finalement ne donnent rien. Ils peuvent donc dormir tranquillement et sabler l’incurie actionnelle de la diaspora au champagne.
Il faut remercier David Londi et Val de Nantes qui ont mis sur la table un débat hautement intéressant concernant l’avènement du fédéralisme au Congo après l’échec de l’Etat Nation. David Londi est en train de subir les attaques concernant le modèle fédéraliste, comme j’ai du moi-même subir les attaques sur l’analyse réseautale. Par malheur ou par chance, Nianga-Bouala est venu accréditer ma thèse du réseau Congo lors du procès Mokoko. Certains comme Bankounda parlent d’état-clan m’bochi qui finalement traduit de façon pratique le fonctionnement du réseau au Congo avec sa variable d’ajustement externe, la France et les grandes compagnies comme Total.
Je suis pour ma part pour un Etat décentralisé avec une organisation qui peut tendre vers un fédéralisme. Débattons-en plutôt que l’invective permanente.
Troisième oeil pose le véritable débat de la controverse au Congo. comment débattre des trois modes de constitution et de fonctionnement de l’Etat au Congo en partant de trois catégories bien distinctes: l’Etat-Nation, l’Etat décentralisé et l’Etat-fédéral au Congo.
Soyons pragmatiques, organisons un débat public dans un lieu ouvert, hôtel, maison d’association. Au cours de ce débat, les tenants de chaque position exposeront et débattront. Il reste à organiser ce type de rencontre, ce qui est une nouveauté entre intellectuels congolais qui n’ont pas l’habitude discuter ensemble. Si vous en êtes d’accord, je me charge de vous présenter les modalités de cette rencontre qui pourrait avoir lieu à la rentrée, en septembre ou en octobre, ce qui évitera aux uns et aux autres d’estimer que leur conception d’organisation de l’Etat est forcément le meilleur.
Voilà un pavé que je lance dans la mare. Vous connaissez, je discute toujours à visage découvert. Je ne me cache pas puisque vous savez qui je suis depuis Africa24 et sur les sites car ma photo est visible. Je fais cette proposition pour des raisons de lucidité intellectuelle au nom du débat contradictoire. Alors Val de Nantes, tu devras partir d’Allemagne pour faire un petit séjour à Paris.
Cordialement et que vive le débat intellectuel au sein des sachants congolais.
il faut lire la meilleure à la place de le meilleur
Lire vous me connaissez au lieu de vous connaissez
désolé
cdlt
pambou
Ok ,mon grand Lucien .Pas de souci ,je souscris à ce débat intellectuel dont j’espère qu’il pourra élucider certains points qui paraissent anxiogènes aux yeux de beaucoup d’entre nous ..
Donc ,Yaya ,c’est bon …
Mutu Nkombo,
Le reproche fait à votre démarche est le fait que c’est une mystification pour ne pas dire une escroquerie intellectuelle. Vous justifiez votre projet en disant que le tribalisme est la cause des difficultés actuelles et des tueries de masse. Pour vous le fédéralisme va mettre fin à ces difficultés et protéger les victimes de leurs bourreaux. C’est là l’erreur. Tous savent que les fléaux auxquels les congolais sont confrontés ont pour origine la patrimonialisation des ressources nationales par une élite militarisée qui utilise l’ethnicisme pour masquer sa main-mise sur le pays. Pour continuer à jouir de ces ressources, cette élite tue tout sur son passage. Aujourd’hui , cette élite a montré son vrai visage puisqu’elle s’en prend maintenant à ses propres frères comme les procès Mokoko , Dabira nous l’ont montré. Au nom du pouvoir , aujourd’hui cette élite s’en prend à toute personne cataloguée comme un obstacle, et ce sans égard à ses origines. Donc votre argument ne tient plus.
Vous dites qu’avec la fédération, il y aura une meilleure répartition des ressources. Je vous dis que c’est faux. L’etat central aura toujours le dernier mot vu la structure des recettes de l’etat.de tout temps, la plus grande partie des recettes de l’etat provient des ressources naturelles dont le pétrole et le bois. À qui appartiennent ces ressources? Dans un état fédéral qui aura la compétence sur ces ressources en matière d’exploitation et de son contrôle, de commerce et d’imposition? Nous tombons là dans les domaines des fonctions régaliennes d’un état. Croyez-vous que l’etat central peut se départir de ses prérogatives actuelles en matière de législation et de fiscalité des matières premières au profit des états fédérés? Non! Le cas du Nigeria est suffisant pour vous éclairer ou celui du Brésil ou bien celui du Mexique. Parlant toujours de fiscalité, qui va collecter quoi et à quels taux d’imposition ? Les états fédérés auront-ils leurs propres politique fiscales et agences de recouvrement? Si oui, comment seront-ils positionnés par rapport aux instruments fiscaux de l’etat central? Si non, quels instruments financiers l’etat fédéral utilisera pour subvenir aux besoins des états fédérés ? Quels moyens de contrôle aura l’etat fédéral pour s’assurer que les fonds débloqués répondent aux besoins des populations des régions ? Ou bien les fonds seront alloués sans une obligation de reddition de comptes?
Ces dernières questions montrent à suffisance qu’il vous reste beaucoup à faire pour donner une assise financière à votre projet. Autrement, l’etat central aura toujours le gros bout du bâton qui fera que votre fédéralisme n’atteindra jamais ses objectifs puisque vue la structure des recettes budgétaires du Congo , les paliers inférieurs de gouvernement dépendront pour longtemps des subsides collectées par l’etat central tant et aussi longtemps que les ressources naturelles fourniront la plus grande part des recettes de l’état. Par ailleurs, mentalement, les congolais ne sont pas prêts d’abandonner la culture du Boukoutage. Ce qui veut dire que les maux qui minent actuellement l’état centralisé se reproduiront au niveau des paliers inférieurs de gouvernement. Nous avons vu à l’œuvre les Kolelas, Kikoungha Ngo et Tchicaya Jean-Pierre quand ils furent désignés maires. Tous les Lari, Kugni et Vili avaient transformé les municipalités de Brazzaville , Dolisie et Pointe-Noire en des chasses gardées avec le boukoutage au grand détriment des populations.
La priorité est la saine gestion des ressources nationales pour une meilleure redistribution afin que les congolais aient accès à des services publics de qualité peu importe où ils vivent. C’est le congolais nouveau qui doit ouvrir ce chantier en reconnaissant ce qui est prioritaire et répond aux attentes de la population qui sont du travail et les meilleurs services publics. Aujourd’hui, les tribalistes qui ont manipulé pendant des décennies les émotions ethnicistes sont nus. Ils s’en prennent maintenant à leur propre chair et sang pour continuer à s’accaparer des richesses nationales. Voilà la vraie raison des souffrances qu’ils infligent aux congolais. Ils s’accrochent au pouvoir pas pour leurs ethnies, mais pour eux-mêmes.
Aussi de grâce, arrêtez votre mystification au risque de faire dire que vous êtes en plein délirium. On ne peut bâtir un projet de société sur la haine, le rejet de l’autre.
Il y a place au transfert des compétences et des prises de décisions au niveau local au plus des gens avec des transferts de ressources. Mais ce transfert doit se faire sur des bases saines et objectives exemptées de toute idée de rejet de l’autre qui souffre du même martyr que vous du fait de la tyrannie d’un groupe d’individus ayant fait des caisses de l’etat un bien leur appartenant.
David Londi,
J’attends toujours vos explications du troisième point de votre post du 8 juin 2018 à 22:08.
Lucien Pambou,
Dont acte. Organisons ce débat et surtout préparons la suite à ce débat avec un plan d’action assorti d’un suivi.
David Londi, nous aurons alors l’opportunité de croiser le fer de visu.
A MOUYOUNGOU
Cher compatriote , le fédéralisme on le voit n ‘est pas votre tasse de thé ou de café
Merci pour votre contribution
Que pensez vous de ma proposition pour un débat contradictoire sur la nature , l ‘organisation, et le fonctionnement de l ‘état au CONGO?
CDLT
Merci cher Mouyoungou
Vous avez répondu avant mon post dans lequel je vous demande votre accord
Merci encore pour ce pré-accord
cdlt
@Mouyoungou
Ayant pris le temps de lire votre post, je constate que vous n’êtes pas allé au bout de votre argumentaire. J’ai un gout d’inachevé.
Je vais démonter votre argumentaire comme…un château de cartes.
1- Vous dites ceci: « Le reproche fait à votre démarche est le fait que c’est une mystification pour ne pas dire une escroquerie intellectuelle ».
Les bras m’en tombent car pour vous le fédéralisme est une mystification au plus une escroquerie intellectuelle. Drôle de réflexion!
Petit rappel. Le fédéralisme est un système d’Etat fédéral, régissant les rapports entre le gouvernement central et les gouvernements des collectivités locales qui forment cet Etat.
Question: en quoi ce mode de gouvernance appliqué par d’autres pays à travers le monde est-il une mystification ou une escroquerie intellectuelle?
2-Vous dites ceci: Vous dites qu’avec la fédération, il y aura une meilleure répartition des ressources. Je vous dis que c’est faux. L’etat central aura toujours le dernier mot vu la structure des recettes de l’etat.de tout temps, la plus grande partie des recettes de l’etat provient des ressources naturelles dont le pétrole et le bois.
Vous m’avez donc lu en diagonale! Il n’est pas question pour moi de soustraire l’Etat central de ses prérogatives régaliennes. Mais pour éviter de retomber dans les travers d’hier et d’aujourd’hui, il ne faut pas donner tous les pouvoirs à l’Etat central. Qu’est-ce à dire? L’assemblée nationale, qui sera l’émanation politique, sociale, et territoriale de cet Etat fédéral servira de rempart et pourra(it) contrôler, censurer, valider…l’action du gouvernement central.Il n’est pas question d’exclure quoi que ce soit ou qui que ce soit des dividendes de l’exploitation du pétrole et du bois comme vous le dites. Puisque vous-même vous dites si bien que le congolais n’est pas prêt d’abandonner mentalement le système du »boukoutage ». Alors que proposez-vous pour éliminer, mieux, amoindrir le vol des deniers publics?
3-Vous parlez du Nigéria
Pour avoir travaillé au Nigéria comme consultant informatique pendant 10 ans, je puis vous dire que vous vous fourrez le doigt dans l’œil cher Mouyoungou. Vous ne connaissez ce pays que de l’extérieur. Ce pays est unique au monde en matière de fédéralisme. Et son exemple n’est point transposable nulle part ailleurs. Le fédéralisme Nigérian aurait pu bien marcher comme sur des roulettes, comme en Suisse et aux Etats-Unis, sans leur foutue histoire de religion: Chrétiens au Sud, et Musulmans au Nord. Pour pallier cela, ils ont fabriqué et mis en place une espèce de »modus vivendi »: lorsque le président est musulman, le vice-président est forcément chrétien. Et du temps de Goodluck Jonathan, chrétien, son vice-président, Mohammed Namadi Sambo, musulman.
Mais pour le moment, je dis bien pour le moment, le Congo n’est pas guetté par ce »truc » de la religion, qui est d’ailleurs l’opium du peuple.
Au Nigéria, l’Etat fédéral collectes impôts et autres taxes, mais sur la supervision de l’Etat central. Où est le problème? Aucun. Car l’Etat central n’est pas destitué de ses fonctions régaliennes.
4- Vous écrivez ce qui suit: La priorité est la saine gestion des ressources nationales pour une meilleure redistribution afin que les congolais aient accès à des services publics de qualité peu importe où ils vivent.
Oui. Je suis entièrement d’accord avec vous Mr Mouyoungou sur ce point-là. Alors quels méthodes et moyens proposez-vous pour arriver aux fins d’assainir la gestion des ressources nationales? Simplement en disant en Laris, Kougni et autres Vilis de cesser de boukouter? Je constate avec surprise que vous ne citez pas les Mbochis qui assèchent, pillent, volent et le ressources naturelles et les finances. C’est un juste un rappel au cas où vous auriez oublié que ce sont les grands pillards de toute l’histoire politique et économique du Congo. Soit.
5- Vous avez écrit ceci: Aussi de grâce, arrêtez votre mystification au risque de faire dire que vous êtes en plein délirium. On ne peut bâtir un projet de société sur la haine, le rejet de l’autre.
Il n’y a ni mystification ni délire dans l’esquisse d’un fédéralisme à la Congolaise!
Le tribalisme n’est qu’un moyen usité par la pègre régnante, et non une fin. Aujourd’hui, ce moyen est devenu une fin: plus de 90 % de la société congolaise est tribalisée ou rendue comme telle par les politicards véreux de tout bord: Kolélas père et fils, Lissouba, et Sassou. Face à cela nous avons une alternative: soit la rééducation des congolais soit le changement du mode de gouvernance. Entre la rééducation du congolais à aimer l’autre et le changement du mode de gouvernance, qu’est-ce qui est le plus chronophage? Moi je penche pour un changement de mode de gouvernance car moins chronophage.
Tout à votre honneur, je puis dire vous avez fourni un effort notable pour élever tant soit peu le débat. Mais de grâce, évitez les noms d’oiseaux: mystification, délirium.
On peut débattre librement sans penser que l’autre est fou.
Fraternellement.
@ Réponse à Anonyme je te répond avec un peu de retard je m’en excuse j’ai pris plus de temps vur la complexité des problèmes que tu soulèves
Tu te demandes si le tribalisme est la cause de tous les maux du Congo il en est le principal responsable même si les congolais ont la possibilité de lutter au quotidien contre ce mai mais on leur laisse pas tellement le choix car érigé en mode de gouvernement.
Le tribalisme est allé crescendo au congo avec notamment la création du nibolek j’en reparlerai plus en détail dans un autre post.
Avant le nibolek les congolais ne se définissaient pas ouvertement par rapport à leur ethnies c’est le nibolek qui a amené cet état de choses le tribalisme toutefois connait son apogée au congo avec mokélembembe on en se cache plus on en parle même dans les procès !
Ce n’est plus le Congo que nous ont laissé les anciens j’estime qu’on a durablement divisé les congolais ça va laisser des traces ce ne sera plus jamais comme avant donc il faut prendre des mesures pour permettre le vivre ensemble malgré tout nous protèger de la barbarie pour que cela n’arrive plus jamais et tu peux voir sur site les différends modes de gouvernement qui sont proposés.
Personnellement je suis pour la mise en place d’un cordon sanitaire entre et le nord et le Sud du pays afin que le nord puisse plus jamais mais plus jamais faire du mal au Sud que cela lui soit physiquement impossible je milite pour ça je suis persuadée d’avoir raison on verra bien au final c’est le peuple souverain qui prendra sa décision.
Tu affirmes qu’il n’y a pas de haine au congo car il y’ a beaucoup de mariages mixtes parles tu sérieusement ? tout d’abord nous n’avons pas les statistiques des mariages mixtes de plus on ne pas se contenter de cette mesure pour dire qu’il n’ y’a pas de haine
Si malheureusement il y’a de la haine c’est même ça le problème la haine a atteint son apogée avec mokélémbembé qui utilise les ressources militaires du pays non pas pour le protèger mais pour bombarder une région oui une région de notre pays du jamais vu dans aucun pays du monde! il a ordonné à ses mboulou mboulou de tuer les hommes violer les femme les enfants de détruire les maisons les arbres fruitiers tout ce qui fait la force du Pool !!!!!!!
Comment veux tu après ça dire qu’il n y’a pas de haine et qu on peut vivre en paix avec le nord je ne le crois pas ça sera plus jamais pareil et encore une fois je te le dis ça va laisser des traces.
Vois ce que hitler a fait au peuple juif est ce que le peuple juif a oublié? chaque année il y’a des commémorations du génocide juif j’aurais tellement aimé qu’il n’y’ait pas ça au Congo mais mokélémbémbé dans sa sottise a cru bon de le faire oubliant que cette action va se retourner contre lui et les siens.
Quant aux passe droit je ne pense que les populations du sud en bénéficient c’est majoritairement le nord qui est bénéficiaire l’armée enfin si on peut appeler ça une armée la fonction publique les grandes entreprises majoritairement occupés par le nord
Tu parles de lissouba qui n’a règné que pendant 1 an et demi ah oui je pensais que le 1er président élu démocratiquement incapable avait été élu pour 5 ans il a été élu pour mettre les institutions de la démocratie au Congo il nous a laissé dans les mains de mokélémbembé il s’est planqué en france où il se la coule douce et tu veux que je le plaigne! non certainement pas.
Au lieu de fortifier la démocratie au Congo ce monsieur a facilité le retour du mokélembembé avec le mboka mboka comme mode de gouvernement
Et pourquoi u dis tu qu’il n’a règne que 1 an et demi peux tu davantage m’expliquer? je parlerai de ce personnage dans un autre post pour l’instant je me contente de te répondre
Bien à toi
@chère Anonyme21
Tu écris ce qui suit: Personnellement je suis pour la mise en place d’un cordon sanitaire entre et le nord et le Sud du pays afin que le nord puisse plus jamais mais plus jamais faire du mal au Sud que cela lui soit physiquement impossible je milite pour ça je suis persuadée d’avoir raison on verra bien au final c’est le peuple souverain qui prendra sa décision.
Meme soumis à référendum, un tel projet aura du mal conquérir des foules massives. Autant aller clairement dans le meme sens que l’aventurier de Modeste BOUKADIA. D’aileurs je constate qu’il a changé de pied et qu’il ne tient plus ce discours.
Chère Anonyme21, le mal ouvre les portes au mal. Je ne crois pas un seul instant que la mise en place d’un »cordon sanitaire » puisse résoudre le mal congolais. Il faut juste changer le mode de gouvernance pour que le tribalisme, qui est un simple moyen, ne devienne pas une fin en soi. Ne tombe pas dans le piège de ce Mr que tu appelles » mokélémbembé »! Pensons, imaginons un autre mode de gouvernance pour que la prostitution, le mercantilisme politique ne nous amènent plus dans les sombres et intangibles méandres de la division trabale et/ou tribaliste.
Pour certains le long processus de réflexion qui a abouti à l’option du fédéralisme pour le Congo Brazzaville commence ici. Dommage. Il est donc nécessaire de faire un petit rappel sur l’historique de mes publications sur ce site pour mieux intégrer les étapes d’une prise de conscience de la situation dramatique sur tous les plans économique, social et sécuritaire :
– 08/02/2017 : Le tribalisme, ce poison de la république ;
– 30/04/2018 : l’émergence du tribalisme ou l’échec patent de l’Etat-nation;
– Congo Brazzaville : quelle est la part du tribalisme dans la crise socio-économique ?
– 14/04/2018 :Congo-Brazzaville : le fédéralisme fiscal, pilier de la fédération ;
– 07/02/2018 : L’impératif d’une organisation fédérale au Congo Brazzaville
– 20/06/2018: visioconférence sur le fédéralisme au Congo Brazzaville;
01/06/2018 : Les impacts des guerres éthniques au Congo;
– 24/07/2017 : Attaquer Sassou, quelle stratégie ?
C’est donc l’aboutissement d’une réflexion et non un caprice né du jour au lendemain. C’est un processus : succession d’étapes avec des entrants et des sorties. Chaque entrant nourri d’un certain nombre de faits devient un sortant qui devient l’entrant de l’étape suivante et ainsi de suite jusqu’aux conclusions du processus qui deviennent un plan d’actions pour des améliorations. Beaucoup sont borgnes devant les enjeux imposés par le concept du fédéralisme, borgnes parce qu’ils ne voient que le côté institutionnel et occulte le volet fiscal. Un fédéralisme ethno-centré est voué à l’échec sans son pendant fiscal dans un contexte libéral et démocratique.
Tout le débat qui se déroule, ici, trouve des réponses dans mes publications qui, volontairement, avaient pour but l’instauration du fédéralisme au Congo.
Mes voyages en tant que consultant en systèmes d’information dans un grand groupe pendant plus de 20 ans m’ont fait prendre conscience que le jacobinisme français n’était ni l’alpha ni l’omega de l’organisation politique. J’ai surtout appris à dépasser le théorique pour passer à l’action. C’est ainsi que toutes mes publications intègres un côté pratique parce que quand un client me soumet un marché, il attend des résultats.
Je ne peux me contenter d’un statu quo de 60 ans sanglant et mortifère.
Donc abordez le fédéralisme sur ses 2 pieds : fédéralisme institutionnel et fiscal.
Loin d’être un caprice, le Fédéralisme est une conviction chevillée au corps.
Toutes ces publications sont consultables à partir des mots-clés : David LONDI tribalisme ; David LONDI fédéralisme sous Google. Elles ont été faites sur Congo liberty et reprises sur d’autres sites comme africanewshub.com, etc.
Lire intègrent et non intègres. Désolé pour la bourde !
@Mutu Nkombo je respecte ta position mais moi je reste persuadée du contraire
et je pense pas Modeste Boukadia soit un aventurier il tient compte des réalités du pays je suis plutôt dans sa trajectoire en effet et comme je l’ai dit à maintes reprises sur ce site j’assume ce que je dit merci
Explications de la péréquation ,vue de l’Allemagne ….
En Allemagne ,la péréquation est un mécanisme de solidarité qui permet aux landers de s’entraider.
La péréquation financière ,finanzausglisch,chaque état fédéré, ..land ,dispose d’une capacité financière équivalente actuellement à 97 % du montant correspondant aux conditions de vie moyennes sur l’ensemble du territoire …
3 niveaux de redistribution fiscale concurrent à ce mécanisme ..
– Une redistribution lors du partage des impôts perçus collectivement en particulier les recettes de la TVA ..
– Une péréquation financière verticale entre l’état fédéral et les landers ..
– Une péréquation financière horizontale entre les landers…
En clair ,les riches transfèrent aux états les plus pauvres une partie des recettes!es fiscales .
Sur les 16 landers ,5 sont contributeurs nets ,dont la plus riche ,la Bavière .
Les 11 restants sont des bénéficiaires nets …
Chers compatriotes ,
Au travers de cette explication pédagogique sur la péréquation appliquée aux régions fédérales ,l’on peut en conclure qu’avec un peu d’intelligence ,nous pouvons le faire ,dans le cadre de l’instauration du fédéralisme dans notre pays …
Les allemands sont des êtres humains ,arrêtons de nous sous-estimer .Cette attitude de rebuffade
devant des difficultés existentielles ,nous a toujours été fatale ,car nous nous définissons comme des partisans des moindres efforts …
Nous avons la réputation maladive de noyer nos antagonismes dans des discussions puériles ,sans en extirper des solutions constructives ..
Les solutions inachevées qui n’arrivent pas à leur terme ,enfoncent notre pays dans la profondeur
des ténèbres…
Maintenant ,à ceux ,qui ont une autre tartine politique , de nous en donner les ingrédients .
Le fédéralisme ,est une conséquence de la paresse intellectuelle de la classe politique congolaise..
– En tant qu’ingénieur , j’ai diagnostiqué la fonction présidentielle ,sous le prisme de l’ingénieur des risques industriels ….De ce diagnostic , j’ai tiré des défauts et naturellement des préconisations .
– Le défaut qui en est résulté ,est l’attribution excessive des pouvoirs à la fonction présidentielle.
Le cas Sassou ,en est l’horrible illustration …
-La fonction présidentielle au Congo ,est la cause de nos multiples divisions ..Certains hommes politiques congolais en font le Graal de leur réussite personnelle ,familliale et tribale ..
Y a t’il ,donc ,un homme politique providentiel au Congo ???.
Ma réponse est ,Non ….
-La principale préconisation ,pour y remédier ,C’est le fédéralisme ..
Le modèle politique fédéral neutralise la fonction présidentielle ,et redonne le pouvoir aux territoires et in fine , au peuple …
Tout est question de la maîtrise des défis que l’on se lance ….
S’il faut fuir, à la moindre difficulté ,on n’y arrivera jamais …
Sincèrement, il est contre productif de s’envoyer des anathèmes. La pratique de l’Etat-Nation hérité des colons a produit une pratique politique dans laquelle l’hégémonie ethnique est devenue la norme. Et cette norme a produit son lot de malheurs depuis près de soixante ans. David Londi a le mérite de proposer une nouvelle forme d’organisation de la société dans laquelle nous allons essayer de trouver des solutions au problème de l’exercice du pouvoir qui est le point central du malheur du peuple congolais. On peut ou ne pas être d’accord avec lui ou encore le soupçonner de tout et n’importe quoi mais essayons de trouver ensemble une forme d’organisation optimale dans laquelle le fait ethnique disparaisse au profit d’un vivre ensemble dans lequel chaque congolais trouve sa place. Pour une fois que l’on peut réfléchir par nous même, je trouve cet exercice intellectuel gratifiant. Que mon cher ainé David Londi ait eu cette idée le premier ne doit pas nous faire perdre de vue l’essentiel : un autre Congo est possible. Comme le dit mon ainé Lucien Pambou (Dieu sait que je ne partage beaucoup de ses idées) : « Soyons pragmatiques, organisons un débat public dans un lieu ouvert, hôtel, maison d’association. »
Pour terminer, laissons à mon cher ainé David Londi le temps de finaliser son travail et de publier le livre blanc sur le fédéralisme au Congo. Ensuite, nous pourrons discuter, échanger, amender ou encore apporter un plus pour enrichir cette nouvelle forme d’organisation de la société congolaise.
David Londi dit:
Je ne peux me contenter d’un statu quo de 60 ans sanglant et mortifère.
Donc abordez le fédéralisme sur ses 2 pieds : fédéralisme institutionnel et fiscal.
Mais explique nous le point # de ton post du 8 juin 2018 à 22:08. Personne n’a compris ce que tu as écrit.
Djess et Bakala t’avaient envoyé un lien vers le site Congopage où le sujet du fédéralisme a été débattu pendant au moins 3 ans par des compatriotes très intelligents , je dis bien très intelligents. Alors, ne te prend pas la tête , car tu n’as rien inventé. Les autres ont mieux fait ce que tu découvres aujourd’hui et ne maîtrise pas. Il n’y a pas Mpélé qui est pédant selon vous. Lui au moins il maîtrise sa matière.
Val de Nantes, merci pour partager l’expérience allemande. Mais tu devrais expliquer plus comment arrivent-ils à calculer les 97% du montant des conditions de vie moyenne sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, quels sont les déterminants et la clé de répartition de cette redistribution. Pour finir par quels mécanismes se fait la péréquation horizontale entre landers? Y a-t-il des instruments de responsabilisation et de contrôle de ces transferts financiers entre Berlin et les landers et ceux-ci entre eux?
Val de Nantes, dites-moi, je croyais que tu disais aussi que le fédéralisme était un moyen pour se protéger de la barbarie de sassou. Je constate que tu ne reprends cet alibi.
Mutu Nkombo, merci pour ta réponse qui aura sa réponse sous peu. Je dois aller au gym pour oublier le pédantisme de David Londi qui croit qu’il a réinventé la roue. Franchement, il ne manque pas d’air avec ces Moi, Moi, Moi, Moi. Le Moi n’est pas bon. On vient ici pour discuter entre compatriotes et non pour faire de la compétition.
Revelino, il y a du fédéralisme au Nigeria. Mais le tribalisme est très fort dans ce pays et le vol des deniers publics érigé en valeur cardinale. Pour les nordistes du Nigeria, un Igbo ne peut jamais être président de ce pays autant mieux faire un coup d’état. En Afrique du Sud, Jacob Zuma avait vendu le pays aux plus offrants. Ce sont deux fédérations.
@Mouyougou …
.Le rendez vous ,initié par le grand Lucien, sera l’occasion de m’expliquer sur la structure complète de la péréquation Allemande ..
Un peu de patience …..Je vous sais nombreux à en savoir davantage sur ce modèle politique Allemand ..
Car ,nous n’allons pas ,de façon panurgique ,appliquer les mêmes principes .La structure économique de l’Allemagne n’étant la même que celle de notre pays ..
Le problème politique de notre pays ,nous engage dans des réflexions plus élaborées qu’inabouties ..La crédibilité de nos propositions en dépend….
Il y a des sifflets parfois trop bruyants qui font fuir les oiseaux ,au lieu de les ramener sur le lieu de la captivité…
La précipitation ne fait pas partie de l’ADN de notre force de propositions …..
@Mouyoungou, vous en faites un problème personnel en portant des jugements de valeur. Restons sur les faits. À chacun son éducation. Un livre blanc va sortir sur le sujet. Vous en saurez plus pour un débat constructif. Cela ne saurait tardé. L’on ne débat pas sur des bouts de phrase parce que l’on a toujours une vision limitée des choses qui pousse à mal interpréter les points de vue des uns et des autres. Mon intention n’était pas de vous blesser. Si c’est le cas, je vous prie de recevoir mes excuses. Ce sujet me tient à coeur et mon unique combat après la désintégration de la dictature en place.
Dommage que les uns et les uns n’aient pas participé à la visioconférence que j’ai organisée sur le sujet, le 20 mai 2018 de 20h30 à 23h30. J’avais opté pour ce mode de communication pour atteindre le plus de compatriotes possibles pour se faire une idée sur le fédéralisme. Dommage !
@David Londi on ne lance des cailloux qu’à l’arbre qui porte du fruit restez zen et concentré dans votre tâche bravo pour vos efforts et votre pédagogie Merci vous rehaussez le débat sur ce site
J’en profite aussi pour remercier Mingwa Biango Directeur du ce site qui permet un débat patriotique et libre
@ Lucien Pambour
Belle initiative !
Excuse Lucien Pambou bien sûr
Lire ..sur mon précédent post .,Je vous sais nombreux à vouloir en savoir davantage …
Le fédéralisme est un filet de sécurité politique contre les revanchards de leur passé familial ..Accepter que le Kouilou soit le premier contributeur net de transfert des ressources aux régions fédérales les plus pauvres …
Cet avantage ne peut lui être retiré ,car il s’explique par sa dotation naturelle des ressources naturelles et maritimes ..
Maintenant qu’on a dit ça ,est ce que ,les autres régions doivent attendre l’offrande des vilis,bien sûr que non .
En fait ,chers compatriotes ,L’Allemagne a officiellement installé dans le modèle fédéral ,l’émulation économique entre les États fédérés..
On a vu ,certains régions fédérales hier,bénéficieres nettes ,devenues contributices nettes .
Ces États fédérés ,appelés landers,sont des véritables équipes économiques .
L’Allemagne n’est pas politique ,mais économique ..C’est le secret de leur réussite économique ,et donc de leur richesse ….
Ce modèle transféré , au Congo ,à quelques exceptions près , va remettre le sourire sur les lèvres de nos compatriotes …Nous allons y aller par dose homéopathique .
La magie du fédéralisme repose sur la gestion efficiente des territoires ..
Le citoyen fédéral est géré plus par l’économie que par la politique ..
Les exemples d’échecs fédéraux de certains pays africains ,est l’absence des laboratoires publics chargés d’évaluer les politiques publiques fédérales …
Nous ne commettrons pas cette erreur …
Soyons intelligents ,car il s’agit de bouleverser l’ordre politique préétabli au Congo ,lequel n’a pondu que désolation …
Merci ….
.A TOUS ET SURTOUT à DAVID LONDI ET BANKOUNDA – MPELE – felix
Mouyoungou, Val de Nantes , merci pour votre accord pour ce débat institutionnel sur la forme d’Etat à constituer pour le Congo Brazzaville qui éviterait les errements que nous connaissons actuellement
A Londi souhaites tu participer ou non à ce debat que je voudrai pour le mois d ‘octobre à Paris avant la parution de ton ouvrage sur le féderalisme
il me semble que cette conversation peut se faire avant la parution de ton bouquin et on pourrait consacrer une autre rencontre uniquement autour de celui ci au moment de sa parution.Que penses tu de ma propositoin?
A BANKOUNDA soyons precis felix voici une occasion en or de confronter nos idées respectives sur une question importante.la forme d’Etat au CONGO.Nous nous interpellons ici sur congo liberty mais il faut aller à l’échange humain in vivo ce qui nous change car au congo nous n ‘avons pas l ‘habitude de l ‘échange intellectuel et on préfère l insulte et l’égotisme permanent nous congolais ce qui ne conduit nulle part car nous nous parlons à nous memes donc dans le vide
j attends stp ta réponse et comme tu peux le voir je reste pragmatique et pret à organiser ce débat intellectuel
Sur les modalités pratiques de l ‘organisation, n’ayez pas peur cela se fera en une journée et vous ne serez pas appauvri financierement.je le dis par anticipation et sans animosité car nous nous connaissons chers compatriotes
cdlt a tous
et encore merci LONDI ,BANKOUNDA pour votre réponse
Lucien, tu as mon accord. Je n’ai fui un débat à partir du moment où celui-ci se passe selon le principe : Tout peut se dire et se contredire dans le respect de l’autre ».
A DAVID LONDI et aux autres compatriotes
Merci cher compatriote ce débat ne sera possible que si les participants signent une charte de valeurs qui sera soumise à tous les intervenants avant le débat. Le respect des intervenants sera opposable aussi aux participants
COMME TU LE DIS PARMI UNE DE CES VALEURS LE RESPECT DE L ‘AUTRE ET DE SES OPINONS QUOIQUE NOUS PENSIONS DU REGIME ACTUEL DE SASSOU EN ETANT POUR OU CONTRE.
CAR AU DELA DE SASSOU C EST BIEN DE L AVENIR INSTITUTIONNEL DU CONGO DONT IL S AGIT CAR LE REGIME POLITIQUE ACTUEL N EST PAS ETERNEL
J ‘ y veillerais personellement au nom du débat intellectuel libre et des arguments contradictoires
cdlt
les débats apaisés c’est mieux qu l ‘insulte ou l ‘anatheme
Mes chers frères et sœurs, j’ose espérer que vous ne vous prenez pas au sérieux, parce que si c’est le cas, c’est vraiment inquiétant. Pour ma part, j’ai quelques petites informations pour vous:
Nos fonctionnaires sont payés par Total ;
Notre dette est détenue par Total ;
Les infrastructures, ont été entièrement ou en parties financées par le Chine ;
Les plans de nos immeubles administratifs, ministères, routes, aéroports, égouts, ponts, etc.., sont quelque part en chine et auprès du bureau Veritas (France) ;
Les comptes de versement des gains de la vente des ressources naturelles (pétrole, bois, minerais, etc..) sont en Suisses ;
Le cable-reseau sous-marin de télécommunication (téléphone, internet, etc..) qui dessert notre pays est la propriété de Huawei (chine)
Les infrastructures de communications sont déployées et gérées par ZTE (chine) ;
Le président Sassou se fait soigner en Espagne ;
Le président Sassou est arrivé au pouvoir grâce à la précieuse aide de l’Angola (qu’avait-il promis en échange de ce soutien.. ?)
Le siège du futur parlement est construit par la chine (qu’avait-il promis en échange de ce cadeau.. ?)
Le principal câblodistributeur de télévision est canal+ (France)
Le port de Pointe-Noire est la propriété de Bolloré (France)
Le président Sassou ne dors pas au palais du centre-ville (demandez-vous pourquoi et vous comprendriez.. !!)
Si nous pensons toujours que nous sommes encore maitre de notre destin, et donc en droit de décider de quel régime (fédéral ou républicain) devrons-nous appliquer chez nous, alors c’est que nous n’avons toujours rien compris des enjeux d’influences qui se dessinent chez nous. Pour la petite preuve, posez-vous la question pourquoi Jean-Pierre Mbemba (RDC) a-il été acquitté, vendredi dernier.. ? et comme par tout hasard, cela arrive juste après une lettre d’un ambassadeur Etats-Uniens, envoyée à l’attention de la CPI, et ce, quelques jours au paravent.. Curieux n’est pas..!!
Chers amis, aujourd’hui je pense que la vraie question est de se demander : comment allons-nous faire pour nous extirper de tous ces liens listés ci-dessous (et encore la liste n’est pas exhaustive), qui nous enchainent à chaque jour qui passe… ? Comment pourrons-nous sauver la face, du moins de manière apparente, devant ce pouvoir de l’ombre qui nous tient par le couilles (excusez-moi pour l’expression).. ?
Pour l’instant, tout ce que je lis ici, a au moins un mérite : celui de démontrer que nous sommes encore des enfants, avec ce genre de débats et de propos, le président Sassou peut continuer à dormir sur ces deux oreilles.
@ Anonyme 21, merci pour votre reponse, si vous le permettez, je vous demande un droit de réplique… est ce que cela vous pose un probleme..?
La fonction présidentielle sous cet ordre politique préétabli est criminogène …
Imaginons toutes les parades y relatives …
Des hommes politiques congolais ,à moralité insoupçonnée ,n’existent pas…Sinon ,ça se saurait ..
La moralité immaculée sans tâche ,des hommes politiques congolais ,disparaît au contact de l’exercice des pouvoirs au sommet de l ‘État …
La finalité de cet exercice ,est la gestion de la dictature,pour domestiquer le PIB du pays.
Si ,aucune parade n’est trouvée ,après la chute de Sassou ,le Congo ne sera pas à l’abri d’un autre dictateur ,nanti des pouvoirs que lui confère la constitution …
De ce qui précède ,il eût été criminel que l’on ne trouvât pas ,un mur coupe feu ,pour en atténuer les effets thermiques ……
Le fédéralisme en est la solution .Il aurait été souhaitable, que ce soit ,l’initiative des érudits juristes ,mais ,comme je l’ai dit ,des géographes de l’époque n’avaient pas deviné que la terre tournait autour du soleil ,ce fut la découverte d’un scientifique ,un peu fou, au nom de Galilée ….
Oui ,l’installation du fédéralisme au Congo ne déroge pas à la magie scientifique …
Le fédéralisme va inhiber cette fonction présidentielle , qui est la cause de tous les maux dont a souffert notre pays .,…
@Anonyme je ne sais pas pourquoi vous parlez de droit réplique ceci n’est pas une confrontation mais un débat d’idées ouvert un foyer de discussion le terme droit de réponse est celui qui convient le mieux à mon avis pour la sérénité des débats
Je ne suis animée par aucun sentiment de guéguerre et reste entièrement ouverte aux débat d’idées
Vous pouvez me répondre bien sûr en vous prévenant toutefois que j’ai des problèmes d’ordi actuellement actuellement avec le sentiment d’être attaquée ne soyez pas surpris si je ne suis plus en mesure de vous répondre pendant quelque temps merci
@Anonyme,
L’un n’empêche pas l’autre. La lutte pour désintégrer la dictature est le combat primordial parce qu’aucune stratégie ne pourra être déployée sans avoir franchi cette étape. Des propositions sont faites, des publications sur la nature de ce régime sont régulièrement exposées . . Les propositions de tous sont les bienvenues. Proposons et débattons.
L’étape d’après est aussi importante. Apprenons à développer des visions à moyen et long terme. Sans cette façon de procéder nous retomberons dans les tragédies d’après la conférence nationale dont les lendemains et les attendus ont été escamotés. Dans une une lutte, il y a 3 phases essentielles : avant, pendant et après. Toutes ces étapes doivent être planifiées sinon on est dépassé par les événements. Toutes ces phases sont d’égale importance.
@Anonyme ,exactement .Vous avez énuméré les conséquences de cette saloperie qui est juchée au sommet de l’État …
La cause ,c’est la faiblesse de notre attitude à nous contenter ,tels les moutons de pâturage ,de reproduire de façon hideuse , les gestes politiques posés par ceux là même qui ont échoué ,à donner au pays ,une ligne irréversible de l’émergence …
Ces actes irrespectueux que vous avez listés ,montrent à suffisance que ,l’intelligence congolaise a été purement dévoyée au profit d’un complot international conçu ,et par les affairistes étrangers de mauvaise foi ,et les autorités politiques de fait,qui pillent ce pays ….
Si , nous n’y prenons garde ,le Congo aura un autre Sassou .
A, nous d’y penser ,par La production des propositions politiques structurant et sécurisant la richesse de notre pays …
Tenez ,il y a ,bien longtemps ,j’ai fait un audit des risques multiformes dans un ERP ,cet audit technique a coûté 1500 euros au propriétaire du bâtiment ,ceci s’est passé à Levallois Perret.
Le même audit technique réalisé sur le bâtiment de l’ARC ,assureur public congolais ,la société française ,prestataire de la mission a empoché 22 millions de Cfa …
La nature de la prestation était de la même nature ,réalisée sur des bâtiments à hauteur de 7 étages …
Entre les 1500 euros et les 22 millions de Cfa ,le différentiel financier est énorme …C’est presque une jolie escroquerie ,au nez et à la barbe des naïfs hommes politiques congolais…
Sollicitent ils des compétences de la diaspora pour aider à amoindrir les coûts des prestations techniques que génèrent ces travaux techniques ???….
Des véritables moutons ….
Eh ,Oui Congo , Zobas …
@Anonyme ,mon frère ,on a du boulot …On est ensemble dans cette galère ,qu’idoitement nous impose Sassou .,..
Nb ..ERP ,,Etablissement recevant du public ..
@Anonyme ,encore un exemple ..En fait qui était Laurent Gbagbo ????.
Ce gars se différencie de Sassou ,parce qu’il avait le nationalisme économique chevillé au corps …
Il cédait aux étrangers ,quand ,il n’y avait pas d’équivalents ivoiriens …
D’où la rancune tenace de Sarkozy à son égard .,
Tenez ,dans les années 2000 ,je passe un stage qualifiant dans un bureau d’études des ingénieurs des risques à Maisons Alfort, à deux jets de salive de Paris ,par la gare de Lyon ..
Je fais la connaissance d’un stagiaire ivoirien ,qui me dira ceci …
A ,l’issue de stage qualifiant ,mélangé avec mon Dess en santé publique ,je file en côte d’ivoire ,voir Gbagbo ..
Je lui ai dit ,génial .Mais ,comment ça se passe chez vous ???.
Voici sa réponse …Gbagbo est un nationaliste en matière économique ,la compétence ivoirienne prime d’abord sur celle des autres …
Le principe de base de l’économie ,c’est de sortir moins d’argent du pays ,afin d’en maximiser l’entrée …
Appeler ,des cerveaux extérieurs ,pour des prestations techniques que devaient effectuer les compétences locales est tout simplement un crime contre le pays …
Le différentiel financier qui en émane ,est puéril pour Le trésor public du pays ,qui en est le maître d’ouvrage …
Ces autorités publiques de mon pays ,ne méritent aucunement mon respect …
Oui ,on est en face ,des véritables moutons .
Merci …
Et ,je continue à errer entre l’Allemagne et la France ,à croire que mon pays ,n’avait pas besoin de mes compétences ..
C’est dommage que je me sente forcer à participer à construire l’Europe ,alors que mon pays sombre dans le délire Nguession …
Voilà ,le destin erratique de l’Intelligence diasporique ….
Comment répondre à un blanc ,qui ,au vu de vos compétences ,vous demande ,pourquoi vous ne rentres pas chez vous ..???.
Et ,d’ajouter ,pour mieux m’enterrer ,pour un pays sous émergent ,c’est bizarre .??????.
Eh ,Oui ,c’est le quotidien des congolais formés ,pour survivre ….
Heureusement que ,je survis mieux que les parents restés au pays …
Lire ,,rentrez pas chez vous.
Oh cher Lucien!
Bien merci pour l’invitation mais j’ai bien peur que cela ne serve à rien. Il ne t’a pas échappé que toutes les questions que j’ai posées ici sont restées sans réponse, et je ne pense pas que cette attitude puisse changer. Sauf à vouloir ajouter un peu plus de bruit, de pub sur un sujet qui, à mon humble avis, reflète bien ce que je ne cesse de dénoncer ici, c’est-à-dire, LES ÉTERNELS DÉMONS ET INCONGRUITÉS CONGOLAIS. Car, nul doute que LE FÉDÉRALISME tel qu’il est présenté ici c’est LA NOUVELLE VERSION DE LA SCISSION DE L’ÉTAT soutenue autrefois par certains qui, dans l’impasse partout, a cru mieux de mettre un peu de baume, mais les idées de fond restent les mêmes, c’est à dire l’ethnie ou la culture ethnique comme base de lecture du politique et, cela est très dangereux et rétrograde. Et chaque fois que j’ai essayé de répliquer, ou de contredire, certains de nos compatriotes ont montré leur haine, leur grossièreté, leur manque d’éducation qui me confirme que ce sont d’abord ces valeurs qui animent la majorité de ceux qui entretiennent cette idée.
C’était déjà le cas en 2012 quand j’avais diffusé ma réflexion « Le sentiment régional n’existe pas. Réponse aux adeptes de la scission » que je t’ai répercuté ici, et où ils avaient joint les responsables des sites pour menacer personnellement. C’était le cas ici où, quand j’ai écrit que « Les régions les plus fragiles, divisées du Congo aujourd’hui sont celles qui ont, selon les représentations congolaises, exercé le pouvoir », avec des exemples à l’appui, citant chronologiquement, le Pool, la Cuvette et la Bouenza, et tu as lu ce compatriote, se présentant par ailleurs comme cagoulé puisque se surnommant « Anonyme 21 », a sorti son venin, et ivre de haine, n’y a vu, subjectivement et de façon ‘daltonique’ que l’attaque du Pool, « la critique du Pool », et comme réponse, « dites’moi, parlez-moi dans quel état Lissouba a laissé le nibolek », puis de basculer dans l’insulte « pseudo-intellectuel… » avec « des écrits incompréhensibles » !
Est-ce de ma faute si certains compatriotes abordent ou s’érigent en connaisseurs d’une matière dont ils ne maîtrisent ni le vocabulaire, ni la complexité, ni les subtilités ! Diraient-ils, ou auraient-il la même outrecuidance s’il s’agissait des affaires de santé, auprès d’un médecin! C’est cela la difficulté avec nos matières de sciences sociales. Tout le monde s’estime compétent, au lieu, tout en nous félicitant de leur curiosité, d’avoir un peu d’humilité. Comment peut-on se targuer d’installer le fédéralisme sans savoir les différentes formes d’organisation de l’État, sans savoir les nombreux débats qu’il y’a eu dans les années 60 en Afrique autour de la question fédérale et de l’État unitaire!
Car, cher Lucien, il faut rappeler à ceux-là qui sont dans la grande illusion de la découverte de l’État fédéral au Congo, que des piles d’écrits existent sur la question, que cette forme d’organisation de l’État a bien été essayé et, chaque fois que ça a été inspiré des ethnies (nos voisins d’à côté et au Nigeria notamment), cela a été perverti et a débouché par la suite à des demandes de sécession. Que se passerait-il demain si, une région enfermée dans une collectivité plus vaste, et déçue, demandait à en sortir ! Tu vois bien les dégâts, surtout que les théoriciens ici disent clairement qu’ils construisent les regroupements des collectivités sur les affinités culturelles!
Or, les États fédéraux solides et qui tiennent, partout dans le monde, se sont construits par Agrégation ou Désagrégation, en allant essentiellement non du passé culturel, mais plutôt des stratégies d’efficacité, du vouloir-vivre ensemble, de la puissance…
Je rappelle qu’avant l’indépendance, au Congo, on parle des objectifs d’indépendance nationale, l’indépendance acquise, les élites parlent du nouveau clivage Nord-sud (c’est-à-dire plus de nation), au lendemain du Printemps africain des années 90, les mêmes élites, et plus précisément Guy Menga dans « La transition congolaise escamotée », constate et écrit que « Le sud n’existe plus et n’a jamais existé » par ce qu’il y a au sein de ce sud « les pays du grand Niari ». Et, au cours de l’exercice du pouvoir par un ressortissant de ce Grand Niari, l’on constate ce qui a été à l’origine des problèmes dans le Pool, et à la base de l’éclatement de la Cuvette en cuvette-ouest et cuvette-Est : LA BOUENZA, DIT-ON VÉRITABLE DÉTENTRICE DU POUVOIR AU CONTRAIRE DE LA RÉGION D’ORIGINE DE SON PRÉSIDENT, QUI ÉTAIT AU BORD DE L’ÉCLATEMENT…
Si cela n’est pas suffisant à te démontrer, à vous démontrer pourquoi les débats des années 60 sur ce sujet avaient poussé nombreux de débattants en Afrique à considérer l’idée d’État fédéral comme plus risquée que celle d’État unitaire, alors je vous souhaite bon courage.
Je pense, et répète que les conflits que nous avons vécu dans nos pays n’ont rien à voir avec les civils, nos collectivités locales au départ. Tous nos conflits de 1959 à 1992 à 1993 ont été des conflits de pouvoir. Ce sont des élites qui dans leur soif de pouvoir, leur refus du jeu politique, ont voulu à tout prix avoir du pouvoir, et ont entraîné quelques civils dans leur machiavélisme. ALORS DÉMANTELONS LE POUVOIR, L’INSTITUTION PRÉSIDENTIELLE COMME ELLE EST ORGANISÉE DEPUIS L’INDÉPENDANCE, AU LIEU DE CHERCHER AILLEURS ! ET DANS CE SENS, MODESTEMENT, J’Y AI FAIT ÉCRIT (« REPENSER LE PRÉSIDENT AFRICAIN ») ET COMMUNICATION (« Aménagement du Pouvoir et Construction Nationale »), dernièrement à Nice avec le colloque organisé le 20 janvier par notre compatriote et ex-Ministre Luc Malékat
Nos médecins ici, par une acrobatie que je ne comprends pas, par une parfaite incongruité, veulent titiller les régions, nos collectivités locales, en précipitant, avec les mêmes élites intellectuelles et politiques sans scrupules et mercantiles, la guerre de pouvoir dans ces régions jusqu’ici tranquilles (en dehors de Sassou qui a réussi à partir de 1999, et particulièrement en 2016, à déconcentrer les violences dans les collectivités territoriales). Sans doute il faut que ces collectivités participent plus au pouvoir central, et je le préconise moi-même dans mes propositions, mais dans un cadre autre que celui des États fédérés qui, à l’analyse, apparaît clairement plutôt comme une proposition d’ETHNO-SÉPARATION.
C’est déjà ma petite contribution, sans détails, et bien à toi Lucien. De nombreuses occasions existeront en dehors ce sujet abordé avec violence et haine par nos compatriotes, pour me permettre de satisfaire ma soif du débat…
A Bankounda -M’pélé Félix et à tous les Autres congolais
Merci cher compatriote pour ta réponse, c’est à dire ta volonté de ne pas participer au débat sur les formes d’ETAT au Congo
Ce débat me parait indispensable meme si tu estimes avoir tout dit en désavouant les tenants du fédéralisme dans tes différents posts
.or tu es un des tenants du courant Etat décenhtralisé sur ce site congo -liberty
Dont acte je demande a DAVID LONDI, à VAL DE NANTES ET à MOUYOUNGOU s’ils sont toujours partants pour ce débat au mois d’octobre à PARIS
Merci de me le préciser et ensuite nous voyons comment on s’organise
cordialement
@ Monsieur Pambou Lucien
Il y a peu vous fûtes un pourfendeur du fédéralisme. Puis vous avez commencé à nuancer vos propos. Sommé par anonyme21, vous nous avez pondu une Décentralisation matinée de fédéralisme. Aussi, doutant de la solidité de vos convictions, je vous invite, pour lever cette indétermination, à faire part de vos préconisations.
Sans propositions de votre part, vous apparaîtrez comme un de ces moulins à verbes et autres exhibitionnistes syntacticiens qui, frottés de frustration logorrhéique, se complaisant à afficher des affectations de culture et d’érudition, expliquant avec une fatuité morgue, et d’un ton compassé, que eux seuls comprennent mieux que tout autre « mescient ». Peu leur chaut que cela paraisse aquilon aux autres compatriotes, du moment que cela leur est zéphyr.
Je crains de ne point douter que ce débat que vous proposez, ne soit qu’un salon où la « pédantaille », cette petite coterie de bas-bleus, cuistre à nul autre pareil, se congratulant à qui mieux mieux, lâchera la bride à sa logorrhée. C’est de la Soupe Opéra.
Et qui plus est, cela participe de la diversion
Alors, cher Monsieur Pambou Lucien, la balle est dans votre camp.
A tous les fédéralistes et stato-sceptiques, il y a mieux à mutualiser les efforts et contributions que les affichages vaniteux des « réseautéliens ».
Ma critique n’a rien de personnel.
@ Monsieur Félix Bankounda Mpélé
J’ai eu plaisir à lire votre dernier post. Vous y adoptez un ton moins doctoral, et on fait plus attention au message. Depuis des siècles, dans notre pays, le regard de la tribu ne va pas au-delà de l’horizon du village. Mais aujourd’hui, il nous appartient de reculer cet horizon et faire que les peuples se connaissent et s’embrassent. Tout ira pour le mieux, à condition que l’ambitieux politique n’y injecte pas sa cigüe.
Vous voulez appliquer à l’Etat-Nation ce qui est issu d’un moule fédéral, je ne doute pas que vous puissiez déployer les mêmes efforts pour faire se rencontrer les peuples. La France et l’Allemagne étaient historiquement des ennemis héréditaires, aujourd’hui, ils sont le moteur de l’Europe.
Je ne déroge pas à mon premier engagement .Les questionnements relatifs aux divers problèmes politiques de notre pays aiguisent mon appétit pour des débats constructifs ,et je ne saurais m’en extraire pour des raisons d’incompatibilité intellectuelle ….
L’art de choisir des discussions convenantes s’apparente à un bal des sorciers…..
@ Monsieur Bankounda Mpele
Les parents ont l’habitude d’engueuler un enfant quand il agit mal. Mais ils ne se demandent pas: qu’est-ce que je n’ai pas appris à mon enfant pour qu’il agisse ainsi?
Il y a eu velléités de scission et maintenant fédéralisme, demandez-vous pourquoi?
@Mon grand Lucien..Le post précédent vous est destiné .
@ Val de Nantes
Ok, j’ai pris acte
Cher pierre Boudzoumou- Nganga
je découvre votre post au moment de partir à une veilleé.je vous donnerai ma postion sur le principe de l ‘état decentralisé qui n’est pas l ‘etat federal meme si si j’ai dit que par certains aspects on s’en rapprochait
Concernant le modele réseautal avouez que les faits m ‘ont donné raison puisque certains comme bankounda qui combattaient cette notion ont fini par la reconnaitre en parlant de l etat clan
NIANGA Bouala a parler de l ‘avenir des mbochis au cours du proces de Mokoko ce qui suppose un réseau
Bref je n ‘ai plus rien à demontrer dans ce sens j ‘ai fait un papier sur le reseau de la franc -maconnerie en afrique recemment sur congo liberty je vous y renvoie
Quant à ma vision sur l’etat décentralise pour vous puisque vous my inviter je faire un papier soit sous forme de post soit sous la forme d’un article
Cela vous plait il?
CDLT Au fait que penser vous du débat que je souhaite organiser sur les formes d’etat au congo?
@ Pierre nganga..Votre dernier post mérite d’être archivé …
MERCI ….
IL FAUT LIRE JE VAIS FAIRE AU LIEU DE JE FAIRE
Il est toujours navrant de lire des gens qui s’erigent en professeur détenteur de vérité absolue pour exposer des faits qui demandent un débat, enfermés qu’ils sont dans leurs certitudes. Nous prenons acte et nous porterons ce débat auprès du peuple qui tranchera. C’est effrayant de voir des gens qui alignent autant de jugements de valeur allègrement jusqu’à outrepasser la décence qui doit caractériser un débat aussi complexe.
Monsieur, vous n’avez pas le monopole ni de la connaissance ni de la vérité. Votre exposé sur le fédéralisme est cousu de subjectivisme. Nous continuerons à en débattre et éclairer les compatriotes sur le sens que nous donnons à ce mot. D’emblée, vous parlez de sécession alors que j’ai combattu, ici, sur ce site Boukadia, Pambou et compagnie. Vous parlez de tribalistes alors que tous mes écrits dénoncent ce poison de la république que j’ai toujours combattu depuis mes premiers pas de militants au sein de l’AEC et la FEANF parce que je suis un panafricaniste. Sur quels écrits ou interventions vous basez-vous pour juger les gens les gens et les cataloguer ?
Je ne vous connais pas, vous non plus. Vous ne connaissez pas mon cursus, non plus. Vous ne me lisez pas entièrement, non plus. Je vous mets au défi de trouver dans ce que j’écris une seule phrase qui fait l’éloge du tribalisme. Je déplore la situation qui se développe dans le Pool, quoi de plus normal ? J’aurais manifesté la même indignation si cette situation se développait dans la Cuvette ou la Bouenza. Je l’ai écrit, ici. Apprenez à être modeste, vous apprendrez certainement des autres même des plus petits.
La science infuse n’a jamais été bonne conseillère. Vous ne voulez pas débattre, soit, au lieu d’avoir le réflexe pavlovien qui consiste à prêter des intentions aux autres qu’ils n’ont pas, dites tout simplement que vous n’y êtes pas disposé. C’est tout.
Je mets en doute votre capacité à exposer d’une manière concise et effective le concept du fédéralisme. N’est-ce pas là la véritable raison de votre refus du débat ?
La palabre stérile !
C’est incroyable comme les échanges entre Congolais virent souvent à la palabre et aux malentendus. Apparemment, monsieur Londi s’adresse de manière aussi violente à l’autre intervenu plus haut, monsieur Bankounda, et lui donne raison sans le savoir !
J’ai lu et relu le texte de monsieur Bankounda où il explique pourquoi il ne peut aller à l’invitation et pas une seule fois il ne parle de tribalisme. Le mot même ne se trouve pas dans son texte. Mais monsieur Londi se défend avec virulence du tribalisme que l’autre lui prêterait ! Ce qui m’étonnait tout de même. Ça alors, c’est bien parti pour le débat, ou plutôt pour la palabre en octobre prochain. Sacrés congolais
Non, Mr Mokili fidèle, ma sortie n’est pas fortuite, relisez le premier post de ce monsieur : « Arrêtez vos bêtises … » . Certains posts ont relevé une certaine condescendance, d’autres l’ont même traité de pédant. Relisez les posts. Il me traite de « ce théoricien du fédéralisme » sans me nommer. Depuis que j’ai publié sur le tribalisme sur ce site il a adopté ce ton méprisant, il y a 1 an environ. Je ne lui ai pas répondu sur le même ton. Par habitude et par décence intellectuelle, sur ce site, quand on répond à un compatriote, il ne l’a jamais fait en ce qui me concerne et toujours avec la même antienne : je suis tribaliste. Il est des moments où il faut mettre les choses au point. Je l’ai fait au bout d’un an. N’ai-je pas été assez patient ?
Je suis parti de ce pays depuis mes 18 ans. J’ai milité pour le panafricanisme et je n’ai cessé de me battre contre les partis éthnocentrés du MCDDI à L’UPADS en passant par le RPDS. Sur ce sujet, je me suis attiré la foudre de ceux qui tenaient pour la scission du pays. Je ne peux donc tolérer que l’on prête des intentions ou des opinions contre desquelles je me suis toujours battu. Voilà les raisons de ma sortie, Mr Mokili fidèle. Trop, c’est trop !
Une précision, un simple regard sur l’Histoire de ce pays montre que la thèse de sécession du pays en Nord / Sud est irréalisable parce que le Sud uni n’existe pas et je pense que le Nord non plus. Donc il est donné aux uns et aux autres de chercher les solutions d’un vivre-ensemble dans la diversité et la paix et non de réagir par « Arrêtez vos bêtises … »
Le tribalisme ne peut être l’horizon indépassable dans un contexte mondialisé. Telle est ma conviction !
A mes prédécesseurs,
Oh, là! Le ph tourne au rouge! reprenons-nous et ne faisons point de la projection bijective!
@ Monsieur Lucien Pambou
Cher Monsieur, quand vous descendez dans l’arène, cela suppose que votre équipement est complet. Une fois que vous aurez déclaré: « morituri te salutant » et que l’autre vous balance son filet, ce n’est as à ce moment là qu’il faut s’apercevoir qu’on n’a pas son trident, et qu’il faut repartir au vestiaire le récupérer. Trop tard César aura baissé le pouce vers le bas!.
Fouin de la procrastination!.
Pour moi, je tourne la page. Missa est.
Bonjour Lucien,
les Fédéralistes valident le principe d’un débat. Le but est de confronter les points de vue devant les compatriotes qui pourront avoir l’occasion de le suivre. Afin d’atteindre le maximum de participants et ne pas obliger les gens à se déplacer, je propose une visioconférence et me tiens à disposition pour la configurer. En effet, ce débat doit sortir du cercle fermé de quelques sachants pour atteindre un public plus large quelle que soit leur localisation, même ceux du pays. Voilà une proposition d’organisation.
Bonne journée !
Pendant que la maison CONGO brûle ,certains d’entre nous , choisissent le chemin de la dérobade ,pour noyer un manque d’arguments plus ou moins élaborés .
Les constitutions appliquées à notre pays ,de façon méprisante et donc inadaptée aux exigences d’un CONGO aspirant à plus de modernité , ont montré leur limite .
Je suis dépité de voir l’aveuglement collectif de ceux ,dont c’est le métier, de nous pondre un texte juridique qui ne nous préserve pas des tentations dictatoriales ..;
Aujourd’hui ,ils s’étonnent qu’on s’étonne ,de l’inefficacité sociale de leur domaine qui était censé apporter de la sérénité au pays ;;;.
Faut il y voir ,un début de prise de pouvoir politique au CONGO BRAZZA par des ingénieurs ,professionnellement confrontés à des problématiques techniques complexes ?
Et , puis ,vinrent @DAVID LONDI ,et @VAL DE NANTES ,pour siffler la fin des haricots .
Ce domaine ,chers compatriotes ,ne peut être réservé aux seuls juristes dont l’énervement traduit une impuissance intellectuelle face au désastre juridique dans lequel baigne notre pays ;;;;
Qui a taillé le nouveau costume juridique ,dont SASSOU est le porteur officiel ,,,,?
N’est ce pas , les juristes congolais SASSOUCOMPATIBLES,,,???.
En tant qu’ingénieur , je n’avais rien à y faire ,mais l’amour du pays était plus que fort mon embryon .
La proposition du modèle fédéral ,comme nouvelle forme d’organisation politique et économique de l’Etat ,est le premier signe de notre révolte .;;;
Et , si ,on laissait la république aux mains habiles des ingénieurs ?????;
Car ,le CONGO souffre du juridisme inadapté .
Cher Val de Nantes, la différence essentielle est que nous avons une culture du résultat, du pragmatisme et avons horreur du non-dit et de l’approximatif.
A Pierre Boudzoumou-Nganga,
C’est avec tristesse que je constate que tu ne souhaites pas une réponse de ma part sur l’Etat unitaire décentralisé. Je te remercie car tu m’évites une présentation inutile que tu n’aurais pas lue. Je suis patriote et même si je sais ce que je dis n’est pas pris en compte, je le dis et je le fais. Tu peux aller lire mon long papier sur les solutions de sortie financière de crise du Congo dans Les dépêches de Brazzaville du 27 avril 2018 sous le titre « FMI/Congo, gestion de la dette intérieure et extérieure par Lucien Pambou ».
Je n’attends rien des autorités congolaises en termes de récompense mais je livre une réflexion intellectuelle en tant que sachant de l’économie aux autorités de mon pays. Tu me reproches ma vision de l’Etat décentralisé qui se rapproche du fédéralisme, vision que j’aurais énoncée après que Anonyme21, ma soeur congolaise, m’ait intimé de faire un choix. Je me proposais de faire un post sur l’Etat décentralisé. Tu te débines, c’est gentil de le faire mais c’est aussi malhonnête car tu préfères la logorrhée, que tu me reproches, au débat.
Oui ma vision de l’Etat décentralisé se rapproche de la vision fédéraliste et, ici et maintenant, je reconnais que ma vision « café au lait », voire « mi-figue, mi-raisin » (j’espère que tu adores les fruits) m’oblige à reconnaître que le véritable débat ne peut se faire qu’entre un Etat centralisé et un Etat fédéral. Je baisse les armes, je me réfugie dans la position de médiateur pour un débat entre les partisans d’un Etat centralisé et ceux d’un Etat fédéral. Pour l’instant, je reconnais que seul David Londi et Val de Nantes ont des arguments établis pour un Etat fédéral. Ils font une critique radicale et juste de l’incurie de l’Etat centralisé. Je suis dans une zone intermédiaire de l’Etat décentralisé, mais cette zone intermédiaire est inconfortable car certaines de mes préconisations rejoignent l’Etat fédéral.
Ma proposition pour le débat au mois d’octobre tient toujours. Bankounda Félix, constitutionnaliste, refuse le débat, lui qui est pour l’Etat décentralisé. David Londi accepte le débat et propose une autre forme d’organisation de celui-ci par visio-conférence. Par principe et par conviction intellectuelle, cette proposition me va, à moins que certains qui défendent l’Etat centralisé ou décentralisé apportent une contradiction. Pour ma part, je le répète, ma vision de l’Etat décentralisé est proche de l’Etat fédéral, donc je refuse les redites et, il faut le reconnaître, le seul courant méthodologique pour un débat est bien celui de David Londi et Val de Nantes, à savoir le fédéralisme. Dommage Félix que tu refuses le débat car le constitutionnaliste que tu es et comme tu te présentes, aurait apporté une contribution toujours nécessaire. Moi je ne suis qu’un sachant économiste, ma contribution aurait été intéressante mais insuffisante, même si pendant mes études à Sciences Po Paris et mon diplôme dans les années 80, j’ai appris quelques notions de droit constitutionnel en matière optionnelle.
A David Londi et Val de Nantes,
J’ai exposé les arguments pour lesquels le débat doit s’organiser autour du fédéralisme. Je retiens ta proposition de visio-conférence globale, mais je retiens devant nos compatriotes, toujours prêts à critiquer sans proposition intellectuelle concrète, l’idée d’une conférence au mois d’octobre ou après autour de ton ouvrage sur le fédéralisme qui s’organiserait en deux temps: l’exposé du modèle fédéraliste et ses implications pour la gouvernance politique, économique et sociale au Congo. Bien entendu, la visio-conférence n’élimine pas le débat autour de ton ouvrage.
A tous,
Il faudrait que nous apprenions la confrontation physique intellectuelle, argument contre argument, et non derrière son clavier de PC. C’est facile de rester anonyme et là sans jeu de mots (je ne fais pas de l’esprit concernant Anonyme), il est indispensable que nous nous exprimions en face à face de façon intelligible, organisée et méthodique car trop souvent dans notre pays, des troubadours incapables d’articuler des mots en français (hélas la langue coloniale, administrative que nous utilisons) sont aux affaires et font l’objet de moqueries permanentes par les chancelleries occidentales car Mamadou l’Africain a du mal à dire ce qu’il est pour lui, pour son pays et pour sa vision du monde. C’était la petite partie anecdotique de mon post. Pour l’instant, je pourrai croiser le fer avec Londi sans problème mais il nous faut gagner du temps car mon modèle d’Etat décentralisé et proche du sien, à savoir le modèle fédéral.
J’ai le courage et la modestie de reconnaître que si mon modèle d’Etat décentralisé est absorbable par le modèle fédéral, le mien c’est d’aller à l’essentiel et en cela je réponds à mon frère Val de Nantes dans son post du 08/06/2018 à 13h11, « Ainsi mon grand, votre contribution à ce mega projet politique est plus qu’indispensable . S’il vous plait, aidez le pays. Merci ». Ici et maintenant, ma réponse vous l’avez Val de Nantes et, à la différence d’autres, mon égotisme est inférieur au collectif et à une idée qui s’est imposée, faute de combattant, dont moi-même, à savoir le fédéralisme.
Mon grand @Lucien .S ‘il est une chose dont nous avons tous en partage ,c’est le CONGO ,notre pays …Je salue votre engagement patriotique empreint d’une sagesse spécifique…
La maison Congo va à vau l’eau ,quelles solutions prendre pour l’en sortir …
En fait ,pour moi ,le Congo est devenu une équation à plusieurs inconnues ,dans laquelle on trouve des constantes et des variables …
Il faut passer par un changement de variable pour enfin trouver les solutions …
Le fédéralisme en est issu.
Le débat ,dont vous êtes l’initiateur ,est la première étape de la pédagogie sur le fédéralisme ..
La peur de l’inconnu ,nous confine dans l’obscurantisme dantesque…
Étant scientifique , je suis accoutumé aux difficultés des situations techniques inimaginables.
Lorsque je transpose ma faculté de réflexion scientifique sur le cas politique de mon pays ,je rigole …Merci ..
Lire,, …que nous avons en partage .
C’est un euphémisme ,quand je dis ,que je rigole .En fait ,je suis prêt à faire don de ma personne sur cette proposition politique ayant une approche fédérale ..
OUI eh ,Oui , Le Congo doit absolument trouver La tisane idéale ,pour désactiver l’institution présidentielle telle qu’elle agit constitutionnellement au Congo …
Comment comprendre qu’un président de la république puisse disposer des pouvoirs de pratiquer le génocide au pool ,de domestiquer la richesse nationale ,de chicoter et de goulaguiser ses opposants politiques ?????..
Aux juristes qui s’énervent à la moindre égratignure ,qu’en pensent ils .???.
Chers compatriotes ,J’en ai marre ..
Bravo Lucien Pambou je reconnais là la bonhomie et la sagese Vili cette culture qui m’a façonné et qui m’inspire au quotidien moi l’enfant du Pool Merci !
Reste toi même et agis toujours selon tes convictions profondes
Val de Nantes frèrot ne craque pas tiens bon courage !
Si ,on ne peut pas mettre en cage ,cette institution présidentielle criminogène ,elle finira par tuer tous les congolais …
Cette institution présidentielle ,n’est autre qu’un monstre logé dans le corpus du peuple congolais
Les dégâts humains et économiques qui en résultent ,devraient nous pousser à plus de réflexions ingénieuses ,d’approche scientifique ,car les juristes congolais sur cette question qui fonde la nation congolaise ont pratiquement échoué ,et les morts ,on les ramasse à la brouette ..
Mon frère Patrick tsengue tsengue ,je crois que là ,il y a du grain à moudre …
Trouvons la formule politique qui permette à inhiber l’institution présidentielle au Congo Brazzaville ..
Le reste n’est que philosophie de mauvais goût …
Et ,puis les gars ,dans la décentralisation ,il peut s’y loger un autre Sassou ,contrairement au fédéralisme ,où la maison présidentielle est totalement expurgée de toute puissance maléfique.
Dans votre fédéralisme, qui va garder le trésor public?
L’acces au trésor commande tous les crimes. Sans possibilité de mettre la main sur l’argent, Sassou serait déjà parti. Aussi, si votre fédéralisme ne résoud pas cette question de l’accès au trésor, c’est peine perdue. Le pouvoir dans un régime fédéraliste sera toujours criminogène comme au Nigeria où en Afrique du Sud.
@Mon frérot MOUYOUNGOU ;;BONNE question .Le compostage de votre ticket fédéral ne va plus tarder ,si , j’en crois votre question .
Non ,mon frère ;Un dispositif financier à triple clef,sera mis en place pour sanctuariser le trésor public .
Votre interrogation vaut son pesant d’or ,car j’y vois ,de votre part ,une manifestation de l’aptitude à opter pour une véritable orthodoxie financière ,j’y souscris totalement .BRAVO ;
Finalement ,@MOUYOUNGOU ,si ,nous divergeons sur la méthode ,nous convergeons sur l’objectif .Comme quoi ,le plat fédéral peut plaire même les papilles ,les plus acariâtres .
@DAVID LONDI et moi ,continuons à sublimer le menu fédéral ,car les clients ,les plus indomptables commencent à demander la carte du menu .DONT ACTE .
Je ne m’inspire pas des échecs .LE NIGERIA ET L’ AFRIQUE DU SUD sont ,comme des élèves ayant échoué dans une classe qui aura fait 80% D’ADMIS .
J’avais dit tantôt ,qu’un fédéralisme ne peut être structurant que,lorsqu’il est évalué et analysé par des laboratoires publics ,garants des politiques fédérales instillées dans ces régions fédérées .C’est la conséquence de la nouvelle république basée sur l’intelligence .
MON CHER MOUYOUNGOU ,
Comment fait on pour éviter un échec ,,,,,,,?
Première chose ;;On diagnostic les raisons de l’échec .
Deuxième chose ;;On réfléchit sur les chances de la réussite ;
Troisième chose ;;On fait des préconisations qui garantiront les chances de cette réussite .
Sur ,le trésor public ,nous y reviendrons ,et ,ta contribution y relative est goulument souhaitée .
Ma porte est ouverte , MOUYOUNGOU ;;PONA EKOLA LE VRAI ;; PAS CELUI DE NGOLEDELE;
MERCI ;;ON EST ENSEMBLE .
LIRE ;; peut plaire même aux papilles les plus acariàtres .
D’ailleurs ,en reğime fédéral ,le trésor public ,n’a point sa place …Mon frère Mouyoungou ,la banque centrale congolaise remplacera le trésor public ,…
Cette banque aura des missions d’intermédiation ,d’investissements ,etc…..Elle s’impliquera dans le développement économique et financier de notre pays …