22 mars 1977 – 22 mars 2016 : 39e anniversaire de l’assassinat du cardinal Emile BIAYENDA

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Le devoir de mémoire nous fait obligation en ce jour de nous réjouir de la Résurrection du Christ, notre Sauveur, et de nous incliner de nouveau sur la personne du Cardinal Emile Biayenda, son serviteur qui l’a pris comme modèle jusqu’au sang versé. Nous nous réjouissons et nous pleurons : notre capacité humaine à comprendre les mystères de Dieu, nous excuse d’avance de porter en nous deux manifestations aussi opposées de notre mode d’être. En principe, pleurer exclut de se réjouir. Pourtant, depuis plus de 2000 ans, nous nous réjouissons du Sang versé quelque part là sur le Golgotha, parce que par lui, nous avons été sauvés : Jésus a vaincu la mort.

Et, donc, il ne peut en être autrement pour le symbole que nous adresse aujourd’hui cette autre colline d’Itatolo d’où, le 22 mars, nous est arrivée la terrible nouvelle de l’assassinat gratuit de notre bien-aimé Cardinal. Si par son sang Jésus a sauvé tout homme de toute race et de toute condition ; par son sang versé, le Cardinal Emile Biayenda nous met, lui aussi, en face non pas de notre seule condition humaine, mais de notre devoir chrétien de pardonner et de trouver toujours et toujours les forces de notre Etre chrétien du Congo.

Dans le journal La Semaine Africaine n° 3578 du vendredi 18 mars, Sœur Brigitte Yengo souligne que, décidément, le mois de mars est le mois de la douleur au Congo : c’est au mois de mars qu’un président et un ex-président de la République furent assassinés ; au mois de mars que le Cardinal Biayenda fut, lui aussi, immolé, et toujours au mois de mars que le pays a enregistré les gigantesques explosions de l’armurerie de Mpila. La religieuse note que « Le mois de mars 2016 revêt une connotation particulière avec les élections, la campagne électorale qui a débuté le 4 mars où nous avons prié pour toutes les victimes de l’explosion de Mpila, de Makazou et des pluies du quartier Ngamakosso ».

Sommes-nous soumis à la même loi des séries au cours de ce mois de mars 2016. Nous prions le Seigneur et nous savons qu’en Lui, les sortilèges se brisent. Dans tous les cas, l’ACEB reste convaincu qu’un jour, une semaine, un mois ou une année ne sont que ce que nous voulons en faire. C’est pourquoi, devant la Croix du Ressuscité, nous vous invitons, Frères et Sœurs, à ne pas nous laisser aller à l’amertume et à la récrimination, mais à faire mémoire dans la Foi. C’est-à-dire à faire triompher la vie par l’amour fraternel qui nous lit.

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A Bobigny, le 21 mars 2016

Pour l’Association Cardinal Emile Biayenda -France (ACEB-France)

Gabriel SOUNGA-BOUKONO, Président

Témoignage d’Hervé Zebrowsky sur l’assassinat du cardinal congolais Emile Biayenda, le 20 juin 2015 à Paris

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4 réponses à 22 mars 1977 – 22 mars 2016 : 39e anniversaire de l’assassinat du cardinal Emile BIAYENDA

  1. Anonyme dit :

    Repose en paix papa Emile BIAYENDA, depuis que t’es parti ton assassin nous nargue toujours, il tue, viole et détruis, mais il paiera

  2. CD Jumeau dit :

    Rest In Peace Cardinal BIAYENDA. Your people is still mourning you. Your murderer is still on the run.

  3. INDIGNE dit :

    URGENT!!! URGENT!!!

    MBOULOU EST ENTRAIN D ANNONCER SUR TELEFOUFOU LES RESULTATS TRONQUER DES ELECTIONS.

    LA SITUATION EST GRAVE CONGOLAIS….

  4. INDIGNE dit :

    Soulèvement, soulèvement populaire dès lors, il suffit que le feu s’allume quelque part pour embrasser tout sur le passage. Congolais debout fièrement pour la liberté confisqué depuis par le despote satrape Sassou nguesso.La lutte de libération a commencé.Tous les moyens sont bon d’ou est ce que l’on soit

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