Un récit qui rappelle les aventures du héros Niamo qui, depuis les premiers romans de l’auteur, ne cesse de tracer son destin. Cet homme devenu un grand homme d’affaires révèle ici, pour la première fois, son enfance. Et c’est par l’intermédiaire de sa rencontre avec l’infirmière qui s’occupe de ses troubles psychologiques provoqués par un courrier anonyme prédisant sa mort, que nous découvrons son enfance marquée par une bonne scolarité entachée par des humiliations et mauvais traitements de la part des épouses de ses oncles. Niamo, un grand homme d’affaires qui va vivre dix jours d’angoisse. Dans son bureau de travail, il est surpris par un courrier anonyme qui prédit sa mort au moment où sa femme Mathilde et ses enfants sont en voyage. A partir de ce moment, son destin sera bouleversé par la peur de mourir avec toutes ses conséquences pour ses affaires et sa famille. Il faut tout faire pour échapper à l’irréparable.
Niamo, un homme hanté par la mort
Du début à la fin du récit, Niamo se considère comme un mort vivant. Le courrier anonyme accompagné d’une balle de fusil qu’il découvre avec surprise dans son bureau de travail, le met dans tous ses états. Serait-il assassiné par balle, par qui et pourquoi lui ? Et quand il se rappelle le désagrément qu’a subi une veuve après la mort de son époux, il se prolonge dans le futur où il imagine l’humiliation que pourrait subir sa femme Mathilde de la part de sa famille : « Mes tantes, mes sœurs et mes cousines se délecteront des humiliations qu’elles feront subir [à Mathilde] devant nos enfants » (p.25). Aussi, il lui revient l’histoire pathétique familiale de son ami dont il était le légataire. Les aventures de ce dernier se terminent tragiquement ; il sera vengé par ses amis qui vont s’en prendre à ses oncles supposés responsables de sa mort. Tout au long de l’absence de sa femme, Niamo se voit hanté par la lettre qui a prédit sa mort : « Ce qui me tourmente, c’est qu’avec l’annonce menaçante de cette lettre, je sens la mort rôder autour de moi » (p.52). Et ce thème de la mort au présent plonge le héros dans le futur où apparaissent quelques éléments du merveilleux. Le héros se voit encore paradoxalement vivant après la mort : « Lorsqu’ils s’approcheront pour se servir et voler mes organes et mes vêtements, je tirerai sur ces salauds car je n’aurai pas oublié de glisser un pistolet dans mon cercueil » (p.54). Aussi, le héros vivra-t-il la mort au futur dans ses méditations jusqu’au moment où, après moult hallucinations et une hospitalisation, il retrouve son épouse Mathilde : « Son immobilité m’avait jusque là fait croire qu’elle [Mathilde] ne me suivait plus (…) Elle dit « Pure folie, mon cher ! Tu rêves les yeux ouverts » (p.159). Quand arrive le dixième jour, son infirmière lui rappelle ses cauchemars en lui faisant comprendre que l’on voulait simplement attenter à sa vie. Il doit reprendre courage au lieu de se résigner.
L’image de la femme dans le roman
Deux femmes interpellent le destin de Niamo : son épouse Mathilde et l’infirmière qui s’occupe de lui au moment où il traverse sa crise émotionnelle causée par le courrier anonyme qui a prédit sa mort. Mathilde se trouve en voyage quand son mari, contre toute attente, est bouleversé par le courrier menaçant. Absente physiquement, elle ne cesse de hanter l’esprit de son mari. : « Mon esprit bascule à l’idée que ma femme aurait pu découvrir la lettre et la lire avant moi. Mais Mathilde est partie en vacances, il y a deux semaines avec mes deux parents » (p.12). Quand elle est de retour à la maison, deux jours avant la date prévue, tout bascule pour le couple. Surprise et jalousie habitent brusquement Mathilde qui se rue sur l’infirmière qu’elle prend pour une maîtresse de son mari. Malgré les explications du personnel de la maison sur l’état maladif de Niamo, elle pense à une mascarade : « [Elle] qui se dit trahie a appelé la police pour arrêter la prétendue garce qui a osé violer son domicile et voler son mari » (p.157). Quand elle comprend la réalité de la situation du cauchemar de son mari, elle s’excuse et tout rentre dans l’ordre avec les employés de son mari : « (…) nos travailleurs viennent de demander pardon à Mathilde. Le sourire de ma femme dit tout » (p.46). Du côté de l’infirmière, se révèle la femme possessive. Envoyée comme auxiliaire de vie au près de Niamo pendant son hospitalisation à domicile, elle s’intéresse à l’homme. Belle et entreprenante, elle arrive à séduire Niamo qui succombe à ses charmes : « Elle prend ma tête entre ses mains. Je ne résiste pas à son élan » (pp.122-123). L’anonymat de cette femme (qui ne sera jamais nommée tout au long du récit) donne une autre dimension à l’amour platonique. Elle tombe amoureuse d’un homme qui devrait avoir l’âge de son père. Elle est âgée de six ans quand elle rencontre Niamo pour la première fois. Le destin fait qu’elle s’occupe de lui plusieurs années après dans l’exercice de son métier. Mais cet amour qui sera brisé par le retour de Mathilde à la maison, ne devrait pas perturber leur foyer : « Vous êtes marié (…) je n’encombrerai pas votre vie. Une petite place là, dans votre cœur me suffit d’être heureuse » (p.124). Et c’est dans cette situation « amoureuse » que Niamo vit son cauchemar jusqu’au dixième jour qui devrait lui être fatal.
Vous mourrez dans dix jours, un récit à deux vitesses
Conduit par un même narrateur qui tantôt est au présent, tantôt se projetant dans l’avenir, le roman d’Henri Djombo donne une autre dimension à la littérature congolaise. Dans le coulé narratif, le lecteur découvre le destin de Niamo à travers le récit 1 au présent traversé par le récit 2 au futur ; le roman évolue alors en chiasmes. Et c’est au dixième jour redouté par le héros que la vie(le présent) va triompher sur la mort (le futur). Niamo retrouve Mathilde à qui il raconte son rêve extraterrestre où l’homme est tout petit devant Dieu. Un rêve qui fait renter le roman dans le merveilleux.
Avec Vous mourrez dans dix jours, l’auteur nous fait découvrir un autre Niamo différent du Mort vivant, dans un récit où le style romanesque épouse le merveilleux qui permet au lecteur de voyager de « destination en destination, [de voguer] à la rencontre de l’univers et [de découvrir] son immensité » (p.149). Vous mourrez dans dix jours, un roman écrit dans une langue soutenue qui confirme la notoriété de l’auteur.
Noël Kodia-Ramata
- Vous mourrez dans dix jours, H. Djombo, éd. Hémar/Présence africaine, Brazzaville/Paris, 2014,165p.
Au lieu de regarder son nombril à longueur de romans, Djombo ministre à vie de Sassou Nguesso aurait mieux de se préoccuper de ses compatriotes dont les 3/4 vivent sous le seuil de pauvreté.
Au vu des générations massacrées et des disparus dans d’insupportables souffrances, dans 10 jours ou dans 10 ans sa mort ne sera pas une perte !
Quand on a rien à faire à longueur de journée, on peut au moins penser à mourir dans dix jours parce qu’on sait tout le mal qu’on fait aux Congolais, tu peux même crever aujourd’hui, tu ne nous es pas utile.
C’est connu des gens du pouvoir de Sassou qui se sont mis dans l’écrire pour prouver leur existence et leur égocentrisme dont le lot compte les anciens de l’URSS et curieusement tous ont fait Eaux et Forêts parmi lesquels;
Djombo Henri dont le Ministère n’a crée aucune structure pouvant apporter de l’argent et du travail au pays comme fût SOCOBOIS.
Lekoba Jean Pierre, qui dans » Le poids des souvenirs, La quête du présent » raconte n’importe quoi pour ceux qui le ne connaissent réellement, un vrai vagabond politique qui a abandonné le MARS d’ ITADI pour atterrir au PCT foyer de tous les opportunistes pour devenir Préfet du Niari.
J’ai eu au moins la chance de le connaître au collège St Jean Bosco et il sait pourquoi il avait été viré en plein année scolaire. Je ne vous le dirai pas, il le sait.
Ils peuvent continuer à écrire pour nous amuser. Nous attendons que les Bokiba, les Mfumu, les Mbissa nous écrivent quelques belles plumes.
Crève sale voleur, tu as assez pillé le bois congolais. Cette balle de fusil t’est réellement destinée et ce n’est pas un simple rêve, c’est le sort réservé à tous les fossoyeurs des richesses de la nation.
Ntélé manissi
LES PROCHAINS COMMENTAIRES INJURIEUX SERONT SUPPRIMES !
MERCI DE LA COMPREHENSION DE TOUS SVP
AUX COMPATRIOTES ( PRÉMONITION)
Voilà encore un amuseur, ce romancier, de la période dictatoriale, et de surcroît ministre de la république, non il est temps qu’il se retire du gouvernement si franchement il est un intellectuel; qui a pour mission d’édifier la conscience des peuples. Poaty.P rêve de diviser le Congo, et lui le romancier voit venir ma mort des citoyens dans dix jours. 10=1+0 =1 qui égal à plus 1an de la mandature actuelle. Ne prévoit-il pas la mort d’un certain chef récalcitrant? Il et en train de présager la fin d’un règne comme diraient les rois mages de l’ère de la Bible qui venaient donc annoncer la naissance, au peuple de Dieu, de son fils unique. Cette figure d’image peut-être lue comme cela, 2015+1=2016 l’année où la mandature actuelle prendra fin c’est à ce moment là que sifflera cette balle qui mettra donc fin à ce pouvoir et lui même y compris. Comme il sait lire dans les songes il est temps pour lui de savoir quitter le bateau avant qu’il ne se morde le doigt.
« voit venir la mort des citoyens » à travers ce roman et donc cette fiction si elle en est une , ce ministre romancier évoque là une scène que seul les initiés saurons décortiquer. car j’insiste 10= 1+0 = 1 ajouté à 2015 qui donne 2016 allez y comprendre de quoi parle -t-il.
A macktchicaya,
j´approuve votre raisonnement par congruence, peut être qu´il pourra aider certains de prendre leurs responsabilités intellectuelles, spirituelles , Morales et politiques, pour sauver le Congo.
A INIENGO
Il est dit dans nos coutumes bantou que: » dans une famille même la parole d’un fou est importante » c’est dire que cette philosophie aujourd’hui demande une méditation, aussi le roman de ce ministre vient à suffisance prouver que les messages que l’on semble négligés venant d’un amuseur béni oui-oui autour du chef sont à prendre en considération. Le hasard n’existant pas pour quoi parle -t-il de la mort dans dix jour? Si nous extrapolons en numérologie nous pourrions capter le message et relativiser donc avec la situation du Congo actuelle où les courtisans poussent le chef à prendre des résolutions non sages et frisant donc le chaos.
La richesse dont certains veulent conserver, sont-ils seulement conscient de sa provenance? regardent-ils le peuple avec leur yeux? pour constater comment ce peuple souffre? Le fétichisme n’ébranlera pas tout le peuple, et les armes ne tuerons pas aussi tout ce peuple? à eux de comprendre et savoir lire les signes qu’émet ce peuple pour savoir se refaire une conscience.
SI NOUS NE CROYONS PAS, OU PLUS, A DIEU REMETTONS NOUS A NOTRE SAGESSE BANTOU.
SI POUR CERTAINS , LE PEUPLE EST MORT OU MOURRA DANS DIX JOURS, IL Y ADVIENDRA UN JOUR : LA RÉSURRECTION DE CE PEUPLE; QUI AVAIT SU COMBATTRE LE COLON ET RÉSISTER A L’IMPOSTURE
» Nguris disparus à la présidence: Le sous officier Ngoteni Romeo, en service à la DGSP, a été trouvé mort, nu, ligoté dans les geôles de la Présidence après les tortures et traitements inhumains infligés par le Colonel Serge OBOA, sur instruction de SASSOU. La veillée mortuaire se tient dans la rue Okouessé No 9 à Mikalou. Les parents et les ressortissants du district d’Allembé menacent de saisir la CPI. »
Cela est lout à fait légitime de saisir la CPI. Ne pas le faire serait un acte de lacheté. « SASSOU NGUESSO NE MÉRITE PLUS D’ÊTRE PARDONNÉ »
http://mbikidenanitelamio.com/2015/01/01/sassou-nguesso-ne-merite-plus-detre-pardonne/
« Il est d’ailleurs temps que le peuple congolais se mobilise pour se débarraser du génocidaire Sassou-Nguesso et sa clique « .Il est incroyable que des militaires, parmis eux des officiers se laissent brutalement emprisonner comme des enfants sans défences, sans la chance de sortir saints ou vivants des prisons ou on les enferme.. Les militaires doivent se rebeller, renverser Sassou et son clan et donner le pouvoir à une opposition crédible et civile.
La présidence du Congo Brazzaville est entre les mains d’un grand criminel, d’un terroriste, génocidaire.La direction de la police du Congo est entre les mains des assassins, génocidaires en l’occurrence par Jean François Ndenguet.
https://www.youtube.com/watch?v=Gxktoh5Wnog.
« Dans l’affaire dite des disparus du Beach de Brazzaville, les témoignages concordent. C’est Jean-François Ndenguet, à l’époque colonel, qui venait en personne au Beach pour chercher des jeunes gens de l’ethnie Lari, qu’il présentait comme « ninjas », pour les soumettre à des tortures atroces, avant d’être lâchement assassinés par ses sbires. Et d’ailleurs que l’implication personnelle, de Jean-François Ndenguet, ainsi de sassou nguesso dans l’affaire du Beach fera l’objet de notre prochaine publication: son rôle, ses faits et gestes…des récits concordants des vrais témoins de cette épineuse affaire nous parviennent déjà.( Elie Smith ): http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/societe/2152-2015-04-03-17-52-51.html
« L’affaire des disparus du Beach est une tuerie collective orchestrée par des hauts responsables de l’État, qui s’est déroulée entre le 5 et le 14 mai 1999 au Beach de Brazzaville sous la responsabilité de Sassou, arrivé au pouvoir deux ans plus tôt à la suite d’un violent coup d’état militaire en 1997. »
http://blogs.mediapart.fr/blog/jecmaus/250514/congo-brazzaville-le-massacre-du-beach-de-brazzaville-1999-le-crime-contre-l-humanite-des-milices-sasso
Pas de dialogue avec Sassou Nguesso, sa clique et son PCT. Le Congo a besoin de la transition sans Sassou Nguesso et sa clique ainsi que le PCT ainsi que tous ceux qui sont auteurs et participants des assassinnats, des malversations financières, crimes ..contre l’humanité.
Nous devrons réellement nous atteler à travailler au Congo après le rnversement du régime Sassou Nguesso pour le changement des mentatalités.
La seule question qui vaille est celle de savoir quand quittez vous le pouvoir? Ne nous enfumez pas avec des romans dont je ne sais quel nègre est le veritable auteur.
Nous verrons bien avec quel argent vous payerez vos nègres lorsque vous serez en prison et n’aurez plus la gestion de notre bois.
Cela me rappelle les différents romans des gens qui lui sont proches:
Les manguiers, les souris, les Tribaliques de henri Lopes, les romans de Moundele Ngolo Benoit.
Ce sont des oeuvre s d’esprit certes mais proposées par des hommes cyniques. Nous les attendions sur un autre terrain, pas celui d’une littérature sélective qui cache presque leur profond mauvais sentiment pour les autres.
pourquoi ce titre ?
,erci pour ce que tu fait .
Mon cher Alain EFOYA,
je te connais; pour admirer ce que fait Monsieur Henri NDJOMBO fait de nos Forets il faut être un homme des siècles longtemps passés ou la nature était encore intact. Aujourd’hui avec la fragilisation des écosystèmes, les décisions maladroites de cet hommes devraient le conduire a la CPI . Tous ces contrats avec les Malesiens et consort seront suspendus des sa chute. Au final, en dehors de son AÏKIDO que sait-il faire puisque vous l’admirez tant?
Il y’a des sujets comme celui de ce Monsieur qui n’intéressent personne, et ils ont raison. On ne lit pas ce qui vient esprit atrophié. Un écrivain est avant tout un homme doux respectueux du droit des autres de vivre. Mais ce n’est pas saccageant les forets qui donnent la vie qu’on respecte la vie des autochtones pygmées.
Espèce de méchant Ministre.
les tribalistes comme d’hab sont à l’oeuvre des tribalistes qui inventent des trucs qui n’existent meme pas. coutume bantou lol
il n’ya ni civilisation ni culture ni peuple bantou ou qui s’appelle bantou et sachez chez nous nous ne vendons jamais les gens aux etrangers