Vers un coup d’état constitutionnel au Congo par le pouvoir Clanique, tribal et archaique de Sassou Nguesso

Joseph Ouabari coordonateur de congo ya sika
Illuminé par l’enrichissement illicite que lui procure la rente pétrolière congolaise, illusionné par le mythe d’un pouvoir absolu, aliéné par l’immensité des armes de destruction massive qu’il accumule et retourne à l’occasion contre son peuple, déshonoré par les méthodes d’inhumanité qu’il fait subir au même peuple et à ses rivaux politiques, Mr Sassou Nguesso méprise le calendrier politique de la constitution qui l’oblige de quitter le pouvoir en août 2016.
L’histoire, en train de s’écrire, nous dira si le pouvoir de Brazzaville aura réellement les moyens d’ignorer tout un peuple dont la seule revendication légitime et emblématique du moment est celle du respect scrupuleux de la légalité constitutionnelle, donc, par voie de conséquence, la proclamation légale de la fin définitive du régime de dictature incarnée par l’anti-démocrate et l’anti-républicain Sassou Nguesso.
Les explosions mortelles du 4 mars 2012 à Mpila sont les signaux tangibles de cette marche vers le coup d’Etat constitutionnel de Mr Sassou Nguesso. Il s’en est suivi le montage d’un complot imaginaire et grotesque contre le régime en place dont le colonel Marcel Ntsourou serait semble-t-il le meneur. L’attaque du domicile de ce denier, le 16 décembre 2013, a coûté la vie à des dizaines de congolais.
Une autre trame de ce coup d’état constitutionnel est la tricherie éhontée et scandaleuse des opérations du recensement administratif spécial 2013 dont les premiers résultats mis à jour sont contestés et délégitimés par ceux là mêmes qui s’étaient rendus à la concertation politique de Dolisie sur les élections locales. Ces résultats sont même décrédibilisés par les démographes impartiaux, critiqués et dévalués par les institutions internationales expertes en la matière.
En publiant des résultats faux, contraires à l’évidence et à la vérité, Mr Sassou Nguesso dispose désormais d’une carte électorale du territoire, essentiellement falsifiée par ses services, empêtrée d’irrégularités, génératrice de malentendus politiques et de fraudes permanentes caractérisées.
Font également partie de cette trame du coup d’état constitutionnel de Mr Sassou Nguesso les déclarations partisanes et tendancieuses de MM. Justin Koumba, Isidore MVoumba et Pierre Mabiala appelant à la modification et à la désacralisation de la constitution lors du dernier séjour de Mr Sassou Nguesso à Dolisie. Ceci contre la volonté et la détermination des populations du département du Niari qui tiennent à l’alternance démocratique en 2016. Et c’est d’ailleurs, cette dynamique de changement qui gronde dans l’ensemble du Congo.
L’obsession antidémocratique qui habite Mr Sassou Nguesso l’a entrainé vers l’acceptation d’une pratique obstructionnelle des règles de consultations électorales. Il espère mimer déjà l’argument de droit qu’il détiendrait la majorité numérique du pays et qu’il est, par conséquent, le pays réel. Ce qui lui donnerait les moyens de mobiliser les élites rentiers et traitres à la patrie devant instrumentaliser les populations pour un plébiscite qui exige de Mr sassou Nguesso de réviser ou de changer la constitution en vigueur. Pendant ce temps, les élites patriotes, républicaines et démocrates objectivement dissidentes avec le système de dictature, sont interdites de sortie de territoire. Leur quotidienneté est soumise à la terreur permanente.
La ruse finale de ces manoeuvres de Mr Sassou Nguesso est de se présenter non seulement comme l’incontournable mais encore comme l’unique personnalité morale et politique du pays à même de bien le présider et cela contre son peuple, contre la constitution, contre la république, contre la démocratie, contre le suffrage universel.
Outre qu’il faut aux congolais, dans l’urgence, construire une action nationale dissuasive face à cet affront ignominieux qui leur est fait, ils doivent également recourir à une raison politique internationale pour s’opposer efficacement à ce projet de plébiscite antinational qui ne serait rien d’autre qu’un coup d’état constitutionnel venant parachever le coup d’état militaire de 1997.
Tout l’enjeu du Congo face à cette crise constitutionnelle et politique qui profile à l’horizon porte désormais sur les modalités d’une transition de compromis national solidaire et sans exclusive au soir du départ de Mr Sassou Nguesso en vue de créer les conditions normatives d’une alternance démocratique civilisée dans la république, réconciliée avec elle même.
La résurrection civique et le mouvement citoyen, populaire et démocratique du respect de la constitution dont fait partie également l’union des forces de l’alternance sont appelés à créer les conditions du débat national sur la gestion de cette période de transition.
Non au coup d’état constitutionnel au Congo
Oui au respect scrupuleux de la constitution du 20 janvier 2002
Oui à l’alternance démocratique
Le peuple congolais vaincra
Fait à Paris le 30 mars 2014
Le Coordonnateur de Congo Ya Sika
J.Ouabari Mariotti
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J’ai besoin que nous soyons plus visibles à jamais afin que la pression soit suffisamment soutenu jusqu’à ce qu’OBAMA nous écoute ou nous lise ! Dès que je vais avoir l’é-mail du Président Obama qui a réellement la volonté de nous aider, pour que certaines constitutions Africaines ne soient pas trifouillées à chaque fois car cela favorise les falsifications des votes sans oublier à la suite des dommages collatéraux qui sont des guerres et des divisions ethniques, le cas du Sud-Soudan est patent et nous en sommes tous ahuris, impuissants et honteux d’être originaires d’un si beau Continent ( l’AFRIQUE ) qui ne cesse de stagner au gré de la grande souffrance du Peuple soudanais, parmi lesquelles souffrent le plus, les femmes et les enfants.
Je l’ai déjà dit et je le répète que celui qui a dès demain l’e-mail du Président OBAMA et bien mettez-le en ligne afin que nous lui suggérons nos doléances d’aussitôt sachant qu’il va les recevoir aux USA ( quelques-uns d’entre eux ), il y aura Denis Sassou N’guesso.
Il ne faut pas qu’on se relâche si non nous risquons de louper cette grande Occasion d’envoyer nos suggestions, excusez moi j’y tiens, agissons vite.
Je vous remercie tous et nous y arriverons, Courage à tous !!
«une transition de compromis national solidaire et sans exclusive»
C’est bien dit. Il faut une période de transition au Congo. Mais le compromis avec qui et sur quoi? Un compromis entre le PCT et l’opposition? ou un compromis entre l’opposition et l’opposition? Une transition sans exclusive, dites-vous. Donc cela implique aussi le PCT? Il faut appeler un chat par son nom.
« au soir du départ de Mr Sassou Nguesso». Non, Sassou Nguesso ne partira pas, sauf manu militari. Mais qui peut le faire partir manu militari? Dos Santos est redevenu son ami. Hollande a son ministre de la défense qui a ses quartiers à Mpila. Alors, soyons réaliste. Si Sassou demande à certains PCT impliqués dans l’affaire des disparus du Beach de ne plus metre pied en France, croyez-vous qu’il va quitter le pouvoir pour se retrouver derrière les barreaux?
Soyons imaginatifs et ayons le sens des priorités. Le Congo est éternel. Aussi, cherchons à comprendre les raisons qui poussent Sassou, le septuagenaire, à s’accrocher au pouvoir. Si nous trouvons ces raisons, que proposons-nous pour qu’il quitte le pouvoir?
Jusqu’à date, la seule chose que nous disons c’est: Sassou doit partir; mais ce n’est pas réaliste quand nous savons très bien au fond de nous qu’il ne partira pas pour des raisons que nous connaissons. Alors, qu’est-ce que nous proposons pour qu’il parte? Quel moyen avions-nous pour dire qu’il doit partir? La politique est aussi une question des rapports de force entre les parties. Ils sont en faveur de qui aujourd’hui?
Je souscris entièrement à l’idée d’une période de transition sans exclusive car, le Congo est éternel. Soyons créatifs. Ce qu’on ne peut obtenir par la force, peut-être obtenu par la négociation. D’où l’emploi de la diplomatie. Ce que l’on ne peut avoir à court, on l’aura peut-être à long terme. La négociation n’est pas une faiblesse. Qui de Sassou et du Congo est important pour nous congolais?
Autre chose, on parle de modification de la constitution de 2002 par le PCT. Et si nous commençons par demander l’avis du conseil constitutionnel sur point et sur d’autres tel que le recensement électoral? Nantis de la réponse de cette institution à la solde, peut-être nous aurons un point de depart pour mobiliser les congolais qui, jusqu’à date, sont blasés par les blabla des politicards qui pensent plus pour leurs poches qu’à leurs besoins en termes d’emploi, santé, education, alimentation, etc.
La palabre n’est pas une faiblesse. Socrate disait:« le courage est l’art de savoir ce qu’il faut craindre et de ce qu’il ne faut pas craindre». Qui a bu, boira. Il n’y a rien de nouveau sur cette terre; ce qui existe, existait avant; et ce qui existe aujourd’hui, existera demain, disait l’Écclésiaste. Tout est vanité et poursuite de vent.
Ce n’est qu’une opinion.
Madouma Lissafi,
A Nassimina,,De ton analyse , il s’en suit le constat d’une prise de position quasi contradictoire. Et, les contradictions, franchement, j’en relève quelques unes qui me glacent la colonne vertébrale.
– tu dis qu’il faut commencer à chercher les raisons qui expliquent le refus de sassou de quitter le pouvoir. bon sang, Mr Nassimina, tu prends les congolais éclairés pour des gigolos ou des bipèdes sans scrupules? Faut-il vraiment s’époumoner encore, après tant de crimes adossés à un génocide certain (400000 victimes de 1998 à 2002) commis par sassou, pour se résoudre de ne pas voir les preuves de culpabilité d’un homme contre le peuple congolais? Quelles raisons cherches-tu monsieur Nassimina? Quelle est cette façon d’interroger le temps devant ce qui est facilement observable par un peuple? Ignores-tu que sassou, qui t’effraie tant, est un criminel pis que Mobutu? Non! Non! C’est à peine croyable que tu puisses occulter l’histoire sanglante de notre pays. A cet effet, je t’invite de lire l’abondante littérature consacrée par de nombreuses plumes aussi domestiques qu’étrangères. Lis: »Pillage à huit clos » ou Noir Silence ». Tu connais certainement les auteurs. pour ne citer que ces deux ouvrages!
-Tu dis encore, pour le recensement, consultons le conseil constitutionnel! En effet, penses-tu que cette institution existe réellement au Congo à l’heure actuelle? Existe-t-il l’exercice démocratique d’une superstructure: assemblée nationale, gouvernement, armée, police ou gendarmerie scellés librement par le peuple congolais? Les droits humains ou les libertés publiques sont elles respectées par sassou? Le fameux conseil constitutionnel ou la piteuse assemblée nationale ne sont-elles pas de vraies chambres d’enregistrement d’un disque quasi rayé?
-tu dis encore : attendons le long terme pour gagner un pécule comme certainement minimum vital ou incompressible esperé. mais, enfin, après 40 ans d’un pouvoir très sanglant et lourdement monolithique, de quel long terme parles-tu? Au juste quelle est la périodicité du long, du court et du moyen terme en politique? Il faut combien de temps à sassou pour être dans un de ces espaces -temps pour justifier tant de crimes et ton refus obstiné de les relever? Hé bien, sache-le maintenant puisque tu feins de l’ignorer que les congolais ont plus que dépassé ton fameux long terme.
Lamentable Nassimina! Et, d’ailleurs, ton pseudonyme me laisse pantois.il est rangé pourtant dans la littérature linguistique du peuple Bacougni. une ethnie que je connais trop bien parce je suis natif originel du Niari. Ce mot signifie ETONNEMENT, SURPRISE désagréable ou non, etc…Alors, je suis au plus comble de ma tristesse que tu aies pu t’affubler d’un tel étonnement qui dédouane sassou de tous les crimes que ce monstre a commis contre les congolais et le Congo.
Merci, mister nassimina, d’amuser la galerie. après tout, celle-ci te rapporte certainement très gros!
Continue de boire le pétrole: et, surtout fais attention aux vomissures sanglantes qui en résultent.
PHILOSOPHIE !
La révolte classique oppose la violence à la violence. La désobéissance civile est plus subtile : elle refuse d’être complice d’un pouvoir illégitime et de nourrir ce pouvoir par sa propre coopération.
Le principe même du pouvoir politique pourrait rendre possible l’efficacité de cette action.
LE POUVOIR LE PLUS FÉROCE TIRE TOUTE SA PUISSANCE DE SON PEUPLE!
Ainsi, dès l’instant où la population refuse d’obéir, l’État n’a plus de pouvoir. Un peuple peut donc résister sans violence par la désobéissance et provoquer l’effondrement d’un État illégitime.
C’est principalement Gandhi en Afrique du Sud et en Inde, Martin Luther King aux États-Unis, Mandela en Afrique du Sud, les Mères de la Place de Mai en Argentine et la contestation du pouvoir soviétique dans les années 1980 qui en ont montré l’efficacité de la désobéissance civile.
Cher Madouma Lissafi.
Je m’attendais à une telle réaction de la part de mes compatriotes ; c’est normal vu que chacun de nous est unique dans son genre. Et cette diversité des genres fait la beauté ou le malheur de la vie sur cette terre.
Commençons par une boutade. Dans un livre intitulé Made in Japon, le co-fondateur de Sony, Akio Morita, racontait une anecdote à propos d’un différend l’ayanot opposé au D.G de Sony. Ce dernier, non content de l’opposition de son patron à l’un de ses projets lui proposa sa démission. Akio Morita fut très surpris par la réaction de son D.G et demanda les raisons de sa démission. Le D.G répondit que c’est parce que nous ne partageons pas le même point de vue. C’est alors qu’Akio Morita lui répondit en disant c’est pour cela que je t’avais embauché sachant que tu as des points de vue qui sont parfois contraires aux miens.
Aussi, je vous dirais, comme mon professeur de philosophie nous l’enseignait à Drapeau Rouge, de la contradiction nait la vérité. Sans contradiction, il est difficile de sortir du piège des dogmes et d’autres vérités absolues. Souffrez donc qu’il y ait des gens qui ne voient pas les choses de la même façon que vous.
Vous dîtes : «Faut-il vraiment s’époumoner encore, après tant de crimes adossés à un génocide certain (400000 victimes de 1998 à 2002) commis par sassou, pour se résoudre de ne pas voir les preuves de culpabilité d’un homme contre le peuple congolais?»
Cher Madouma, je crains que vous n’ayez compris le sens de mon invitation à moins que ce ne soit une provocation de votre part pour m’arracher les vers du nez. Je sais qui est ce monsieur et les casseroles qu’il traîne à ses pieds. Avec les chiffres de victimes que vous évoquez ci-dessus, la place de Sassou est devant un tribunal, n’est-ce pas ? Eh bien, je vous dis simplement la vérité que Sassou fera tout pour échapper aux tribunaux à moins qu’il y soit contraint par la force.
Aujourd’hui, dîtes-moi quel est cet individu qui peut mettre Sassou aux verrous et le traîner devant les tribunaux ? Les casseroles qui lui collent à la peau font qu’il ne veut pas quitter le pouvoir. À cause de ces casseroles, les congolais veulent qu’il quitte le pouvoir pour le traduire en justice et le mettre en prison. Quelle solution proposée pour sortir de ce cercle vicieux, cher Madouma ? Dénouer cette contradiction par la force ? Par la négociation ? La désobéissance civile ? La division du pays ? Quoi d’autre ? C’est ici que je demande aux congolais d’être créatifs en sachant faire les priorités.
Cher Madouma, vous êtes de ceux qui ne proposez rien au peuple. Vous êtes comme Sassou i.e moi ou le chaos. Sassou doit partir ; c’est noble ; mais de quels moyens disposons-nous pour exécuter ce mantra ? Sans moyens, il est difficile d’atteindre ses objectifs. Cher Madouma, faîtes-moi une liste des moyens pour faire partir Sassou?
Vous dîtes : «C’est à peine croyable que tu puisses occulter l’histoire sanglante de notre pays». Non je ne l’ignore pas. C’est d’ailleurs à cause de cette histoire sanglante que j’épouse l’idée d’ouvrir une période transitoire au Congo où toutes les régions du pays auront leur place afin de penser ensemble l’avenir.
Sassou peut partir aujourd’hui, mais un autre Sassou peut le remplacer. Dans ces conditions, est-ce que l’on dirait qu’on a avancé ? Non ! L’histoire du Congo va au-delà de la question Sassou. Il y a la question de l’ethnicisme, de la dislocation du tissu social, de la patrimonialisation de l’économie par des gangs de sangsues qui siphonnent les finances publiques, etc.
Prend la question de l’ethnicisme et de ses conséquences sur la vie du pays. C’est un poison l’ethnicisme. Permettez-moi d’illustrer ce poison par une anecdote.
Noumazallayi eut une conversation avec le ministre Bikouma après sa dispute avec le président Massambat-Debat qui se termina par un :
« Vous allez voir, nous aura notre président nordiste. Et comment ? Par coup d’état. Ah bon ? que vous voulez-vous qu’on fasse pour arriver au pouvoir quand la démographie nous est défavorable ?»
«Nous avons attendu 25 ans pour avoir le pouvoir, aujourd’hui c’est notre tour» disait mon frère feu Moungounga Nguila.
Vous voulez encore une autre anecdote dans le droit fil de ce que Noumazallayi avait dit ? « Tu veux donner le pouvoir aux Bakongo ou quoi ? Tu dois faire très attention à toi !» C’était au temps fort de la guerre 1998-2002.
Donc, au Congo, le pouvoir est pensé en termes d’ethnie. Une ethnie qui prend le pouvoir non pas pour servir, mais contre les autres ethnies. Nous savons tous les conséquences de cette façon de penser la politique. Il y a eu trop de morts et de destruction en tout genre à cause de cette façon de penser.
Démographique les Ngala sont minoritaires face aux né(e)s Kôongo et aux Téké. Cette minorité s’est encore aggravée avec le divorce consommé avec les Téké. Que faire pour que les autres n’aient pas peur pour leur bien-être quand les partis des autres communautés arrivent au pouvoir ? Oui, nous avons des partis régionaux au Congo. Les Kôongo votent pour des candidats de leurs villages, les Téké font de même ainsi que les Ngala.
Comme la vie politique du Congo est fondée sur les communautés ethniques, assoyons-nous pour penser un système politique reflétant cette réalité sociologique. Il n’y a pas d’honte à ça. Le système politique et administratif libanais est confessionnel avec un président chrétien maronite, un premier ministre sunnite, un président du parlement chiite, un chef d’état-major chrétien, un président de la banque centrale druze, etc. Est-ce aussi compliqué pour les congolais de penser un tel système pour tenter de mettre fin à ces tueries et autres destructions ?
C’est l’une des raisons que j’appuie l’idée d’une transition politique au Congo pour que tous ayons le temps de penser notre avenir. Autrement, comme disait théophile obenga, nous allonsavoir d’autres guerres. Lui avait prédit 5 guerres. Comment ? Il faut aller lui poser la question ; moi j’ai tout simplement lu ce qu’il avait écrit.
Dire ce que je dis est-ce être complice de Sassou ? Mr Ouabarri parle d’une transition politique de compromis sans exclusive, est-ce qu’il est complice de Sassou ? Cher Madouma, je ne sais pas si vous aviez fréquenté l’école de Madouma, mais sachez que cette école à former des grands intellectuels de ce pays comme Lissouba, Levy Makany, Jean Serge Essous, Moulongui, Isaac Ibouanga, etc. Etes-vous au moins passé par cette vénérable école ? J’en doute par votre précipitation.
Vous dîtes : «Tu dis encore, pour le recensement, consultons le conseil constitutionnel! En effet, penses-tu que cette institution existe réellement au Congo à l’heure actuelle?»
Eh oui, la modernité n’a pas encore pénétré les congolais. Un système même biaisé fut-il doit être utilisé. Vous dîtes que Sassou doit partir parce que sa constitution lui interdit un troisième mandat. C’est bien. Mais pourquoi être réfractaire à l’idée de demander l’avis du gardien de cette constitution taillée sur mesure? Dire que c’est une institution à la solde n’est pas un argument ; c’est une allégation qui reste à prouver. La constitution de Sassou dit que le nombre de mandat et la limite d’âge ainsi que les articles sur les libertés fondamentales ne peuvent pas être amendés ; alors on fait quoi pour faire respecter ces articles de la constitution ?
Vous écrivez : «tu dis encore : attendons le long terme pour gagner un pécule comme certainement minimum vital ou incompressible esperé.»
Là, je ne vous suis pas tant je ne sais pas de quoi vous parler.
« mais, enfin, après 40 ans d’un pouvoir très sanglant et lourdement monolithique, de quel long terme parles-tu?»
Je ne comprends pas ce que vous dîtes.
«-temps pour justifier tant de crimes et ton refus obstiné de les relever? Hé bien, sache-le maintenant puisque tu feins de l’ignorer que les congolais ont plus que dépassé ton fameux long terme.»
Pourquoi voulez-vous que je pense comme vous, cher Madouma ? C’est la dictature chez vous ou quoi ? Je ne penserai jamais comme vous. Tous savons les gamelles accrochées aux pieds de Sassou. Doit-on toujours être dans le radotage ? Moi, je propose des solutions en disant que nous sommes dans une voie sans issue : Sassou refuse de quitter le pouvoir et les congolais veulent qu’ils partent mais manquent aujourd’hui les moyens de le faire partir. Alors, la question est : comment le faire partir ? N’y a-t-il pas d’autres voies pour répondre aux attentes des congolais ? est-ce que Sassou est une fin en soi pour les congolais ou leur bien-être ? Les chiliens ont pu trouver un compromis avec Pinochet dont la réputation précédait partout où il allait ; pourquoi ne ferait-on pas la même chose avec Sassou ? L’afrique du Sud de Mandela n’a-t-elle pas fait la même chose avec la minorité raciste afrikaner ?
Moi je propose les solutions, vous faites du sassouisme. S’il y a un allié de Sassou c’est vous Madouma Lissafi. Vous êtes des égoïstes. Vous pourrissaient la situation pour vos propres intérêts égoïstes alors que les congolais ont besoin de travail, des services de santé et d’éducation.
Ce que l’on ne peut obtenir par la guerre, on peut l’avoir par la négociation. Ce que je veux c’est le bien-être des congolais. On ne fait pas la paix avec ses amis, mais avec ses adversaires. Sassou est l’adversaire des congolais qu’il n’a cessé de maltraiter depuis plus de 40 ans en les divisant, affamant, paupérisant, etc. Si nous voulons recouvrer nos libertés, il faut s’asseoir avec lui puisque nous n’avons pas les moyens militaires comme lui pour le faire partir.
Cher Madouma, dites-nous ce que vous proposez pour faire partir Sassou ? La guerre ? Le soulèvement populaire ? La désobéissance civile ?
Vous dîtes : «Alors, je suis au plus comble de ma tristesse que tu aies pu t’affubler d’un tel étonnement qui dédouane sassou de tous les crimes que ce monstre a commis contre les congolais et le Congo»
Cher Madouma, je vous laisse propriétaire de vos déclarations ; mais acceptez tout de même que je ne puisse pas penser comme vous. Lister les crimes de Sassou qu’est-ce que cela va me rapporter ? Moi je suis tourné vers la SOLUTION AUX PROBLÈMES DES CONGOLAIS. Votre façon de penser le Congo et celle de Sassou ont atteint leurs limites. C’est moi ou rien ne mène qu’à la catastrophe.
Comme je disais tantôt, le départ de Sassou ne fera pas disparaître les autres problèmes auxquels les congolais font face. D’où chez moi l’idée d’une période de transition réunissant les congolais des trois groupes communautaires que sont les né(e)s Kôongo, les Téké et les Ngala. Car le départ d’une dictature ouvre la voie à des travaux difficiles et à des efforts soutenus pour reconstruire le tissu social, l’économie, les relations politiques, une société plus juste, et éradiquer les autres formes d’injustice et d’oppression. Le départ de Sassou ne va pas éradiquer la misère, l’ethnicisme, la criminalité, la corruption, la bureaucratie, etc.
La solution que je propose d’une transition politique de compromis sans exclusive, pour reprendre le terme de Mr Ouabarri, a pour objectif de faire travailler ensemble les congolais dans l’optique de réduire au moins la souffrance des victimes de l’oppression et ouvrir le chemin vers la reconstruction d’une société tendant vers plus de démocratie politique et économique, de liberté personnelle et de justice sociale. Ce que je propose est une résistance non violente pour faire progresser la démocratie et l’idée du vivre mieux ensemble.
Je vous propose de lire ce livre de Gene Sharp : «There Are Realistic Alternatives» par Gene Sharp. Boston, MA: The Albert Einstein Institution, 2003.
Pour terminer, vous dîtes : « Merci, mister nassimina, d’amuser la galerie. Après tout, celle-ci te rapporte certainement très gros! Continue de boire le pétrole: et, surtout fais attention aux vomissures sanglantes qui en résultent.»
Pourquoi ramener une discussion à des attaques personnelles? Ne peut-on pas avoir une discussion entre gens civilisés sans rendre cela personnel?
En tant que juriste, je vous dirais cher Madouma que vous versez dans la diffamation, la calomnie et l’injure publique. Vous alléguez des choses sans prouver leur véracité. Ce n’est pas bien. Même au temps des Kôongo au pouvoir de 1991 à 1997, je n’ai même pas mis pied dans leurs bureaux. Attention à la précipitation.
Une autre chose, j’ai constaté que une certaine intolérance chez les gens de Madouma, Lissafi, Mossendjo et les villages environnants. Vous croyez toujours être les nombrils du monde; pourquoi cela? Ceci explique que j’ai visité Moscou qu’une seule fois de ma vie à cause de votre intolérance.
Que mon nom soit Nassimina,quelle importance a-t-il pour la discussion? Ne transportez pas vos guerres Kuni – Tsangui du temps de Lissouba ici sur le Net. Bientôt vous allez me dire «ah cela n’est guère étonnant, ce sont encore ces Kuni qui ont trahi Pascal, le fils du village». J’ai beaucoup entendu ce refrain. Cher Madouma, je connais peut-être mieux ton coin de pays que tu ne le penses. Le dernier chef du village de Moungoundou, avant qu’il ne devienne PCA, s’appelait Ibouanga Anatole et s’était mon oncle maternel i.e le chef de ma FAMILLE. Etes-vous content de savoir que j’ai 25% de sang Tsangui comme vous? Alors, on va changer de discours pour ne plus attaquer les Kuni vu que je suis Tsangui à 25%. Ah le tribalisme quand tu nous tiens. Le métissage est la solution du Congo. Je suis un vrai né Kôongo café au lait. Et j’en suis très fier.
Cher Madouma,
Permettez que je vous appele oncle. Pour vous rassurer, enfant,les gens de Moscou me disait que j’étais du clan Mikali Mia Nzo. Vous devez être aux anges cher oncle, n’est-ce pas?
Attention à l’ethnicisme cher oncle Madouma! Ce n’est pas bien d’être tribaliste. Je ne l’ai jamais été et je ne le serai jamais. Ce que les gens de Madouma veulent c’est du travail, des services de santé et d’éducation, etc de leurs politiciens et non de l’ethnicisme.
Madouma Lissafi,
A nassimina, si tu suis l’actualité culturelle de notre pays sur ses divers sites politiques, tu aurais pu te rendre à l’évidence que je suis le dépositaire du grand débat sur la création d’une nouvelle coercition publique. Celle-ci étant selon moi l’une des solutions idoines à la transition sans exclusive qui te tient à cœur. Et, d’ailleurs, à cet effet, la question de la transition est posée par beaucoup de congolais de toutes sensibilités ethniques.
Autant te dire, sur ce point, tu demeures très classique dans ta vision future du Congo. Aussi, proposer le fait d’une transition sans en esquisser quelques grandes lignes de ta réflexion me laisse penser une fois que tu es scotché à une culture politique classique.
Qu’on le veuille ou non la transition aura bien lieu. Cependant, elle pourrait déboucher sur un échec comme le fut la CNS de 1991, pour la simple raison que les congolais ont ignoré de convoquer la question du manque de coercition publique dans notre pays.
Donc, cela fait bientôt plus d’une décennie que je suggère cette solution pour résoudre la mauvaise gouvernance de notre pays. A ce sujet, un simple rappel; malheureusement, l’actualité politique du 04/03/12 relative aux explosions des dépôts d’armes miliciennes ou les incursions militaires angolaises à Kimongo ont fini par me donner raison.
Sur cette question du manque d’une création coercitive, de nombreux congolais ont épousé ma vision comme solution à nos libertés confisquées par les pécétistes. Et, sache-le que cette création doit se faire sur une interrogation plus que profonde de nos traditions et coutumes. Pour te rafraichir les idées, je connais un natif intellectuel du Niari qui est très engagé sur ce débat. il attend fermement cette transition pour détruire, saccager les structures miliciennes qui font office d’armée, de gendarmerie, de police et des services spéciaux. Tu seras très surpris très agréablement, que ce ne sera pas Madouma qui prononcera la dissolution de ces quatre milices. cette grande annonce sera faite par un autre de tes oncles voire même un nordiste entouré ou des congolais d’autres régions que moi.
Construire une nouvelle armée, une nouvelle gendarmerie, une nouvelle police et d’autres nouveaux services spéciaux, voilà le crédo de ma contribution morale et intellectuelle à la transition dont tu fais fort heureusement état.
je t’invite ainsi en scrutant sérieusement nos traditions et coutumes, celles des 52 ethnies qui composent notre pays, de prendre toute ta part à cette magnifique réflexion pour notre liberté totale.
Je récuse l’idée selon laquelle Sassou serait le problème principal du Congo. Cette thèse n’est qu’un raccorci qui élude les vrais problèmes de ce pays (entre 1992 et 1994 Sassou n’était pas au pouvoir et ce pays conaissait déja des problèmes graves.
Sassou n’est pas le problème du Congo, il n’est qu’un produit secrété par les maux qui minent le Congo depuis plusieurs décénnies. Le problème fondamental du Congo, c’est le tribalisme des congolais couplée à l’absence de véritables hommes d’Etat (presque tous ont disparu, je pense en particulier au président Alphonse Massambat-Débat qui pourrait être consifdéré comme le seul homme d’Etat véritable que ce pays est jamais connu). Passez en revue notre paysage politique actuel et citez moi le nom d’un seul homme (parmi ceux qui passent pour des grands hommes politiques) qui puisse être digne de ce qualificatif. Oui, nous les congolais n’avons jamais été exigent sur la morale et la probité en politique. Nous avons de par notre complaisance et notre silence complice melée à notre tribalisme grégaire soutenu des criminels, des prédateurs, des démagogues des bandits de grand chemin qui n’avaient stricetemnt rien à faire dans la sphère publique. Aujourd’hui nous récoltons le fruit de cette compromission. Ne dit-on pas que les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent ?
Sassou Nguesso est un dirigeant qui est en parfaite adéquation avec l’état mental ce qu’est le congolais aujourd’hui: tribaliste, magouilleur, paresseux, fourbe, égoîste, indifférend, revenchard, lâche, violent, envieux et j’en passe…
Il est vrai que sassou incarne à lui tout seul aujourd’hui le déchirement du tissu national et qu’il est juste qu’il s’en aille. Mais ne croyons pas que son départ soit la panacée pour les problèmes du Congo.
Sassou partira tôt ou tard, mais le vrai défi c’est de déraciner les conditions qui ont fait que des personnalités de ce type ait pu trouver un écho favorable dans la masse au point d’arriver au sommet de l’Etat et d’y rester plusieurs décénnies durant malgré les scandales.
Sassou, Lissouba, Kolélas que je sache n’ont jamais de leur propre main directement ôter la vie à un seul congolais.
Mais pourqoui se trouve t-il toujours des congolais pour répondre, exécuter et se satisfaire des ordres criminelles nature venant de leur part ?
Le vrai changement, c’est aussi celui qui passe par l’introspection et le changement de notre propre conscience.
je vous livre une conviction: si nous n’étions pas tribales, c’est à dire si nous étions une nation, Sassou serait parti depuis longtemps…
Permettez à un étranger d’entrer dans votre débat.
Je confirme que la Cour Constitutionelle du Congo est comme la Cour Suprême à la solde du pouvoir politique.
Je l’ai vécu dans le dossier du Colonel.
Interroger cette cour est une plaisanterie car je rappelle que le Congo n’est plus depuis longtemps
un état de droit.
Pour ce qui concerne la révision de la constitution, il suffit de lire les éditoriaux de Pigasse dans
le journal de Sassou pour comprendre que le pouvoir est aux manœuvres.
On prépare le peuple …
Le problème n’est pas de savoir si l’on peut réviser ou non cette constitution mais si Sassou peut
Bafouer cette constitution et commettre un coup d’état en modifiant des articles qui ne peuvent
pas l’être.
De toute façon c’est au peuple de décider.
S’il accepte, nous n’aurons plus qu’à pleurer et regarder vers d’autres horizons.
A Madouma,
A Me Delbar,
Je pense que vous n’avez pas percu la pertinence et la subtilite des propos de M.Nassimina Merii.
Interroger la Cour constitutionnelle ne peut etre une plaisanterie mais l’exercice d’un droit constitutionnel et qui ne doit pas tomber en desuetude.
Au lieu de verser dans le vulgaire, usons de ces voies de recours, pour au moins, recueillir les preuves d’inconstitutionnalite des decisionsque que rendra cette institution que nous savons a la solde de M.Sassou.
Nous avons, en effet, besoin de preuves a alleguer au soutien de nos pretentions pour interpeller et souhaiter, par exemple, l’intervention de la communaute internationale comme ce fut le cas de la Cote d’Ivoire quoique les contextes different.
Nous avons besoin de preuves pour impliquer tous ceux qui devront repondre des torts causes a la nation congolaise. Si vous, Madouma, pretendez que M.Sassou est un criminel avere, vous avez l’obligation d’en rapporter la preuve pour que justice soit rendue, sinon, vos invectives ne seront d’aucune utilite.
Et, il est surprenant que Me Delbar, soyez partisan de la vulgarite au lieu d’elire domicile dans le pretoire, colle au texte constitutionnel ou au Code civil. Le sort du Colonel s’expliquerait-il par la?
Cessez en outre cher Me de vous excuser de votre qualite d’etranger. Si vous vous sentez une ame d’etranger, taisez-vous. Pour nous, vous etes un partenaire de ce combat que nous menons pour que le Congo renaisse de ses cendres. Congolais, vous l’etes, comme est francais, Sarkozy, l’hongrois ou americain, Obama, le kenyan. Votre souci permanent de la cause du Congo nous touche et fait de vous un congolais.
Par ailleurs, M.Nassimina Merii a raison de dire que le depart de M.Sassou ne resoudra pas les problemes du Congo mais qu’il faut attaquer le probleme a sa racine.
La racine des problemes du Congo est l’ethnicisme exacerbe et erige en systeme de gouvernement dont M.Sassou est l’architecte.
Chasser M.Sassou ne changera rien a l’etat de l’oueuvre qu’il a erige. Il faut, non seulement, le chasser mais aussi et surtout, detruire son oeuvre pour en reconstruire une autre sur d’autres bases que celles qu’il a posees.
Constatez-le, la meme, sur la toile : des que Madouma a su que Nassimina Merii etait son parent, son ton s’est adouci et IL S’EST TU. C’est un mal a ne pas negliger car il est sournois.
Ne negligeons pas le fait que M.Lissouba aurait peut etre fait pire que M.Sassou s’il avait gouverne pendant une duree proportionnelle avec des partenaires comme MM.Moungounga et Mberi, pour ne citer que les plus funestes.
Et, c’est a ce niveau que je me dissocie de M.Nassimina Merii car ma solution est opposee a la sienne. La mienne est RADICALE a l’image de M.Georges GOMA.
J’estime, en effet, que le dictateur Sassou doit etre chasse et remplace par un autre dictateur qui gouvernera avec la meme rigueur Mais avec des valeurs humaines et aussi variees que sont : le respect de l’autre, la dependance a l’autre, l’amour du prochain, le respect de la vie humaine et de la chose publique, la vision d’un Congo uni, libre et prospere etc….
Ce dictateur du genre, Jerry RAWLINGS, viendra reinstaller ces valeurs pour une duree proportionnelle a la duree de desassimilation par le peuple congolais des antivaleurs actuelles.
Jetez aux ordures l’idee des conferences nationales, des transitions, des etats generaux de la nation ou des assises futures qui pointent a l’horizon en france si ce n’est sur la base des principes enonces ci-dessus.
En somme, j’estime que le slogan de notre cher Congo liberty devrait se muer : Pour un Congo uni et prospere, le sassouisme doit partir.
Comme l’aurait dit Nassimina Merii, ce n’est qu’une opinion.
À William
Je ne pense pas avoir été vulgaire en indiquant que le Congo n’est plus un état de droit et qu’il est totalement illusoire de compter sur la Cour Constitutionnelle.
Je ne vais pas entrer dans les détails mais j’ai vécu un match de pingpong entre cette Cour et la
Cour Suprême quant à la possibilité de faire appel d’une ordonnance de prolongation de détention.
Le comportement des uns et des autres a été ceux de magistrats aux ordres du pouvoir.
C’est pour cette raison que j’affirme qu’il est inutile de compter sur qui que ce soit.
Il faut savoir une fois pour toute que toutes les autorités qui devraient être indépendantes sont
soit sous pression ou corrompues d’une manière ou d’une autre.
Je l’ai vécu aussi dans la défense de mes confrères en 2012.
Enfin la tuerie du 16 décembre et le maintien en prison de femmes et de mineurs ne viennent que confirmer ce que j’avance.
Le Congo est devenu un pays totalitaire où dans quelques mois la Constitution va âtre bafouée.
Les mots sont crus, durs et ils font mal mais c’est ainsi.
Bien à vous
Le pouvoir n’est pas fait pour être donné mes chers amis . Il est difficile de l’avoir . Veuillez donc comprendre la situation dans laquelle se trouvent ceux qui dirigent notre pays . Ils travaillent pour nous et se battent pour améliorer nos vies . Le régime de LISSOUBA n’a rien fait e maintenant ceux qui sont au pouvoir sont entrain de corriger d’abord les erreurs commises par ceux qui étaient la avant .
Le pouvoir demande de la patience . La patience nous permettra ensemble de remettre le pays dans la bonne voie
Quelle honte ! 1979 à 2014 c’est plus que de la patience . va au diable . Bande de dictateur !