Trace de la présence aux Etats-Unis des esclaves venus du Royaume du Kongo

Par Dieudonné ANTOINE-GANGA

Au moment où, dans notre pays, les traces de notre histoire disparaissent, comme à Brazzaville, la Place de l’Indépendance, devenue «la Place du Rotary », le Parc de l’ancienne piste des caravanes, devenu un ‘‘nganda’’, la fontaine aux masques à côté de l’Ecole primaire Joseph Nkéoua, détruite pour céder le terrain à un parking et de lavage des véhicules, où encore le patrimoine culturel est délaissé, comme le mythique Stade Eboué, ancien temple du football complètement à l’abandon, le Centre culturel Sony Labou Tansi, également à l’abandon, etc, à l’étranger, pendant ce temps, l’on maintient et l’on met en exergue les lieux où nos ancêtres ont été déportés et où ils ont vécu.

C’est le cas à La Havane, à Cuba, où l’on trouve le « marché des ngangas », marché des plantes médicinales, en Guadeloupe où les descendants des esclaves du clan «nsembo», l’un des douze clans koongos, sont restés très attachés aux traditions culturelles koongos, malgré les vicissitudes de l’esclavage et les sarcasmes des autres esclaves et des colonisateurs, à Salvador de Bahia, au Brésil, en Louisiane, aux Etats-Unis d’Amérique, etc.

Il sied de signaler qu’après la bataille d’Ambuila, en octobre 1665, au cours de laquelle les forces portugaises, accompagnées des troupes qui leur étaient soumises, vainquirent les forces royales du Roi Mvita a Nkanga (Antonio 1er) du Kongo et tuèrent ce dernier avec beaucoup de ses lieutenants, le Royaume du Kongo connut son déclin. Le peuple koongo se dispersa.

D’aucuns restèrent en Angola (les Mbatas, les Ndamba, les Solongos et les Zombos), d’autres se dirigèrent au Cabinda, petite enclave entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo (les Kotchis, les Lindjis, les Woyos et les Yombés), d’autres vers le Sud du Gabon (les Miénés), d’autres encore vers la République Démocratique du Congo où ils peuplent les provinces de Bandundu et du Bas-Congo (les Bisi Ngombés, les Manyangas, les Mbatas, les Ndibus, les Ntandus, les Solongos, les Yombés et les Zombos), d’autres enfin, traversèrent le Fleuve Congo, aux environs de Manyanga, dans le District de Boko, pour s’installer sur la rive droite du Fleuve Congo, en République du Congo, notre pays. Ils y vivent dans les Départements de la Bouenza, du Kouilou, de la Lékoumou, du Niari et du Pool.

Il s’agit des Beembés, des Doondos, des Haangalas, des Kaambas, des Koongos-Boko, des Kunyis, des Laadis, des Laaris, des Manyangas, des Minkééngués, des Sundis, des Vilis, des Yakas et des Yombés.

Tous sont bel et bien venus du Royaume du Kongo, de Kongo-dia-Ntotela et non du Sénégal ou du Mali, sous prétexte que l’on trouve là-bas des Samba, des Massamba, des Sita, des Diata, etc, comme veulent l’insinuer certaines gens de mauvaise foi dont la règle de vie est « diviser pour régner». Pour et dans quel but ? Eux seuls le savent.

Pour votre gouverne, les Russes et les Koongos ont le même mot qui veut dire: faire l’amour. Les Koongos ne sont pas pour autant descendants des Russes ! «Malgré les différences, les Koongos ont un substrat linguistique commun, le substrat kikoongo. C’est ce qui fait ressortir l’unité du peuple koongo», affirme, de son côté, Félicien Bidzimou, qui ajoute que «les sous-groupes Bakongos, plus ils sont éloignés sur le plan spatial, plus ils parlent des langues différentes et plus ils sont proches, plus leurs langues se rapprochent ou sont presque semblables.

Ce qui leur permet, chacun en utilisant sa langue, de communiquer sans trop d’effort».

Les autres Koongos se retrouvèrent, à cause de l’esclavage, dans les Caraïbes, en Amérique du Sud, notamment à Cuba, au Pérou, en Colombie, au Brésil, aux Etats-Unis d’Amérique, omme en Louisiane et dans les Antilles françaises (Guadeloupe et Martinique) où arrivèrent plus de 6.000 Kongos, entre 1857 et 1861.

A en croire le professeur Engelbert Mveng, cité par Adrien Diakodi, «en tout, il y eut pour le seul Royaume du Kongo, treize millions cinq cent mille Bakoongos exportés pendant toute la période du commerce triangulaire des esclaves noirs».

Dans le quartier des Noirs de la ville de la New-Orléans (la Nouvelle Orléans), la capitale de l’Etat de la Louisiane, aux Etats-Unis d’Amérique, une place publique porte le nom de «Congo Square». C’est la trace de la presence de nombreux esclaves venus du Royaume du Kongo au 18ème siècle. Sur la grande plaque, il est écrit: «La place du Congo se trouve dans les environs d’un endroit que les Indiens Houmas utilisaient avant l’arrivée des Français, pour célébrer leur récolte annuelle de maïs et était considéré comme une terre sacrée. Le rassemblement de vendeurs d’esclaves africains sur la Place du Congo a commencé dès la f in des années 1740, pendant la période coloniale française de La Louisiane, et s’est poursuivi pendant l’ère colonial espagnole, comme l’un des marchés publics de la ville.

En 1803, Congo Square était devenu célèbre pour les rassemblements qui comptaient entre 500 et 600 personnes. Parmi les danses les plus connues f iguraient la Bamboula, la Calinda et le Congo. Ces expressions, rassemblements d’esclaves africains qui tambourinaient, dansaient, chantaient et faisaient du commerce le Dimanche après-midi.

En 1819, ces expressions culturelles africaines se sont progressivement développées dans les traditions indiennes du mardi gras, la deuxième ligne et, f inalement, le jazz et le rythme & blues de la Nouvelle-Orléans. Congo Square a été inscrit au registre national des lieux publics historiques, le 28 janvier 1993».

La culture koongo a eu une grande inf luence dans les us et coutumes des peuples des pays où ils ont été déportés. Par exemple, elle est bien ancrée à Salvador de Bahia, au Brésil, où la nourriture a aussi les mêmes bases que la nôtre: mwambe; poisson salé; gombo; farine de manioc (farine de yuka); haricots; beignets vendus dans les rues. Au centre de la ville, se trouve une statue de Zumbi dos Palmarès, chef de la révolution de quilombo et neveu de Nganga Nzumba, esclave originaire du Royaume du Kongo et chef de la communauté des Koongos.

En Guadeloupe, l’on trouve beaucoup de mots et de noms d’origine koongo : gyembo, déformation du mot ngembo (roussette, sorte de grande chauve-souris d’Afrique et d’Asie au pelage roux), bunda (cuisse), mboté (bonjour). Des Guadeloupéens portent des noms koongos, comme Bakoua, Makaya ou d’autres d’origine koongo dont l’orthographe n’avait pas changé, mais avait subi quelques modif ications (retrait ou inversion).

Dieudonné ANTOINE-GANGA

Diffusé le 13 mai 2021, par www.congo-liberty.org

Congo Square — Wikipédia

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36 réponses à Trace de la présence aux Etats-Unis des esclaves venus du Royaume du Kongo

  1. Merci Tâata Nganga dit :

    Cher Tâata Nganga Dieudonné,

    Matondo ma mingui (merci beaucoup) pour la transmission de notre histoire que nous ignorons dû fait de la stratégie volontaire de tous les ennemis du peuple Koongo, d’hier et d’aujourd’hui.
    Tâata Nganga Dieudonné, nzambi bwela ngué bilumbu. Nzambi ka ku fuka lukaya.

    Mingwa BIANGO

  2. Anonyme dit :

    Merci infiniment taata Nganga pour cet article qui tend à montrer une fois de plus l’unité des Koongo que sont : les beembe, laadi, kaamba, kuni, doondo, minguengue, haangala, luumbu, manianga etc. En réalité, toutes ces composantes Koongo faisaient partie de la province de Sundi et, à ce titre étaient toutes appelées Sundi.

  3. Rudy Mbemba dit :

    Comme je viens de le mentionner précédemment, ces composantes Koongo étaient Sundi. Dans cette province les beembe seront appelés au XVIieme siècle par le nom des Bwensa et les Koongo, les doondo mazinga. Cf L’ancien royaume de Congo de Mgr J. Cuvelier édition Desclee de Brower Rudy Mbemba

  4. Samuel Noko dit :

    N`allez pas aussi très loin pour trouver les traces du royaume Kongo.
    Je suis un 100% descendant des Mani Kongo. Ma maman est la dernière fille des quatre enfants de Nkodia Madieki qui fût le tout dernier regent du royaume Kongo. Ma grand mère c`est bien Ma Lutaya la petite soeur du 100% regent Ta Kibuatu.

    Je viens d`écrire un livre qui est déjà accepter par une édition et le contrat pour la publication de ce livre est déjà obtenu. Le livre porte le titre REMBOBINAGE DU PARADIS SUR TÈRRE, et contient des évidences qui existent encore concernant le royaume Kongo. Le livre est écrit en Anglais.

  5. Kouilou dit :

    En complément à l’article du Frère Antoine-Ganga ( Je me permet de vous appeler
    frère pour la seul raison: je suis Kongo comme vous) Il y a à Haïti dans la région du sud à Jacmel une plage qui se nomme plage Kongo. J’ai demandé aux habitants de la ville pourquoi on l’appel plage Kongo. La réponse fut la suivante: les premiers esclaves débarqué ici étaient tous des Kongo et la majorité des Haïtiens qui vivent ici sont descendants des esclaves Kongo. J’ai été surpris de constater qu’on avait la même cuisine
    le folklore lors des carnavals et surtout la dance kompas tu te croirais à Pointe-Noire. Et quand ils ont su que j’étais d’origine Kongo, les gens étaient fière de voir un vrai Kongo comme eux mais qui n’est pas descendant d’esclave. Je confirme qu’on trouve les Kongo dans toute la caraïbe. A la Martinique la même chose. J’étais parti visiter un ancien village d’esclave avec des amis martiniquais. Arrivé sur place il y avait un vieux qui me regardait pendant longtemps et il est venu me demander si j’étais Kongo j’ai dit oui, ce monsieur m’avait pris dans ses bras en me disant je le savais. J’ai tout de suite su en te regardant que tu étais Kongo comme moi. Ce fut une scène extraordinaire que les autres visiteurs ne comprenaient rien. Comment se fait-il que parmi la dizaine de noir du groupe de visiteur ce monsieur a reconnu que tu avais des origines Kongo.

  6. Samuel Noko dit :

    C est bien vrai que les esclaves fût transporter de la rive qui porte le nom Kouilou de nos jours, mais s`appelait SOYO pendant l`existence du royaume Kongo avant l`esclavage et bien avant le royaume Maloango fût établi après la destruction du royaume Kongo.

    L`embouchure du fleuve Kongo était aussi et est encore au long de la mer Atlantic et avait un frontière avec Mbanza Kongo qui était la capitale du royaume Kongo, mais porte le nom de l`Angola de nos jours. Même les évidences du royaume Kongo est encore visible en Angola.

    Diego Cas était impressionner par l`embouchure du fleuve Kongo qui continu a prouver l`histoire de ce plus grand royaume qui a existé dans le monde entier et est aussi la toute premiere civilisation en ce qui concerne l`histoire de l`humanité. Un royaume qui était construit en brique rouge et du ciment. C est la même connaissance de construction de la tour de Babel qui était construit bien avant l`existence de l`Egypte, et la Tour de Babel était construit d`après la connaissance du roi Nemrod qui était un Bantu, Cush (Noire) de sa peau. Il fût le petit fils de Noé qui était aussi un Bantu.

    Voila l`embouchure du fleuve Kongo

  7. Jean OKOMBA dit :

    Je ne sais pas si dans notre pays, il y a des rues et avenues qui portent des noms de ces vieilles villes du royaume Kongo? C’est quand étonnant quand dans le monde, les peuples se bouscoulent pour débarraser les places publiques des bustes des négriers, on l’a vu aux USA et en Grande Bretagne après la mort de Geroge Floyd, chez nous au Congo, on continue d’avoir dans des arrondissements comme Bacongo, des noms de rue comme rue Bayonne, rue montaigne et devant la case de gaulle à Bacongo, le buste d’un certain Charles de Gaulle, initiateur du FCFA et du système maffioso- criminel de la françafrique qui maintient les Etats africains dans la dépendance totale de la metropole. A quand le remplacement des noms de rues à Bakongo par les noms qui feront la fierté de notre patrimoine culturel et historique? La rue bayonne pourrait bien prendre le nom de la rue Soyo et la rue montaigne, rue Mbanza Kongo par exemple pour que nos enfants s’empreignent, s’approprient leur patrimoine historique et culturel délaissé sans scrupule au profit des colonisateurs!!!!!!

  8. Mike Hodary dit :

    Waaou c’est extraordinaire! Peut être même que Kunta Kinte était d’origine congolaise? Déjà Mike Tyson le dit tout haut que ces aïeuls venaient du Congo.

  9. Samuel Noko dit :

    <> c`est un nom qui avait cracher contre le racisme.
    La signification de la phrase <> en Kikongo c`est:
    <>

    Soyez tres conscient sur l`histoire Kongo.

    Le mouvement Black Lives Matter est bien international et à déjà fait enlever plusieurs statues des Travers esclavagiste. A Bristol en Angleterre par exemple, une statue était jeter dans la mer. Nous allons faire la même chose contre la statue de Pierre Savorgnan de Brazza à Brazzaville. Nous allons cassé son mausolee et nous allons changer le nom de Brazzaville.

    Voici la video qui prouve les protestes contre le racisme concernant l`histoire d`esclave.

  10. Le panafricaniste dit :

    Le plaisir est toujours immense lorsqu’on apprend son histoire qui nous ramène à nos racines, ceci contribue dans l’estime de soi afin que l’on soit mieux déterminés dans le sens de notre combat, la libération et la dignité de l’Homme noir, particulièrement le Kongo. Je comprends pourquoi lorsque j’écoute du blues, le jazz ou le rnb, mes sens sont en éveil. Mais faisant attention de ne plus danser au rythme répétitif tel que souhaité par Senghor; plutôt dansons au rythme de la révolution culturelle de l’africain dans ce contexte où le combat devient de plus en plus rude et stratégique (Stanislas Adotevi). Merci à l’ancien D. Antoine Nganga, matondo.

  11. Samuel Noko dit :

    Kunta Kinte c`est un nom qui avait cracher contre le racisme.
    En Kikongo KU-NTA KI-NTE veut dire TU ME NOMMES LA SALIVE.

    Dieu existe et c est prouvable.

    En bref, Kunta Kinte c est un nom qui continu a cracher l`esclavagisme jusqu’à maintenant.

  12. GUY-FERNAND LOULENDO dit :

    On ne peut pas honnête soutenir que les Samba, Sita, Diata, Massamba sont venu du Sénégal ou du Mali la faveur de la construction du CFCO, puisque ces noms existaient sur le territoire Congolais ou Moyen-Congolais bien avant la construction de ce chemin de fer. Prétendre le contraire c’est effectivement de la mauvaise foi comme vous le dites si bien, Mr Nganga

  13. Samuel Noko dit :

    Le concept des pays c est une idéologie venant de l`Europe.
    La conférence de Berlin 1884-1885 avait le but pour diviser le continent des humains a la peau noire en pays. Bien avant, la terre des Bantu était des royaumes qui avaient vu le jour après la destruction du deuxième royaume Kongo appeler Kongo dia Ntotila. Ce deuxième royaume Kongo était une reconstruction basé sur le tout premier royaume du monde entier. Ce premier royaume Kongo avait subi les dégâts du déluge. C est pour cela ce royaume portait le nom Kongo dia NTOTILA. C est le royaume des Mani Kongo qui avait Kimpa Vita comme conseillère. Le royaume Kongo dia Ntotila était une renaissance.

  14. Gabio dit :

    Ou se trouvent les LAADIS au Congo-Mfoa? Les LARI sont dans le Pool, c’est connu, mais ou sont les fameux LAADIS dont les « kooongologues » de tout calibre citent a longueur des discours? C’est juste une question aux eminents descendants du plus grand royaume de l’univers. Merci d’avance

  15. Samuel Noko dit :

    Nous devrons bien savoir que le mot KONGO c`est une notion basé sur l`expérience venu par Adam et Eve pendant leur période au Paradis. C`est une alerte qui met en en garde toute l`humanité à pour ne pas choisir la direction de la destruction.

    KO-NGO signifie JE REFUSE CETTE DIRECTION.
    NON A CETTE DIRECTION.

    La langue Kikongo à plusieurs dialectes. Par exemple le Kisundi, Munu Kutuba, le Kivili, le Kibembe, LARi, Dondo, etc…

    C`est aussi une structure familiale qui se fait identifier en plusieurs groupes qui commence par le mot MUSHi.

    Par exemple: Mushi Kahunga, Mushi Bembe, Mushi Sundi, Mushi Manianga, etc…
    Ils sont tous des BANTU.

  16. le fils du pays dit :

    Mr Noko,le Kikongo est une langue et les autres langues comme par exemple le Sundi tu appeles par dialecte.Vous semblez voir les choses dans le prisme etranger.

  17. Mark dit :

    La capitale de l’Etat de la Louisiane c’est Baton Rouge et non New Orleans.

  18. Samuel Noko dit :

    La langue est un système de signes vocaux.
    Le dialecte est une variante par rapport à une langue donnée.

    La différence entre la langue et le dialecte, c`est tout juste quelques termes comme aspects grammaticaux. Entre langue et dialecte, y à un lien similaire.

    Par exemple:
    En Kikongo on dit Mvumbula. Cela veut dire réveil lui.
    En Kisundi on dit Muvumbula.

    Mvumbula et Muvumbula à la même compréhension. Nous ne pouvons pas dire que le Français et le Kikongo c`est la même langue, car la compréhension des mots similaire n`existe pas. C`est pour cela nous pouvons dire que le Français et le Kikongo sont deux différente langues, mais pas le Kisundi et le Kikongo. Le Kikongo c`est la langue et le Kisundi c`est un dialecte de la langue Kikongo.

  19. Samuel Noko dit :

    Le lieu de naissance de plusieurs langues, c`est l`endroit ou la Tour de Babel fût construite.

  20. le fils pays dit :

    Mr Noko,qu’est ce que vous etes entrain de raconter.
    Muvumula veut dire reveilles le ou bavumbula veut dire reveilles les
    C’est justement ce verbe reveiller /vumbula qui est conjugue au singulier et au pluriel.Il faut arreter un moment de voir les choses dans le prisme du colonisateur.Afrique en generale et en particulier en parlent les langues pas les diatectes peut etre elles ne sont pas indo europeennes mais sont les langues point barre.A mon avis le nom dialecte est use pour denigrer les autres.Faites un effort d’etre lucide. Merci

  21. Samuel Noko dit :

    Muvumbula veut dire REVEIL LUI.
    Mvumbula veut aussi dire REVEIL LUI.

    Vumbula c`est le verbe.

    BAvumbula veut dire Tu les réveille. Le BA c est l`article pluriel.

    En Kikongo en dit: Ntula.
    En Kisundi en dit: Mutula.
    TULA c est le verbe mettre.

    C`est bien correcte.

  22. le fils du pays dit :

    Mr Noko,les linguistes disent:Quand un peuple se depasse sa langue subit certaines modifications.Certe,nous pouvons l’observer dans nos langues.
    Je reviens a la charge.Quand tu vas reveiller quelqu’un tu lui dis Vumbuka.
    Quand on t’envoie reveiller quelqu’un on te dit:Yenda wa Muvumbula ou Yenda Muvumbula.Quand tu vas reveiller plusieurs personnes tu leur dis:Vumbukeno.
    Et quand on t’envoie reveiller plusieurs personnes on te dit:aYenda wa bavumbula ou Yenda bavumbula.
    En kitouba c’est:
    Vumbuka
    Kuenda ku Vumbula yandi
    Kuenda ku Vumbula baou
    Nos langues sont claires,il n’y a pas de confusion possible la dessus.

  23. Samuel Noko dit :

    Si tu as bien suivi ce que j avais écrit d avance concernant la similarité entre la langue et le dialecte, je dirais que toi même tu viens de confirmer ce que je raconte.

    Et portant tu viens d écrire:
    En Kitouba:
    Kuenda

    Et en Kikongo:
    Yenda.

    Y a t-il une similaritè entre Yenda et Kuenda ?
    Et pourtant il s`agit de la même compréhension. C`est ainsi en distingue une langue et un dialecte.

    Je donne encore un exemple.

    En Kikongo: Ntala. Cela veut dire: Regarde le.
    En Kisundi: Mutala. Cela veut aussi dire: Regarde le.
    La comprehension entre le mot Ntala et Mutala est la même.

  24. Samuel Noko dit :

    Je dois aussi bien préciser que j avais bien écrit que les Kongo est une famille qui se fait identifier en plusieurs groupes familial et pour identifier chaque groupe en commence par: MUSHI.

    Par exemple:
    Mushi Kwimba.
    Mushi Ntsembo.
    Mushi Mvimba, etc…

    Lorsque la personne de chaque groupe parle, son dialecte prouve qui il ou elle est.
    C`est parce que y a une très forte cohérence entre le dialecte et l`identité de la personne.

  25. le fils du pays dit :

    Mr Noko,ce que j’esssaie de vous faire comprendre que le mot dialecte est use pour devaloriser ou discriminer une langue toutes les langues doivent etre appellees par langue point barre.Je reprends ce que j’avais dit dans mon precedent poste que quand un peuple se deplace sa langue certaines modifications.
    En kikongo comme en kisundi le Tala ne change pas ce qui signifie regarde tout simple.
    Pareil pour Mutala ce qui signifie regarde le, la il y a precision.

  26. Samuel Noko dit :

    Il ne s`agit pas seulement de la précision comme tu le prétend, car le phonétique joue aussi un rôle. Une personne qui obtient la connaissance familiale Kongo, maitrise aussi des relations de consanguinité Kongo.

    D`après tes propres arguments, tu crois que les humains qui parlent une langue et des dialectes, se trouvent dans un état pour se dévaloriser ou discriminer. C`est 100% faux.
    Là vraiment il te manque une compréhension académique. Car si tu maitrisais aussi les groupes familiale Kongo comme Mushi Ndamba, Mushi Ngoyi, etc… tu n`allais pas dire il s`agit de la revalorisation ou discrimination, parce que je parles des oncles, des cousins, cousines, des frères et soeurs qui obtiennent les même génétiques.

    C`est la même patrimoine. Mais comme tu es dans l`inconscience, c`est pour cela tu raisonne ainsi.

  27. Samuel Noko dit :

    Parler un dialecte ne veut pas dire entraver une personne de ses droits pour discriminer ou l`abaisser. Comprenez d`abord ce que vous avancez avant de le dire en public.

  28. le fils du pays dit :

    Mr Noko,Je ne suis pas un linguiste ni un academicien puisque vous semblerez vous renfermez dans ce cocan academique pas etonnant de voir tout dans le prisme occidental meme la chose la plus simple.Ecoutez,je le reitere en usant le mot minimiser parce que j’ai use le mot discriminer tu as cru que c’etait de la discrimination dont je fesais allusion.Ceux qui qualifient les autres langues de dialecte le font pour les minimiser.Ne parlons de langues pas des Mushi qui sont les clans familiales qui designent les lignees.Quand on dit par exemple Mushi Mbiemo cela veut dire tout simplement que la personne est un descendant de la lignee des Mbiemo.Nos aines qui nous lisent peuvent nous edifier la dessus.
    Merci.

  29. Samuel Noko dit :

    Je le dis encore.
    Le royaume Kongo fût le premier royaume du monde entier lequel qui à transmit sa connaissance à la Tour de Babel, en Egypt et enfin aux Caucasiens qui ont nommé les maisons pour apprendre comme académie. C`est une structure qui à ses racines du royaume Kongo. La toute première civilisation. Alors détrompe toi si tu crois je vois le prisme occidental tout juste je donnes des exemples. Je suis bien au courant que la naissance de l`Europe c`est de 987 à 1492.

    Tu continues d`être dans le tort. Tu as déjà utilisé les mots comme comme discrimination et dévaloriser. Maintenant tu essayes encore avec le mot minimiser. Tu change d`avis mais tu ne veux pas accepter que tu as tort.

    Le mot minimiser, discrimination ou dévaloriser ne peuvent être utiliser pour distinguer la langue et ses dialectes.

    Je te donne encore un exemple suivant:

    Y a des Anglais qui disent: PERFECT. C`est la langue.
    Y a aussi d`autres Anglais qui disent: PEUFIC. C`est le dialecte.

    Et pourtant les deux sont des Anglais, mais ils parlent différemment.
    En quoi l`Anglais qui dit PEUFIC est minimiser ?
    Est-ce que son identité d`être Anglais à été minimiser ?
    La réponse est NON. Même si il parle le dialecte, il est Anglais parce que les langues et ses dialectes est une réalité.

    Je dois aussi te rappeler que je parles des relations de consanguinité Kongo qui est une grande famille. En outre, je parles belle et bien de l`arbre généalogique qui à le tronc et les branches. Sur cet arbre y a la langue et des dialectes.

    Le Kongo de Manianga parle autrement que le Kongo qui parle le Munukutuba, c`est bien parce que y a une langue et ses dialectes.

  30. le fils du pays dit :

    Mr Noko,il y a quelque chose qui ne va pas avec vous.
    Et pourtant j’ecris dans un francais clair et je ne vois pas pourquoi vous voulez ramener ce debat a un debat semantique.Je ne change pas d’avis les mots uses sont interchangeables pour exprimer l’idee et je ne suis nullement dans l’inconscience ce n’est pas pour rien dans mon dernier j’ai parle des aines qui nous lisent d’apporter plus de precision sur le sujet.

  31. Samuel Noko dit :

    Entre toi et moi le débat est entre la langue et ses dialectes.

  32. Samuel Noko dit :

    Tes arguments manque des preuves.

  33. le fils du pays dit :

    Mr Noko,Je vous le reitere que vous etes enferme dans un cocan.
    Je ne sais pas si vous lisez vos ecrits sinon vous vous rendez compte de ce que vous avancez.Maintenant dites moi quel est ce mot de notre langue ou de nos langues qui signifie ou equivalent au mot dialecte qui designe une autre langue toujours chez nous.Merci

  34. Samuel Noko dit :

    Surtout ne commence pas a répondre une question par une question. Là tu deviens ridicule.

    Les mots comme minimiser, discrimination, ou dévalorisation ne peuvent pas être utiliser pour distinguer une langue et ses dialectes.

    Comme c`est toi qui le dit, je t`ai demander de le prouver, mais tu n`arrives pas, et maintenant tu me répond avec une question.

    Je peux aussi te répondre avec une question suivante:
    Peux tu expliquer la notion MPANZU YI DEKELE ?

    Je continue a dire que les langues et leurs dialectes existe. C`est une réalité et aucune personne n`a le droit a dire que parler un dialecte veut dire se mettre sous la discrimination, dévalorisation ou minimisation. Car tant que toute cette famille sont du même arbre généalogique, leur identité sera la même tandisque leurs langue et leurs dialectes, une richesse familiale.

  35. Samuel Noko dit :

    Je me demande aussi si tu as vécue le Mbongui l`endroit ou la famille lointaine avait aussi sa place. Et si tu as vécue le Mbngui, le mot MPA ZA NDINGA devrait te dire quelque chose.

  36. Samuel Noko dit :

    Le dialecte c`est une variété d`une langue des personnes qui ont des ancêtres en commun. On ne peut pas discriminer, dévaloriser ou minimiser un dialecte parce que il s`agit d`un membre de la même famille qui forme la richesse familiale.

    En langue Kikongo on dit: MONO.
    En dialecte Munukutuba on dit: MUNU.
    En dialecte vous appelez LARi on dit: MENO.

    Le MONO, MUNU ET MENO ont la même compréhension c`est parce que le Munu et Meno ont leur source dans MONO.

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