TAATA M’BIEMO ET SON COMBAT DE RÉSISTANCE POUR LA CAUSE NATIONALE CONGOLAISE DURANT LES ANNÉES 1940.

         La colonisation française au Congo-Brazzaville a été l’une des plus dures ou des plus répressives que l’Afrique noire ait connue. Dans cette colonie, le code de l’indigénat d’expression coloniale française a été appliqué de la manière la plus féroce voire de la manière la plus bestiale qui soit.

         Historiquement, 1887, marque le début de l’application du code de l’indigénat en Afrique. L’Algérie en est l’espace d’essai.

         A titre définitionnel, le code de l’indigénat est un ensemble de textes législatifs et réglementaires ayant pour objet d’organiser dans les colonies françaises le contrôle et la répression des populations dites « indigènes ». Il s’agit d’une justice répressive spéciale qui crée de nouveaux délits et de nouvelles peines, contrairement à la justice pénale applicable en métropole. De plus, elle est exercée par l’autorité administrative et non judiciaire.

         C’est dire que, l’Etat français disposait dans les colonies d’un régime d’exception, c’est-à-dire, d’un régime dans lequel, l’application du droit pénal relève de la compétence des juridictions administratives. Et dans plusieurs colonies, ce régime d’exception a, le plus souvent, donné lieu à des abus dans la qualification des faits ou actes de conduite sociale.

         C’est le cas, au Congo-Brazzaville où la divagation des individus atteints d’aliénation mentale, le vagabondage, les actes de désordre sans en définir très clairement les contours, le refus de payer l’impôt ou de s’acquitter des prestations voire le refus de prêter aide en cas d’arrestation d’un délinquant… étaient placés au rang des comportements infractionnels ou délits donnant ainsi lieu, à des sanctions pénales et ce, en application du décret du 15 janvier 1919, portant création du gouvernement de l’Afrique Equatoriale Française et du décret du 31 mai 1910, portant règlement sur l’indigénat en Afrique Equatoriale Française.

         Cependant, comme le relève, à juste titre Gilbert Doho «  Ce qui importe avant tout, c’est la réaction des Congolais contre ces infractions spéciales. Dans leur application, il y aura beaucoup d’abus étant donné que toutes les colonies en A.E.F sont confiées aux compagnies concessionnaires. Celles-ci paient les impôts à l’Etat et se font payer en exploitant l’immense richesse des colonies…Or, au sortir de la Première Guerre mondiale, ces Africains qui ont aidé à vaincre l’oppresseur de leur oppresseur et qui ont goûté, hors des colonies, l’odeur de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, ces Africains-français vont corner les injustices dont ils sont l’objet. L’exemplarité du cas d’André Grenard Matsoua est…source d’inspiration. Il est un des rares Africains à avoir organisé les indigènes de la métropole et des colonies, à avoir protesté par écrit contre le monstrueux instrument d’animalisation des indigènes, et à avoir payé les prix de son audace. Les recherches tardent à valider un homme qui, pendant que la Deuxième Guerre mondiale, rage contre la France, est outré de constater que les Africains sont, de nouveau appelés à sauver leur oppresseur. L’ancien combattant Matsoua mène une guerre intellectuelle contre la France au sein de l’amicale qu’il crée en France. » [Gilbert Doho in « Le Code de l’indigénat ou le fondement des Etats autocratiques en Afrique francophone L’Harmattan 2017 P.214.]

         Taata M’biémo ou le chef coutumier M’biémo s’inscrit aussi au niveau local dans le droit fil du combat d’André Grenard Matsoua, celui d’une dénonciation des injustices dont sont victimes les Congolais vis-à-vis du pouvoir colonial français.

 Chef charismatique du village Tsinamana des pays de Mpangala dans le département du Pool au Congo-Brazzaville, taata M’biémo sera parmi ces hautes personnalités emblématiques de la société Traditionnelle Congolaise qui aura réussi à galvaniser des foules sur des questions d’émancipation de l’homme noir en dénonçant avec véhémence les abus voire les atrocités commises par le pouvoir colonial français.

Ainsi, taata M’biémo manifestera avec ténacité sa résistance contre non seulement l’occupation française, de façon générale et plus particulièrement contre les pratiques coloniales de mépris et de manque de considération voire de manque de dignité de l’homme noir.

         Fils de «  » Mbanza et de « Tâ » Massengo, M’biémo est né dans les années 1890 dans les pays de Mpangala dans le département du Pool. Il connaît pratiquement, une enfance et une jeunesse de résistant face à l’oppression coloniale française. Son intelligence, la droiture de son esprit, sa fermeté et son courage feront de lui, un homme exceptionnel et un haut dignitaire fort apprécié par ses pairs et ses sujets réputé notamment pour son franc parler.

De coutume ou d’ethnie basundi, le chef Mbiémo sera fusillé au même titre que son frère Milongo le 5 décembre 1940, à Mayama à 15H40, à la suite d’un jugement expéditif colonial durant lequel, il n’aura bénéficier d’aucun ministère d’avocat et avec lequel, les principes d’équité, d’impartialité et d’indépendance juridictionnelle n’auront été respectés.

Le procès de taata Mbiémo tenu le 18 novembre 1940 en audience publique du Tribunal indigène du second degré du Département du Pool sous la présidence de Monsieur Pierre De Buttafoco, administrateur des Colonies, chef du Département du Pool est, peut-on dire, une mascarade ou une parodie de procès. Un procès où le déroulé des débats est mené par le président beaucoup plus à charge qu’à décharge. Il dit le procès qu’il ne l’organise, de façon objective, impartiale et indépendante.

Pierre De Buttafoco est un administrateur et un juge, peut-on dire, susceptible, raciste qui accepte difficilement la nuance, la différence notamment lorsque celle-ci émane de ses adversaires que sont les indépendantistes Congolais à l’instar de taata M’biémo ou taata Matsoua qu’il aurait absolument voir condamner au bûcher et contre qui, il s’est battu, corps et âme, pour qu’il soit arrêté à Paris un certain 3 avril 1940.

Pierre De Buttafoco est, à la fois, juge et partie au procès faussant ainsi véritablement le jeu du débat contradictoire dans le procès M’biémo et, somme toute, du respect des droits de la défense.

Taata M’biémo sera prévenu d’une part, du délit de constitution de bande armée de couteaux, de bâtons, sagaies et fusils après avoir réuni les hommes de son village Tsinamana et de Kaounga et d’autre part, d’avoir confié au nommé Milongo, son frère, le commandement de la bande ; de lui avoir ordonné de tendre une embuscade pour s’emparer de la personne du garde Bala [ un ressortissant ouest africain résidant, des décennies durant, au Congo-Brazzaville, plus précisément dans les contrées de Mayama et placé au service de l’administration coloniale française] et le tuer,…d’avoir voulu envoyer des émissaires dans d’autres villages afin de soulever une rébellion dans l’ensemble des cantons dépendant du chef Kongo, des faits qui auraient été commis le 5 novembre 1940.

Taata M’biémo est âgé d’environ 50 ans lorsqu’il est déféré devant ce tribunal colonial. Mais en dépit de son âge jugé vieillissant à cette époque, l’homme reste lucide, ferme, déterminé, courageux, fidèle à son idéal d’émancipation et de dignité de l’homme africain comme le sont d’ailleurs, ses prédécesseurs résistants issus de la même coutume Basundi que lui, à l’instar de Mabiala Ma Nganga.

Au cours de ce procès, taata M’biémo rejettera toutes les accusations portées contre lui car elles seront infondées. Les témoignages rapportés par l’administration coloniale, à l’effet d’établir sa culpabilité viendront souvent des chefs zélés et partisans de la cause coloniale.

Pour Pierre De Buttafoco administrateur des Colonies, chef du Département du Pool présidant l’audience du tribunal répressif devant lequel est déféré taata M’biémo, l’âge de celui-ci et son influence avaient fait de Milongo et Kimbembe des exécutants féroces, sa rébellion perpétuelle contre tout ce qui touche à l’ordre public avait fait de lui l’adversaire redoutable de ceux qui touchent de près l’administration. Que par ailleurs, il jouissait auprès de son entourage d’un prestige néfaste.

Quand Pierre De Buttafoco voudra, d’une manière ou d’une autre, amener taata M’biémo à reconnaître les faits, objet des poursuites, le prévenu M’biémo, bien évidemment, n’hésitera guère à exprimer avec force son rejet sur des faits non justifiés en lui rétorquant, entre autres que : « …j’avoue que je n’approuve pas la soumission [sous-entendu des chefs noirs zélés de l’administration coloniale] à la taxe de la société de prévoyance, pas plus que leur zèle pour ce qui me déplaît. » [Côme Kinata in « Les etnochefferies dans les Bas-Congo français : collaboration et résistance 1896-1960 L’Harmattan 2001 P.167 et s.]

Ici, taata M’biémo sous-entend qu’il est, un partisan de la Cause Nationale Congolaise et qu’à ce titre, il ne peut apprécier la dissolution de l’association créée un certain 17 juillet 1926 à Paris par André Grenard Matsoua, l’association amicale des originaires de l’Afrique équatoriale française ayant pour objet, peut-on dire, d’élever l’homme noir à l’échelle planétaire en le faisant participer au développement et au bien-être tant de sa personne que de son environnement.

Cette association connaîtra un franc succès voire retentissant au point d’inquiéter très sérieusement les autorités coloniales françaises qui, au final décideront de sa dissolution au profit de la société de prévoyance que de nombreux Amicalistes et Congolais ne voudront guère.

Taata M’biémo était de ceux-là qui sont restés fidèles à l’idéal matsouaniste jusqu’à la mort. Jugé, condamné injustement à la peine capitale, fusillé avec l’un de ses frères Milongo, le 5 décembre 1940 à 15H30 à Mayama, taata M’biémo est resté fidèle à son idéal, celui de voir un jour un Congo indépendant, uni et où l’être où le Muuntu jouirait, en toute liberté, d’une grande plénitude existentielle. Il est, un illustre personnage, un digne fils de la Nation Congolaise qu’il faudra un jour réhabiliter, à sa très juste valeur, en raison de son courage et surtout de son noble combat d’émancipation de l’homme noir dans un Congo nouvellement libre et indépendant.

L’homme tombe et meurt sous le feu des armes avec un calme inouï en croisant ses deux mains tout en ayant un regard tourné vers le ciel en signe très probablement d’espérance et de prière pour le combat inachevé mené par lui et que d’autres parmi les vivants voudront continuer avec force s’ils l’estiment utile et vital. C’est la prière même de taata M’biémo qui est celle du combat et de la résistance face à l’adversité.

C’est à ce titre d’ailleurs, qu’il fait l’objet d’un culte vénérationnel, au même titre que, André Grenard Matsoua, Mabiala Ma Nganga, Bouéta Mbongo Mâ Ngunga, Mpfumu Kimbangu, Simon Mpadi et autres dans les assemblées Ngunza de nos villages.                                                                   

TAATA NDUENGA

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37 réponses à TAATA M’BIEMO ET SON COMBAT DE RÉSISTANCE POUR LA CAUSE NATIONALE CONGOLAISE DURANT LES ANNÉES 1940.

  1. kikadidi leo dit :

    le traumatisme du colon non quant au nom de cette souffrance nos parent ont ete tues par ceux qui ont la haine de cette periode qu ils n ont pas connus.les revolutionnaires.

  2. OYESSI dit :

    Le genre d’articles que nous souhaitons voir sur ce site pour mieux connaitre notre histoire et montrer à ceux qui ont résisté aux colons pour défendre notre Congo que nous les oublions pas.

    Ces héros qui mériteraient d’avoir des places publiques, des avenues ou rues à leur nom pour qu’ils ne soient pas oublier. Tous les sachants doivent mettre à notre disposition ce qu’ils connaissent de notre histoire pour qu’on s’en souvienne toujours.
    MERCI TAATA NDUENGA pour votre contribution à notre histoire commune.

  3. Jean-Claude Mayima-Mbemba dit :

    Taata Nduenga, matondo ma mingi ! Un très grand merci à toi pour cet hommage rendu à mes Grands-oncles, Mbiemo et Milongo, fusillés à Mayama, en 1940. Ils furent les oncles de mon grand-père maternel. Infiniment merci !

  4. Ekoué dit :

    Arrêtez de nous divertir avec ces histoires. Ce monsieur fut un bandit et non resistant.

  5. Anonyme dit :

    Et pendant ce temps là que faisaient les mbochis ????

  6. Oncle Manéno dit :

    Ils chiaient dans les cours d’eau !!!

  7. Anonyme dit :

    tout à fait ou alors ils étaient occupés à danser ekonga

  8. LA DESCENTE AUX ENFERS COMMENCE dit :

    ATTENTION À LA DIVERSION.
    PENSEZ À LA LIBÉRATION PRÉSENTE DU CONGO.
    L’HISTOIRE EST IMPORTANTE. ELLE NOUS APPORTERA DES ÉLÉMENTS LORSQUE LE RÉGIME DE sassou SERA BATTU.
    NOUS AVONS DÉJÀ FAIT LE DIAGNOSTIC. NOUS AVONS BESOIN DES SOLUTIONS CONCRÈTES POUR VAINCRE CE SYSTÈME MAFIEUX ET SANGUINAIRE.
    JE VOUS AI PROPOSÉ, PAR EXEMPLE, LA TRACK DES PARENTS QUI SONT DANS LA SERVITUDE VOLONTAIRE .

  9. mwangou dit :

    @ Ekoué. Bizarre qu’un africain, congolais de surcroît…, ou peut-être congolais, traite les africains qui ont fait de la résistance, de bandits. pour cette période là, traiter de bandit le noir qui fait de la résistance parce qu’il pose le problème de l’égalité des êtres humains, ce que le colon refuse au colonisé, c’est tout simplement intolérable. Vous êtes tout simplement de ces noirs zélés dont il est fait mention dans cet hommage, et surtout vous êtes surement un de ces complexés tels qu’on en trouve dans ce pays, ce Congo, et qui font du n’importe quoi au seul motif de nourrir leur complexe, dont le chef au sommet est bien entendu sassou nguesso.
    @ Oncle Manéno et Anonyme. méfions-nous des esprits toxiques comme ce Ekoué, qu’ils ne prennent pas de l’ascendant sur les esprits sains que nous sommes en nous entraînant dans ce qu’il se permet d’alerter, la distraction. Aussi, éloignons-nous des descriptifs tout à fait inutiles, à la limite de l’insulte gratuite inspirée par l’ignorance et la méconnaissance de l’autre.

  10. NICE dit :

    Merci pour le redacteur de cet article

  11. Anonyme dit :

    @mwangou

    Ce ne sont pas des insultes gratuites c’est un constat

  12. SAMBA DIA MOUPATA dit :

    Tâta M’biémo doit se retourner dans sa tombe , car des usurpateurs et voleurs comme Bernard kolélas et maintenant Parfait kolélas ont fait de son nom un fonds de commerce . Lors des meetings parfait n’hésite pas de brandir une canne qui soit disant héritage de tâta M’biémo .

  13. HYPO - MAKOUALA - MASK dia Hâta dit :

    Les makouas ne se lèvent toujours pas pour le Coco. Appel en cassation? Allô, 1 tout petit makoua au moins, juste 1 seul, pour sauver les meubles? Allô – Allô?
    Pamba pamba, Loubaki.

    Depuis que Kolins est parti, plus personne ne résiste comme il se doit…

    Caca ku dila !

  14. Oncle Manéno dit :

    @mwangou,
    Très bien. Disons seulement la vérité partout en toute sincérité comme l’évangile selon la sainte bible!

  15. mwangou dit :

    @Anonyme et Oncle Manéno: là, je ne vous suis pas. Mais finalement j’ai compris. Vous êtes sur les fameux M’bochi qui feraient dans l’eau, et vous dites que c’est cela la vérité, qu’il faut constater…
    j’en appelle à votre bon sens; j’ai passé 8 jours à Owando, 4 jours à Makoua, 2 jours à Oyo, deux semaines à Impfondo, 2 jours à Gamboma, etc…, je n’ai pas eu la malchance de voir même un enfant d’une dizaine d’années courir vers une rivière pour chier…Aurait-il fallu un séjour plus prolongé pour pouvoir assister à la satisfaction de ce besoin si naturel, c’est-à-dire contraignant?
    Allons constater plutôt que peu de lettrés du nord reconnaissent l’action de Matsoua pour le Congo, le Moyen-Congo et l’Afrique noire. raison pour laquelle la statue en hommage à Ce héros sans lequel un Opangault n’aurait pas existé en tant qu’homme politique, a été confiné à Kinkala, alors même que trône en plein centre-ville de Brazzaville, celle d’Opangault justement. Peut-être que finalement ce placement est la suite logique de la tékénité de ce leader, Brazzaville étant en terroir téké…
    Si bien des lettrés du nord ne peuvent pas reconnaître Matsoua dans son véritable rôle pour le Congo, alors les autres résistants n’ont droit à aucune reconnaissance…
    Cette idée de traiter certains résistants de simples bandits, idée empruntée au colon, semble faire le lit de certains… A Bacongo, un resquilleur de chansons, avait reçu un cd depuis la France vraisemblablement, qu’il faisait passer sur son système d’ordinateur, où l’orateur traitait les lari d’ignorants qui suivent n’importe qui, et qui croient à l’histoire montée de toute pièce de Matsoua. L’orateur auteur du cd, s’exprimanr en lari, affirmait tout bonnement que Matsoua était un voleur, un grand voleur et c’est à ce titre qu’il était poursuivi et qu’il a été tué…Ainsi donc Ekoué n’est pas seul… et si l’on pense pouvoir les contrer avec efficacité dans leur entreprise de démolition du kongo en évoquant le fait que des gens chient dans l’eau ou dans la brousse, pour moi il n’y a aucune différence, alors là nous ne devrons pas être surpris par le prochain constat…

  16. TAATA NDUENGA dit :

    TAATA MWANGOU

    Je vous prie de m’excuser de vous appeler par taata qui chez nous est une appellation d’un profond respect qu’on a envers son interlocuteur.

    Vos analyses tout comme celles des compatriotes comme Val de Nantes me touchent beaucoup parce qu’elles s’inscrivent dans une dynamique d’élévation tant de la pensée de l’être que de l’environnement dans lequel, il évolue.

    Je vous remercie beaucoup !

    Matondo !

  17. Anonyme dit :

    Mwangou .de quel droit vous permettez vous de donner des leçons de morale à tout le monde ? Est ce les personnes que vous défendez se lèvent aujourd’hui contre la dictature ? Je n’ai aucune envie d’entamer des discussions stériles et inutiles avec vous j’exprime mes idées comme je l’entends .

  18. Anonyme dit :

    Pur quelle raison ne laissez vous pas les lettrés du nord comme vous les appelez se défendre lorsqu’ils subissent des critiques de ce genre ?
    Quelles sont vos preuves pour affirmez aujourd’hui que Brazzaville est en territoire Téké? on fera appel aux archives du Vatican pour tirer tout cela au clair par ce que trop c’est trop
    Vos leçons de morale vous devez plutôt les adresser aux mbochis ou plutôt aux tekés puisque les mbochis deviennent maintenant des tékés selon mwangou et non pas à ceux qui ‘expriment que des sarcasmes
    La plaisanterie n’est plus de mise sur ce site par ce que Mwangou est là ?
    Décidément toujours ses ces sudistes zélés et peureux qui croient défendre la morale !!!

  19. val de nantes dit :

    Si Sassou avait la magie de travestir l’histoire des résistants du pool ,il n’aurait pas hésité .les traces mémorielles sont tatillonnes et ne laissent aucun répit à ce dernier ..
    Lequel subit un véritable supplice mental ,tant il aurait aimé monarchiser le congo au nom de ces résistants ,s’ils furent tous mbochis .
    Qui n’est pas résistant qui veut .

  20. Oncle Manéno dit :

    « @Anonyme et Oncle Manéno: là, je ne vous suis pas. Mais finalement j’ai compris. »

    Ouf, ‘laissez tomber’ @mwangou, vous ne pourriez plus suivre*…
    Oh, aussi plus tard le phénomène [yaka noki-noki ticket na yo ekofutama awa na Brazzaville soki pe te ezali na maboko ya mokumbi mpepo] ne serait qu’un sophisme, une absurdité, une illusion!

    Waterloo appelle Vatican.
    *Comprenez seulement!

  21. Oncle Manéno dit :

    Il aurait donc fallu durant son court long séjour que tout villageois qui eut senti de si peu le besoin d’aller faire caca au bord dans le ruisseau du coin eut d’abord informé publiquement soit formellement, audiblement ou visuellement @mwangou pour que ce dernier eut pris acte de la réalité de fait, en bonne et due forme pour respecter les règles, en vue de vérifier peut-être…
    J’espère que vous les aviez à l’oeil 24 heures sur 24 ou alors c’est de l’imagination concoctée pour oser bien dire et faire joli, comme un intellectuel, congolais, uh… (de justesse!)

    Bref, (j’ai personnellement juré de ne jamais épouser une femme qui n’a aucun sens d’humeur.)

  22. Ekoué dit :

    A part Matsoua, de quels autres bandits vous voulez nous présenter comme résistants?
    Ils ont fait quoi exactement ? Pour qui? Comment et où ?

    Je n’ai jamais entendu parler de ces bandits. Matsoua fut le seul résistant connu de Brazzaville à Pointe-Noire.

  23. Okouré Kéké dit :

    Repars donc au ‘Débutant’; il n’est jamais trop tard pour apprendre. Ou écrivez donc à TAATA NDUENGA pour obtenir des références solides à la source afin de vous édifier davantage et bien éclairer votre lanterne rouge.

  24. Anonyme dit :

    Voilà que je leur pose des vrais questions, ces mystificateurs versent dans l’insulte. L’insulte est l’arme des individus atteints d’une sécheresse intelle

  25. Ekoué dit :

    L’insulte est l’arme des individus atteints d’une sécheresse intellectuelle. Je ne bois pas de ce vin.
    Le fardeau de la preuve vous revient pour nous dire qu’est-ce que ce bandit a fait? Où? Quand? Comment? Et pour qui? Avec qui?

    Vous racontez de génération en génération des histoires à faire dormir debout croyant ainsi dire la vérité. Mais vous avez tout faux. C’est de la mystification que vous faite en voulant mystifier des bandits de grands chemins. Un autre bandit est mboueta nbongo qui voulut escroquer les blancs. Mais pris en flagrant délit d’arnaque , il devint un fugitif. Et voilà que ces illettrés de descendants veulent le présenter comme un résistant alors qu’il ne fut qu’un arnaqueur pris la main dans le sac.

  26. Anonyme dit :

    et toi peux tu citer tes résistants à toi ?
    est il vrai que vous faites caca dans l’eau lorsque l’on voit l’état dans lequel vous avez mis le pays on a tendance à le croire
    alors est il vrai que vous ne connaissez pas les toilettes chez vous ?

  27. Anonyme dit :

    Nous on vient du royaume Kongo quant à vous quelles sont vos origines ?
    Peux tu nous expliquer ? racontez nous votre histoire on est à votre écoute

  28. OYESSI dit :

    @ Anonyme

    J’ai noté ces deux phrases de vous « Et pendant ce temps là que faisaient les mbochis ????

    « Répondant @mwangou Vous ajoutez « tout à fait ou alors ils étaient occupés à danser ekonga » « Ce ne sont pas des insultes gratuites c’est un constat »
    Quel est le constat? Celui de l’histoire de notre pays ou celui de notre inculture à ne pas la connaître.
    A votre place je ne parlerai pas des Mbochis qui dansaient Ekongo en non ekonga qui est une danse Kouyou et non Mbochi même si tous le monde est devenus Mbochi au nord Congo.
    Si vous connaissez l’histoire du Congo vous aurez pu comprendre que le colon n’est pas arrivé au Congo par les pays Mbochi en dehors des Catholiques qui ont apporté la bonne parole pour ouvrir la route à la colonisation. En dehors des catholiques ce sont les frères Tréchot qui ont apporté du travail dans la zone.
    C’est donc normal que l’on trouve pratiquement tous les résistants au sud du congo où il ya eu la pénétration des colons. Pourquoi donc chercher toujours à passer à l’injure pour si peu.

  29. Anonyme dit :

    Oyessi commencez par faire des reproches à l’autre individu qui traite Boueta mbongo et Matsoua de voleur et de bandit
    C’est cet individu qui a amené l’insulte et la calomnie sur ce site

    Je l’avoue je connais mal l’histoire des peuples de ce qu’on appelle aujourd’hui nord du congo par ce que tout simplement elle n’est pas enseignée et je pense que cela crée des frustrations chez beaucoup d’originaires du nord nous ne nous connaissons pas en réalité d’où ma question merci de me dire que la danse s’appelle ekongo car je l’ignorait vous voyez désormais je m’en souviendrai
    A part cela je ne suis pas convaincu de votre explication sur l’inexistence de résistants au nord du pays et ce n’est pas une raison pour venir dénigrer les résistants des autres si je peux me permettre
    Ceux qui ont exécuté des pas des danse guerriers à la douane lors du limogeage du pseudo directeur des douanes étaient bien mbochis ? d’après les infos qui nous sont parvenus ils dansaient la danse ekongo

    Tout le monde est Mokongo au sud comme tout le monde est Mbochi au nord c’est comme ça au Congo

  30. Anonyme dit :

    lire je ne suis pas convaincu par votre

  31. Ebonga Ebonga Te Toujours Meilleur !? dit :

    « Ba kongo ba bomi Marien »; LOKUTA MONENE !
    « Ba mbochi ba bomi mboka »; YA SOLO, SONI PE SOMO !

    Tati a montré la mer à Oko: True that !
    « Oko montre la mer à Tati »: CANULAR !

  32. Lilou dit :

    Grand merci à Congo Liberty et à l’auteur de cet article !! Nous avons besoin de connaître notre histoire ! Oui il y a eu des résistants au Congo même si certains pensent le contraire, bien mal leur en fasse !!! C’est triste de lire des propos ahurissants comparant les résistants à des bandits. Ces personnes qui réfutent ces faits ne se rendent même pas compte de leur connerie!!! Et puis maintenant on va remercier la France d’avoir colonisé le Congo et nous avoir abrutis avec la religion.
    A la personne qui parle d’aller on Vatican, je vous conseille d’aller vous renseigner vous même et vous verrez que l’église catholique n’est jamais venue en Afrique pour évangéliser mais pour asseoir son pouvoir et ce de manière féroce. Si dans le Nord du Congo vous ne connaissiez pas Dieu et bien sachez que le peuple Kongo le connaissez avant même l’arrivée des blancs. Maintenant si vous considérez que l’arrivée du blanc vous a permis de vous développer et bien tant mieux pour vous. Le peuple Kongo et la sagesse Kongo ont démontré a bien des égards qu’il est peuple plus avancé que le blanc qui lui au fil des siècles n’a fait que démontrer sa sauvagerie.
    Ceux qui estiment que Taata Mbiemo est un bandit c’est dommage ! Mais paradoxalement ça prouve que les Congolais ne connaissent pas leur histoire et/ou qu’il y a bien 2 histoires au Congo celle du Nord et celle du Sud !!!!

  33. Anonyme dit :

    Lilou je parle du Vatican uniquement pour les archives le Vatican détient des archives concernant notre histoire et notre patrimoine et je ne m’en tiens qu’a ca grand merci à toi pour ton intervention

  34. Lilou dit :

    Ok nous sommes donc ensemble !

  35. Ekoué dit :

    Qu’est ce que Taata Mbiemo a fait?

    Vous êtes incapables de répondre à cette simple question.

    Ngouabi a lutté contre limperialisme international. Il a donné sa vie pour laver le Congo. Voila un exemple de bravour, de résistance,,de sacrifice pour son pays.

  36. Anonyme dit :

    Il a lavé le pays de quoi ?
    Donne nous un exemple de sa lutte contre l’impérialisme international
    Ton héros a fait venir les anzimbas dans le pays

  37. Anonyme dit :

    Vous allez devoir assumer votre héritage sanglant et décadent et en répondre devant le monde entier

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