
Par Pascal MALANDA
Qui peut aujourd’hui nier que le Congo est au bord de la banqueroute? Que le pays est à la veille d’une explosion sociale? Que le pouvoir a lamentablement échoué? Que l’opposition émiettée, bâillonnée et en lambeaux est incapable de proposer une véritable alternative au peuple? Que la classe politique dans son ensemble fait preuve d’une irresponsabilité coupable?
Qui peut aujourd’hui douter que le Congo se trouve à la croisée des chemins? Sommes-nous condamnés à la fatalité, ou avons-nous la capacité de nous poser les bonnes questions et surtout d’y apporter les réponses idoines?
Un sursaut national
Dans la vie d’un peuple, d’une nation, d’un pays, il arrive un moment où le désespoir semble atteindre un niveau tel que l’unique chose à faire n’est plus que de baisser les bras et d’attendre l’aide divine pour les uns ou la résignation totale pour les autres. C’est pourtant à ces moments où l’horizon semble totalement bouché, où l’on semble marcher dans un tunnel ténébreux et interminable, que le destin déclenche l’un de ces mécanismes mystérieux qu’on appelle sursaut. Brusquement, sans qu’on arrive à comprendre pourquoi et comment, une prise de conscience globale s’installe à une allure vertigineuse. Un peuple qui courait droit vers l’abîme trouve l’inimaginable courage de s’arrêter au bord du gouffre. Ce qui semblait, hier encore impensable devient alors une réalité tangible.
Du dialogue des sourds au marché des dupes
Le Congo est par excellence le royaume de la palabre. Sauf que depuis la nuit des temps, depuis les conférences du PCT dans les années 70, jusqu’au chapelet des dialogues d’Ewo, de Dolisie, de Sibiti, en passant par la grand-messe que fut la Conférence Nationale Souveraine, les protagonistes n’ont jamais voulu aller au fond des choses : l’acceptation de l’autre dans sa différence. Au Congo, le dialogue est perçu comme le moyen par excellence de rouler son adversaire, son interlocuteur, son ennemi. L’hypocrisie, la roublardise, la canaillerie, la mauvaise foi, etc. tout est utilisé pour rouler l’autre dans la farine. C’est à qui maîtrise à la perfection l’art du mensonge, de la calomnie, de la ruse. Et celui qui au sortir du « dialogue » se sent floué, ne rêve que d’une chose : se venger le plus vite possible. Celui qui au contraire croit avoir roulé les autres, ricane de plaisir en savourant sa victoire. Si les Français affirment que ‘’l’impossible n’est pas français’’, les Congolais devraient avouer que ‘’dialoguer honnêtement n’est pas congolais’’ Quoi d’étonnant alors que nous soyons arrivés à ce grand gâchis ?
Millième dialogue ou sursaut national ?
Depuis quelques mois, le mot dialogue a refait surface et se consomme à toutes les sauces. Longtemps exigé par l’opposition sous la forme d’un débat sans tabou et sans exclusive pour sortir de la crise post-référendaire et post-électorale, le dialogue était un véritable chiffon rouge pour le pouvoir, qui fort de son passage en force et de sa meurtrière guerre du Pool, tenait à imposer son calendrier et ses conditions. Pour le régime, tout s’était bien passé, la communauté internationale avait validé les résultats, les contestataires étaient emprisonnés, les autres étaient rentrés dans l’ordre. Bref, rien de plus normal : « Circulez, il n’y a rien à voir. » Mais c’était compter sans la puissance de la crise pétrolière de 2014 qui est venue mettre à nu l’incompétence criarde d’un pouvoir incapable de diversifier l’économie nationale pendant la période des vaches grasses et qui s’agite frénétiquement pendant la période des vaches maigres. Comme la cigale de la fable, le pouvoir a tenté sans succès de masquer son irresponsabilité, jusqu’à avouer la disparition des 20 milliard d’euros prétendument réservés aux générations futures. Le peuple, terrorisé par des décennies de violence n’ose pas encore revendiquer son droit le plus élémentaire : La lumière sur ce scandale qui ailleurs aurait emporté tout le régime aux cris de « Sassou a tout volé ».
C’est dans ces conditions, et sous la pression du FMI, que le pouvoir, trainant les pieds, en est réduit à concocter un dialogue national. Mais qu’est-ce qui peut sortir d’un dialogue avec le pouvoir après celui d’Ewo, de Dolisie et de Sibiti ? L’opposition, même la plus conciliante est dubitative. Quant au peuple, il ne croit plus à rien. Il attend son heure. Et derrière ce peuple, des politiciens embusqués attendent aussi leur heure de gloire. Pour eux, pas question de dialoguer avec un pouvoir aux abois alors qu’il suffit d’attendre patiemment que la mangue mûre tombe dans l’escarcelle. Au passage, cette nouvelle classe politique aux mains propres, se chargera de nettoyer le pays de la racaille.
Un pays profondément divisé
Voilà où nous en sommes aujourd’hui. D’un côté une minorité clanique en fin de cycle et associée à quelques flibustiers venant de toutes les autres ethnies pour faire bonne mesure, de l’autre l’immense majorité de la population totalement désabusée. D’un côté un pouvoir ayant lamentablement échoué, mais hyper riche et surarmé, de l’autre un peuple clochardisé et totalement désarmé. Toutes les conditions sont donc réunies pour une révolution….
Révolution de palais et de la rue ?
Le statuquo est absolument intenable. Les retraités-mendiants, les étudiants avilis, la population réduite à la galère. Tout le monde s’étonne que ce château de cartes tienne encore. Et pour ne rien arranger, on prête au pouvoir l’absurde intention de se perpétuer sur une base dynastique. Humiliation suprême pour un peuple qui fit jadis la fierté de l’Afrique par son intrépidité.
Et si l’on s’arrêtait un instant ?
Ce décor lugubre étant planté, la danse macabre peut commencer. On met le feu aux poudres, on tue dix, vingt, ou cinquante mille Congolais. Et ce sacrifice luciférien accompli, on s’assoit pour un nième dialogue qui s’achève par le ricanement des uns et les pleurs des autres. Sommes-nous un peuple maudit, incapable de sortir du cercle vicieux, incapable d’arrêter le sortilège qui nous ruine depuis tant d’années ? Sommes-nous incapables de nous asseoir pour une foi avant que la maison ne s’enflamme définitivement, de nous regarder droit dans les yeux, de nous dire franchement tous les maux qui nous ruinent depuis 1957 et ensemble bâtir, main dans la main un édifice stable, résolument tourné vers un avenir radieux ?
Rassembler
Mais peut-on construire sans rassembler ? Peut-on bâtir dans un pays où à longueur de journée, on parle de l’avenir des Mbochis, condamnés à payer jusqu’à la troisième et quatrième génération, les crimes du PCT ? Peut-on construire dans un pays où le Pool et les Pays du Niari n’ont jamais eu le courage de s’asseoir autour d’une table et solder les contentieux de la douloureuse période 1992-1997 ? Peut-on construire dans un pays où les Kouyous et les Mbochis n’ont jamais exorcisé la haine déclenchée par l’assassinat de Marien Ngouabi ? Peut-on construire sans chercher pourquoi nos ethnies cèdent si facilement à l’illusion d’apprivoiser le pouvoir ? Peut-on construire dans un pays où l’on nie l’existence du tribalisme pendant qu’on fourbit les armes pour aller en découdre avec les nordistes ou écraser les sudistes ?
Peut-on aller vers l’autre sans faire un premier pas ?
Dialoguer c’est aller à la rencontre de l’autre, sans attendre que l’autre fasse le premier pas. Pour être inclusif, un dialogue doit d’abord se tenir. Le caractère inclusif ou pas ne se constate que sur le terrain. La difficulté se situe au niveau des conditions imposées par les uns et les autres. Et sur ce point, la puissance de la persuasion se base sur les aspirations profondes du peuple. Il n’y a pas de moment plus propice pour un vrai dialogue que maintenant. Un moment charnière ou de basculement. Avant ce moment, c’est le pouvoir qui refusait l’idée-même de dialogue inclusif exigé par l’opposition. Acculé par la situation politique, sociale, économique et financière, le pouvoir tente de proposer un dialogue biaisé. Fort de l’expérience passée, une frange de l’opposition n’y adhère pas, tandis qu’une autre propose des conditions. Ceux qui s’opposent au dialogue (à tort ou à raison) considèrent que le régime aux abois tente de survivre par ce subterfuge. Ils espèrent lui porter un dernier coup de boutoir et faire table rase. Au fur et à mesure que le temps passera sans dialogue, c’est le pouvoir qui courra derrière les radicaux pour essayer de les convaincre. Toutefois, il arrivera un autre moment après le moment propice mentionné ci-dessus, où sans sursaut national, la voie sera très certainement ouverte à une nième guerre fratricide. Est-ce de cela que nous voulons ?
Le temps des solutions courageuses
Les vraies solutions sont des solutions négociées au prix du courage de tous et non celles imposées unilatéralement. Le conflit en cours au nord de la Syrie est un bel exemple de realpolitik. Les Kurdes abandonnés par leurs alliés américains pouvaient-ils résister à la furia turque ? La Turquie, ivre de sa puissance militaire, aurait-elle évité un nouveau génocide, après celui des Arméniens dont il peine à sortir depuis 1915 ? Le nord de la Syrie est encore très loin de la paix. On voit cependant se dessiner, les contours encore flous d’un accord, bien qu’imparfait, mais qui évite aux peuple-martyre kurde, un drame inutile. Les Kurdes réalistes peuvent-ils prendre les armes dans les conditions actuelles ? L’histoire des nations s’écrit par petites touches qui durent parfois des décennies, avec des hauts et des bas, avec des avancées et des reculs.
Dans le cas du Congo, toutes les conditions d’un vrai drame sont réunies. Comment en sortir ? Il faut commencer par le fait que chaque protagoniste doit mettre de l’eau dans son vin. Puérile incantation diront certains. Libre à eux de fouler aux pieds les principes de la géopolitique et de la realpolitik. Pour y parvenir, il faut une vraie médiation dont la principale caractéristique est la neutralité acceptée par toutes les parties contractantes. Quelle est la crédibilité de Martin Mbéri en sa qualité de président du conseil national du dialogue ? Son passé ne plaide pas en sa faveur en tant que médiateur. Son parti pris est évident, pour ne pas dire flagrant. Ceci ne l’empêche pas de mener un travail de reconnaissance et de prospective, destiné à préparer le terrain d’une vraie médiation neutre (au besoin, internationale). Un médiateur international qui serait par exemple flanqué de deux vice-présidents venant du pouvoir et de l’opposition. Pour y arriver, il faut un large rassemblement du peuple autour d’un consensus tel que ce fut le cas à la veille de la Conférence Nationale. Or l’opposition étale au grand jour son éclatement. La diaspora qui aurait pu proposer une démarche fédératrice, peine elle-même à se rassembler. Espérons que ce moment de retrouvaille à Paris pourrait donner naissance à une dynamique salutaire.
Le collège présidentiel
Il y aura toujours l’opportunité de faire valoir une démarche encore plus innovante à travers une transition gérée par un collège présidentiel. Je ne peux évoquer l’idée sans me référer aux précieux travaux de mon très cher frère Félix Bakounda Mpélé. Je m’accorderai toutefois une liberté de pensée en introduisant quelques critères de constitution de ce collège présidentiel.
Dans ce cas de figure, le dialogue aboutirait à l’organisation de l’élection d’un Collège Présidentiel. Chaque région désignera au suffrage universel (grâce à une commission électorale consensuelle et réellement indépendante), dans une élection libre et totalement transparente, ses deux ou trois représentants au Collège Présidentiel. Pour les 10 régions qui composent notre pays, cela dégagera 20 ou trente membres du collège. Ces derniers désigneront un vice-président qui succédera à Sassou à partir de juillet 2021, Sassou dont l’élection au Collège Présidentiel pour le compte de la Cuvette Centrale ne posera aucun problème. Le Collège Présidentiel fournira également les ministres qui composeront le gouvernement de transition. Après juillet 2021, Sassou pourra éventuellement occuper le poste de vice-président, ce qui lui permettra de ‘’décroître’’ enfin progressivement comme le recommande la sagesse en matière de transfert de pouvoir : « La mesure ultime du leadership est la capacité de partir en cédant sa place au bon moment. Un vrai leader se fait de plus en plus petit, le système doit fonctionner normalement, qu’il soit présent ou absent.»
Il va sans dire que les critères et le fonctionnement du Collège Présidentiel feront l’objet d’un grand travail consensuel de toute la classe politique, véritable test de la bonne foi des uns et des autres. Parallèlement au Collège Présidentiel, et à leur image, des Collèges Régionaux pourraient être constitués en véritables embryon de la gestion décentralisée.
La chambre du peuple
Enfin, pour lutter contre l’ethnicisme endémique, source par excellence de tous nos maux, certains membres des Collèges Régionaux pourront siéger dans une chambre spéciale adossée au sénat et à l’assemblée nationale. Cette chambre servira de garde-fou aux dérives ethnicistes. Elle aura par exemple, entre autres prérogatives, celle de valider les nominations stratégiques, en les passant au crible de l’équilibre interethnique. Elle enregistra également les plaintes signalant les dérives naissantes.
Le Congo est à la croisée des chemins. Une grande explosion menace notre pays. Un vrai dialogue pourrait aboutir à un consensus salvateur. Encore faut-il que tout le monde arrive à percevoir le dialogue comme unique moyen de sauver le pays afin de le remettre sur le droit chemin.
J’ai exprimé à travers cette réflexion, un point de vue qui n’engage que moi et que j’assume entièrement. Je crois au sursaut national et au rassemblement populaire qui permettront au Congo de se réinventer en toute sérénité.
Pascal MALANDA
LE CONGO ETERNEL
@Malanda.
Le panurgisme n’est une intelligence .
Pourquoi cette obsession présidentielle ,une fonction dont les congolais n’ont que faire?
Pourquoi pas un lycée présidentiel?
Quelle différence sémantique ,faites vous entre le CMP et votre collège ?
Avez-vous soupesé son impact budgétaire ?
Êtes-vous sur de ce centralisme folklorique sortira la solution idoine pour le pays ?
Combien de cadavres congolais ,pour que vous y renonciez ?
Le génie de votre projet ,á supposer qu’ il en ait un ,c’est que tous les congolais soient présidents.
Un rappel :Sassou fut un collègien du CMP ,et on connaît la suite .
Il ne s’agit pas de caresser des Narcisses congolais ,mais du bonheur congolais .
Le danger de ce projet , est de créer une usine à gaz d’où resurgiront des miliciens tribaux à la tête desquels on pourra retrouver des KOLELAS , TSATOU , OKOMBI ,ces trois ont en commun l’art de la guerre civile ancrée dans leur gène pour arracher le pouvoir quel qu’en soit le prix .
Et surtout leur pouvoir tient plus de repli tribal que d’un programme politique efficient.
Ainsi , je n ‘imagine pas un seul instant , eu égard à ce qui précède , l’absence de ces trois au sein de votre collège , tant leur influence politique au niveau ethnique reste immuable .
La raison hellénistique a été à l’origine de l’avènement de la civilisation européenne ,que la raison congolaise soit synonyme de l’arrivée d’un nouveau CONGO .
La néotique (acte de penser ) est une activité humaine et nous en sommes capables .
Et MONTAIGNE ajouta : quand on me contrarie ,on éveille mon attention ,non pas ma colère .
Voilà une pensée dialectique ,qui nous sert de fil conducteur .
La situation sociopolitique, socio-économique et humanitaire est injuste, insupportable et intolérable pour tout peuple libre et digne – mais pourquoi les congolais ne bougent-ils pas pour chasser le dictateur – qui n’a jamais été aussi faible.
Historiquement, la liberté et la dignité d’un peuple se méritent. Il arrive une situation d’injustice ou d’oppression ; les peuples libres et dignes se sont toujours indignés puis structurés et organisés leur lutte. Ils ont enfin agi collectivement pour mettre hors d’état de nuire l’injustice ou l’oppression.
La liberté et la dignité des peuples libres et dignes sont d’abord ancrées dans l’ADN puis transmises de manière intergénérationnelle et enfin, par effet d’entrainement et de conditionnement et ou de responsabilité collective.
A l’inverse de ces peuples libres et dignes et au regard de la situation sociopolitique, socio économique et humanitaire congolaise injuste, insupportable et intolérable ; on peut tout à fait l’avouer que le peuple congolais est un peuple opprimé et ou esclave.
En effet, les congolais ont tout renoncé à leurs droits et devoirs de peuple. Par conséquent, ils deviennent mûrs pour l’esclavage francafrique incarné par le sous-traitant négrier Denis Sassou Nguesso. Sinon ça se saurait depuis déjà 2015. Quoique !!! https://www.youtube.com/watch?v=xdy82WvGktk
De la tragédie et des mythes est sorti le mode réel ,celui de la civilisation européenne .
Vous parliez de La tragédie de SOPHOCLE ,OEDIPE roi ,personnage mythologique grec , effectivement nous avons le devoir d’écrire notre destin à l’instar de ces grecs qui , par la pensée ,se sont élevés de la nature bestiale, qui régnait dans leur cité (polis ) .
Nietzsche avait dit qu’il fallait absolument » casser les idoles « (ideola ) c’est à dire , réfuter tous les dogmatismes préconçus pour aller vers le réel ( amor fati ) .
Je redis le collège présidentiel , tel que vous le pensez , est une réponse à la satisfaction de l’égocentrisme et de l’hybris de certains congolais en mal de reconnaissance sociale .
Le pays attend de nous les effets positifs de notre intelligence et non la construction des étapes pour la montée de la pyramide de MASLOW .
Que gagnerait un petit chômeur de kinkala en envoyant KOLELAS à votre lycée ou collège ?
Ce dont il aurait besoin ,c’est d’une décision politique locale afin de réaliser dans l’immédiat le projet socio -économique dont il est porteur .
Dans le souci d’une gestion orthodoxe des finances publiques ,votre projet n’aurait de sens que si ces derniers s’abstiendraient de percevoir le moindre salaire ,ce dont je doute .
10 connards au sommet de l’Etat ,qui attendraient les finances tomber du ciel ,c’est NON .
Le CONGO ne veut plus entendre parler de ce concept de président ,qui ne rime à rien
Le CONGO , soyez certains , survivra à la disparition de cet ovni institutionnel .
Des innocents ont payé de leur vie pour un truc dont on n’a jamais mesuré l’utilité , si ce n’est , celui de voler et tuer .
Un premier ministre bien poli , transcendant politiquement , suffit au CONGO .
Arrêtons de créer des icônes politiques ,l’heure est à la trivialisation des symboles politiques et surtout cessons de sanctuariser la sphère politique .
Qu’est ce qu’un premier MINISTRE ne ferait pas à la place d’un président ?
IL y a un âge au seuil duquel ,on s’émancipe de ces parents , le cas du CONGO en est un .
Ne transformez pas le CONGO en Oedipe mythologique et freudien .
Effacer ce mot , que je ne saurais voir .