Par David LONDI
[Connaissant les faiblesses fondamentales de la dictature, les démocrates peuvent délibérément chercher à exacerber ces « talons d’Achille » afin de changer radicalement le système ou de le désintégrer. En effet, les dictatures ont une durée de vie moins longue que les démocraties parce qu’elles réduisent progressivement leur base et la violence ne peut être un mode de gouvernement à long terme.
Malgré leur force apparente, toutes les dictatures ont des faiblesses, des inefficacités internes, des rivalités personnelles, des inefficacités institutionnelles et des conflits entre organisations et services. À la longue, ces faiblesses tendent à rendre le régime moins efficace et plus vulnérable aux changements et à une résistance délibérée. Il ne réussit pas à accomplir tout ce qu’il veut. Ainsi, par exemple, certains ordres directs d’Hitler ne furent jamais appliqués car celles et ceux auxquels ils étaient adressés refusaient de les exécuter. Le régime dictatorial peut aussi s’écrouler très vite] (Gene Sharp, Les politiques de l’action non-violente).
Chercher à abattre la dictature doit être l’objectif principal des Démocrates mais le but ultime doit être de créer les conditions d’une paix durable et l’instauration de la Démocratie. Cela passe par l’éducation. Le but de l’éducation dans le cadre de la lutte contre la dictature n’est pas que de transmettre les connaissances, de commenter des décisions ou de disserter sur les turpitudes du régime mais de faire découvrir aux individus leur existence dans un milieu social à améliorer, à changer ou à révolutionner. Le congolais qui comprend ainsi son rôle, acquiert rapidement les instruments de connaissance et d’action. [La démarche conscientisante est une pédagogie collective, une sorte de philosophie d’intervention et de résistance] (Paulo Freire).
Changer les mentalités, changer les structures constitutionnelles qui ont engendré des opprimés, des catastrophes sociales et économiques voilà le but que se donne le fédéraliste qui fait le lien entre critique institutionnelle et créativité collective par un projet clairement défini. Le système dans lequel évolue le congolais porte tous les germes de violence engendrés par la compétition à l’élection présidentielle entre des partis politiques qui se reposent, tous, sur le clientélisme ethnique. Les Démocrates doivent faire de l’éducation des citoyens dans la dictature une pratique de la lutte. Il ne peut y avoir conscientisation – niveau plus élevé de la conscience – hors de l’action transformatrice en profondeur de la réalité sociale et sécuritaire. L’effort de conscientisation, qui s’identifie à l’action culturelle pour la libération des opprimés, est un processus par lequel, dans la relation sujet-oppresseur, le sujet devient capable de saisir toutes les opportunités pour changer sa condition et devenir acteur de sa libération. Voilà pourquoi nous réaffirmons qu’en dehors de l’unité théorie-pratique, réflexion-action nous nous égarons dans des voies sans issue : chercher un bouc émissaire ; attendre ou espérer un coup d’état ; espérer notre libération d’une puissance étrangère ou combattre les effets sans s’attaquer aux causes. Les faiblesses des dictatures sont connues depuis l’Antiquité romaine quand, conscient de la fragilité et de la dangerosité du système par rapport à la démocratie, le sénat limitait ce mode de gouvernance avec des « pleins pouvoirs » au temps de résolution d’une grave crise. La nôtre a trop duré et est devenue un mode de gouvernement. Il est temps de l’abattre en exploitant ses faiblesses. Ici, notre réflexion se focalise sur ces faiblesses, une recherche d’efficacité dans les solutions que nous proposons pour désintégrer la Dictature.
Faiblesse 1 : La coopération d’une multitude de gens, de groupes et d’institutions nécessaires au fonctionnement du pays peut être diminuée ou supprimée.
[La dictature est un régime politique qui se caractérise par une forme de pouvoir arbitraire, autoritaire, entièrement soumis à la volonté de celui ou de ceux qui gouvernent. Les tribunaux, le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif sont alors directement liés aux décisions du dictateur. On n’y trouve aucun contrepoids: absence d’une presse libre, absence de partis d’opposition et absence de groupes de pression indépendants dans la société civile]. La coopération des différents agents du système est efficace quand l’information circule bien entre les constituants et concourt à satisfaire le même but : durer au pouvoir, pour la dictature. Les deux conditions pour durer au pouvoir, dans une dictature tribaliste, sont la nécessité de disposer d’un minimum de base sociale surtout quand les tenants ont promis de satisfaire tous les besoins de leur ethnie et de rendre une image positive à la communauté internationale. Le risque-confidentialité devrait donc être la principale préoccupation des gouvernants. En effet, la confidentialité des revenus, des comportements répressifs (assassinats, embastillements sans cause, détournements de fonds publics, etc.) est primordiale pour la cohésion du système. La publication des faits qui concourt à la violation de la confidentialité met à nu certains comportements des acteurs qui auraient souhaité rester cachés pour échapper à d’éventuelles représailles des citoyens mécontents ou de la communauté internationale et déstabilise ainsi le système. Négliger ce facteur de risque relève du pur amateurisme qui souligne encore un peu plus leur vrai statut social d’arrivistes incompétents. Face à cela, les démocrates disposent des réseaux sociaux qui ont permis de créer un espace de liberté d’expression et de contourner, ainsi, la censure instaurée par la dictature et de lui ravir le monopole. Elle est un système clos, un ensemble fermé d’éléments ou de relations, soustraits à toute autre influence que celle qu’ils ont les uns sur les autres. Les réseaux sociaux devraient nous permettre d’isoler chacun des acteurs pour les exposer à la face du monde et permettre la matérialisation du risque-confidentialité.
La force du dictateur ne vient pas de son intelligence fulgurante mais du niveau d’implication de celles et ceux qui travaillent pour lui, nationaux et étrangers. Pratiquer le « name and shame » sur les acteurs du système en publiant des informations, des faits vérifiables, sur leur fortune, leur implication dans des scandales divers, leurs turpitudes et leur complicité dans les assassinats des opposants fragilise la dictature. Bref, les exposer le plus possible. L’efficacité de cette stratégie réside dans le fait d’identifier un membre du gouvernement ou du système, périodiquement, et de décortiquer toute sa vie publique : fortune, cursus universitaire, bilan de son action et son réseau national et international d’une façon méthodique et régulière sur les sites les plus populaires, nationaux et étrangers. Pour être crédible, toute information publiée doit être vérifiée et validée. Les médias internationaux ne sont pas fermés à la diffusion d’une information si elle est « traçable » et vérifiable. Les réseaux sociaux ajoutent une plus-value aux problématiques parce qu’ils les font voyager d’un point A à un point B, d’un individu à un groupe d’individus qui peut varier pour un individu connecté de 100 à 150 informés rien que par le bouche-à-oreille. Une information qui tombe sur 100 individus connectés atteint en réalité 10 000 à 15 000 personnes. Grâce à la « cyberculture » dans laquelle baigne tout un pan de la société congolaise (smartphones, ordinateurs, tablettes, etc.) les inforoutes créent un réseau de communication plus efficace que les journaux imprimés ou les médias officiels de la dictature. Nous avons ravi le monopole de l’information au pouvoir. La chose la plus importante est de passer à la « cyberpolitique » par notre capacité à être conscients de la puissance de l’arme que la technologie a mise entre nos mains, plus forte qu’une armée. Mais, comme toute philosophie politique, la « cyberpolitique » doit nous permettre de définir un cadre, des messages, des cibles, des objectifs, un but et des règles que nous devons respecter pour qu’elle soit efficace. Ce cadre doit nous obliger à identifier les sujets les plus porteurs et destructeurs pour la dictature. Ayant compris ceci, nous sortons des invectives et insultes. En effet, ce genre de comportement correspond plus à l’usage d’un canon pour écraser une mouche tout en passant à côté de l’essentiel. Enfin, malgré tous les outils que nous apportent les nouvelles technologies nos comportements dans la lutte restent ceux du 20ème siècle : nous continuons à nous réunir dans des salles physiques alors qu’il existe des salles virtuelles parfois gratuites dans lesquelles nous pouvons faire des réunions conjointes entre la diaspora et les démocrates du pays pour créer des synergies efficaces. La dictature crie plus fort que les démocrates puisque nous peinons à faire du « buzz » sur ses crimes et violations des droits humains. Pour être plus efficace dans notre communication nous devons sortir de l’opposition Mbochi / Laris mais Milices armées du dictateur / Génocides dans le Pool. Les mots ont un sens précis et raisonnent plus efficacement à l’oreille de notre cible : communauté nationale et internationale. Le Mot « Milices » porte mieux que Mbochi. Le pouvoir s’abrite derrière cette ambigüité pour détruire toute notre stratégie en affirmant que les mbochis ne s’arment pas de machettes et fusils pour aller exécuter les laris comme cela s’est passé au Rwanda. Pourtant la gravité et le résultat sont les mêmes : ce sont les milices du dictateur qui commettent un génocide dans le Pool. C’est l’intervention d’un dictateur qui, par son armée (milice), exécute les citoyens pour ce qu’ils sont et non pour ce qu’ils font.
Ce comportement de la dictature prive le pays des ressources humaines et, de ce fait amoindrit les chances de développement de ce pays. A moyen terme, il se fragilise.
Faiblesse 2 : Les exigences et les effets des politiques antérieures du régime peuvent limiter quelque peu sa capacité à s’engager de nouveau dans des politiques conflictuelles.
Les différents procès pour crimes contre l’humanité et financiers rendent le régime de Brazzaville infréquentable sinon dans l’arrière-cour des palais depuis le hold-up électoral de 2016. Ce point est pénalisant pour le dictateur qui craint cette fameuse Communauté internationale qu’il arrose avec des milliards de dollars pour les corrompre et éviter ainsi d’éventuelles représailles. Toutes ses gesticulations sur l’installation des institutions démocratiques, des coquilles vides, servent à se racheter une virginité auprès de cette Communauté qu’il craint plus que l’opposition congolaise. Le clan est persuadé que le danger viendra de cette communauté à laquelle il doit d’avoir été réinstallé au pouvoir, en 1997. Il en connaît donc la dangerosité et l’efficacité quand elle a décidé d’agir.
C’est ainsi que nous assistons à un jeu de ping-pong entre les autorités de Brazzaville et le FMI : [Alors que la situation économique du Congo-Brazzaville aurait dû être examinée par le conseil d’administration du FMI le 3 août 2018, en vue d’un éventuel soutien financier, cet exercice a de nouveau été reporté sine die] (Jeune Afrique, 8 août 2018). Des nouvelles comme celles-ci contribuent à la marginalisation du régime.
[Dette publique, « corruption », conflit civil: les évêques du Congo-Brazzaville ont dressé un bilan sévère des maux qui frappent le pays, sans ménager le pouvoir, auquel ils demandent « un dialogue politique » et un « audit de la dette », ni ses partenaires extérieurs.
Petit pays pétrolier de cinq millions d’habitants, proche de la France et sous vigilance étroite du Fonds monétaire international (FMI), le Congo-Brazzaville porte le poids d’une dette supérieure à son PIB qui appauvrit sa population et tente de sortir d’un conflit civil dans la région du Pool, au sud de Brazzaville, qui a fait 138.000 déplacés.
« Toutes ces difficultés » viennent du changement contesté de Constitution par référendum en octobre 2015, qui a permis la réélection tout aussi contestée du président Sassou Nguesso en mars 2016, affirment les évêques après une réunion à Brazzaville les 8 et 9 mai][1]. La Communauté internationale a pris depuis longtemps la mesure du gouvernement dictatorial de Brazzaville. Mais, les Congolais doivent amplifier cette prise de conscience en lançant un mouvement de résistance interne fort qui la poussera à intervenir. La conjugaison d’un mouvement interne puissant et l’intervention de la communauté internationale est la solution efficace pour désintégrer le système. Résister ne veut pas dire s’exposer aux représailles de la dictature par des démonstrations de rue mais par une résistance passive. Le système n’aura jamais suffisamment de forces répressives pour aller chercher chaque citoyen chez lui et n’a pas de prisons assez grandes pour embastiller tout le monde. C’est la forme de résistance à laquelle est moins préparé le pouvoir. Toute sa stratégie est basée sur la répression physique. Mais, pour cela il faut de la solidarité. L’unité de la résistance ne peut s’organiser qu’autour d’une chaîne de solidarité intra et interrégionale.
Sous surveillance de la Communauté internationale, pour sauver sa tête il va jusqu’à quémander des selfies à certains dignitaires étrangers [2] et s’improviser « Monsieur bons offices » dans les conflits internationaux. Mais cela ne suffit pas. L’Assemblée générale a inscrit à son ordre du jour le point relatif à « la responsabilité de protéger et la prévention du génocide, des crimes de guerre, du nettoyage ethnique et des crimes contre l’humanité ». L’exécutif congolais est appelé à y plancher en présentant un rapport à l’examen périodique universel du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, le 14 novembre prochain sur la situation dans le Pool [3] [4].
A propos de ces génocides (1997 – 2002), beaucoup de nos compatriotes remettent en cause sa véracité malgré des preuves irréfutables : la publication sur le site d’Opinion internationale de Michel Taube du rapport sur le projet Mouebara pour la période de 1997 – 2002 [5], publié le 29 juillet 2015 ; le rapport de l’UNESCO, 2007 sur la distribution des ressources dans l’enseignement primaire par département en 2003 qui donne un éclairage sur l’impact des différents conflits armés dans cette zone qui regroupe les « pays du Niari » et le Pool et la désorganisation sociale et économique qui s’en est suivie ; une autre étude insiste sur la désorganisation du tissu social et économique suite à ces conflits armés présentée par l’association Autrepart : 2010/2 (n° 54), une revue à comité de lecture coéditée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et les Presses de Sciences Po. A propos du Pool, les données publiées par l’UNESCO, 2007 sur la période 1997 – 2002 sont édifiantes : Nombre d’élèves : 7425, nombre d’enseignants : 11 et nombre de classes : 249 (Source : MEPSA, 2004 sur la base de l’annuaire 2002 – 2003 DEPS/MEPSA, Brazzaville Mars 2004) et, cette organisation donne aussi des chiffres qui mettent en lumière les impacts causés par les différents conflits armés que ce pays a connus et la baisse drastique du pouvoir d’achat des populations : [Si de 1990 à 1998 le nombre d’écoles primaires n’a relativement pas changé, le nombre de classes a baissé en moyenne de 1,3%, les effectifs de 1,6% et les enseignants de 1,4%. Entre 1997 et 1998 la diminution des salles de classes et des effectifs est très forte (-12,9% pour les salles de classe et -14,4% pour les effectifs)] (UNESCO, 2007). Au total, compte tenu des ravages causés par le VIH / Sida, mais aussi surtout par des troubles qui ont eu lieu dans les années 90, il y a, en 2007, entre 15 et 16% des enfants d’âge scolaire qui sont orphelins (10% qui n’ont plus de père et, 2,5% ni père ni mère), soit environ 85 000 enfants d’âge scolaire, dont moins de 20 000 pour cause de décès de sida des parents (UNESCO, 2007).
Sur le même sujet, nous avons les reportages de Florence Môrice de RFI concernant les témoignages sur les viols comme arme de guerre [6] ; les publications de l’université de Sherbrooke sur les impacts des guerres sur les taux de fertilité et de natalité [7].
Toujours sur le génocide du Pool, Paris Match publie cet article [« Congo-Brazzaville : « Ne ramassez pas les corps ! »][8].
Le MSF (Médecins Sans frontières), de son côté, fait un constat désolant intitulé : les Oubliés du Pool : 6 mois après la fin des combats, la région du Pool reste un lieu de désolation où tout est à reconstruire [4a].
A tout ceci il faut ajouter les crimes sur « Les Disparus du Beach » quand les citoyens congolais étaient triés et tués pour ce qu’ils étaient et non pour ce qu’ils avaient fait. C’est bien cela, la définition du génocide.
Quelles que soient les maladresses avec lesquelles, parfois, les uns et les autres dénoncent ces génocides, les faits restent les faits et la vérité saute aux yeux de tout observateur neutre. Il y a bien eu deux génocides dans le Pool. Les démocrates doivent aussi chercher à faire la lumière sur les massacres d’Ikongono [9] et les villages aux alentours. Sous prétexte de pourchasser Anga, le dictateur s’était livré à des assassinats d’habitants innocents. Trop peu d’informations sont disponibles sur ce drame.
Si tous les démocrates congolais se mettaient au diapason sur ces génocides, appelons un chat un chat, cela fragiliserait encore plus le dictateur. Il serait classé parmi les tyrans les plus criminels d’Afrique. Ce n’est pas le cas actuellement. Au lieu de cela, nous nous enfermons dans des chapelles d’un tribalisme inavoué qui nous font douter des réalités, même les plus révoltantes, pourtant abondamment publiées et commentées dans la presse internationale. Rien ne doit justifier les massacres d’hommes et de femmes innocents. Ce sont des crimes, un point et c’est tout. Mais, conscients de notre responsabilité, à défaut de consensus national, nous travaillerons inlassablement pour les faire reconnaître notamment en lançant un projet d’audio-témoignages à grande échelle de tous les survivants de ces génocides. Il y va de la mémoire de nos chers disparus.
Les démocrates doivent aussi soutenir les actions menées par les résistants et participer à la solution financière de leur mise en accusation par la justice française ou congolaise. Notre engagement ne pourra être crédible qu’à ce prix parce que l’on dit souvent « La liberté n’a pas de prix mais elle a un coût ». Unis, nous vaincrons ; divisés, nous perdrons.
Faiblesse 3 : Le personnel et les ressources qui sont affectés à des tâches existantes peuvent avoir du mal à se rendre disponibles pour de nouveaux besoins.
Le tribalisme se développe à partir des revendications des populations en butte à la construction d’un Etat centralisateur, hyperhiérachisé et niveleur directement hérité de la colonisation. On peut donc distinguer une conscience ethnique spontanée, liée au sentiment d’appartenir à une communauté linguistique, historique et culturelle, et le nouveau tribalisme politique qui, tout en se drapant dans les plis de la tradition, se nourrit des frustrations engendrées par une modernité économique et sociale renforçant les inégalités entre les individus, les peuples et les régions. Le Congo est devenu le 3ème pays le plus inégalitaire d’Afrique d’après l’indice Gini [9b]. C’est ainsi que l’on arrive à la limite d’un système basé sur le patronage par affinités ethniques au détriment de la méritocratie. Il y a un moment où les compétences d’une ethnie, surtout minoritaire et aussi compétente soit-elle, tendent vers zéro parce qu’aucun pays ne peut se développer en laissant plus de 90% de ses ressources humaines compétentes sur le bord de la route. Il finit toujours par atteindre un certain niveau d’incompétence parce que l’on ne peut pas valoriser tous les postes stratégiques avec les ressources correspondantes avec un nombre aussi restreint sans finir par embaucher des incompétents. Le système a atteint ses limites. Constat fait par Ngouabi, en 1976.
Les démocrates, en fonction de leurs compétences, doivent se spécialiser dans les différents domaines stratégiques économique et social pour en évaluer les performances et les opposer à l’activité réelle du gouvernement afin de souligner l’incompétence qui s’installe comme mode de gouvernement. Cela nécessite la création des « Think Tanks ».
Faiblesse 4 : Par crainte de déplaire à leurs supérieurs, des subordonnés peuvent ne pas rapporter les informations précises ou complètes dont les dictateurs ont besoin pour prendre des décisions.
Dans un régime où les libertés fondamentales de l’Homme sont constamment bafouées et où la crise de l’emploi est une réalité prégnante, la circulation de l’information peut connaître des ratées importantes préjudiciables à la prise de décisions. Dans l’Allemagne nazie, certains ordres d’Hitler n’étaient jamais exécutés et l’information n’était pas remontée par peur de représailles. Dans ce contexte les employés ont peur de perdre leurs jobs ou d’être embastillés, voire même d’être assassinés. Il ne faut surtout pas déplaire au chef, doivent-ils se dire, alors ils ne communiquent pas, même si l’information est capitale et décisive. Tout ceci est mis sous le tapis et peut, à la longue, fragiliser le système. La suppression de la liberté d’expression, la répression policière, l’instrumentalisation du tribalisme, la crise économique, un pouvoir centralisateur, « enrégimenteur », manipulateur, la rétention de l’information … Tout ceci forme un cocktail explosif qui peut finir par désintégrer le système.
Dans ce contexte, les démocrates doivent introduire des stratégies de désobéissance civile pour paralyser l’administration. Des techniques existent et ont été longuement exposées [8], ici, ou ailleurs (Gen Sharp). Ils doivent approfondir tous les sujets d’actualité, les scandales pour contourner les velléités de distorsion de l’information. Ceci est fait, surtout sur ce site, mais il faut le rendre systématique et déborder dans la presse internationale pour mettre en lumière les corrompus qui le protègent sur le plan international. Le « name and shame » a un impact fort sur les acteurs politiques ou économiques étrangers, surtout ceux issus des puissances démocratiques.
Cette désobéissance civile se prépare et se planifie. Les mots d’ordre doivent être relayés par un réseau de cellules-relais pour les amplifier [9]. [Il faut conduire, en amont du combat, des manœuvres indirectes, dont le but est soit de préparer une situation favorable au combat, soit de vaincre sans même devoir combattre] (Sun Tzu). Ces cellules-relais nous aident à préparer les conditions d’une insurrection populaire. Dans un système en réseau, contrairement à l’organisation hiérarchique, les leaders naissent dans le feu de l’action par le fait de l’horizontalisation de la lutte.
Faiblesse 5. L’idéologie peut s’éroder, les mythes et symboles du système peuvent devenir instables.
L’arrivée des espaces de communication non contrôlés par le pouvoir ouvre des possibilités de conscientisation du peuple inestimables. Certains axes de cette stratégie doivent s’orienter vers des messages qui font prendre conscience aux membres de l’éthnie au pouvoir que le tyran caporalise les richesses pour un clan plutôt que pour toute l’ethnie. En effet, pour l’ethnie, le pouvoir doit profiter à sa famille, à son village et à sa région avant de profiter aux autres. Pour l’homme politique, le vote ethnique est ainsi assuré, même si, et ce n’est pas le moindre des paradoxes, pour l’homme de la rue la politique n’est rien d’autre que « l’art de mentir ». On dit de celui qui excelle dans le mensonge qu’il « a la politique ». La politique, dit l’homme de la rue, ne nourrit que le politicien. D’elle il n’attend rien sinon qu’elle préserve la paix en dépit de tout. Rares sont celles ou ceux qui débattent des idées. Ces nouveaux espaces permettent aussi d’exposer le comportement criminel du pouvoir pour faire prendre conscience aux « corégionaires » qu’ils courent le risque d’être marginalisés par le reste du pays. La minorité ne peut pas triompher de la majorité éternellement, il arrive toujours des points de rupture qui peuvent être très violents. Nous assistons à la radicalisation des relations nord / sud que les Démocrates doivent prendre au sérieux (cf. Réseaux sociaux).
Pour ce faire, les démocrates doivent exposer toutes les dérives du pouvoir et montrer que quelle que soit la richesse confisquée ou volée au pays, aucun dictateur ne peut subvenir à la totalité des besoins de son éthnie. Faire remarquer que tous les congolais ont les mêmes guichets d’accès aux services publics (hôpitaux, écoles, voirie, eau potable, électricité, etc.), ils ne sont pas différenciés en fonction des origines ethniques. Ce n’est qu’illusion et mythe que d’y croire. Souligner par cette approche que tous les Congolais sont dans la même galère. Voici quelques-uns des messages que les démocrates de toutes les régions doivent intégrer dans leur stratégie de communication pour faire tomber le mythe de l’homme politique qui peut subvenir à tous les besoins de son éthnie. Il faut aussi souligner que cette idéologie ne triomphe que dans le contexte d’un état qui donne tous les pouvoirs à un seul homme qui règne en monarque sans contre-pouvoirs sérieux et une administration pléthore, seule principale pourvoyeuse d’emplois. Faut-il rappeler, ici, que le principal objectif des jeunes diplômés est d’intégrer la fonction publique ? En effet, si les 2 premières puissances économiques et démographiques que sont le Cameroun (22.8 millions d’hab.) et la Côte d’Ivoire (21.3 millions d’hab.) ont effectivement les plus gros effectifs publics (respectivement 300 000 et 160 363 agents), ils sont suivis par le Congo (150 000 agents) alors que ce pays n’est que la 11e puissance démographique de la zone franc avec 4.7 millions d’habitants [8a]. Les Démocrates doivent aussi indiquer le projet qu’ils proposent au peuple pour l’impliquer et le mobiliser. Ceci est indissociable de la stratégie globale de lutte contre la dictature. Le peuple doit savoir d’où il vient, où il est et où il va. C’est cela la planification stratégique de la lutte. Il ne doit pas se faire voler sa victoire par le fait de l’impréparation des lendemains de la chute de la dictature comme cela s’est vu après la Conférence nationale souveraine.
Faiblesse 6 : S’il existe une idéologie forte qui influence la perception de la réalité, le fait de s’y attacher trop fermement peut causer une inattention à la situation ou aux besoins réels.
L’opulence procurée par le tandem « argent / armée » est la seule idéologie de la dictature sur fond d’un clientélisme ethnique éhonté. Cette idéologie les aveugle et les rend omnipotents, pensent-ils. Ils sont enfermés dans leur tour d’argent et deviennent même sourds aux alertes remontées par leurs collaborateurs ou même leurs proches, ignorant ainsi leur base ethnique. Celle-ci, qu’elle prend pour acquise, se débat dans les mêmes difficultés que tous les Congolais. Au bout de plus de 40 ans de pouvoir, l’ethnie à laquelle appartient le clan au pouvoir se rend compte que celui-ci n’a jamais rempli sa promesse de l’associer au partage des richesses du pays quand il a fallu solliciter son soutien pendant les campagnes électorales. Cette base est en train de s’effriter suite aux arrestations arbitraires et assassinats de certains enfants issus de cette clientèle électorale qui viennent amplifier une désillusion sociale et économique déjà croissante. La machine gouvernementale mise en place par la dictature est une mastodonte difficilement manœuvrable structurellement et idéologiquement parce qu’elle repose sur des problématiques qui sont en perte de vitesse : la situation économique dramatique et une armée marginalisée qui fomente des coups d’état. Il ne peut pas « relooker » les deux pieds sur lesquels il se repose sans courir à sa désintégration. Requinquer l’économie revient à accepter les contraintes imposées par le FMI. Impensable parce qu’il se priverait alors de sa capacité financière nécessaire pour corrompre les forces politiques et syndicales et, la communauté internationale. Rétablir l’armée dans ses missions premières reviendrait à installer à côté du pouvoir une machine à déstabiliser la dictature. Cette grosse machine est à l’arrêt parce que les structures qui la portent sont bloquées.
Les démocrates doivent comprendre que cette machine mise en place pour créer des conditions d’exercice d’une violence permanente est lourde et difficilement adaptable aux différentes situations de lutte : corruption et répression. Cette stratégie a un coût. La résistance coûte cher au pouvoir. La crise financière a un impact direct sur la stratégie de violence : pour la corruption il faut disposer d’une capacité financière importante et, pour exercer une répression permanente il faut des ressources humaines et matérielles qu’il faut rémunérer ou acheter. Ce pouvoir est vulnérable même si certains de des acteurs du clan sont convaincus que la puissance militaire et financière reste un bouclier pour eux.
Cette assurance d’invulnérabilité et la lourdeur d’adaptabilité du système doivent rendre les démocrates plus créatifs en variant leur stratégie d’opposition par une diversification de médias et d’outils de communication. Quand il pirate un site, les démocrates doivent en créer un autre et quand ils ferment un journal, les démocrates doivent en ressortir un autre. Ils doivent aussi s’affranchir des stratégies d’affrontement direct, cela reviendrait à attaquer ce pouvoir par son point fort. Les avant-gardes des démocrates doivent lancer la mobilisation constructive qui conçoit et organise, d’une manière ciblée, les actions sociales comme une protestation ou une campagne de masse. La création des cellules-relais est sous-tendue par cette idée. En l’occurrence, les structures de mobilisation qui lient les dirigeants d’un mouvement avec ses cellules périphériques, assurent la coordination des actions et l’existence du mouvement qui, dans le temps, jouent un rôle très important. Le principal résultat de toute mobilisation des masses doit être la naissance de nouvelles idées, des projets et des formes de changement social, y compris de l’auto-organisation de la société civile. C’est pour cette raison que toute mobilisation est censée se terminer avec au moins un petit succès. Il augmente le pouvoir des masses, fait émerger des leaders au fur et à mesure, renforce leur confiance en soi et est un gage que la prochaine fois, en se mobilisant, les gens feront un autre pas en avant dans la défense de leurs droits et libertés fondamentaux. Ce réseau de cellules-relais doit quadriller tout le pays et être porté par les avant-gardes de toutes les régions. Nous entendons par mobilisation l’adhésion à des mots d’ordre et à leur exécution. Ces mots d’ordre doivent se limiter à la défense passive tant que le rapport de forces est en faveur du dictateur avec une évolution possible en manifestations de masse quand ce rapport s’inversera.
Faiblesse 7 : La détérioration de l’efficacité et de la compétence de la bureaucratie, ou des contrôles et règlements excessifs, peut rendre inefficaces les politiques et les opérations du système.
Le tribalisme nourrit le patronage dans la société, s’éloignant ainsi de la méritocratie, comme je l’ai énoncé plus haut. Que ce soit pour un emploi ou un appel d’offres dans le secteur public et privé, ce qui compte n’est pas ce que l’on sait faire, mais celui que l’on connaît. Par conséquent, ce ne sont pas les plus compétents qui sont engagés et ce ne sont pas les entreprises les plus efficientes qui accèdent aux opportunités des affaires. Dès lors, plus que la compétence et l’efficacité, c’est l’origine ethnique ou régionale, la filiation qui deviennent le critère de valorisation des ressources. Autant dire un non sens économique parce que les ressources ne reçoivent pas leur meilleure valorisation, ouvrant la porte aux gaspillages et à la gabegie, in fine, à l’incompétence dans tous les domaines stratégiques et administratifs.
Cet accès aux ressources fondé sur l’identité sociale nourrit les ressentiments car ce patronage à base ethnique conduit à l’exclusion politique et économique des compétences des autres ethnies éloignées du cercle du pouvoir. Ainsi, dans un contexte de rareté de ressources et de méfiance généralisée, le tribalisme conduit chaque groupe à voter sur une base ethnique afin de placer leur représentant dans les rouages de l’appareil étatique. Ce faisant, ils vont tenter via leur représentant élu de capter les subventions, les nominations et les services publics pour les détourner vers leurs groupes au détriment du reste des autres factions. Il en découle une sorte de course effrénée à l’appropriation de l’État car c’est le seul moyen de contrôler les ressources publiques et de s’enrichir. D’où l’émergence d’une économie rentière fondée sur le patronage, le clientélisme et la corruption. Cette situation contribue aussi à généraliser l’incompétence parce que l’on trouve rarement l’homme qu’il faut à la place qu’il faut. C’est ainsi que l’on retrouve à la tête des grandes entreprises stratégiques des incompétents qui précipitent l’économie dans les fonds abyssaux laissant sur le carreau des milliers de nos concitoyens.
L’incompétence instaurée en mode de gouvernement détériore l’efficacité et la compétivité des secteurs stratégiques. En effet, nous assistons à une dégradation progressive de l’économie et des services publics depuis plus de 40 ans. En 1968, le taux d’alphabétisation était de 93% pour environ 78% actuellement et le taux brut de scolarisation est passé de 126,1% en 1990 à 55,5% en 1999 (UNESCO, 2007) suite aux impacts des différentes guerres et de la mauvaise gestion. A la fin des années 90 sur 1 000 élèves inscrits au CP1, 381 arrivaient au CM2, c’est-à-dire 610 abandonnaient l’école sans avoir atteint un niveau d’alphabétisation durable (MEPSSRS, 1999) ; l’hôpital général était à un haut niveau de fonctionnement, actuellement il est presqu’en situation d’arrêt ; le taux d’endettement était de 0% en 1968 pour se retrouver à 120%, en 2018. Tous les indicateurs démocratiques, macro-économiques et sociaux tendent vers zéro [8b].
Faiblesse 8 : Des conflits institutionnels internes, des rivalités ou hostilités personnelles peuvent nuire au fonctionnement de la dictature ou même la déstructurer.
Au sein du clan se développent des tensions dont on a vu un aperçu dans les procès des généraux. A deux ans de l’échéance (2021, élections présidentielles), les tensions commencent à se faire jour dans le club très fermé des dauphins candidats au pouvoir même si nous savons que le tyran ne lâchera pas l’affaire, poursuivi qu’il est par des procès à l’échelle internationale. Les articles 10 et 96 de sa nouvelle constitution ne lui seront d’aucun secours [8c].
Malgré ces situations, un coup d’État militaire contre une dictature peut paraître un des moyens les plus faciles et rapides d’éliminer un régime corrompu. Néanmoins, cette option pose de graves problèmes. Le plus important est qu’elle laisse en place une mauvaise distribution du pouvoir entre la population, l’élite au pouvoir et la force militaire. Le renvoi de certaines personnes et cliques des postes gouvernementaux facilitera tout simplement l’occupation de ces postes par d’autres personnes. Celles-ci auront peut-être un comportement plus tempéré et seront éventuellement plus ouverts à des réformes démocratiques, mais ils peuvent aussi, à l’inverse, être plus corrompus que ceux dont ils prennent la place.
Après avoir consolidé sa position, la nouvelle clique peut se révéler plus impitoyable et plus ambitieuse que la précédente. Ainsi, malgré les espoirs qu’elle apportait, elle sera libre de faire ce qu’elle veut sans se préoccuper de démocratie ou de droits humains. Cela ne peut donc pas être une réponse acceptable au problème de la dictature. La vraie libération est celle dont le peuple maîtrise tous les paramètres.
Faiblesse 9 : Les intellectuels et les étudiants peuvent perdre patience en raison des exigences de la dictature, des restrictions, du dogmatisme et de la répression.
La révolte des étudiants est réelle mais ce mécontentement est canalisé par des leaders syndicaux corrompus. La dictature a mis à la tête de chaque syndicat des membres de son clan.
Cette stratégie de corruption [10] mise en place par le régime est la pierre angulaire du système. Les démocrates doivent se procurer les noms de chaque leader syndical et axer leur communication sur leur niveau de corruption et étaler sur la place publique leur accointance avec le pouvoir. Il ne faut dénoncer que les faits vérifiables, rien que les faits selon la stratégie du « name and shame ».
Les démocrates doivent inlassablement dénoncer ces leaders syndicaux, monter des dossiers sur eux à partir des faits, rien que des faits vérifiables, sur tous les canaux de communication dont ils peuvent disposer. Ce pilier, les syndicalistes corrompus, qui constitue l’un des composants de la digue qui protège la dictature, doit faire l’objet de toutes les campagnes. Les démocrates ne montent pas assez de dossiers sur tous ces acteurs qui jouent un rôle primordial dans l’édifice de la dictature.
Faiblesse 11 : Les différences de classes, régionales, nationales ou culturelles peuvent s’exacerber.
L’exacerbation est déjà grande dans le sud du pays où le pouvoir est très impopulaire (cf. réseaux sociaux). Il repose sur une base sociale très réduite dans le pays. Malheureusement, le peuple atomisé par l’instrumentalisation du tribalisme et les guerres successives qui ont élargi le fossé entre les ethnies, ne trouve pas le souffle nécessaire pour se rassembler et désintégrer cette dictature.
Le Congo, comme énoncé plus haut, est devenu le troisième pays le plus inégalitaire d’Afrique d’après l’indicateur Gini après l’Afrique du sud et le Rwanda [10].
L’élargissement du fossé entre les ethnies reste une des faiblesses des démocrates qui n’arrivent pas à se fédérer contre le dictateur. L’atomisation de la résistance et la fausse idée qui consiste à penser que si l’un des miens est au pouvoir, il gouverne pour moi constituent un frein à toutes les initiatives de mobilisation. Il y a deux ans, le mot d’ordre de « Villes mortes » lancé par le général Mokoko a été inégalement suivi des quartiers sud aux quartiers nord de Brazzaville [11].
Voici en quels termes un observateur parle de ce pouvoir de Brazzaville: [Le pays est pris d’assaut par tous les assoiffés de la facilité, formant le clan, ces assoiffés ont installé la dilapidation des fonds. Chacun s’est servi à satiété en invitant ici et là les parents restés au village pour venir manger, boire et danser. Les billets de banque ont été distribués à tour de bras dans des veillées mortuaires et fêtes de retrait de deuil. Les filles, fils, cousins, neveux, nièces, anciennes épouses, maîtresses, et connaissances…ont pris le pouvoir en otage. La langue vernaculaire du terroir est officialisée. Tous prennent le mot noko comme nom d’emprunt. Les vrais vainqueurs de la guerre sont remplacés par ces noko et la ville d’Oyo est devenue le centre de réflexion de toutes les décisions même celles qui bafouent la loi. L’enrichissement illicite, la concussion, la dilapidation des deniers publics, l’orgueil et les milliards dilapidés ont contribué à la vie facile et personnelle. Du coup, le Congo s’est retrouvé avec une société scindée en trois classes : celle des nouveaux riches d’un côté, les guerriers abandonnés de l’autre et le peuple lambda soumis à une répression en vue de le décourager à prendre une décision contre le pouvoir. Les nouveaux riches sont en majorité d’une même famille et ressortissants d’une même ethnie qui narguent tout le monde. Certains sont devenus des députés, d’autres ministres, d’autres encore affairistes et d’autres encore sont bombardés gestionnaires du pétrole ou des ressources du pays. Le Congo est géré comme une « épicerie familiale». Le peuple lambda, lui, n’a que des yeux pour constater la mauvaise gestion en croisant les bras et fermant la bouche de peur de subir la furie des gardiens du pouvoir et d’aller prison.
Or, le résultat de cette forme de gestion irrite et crée le risque le plus crucial qui guette le chef de l’état. Pire, encore, le risque ne guète pas seulement le chef de l’état, il y a également la vie de certains membres de sa famille, parce que comme l’a écrit un internaute «si le pouvoir de Denis Sassou NGuesso venait à s’écrouler de façon catastrophique force sera de constater que même ses parents (biologiques et politiques) subiront l’onde de choc au regard des souffrances que ce pouvoir fait endurer aux populations. Le cas de l’histoire des présidents Mobutu ou Compraoré sont très illustratives et, la ville d’Oyo risquera de connaitre le sort de Gbadolité». A-t-il écrit. C’est pour autant dire que le danger est permanent pour ce pouvoir déjà secoué par des querelles intestines qui commencent à pousser certains à fomenter des coups d’état pour déposer le président Sassou. Or, un coup d’état peut-être fatal à l’image de celui imaginé par Dabira et Nianga-Mbouala consistant à abattre l’avion présidentiel. C’est ici de dire que les dés sont jetés, les adversaires du président ne sont pas seulement à l’opposition, chez les activistes de la société civile, mais aussi au sein de son pouvoir] [11]. Est-il loin de la réalité ? A vous de juger.
Faiblesse 12 : Des sections de la police ou des forces militaires peuvent profiter de situations pour atteindre leurs propres objectifs, même contre la volonté du dictateur en place, y compris par un coup d’État.
Nous l’avons décrit plus haut, le maintien permanent de la violence a un coût non négligeable. Ce pays a perdu près de la moitié de ses gains depuis 2010, le baril est passé de $150 à environ $80 actuellement pour un budget qui s’appuie à 70% sur le pétrole. L’immensité de la mauvaise dette (dette non due aux investissements) a précarisé tous les fonctionnaires qui subissent des retards de salaires insupportables. L’exemple venant d’en haut, les policiers arrondissent leurs fins de mois par des méthodes de raquettage des citoyens. Ce comportement tend les tensions entre les forces de police et les citoyens et, in fine, contre la dictature.
Le danger des coups d’état devient progressivement un facteur de risque pour le pouvoir : [L’ancien inspecteur des Forces armées congolaises (FAC), le général Norbert Dabira, s’est présenté mardi devant la chambre criminelle de la cour d’appel de Brazzaville. Accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, il a plaidé non coupable et affirmé être à la barre à cause d’un mensonge. La première journée d’audience a été essentiellement consacrée à une enquête sur sa moralité][12] .
Or, un système maintenu sous tension permanente finit toujours par exploser. C’est physique (U = RI : avec R (résistance) constante si vous augmentez I (intensité) vous augmentez la tension aux deux bornes. Les démocrates doivent entretenir une résistance permanente et montrer la voie au peuple avec des projets concrets et réalisables. Savoir où l’on va est primordial dans la mobilisation du peuple !
David LONDI
Diffusé le 03 novembre 2018, par www.congo-liberty.org
Merci Mr LONDI d’avoir explicité la forme d’action que l’on devrait entreprendre.
La médiatisation est une arme mais, hélas, nous ne savons pas l’utiliser.
Voila ce que j’écrivais, il y a déjà plus de 3 ans, avant le simulacre de la constitution, et qui allait dans votre sens.
« Ecrire et donner son avis sur le net c’est bien mais au pays nous attendons plus des frères et sœurs de l’étranger. Vous qui vivez dans des pays libres et qui n’avez rien à craindre des balles et geoles de Sassou impliquez vous davantage par des actes forts.
Utilisez tout ce qui est en votre pouvoir pour faire en sorte, par des actes forts, que les grands médias internationaux s’intéressent et parlent du Congo et du mal absolu qui gangrène notre pays pour ne pas que l’on puisse dire un jour « ON NE SAVAIT PAS ».
La liberté de la presse n’existe pas au pays de « SANGSUE Nguesso ». Ce pays est au niveau de la Corée du nord pour ce qui est de la liberté de la presse, même les médias étrangers ne peuvent travailler librement au pays.
Il faut provoquer l’intérêt auprès des grands médias internationaux pour qu’ils braquent leurs micros et caméras sur ce régime familial corrompu. Ne laissez pas la population mourir dans le silence et l’indifférence générale. »
« Ce pays est sous une omerta politique et médiatique parfaitement orchestrée par la mafia en place.
L’exemple de la Tunisie est flagrant, l’état Français et autres institutions étrangères se satisfaisaient du dictateur Benali. Ce sont les réseaux sociaux tunisiens qui en mettant aux yeux du monde toutes les ambiguité dictatoriales du régime Bénali qu’il a été lâché par ses soutients et contraint à l’exil. »
Oui, cher Anonyme, la communication est l’un des points faibles de notre résistance alors qu’elle représente plus de 80% de l’efficacité d’une lutte.
Le Congo est sous surveillance politique de la France.Le réveil de Sassou ,sur le plan international, est une volonté tacite de celle ci ,pour contrôler ces intérêts qui semblent menacés par la Chine…
C’est un jeu de dupes auquel se livre Sassou ,pour infléchir la position française à son égard …
En résumé ,Sassou joue sa propre survie politique sur le dos du Congo ,au travers de ces multiples ressources dont la France est pathologiquement friande….
C’est notre maladresse intellectuelle qui ,au sortir de la conférence nationale,aurait dû supprimer cette institution présidentielle dont on avait mesuré l’étendue des dégâts économiques et humains ,au profit des innovations institutionnelles prônant le binôme ,Premier Ministre et Parlementaires comme un exécutif bicéphale……
À quand votre première action contre Sassou, monsieur Londi?
Écrire ne suffit pas. Tu dois aller à Brazzaville pour mener le combat qui va desintegrer sassou.
Un David Londi au Congo ?? Maintenant ? Non ! Attendons le FEDERALISME
Un Anonyme peut en cacher un autre. Le premier n’est pas le même que les deux suivants.
D’accord avec Val de Nantes.
Quant à Anonyme, celui qui demande à Londi d’aller à Brazzaville pour mener le premier combat qui va désintégrer sassou, il n’a rien compris au combat que nous menons contre le dictateur. Je suis à Brazzaville et vous apprends que nous sommes sous le régime de Vichy et en le disons vous aurez tout compris sauf que régime tombera bien un jour comme celui de Vichy.
Londi est bien là où il est et peut désintégrer sassou rien que par la force de ses convictions.
Le Congo Brazzaville est sous protectorat français….
David, tu es vraiment un David, merci !
Tu as mis à notre disposition un arsenal de supports tout-à-fait scientifiques pour une action en justice. Mais aussi des outils formidables pour désintégrer la dictature: Les rapports des ONG comme médecins Sans Frontières, les rapports de Gini, l’article de Paris Match, le reportage de Morice (RFI), l’interpellation des évêques, etc. doivent enrichir le document final pour désintégrer le clan qui a pris le pays en otage. Il nous faut TOUT FAIRE pour faire partir le dictateur qui en réalité ne travaille même plus mais cherche une voie de sortie sans se blesser. Il ne réfléchit plus sur comment sortir le Congo du gouffre dans lequel il l’a plongé, mais passe des nuits épouvantables pou réfléchir comment sauver sa peau, sa famille et peut-être son clan. Dans ces conditions, le Congo ne peut s’attendre à des soins pour sortir de son état d’hibernation. C’est dommage !
C’est pour cela qu’il FAUT ABSOLUMENT ADOPTER UNE STRATÉGIE qui doit produire à tout prix des effets. Exemple et comme l’a proposé David, la résistance passive. Le mot d’ordre est impatiemment attendu, mais qui doit le lancer ??
Merci encore cher David.
@Iwarangot,
merci pour ton post qui me va droit au cœur; à frère Oyessi, Val de Nantes et Anonyme (celui que je connais) aussi.
Si vous tapez sous Google la requête suivante : Les dictateurs les plus sanguinaires d’Afrique
Voilà le résultat : TOP 10 DES PRÉSIDENTS AFRICAINS LES PLUS MEURTRIERS (2017)
Le continent noir a connu d’horribles massacres tels que des génocides, des meurtres systématiques, des guerres brutales, des exécutions meurtrières…Beaucoup d’entre-eux ont été mandatés par l’occident, en collaborations avec des chefs rebelles ou des présidents africains.
Cette liste de 10 présidents recence ceux qui ont été les plus sanguinaires de tous les temps :
1. Mengistu Haile Mariam (400.000 – 1,5 million de décès)
En tant que président de l’Ethiopie et colonel du « Derg » (milice communiste) Mengitsu avait systématiquement tué tous ceux qui étaient contre lui. Mengistu Haile Mariam, né le 21 mai 1937 à Wolayta en Éthiopie, est un officier éthiopien, lieutenant-colonel, chef de l’État de 1977 à 1991, qualifié de dictateur sanguinaire.
2. Yakubu Gowon (1,1 million de décès)
Le général Yakubu Gowon (né le 19 octobre 1934), est un homme d’État nigérian. Il a été chef d’État du Nigeria entre 1966 et 1975. Il obtint le pouvoir par un coup d’État en 1966, mais fut destitué par celui de Murtala Muhammed neuf ans plus tard. Cette période fut marquée par la guerre du Biafra, qui tua plus de 100 000 soldats et plus d’un million de civils.
3. Idi Amin (250 000 à 300 000 décès)
Le 3ème Président de l’Ouganda est responsable d’environ 250 000 décès qui ont été le résultat de son régime de terreur marqué par la torture, les exécutions extrajudiciaires, la corruption et la persécution ethnique. Il détenait le pouvoir de 1972 à 1979. Il a trouvé refuge en Libye, puis en Arabie Saoudite où il mourut en 2003.
4. Sani Abacha (100 000-200 000 décès)
Sani Abacha, né le 20 septembre 1943 à Kano et mort le 8 juin 1998 à Abuja, est un général et homme d’État nigérian. Il a été à la tête de la dictature militaire de son pays de 1993 à 1998. En novembre 1993, Abacha se proclame chef de l’État, supprime toutes les institutions démocratiques et remplace de nombreux fonctionnaires civils par des chefs militaires. Il nomme un Conseil de gouvernement provisoire constitué essentiellement de généraux et de fonctionnaires de police, qui doit superviser un Conseil exécutif fédéral, constitué de civils en vue.
5. Ahmed Sékou Touré (100 000-150 000 décès)
Ahmed Sékou Touré, né le 9 janvier 1922 à Faranah et mort le 26 mars 1984 à Cleveland, est le premier président de la République de Guinée, en poste depuis l’indépendance obtenue de la France en 1958 jusqu’en 1984. Il a été nominalement réélu à des nombreux mandats de sept ans, mais la Guinée n’avait pas d’autres partis politiques. Il avait emprisonné, tué ou exilé tous les plus forts leaders de l’opposition.
6. Charles Taylor (100 000-150 000 décès)
Taylor est né le 28 janvier 1948 d’un père américain et d’une mère américano-libérienne qui font partie de l’élite du pays. À 24 ans, Taylor quitte le Libéria pour travailler et étudier aux États-Unis et, en 1977, il est diplômé en économie du Bentley College dans le Massachusetts. Durant ses études, Taylor développe un intérêt pour la politique et décide de joindre l’Union of Liberian Associations (ULA) dont il devient président national. Rapidement, Taylor contrôle une grande partie du pays, mais un éclatement au sein du NPLF ralentit sa conquête. En juillet 1997, des élections sont tenues et Taylor est élu avec 75 % des voix. Le scrutin a été jugé juste par les observateurs internationaux, mais des doutes persistent quant à sa validité. Pendant son règne à la tête de l’État, Taylor continue de combattre tous ceux qui s’opposent à son pouvoir. La répression contre l’opposition fera 150 000 morts jusqu’en 1995.
7. Hissène Habré (80 000-100 000 décès)
Hissène Habré né le 13 août 1942 à Faya-Largeau, est un homme d’État tchadien, membre de l’ethnie Gorane ou Toubou et du clan Anakaza. Il a été président de la République du Tchad, de 1982 à 1990 à la suite du coup d’État qui renverse Goukouni Oueddei. L’homme fort du Tchad est accusé d’être responsable de la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes. Ceux-ci comprennent les massacres contre Hadjerai et les Zaghawa.
8. Macius Nguema (50 000- 70 000 décès)
Francisco Macías Nguema, qui africanisa son nom en 1976 en Masie Nguema Biyogo Ñegue Ndong, est un homme politique équato-guinéen, né à Nsegayong le 1er janvier 1924 (Rio Muni) et mort à Malabo le 29 septembre 1979. En 1972, il se proclame président à vie, premier ministre, ministre de la Justice et des Finances. Les onze ans de dictature de Macías Nguema sont souvent comparés à la présidence d’Idi Amin Dada en Ouganda, ou à celle de Bokassa en Centrafrique. Durant sa présidence, un tiers de la population meurt ou choisit l’exil (Cameroun, Gabon, Espagne et France). Arrêté, le dictateur est jugé par un tribunal militaire et reconnu coupable de génocide (50 000 morts et 150 000 réfugiés).
9. Omar Hassan Ahmad Al Bashir (20 000- 30 000 décès)
Président de la République du Soudan depuis le 16 octobre 1993, et au moment de la délivrance des mandats. Mandats d’arrêts : délivrés les 4 mars 2009 et 12 juillet 2010. Il a été accusé de cinq chefs de crimes contre l’humanité : meurtre, extermination, transfert forcé, torture et viol ainsi que deux chefs de crimes de guerre. Le fait de diriger intentionnellement des attaques contre une population civile en tant que telle ou contre des personnes civiles quine participent pas directement aux hostilités et pillages. Figurent aussi dansle lot d’accusations trois chefs de génocide par meurtre, par atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale et par soumission intentionnelle de chaque groupe ciblé à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique.
10. Paul Biya (20 000- 30 000 décès)
Paul Biya est né le 13 février 1933 à Mvomeka’a (Cameroun), sous le nom de Paul Barthelemy Biya’a Bi Mvondo. Il est le second président de la République du Cameroun et est en fonction depuis le 6 novembre 1982. Il a été associé à de nombreux enlèvements, de la corruption et de meurtres de personnes qui lui opposent.
Pas une trace de notre dictateur dans ce Top 10. Ici, les démocrates congolais doivent se rendre à l’évidence que le dictateur communique plus efficacement que nous. En effet, le nom de notre dictateur n’y figure pas alors qu’il sévit dans le paysage congolais depuis plus de 40 ans avec un bilan de victimes humaines qui n’a rien à envier à celui d’Idi Amine Dada. Notre dictateur a tué près d’1/10ème de la population congolaise mais malgré tout ceci la communauté internationale ne le voit pas comme un sanguinaire. Nous devons tous reconnaître que nous sommes face à un échec de notre stratégie de communication. La situation du Congo ne représente pas une urgence humanitaire en Afrique même si certaines actions internationales sont en train de voir le jour dans le pays. Toute la presse internationale parle d’un état qui fait face à un rebelle dans la région du Pool alors que nous savons tous que c’est le clan qui met en scène tout ce drame et que le chef d’orchestre est bien le dictateur. Nous aurons gagné quand nous arriverons à intégrer notre dictateur dans le top 10 des sanguinaires d’Afrique. Nous en sommes encore loin.
Le mot d’ordre de désobéissance civile vient à la fin du processus de conscientisation du peuple et est donc postérieur à la constitution d’un réseau de cellules-relais dans tout le pays. Ce réseau doit se construire à partir de la mobilisation de toutes les avant-gardes de chaque région qui doivent prendre leurs responsabilités. La résistance passive doit être d’égale intensité quelle que soit la région, c’est la condition sine qua non pour le succès du mouvement.
Mon frère David Londi le gros problème de notre résistance c’est nos éternels chômeurs escrocs à la soldes de Sassou , moyennant cent ou deux euros . Ces mêmes qui ont intégré le cercle Lari ,pour mieux le dynamiter . Ces membres du PCT et ces illuminés fanatiques de Parfait Kolelas le fils adoptif de sassou . Toujours dans la calomnie accusent maître Kounkou et sa compagne Chantal d’êtres Nibolek . Ces derniers œuvrent pour faire échoué la plénière du 13 au 14 Novembre à Genève à la grande satisfaction de l’idiot Parfait Kolelas qui rendra compte à sassou pour le sabotage bien accompli .
@Samba dia Moupata,
cher frère, dans une dictacture l’existence d’une opposition n’est que de l’habillage démocratique pour dissimuler l’aspect répressif du régime. Toutes celles et tous ceux qui y prennent part ne sont, en réalité, que des valets du pouvoir. Notre challenge est de détourner progressivement les jeunes qui sont embrigadés par des pseudo-opposants pour les sortir d’une certaine léthargie dans laquelle on les plonge pour, in fine, constituer une digue qui protège le pouvoir. Il faut inlassablement dénoncer le comportement de tous les opposants congolais qui siègent dans des institutions régies par une constitution criminogène par ses articles 10 et 96 et que, surtout, ils ont combattue avec des victimes humaines qu’ils semblent avoir oubliées. A propos de la plénière, elle aura bien lieu et le Congo est appelé à y présenter un dossier sur le génocide dans le Pool. Nous devons contrer cette communication. Nous disposons de toutes les données pour les contrer.
Le changement de code de pensée ou notre prouesse paradigmique sera notre émancipation des institutions calquées et inadaptées à nos besoins légitimes de vivre mieux….
Nous devons le devoir de régler notre envie d’améliorer nos conditions de vie ,par rapport à notre capacité à sortir des schémas de pensée colonialiste qui ne nous ont pas permis de progresser d’un iota sur la voie du bonheur national…..
La situation socio-économique actuelle est propice à la déstabilisation de notre cohésion nationale , facteur de climat de haine interethnique…
Cet état de fait antagoniste, entretenu par le pouvoir machiavélique , cimente la justification du pouvoir autoritaire qui règne dans le pays…
Sassou vend cette rengaine conflictuelle interethnique pour se poser comme le seul rempart contre la dislocation totale du pays ….
Oui ,il va falloir qu’on fasse un saut dans l’inconnu institutionnel , pour y chercher ,la formule institutionnelle correspondant à la construction d’une nation soucieuse de son intégralité économique et sociale..
Il n’y aurait pas un crime de lèse institution ,mais un combat contre la misère séculaire……basé sur notre indépendance mentale….
lire …Nous avons le devoir de régler.
Quand au génocid des laris ,et autres ethnies ,le Congo de Sassou est passé maître dans l’art d’achever les vies des congolais ,depuis belle lurette….
Les preuves de ces crimes politiques sont foison, le menu sanguinaire est le moteur de ce régime horribilis …
Les commentaires y relatifs courent de rue ,et ,la population rescapée ,pourrait à la longue ,en témoigner,,,,,
Dominique Nkoukou ,parle des réalités génocidaires enregistrées dans un espace géographique donné….
Les habitants d’ikonogo peuvent emboîter les pas de Dominique, pour réconforter ce comportement politique criminel passible de la CPI…….
Les victimes politiques sous le régne de Sassou est une donnée permanente.L’État Sassou peut s’en étonner ,mais la mémoire congolaise reste ultra active……
On est surpris de la surprise du gouvernement à propos ,de cette rhétorique meurtrière au Congo Brazzaville..
lire …génocide.
Cher David Londi je partage tout à fait votre avis , à savoir que nous comptons parmi nous une infime partie d’illuminés qui obéissent au très dangereux traître et complice du génocidaire qui est Parfait Kolelas qui pourtant vous le souligner bien qui siège dans les institutions de la Barbarie Mbochi , constituant ainsi un digue qui protège cette même barbarie à perdurer . Je l’ai constaté chez L’Harmattan le Mardi dernier tous ces illuminés aux ordres de Kolelas Parfait et les espions du PTC étaient au abonnés absents , justement pour saboter le Livre de maître Kounkou Dominique qui pourtant dérange le génocidaire sassou . Ici je vais appeler solannellement comme je l’ai fait de vive voix à mon petit frère Dominique et Chantal de restés concentrer pour ce combat , surtout à n’est céder aux mendiants et illuminés qui veulent à tout prix vous affaiblir . Certes certains comme Benjamin dont je ne doute de sa probité morale est simplement manipulé par cette bande d’escrocs .
Je ne suis pas à 100% du même avis, mais beaucoup de gens pensent qu’une stratégie poolo-divisionniste se cache, derrière ces nouvelles histoires de fédéralisme. J’entend en plus des rumeurs diasporiques d’une rare frivolité intellectuelle, au sujet d’un présumé « génocide », contre des compatriotes représentant un groupe social prétendument supérieur. Supérieur ! Tiens donc. Tout cela vise peut-être à convaincre les congolais à plaider, pour l’instauration d’un Etat fédéral. Le Congo offre t-il vraiment un terrain propice à une pareille aventure ? Rien de tel ne se fera, j’en suis persuadé. A moins que des puissances extérieurs agissent dans l’ombre, par l’entremise des forces négatives intérieurs. Dans l’article, il est par exemple question de G.Sharp, un agent d’influence de l’US-A-FRIC anglo-saxonne assez connu. Il s’agit d’un de ces cow-boy de la plume œuvrant pour le compte de l´Open Society Foundation. Cet américain a notamment théorisé, sur les Rêve-olutions Colorées pro libérales.
@Val de Nantes,
s’il y a un point sur lequel nous ne lâcherons pas, c’est bien celui-ci : le Dictateur répondra de ses crimes contre l’humanité. Nous entreprenons des témoignages audio entourés de toutes les précautions possibles pour amasser le maximum de preuves. Nous devons aussi tordre le cou à la thèse d’une rébellion dans le Pool qui aurait poussé le Dictateur à intervenir parce que nous avons des preuves que c’est un grossier montage. Il lui a fallu créer une situation pour intervenir et parachever une œuvre entamée depuis 1977. Les dictateurs n’ont plus le monopole de l’information, 30 ans en arrière ils pouvaient tuer en silence, maintenant nous en savons autant qu’eux. Nous pouvons donc apporter toutes les preuves pour les faire condamner. C’est déjà le cas pour les disparus du Beach. Comment pourront-ils réfuter le fait qu’il y a eu génocide dans le Pool quand les tribunaux étrangers ont formellement condamné Dabira dans ce procès : tri de 350 individus en fonction de leur origine ethnique et exécutés ? Comment peut-on dissocier ces meurtres d’avec la situation qui prévalait dans le Pool, à ce moment-là ? Valider le jugement , rendu par les tribunaux français, revient à reconnaître, de facto, que cette chasse à l’homme était aussi présente dans le Pool. Si l’on peut prouver pour 350, on peut pour 1000, 2000 ou 30.000. Le dictateur ne s’en sortira pas. Les faits sont têtus et les témoins encore vivants.
@Anonyme,
vos propos respirent la haine contre un groupe qui, pourtant, d’après vous s’inscrit dans la nation comme vous le dites. Comment voulez-vous construire une nation quand vos interventions manifestent autant de violence à l’égard de l’un des constituants de la nation que vous appelez compatriotes ? Vous faites, ici, preuve d’un manque d’objectivité sidérant. Prenons seulement un cas jugé et dans lequel il y a des condamnations par la justice française comme celle de Dabira ? Ces 350 disparus du Beach ont été triés en fonction de leur appartenance éthnique et tués. Y’a-t-il des doutes sur ce cas ? Pourquoi Sassou, si prompt au procès, n’a-t-il pas porté plainte contre Michel Taube, responsable du site Opinion Internationale qui a publié un rapport accusateur sur le projet Mouebara avec des documents signés de la propre main du dictateur ? Pourquoi ? Les faits sont pourtant relatés partout, il suffit de faire un petit effort intellectuel pour les exhumer tous. Nous sommes à l’heure du numérique, l’information est partout sur les réseaux sociaux, le dictateur ne peut plus tuer en cachette. Je ne reviens plus sur des débats qui puent le subjectivisme ! Si vous ne voulez pas faire cet effort, relisez plus attentivement mon article.
« mais beaucoup de gens pensent qu’une stratégie poolo-divisionniste se cache, derrière ces nouvelles histoires de fédéralisme »
il est très difficle de se départir de l’éducation Pctiste de plus de 40. Celles et ceux qui pensent cela doivent tout simplement se dire que l’on ne chasse pas une dictature pour en réinstaller une autre. Le fédéralisme ne peut trouver son plein développement que dans un contexte démocratique. Donc il sera soumis au référendum. Le peuple congolais n’a jamais été soumis à un choix du type de l’état dans lequel il aurait souhaité vivre. Tous les choix sont venus d’en haut, des élites qui ne se sont contentées qu’à reproduire le modèle étatique issu de la colonisation et qui a exaspéré les tensions éthniques parce que chacun voulait être Calife à la place du Calife après le départ du Colon. Un référendum a-t-il été proposé aux congolais pour choisir le modèle de l’état-nation qu’on lui a imposé ? Soixante ans après, nous sommes dans une situation pire que la colonisation parce que l’insécurité, les assassinats, la gabégie, l’instrumentalisation du tribalisme ont pris une ampleur jamais atteinte durant la période coloniale. N’est-ce pas malheureux et regrettable ? Combien de victimes vous faudra-t-il pour enfin comprendre que le mal est dans le système ? L’état-nation instaure une compétition mortelle par l’élection au suffrage universel du président, pensez-vous qu’un Malonga aura plus de suffrages à Impfondo qu’un Oko et vice-versa à Kinkala ?
Pourquoi les candidats à la dernière élection présidentielle ne se sont-ils pas entendus pour présenter un candidat unique face à Sassou ? Les raisons sont-elles vraiment celles qu’ils ont avancées ? N’y avait-il pas un fond tribaliste dans ce manque d’unité ? Le vote, au Congo est ethnocentré et le restera encore pour longtemps et le facteur de risque le plus important sera toujours l’élection présidentielle quand chaque candidat se replie sur sa clientèle tribale. Quelle solution proposent les partisans de l’état-nation pour minimiser le risque d’affrontements interethniques causés par le suffrage universel direct ?
Voulez-vous que je vous dise ?
Le problème n’est pas que le lari soit supérieur intellectuellement mais numériquement en tant que bloc social avec une certaine discipline électorale. Que cela implique-t-il ? Dans une élection nationale au suffrage universel direct, ce groupe aura toujours un minimum de 30% de votants d’après les statistiques publiées par les autorités congolaises. Dans un contexte de vote ethnocentré, le candidat issu de ce groupe obtiendra au-moins 20% des suffrages si l’on se base sur l’histoire électorale de ce pays. Ce matelas de 20% constitue une base électorale incontournable qui peut entrer dans plusieurs combinaisons : gain de l’élection ou partenaire dans une alliance politique. Cette situation montre que ce groupe peut provoquer des situations de stabilité ou d’instabilité en fonction des décisions prises par son leader. Si les laris représentaient 2%, il n’y aurait pas de problème laris mais ils sont nombreux et prêts à suivre le mot d’ordre du leader. Il faut donc déstabiliser ce groupe pour qu’il cesse de jouer les trouble-fêtes. Le déstabiliser revient à exercer sur lui un climat de violence permanent. Cela se passe ainsi depuis les indépendances : 1959 : alliance MSA d’Opangault et le PPR de Félix Tchikaya pour battre l’UDDIA de Youlou pour la première constituante; 1992 : alliances UPADS / PCT, PCT / UPADS, PCT / MCDDI. Toutes ces alliances n’ont qu’un point commun : la base électorale tribale. Ces jeux continueront à exister chaque fois que ce pays sera confronté au suffrage universel direct. Ayant fait ce constat, les fédéralistes proposent des solutions pour éviter le suffrage universel direct qui ne s’exprimera que sur la base ethnique.
Encore une fois, il faut que les uns et les autres comprennent que le projet des fédéralistes sera soumis au référendum même si dans ce pays on a pris l’habitude d’ignorer le peuple. Sans démocratie, pas de fédéralisme, le choix est laissé au peuple souverain. Ils peuvent ou ne pas gagner. Une dernière mise au point : les fédéralistes se sont donnés la peine de produire un projet exposé, débattu et défini les modalités d’instauration malgré tout cela, l’on trouve encore des gens qui lèvent des polémiques qui n’ont pas lieu d’être. Relisez le projet et revenez avec des éléments pour le critiquer. Ils ont même poussé plus loin en présentant, comme dans tout projet digne de ce nom, une analyse de risques.
De grâce, changeons notre façon de débattre et ne prêtez pas des intentions aux uns et aux autres qui n’ont rien à voir avec les éléments objectifs du projet présenté. Tenez-le vous pour dit : les fédéralistes ne sont pas des sécessionnistes cachés parce que cela n’a aucun sens. Lisez notre projet !
C’est bien beau tout cela. Mais il y a une dimension qui vous échappent et qui fait que ce monsieur reste au pouvoir. Et ça, ni vos élucubrations, ni votre intelligence seront impuissante: c’est la dimension mystique. Riez quand vous le pouvez. Mais laissez-moi vous dire qu’il y a une dimension mystique au pouvoir. Ceux qui ne restent pas longtemps au pouvoir, ceux qui, malgré leurs compétences, sont virés, ceux ou celles qui parlent de l’orthodoxie, de l’idéal, ect, tous ceux et toutes celles-là, ne voient qu’un côté des choses. C’est le commun des mortels, quoi, la plèbe. Que savons-nous de la réalité? Les gens ont peur de la mort parce qu’ils pensent que c’est une fatalité. Ils ne voient pas le monde invisible. Ils ne savent pas comment manipuler les énergies autour d’eux et, chaque fois que quelque chose arrive, ils fuient ou préfèrent que ça soit les autres qui prennent les initiatives. Croyez-moi, commencez par comprendre le côté mystique des choses et vous comprenez pourquoi la bonne volonté échoue devant l’ignominie. C’est que les autres ont eu le courage d’affronter l’ignorance et de sortir hors de leurs propres limites. C’est quoi ces limites ? C’est le monde normal, la réalité telle que nous croyons la percevoir. Approcher la vérité, c’est explorer le versant de la réalité. C’est quoi la réalité? Pas celle que tu crois, mais un monde immense, je dirais incommensurable qui, quand tu le découvres, tu réalises que ta vie n’est qu’un rêve. On est éternel, seul le corps est corruptible, mais tu as besoin de ce corps pour vivre des expériences physiques. Le problème, c’est qu’avec le temps, on s’identifie à ce corps, on développe des douleurs et des souffrances, des peurs et des plaisirs et on se persuade que la vie s’arrête à la mort de ce corps. Mais si on réalisait que la mort n’est qu’une illusion, l’argent n’est qu’une énergie, et que quand on quitte un corps, on en prend un autre en naissant à nouveau; quand on comprend que le corps n’est qu’une auto, un véhicule et que l’auto ne s’identifie pas au chauffeur qui la conduit, alors là, on se détache de tout, et on commence à poser des actes avec ses couilles en se disant, je m’en fous de mourir, puisque je naîtrai dans un monde meilleur et je pose cet acte pour améliorer mon sort futur car si je ne le fais pas, cette même condition va me poursuivre dans ma vie future. Le paradis n’existe pas. Le bien et le mal n’existe pas pour l’esprit, le mal est tiré de la morale religieuse. Ce qui compte, c’est la loi universelle de la cause et de l’effet.
Alors, tout en vous battant sur le plan concret, battez-vous aussi sur le plan mystique pour créer un nouvel égrégore et déboulonner celui qui ne correspond plus aux temps d’aujourd’hui au Congo.
@Willy Makambo,
il est donné à chacun d’entre nous des compétences en fonction des dimensions dans lesquelles nous évoluons. Celle dont vous parlez m’est complètement étrangère, je ne peux donc avoir un plan d’actions efficace pour en contrer toutes les forces. Cette dimension métaphysique, cette recherche ayant pour objet la conscience de l’être (esprit, nature, Dieu, matière …) qui vous pousse à nous exhorter à saisir les causes et les modalités d’action ou les principes de cette dictature et ainsi la désintégrer me dépasse complètement. Je laisse cela, sans préjugés aucun, aux connaisseurs de ce genre de contexte. Toutes les énergies sont nécessaires pour désintégrer cette dictature.
Vous êtes donc le bienvenu puisque vous semblez vous y connaître !
@Anonyme, l’adepte de la théorie de conspiration chez les originaires du Pool,
vous parlez de Gene Sharp en des termes qui ne s’appuient sur aucune réalité objective. N’est-il pas parfois utile de prendre un peu de distance vis-à-vis de tout ce qui est colporté sur internet ?
Gene Sharp est un politilogue américain connu pour ses nombreux écrits sur la lutte non-violente, dont je suis un adepte fervent (adepte de la lutte non-violente). Il est le fondateur de l’Albert Einstein Institution, une association à but non lucratif qui étudie et promeut la résistance nonviiolente dans les zones de conflits actuelles. En quoi cela peut-il justifier des maux dont vous l’accablez. Ses écrits ont été portés par les printemps arabes [zineb dryef : Publié le 06 mai 2011 à 18h54, l’Obs].
« stratégie poolo-divisionniste »
Vous basez-vous sur des écrits des fédéralistes ou tout simplement sur vos préjugés comme vous l’avez si bien montré dans votre post ? Il y a une contradiction énorme entre ces deux concepts : séparation et fédération. Les fédéralistes constituent le dernier rempart pour maintenir le projet de construction d’une nation qui n’est pas mais à venir. Celles et Ceux qui colportent ce genre d’inepties ont-ils seulement lu le projet des fédéralistes dont les extraits de leur livre blanc pour le fédéralisme ont été publiés sur ce site ? il est écrit : « Tous les ans, la Chancellerie édite un rapport sur l’état de la fédération pendant cinq ans. Ces rapports sont les entrants de la Conférence nationale. L’idée d’organiser ce genre de manifestations consiste à poursuivre le dialogue sur les questions fondamentales face aux nouveaux enjeux pour continuellement injecter du sang neuf dans le système et lutter ainsi contre les infections de ces ravageurs que sont l’hypercentralisation ou la décentralisation à tendance sécessionniste, susceptibles de rompre l’équilibre intrinsèque du fédéralisme. C’est donc un « monitoring régulier du fédéralisme dans le sens de l’amélioration continue du processus relatif à la cohésion sociale et la pérennisation du système, donc de la démocratie ».
Le facteur de risque relatif à la sécession est développé dans le plan général de gestion de risques de la façon suivante :
Facteur de risque : Perception du fédéralisme comme simple moyen d’atteindre l’indépendance ou Parades : Cette option ne peut être envisageable que par :
1-un Référendum approuvé par une majorité des citoyens de l’Etat-fédéré en question ;
2-une Approbation et validation par la Fédération.
3-la réunion des conditions 1&2 est obligatoire ».
Articles du projet de Constitution concernés et qui matérialisent les parades : Article 146 ; Article 61 ; Article 11 ; Article 57.
Je signale que l’Etat du Sud-Centre comprend : La Bouenza, les Plateaux et le Pool. Pensez-vous que les deux autres (Bouenza et Plateaux) vont s’embarquer dans une aventure de sécession avec le Pool ? Trève de plaisanterie ! Encore une fois le fédéralisme proposé marche sur ses deux pieds : fédéralisme institutionnel et fédéralisme fiscal.
La différence entre celles et ceux qui colportent ce genre de mensonges, de diffamation et les fédéralistes est que ces derniers ont tout écrit dans un document de 270 pages. Sortons de la rhétorique stérile et confrontons les projets. Le peuple congolais, dans sa souveraineté, choisira par référendum le projet le mieux adapté. Pour cela il faut lui exposer les tenants et aboutissants, être transparents en mettant tout sur la table. C’est cela la démocratie, point n’est besoin d’avoir recours à une puissance étrangère, le peuple aura toutes les cartes entre les mains pour choisir le destin social et économique qu’il veut se donner !
Il ne faut surtout pas oublier le(s) soutien(s) extérieur(s) de cette dictature qui ne doit son existence, son retour et son maintien qu’a la France institutionnelle tout bord confondu depuis 1977 et l’Angola de Dos Santos. Les responsabilités de la France et de l’Angola sont toutes indiquées dans le génocide des populations du sud.
En temps utile les nouvelles autorités du nouveau Congo devront se pencher sur cette question primordiale. Quelles ont été les raisons, la nature et la profondeur de l’implication des forces étrangères au Congo pour soutenir cette immonde dictature ?
Envisager des poursuites judiciaires et pénales devant la cours pénale internationale et les juridictions françaises des personnalités françaises, africaines et de l’État français pour non assistance d’un pays en danger. Pour implication directe ou indirecte aux crimes de masses contre les populations congolaises: les génocides d’Ikonongo dans la cuvette centrale, dans le Pool et les innombrables tueries de ce pouvoir dictatorial.
Nous le savons tous cette dictature ne doit son existence son retour et son maintien qu’aux forces étrangères institutionnelles et officieuses dont la France tout bord confondu, l’Angola de Dos Santos et les lobbys industriels du pétrole. C’est un ressort non négligeable dans la désintégration de cette dictature. Nous devons .fournir un dossier en béton devant la Cours Pénale Internationale (CPI) L’ONU et les juridictions françaises pour génocides (Ikonongo et Pool)
@Dieu m’a dit,
la technique du « name and shame » est très efficace, c’est l’outil que l’on doit utiliser pour fustiger et démasquer les acteurs nationaux et internationaux qui ont plongé ce pays dans la situation catastrophique dans laquelle se trouve le pays. Nous ne faisons pas suffisamment ce travail alors que nous disposons de toutes les informations non confidentielles parce qu’elles sont publiées. Identifier un acteur, décrire tout son parcours, son cursus, ses activités publiques, ses implications dans les différentes stratégies que traverse ce pays, les aspects financiers des différentes opérations dans lesquelles, il a été impliqué … nous permettra d’avancer dans le tarissement de la corruption pour l’essentiel.
Comme vous le dites, des grands acteurs internationaux sont intervenus dans le drame congolais depuis 1992, l’an 2 de la renaissance de la république du Congo après l’indépendance pour nous nuire. Il faut, le moment venu, les traduire tous en justice près les instances compétentes. Pour cela, il faut des dossiers solides que nous devons monter. Pour l’instant nous sommes en deçà de notre puissance de frappe sur le plan de la communication parce que malgré plus de 30 ans de crimes contre l’humanité, notre dictateur n’est même pas classé parmi le top 10 des dictateurs les plus sanguinaires d’Afrique. C’est un échec dû à la faiblesse et au manque de perspicacité de notre stratégie de communication. La Communauté internationale retient cette vision : le dictateur congolais n’est pas le pire des dictateurs en Afrique subsaharienne donc elle peut s’en contenter et le laisser participer à des évènements importants comme la cop 21.
Les protestations de rue à sont importantes, mais quand nous défilons de les rues de Paris, nous ne définissons pas nos cibles, ne travaillons pas nos messages et n’utilisons pas le moyen le plus efficace pour présenter le dictateur sous son vrai visage et ses complices internationaux qui sont très solides et qui le protègent à tous les niveaux. Cela est identifié à l’écume du jour pour le français lambda. Il faut tout simplement imaginer qu’au moment où nous défilons dans Paris, plusieurs autres sujets provoquent des manifestations quelque part en France. Nous sommes presqu’inaudibles parce que notre message ne passe pas auprès du peuple français qui doit pourtant être la cible de notre communication.
Le politique français ne bouge que s’il pense qu’il peut perdre sur le plan électoral parce que nous sommes en démocratie et le mécontentement du peuple est surveillé comme du lait sur le feu. Nous devons donc nous adresser à ce peuple et non à l’homme politique. Nous devons publier les pedigrees de tous ces vautours qui s’impliquent dans la politique congolaise et montrer tous les dégâts humains et financiers que leur implication causent dans notre pays. Le peuple français ne le sait pas. Pendant que l’implication de Total dans les guerres au Congo causait des milliers de morts, en France dans le fameux procès Total on parlait que des « pompes de Roland Dumas » et le peuple français n’a retenu que cela, une anecdote pour les Congolais. Quand le Canard enchaîné avait publié sur les « diamants de Bokassa », Giscard d’Estaing avait certainement, en partie, perdu une partie de son électorat à partir de cet épisode. La qualité de la communication (identification de la bonne cible, le message le plus pertinent et la qualité des media utilisés) est primordiale. Là on était démuni, nous ne le sommes plus maintenant, nous disposons de tous les canaux pour porter nos revendications. Utilisons les à bon escient !
Lire tragédies que traverse … au lieu de stratégie…
Entièrement d’accord avec votre analyse Mr LONDI, j’ai toujours considéré que le point faible des Congolais est l’absence de médiatisation. Le Congolais dans son ensemble à du mal à comprendre que nous sommes (le Congo Brazza) une quantité négligeable aux yeux du monde et que la population Française dans son ensemble sait à peine situer le Congo sur une carte voir n’en connaît même pas le président en place, alors pour ce qui est du reste et savoir ce qui s’y passe réellement il y a un fossé énorme à combler.
Descendez dans la rue et poser simplement la question aux citoyens Français lambda et vous serez effaré des réponses, C’est la que l’on se rend compte que l’omerta politique et médiatique de tous ces mafieux a parfaitement fonctionné.
On voudrait que les autres s’intéressent à nous mais nous ne faisons rien nous même pour que cela soit le cas.
Arrêtons de nous regarder le nombril en pleurnichant sur notre sort, si nous voulons nous faire reconnaître il faut le faire savoir et arrêtons aussi cette éternelle litanie qui consiste à dire « ils savent bien »).
Pour exemple j’ai discuté avec le maire (ex chef d’entreprise) de ma petite commune de 10 000 habitants, il n’a même pas pu me nommer le nom du président actuel du Congo Brazza. C’est cela la triste réalité mais n’en rejetons pas la faute sur ceux qui ne savent pas.
@Anonyme,
dans mon petit village de 1500 habitants, c’est pire mais par contre ils sont consternés quand ils apprennent la réalité de nos pays africains et les drames qui s’y déroulent. Il faut donc viser cette population pas uniquement que les hommes politiques. Un élu, convaincu de fricoter avec les dictateurs qui assassinent les gens. Dans ma Commune j’organise des expositions sur les crimes contre l’humanité de notre dictateur, j’ai reçu à changer le regard que ces citoyens ont de l’Afrique. Un ancien gaulliste m’a même dit que s’il avait su l’implication de Chirac sur les massacres au Congo, il n’aurait pas voté pour lui. Informer est important !
lire Un élu, convaincu de fricoter … ne sera pas élu ou réélu !
N’est ce pas là ,le point fort de la FRANCE ,sur le CONGO BRAZZA .L’ignorance de notre pays auprès de la population française est un pain bénit pour les autorités françaises .
Plus les français en savent moins ,plus l’esclavagisme économique ,du type néo colonial ,se fait en douceur .
La méconnaissance du CONGO BRAZZA , sur la scène internationale , est un gros handicap,pour les congolais ,en termes de revendications de nos libertés fondamentales .
Qui n’est pas ,l’Algérie qui veut , car nous ne sommes pas des nationalistes dans l’âme …..
En résumé ;nous sommes une quantité négligeable ,tout juste ,bonne à fournir du pétrole gratis à qui de droit …;
Quand ,HOLLANDE accorde le nouveau visa CONSTITUTIONNEL à SASSOU , les médias français n’en avaient rien à cirer ;;;;.
KABILA ,quitte le perchoir sous pression des belges et américains associés .
SASSOU ,reste accroché au perchoir avec la bénédiction tacite des français ;;;.
Ici, je vais paraphraser une célèbre phrase « seule la lutte libère » en seule la bonne communication libère. Nous assistons à un mécontentement croissant des français face à la hausse du baril, quel message envoient-ils à leurs dirigeants ? Servez-nous du pétrole moins cher. La France consomme 1 615 000 barils quotidiennement et le Congo produit 300 000 barils / jour, presque 1/8 de la consommation quotidienne congolaise, vendus à Total à un prix défiant toute concurrence. Tout le monde sait que Lissouba a connu une fin de mandat tragique à cause de cette manne que la France veut contrôler à tout prix. Tout ceci pour dire que le gouvernement français ne s’appliquera pas à communiquer auprès de son peuple les crimes d’un dictateur qu’ils ont installé au pouvoir pour servir de vache à lait sur une denrée aussi précieuse que le pétrole. C’est aux Congolais d’exploiter efficacement les espaces de communication créés par les réseaux sociaux. La guerre de la communication est une véritable guerre comme celle des canons ou des mitraillettes. La guerre du Vietnam a pris un tournant décisif quand les médias ont montré cette petite fille courant toute nue, brûlée au napalm, dans les rues de Saïgon, le problème des migrants syriens a atteint une autre dimension quand l’on a vu ce petit garçon face contre sable sur cette plage de Méditerranée. Beaucoup de guerres occultées se passent dans le monde par manque de couverture médiatique. Nous devrions en conscients au lieu de passer notre temps à refaire le monde sur des sujets congolo-congolais !
Un exemple frappant sur notre déficience de communication : la publication des Panama et Paradise papers. Des congolais y ont été épinglés avec environ 9 milliards de dollars volés à l’état congolais. Les concernés comme Kiki ont apporté un démenti auprès du peuple congolais sans droit de suite des communicants démocrates. N’est-ce pas désolant ?
Les discours popoulistes ont pris une ampleur telle qu’il devient nécessaire d’élaborer des outils de réflexion inédits, afin de mieux défendre l’unité nationale, contre la démagogie et l’incivisme communautaire. Le moment n’est il pas venu pour les congoïdologues certifiés (l’énarque h.de lesquen est maintenant dépassé) d’inventer la Congoïdologie; en guise de science sociale dédiéee à l’explication des faits insolites, inhérents au comportement délirant des « congoïdes » ? Après le détournement éhonté des images d’un tragique accident ferroviaire au Ghana, qu’un étrange personnage a transformé en une pseudo preuve génocidaire irréfutable, voici qu’un nouveau concept congoïdien vient de voir le jour: le génocide verbal perpétré par un internaute Anonyme jugé haineux. Non, la haine ne peut être le carburant de la pensée unitaire d’un croyant, un combattant de la paix. Monsieur D.Londi, l’usage du mot « lari » provient de vous. Il n’apparait nul part, dans mon précédent commen taire. Celui ci avait pour unique but de faire le lien, entre le poolisme et le fédéralisme servant de Cheval de Troie, au premier. Pour votre gouverne, dans le Pool vivent des compatriotes de diverses communautés, autres que les nombrilistes laris. Quant à la supposée « supériorité » scientifico-intellectuelle imaginaire de ces derniers, libre à vous d’y croire. Jusqu’à ce que la prolifique manie de la fiction rejoigne enfin la réalité du terrain. Du reste, grâce au concours des grands médias mainstream internationaux, l’opinion mondiale est au courant du fait que l’innovation technologie sensationnelle qu’incarne le premier smartphone africain a pour appellation d’origine contrôlée Elikia, non pas N’Koûka. Ensuite, vous avez évoqué l’affaire du siècle dite du Beach, comme argument d’autorité judiciaire. Qu’a t-elle prouvée de si édifiant et de flagrant, la justice française incompétente, par rapport à cet énième dossier trouble rempli de zones d’ombre ? Absolument rien. Aucune condamnation n’a été prononcée, le feuilleton médiatique à rebondissement ne sert juste qu’à exercer des subtiles pressions diplomatiques, sur les autorités congolaises que Paris soupçonne de sinophilie accrue. Savez vous combien de présumés « disparus » fictifs vivent en RDC et partout en Occident ? Ils sont des dizaines et des dizaines de réapparus, en vérité. Seulement voilà, le lieu ne se prête pas à un débat pragmatique ouvert, concernant ce sujet sensible. C’est un détail de l’histoire assez compliqué à analyser, en profondeur. Il convient de laisser aux historiens certifiés et apolitiques le soin de faire leur travail, en toute objectivité. Vu que la loi Gayssot; sur laquelle jurent tous les magistrats français soumis, ne concerne exclusivement que la « Shoah-Bizness » (ah ça ! no comment). Il s’agit de la lucrative chasse gardée jurisprudentielle du dit Peuple jamais Êlu, le plus vicieux au monde en matière de mystification historienne. Donc passons, pour ne pas flirter par inadvertance avec le révisionnisme tropical et l’antisémitisme new look, cela peut couter cher. On parle de plusieurs milliers d’euros d’amende, peut être même 6 millions; soit le chiffre de prédilection des spéculateurs faussaires multi-récidivistes. A présent, revenons au sujet principal. En quoi les théories révolutionnaires impérialistes de l’agent d’influence G.Sharp devraient être prises pour argent comptant, par l’incorruptible société civile panafricaine anti « Y En A Marré du FCFA », pour faire allusion aux célèbres Soros Boys trublions du Sénégal qui mènent un combat musical sélectif ? That is the question. Ajouteront les so british leaders camerounais collabos de l’US-A-FRIC anglo-saxonne. A croire que leurs aïeux étaient des anglophones, qu’ils se plaisaient au quotidien à s’exprimer, dans la langue endogène de Shekespear. Celle de Molière, en revanche, nourrit le complexe d’infériorité des prétendus écrits-vains engagés, par les réseaux néocoloniaux de la Francopholie Of N’Tutsi Power. Ainsi, je remarque qu’en matière de diplomatie mémorielle, les sournois nilotiques kagamistes ont de l’expérience à revendre, car l’ora victimaire du Rwanda au sein des instances onusiennes est devenue quasi irrésistible. De quoi faire quelques jaloux; chez les associations juives spécialistes de la victimisation, mythomaniac au demeurant. Bref, en parlant du Cameroun voisin. Nous avons là un exemple emblématique d’une nation qui a faillit sombrer dans le chaos yougoslave de la balkanisation, pour avoir dès son Indépendance ouverte la boîte de Pandore fédérale, dans laquelle ont faillit s’engouffrer les prédateurs occidentaux ennemis de l’Afrique. Fort heureusement, l’armée républicaine a riposté, de manière prompt et ciblée. Aucune rumeur sur des présumés pogromes émanant des ONG sorosiennes de l’Open Society, fidèles complices de la diasporat locale qui leur fait office de caisse de résonance, n’a entamée la patriotique détermination des troupes. Au contraire, elles ont vaillamment défendues le territoire, face aux milices du Booko Haram Made In CI,A. Aujourd’hui, le calme et la quiétude sont en entrain de revenir, peu à peu. Je souligne l’atmosphère apaisée qui a prévalue à Yaoundé, durant la récente élection présidentielle ayant consacrer la défaite définitive des forces négatives, extérieurs et intérieurs. Ironie du sort, les malhonnêtes agresseurs impénitents, maîtres chanteurs holocaustiques de seconde zone, se passent dorénavant sur le Net pour des saints « démocrates » lanceurs d’alerte prétendument génocidés et tutsi quanti. Sauf qu’en vertus de la jurisprudence Bemba de l’auguste CPI négrière, la communauté internationale n’accordera plus trop de crédit aux douteuses lettres persanes nord-coréennes, à travers lesquelles ces gens de mauvaise foi croient Pouvoir se livrer gratuitement, à leur oisif passe-temps favori. A savoir, le concours diasporique d’invention des fables hébraïques les plus frivoles, à visées scis sionistes sud-soudanaises. Alors, admettons que le Congo finisse par la force des choses à adopter un pareil système politique, suivant le modèle de la petite Suisse appelée Fédération Helvétique, à quel département hyper fédérâteur reviendra encore et toujours l’avantageuse charge d’en abriter le pôle administratif ? Oui, Brazzaville est pooloise, force est de le constater. Les congolais sont en droit de remettre en cause l’énigmatique délocalisation géostratégique de la capitale d’antan, sachant qu’elle s’est faite dans les années soixante au détriment de la ville océanne de Pointe Noire et du Kouilou qui en avaient le rôle officiel, à l’époque. N’était il pas plus judicieux de donner aux citoyens le choix démocratique d’avaliser ou d’invalider la décision lourde de conséquences futures par un referendum constitutionnel en bonne et due forme ? Monsieur D.Londi, la solution au problème du « larisme » (je vous cite bien entendu) est ailleurs, elle ne se trouve pas dans les mains des fédéralistes. J’en ai l’intime conviction. Commençons d’abord par restituer, aux paisibles compatriotes kouilois, leur héritage territorial confisqué. La salutaire initiative permettra au pays de se développer dans la stabilité, à l’abris de toute sauvagerie régionale décennale. De progresser lentement mais sûrement, à l’image d’un train, sur les rails du CFCO intacts. Autrement, la malédiction prophétique qu’avait infligé un Abbé Président de la République, à ses concitoyens dépourvus d’intelligence spirituelle métaphysique, perdurera ad vitam aeternam.
@Anonyme,
navigant dans les mares nauséabondes de tous les lieux communs sur l’antisémitisme, l’antilarisme et haineuses, je persiste, je ne puis entretenir un tel débat. Je laisse aux lecteurs d’en apprécier les dérives pour insister sur le seul point qui vaille la peine d’être discuté : le projet. N’est-il pas plus intéressant de confronter les projets au lieu d’aligner des préjugés qui délèguent aux oubliettes tous les génocides que ce monde a connus. Au fait, vous en avez oublié quelques-uns dans course frénétique au jeu de mots douteux : cambodgiens, arméniens, etc. Encore un peu d’efforts.
Fédéralisme ou non, c’est le peuple souverain qui choisira par référendum !
PS.
Dans le projet de Constitution fédérale , Brazzaville est un État à part entière et Pointe-Noire fait partie de l’Etat Sud Maritime : Niari, Kouilou et Lekoumou. Voyez-vous, il est important de bien saisir les tenants et les aboutissants avant de critiquer. Vous pouvez mieux faire !
Bonne journée, Mr Anonyme !
Comme c’est émouvant, le très prolifique « analyste » aux publications kilométriques se débine, la queue entre les pattes. Quelle grande classe ! Votre lâcheté mégalomaniac vous rattrape, monsieur D.Londi. Croyez vous avoir le monopole de la vérité et de la raison ? Vous êtes K.O debout. Mais pour qui vous prenez vous déjà ? Vous interpellez les gens et quand on vous répond avec conviction, hors des sentiers battus et arguments atomiques à l’appui, ca lance des cris d’orfraies. Normal, vous vous êtes trop habitué aux éloges forcés, pour pas grand chose, en vérité. David Londi, l’homme qui s’est auto-persuadé d’etre à la fois un sage et une sommité du Web, en vertus d’en ne sait quoi. C’est le genre de congolais sans personnalité capable de commenter ses textes, à la place des autres internautes, rien que pour les honneurs et pour faire du chiffre. Contentez vous de chercher à tout prix à plaire, sur les réseaux sociaux, au lieu de jouer à l’intéressant. Vous engagez des débats avec les différents intervenants, pour ensuite fuir lâchement leurs critiques objectives, en prétextant la lutte contre l’antisemitisme et le prétendu antilarisme (et puis quoi encore) imaginaire. N’est ce pas vous qui le premier avez parlé des laris ? Vous n’assumez donc pas vos opinions laristes, vous êtes même hors sujet, sur votre propre article. Voilà un exploit intellectuel de haut vol. Vous aurez mieux fait de m’attaquer en pleutre, sous vos multiples pseudonymes schizophrènes, cela vous aurez donner d’avantage d’inspiration en matière d’hystérie pooliste. Londi, es tu à ce point lâche ? Finalement, tu ne mérites pas le vouvoiement, tu es un petit monsieur en mal de reconnaissance. Bonne lecture philosophique le demi « penseur supérieur », néanmoins inconnu des éditions l’Harmattan, la nouvelle pépinière française où l’on cultive les feuilles de choux pimentées. Que le précédent post te serve de leçon. Gros bavard, fuyard, « intellectuel » bricoleur. La prochaine fois, passe ton chemin. Et puis, tu n’es pas obligé de répondre à chaque post publié par X ou Y, histoire de gonfler le nombre de commentaires. Ce sont des pratiques dépassées. Imposteur.
@Anonyme,
j’ai été malmené sur ce site par des compatriotes qui n’étaient pas du même avis que moi. Nous avions eu ces débats, malgré tout parce que c’est de la confrontation des idées que naît la vérité. Si vous prenez le temps de me relire, vous constaterez que j’ai répondu à la seule de vos questions qui entrait dans le débat sur le fédéralisme : Brazzaville et Pointe-Noire. Cette réponse n’est peut-être pas satisfaisante, relancez-moi avec tout le respect que je vous dois. Sur le génocide du Pool ? J’en ai cité quelques références que vous pouvez consulter et revenir m’apporter la contradiction mais je n’aime pas que l’on fasse des jeux de mots sur les drames des peuples qui ont tellement souffert dans l’Histoire. C’est cela que vous faites, vous ne vous en rendez même pas compte. Relisez-vous. Je ne souffre d’aucun complexe ni d’infériorité ni de supériorité. Je m’efforce à être moi avec mes défauts et qualités sans chercher à m’inscrire sur une trajectoire d’auto-valorisation. Je fais la démarche délibérée d’afficher mon identité pour rendre ma communication plus crédible et pour que les uns et les autres sachent d’où je parle. C’est important pour moi et c’est aussi ma conception du combat depuis que je milite même si cela m’a valu beaucoup de désagréments. J’assume parce que je ne peux me permettre d’attaquer ou d’insulter quelqu’un sous un pseudo. Je ne suis pas obligé de publier surtout que je récolte parfois des insultes mais je le fais pour soumettre mes idées au débat et suivre le destin que mes lecteurs réservent à mes propositions. Je vous respecte infiniment mais, de grâce, attaquez-moi sur des faits. Ce n’est que dans ces conditions que l’on peut engager un dialogue riche et constructif pas sur les préjugés ni les jugements de valeur qui nous conduisent directement dans une rhétorique stérile. Vous constaterez que je ne vous suis pas désobligeant, efforcez-vous à ne pas l’être en retour. Encore une fois, je suis à votre écoute pour des questions précises sur le fédéralisme, le génocide du Pool (si mes réponses ne vous convainquent pas), sur le tribalisme au Congo, sur le vol organisé des ressources financières, etc. et nous pourrons discuter. L’échange ne peut être fructif que si les deux parties s’engagent dans une voie constructive sinon c’est une perte de temps et le temps, c’est de l’argent. Merci et bonne journée à vous.
@Anonyme .Un conseil .D’abord vous vous attaquez à David londi,par excès de jalousie maladive.
Que proposez vous ?.
Vous êtes ridiculement léger .
Que penseraient vos parents de ce qui apparaît comme une défaite intellectuelle ?.Pathétiquement , Votre .
Merci, Val de Nantes
@Anonyme,
« J’entend en plus des rumeurs diasporiques d’une rare frivolité intellectuelle, au sujet d’un présumé « génocide », contre des compatriotes représentant un groupe social prétendument supérieur. Supérieur ! Tiens donc. »
Monsieur D.Londi, l’usage du mot « lari » provient de vous. Il n’apparait nul part, dans mon précédent commen taire. Celui ci avait pour unique but de faire le lien, entre le poolisme et le fédéralisme servant de Cheval de Troie, au premier. Pour votre gouverne, dans le Pool vivent des compatriotes de diverses communautés, autres que les nombrilistes laris. »
Anonyme à quel groupe ethnique faites-vous allusion ? Je laisse aux lecteurs le temps et la perspicacité de se faire une idée ! De quel génocide parle-t-on dans l’actualité congolaise ?
Anonyme, ce genre d’interprétation basée sur la suggestion est légion dans votre post. Quand l’on considère la zone du conflit, il est fort probable de tuer des individus « laris ». Vous n’avez pas dit « laris » mais suggéré, une tactique utilisée par les révisionnistes et négationnistes pour échapper aux poursuites judiciaires, technique que vous utilisez tout au long de votre post.
« Ensuite, vous avez évoqué l’affaire du siècle dite du Beach, comme argument d’autorité judiciaire. Qu’a t-elle prouvée de si édifiant et de flagrant, la justice française incompétente, par rapport à cet énième dossier trouble rempli de zones d’ombre ? Absolument rien. Aucune condamnation n’a été prononcée, le feuilleton médiatique à rebondissement ne sert juste qu’à exercer des subtiles pressions diplomatiques, sur les autorités congolaises que Paris soupçonne de sinophilie accrue. Savez vous combien de présumés « disparus » fictifs vivent en RDC et partout en Occident ? Ils sont des dizaines et des dizaines de réapparus, en vérité. C’est un détail de l’histoire assez compliqué à analyser, en profondeur. »
“Disparus du Beach”: le général Dabira inculpé pour crime contre l’humanité à Paris (20 minutes : Publié le 22/08/13 à 00h00).
N’est-ce pas un clin d’œil appuyé à Mr Jean-Marie Lepen sur les chambres à gaz ? : « Les chambres à gaz, «détail de l’Histoire» : Jean-Marie Le Pen définitivement condamné ( Pierre Lepelletier : Le Figaro, le 27/03/2018 à 15:59.
Toujours dans la logique négationniste ou révisionniste.
« Vu que la loi Gayssot; sur laquelle jurent tous les magistrats français soumis, ne concerne exclusivement que la « Shoah-Bizness » (ah ça ! no comment). Il s’agit de la lucrative chasse gardée jurisprudentielle du dit Peuple jamais Êlu, le plus vicieux au monde en matière de mystification historienne. »
Loi Gayssot : Le Conseil constitutionnel a validé la loi réprimant la contestation des crimes contre l’Humanité commis pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment la Shoah, dans une décision publiée ce vendredi 8 janvier sur son site internet. (Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 08/01/2016 à 12:06 , mis à jour à 12:06).
Toujours, Mr Anonyme, dans le négationnisme et la haine permanents de l’autre qui est différent de vous. Ces propos sont passibles de poursuites près les tribunaux de France et vous mettez en danger ce site, cette plate-forme de débats et d’échanges. Je comprends pourquoi vous vous abritez derrière un pseudo. Lamentable.
« Donc passons, pour ne pas flirter par inadvertance avec le révisionnisme tropical et l’antisémitisme new look, cela peut couter cher. On parle de plusieurs milliers d’euros d’amende, peut être même 6 millions; soit le chiffre de prédilection des spéculateurs faussaires multi-récidivistes. »
Vous vous ravisez, toujours dans votre veine, non sans sarcasmes en forçant le trait avec cette dernière salve : «faussaires multi-récidivistes ». Le négationnisme, encore le négationnisme, la haine continue. Ici, encore, pour ne pas se faire épingler. N’est-ce pas lâche ? Assumez vos propos.
« Celle de Molière, en revanche, nourrit le complexe d’infériorité des prétendus écrits-vains engagés, par les réseaux néocoloniaux de la Francopholie Of N’Tutsi Power.
Ainsi, je remarque qu’en matière de diplomatie mémorielle, les sournois nilotiques kagamistes ont de l’expérience à revendre, car l’ora victimaire du Rwanda au sein des instances onusiennes est devenue quasi irrésistible.
De quoi faire quelques jaloux; chez les associations juives spécialistes de la victimisation, mythomaniac au demeurant. »
Fini avec le négationnisme sur la Shoah, vous vous attaquez au génocide Tutsi pour la route avec toujours les mêmes propos haineux qui donnent à vomir. Le négationnisme continue, la haine aussi dans un langage qui cherche à dissimuler des propos nauséabonds qui pourraient vous attirer des ennuis. N’est-ce pas écœurant ?
« Aucune rumeur sur des présumés pogromes émanant des ONG sorosiennes de l’Open Society, fidèles complices de la diasporat locale qui leur fait office de caisse de résonance, n’a entamée la patriotique détermination des troupes.
Ironie du sort, les malhonnêtes agresseurs impénitents, maîtres chanteurs holocaustiques de seconde zone, se passent dorénavant sur le Net pour des saints « démocrates » lanceurs d’alerte prétendument génocidés et tutsi quanti.
A savoir, le concours diasporique d’invention des fables hébraïques les plus frivoles, à visées scis sionistes sud-soudanaises. »
Pour conclure et terminer en apothéose , Anonyme s’attaque à tout ce qui peut ressembler de loin ou de près à un génocide. En fait, nous avons compris, Anonyme est le fervent disciple de tous les négationnistes. Encore un jeu de mots négationniste et dégueulasse : scis sionistes : sécessionnistes et sionistes et tutsi quanti (tutti quanti) . D’où sortez-vous, Anonyme ? Vous êtes dangereux, je puis vous affirmer que vous êtes une machine à produire de la haine.
« Autrement, la malédiction prophétique qu’avait infligé un Abbé Président de la République, à ses concitoyens dépourvus d’intelligence spirituelle métaphysique, perdurera ad vitam aeternam »
Cet Abbé s’appelle Fulbert Youlou, premier Président de la République du Congo. Ici, cette phrase : « les concitoyens dépourvus d’intelligence spirituelle métaphysique » est à rapprocher à «les corégionaires dépourvus d’intelligence spirituelle métaphysique ». Tout ceci est un manque de courage flagrant et vous n’assumez pas votre pensée parce que vous l’exprimez dans un discours confus, exprès pour dérouter le lecteur.
Que dire de ceci après avoir lu tout ce que vous débitez et qui donne envie de vomir ! Je retiens que vous êtes un négationniste, révisionniste et animé d’une lâcheté criarde. Vos propos sont haineux et graves ! Ce n’est plus un débat d’idées mais un ramassis de contre-vérités et de haine. Un brûlot à ranger aux oubliettes à défaut de le communiquer aux tribunaux compétents.
Cher Anonyme, il est navrant de constater qu’à une proposition de sortie de crise, vous répondiez par des attaques personnelles en la personne de Monsieur David Londi. Si seulement vous avanciez des propositions, on vous aurait peut-être pris au sérieux. Vous transformez cette tribune en une logomachie d’exhibitionnistes syntacticiens. C’est de la diversion. Vous parlez d’unité nationale, mais une hostilité très profonde envers une partie de la population exsude de vos propos. Vous en rendez-vous compte! Parfois l’esprit extériorise tout ce qu’il croit être vous, le monde que vous portez en vous et graduellement le laisse apparaître au grand jour: vous êtes un « statu-quoïste » indécrottable et bouffi de haine tribale . Délestez-vous de ce sentiment de haine, cela vous fera beaucoup de bien; si en plus vous vous doublez d’un négationnisme devant l’évidence des faits, la réécriture de l’histoire du Congo point déjà, si cela n’a déjà commencé. Cher Monsieur Anonyme, faites-nous des propositions crédibles, qui tiennent la route face au projet fédéral; sinon c’est la peur de la mise au grand jour de votre incompétence dans la gestion de la chose publique qui vous point déjà. Mais ça, on le sait déjà.
Bof