SASSOU NGUESSO VEUT-IL RENVERSER CATHERINE SAMBA PANZA ? Par Rigobert Ossebi

Samba-PANZA et Sassou Nguesso

Samba-PANZA et Sassou Nguesso

Au lendemain de l’interpellation du général Norbert Dabira, le 22 août 2013, à la Préfecture de Torcy près de Paris, Denis Sassou Nguesso, et ses parents stratèges de la conservation du pouvoir, avaient pris la décision d’allumer des contre-feux dans la sous-région afin qu’aucun ne soit tenté de les déloger de leur royaume congolais qu’ils saignaient allègrement à blanc. Et ce ne furent point les perquisitions, qui suivirent, chez Justin Leckoundzou et chez Pierre Oba qui les firent changer d’idée.

La cible était toute désignée : la déjà faible République Centrafricaine !

A l’époque dorée du baril à 120 dollars, le tyran congolais ne manquait ni d’argent, ni d’armes. Ces dernières pour la plupart lui parvenaient par son aéroport personnel d’Ollombo, dédié presque totalement à leur approvisionnement. Les frontières poreuses entre les deux pays allaient permettre d’injecter à profusion les éléments nécessaire au déclenchement des violences. En un rien de temps, le pays allait être mis à feu et à sang.

Ainsi, quasiment du jour au lendemain, des populations, qui avaient toujours vécu ensemble, s’infligeaient les pires horreurs qu’on ne voyait jusque-là que dans des contrées lointaines.

Ce n’était pas faute d’avoir lancé des alertes avant même que toute cette folie meurtrière ne se déclenche, mais personne ne voulait y prêter attention. Des personnalités politiques et des ministres de la République française se pressaient toujours à Brazzaville, à chaque manifestation bidon organisée, ou pas,  par le couple Attias ; la folie dépensière était à son comble et chacun pouvait en tirer avantage. Il suffisait de faire l’éloge du tyran.

Depuis pas mal d’eau a coulé sous les ponts et beaucoup de sang en Centrafrique. Quelques-uns des plus fidèles alliés ont heureusement disparu et le voile, qui masquait le véritable visage de l’incendiaire de la Centrafrique, semble enfin être tombé.

Déjà, le 29 octobre dernier, le ministère français des Finances et des Comptes publics avait décidé de geler pour six mois les comptes de Jean-Francis Bozizé, le fils de François. Les services de renseignements avaient récolté des informations laissant à penser qu’il projetait d’organiser un coup d’État en Centrafrique. Ce fils de l’ancien président avait été interpellé au mois de septembre dernier en France, au retour d’un séjour à Brazzaville, avec une liste impressionnante d’armes qu’il aurait eu l’intention d’acheter. Quatre autres personnes, toutes liées à ce projet présumé de coup d’État, ont vu leurs comptes gelés. Parmi eux, deux fils de Jean-Roger Oueifio, le demi-frère de Bozizé père, et Éric Banboy, l’ancien directeur de sa garde rapprochée.

Selon des sources bien informées, le domicile parisien de Jean Francis Bozizé avait été perquisitionné dans la foulée. « Les policiers auraient alors mis la main sur une importante somme d’argent ainsi que sur des documents qui ne laissent aucun doute sur un projet de coup d’Etat en préparation visant à renverser la Présidente intérimaire, Madame Catherine Samba-Panza. Ces documents retrouvés à son domicile attestent clairement que cet argent était destiné à acheter des armes et que Denis Sassou Nguesso en serait le donateur. »

Ces découvertes auraient-elles enfin éclairé les partenaires du Congo sur la fourberie de son président ou pour le moins sur son double jeu ? Le revers subi par le candidat Lopès à la tête de la Francophonie en a été une immédiate conséquence dans les conditions humiliantes, que l’on sait, pour le dictateur de l’Alima.

Denis Sassou Nguesso n’a jamais été et ne sera jamais l’homme de la paix. Tout dans son parcours atteste du contraire depuis son accession au pouvoir, puis lors de son retour par les armes en 1997. Les dispendieux sommets pour la paix, qu’il organise à Brazzaville, ne sont que de vaines tentatives de ravaler la véritable face de son régime criminel.

Auparavant, dès la mort de Marien Nguouabi, Il s’était toujours trouvé, auprès du boucher congolais, un Jacques Chirac complaisant pour effacer ses gênantes empreintes et parfois, complice, pour le mettre en avant lors d’évènements internationaux. Feu Patrick Maugein, le pétrolier corrézien, en était la contrepartie chez Total. Depuis quelques mois, depuis la disparition tragique de Christophe de Margerie, il semble bien que le « charme » soit rompu, mais surtout qu’il n’y ait plus personne qui soit capable de recoller les morceaux des dégâts qu’occasionne l’éléphant Sassou dans le magasin de porcelaine du Congo et d’ailleurs.

Coincé dans le piège constitutionnel qu’il avait rédigé lui-même en 2002, le dictateur n’a plus droit à la moindre casse, ni au moindre incendie. François Hollande, plus revigoré que jamais, et Barack Obama, plus décidé qu’il ne l’a jamais été, ne pardonneront rien au pantin francafricain-maçon dont ils veulent maintenant se débarrasser tous deux.

Que ces derniers sachent bien, en les en remerciant par avance, que le plus tôt sera le mieux … !

Rigobert OSSEBI

Diffusé le 22 janvier 2015, par www.congo-liberty.org

Catherine Samba Panza danse avec des fauves…Par RIGOBERT OSSEBI

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13 réponses à SASSOU NGUESSO VEUT-IL RENVERSER CATHERINE SAMBA PANZA ? Par Rigobert Ossebi

  1. Isidore AYA de Makoua dit :

    RÉVEILLEZ -VOUS PEUPLE CONGOLAIS !

    SASSOU EST UN DICTATEUR !
    Un dictateur désigne d’abord, un homme politique qui exercice abusivement tous les pouvoirs de façon absolue sans qu’aucune loi ou institution forte ne le limite dans le temps.

    A la dictature s’ajoute la mégalomanie, la stupidité, la schizophrénie, la folie des grandeurs, les névroses, psychoses, complexe d’infériorité, psychopathie et sociopathie dont les conséquences antisociales sont l’abus et confiscation irraisonnée du pouvoir, violence, terreur, assassinat politique, génocide, crime contre l’humanité, détournement des richesses et des biens publics de la collectivité ou du peuple souverain.

    Je pense qu’il faut porter encore en soi un chaos, pour pouvoir mettre au Congo Brazzaville une étoile brillante, sociétale ou plutôt civilisationnelle à l’échelle nationale (Nord/Sud/Est/Ouest congolais). L’espoir retrace, délimite et introduit un soupçon de cohérence et l’idée d’un réalisme.

    Quoique, dans 97% de cas, les dictateurs apportent le chaos à leur peuple. Tous ceux qui travaillent ou soutiennent les tyrans ont besoin de les protéger pour aussi éviter le chaos.

    Par ailleurs, un peuple qui a connu 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 56 ans et plus de dictature aura besoin de la moitié de ce temps passé pour pouvoir se reconstruire.

    Cette durée est d’autant plus importante quand les dictatures se suivent et se ressemblent. C’est la règle, elle est universelle et immuable partout dans le monde.

    Ceci est un cas de prise de conscience de valeurs de liberté au niveau philosophique, politique, économique, social, culturel, environnemental et sociétal sur différents degrés de liberté – Réveillez – vous et soyez des peuples libres…

  2. Taty MASSAMBA dit :

    je sais vous voulez tuer Sassou, simplement et je pense que vous serais eternel

  3. Classique dit :

    Rien ne nous dit que Sassou n’est pas derrière les enlèvements des Français Claudia Priest et Gustave Reyossé séquestrés par les antibalaka. Pour se refaire une santé politique, il va délivrer les otages pour les exhiber à la communauté internationale afin de passer pour le chevalier blanc. Si c’est lui qui tire les ficelles, il faut qu’il soit naïf pour croire que Hollande et Obama sont nés de la dernière pluie. Son sort est déjà scellé. Toutes ses actions désespérées ne l’enfoncent que davantage vers la voie de garage.

  4. Isidore AYA de Makoua dit :

    Pourquoi les relations entre l’islam majoritaire ou non et les autres communautés religieuses sont potentiellement et structurellement problématiques?

    Méfions-nous des euphémismes du type « l’islam est modéré au Congo ». De mon point de vue, il n’y a pas d’islam modéré et un autre extrémiste, car il y a un seul « coran » et donc un seul islam.

    Il y a des problèmes délicats d’intégration et de coexistence, problèmes dus à toute sorte de différences liées non seulement au credo, mais à la mentalité, au style de vie, au comportement que l’on constate tous les jours au contact de l’islam et qui sont là pour nous rappeler crûment que le dialogue sera impossible entre les musulmans et les autres religieux.

    Au Congo Brazzaville, 80% de la population est animiste et chrétien – alors 15% de musulmans souhaitent t-ils dicter leur loi islamique à la majorité autochtone bantoue?

    Demandez à Hélène et à Simon ce qu’ils pensent de l’islamisation forcée du Congo Brazzaville par le régime dictatorial Denis Sassou Nguesso.

    Propriétaires d’une gargote à Poto Poto (arrondissement 3 de Brazzaville) depuis 10 ans, ils ont raconté leur calvaire à leur fils, un de mes amis, en vacances au pays : « Des jeunes ont manifesté leur mécontentement parce que notre cuisine n’est pas halal.

    Ils ont craché sur notre comptoir (…) Nous recevons des jets de pierre sur nos portes et fenêtres (…) Un homme a protesté dans le restaurant parce que nous vendons les + makossos (ou pieds de porc) + (…) Ces trois dernières années ont été un enfer ».

    Aujourd’hui, Hélène et Simon ont fermé leur gargote et sont partis s’installer à la périphérie de Brazzaville, avant probablement de repartir quand la vague musulmane les atteindra à nouveau.
    D’ailleurs, dans les marchés de grandes villes congolaises, apparaissent déjà des commandos islamiques qui harcèlent les vendeurs et les acheteurs des viandes de brousse au prétexte que ces animaux ne sont pas abattus selon le rite musulman et non pas parce que leurs espèces sont en voie de disparition.

    Accepter l’imposition du « halal » c’est accepter l’insupportable, c’est renoncer à nos libertés, à nos traditions et à notre mode de vie. Acheter et manger « halal » c’est verser une dîme pour contribuer à la construction des mosquées.

    L’islamisation annoncée du Congo, ce sera la loi islamique, cette terrible « Charia » qui lapide la femme adultère, qui permet au mari de brutaliser son épouse, qui fait obligation au bon musulman de tuer l’apostat et l’athée qui ne se convertit pas.

    Comment ne pas me croire quand vous prenez connaissance des déclarations mâles, viriles et péremptoires des chefs islamistes du « CSIC » :
    – Monsieur Djibril BOPAKA : « Tout musulman doit pouvoir mourir pour défendre sa mosquée et les valeurs de l’islam (au cours de sa tournée d’installation des cellules du + CSIC + à Ouesso et dans la Sangha, l’année dernière) ».

    L’Imam El Hadj Bachir GATSONGO (ouf), ancien président du « CSIC », répondant à la presse en juin 2011 : « Le port du voile islamique garantit la dignité de la femme et la protège des mœurs indécentes (…) Les charmes d’une femme deviennent encore plus attrayantes lorsqu’ils sont cachés ».
    Avec l’alibi des illusions dictatoriales du développement du Congo, le dictateur en place, Denis Sassou Nguesso est entrain de tout brader, la culture bantou jusqu’alors préservé de l’islamisation de l’Afrique.

    Avec le coran dans une main et le pétrodollar dans l’autre, le Congo sera mis à genoux par la prétendue religion « d’amour et de paix » qui, par l’intermédiaire de la « Banque Islamique de Développement (BID) », bras financier de l’« Organisation de la Conférence Islamique (OCI) », finance des projets de développement de base dans les domaines de l’éducation, des infrastructures et de la santé en contrepartie de la promotion de l’islam dans notre patrie.

    La religion islamique s’incruste au Congo par l’argent des pétrodollars du bloc arabique et par des constructions tout azimute des mosquées partout sur le territoire animiste congolais, de l’enseignement du Coran et de la philosophie conquérante arabo-musulmane et prochainement de l’idéologie djihadiste (terrorisme et attentats).

    Je ne suis pas en croisade contre l’islam, car je ne pars pas en campagne, paré d’un étendard chrétien, contre lui sur ses terres d’Arabie ou d’ailleurs.
    Mais, sur notre terre du Congo, j’ai le droit et le devoir sacrés de défendre notre citadelle de bonnes mœurs assiégée, aujourd’hui plus que hier, par un islam envahisseur et bientôt dominateur et oppresseur.

    Proclamons avec force notre refus de :
    – De voir la religion islamique devenir majoritaire au Congo ;
    – De voir un jour le Congo devenir membre de l’« Organisation de la Conférence Islamique » ;
    – De voir un jour le Congo devenir le théâtre des guerres de religions parce que les relations entre l’islam majoritaire et les autres communautés religieuses sont potentiellement et structurellement problématiques.

    Oui, on comprends le coran et l’islam mais on ne veut pas de cette religion chez nous au Congo. Sachant qu’en 2013, l’Angola avait déjà emboité le pas, en interdisant l’islam sur son territoire national.

    Oui, dès la chute du dictateur Denis EL Mohamed Sassou Nguesso – la majorité des mosquées et des minarets construites sous son règne seront en cause partout sur le territoire congolais.
    Il sera interdit par la loi, sous peine de déchéance de séjour ou de la nationalité congolaise à tout individu qui serait susceptible de faire du prosélytisme musulman sur le territoire national.

    D’autres mesures coercitives, recommandations, décrets, lois et règlements seront étudiés et adoptés dans l’espace et le temps, c’est à dire dès 2017 et + !

    Les congolais ont besoin des infrastructures, de l’éducation, de la formation, de la démocratie, des crèches, des écoles, des universités et des centres de recherche/développement hautement modernes mais pas des mosquées, des prières de haine et du terrorisme en série.

    Les congolais ont besoin de la justice, de la sécurité, de l’économie, du social, de l’emploi et du progrès sociétal mais pas de la charité.
    Publié par Isidore AYA TONGA, Intellectuel, Philosophe et scientifique environnementaliste.

  5. BALOSSA Jean Francois dit :

    Je réponds a Classique.
    Il me semble que vous êtes un Visionnaire. Je suis de votre avis parce que, en même temps qu’on parle de ces enlèvements de Français en Centrafrique, entre en Scène le sinistre BAKANA Vital a télé Congo, ex ninja et cobra de son Etat, reconnu pour avoir massacré des Religieux au Pool pendant la guerre de 1998. Et a l’époque il avait opéré avec une Jeep Suzuki qu’il avait arraché a son voisin qu’il avait aussi tué. L’affaire est bien connue des Gens de Bacongo puisque cette Jeep appartenait a un Militant de l’UDR Mwinda.
    Or il est reconnu a ce jour que SASSOU manipule les deux Milices du CENTRAFRIQUE Selekat et Antibalaka. Souvenez-vous de l’affaire Miskin peu avant le sommet de la Francophonie a Dakar. Partant de Mombenzele a Dongou ces Rebelles peuvent entrer et sortir du Congo librement, et c’est la aussi qu’on avait arrêté le rebelle de la RDC caché par les militaire Congolais.
    Si SASSOU reste encore longtemps au Pouvoir, la CENTRAFRIQUE ne retrouvera jamais plus la Paix, et la France malgré son Armée de Professionnels n’arrivera a rien comme les USA en IRAK.

  6. Nsilou William dit :

    Monsieur Ossebi, votre réflexion est incomplète, il faut relire ton texte et le compléter.

  7. MONGO BETI dit :

    Nsilou William@
    Votre commentaire est étonnant. Il faut nous dire en effet, en quoi la réflexion de Monsieur Ossebi est incomplète.
    Vos arguments s’il vous plaît.

  8. TANDOUHAVA dit :

    A Taty MASSAMBA,,
    Quand sassou tue les CONGOLAIS (puis qu’il a lui même reconnu dans son discours avoir verser le sang et les larmes des autres) est-il éternel ?

  9. DENIS SASSOU UN SPECIMEN DE PONEL AU SATANISME ET AU CYNISME ASSUME dit :

    De la part de quelqu’un qui a trahi son mentor de la façon la plus barbare, on ne peut s’étonner de cette fourberie.
    Mais la soif de pouvoir le conduira inexorablement à le voir trainer derrière un PICK UP mort ou vif bientôt.

  10. Akai akai dit :

    S’il y a une personne qui sait comment faire un coup d’État c’est bien Sassou. Il sait aussi que les français ont beaucoup d’oreilles dans la sous région. Il ne peut donc pas jouer et en plus à partir de Paris. …. le Tchad a plus d’influence sur la milice musulmane que Sassou…. les milices chrétiennes sont plusieurs et hétéroclites. … difficile de les contrôler.

  11. Leo dit :

    Sassou Nguesso veut renverser Catherine Samba Panza. Cela peut s’avérer vrai. Comme l’a déjà écrit classique » Rien ne nous dit que Sassou n’est pas derrière les enlèvements des Français Claudia Priest et Gustave Reyossé séquestrés par les antibalaka. Pour se refaire une santé politique, il va délivrer les otages pour les exhiber à la communauté internationale afin de passer pour le chevalier blanc. » Sassou Nguesso est un dictateur, criminel, genocidaire, psychopathe qui pratique le terrorisme d’état, la division des Congolais, le pillage des ressources du Congo, le vol des revenus du Congo et l’endettement celui ci tout en laissant le peuple congolais dans la misère la plus incroyable. Lui ainsi que ses enfants, sa famille, toute sa clique sont responsables de misère des Congolais, des crimes de sang, crimes économiques, de crimes contre l’humanité, des abus des biens sociaux . Ils doivent quitter le pouvoir avant 2016 et le mieux sans violence. « Le pouvoir affairiste crucifie et ruine les chances de développement du Congo » http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/274-denis-sassou-nguesso-son-pouvoir-affairiste-crucifie-et-ruine-les-chances-du-developpement-du-congo.html.
    « L’élection présidentielle de 2016 devrait être repoussée à 2019, car après le départ de Sassou Nguesso et sa clique, un dialogue ( conférence nationale souveraine 2 ) devrait avoir lieu ». Il faut punir tous ceux qui ont vraiment causé le mal au peuple congolais. Ceux qui seront reconnus responsables des abus des biens sociaux, de crimes contre l’humanité sont à punir. Sans impunité, il sera impossible d’avancer au Congo. Le Congo sera conduit après le départ de Sassou Nguesso, de ses enfants,de son gouvernement, par un Gouvernement de transition. Ce gouvernement de Transition sera uniquement composé de technocrates n’ayant pas eu de liens avec la classe politique du régime criminel et mafieux de Sassou Nguesso. Il aura entre autre le devoir de travailler au changement dans notre pays, d’installer les institutions, restructurer une armée réellement Républicaine, régler le « problème du fichier électoral. La création d’une commission électorale indépendante pour l’organisation du scrutin présidentiel sera ensuite nécessaire. Les hommes politiques qui ont déjà brillé par les qualités qui abaissent, telles, la haine, l’orgueil, l’intolérance, corruption, enrichissement illicite, crimes de sang, abus des biens sociaux doivent être interdites à la tête des institutions de la république et de tous les secteurs d’activités publiques » . Les critères fondamentaux du futur Président, premier ministre, du gouvernement ministres est de jouir d’une probité morale, d’une grande expérience. « Il est urgent que toutes les forces démocratiques (intérieures et extérieures) comprennent qu’on n’a plus de temps de s’attarder dans les débats inutiles et stériles. Il faut déjà désigner les personnalités centrales qui ne sont pas du tout compromis dans des magouilles. Un gouvernement de transition de 3 ans conduit par un président de la république, en la personne de Mr Jean Luc Malékat par exemple, un des coordinateurs des Assises nationales et ancien ministre de l’économie dont l’ honnêteté et la loyauté sont connues serait un des meilleurs choix. Il n’ y a plus aucune raison que le criminel, génocidaire Denis Sassou-Nguesso et sa clique restent encore à la tête de l’Etat du Congo. Mettons-nous debout dès maintenant. Unissons-nous contre le système repressif à corruption. Comme l’a déjà dit grand merci à vous: « Ne pas voir dans la réception de la délégation des Assises à Washington un important soutien à l’exigence démocratique des Congolais, constitue soit une grossière mauvaise foi, soit une ignorance totale de la préparation ou de l’accompagnement de grands mouvements populaires ! »
    Avant cela « le Peuple » a besoin d’être assuré que le départ du dictateur ne laissera pas le pays dans le chaos. Le regroupement de personnalités dans des structures associatives ou politiques transparences constitue un signal important. De plus, le fait que des personnalités respectables établissent des contacts à très hauts niveaux constitue un encouragement indéniable à aller de l’avant dans plus d’exigence de la part de la population »
    « Pour vivre en paix au Congo, il faut qu’il y est l’unité nationale. Il faut avant tout régler le problème de l’ armée Congolaise, de la justice sociale. Il faut s’attaquer à combattre le tribalisme et le satanisme instaurés par Sassou Nguesso ( http://www.dac-presse.com/actualites/a-la-une/politique/1971-quand-dans-ses-folies-sassou-veut-nous-imposer-le-congo-des-travers-et-de-grands-paradoxes-.html

  12. zabazaba dit :

    Ce sinistre Bakana Vital est le responsable d’ un massacre perpetré à nganga-lingolo au cours du quel Katos un douanier connu à Bacongo a trouvé la mort . Ce sinistre personnage avait pillé la voiture ( toyota subaru) du ministre Dieudonné Antoine Ganga. Devoir de memoire.

  13. BALOSSA Jean Francois dit :

    ZABAZABA,
    Apres ce que l’on sait de commandant Vital comme on aimait les appeler, lui confier toute une antenne de télé Nationale pour lire ses inepties, c’est vraiment faire la promotion de l’anti-valeur dans un Pays qui se dit d’être de Droit. Mais ce n’est pas un hasard, ce garçon n’est plus loin de mourir dans des conditions certainement dramatiques. Je suis même certain que le Pouvoir recours a ses services malpropres.
    Et avec tous les enlèvements actuels des ONG en Centrafrique, puisque on en est déjà deux, la porosité de nos frontières avec ce Pays frère est telle que la Main méchante du Congo n’est pas innocente, pour des raisons qu’on peut bien comprendre.

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