Il est possible que nous vivions pas tous la réalité d’un empire africain si fort, si puissant qu’il imposerait le respect à l’humanité, mais nous pouvons cependant durant notre vie , travailler et œuvrer à faire de ce projet une réalité pour une autre génération ». tel était les propos du leader noir Jamaïcain et précurseur du Panafricanisme Marcus Garvey mort en 1940
Les pères des indépendances Africaines en créant l’organisation de l’unité Africaine « OUA » en 1963 avaient pour leitmotiv le Panafricanisme au service de l’émancipation et du développement des pays membres.
Cette organisation continentale est devenue l’Union Africaine en 2002 en application de la déclaration de Syrte en Libye du 9 septembre 1999 avec pour principal architecte le Colonel Mouammar Kadhafi .
Le projet ambitieux de l’unité africaine et du panafricanisme des pères des indépendances s’est perdu en route et est devenu depuis utopique pour les Africains car l‘union africaine ressemble de plus en plus à un syndicat de dictateurs tyranniques au détriment des aspirations du mieux-vivre des populations africaines.
Bien qu’il y ait des présidents élus , le leader incontestable de l’union africaine est le colonel libyen Mouammar Kadhafi , argentier à la « retraite » du terrorisme international et grand fossoyeur des démocraties naissantes en Afrique.
Il n’hésite pas à déstabiliser des pays africains lorsque ceux-ci ne lui conviennent pas. Il a toujours été d’un soutien inconditionnel à ses amis dont fait partie Sassou Nguesso qu’il a aidé financièrement et appuyé en hommes avec sa légion de mercenaires dans la guerre civile qui a vu ce dernier revenir au pouvoir en 1997 en donnant un coup d’arrêt à la démocratie Congolaise naissante.
Aux abois, Mouammar Kadhafi a demandé un renvoi d’ascenseur à tous ceux qui lui sont redevables dont le président autoproclamé du Congo-Brazzaville qui compte user des mêmes méthodes que le guide de la Jamahiriya Libyenne pour étouffer les aspirations démocratiques du peuple Congolais.
Sassou Nguesso qui n’a pas encore réalisé qu’une page de l’histoire se tourne et que le monde rentre dans une nouvelle ère politique et démocratique, a lancé une offensive diplomatique au sein de l’union africaine qui a abouti à un comité ad hoc pour la Libye qui propose une solution africaine à la crise Libyenne et rejette toutes interventions étrangères, malgré la présence des Africains, membres non permanents au conseil de sécurité des Nations unies que sont : le Gabon et le Nigeria , qui ont voté la résolution 1973 sur l’intervention de la communauté internationale en Libye.
Depuis,les présidents Jacob Zuma de l’Afrique du sud et Yoweri Museveni de l’Ouganda ont quitté le comité ad hoc sous la pression de la Grande Bretagne et des USA ,en boycottant le sommet de Nouakchott sur la Libye qui s’est tenu le samedi 19 mars 2011.
les diplomates occidentaux se posent encore la question de savoir, si la volonté de Sassou Nguesso de se rendre à Tripoli ce dimanche 20 mars était une volonté de faire office de bouclier humain pour protéger son ami Kadhafi, ou un bluff car dès le vendredi 18 mars 2011, les autorités françaises par la voix de son porte- parole François Baroin ,annonçait des frappes aériennes imminentes le 18 mars
Le fiasco de la diplomatie de Sassou Nguesso a déclenché depuis la colère de la coalition qui s’est constituée pour protéger le peuple libyen.
Le président Français Nicolas Sarkozy qui l’a explicitement annonçé au pouvoir de Brazzaville et la rancœur que nous lui connaissons risque dans les jours à venir de se retourner contre le dictateur de Brazzaville.
Mingua mia Biango
Président du Cercle de réflexion pour des idées nouvelles