Un régime dictatorial pour sa façade démocratique a besoin d’une opposition animée par des personnages sans foi ni loi. Le tyran Sassou-NGuesso ne déroge donc pas à cette règle et preuve en est une fois de plus faite avec la nomination de Tsaty-Mabiala comme chef de file de l’opposition.
Les Congolais doivent prendre conscience qu’au delà de la responsabilité pleine et entière concernant les crimes tous azimuts de Sassou-NGuesso, que d’autres compatriotes comme Tsaty-Mabiala , ainsi que tous ceux qui participent et accompagnent ce pouvoir mortifère en siégeant dans les institutions illégales et illégitimes de celui-ci, répondront des mêmes chefs d’accusation que l’ogre de l’Alima .Il n’y aura aucune pitié pour tous les collabos…!
Pascal Tsaty-Mabiala, kudia mboté, mba ngue ke futa yawu lumbu bwala ke baluka, mutindu beno fwaka Chef d’Etat major le colonel Lumdu, na le défunt Kissisou Boma. Ya me kuma ya ba colère !
La Rédaction
Diffusé le 29 décembre 2017, par www.congo-liberty.org
Un non evenement…
Tsatou-Mabiala (comme son nom l’indique) a faim et va bien manger temporairement… Malheureusement le temps de vomir est deja enclanche.
Il va tout rendre au peuple qui n’oublie jamais.
C’était prévu depuis longtemps. Il fallait que Sassou nomme plus de députés à l’UPADS pour que son complice soit nommé chef de l’opposition pour mieux l’accompagner dans sa sorcellerie. C’est fait. Le pouvoir est au nord, l’opposition au sud sauf que ces deux sorciers se moquent bien de Congolais du nord au sud.
Qui peut bien s’en réjouir de cette vilaine mascarade si ce n’est des fanatiques imbéciles de chaque camp.
Dans les ténèbres qui recouvrent notre pays, pouvons-nous faire une pause et chercher les leçons que nous pourrons tirer de la situation ?Le monstre engendré par l’instrumentalisation du tribalisme par le trio Ngouabi, Yhombi et Sassou s’est progressivement transformé en un dragon glouton qui se nourrit aussi bien des enfants du Nord, du Centre et que du Sud. Il a commencé par manger un de ses créateurs en la personne de Ngouabi, a dévoré les enfants d’Ikonongo avec Anga et des villages détruits (premier génocide), d’Owando et du Centre avec les Ntsourou et autres avant de se lancer dans un grand festin, au Sud (deuxième génocide) depuis que Sassou en a pris le contrôle. Jusqu’en 1976, il était nourri avec les enfants du Sud (Kinganga et compagnons, Diawara, Biayenda, Massamba Débat, Kibouala Nkaya, Franklin Boukaka, etc.). Du côté Sud, nous avons assisté aux fourberies de la famille Kolelas dont le père, opposant résolu au communisme dans les années 60 – 80, a fini par passer un pacte avec le crypto-communiste Sassou, pacte que ses fils perpétuent par appétit pour l’argent facile. Ce père qui a laissé orphelins les jeunes qui s’étaient engagés à ses côtés et qui avaient cru en lui. L’héritage de Tchikaya a suivi la même trajectoire dans la collaboration avec Sassou. Force est de constater que tous les leaders des partis éthnocentrés ont progressivement trahi leurs militants, à l’exception des fanatiques qui continuent à définir leur horizon politique, social et intellectuel par rapport à l’éthnie. De ces ténèbres commence à poindre une petite lueur : la fin du cycle de l’idéologie tribaliste. Tsaty n’est plus objectivement majoritaire dans le kouilou-niari, Mokoko y est arrivé premier ; la base électorale de Kolelas commence à s’effriter, cela se traduit par une réduction drastique de ses soutiens sur internet ; Sassou a fait prendre conscience à nos compatriotes de la partie septentrionale qu’il ne se bat que pour son clan et que ses corrégionnaires vivent les mêmes galères que leurs compatriotes du Sud. Une lente prise de conscience est en train de naître, les forces d’avant-garde du Nord au Sud commencent à se mettre en place et l’idée de Nation, interrompue depuis 1969, est en train de renaître. La prochaine décennie ne se conjuguera plus en partis éthnocentrés parce que les congolais aspirent à une vraie paix et un vrai développement économique et social. Alors, tous les espoirs sont permis, n’est-ce pas ?
Selon le plan prévu par Sassou et sa francafrique: Mokoko sera forcé en résidence surveillée à Makoua puis les experts du crime feront des allées et venus nocturnes pour aller l’empoisonner à petit feu . Nous pourrons alors s’attendre dès 2018, à l’évacuation en urgence du J3M soit au Maroc ou en Afrique du Sud…
Et enfin, la mauvaise nouvelle arrivera dès décembre 2018 ou en 2019: la mort. Sassou Nguesso a décidé de tuer J3m, continuer à jouer au naïf devant le cynique sassou vous recevrez bientôt un cadavre à la Tsourou ou l’ADOUA…
Cher David Landi, vous avez bien raison dans ce que vous dites. Il faut une pause pour mettre de l’ordre dans ce Congo désormais sans avenir, où Sassou Nguesso a reussi à se faire des complices un peu partout pour détruire notre pays. Alors que Sassou Nguesso a dejà saccagé le pays et son pouvoir est quasiment agonisant, voilà qu’il nomme Tsaty Mabiala à ses cotés pour se refaire une certaine légitimité perdue. Le père Kolelas on s’en souvient en 1992, alors que sassou nguesso avait tout perdu, l’avait ramener dans la scène politique avec en cela la guerre civile de 1994 et celle 1997.
Il choisit le plus petit dénominateur commun pour lui servir d’opposant: drôle de démocratie où l’on nomme les opposants. On ne peut pas dire que nous ne l’avons pas vu venir. Cette fois-ci, le pouvoir de Brazzaville n’a surpris personne. Un non événement comme dirait l’autre. L’illusion de la division nord-sud vient d’être battue en brèche, la boucle est désormais bouclée et le pouvoir de Brazzaville continue à dérouler son plan à marche forcée tout de même. Résumons. Signature d’un accord de cesser le feu dans le Pool, nomination du chef de l’opposition, on parle de libérer bientôt les principaux prisonniers politiques,… peut-être des têtes à couper dans l’exécutif,… et le tour est joué ?Fin de l’histoire, le congo redevient soudainement par ce tour de passe, un bon élève à qui on peut accorder des facilités de caisse de plusieurs millards de FCFA?! Mais qui peut croire à une telle mascarade ?
La nomination de Tsaty Mabiala comme caudillo ( chef de l’opposition congolaise) par le généralismo et dictador Denis Sassou Nguesso et l’acceptation de ce poste par Pascal Tsati Mabiala, devrait faire réflechir beaucoup de congolais qui facilement et parfois sans justification versent contre le nord Congo. La situation du pays à mon avis met en relief l’irresponsabilité d’une certaine classe politique qui a échoué sur tous les plans. Alors que pendant plus de trois décennies Sassou Nguesso, famille et amis ont saccagé notre pays et tout pillé comme l’a montré recemment la situation du CHU, voilà Tsaty Mabiala, éloigné de ce désordre y faire partie pour avoir son morceau et redonner une certaine légitimité à l’ogre de l’alima comme hier Kolelas Père et fils. Dans cette situation malgré l’humiliation que Sassou Nguesso l’avait fait subir, cétait Parfait Kolelas, il acceptait de faire aussi le meme jeu. Il s’agit bien des gens sans moralité ni principes. Pour tout dire une nouvelle génération des congolais doit nécessairement s’émerger pour redresser le pays et promouvoir sa construction. Il n’est pas question de diviser le Congo, ( Nord/ Sud). Une telle approche est érronée. Autrement dit le Pool demandera de devenir une pays, le nibolek aussi et le kouilou sera une province. Au Nord la cuvette ouest demandera de se rattacher au Gabon, la Sangha au Cameroun, la likouala à la RCA et au Zaire. Les plateaux et la cuvette formeront le Nord Congo.
Cher Bukulutu,
Il faut partir du postulat que le Congo est une dictature pour comprendre toutes les contradictions qui traversent ce régime. Après, cela coule de source. Dans une dictature, il n’y a pas d’opposition parce que celle-ci ne peut se concevoir que dans une démocratie. Ce rôle de l’opposition est défini dans la constitution. Peut-on considérer que l’actuelle constitution traduise la volonté profonde du peuple ? Non, le peuple l’a rejetée à une très large majorité. Toutes les gesticulations de Sassou ne sont que la traduction d’un pouvoir autocratique. A partir de ce moment-là, toutes celles et tous ceux qui l’accompagnent font partie d’une classe politique qui accompagne le dictateur et partageant les mêmes privilèges. Cette nomination est donc un non-événement, le peuple les a déjà jugé. Leur réalité électorale se réduit comme une peau de chagrin et ce peuple leur demandera des comptes, le moment venu !
L’histoire à l’endroit
Il est assez amusant d’entendre de la part de quelqu’un qui, il y a peu, nous assurait que P.Kolelas n’avait pour seule ambition que d’être nommé chef de l’opposition (et avant ça, d’être nommé Premier ministre de Sassou), que la nomination de Tsaty Mabiala en qualité de chef de l’opposition était « prévue d’avance…. ». P. Kolelas se serait donc mépris coup sur coup sur les véritables intentions de notre dictateur national. Pas futé le gaillard…
Quant à prétendre grossièrement que Kolelas père est celui qui a ramené Sassou au pouvoir en 1992, il s’agit là d’une véritable imposture coutumière de ceux qui refusant de voir l’histoire en face ou obsédés par une certaine lecture de l’histoire, ont érigé B. Kolelas (pour ce qu’il représente à leurs yeux), en bouc émissaire historique, des difficultés que traverse le pays, abusant les plus naïfs, ou les plus faibles.
Une petite leçon d’histoire pour rafraichir la mémoire de ces oublieux.
– En 1991, lors de la CNS, B. Kolelas est avec les forces du changement qui réclament la déchéance de Sassou Nguesso à laquelle s’opposent le le PCT et ses transfuges qui ne constituent pas encore l’UPADS
– En juin 1991, Milongo est élu premier ministre et devance P. Lissouba soutenu par le PCT (voir C. Moukouéké dans « 30 ans de révolution pour rien-la fin d’une illusion »). PCT, AND et UPADS réunis
– 13 aout : poursuites engagées contre Lekoundzou et Maurice Nguesso arrêtés pour malversations financières. L’AND est des protestataires aux côtés du PCT
– 22 aout : Acte 018 introduit par le PCT et qui porte amnistie d’auteurs d’infractions économiques et financières, détenteurs de biens mal acquis et mis dans des banques étrangères en opposition à l’acte 227 qui ordonne la poursuite de leurs auteurs. PCT et apparentés appuyés par l’AND s’opposent au retrait de cet acte !
8 Novembre ; présentation du projet de code électoral qui exclut de la course à la présidence « toute personne ayant été impliquée dans les scandales économiques et financiers ». Dans une déclaration radiodiffusée Bongo Nouarra, président de l’AND déclare que ce projet est « antidémocratique et prône l’exclusion » ! Le CSR cède à la pression et reporte le referendum sur la nouvelle constitution !
Aout 1992 : Lissouba est élu président de la République avec le SOUTIEN DU PCT ! (inutile de sortir la ritournelle foncièrement anti-démocratique que même sans l’appel au vote de Sassou, Lissouba aurait été élu)
8 Septembre : Ambroise Noumazalaye annonce la rupture de l’accord UPADS-PCT. DES LORS LE PAYS EST ENTRE DANS UNE ZONE DE TURBULENCES DONT LES EFFETS SE FONT ENCORE SENTIR AUJOURD’HUI !
Prétendre après tous ces rappels, que B. Kolelas serait celui qui aura ramené Sassou au pouvoir, est, je le répète, une imposture monumentale. Le bien triste accord URD-PCT brandi par les hérauts de la trahison de Kolelas lequel aurait favorisé la survie politique de Sassou puis son retour au pouvoir (ils vont jusque là) n’est pourtant que la conséquence de la rupture de l’accord premier entre les frères jumeaux (dixit Mberi Martin) du PCT et de L’UPADS;
Mais, Jean Okamba n’est que DANS LE SENS DU VENT ! LE VRAI ! Et il souffle depuis près d’1 siècle !
LLL
@ mon aîné David Londi. Mon propos sur la démocratie au congo est sarcastique vous l’aurez compris. Ce qui me choque, c’est qu’il y a des chances que le FMI prenne pour argent comptant, les gesticulations actuelles du pouvoir de Brazzaville. Ce qui me choque c’est que la rue congolaise voit la supercherie qu’il y a derrière ce stratagème. Il l’execre, mais le FMI et les lobbyistes de la francafrique n’en ont cure.
Avec le pouvoir actuel, le congo, même endetté jusqu’au coup sera toujours le bon élève aux yeux des occidentaux, parce qu’il sait mieux que quiconque vendre ce pays au plus offrant. Et le plus offrant n’est jamais africains encore moins Congolais. Il est toujours étranger. On sent bien tous, qu’il est fort probable que le FMI finisse par accorder les facilités de caisse qu’attend le pouvoir actuel, moyennant quelques gesticulations symboliques pour faire bonne figure. On est dans un cercle vicieux dans lequel on veut nous enfermer en aidant le pouvoir actuel, au nom de la stabilité. Mais ce qu’ils oublient, c’est qu’ à force de décider à notre place, ils augmentent les risques d’instabilité, car les institutions en place ne sont pas endogènes, donc pas représentative des populations locales. C’est d’ailleurs, une faiblesse qui sera utilisée à chaque fois que le pouvoir en place s’écartera de la feuille de route qu’il lui aura été remis au préalable par ses soi disant amis historiques qui nous anarquent Depuis un demi siècle. Vous avez dit « cercle vicieux » ?
@anonyme. À l’époque de la CNS, et à la fin de celle-ci, on sentait déjà que le ver était dans le fruit. La parenthèse Milongo a permi aux vipères de la politique congolaise d’aiguiser leurs armes et de mordre le moment venu. Ce moment, ce fut l’année 1993 où l’on a vu les prémisses de ce qui allait suivre quelques années plus tard. Aujourd’hui, on nous parle encore de dialogue avec la même classe politique qui nous a envoyé droit dans le mur. Mais au nom de quoi on devrait continuer à leur confier les rênes du pays? Quelle est leur légitimité alors qu’ils ont échoués sur toute la ligne? Les mêmes qu’on voyait déjà dans les années 60, 70, 80, 90, sont les mêmes qui prétendent pouvoir nous diriger encore aujourd’hui. Ces hommes sont arrivés aux affaires alors qu’ils avaient pour certains d’entre eux, tout juste la vingtaine. Alors qu’ils s’en aille avec leur bilan désastreux. Au vu de tout ce qui précède, je suis convaincu que seule la « Tabula Rasa » de cette classe politique nous inscrira dans une nouvelle dynamique porteur d’espoir pour les jeunes Congolais.
A toutes et à tous,
La situation politique, économique et financière congolaise nécessite une réflexion globale. Je n’ai ni la prétention, ni l’intelligence de la faire et je vais modestement me contenter de répondre au désaccord de Brice Parfait Kolelas concernant le cessez-le-feu entre Ntumi et Sassou, ce qui me permettra de réintroduire des éléments de réflexion globale que j’ai mis en évidence dans mon propos liminaire.
D’abord je tiens à rappeler aux uns et aux autres que ce que à quoi je tiens, à savoir l’analyse du réseau, s’applique ici et maintenant à la situation congolaise du moment. Vous avez beau, avec votre intelligence grande et importante, écarter l’analyse réseautale, elle est là, elle vous aide à comprendre les méandres, les incertitudes, les compromissions, le rôle de Sassou dans ce réseau, l’inappétence des populations congolaises à la révolte, le désarroi des intellectuels congolais, surtout ceux de la diaspora, les injures et insultes de cette même diaspora en France, incapable de s’organiser, qui attend qu’un Français contre Sassou les amène à un début d’organisation. L’analyse réseautale est au cœur de la situation politique, économique et financière actuelle au Congo.
Je commence mon propos par le désaccord Ntumi/Kolelas et je termine par la situation politique, économique et financière du Congo.
1. Kolelas désavoue Ntumi car il espère que le Président Sassou lui donnera une mission importante au sein de la République après que Sassou ait choisi Tatsy Mabiala comme chef de l’opposition. En 1993, Sassou avait conclu un accord avec Bernard Kolelas contre Lissouba. Il a réussi car Kolelas n’a pas été élu comme Président de la République. Fin manœuvrier et habile (salut l’artiste politique de la scène politique congolaise ankylosée intellectuellement), Sassou réussit à passer un accord avec Tatsy Mabiala pour apparaitre comme celui qui apaise les relations brutales entre les ethnies au Congo quand on sait quelles ont été les relations brulantes entre les milices de Lissouba et celles de Bernard Kolelas. Avec la tension au Pool et l’accord de cessez-le-feu, Sassou, intelligemment, est le faiseur de paix et il permet à Tatsy Mabiala, nommé chef de l’opposition, d’être à ses côtés pour dire à la population congolaise que le conflit politique a été limité au Pool et qu’il ne s’étend pas au Niari. Salut l’artiste politique. Dire ce que je dis ne signifie pas que je suis un sassouiste mais que je m’appuie sur mes enseignements à Sciences Po Paris, rue Saint Guillaume, dans les années 1980, enseignements qui nous permettaient d’expliquer l’inextricable en s’appuyant sur des faites et non sur de l’empathie politique. Sassou n’a pas beaucoup de diplôme, comme se targuent certaine Congolais (encore faut-il vérifier l’efficacité de leurs diplômes sur le terrain avec Sassou ou sans Sassou, je demande à voir car les savoirs sont une chose et les savoir-faire une autre), mais il est un fin politique, machiavélique ou non.
2. Le cessez-le-feu avec Ntumi qui souhaite élargir celui-ci en le liant à la libération de tous les prisonniers politiques (Mokoko, Okombi Salissa, etc.), ce que semble lui refuser Brice-Parfait Kolelas, d’où leur désaccord, est un moyen pour Sassou de montrer au Fonds monétaire international qu’il y a une volonté de rechercher la stabilité politique dans le pays. En revanche, les autres chapitres évoqués par le FMI, comme la lutte contre la corruption et la bonne gouvernance, restent encore indéterminés et le Président Sassou n’a pas encore apporté de réponses. Comment peut-il le faire ? Il s’agit de regarder à l’intérieur du réseau, dont il est le dépositaire et le gouvernant de référence en tant que président, de prendre les décisions nécessaires pour orienter le Congo vers des nouveaux choix politiques et économiques. C’est très difficile pour le Président Sassou, comme pour la plupart des Présidents africains, car la politique en Afrique est structurée différemment en pratique alors que sur le papier cette politique a vocation à respecter les normes démocratiques. Le Président Sassou est pris, en tant que responsable du réseau Congo, dans une double difficulté : comment faire évoluer les institutions et comment prendre des décisions difficiles vis-à-vis de certains responsables congolais, membres de sa famille ou non, qui lui ont toujours été fidèles et dont certains Congolais pensent qu’ils sont coupables de mal gouvernance et de corruption.
3. On lit ici ou là que le Président Sassou aurait échappé à un coup d’Etat organisé par le Général Dabira. Sommes-nous dans des faits avérés et judiciarisés ou bien sommes-nous dans l’ordre du téléphone arabe, de la parole gratuite à la congolaise où les noms des personnalités sont souvent jetés en pâture ? Pour ma part, j’attends que les faits incriminés à Dabira fassent l’objet d’une poursuite par la justice pour que je donne un point de vue.
Conclusion :
Voilà chers compatriotes, au moment où 2018 apparait au coin de la rue, je me permets sur le cas Ntumi/Kolelas de vous livrer un point de vue et une méthode d’analyse réseautale à laquelle je tiens et que la plupart d’entre vous utilisez sans le savoir, malgré vos réfutations, dénégations, critiques radicales (j’aime bien à condition de faire des propositions contraires).
A tous mes amis et compatriotes, je vous aime tous en tant que Congolaises et Congolais. C’est difficile d’apprendre à débattre sans insulte et injure. Il faut se départir de ce que nos maîtres blancs français nous ont inculqué, à savoir l’hypocrisie, l’insulte, l’injure, la dénonciation, voire la collaboration (ils ont été experts pendant la seconde guerre mondiale). Ces travers, on les retrouve aussi au sein de nos ethnies respectives au Congo Brazzaville, quoique vous en pensiez.
Bonne année à toutes et à tous et que 2018 soit pour vous et pour le Congo l’année de la renaissance à tous les niveaux.
Lucien PAMBOU
A Congo Liberty, à son rédacteur en chef Mingwa Biango et à son polémiste de talent Rigobert Ossebi, à toutes et à tous,
Une belle et bonne fête de fin d’année. Merci à Congo Liberty de faire entendre toutes les voix discordantes et argumentées qui parlent du Congo. C’est à ce prix que l’on bâtira les fondations de la renaissance intellectuelle du Congo.
A toutes et à tous, la vérité est une utopie car à l’absolu nul n’est tenu. En revanche, nous, toutes et à tous, devrons œuvrer à la construction de vérités relatives et contradictoires. Congo Liberty nous le permet, il faut l’en remercier. Bonne fête encore à tous, pas trop de folie pour le Nouvel An car demain, 1er janvier 2018, est une nouvelle année qui commence avec ses vicissitudes et ses joies contradictoires.
Bouanana 2018 à toutes et à tous !
Lucien Pambou
MONSIEUR TSATY MABIALA DOIT DECLINER CETTE OFFRE OU DEMANDER L’AVAL DE SA BASE
CE ‘EST PAS INDISPENSABLE UN CHEF POUR L’OPPOSITION EN DICTATURE. S’IL FAUT DANS UN TEL ETAT UN PRESIDENT A LA PRESIDENCE, MONSIEUR TSATHY MABIALA PEUT DECLINER CETTE OFFRE. ET DEMANDER QU’IL SOIT RECONNU CE ROLE AU GENERAL MOKOKO ET A PARFAIT KOLELAS. C’EST DE BONNE GUERRE. RESPECTEZ QUAND MEME VOTRE PEUPLE.
Pourquoi la nomination de Tsaty-Mabiala vous étonne-t-elle ? L’UPADS est une émanation des membres du PCT. Ses barons sont cofondateurs du PCT avec Marien Ngouabi, Sassou, Yhombi et consorts. Aujourd’hui, ils gèrent ensemble les massacres et le génocide du Pool décidés depuis les accords de 1992. Personnellement rien ne m’étonne. Alors cessez de vous offusquer. Nombreux sont ceux qui font semblant de s’indigner… Les larmes de crocodiles…!