SASSOU NGUESSO, MEDIAS ET PROCESSUS DEMOCRATIQUE AU CONGO. Par Balièle Mathieu Bakima

Mathieu Bakima

Mathieu Bakima

Le premier Août 2014, au National Press Club de Washington-DC, aux Etats Unis d’Amérique, quelques jours avant l’ouverture du sommet USA-Afrique par le chef de l’exécutif américain, M.Barack Obama, le président de la République du Congo, M. Denis Sassou Nguesso animait une conférence sur un sujet qui lui tient tant à cœur : la paix, la sécurité et la prévention des conflits en Afrique. Co-protagoniste des conflits que le Congo a connus dans la décennie 1992-2002, le général congolais connait assurément son sujet puisqu’il a été tantôt vu comme un pompier, un soldat du feu qui mit fin aux affrontements fratricides dans son pays, par certains de ses compatriotes, mais aussi, comme un pyromane par d’autres.

Lorsque qu’on lui pose une question sur le respect des droits humains au Congo, il déclare « qu’il y’avait une abondance de liberté » dans son pays. Ce qui est contraire aux rapports annuels de l’Observatoire Congolais des Droits de l’Homme (OCDH) et de la Fédération Internationale des Droits Humains. A une autre question sur le débat sur le changement ou non de la constitution de son pays, il répond : « Le débat était  libre. Je le laisse continuer et on verra jusque où il nous mènera ». Depuis le discours du président Sassou Nguesso à Washington, DC, des violences physiques et des menaces de mort à l’égard de certains congolais opposés aux changements de la constitution et la violation de leurs domiciles par la police congolaise se sont multipliées.

En effet, récemment à Brazzaville les responsables des partis politiques, d’associations et des personnalités membres de la plate forme du Mouvement citoyen pour le respect de l’ordre constitutionnel ont été brutalisés par la police, puis certains parmi eux enfermés pendant une semaine sans assistance juridique dans les geôles exigües de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST). Un ancien ministre de la république, le professeur Anaclet Tsomambet était parmi ces infortunés. La maison d’un autre ancien ministre, monsieur Clément Mierassa au domicile duquel se déroulait la réunion de cette plate forme opposée  au changement de la constitution fut saccagée, pillée, et ses camarades de cause perdirent des sommes d’argent qu’ils portaient sur eux, ainsi que leurs montres, ordinateurs portables, téléphones, vélo moteurs, etc. Des méthodes bien étranges pour une force de sécurité publique! La plainte déposée par toutes ces victimes n’a toujours pas reçu un écho favorable de la part du procureur général du parquet de Brazzaville.

Pourtant, vu du prisme de Washington, de Paris et de Bruxelles ou bien encore d’autres capitales des pays membres du système des Nations Unies, le président du Congo  lors de son discours de Washington parlait là d’une évidence. Que dans son pays les libertés fondamentales étaient respectées, parmi lesquelles la liberté de presse. Et la vérité est bien loin des affirmations de monsieur Sassou Nguesso, deux fois ancien président de l’Union Africaine et médiateur dans des conflits sur le continent africain. Sous ses yeux des titres de la presse écrite tels Le Glaive, Sel Piment, Talassa, etc, ont été interdits de parution, des journalistes expulsés du territoire congolais.

Ou encore qu’à la sortie d’un meeting de l’opposition, bien que autorisé par le préfet de la ville de Brazzaville, des militants opposés au changement de la constitution furent violentés, molestés et leurs véhicules ‘’caillassés’’, etc.

Comment, avec ces actes manifestes de non respect des droits et des libertés de ses concitoyens par une ‘’force publique’’ sous son commandement, peut-on expliquer l’image d’homme d’état et d’homme attaché à la paix et aux libertés dont jouissait encore récemment  le général Sassou Nguesso à l’extérieur du Congo, alors que la majorité de ses propres compatriotes pensent le contraire sur la base de la pratique quotidienne de son action gouvernementale? Serait-il dès lors aisé pour la communauté internationale de croire en la sincérité de l’expertise dans la résolution et la prévention des conflits de l’ancien président de l’Union Africaine alors qu’à l’intérieur de son propre pays une partie importante de l’opinion émet des doutes?

Y’a t-il un seul acteur politique au Congo qui veille autant sur son image en Occident comme du lait sur le feu  que le président Sassou Nguesso? En août 1992, le président Pascal Lissouba est élu au deuxième tour, et que le M. Denis Sassou finit à la troisième place, derrière feu Bernard Kolelas. La cérémonie de passation de pouvoir fut sobre, digne… en apparence et offrit aux Congolais la première vraie alternance politique du pays. On rêva alors d’un pays qui tournait enfin le dos à son passé de violence verbale et physique, source d’instabilité chronique. Mais très vite les démons de la division, de la violence et de l’instabilité des institutions reprennent du service, et pour cause : l’application de l’accord passé entre les deux tours de la présidentielle connait des couacs. Cet accord entre le président élu, le professeur Pascal Lissouba et le sortant, le général Sassou Nguesso fit long feu.

En effet, cette alliance entre l’Union Pan Africaine pour la Démocratie Sociale (UPADS) et le Parti Congolais du Travail (PCT) fut de courte durée, car les deux parties ne s’entendirent guère sur la répartition des postes ministériels et administratifs. A peine nommé premier ministre par le nouveau chef de l’état et président de la république, monsieur Stéphane Bongho Nouarra dut faire face à une motion de censure au parlement. Les députés du Parti Congolais du Travail (PCT de Sassou Nguesso) quittèrent leurs alliés de la majorité, l’UPADS  pour aller siéger avec ceux du principale parti de l’opposition, le Mouvement Congolais pour la Démocratie et le Développement Intégrale (MCDDI). Etant dans un régime semi-présidentiel tel que prévu par la Constitution de 1992, issue elle-même de la Conférence nationale souveraine, le patron de l’exécutif, Pascal Lissouba fut contraint de nommer un autre premier ministre à la tête du gouvernement.

Loin de s’arrêter là, ce conflit à l’hémicycle quitte le palais du parlement pour s’installer dans la rue. Tout va aller alors très vite. La nouvelle opposition n’a plus un accès facile aux médias publics pour s’exprimer. La radiotélévision publique est contrôlée par des équipes de journalistes acquises à l’UPADS. Quelques semaines plus tard, une radio pirate émet à Brazzaville, depuis Bacongo, l’un des fiefs du MCDDI. C’est la radio ‘’Liberté’’, la station  de l’opposition. Un « don » de M. Sassou Nguesso à l’opposition dont il fait partie…

La réaction du nouveau gouvernement des vainqueurs de la présidentielle de 1992 à l’émission de radio Liberté sera violente. L’épouse et la petite fille de Clément Massengo alias Docteur Fu Manchu, l’un des animateurs de cette radio furent froidement assassinées par des hommes armés du ministère de l’intérieur qui visiblement étaient à la recherche de ce dernier. Une marche pacifique des partis de l’opposition finit elle aussi dans un bain de sang au rond point du centre culturel français de Brazzaville. Les mêmes hommes du ministère de l’intérieur ouvrirent le feu sur la foule des marcheurs. Toutes ces violences se produisirent dans les quartiers Sud de Brazzaville.

Le MCCDI, le nouvel allié du PCT, commence à se rendre compte qu’il paie là un prix bien lourd de cette alliance puisque le courroux aveugle du gouvernement de Pascal Lissouba ne s’abat que sur son fief où se trouve installer la radio pirate de l’opposition. Pas dans les fiefs du PCT. Pourquoi le Pct de Sassou a  t-il installé sa radio ici à Bacongo et non à Talangaï, son fief? C’est ce qu’on entendait alors comme interrogations de la part des habitants du deuxième arrondissement de la capitale du pays.  C’est à la suite de ce climat délétère et de violence que l’ancien président du Congo, Sassou Nguesso, devenu simple citoyen, et l’un des dirigeants de l’opposition, ira en exile volontaire en France, où il préparera son retour aux affaires. Par les urnes ?  Ou par armes ? La suite nous le dira.

 

Le retour au pouvoir du général Sassou Nguesso : une stratégie finement élaborée 

Son retour au Congo en 1996, une année avant l’élection présidentielle prévue pour l’été 1997, laquelle élection ouvrirait la voie à la deuxième alternance démocratique au Congo se passe sans entrave. L’opposant Sassou Nguesso rentre au pays avec dans ses bagages du matériel de propagande pour sa campgne, mais aussi du matériel de radio et de télévision. En face des médias publics fermés à l’opposition, le très prévoyant dirigeant du Parti Congolais du Travail s’était bien préparé, pouvait-on constater. Mais très futé politiquement, il n’utilisera pas encore cet outil. Le temps joue pour lui.  Et peut-être contre son adversaire.

Comme les conditions d’une élection libre, transparente et démocratique, respectant le chronogramme ne semblèrent plus réalisables, étant entendu que le gouvernement Lissouba prit du retard et éprouva des insuffisances perceptibles dans l’organisation de cette consultation électorale, et que par ailleurs, les tensions montèrent entre le pouvoir et son opposition, il ne manquait plus qu’une étincelle pour que les deux protagonistes s’affrontent et embrasent le pays.

Les événements (tueries) d’Oyo et d’Owando, puis la tentative d’arrestation des présumés auteurs de ces tueries, qui selon le gouvernement, se cachaient au domicile brazzavillois du candidat Sassou, à M’pila, déclenchent donc le début de la guerre dite civile du 5 juin 1997. Sassou Nguesso peut maintenant installer tranquillement sa chaine de radio et sa télévision à Talangaï cette fois, dans le 6ème arrondissement, au Nord de Brazzaville.

A Radio Télé Liberté, certains présentateurs sont en tenue militaire et une kalachnikov à portée de main. Même des civiles sont en tenue de bidasse. La radio et télévision gouvernementale et la radio et télévision de l’opposant Sassou vont se livrer à une petite partie de« médias de la haine », version congolaise. Un peu comme pour copier la très tristement célèbre Radio Mille Collines qui joua un rôle nocif dans le génocide rwandais en 1994.

De 2002 jusqu’à ce début d’année 2015, le pays semble stable et ses institutions fonctionnent autant qu’on peut observer et constater. Mais curieusement, nonobstant cette relative tranquillité et stabilité institutionnelles, le parti au pouvoir veut changer à tout prix la constitution sous le fallacieux prétexte de « la nécessité de moderniser les institutions de la république », mais en réalité dans le seul but d’offrir un troisième mandat à son président, monsieur Sassou Nguesso. Un mandat que lui interdit la constitution. Une manière d’ouvrir une boite de pandore. Une de plus.

En treize années de règne depuis la mise en application de la constitution de 2002, le gouvernement de M. Sassou a doté le pays d’une nouvelle chaîne moderne de radio et de télévision installée dans un building lui aussi moderne de plusieurs niveaux à Kombo, dans le Nord de Brazzaville. Les animateurs et autres présentateurs de cette chaîne publique sont triés sur le volet et doivent plaire aux critères très particuliers des conseillers en communication du chef de l’Etat congolais.

A côté de l’audiovisuel public il y’a aussi une flopée d’organes de la presse écrite tels que les Dépêches de Brazzaville, le Choc, le Troubadour, etc…, qui reprennent et accompagnent le message du président et chef de l’état congolais. Des journaux en ligne et aussi bien des chaines de radio et de télévision privées appartenant aux membres de la famille politique et biologique du président Sassou Nguesso émettent un peu partout dans le pays. Même la très catholique Semaine africaine, le plus ancien organe de presse du paysage médiatique du pays, naguère attachée à une ligne éditoriale beaucoup plus proche des préoccupations et aspirations sociales des sans voix, offre un contenu politique qu’on pourrait qualifier de jumeau à celui des Dépêches de Brazzaville, le principale organe de propagande de monsieur Sassou Nguesso.

Par contre aucune chaine de télévision ni de radio proche des vues de l’opposition, voire de la société civile n’émet… librement dans le pays. La radio des droits l’Homme que dirige Me. Massengo Tiassé, qui semble être un proche ou du moins fut un proche du présidenrt Sassou, a récemment vu sa caméra confisquée pendant le procès de l’affaire Marcel Tsourou. Des titres de la presse privée, proches de l’opposition, qui jadis avaient été tolérés ont tous été fermés. Justement ce sont les écrits du colonel Marcel Tsourou et le traitement de l’affaire qui porte son nom dans ces journaux là qui conduiront le Conseil Supérieur de la Liberté de Communication de suspendre tous ces titres.

En réalité le Conseil supérieur de la liberté de communication congolais, qui est un organe de régulation, comme on en trouve ailleurs dans des Etats de droit, fonctionne lui, comme une police politique des médias. Son président, monsieur Philippe Mvouo, est aussi membre du comité centrale du Parti congolais du travail, le parti de M. Sassou Nguesso. Ce qui est contraire à l’éthique d’un tel organe. En somme, ici le parti au pouvoir est juge et partie. On oublie souvent que c’est l’ex parti-Etat, qui fonctionne encore sur le modèle du parti unique…

Enfin, à coup de petro dollars, certains médias Pan africains basés à Paris travaillent eux aussi à entretenir la « bonne image » de monsieur Sassou Nguesso et de l’action de son gouvernement. L’hebdomadaire Jeune Afrique, par la plume de son directeur de la rédaction, M. François Soudan (1) et M. Jean-Paul Pigasse (2) patron des Dépêches de Brazzaville sont plus que prolifiques. Face à ces moyens colossaux,  locaux et internationaux de communication dont dispose le général Sassou Nguesso, le son discordant venant de l’opposition et de la société civile, n’est pas audible. Tant bien que mal, ce sont les journaux en ligne tels que Zenga-Mambu, Brazzanews, Congo-Liberty, Mwinda et des blogs et les réseaux sociaux qui tentent d’assurer le relais des vues contraires au discours de Brazzaville.

Balièle Mathieu Bakima

 

  1. François Soudan, directeur de la rédaction à Jeune Afrique est marié à Arlette Soudan Nonault, membre du bureau politique du Parti Congolais du Travail. C’est une ancienne journaliste et elle aurait des liens de  parenté aux Nguesso. Aux Etats Unis, mon pays d’adoption,  monsieur Soudan serait forcé de déclarer aux lecteurs de son  hebdomadaire et aux téléspectateurs de TV5 ce lien familial quand il écrit sur le Congo ou  intervient comme consultant sur la chaîne francophone comme « spécialiste de l’Afrique ». (Full diclosure for journalists). Ses analyses sur le Congo ne sont pas neutres.
  2.  Jean-Paul Pigasse, un conseiller sans officiellement porter le titre. Il est très proche du président congolais, mais surtout il est aussi le patron de l’Agence d’Information d’Afrique Centrale qui publie entre autre  le quotidien les Dépêches de Brazzaville. On dit de ce journaliste business man qu’il est très intelligent et une voix écoutée au palais présidentiel à Brazzaville. Son neveu Matthieu Pigasse, est lui, l’un des actionnaires du quotidien français le Monde.

Source : http://www.assisesnationalesducongousa.com/

 

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25 réponses à SASSOU NGUESSO, MEDIAS ET PROCESSUS DEMOCRATIQUE AU CONGO. Par Balièle Mathieu Bakima

  1. Anonyme dit :

    Merci cher Mr Balièle pour cet historique qui tait des pans entiers de la déstabilisation du pouvoir démocratiquement élu du Professeur Pascal LISSOUBA par sassou et ses affidés d’hier.
    1/ Sous la mandature du Professeur,il n’y avait jamais de censure et pour preuve les parutions régulières du journal La Rue Meurt qui n’avait pour seul idéal,la caricature abusive et exagérée du Professeur.
    Concernant l’accès aux médias publics ,vos mensonges sont si énormes,lorsque vous affirmez que les journalistes de l’époque LISSOUBA étaient inféodés à l’UPADS alors que jean obambi,actuel Directeur de Télé CONGO était souvent à l’antenne sans oublier BErtin Ossendza ,le civil en tenue militaire avec PMAK au point dont vous faites allusion plus loin.
    Il y a aussi les passages réguliers à l’antenne de François ibovi qui ne tarissait d’insultes contre LISSOUBA,vous ne me direz pas le contraire .
    2/ Sous la Direction de Frédérico MAYOR à l’époque Directeur Général de l’UNESCO ,Mr sassou et l’opposition d’alors avaient exigé et obtenu du pouvoir la mise en place d’une Commission Électorale Indépendante . Aujourd’hui allez demander la même chose à sassou ,vous savez la suite.
    Enfin pour quelqu’un qui vit aux USA ,dire que l’Immeuble de Télé Nkombo est un building me paraît très insensé lorsqu’on sait qu’il n’a même pas dix niveaux.
    L’apport de votre texte est nul,insignifiant et désastreux si on veut rapporter avec netteté des faits historiques.

  2. Justin ISSEMA dit :

    Le post ci haut est de Justin ISSEMA.

  3. D' ALEXIS dit :

    Le Congo n’a pas que des gens intelligents et profondément démocrates. Il y a aussi des Sassou , des caniches et des imbéciles heureux tels que Mvouba, Mabiala , Munari….

    Vivement un vrai président pour le pays.

  4. Sassou est mal chance du congo B ! C’est lui qui instrumentalise Kollelas pour combattre son frère téké Lissouba car ce dernier n’avait pas besoin de guerre puisqu’il détenait le pouvoir démocratique avec une base électorale solide ( le grand niari) ! Sassou restera danger pour prochain président , car il trouvera un autre Kollelas dans le sud ! Pour créer des autres guerres pour la reconquête du pouvoir!!!

  5. Mfoa dit :

    Quand on ne connaît rien. On se tait.

    Frère Bakima, a été recherché pour être assassiner par le sanguinaire sassou à Brazzaville en 1997.

    Il avait réussi à s’en fuir et emprunter des chemins inimaginables pour rejoindre la France et faire venir sa famille.
    Ensuite, c’est aux USA qu’il trouvera asile où après 10 ans, il acquiert la nationalité américaine.

    Donc frère Bakima est tout sauf un pro sassou!!!

    Mais, frère Bakima reste un vrai journaliste, c’est à dire, impartial dans la restitution des faits, même si sassou avait bien voulu le faire passer de vie à trépas.

    Seuls les fanatiques aiment édulcorer ou travestir la vérité.
    Le fanatisme c’est l’aveuglement. Le premier crime d’État.
    Nous étions nombreux en 1992-1997 au pays…
    On peut mentir un parmi nous mais, on ne peut tous nous mentir…

    Voici maintenant la définition du mot BUILDING et sa traduction française:

    A building is a man-made structure with a roof and walls standing more or less permanently in one place, such as a house or factory.[1] Buildings come in a variety of shapes, sizes and functions, and have been adapted throughout.

    En français:

    Un bâtiment est une structure artificielle avec un toit et des murs debout plus ou moins en permanence dans un seul endroit, comme une maison ou une usine.[1] Les bâtiments viennent dans une variété de formes, de tailles et de fonctions et ont été adaptés dans l’ensemble.

    Donc BUILDING en anglais veut dire bâtiment.
    Ce que dit frère Bakima.

    Confondre un BUILDING (bâtiment) et une tour (SKYSCRAPER), voilà ce qui s’appelle ne pas comprendre l’anglais.

    Au passage, je te salue Matt Bakima. Reste toi-même, objectif et incorruptible.

  6. Jean Jacques dit :

    Avec le pouvoir Upads du président P. Lissouba, s’il y avait la liberté d’expression à la radio et à télé Congo pour l’opposition, pourquoi cette mm opposition avait- elle acquise cette radio appelé comme par hasard  » radio Liberté  » qui, je le souligne en passant était très bien écouté notamment à Brazzaville.

    Oui, je le confirme, la censure sous le pouvoir Upads du président P. Lissouba a été féroce !

    Les mensonges qu’on raconte à ce sujet sur cette époque n’intéressent que ceux qui les diffusent pour cacher la vérité, cette vérité connue des acteurs qui ont vécu cette censure féroce.

    Anonyme, il y a des moments où il ne faut pas automatiquement répondre pour d’après vous pour rétablir la vérité. Non, au sujet de cette censure féroce de votre parti, il y a des congolais qui l’ont vécu, qui sont encore en vie. Ils rient en vous lisant.

    Mais sachez que les vérités finissent toujours par éclater, vous savez.

  7. Isidore AYA de Makoua univesaliste congolais dit :

    RETENEZ BIEN: DE PIERRE ANGA A BRUNO OSSEBI ET LES AUTRES ESPRITS LIBRES CONGOLAIS… TOUS LES NORDISTES NE ROULENT PAS SASSOU NGUESSO… BIEN AU CONTRAIRE – ILS SONT COMME TOUS LES CONGOLAIS, VICTIME D’UN SYSTÈME CLANIQUE QUI ACHÈTE QUELQUES CONSCIENCES ANTI-VALEURS CONGOLAISES…

    Élevons ensemble, la raison (le doute et la pensée) ; et éveillons en nous, l’esprit humain (l’esprit critique) et la conscience individuelle et collective (la liberté de conscience, les valeurs morales vers le bien et contre le mal).

    Peuple congolais: Pourquoi oser dire NON à l’euphémisme de type « dialogue inclusif  » avec le régime dictatorial de Denis Sassou Nguesso?

    Le Lion de Makanda dit  » le dialogue inclusif que les traitres et corrompus veulent organiser ne concerne pas le peuple congolais. Ils ont abandonné leur dignité et se sont souillés en obéissant au monstre qui veut imposer un dialogue au peuple congolais qui a repris son pouvoir . Vous n’avez pas mandat à représenter notre peuple, chers guignols. Vous voulez vous réunir comme vous voulez mais ce que déciderez ne concerna pas le peuple congolais….  » !

    Isidore AYA dit

    Pourquoi les traitres et marionnettes dits de l’opposition politique intérieure à la tyrannie des instincts dictatoriaux jouent-ils un jeu politique dangereux non seulement pour eux-mêmes mais contre le peuple souverain?

    A part quelques individus, tous les autres réunis, ne valent pas grand-chose ; les fourbes, les traitres, les incapables et incompétents notoires sont pléthores.

    Les pourris et vendus de la République ne valent rien et peuvent exulter leur servitude au tyran. Ils ne risquent pas de faire de l’ombre au dictateur Denis Sassou Nguesso ; alors ils prospèrent, tout au contraire du pays qui s’enfonce inexorablement dans les profondeurs de tous les classements continentaux et planétaires.

    Au Congo de Denis Sassou-NGuesso, la vertu et le courage sont des périls. L’intelligence et la liberté de conscience sont suspectes car elles évoluent bien au-dessus de son monde obscur totalement tourné vers les ténèbres.

    Il jalouse plus que tout le charme et le charisme chez autrui et celui qui, naturellement les affiche, signe automatiquement son arrêt de mort. L’intégrité, il ne la souffre pas.

    Quant au juste, il est par nature son ennemi et le courageux un adversaire dont il finira, très perfidement, par avoir raison (flicage, arrestation arbitraire, empoisonnement, assassinat politique et puis).

    DANS UNE DICTATURE IL N’Y A JAMAIS EU DE PARTI POLITIQUE DE L’OPPOSITION – SI OUI, CE N’EST PAS UNE DICTATURE, MAIS SIMPLEMENT DES ALTERNANCES POLITIQUES DANS LE TEMPS ET LE RESPECT DES INSTITUTIONS !

    Un dictateur est donc comme un terroriste, avec lequel le dialogue et les négociations sont du temps perdu. C’est pourquoi les dictateurs sont le plus souvent chassés du pouvoir par la violence – puisque toute proposition d’alternance politique est réfutée.

    A suivre

  8. LE CARACTERE BROUILLON DE LISSOUBA ET L'ESPRIT DE C'EST NOTRE TOUR. CESAR dit :

    SASSOU a certes forcé le destion pour revenir au pouvoir, mais CARACTERE BROUILLON DE LISSOUBA ET L’ESPRIT DE C’EST NOTRE TOUR du système mis en place par LISSOUBA L’a beaucoup aidé.
    Oui j’ai été un déçu du LISSOUBISME qui a liquidé en 1 année tous les acquis de la Conférence nationale Souveraine…
    Cela permet de rester lucide sur les errements de SASSOU…

  9. helios 777 dit :

    Hélas, il nous faut rester lucide sur les errements de SASSOU même s’il est établi qu’il n’y a pas de commune mesure entre le pouvoir actuel et l’ère Lissouba. Liquider les acquis de la CNS a été d’une grande responsabilité historique. Curieusement ceux qui étaient à la manœuvre hier sous Lissouba, les Mberi et autres Itadi sont de nouveau à la manœuvre. A les écouter il, ressort qu’ils n’ont rien compris. Les élites intellectuelles des grandes nations à des moments historiques de leur pays ont toujours trouvé des solutions avec en toile de fond, la nécessité de laisser aux générations futures un cadre idoine. Les juristes devraient peut être nous aider à voir s’il est possible de mettre en place des referendums d’initiative populaires sur les sujets comme les crimes de sang et les crimes économiques. En France l’ancien régime a bien été balayée violemment, la France en est sortie avec une République sans doute imparfaite mais qui garantit tout de même certains droits. Au point du Congo actuel, la commission Verité Réconciliation prônée par les DZON est un piège. C’est une expérience que nous avons connu au sortir de la conférence Nationale. Elle ne mènera nulle part. Il nous faut changer de paradigme. Tel devrait être le défi des Intellectuels.

  10. Justin ISSEMA dit :

    Mais alors la censure dont on évoque ici représente quoi,lorsqu’on sait que LISSOUBA ,a prêté serment mi août et en septembre les barricades ont commencé à Bacongo et Makélékélé ,au point où François ibovi qui connaissait le piège et la nature des gens contre lesquels il était tendu se moquait sur les antennes de la télé en disant « ils cherchaient le pouvoir et maintenant qu’ils l’ont,ils se battent entre eux ».
    LISSOUBA avait même pour ce faire voulu flatter le POOL en disant qu’elle est la locomotive du CONGO ,MAIS RIEN ,alors n’y était fait.
    Il ne suffit pas dire que sous LISSOUBA ,il y avait la censure ,mais de citer les actes de censure alors qu’à l’époque le Président de la République était la caricature idéale du Journal »La Rue Meurt ». C’est ça la censure. Travestissez bien l’histoire,mais sachez qu’on ne trompe pas sa propre conscience même si on ment au nom d’une virginité qu’on est loin de justifier.
    Pour les ressortissants de la Cuvette ouest qui voyaient pour une fois 1 des leurs nommé Premier Ministre,on ne comprenait rien. Il faut le dire que de loin ,on ne connaissait pas la différence entre Sundi,lari,dondo et autres mais on disait simplement Bacongos ou  » les gens de la voie ferrée « .
    Les mêmes illuminés et insensés qui se sont rués le 26 janvier 1996 à Maya-Maya pour accueillir sassou qu’on avait auparavant présenté comme le bourreau,le mintoudias à la Conférence Nationale Souveraine,ce diable qui s’était mu en meilleur ami politique,or le bonhomme a une haine féroce et avait promis se venger des insultes encaissées pendant la CNS.

  11. Milongo Mia Ngandi dit :

    A M. Justin ISSEMA,
    Je crois que chacun de nous détienne une part de vérité de l’histoire de ce pays et une époque donnée. Je serai bref sur les faits. Vous parler des barricades mais vous ne dites pas pourquoi il y a eu de barricades. Celles-ci apparaissent après la motion de censure initiée par l’Urd-Pct suite au non respect de l’accord du gouvernement signé entre l’Upads-AND-PCT avant le deuxième tour de l’élection qui a apporté Pascal Lissouba à la magistrature suprême.Ce n’est pas le Pool qui a imposé à M Lissouba de s’allier avec Sassou. Ce n’est pas non plus le Pool qui a demandé à M Lissouba de ne pas respecter l’accord de gouvernement. Une fois le PCt lésé, dénonce l’accord. Ce parti qui cherche toujours un allié pour se protéger réussi à signer un accord avec l’Urd et donne l’Urd-PCt et apparentés. Mathématiquement, Urd-Pct et Apparentés devient la majorité. Ce que refuse de reconnaître l’Upads et l’AND. Une motion de censure est initiée par faire constater cette majorité, le jour du vote de la motion de censure les députés de la mouvance présidentielle consciente de leur mise en minorité quittent la salle. La motion de censuré est votée. A la place le président de la république refuse de nommer un premier ministre issu de la nouvelle majorité. Il préfère dissoudre la toute nouvelle assemblée. L’opposition réagit une marche est organisée le 30/11/1992 pour le respect de l’article 75 de la constitution. Ce jour le pouvoir tire sur les manifestants: bilan 3 morts. en trois mois de pouvoir « démocratique »; trois morts. Les barricades s’intensifient à Bacongo et Makélékélé. L’armée demande aux politiques d’ouvrir les négociations car le pays est bloqué. Sous la houlette du Gl Mokoko, un accord est trouvé le 03/12/1992 d’où sort le gouvernement 60/40…La suite chacun de nous la connaît ces accord ne seront jamais respectés. Et tout le mandat de Lissouba sera marqué par le non respect et la non application de la constitution jusqu’au déclenchement des bombardements des quartiers Bacongo, Makélékélé avec les milices acquises au pouvoir: les Aubevillois, les zoulous, les cocoyes. Aujourd’hui on risque de tomber sur le même piège de non respect de la loi…C’est le mal des politiques.

  12. helios 777 dit :

    @Justin ISSEMA

    President de la Republique : Lissouba
    Président de l’assemblée nationale : ?????

    President du Senat : Poignet

    Ministre des finances : Clement Mouamba suivi de Moungoungou
    Ministre des Affaires Etrangeres : Bounkoulou suivi de Tsaty Mabiala
    Ministre du Petrole : Koukébéné
    Ministre de la defense : Tsatsy Mabiala
    Ministere de l’interieur : Mberi suivi de Bikinkita suite à conflit
    Directeur de cabinet la presidence : Mounari
    Secretaire general à La presidence : Madzous Charles
    President de l’Upads : Moukouéké
    Chef d’Etat Major de l’Armée : Mabika

    Ne sommes nous pas dans le cas d’espèce dans la liquidation des acquis de la CNS ?

    Faisons un petit effort d’auto critique de temps en temps. C’est salutaire pour notre santé mentale. Ne nous défaussons toujours pas de nos propres responsabilités. La théorie du tiers coupable, c’est bien, mais parfois il faut arrêter de regarder son nombril. La haine de l’autre peut se révéler être haine vis à vis de nous même.

  13. Frere Justin Issema, merci pour tes encouragements, mais aussi pour tes critiques du papier, commis pour le site des Assises USA: http://www.assisesducongousa.com, puis que j’ai fait reprendre par congo-liberty.com, un site que je frequente, pour garder langue avec ce qui se dit et se fait dans ce bout de terre, appele Congo qui nous a tous vu naitre. Je partage largement ce que tu dis dans ton premier post, mais la ou je ne te suis pas, c’est quand tu me taxe de menteur(sourire). En effet, tu dis: « Concernant l’accès aux médias publics ,vos mensonges sont si énormes,lorsque vous affirmez que les journalistes de l’époque LISSOUBA étaient inféodés à l’UPADS alors que jean obambi,actuel Directeur de Télé CONGO était souvent à l’antenne sans oublier BErtin Ossendza ,le civil en tenue militaire avec PMAK au point dont vous faites allusion plus loin.  »

    Je ne pas pense avoir menti, puisque vous parlez d’enormes mensonges de la lecture et de la restitution des evenements que j’ai faite du comportement de mes confreres de l’epoque dans les medias publics sous la presidence Lissouba. Ne pas reconnaitre que l’acces aux medias devint diffcile pour certains journalistes estampilles pro-opposition, serait faire preuve de cessite intellectuelle. Et je ne pense pas que vous vous en rendez compte. Sans vous connaitre, vos ecrits montrent que vous etes une personne intelligente. Mais toute personne intelligente doit puiser au fond de lui-meme, pour voir ce que les autres ont vu.

    Oui, mon frere Justin, quoique que la tele et la radio d’Etat d’alors etaient dans des mains acquises ou sensibles a la majorite politique de l’epoque, il y’avait un certain degre d’ouverture aux journalistes de sensibilite Mcddi ou Pct, comme vous le dite tant si bien. Des apparitions des journalistes proches de Sassou ou de Kolelas sur les antennes et ou plateaux de l’audivisuel public le temoingne. Ce qui n’est plus possible maintenant, precisement depuis le retour par le canon du generale Sassou Nguesso. Mieux les communiquants occidentaux soignent l’image du « battisseur infatiguable ».

    Sachant que j’ecrivais pour des hommes et des femmes intelligent(e)s, je n’ai pas voulu aller dans les details, parce que le but du papier pour moi n’etait pas de faire le proces de la legistature Lissouba, moins encore de critiquer les manoeuvres politiques de monsieur Sassou qui ont condui a la motion de censure du gouvernement de feu Bongho Nouarrha. Le jeu des alliances et de contre-allainces fait partie du processus politique. Je n’ai pas a juger les motivations derrieres. En politique aux USA, on aime dire »ne juge pas les motivations politiques de ton adversaire, juges les actes qu’il pose ». Mon but etait donc d’amener les lecteurs Congo-liberty.com a realiser que le president Sassou n’aime pas la contradiction, parce que depuis 1997 il n’accepte pas la creeation des radios ou teles qui echapperaient a son controle. La democratie c’est d’abord et avant tout le debat. Comment debattre sans medias? Comment atteindre un plus grand nombre de nos concitoyens, sans medias?

    Pourtant, lui, le president Sassou, a permi un foisonnement des medias audivisuels, ecrits, en ligne, etc, qui soutiennent son action, mais veille jalousement a ce que rien de ce que l’opposition ou la societe civile qui ui ‘echappe, se dotent des organes d’information. As tu remarque avec quelle vitesse les journaux dans lesquels Marcel Tsourou s’etait exprime pour repondre a Sassou ont ete ferme par monsieur Mvouo, le president de la police des medias, appelee pompeusement Conseil superieur de la liberte de la communication et de l’information? Contrairement a ce que beaucoup de personnes pensent, monsieur Sassou sait ce qu’il veut et comment l’obtenir. Les Congolais qui veulent l’alternance doivent savoir cummuniquer le message mieux que leur president de fait. Merci a toi.
    P.S.: Justin, pour ne pas prendre l’espace aux autres, si tu estimes quand peut continuer cet echange entre nous deux, voici mon contact: bakimabaliele@yahoo.com

  14. zabazaba dit :

    Mr BAKIMA apres la fusillade au ccf trois personnes trouverent la mort pendant cette marche, le pouvoir et l’ opposition s’accuserent reciproquement sur les tireurs et leur commanditaire tous le monde savait que ces evenements avaient été filmé et la cassette avait été remis à SONY LABOU TANSI curieusement lorsque toute la classe politique s’ etait reuni au palais du parlement le general MOKOKO alors cemg des fac avait fustigé les politiciens d’ alors de presenter cette cassette qui circulait dans un etat major afin de punir les responsables de ce crime SONI LABOU TANSI avait brillé dans un mutisme caracterisé et c’est pendant cette reunion maitre MOUDILENO-MASSENGO du mpc, Paulin MIZIDI du molide et Nicephore FILA vont proposer aux belligerants la formule d’un gouvernement composé à 60% de l’ opposition incarnée par KOLELAS , TCHISTERE, SASSOU et 40% partisans de LISSOUBA. Le gouvernement dirigé par Claude-Antoine DACOSTA va organiser les nouvelles elections legislatives aux quelles toute la classe politique congolaise y participe à travers la commission electorale independanteet les partisans de LISSOUBA furent les grands gagnant de ces elections . Malgré cela le sang et les les larmes des congolais coulerent de nouveau à travers les rivalités tchek- nibolek au sud de brazzaville dans le pool, la bouenza, le niari, la lekoumou.En janvier 1997 dans un interview dans jeune afrique KOLELAS annonce que c’est SASSOU qui fut le commanditaire de la fusillade du ccf et qu ‘ il detient la preuve a travers une cassette video qui reapparait de nouveau.Pourquoi KOLELAS et SONY n’avaient-ils pas mis en lumieres les desseins machiaveliques de SASSOU et denoncer leur alliance? Peut etre que les nguiris avaient accompli leur mission durant cette periode.

  15. Isidore AYA de Makoua univesaliste congolais dit :

    Le débat de conscience au Congo-Brazzaville: Sommes-tous les cas d’espèces de la liquidation des acquis de la conférence nationale souveraine de 1991 ?

    PSYCHANALYSE POLITIQUE A L’ÉCHELLE SOCIÉTALE CONGOLAISE !
    Faisons un petit effort d’auto critique de temps en temps. C’est salutaire pour notre santé mentale. Ne nous ne défaussons pas toujours de nos propres responsabilités.

    La théorie du tiers coupable, c’est bien, mais parfois il faut arrêter de regarder son nombril. La haine de l’autre peut se révéler être haine vis à vis de nous même.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de ne pas respecter les acquis issus de la conférence nationale souveraine de 1991.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de ne pas élaborer un vrai projet de société universaliste et ou de démocratie nouvelle à l’échelle de la nation congolaise.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a appris à Monsieur Pascal Lissouba qu’être chef de l’état n’est pas un métier mais une fonction suprême.
    Alors pourquoi a-t-il souvent affiché son titre de professeur d’université au même titre que sa fonction suprême? S’agit t-il d’un orgueil déplacé ou tout simplement d’une arrogance démesurée?

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de signer un accord diabolique secret avec Monsieur Denis Sassou Nguesso.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de faire la guerre de 1993 et de 1994 contre le Pool ou entre sudiste congolais.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de ne pas avoir anticipé le piège à con tendu par les accords secrets conclus entre lui et Monsieur le dictateur Denis Sassou Nguesso.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de n’avoir pas su anticiper et arbitrer les contraintes économiques et géopolitiques nationales ou internationales en matière de souveraineté des ressources naturelles.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de mettre le bloc « nibolek ou niboland et le quadro politique » et d’avoir entretenu pour la première fois au Congo, des milices dans le bloc précité.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de ne pas avoir su penser ou repenser les enjeux des libertés fondamentales, de la condition humaine du citoyen et des problématiques normatives hygiéniques, alimentaires, sanitaires, urbanistes, de l’habitat, des cadres de vie, environnementales et sociétales sur différentes échelles nationales.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de faire la guerre civile contre le peuple souverain et avec lui combien de victimes sur l’échelle nationale.

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a dit à Monsieur Pascal Lissouba qu’il n’est responsable de rien, ni de ses mandats politiques précédents (les années 1963 à 1968) ni de sa démocrature de 1992 à 1997 (condensation pseudo démocratie + dictature).

    Ce n’est pas le peuple congolais qui a demandé à Monsieur Pascal Lissouba de n’avoir pas su dire à ses partisans qu’ils ont lamentablement échoué politiquement et stratégiquement aux aspirations du peuple souverain et qu’ils ont plutôt servi nos esprits revanchards, arrogants et opportunistes que l’intérêt général de la nation. Oui, sommes-nous tous à la fois acteur et victime des conséquences de nos pensées et de nos politiques hasardeuses et précitées.

    Et si ce n’est pas les mêmes acteurs politiques de ces 55 dernières années et leurs descendants qui vont régler leur compte entre eux, avec leurs partisans tribaux, ethno-régionalistes et ou politiques au détriment bien-sûr de la majorité du peuple souverain.

    C’est ce que j’appelle le piège à con politique post démocrature Pascal Lissouba et dictatorial Denis Sassou Nguesso I, II et III.

    Publié par Isidore AYA TONGA, Philosophe et scientifique environnementaliste, adepte de la philosophie de l’expertise contradictoire. Votre ambassadeur numérique pour la vulgarisation de la culture scientifique et de la paix des cœurs au 21è siècle !

  16. Justin ISSEMA dit :

    Merci cher Mr Bakima,
    Votre démarche est suivie d’une argumentation qui m’emmène à croire qu’il ya de votre part une volonté d’enrichir positivement le débat.
    Vous dois- je aussi des excuses pour avoir qualifié de mensonger un fragment de vos propos. Ceci dit,je n’aborde pas toujours avec la tête froide les questions qui touchent les dévéloppements politiques de notre pays parce qu’il ya des compatriotes qui refusent de voir ou de se rendre à l’évidence. Pour mieux saisir la portée de mon raisonnement ,lisez cher compatriote Bakima ,la réaction de Hélios 777. De sa liste des Ministres,il oublie de noter que sous LISSOUBA ,il ya eut
    -le Général AYAYEN (ressortissant de la Likouala) comme ministre de l’Intérieur,
    -Le Général ETA ONKA (ressortissant des Plateaux) ,Chef d’Etat Major Général
    – le Général Raymond Damas NGOLLO (ressortissant du Pool; District de Ngabé ) Ministre de La Défense.
    Le Directeur de la Presse Présidentielle étant Edmond Philippe GALLY (ressortissant des Plateaux) par ailleurs empoisonné par le criminel universel que le CONGO a eu en héritage de mouébara et poroporo.
    Je ne sais si ces omissions de la part de Hélios 777 sont volontaires,autrement les rappels ci haut peuvent s’accommoder avec sa conscience téléguidée par une envie nocivement sélective. Pour respecter l’histoire ,rappelons que BONGO NOUHARRA, David Charles GANAO furent les 2 Premiers Ministres emblématiques du Professeur Pascal LISSOUBA ( le premier Professeur noir à enseigner la Génétique )dans la plus prestigieuse Université de France qu’est La Sorbonne .
    Franchement pourquoi on n’accepte pas qu’en 1992 ,nous étions en plein apprentissage de la démocratie et qu’aucune œuvre humaine ne peut être couverte de parfaititude.
    Salutations à tous et particulièrement à Mr BAKIMA.
    Merci.

  17. Mfoa dit :

    Quand on aime son pays.

    Quand on aime son pays, on doit rester objectif sur les faits et ne pas travestir notre histoire.
    On ne transmet pas le mensonge à la génération suivante.

    Puis, nous connaissons tous que sur Congo-Liberty, toutes les personnes qui nuancent tel ou tel propos ou rappellent à tous que les criminels sont dans tous les camps… On est taxé de pro sassou ou de sassouiste!!!
    Congo-Liberty contribue plus à exacerber les haines ethniques qu’à instaurer le vrai débat démocratique. La responsabilité de ce site se lit aux posts des uns et des autres.

    Mais, nous sommes tous responsables car nous avons des partis ethnicisés donc tribalistes, et chaque conflit au Congo nous rappelle ce paramètre honteux: Le tribaliste!

    Les congolais sont responsables car ils votent à leur grande majorité pour leur ethnie. Ils ne votent pas pour le Congo. Il est normal d’avoir des gouvernements tribalistes!!!
    Le seul qui était plus patriotique que les autres, c’est le président Massamba-Débat, suivi du premier mandat du président Ngouabi.

    Quand on vote pour tous ces partis tribalistes… Il faut s’attendre à voir le tribalisme à l’œuvre.

    Que chacun prenne ses responsabilités et arrête de pointer les autres du doigt.

    Même les gouvernements qui mettent les autres ethnies à certains postes, le vrai pouvoir, la décision revient toujours à un noyau dur tribaliste.
    Cette règle n’a jamais été démenti.

  18. CE QUI EST LE PLUS DEPLORABLE DANS L'ACTION DE SASSOU CESAR dit :

    CE QUI EST LE PLUS DEPLORABLE DANS L’ACTION DE SASSOU

    Le plus déplorable dans l’action de Sassou c’est le caractère récidiviste et glouton! Jamais dans l’histoire du Congo un chef n’a été aussi claniste et nepotiste.

    C’est la concentration des pouvoirs dans sa famille qui est insoutenable pour quelqu’un qui est soit disant jouer les redresseurs de tort…Enfants, neveux femmes maitresses peu instruits en général, semblent aujourd’hui constituer une noblesse que les congolais imbus de socialisme regardaient avec mépris au Gabon ou au Zaïre.
    AU MOINS BONGO ET MOBUTU envoyaient leurs enfants dans de GRANDES ÉCOLES ET UNIVERSITÉS ( ENA; PARIS SORBONNE etc….).
    Mais SASSOU nous imposent des petits marins et des agents d’assurance et des clercs de notaire comme PDG, ou Managers de pans entiers de l’économie…

    Il a dépassé toutes les bornes de l’indécence avec la féroce voracité que tout le monde déplore dans leur insouciante de médiocrité.

    INSOUTENABLE SASSOUFIT

  19. HELIOS777 dit :

    Correction :

    -le Général Ayayen (ressortissant de la Likouala) comme ministre de l’Intérieur, FAUX.
    Ayayen n’a jamais été Ministre de l’intérieur. Le ministre de l’intérieur se nomme MBERI

    -Le Général ETA ONKA (ressortissant des Plateaux), Chef d’Etat Major Général, Vrai sauf que c’est Mabika qui est CEMG quand commence la guerre avec Sassou. Après sa fuite pour le Senegal, il sera remplacé par Loundou.

    le Général Raymond Damas NGOLLO (ressortissant du Pool; District de Ngabé ) Ministre de La Défense. Faux. Il l’était sous Milongo.

    Qu’à cela ne tienne, même si c’est vrai ce que vous avancez, mr Justin ISSEMA, pourquoi les nominations de Sassou poseraient aujourd’hui problème dès lors qu’il y’ a bien Mvouba, Munari, Ouosso, … , sans compter des généraux qui ne sont pas de son village.

    -Professeur Pascal LISSOUBA (il a enseigné à la sorbonne ) FAUX.
    Lissouba n’a jamais enseigné à la sorbonne.
    Il a enseigné la Génétique à l’Université de Créteil.

    -LISSOUBA (le premier Professeur noir à enseigner la Génétique). FAUX.

    Lissouba et la génétique.

    Sur google : Publication de Pascal Lissouba. Rien.
    Faites de même pour les geneticiens François Jacob, Jacques Monod et André Lwoff

    Tapez publication de Levy Makany :
    Works: 4 works in 4 publications in 2 languages and 6 library holdings

    Tapez publication de Alexis GAbou :
    Works: 10 works in 20 publications in 1 language and 141 library holdings

    Nous sommes là dans le vieux débat entre l’essentialisme et l’évolutionnisme.
    D’un côté, nous avons les textes sacrés qui disent que c’est Dieu qui a crée l’homme et d’autre part, nous avons la théorie de l’origine évolutive de l’Homme suivant un long processus de l’homme de Neandertal à l’Homo sapiens.

    Entre un dogme et des recherches qui s’appuient sur des travaux de paléontologie, de biologie, d’anatomie, de données génétiques et autres… Qui a raison, qui a tort ?

    Dire à un fondamentaliste que Dieu n’existe peut être pas serait un parjure.
    Dire que Lissouba est surcoté intellectuellement serait heurté sans doute la foi de certains.
    On fait même de lui le premier Professeur Noir de génétique. Pourquoi pas.
    Sassou est devenu un Saint. Un nouveau quartier dans le nord de Brazzaville porte le nom de Saint Denis pour honorer sa sainteté. Pourquoi pas.

    A chacun son Dieu. C’est aussi cela la liberté absolue de conscience.

    Ceci étant dit, ce débat est has been. Ce qui est important aujourd’hui est de changer de paradigme. La grille de lecture doit changer. Nous n’avons plus le droit de magnifier des gens qui à un degré ou à un autre ont mis à mal notre histoire collective. Ceci passe par une réflexion sociologique, économique, anthropologique, épistémologique approfondie au lieu de continuer dans le culte des IDOLES.

  20. pilipili dit :

    Il faudrait mieux se consacrer à l’essentiel qui est le bilan catastrophique de Sassou et le départ de cette famille de corrompus qui pille et ruine le pays.

    Prenons plutôt exemple sur nos frères du Sénégal et du Burkina qui ont créés des mouvements citoyens sous lesquels ils se sont retrouvés pour une cause commune.

    Sénégal «Wade dégage » et au Burkina « le balai citoyen »

    Trop de palabres sur le web, pendant ce temps la machine du Pct et ses sbires tourne à plein régime, par un matraquage des consciences aux quatre coins du pays et dans les quartiers en allant prêcher la bonne parole du bienfait du changement de la constitution.

    C’est sur qu’à ce niveau le Congo n’est pas encore le Burkina.

    « DEGAGE « « QUITTE LA »

  21. Ledza O boso dit :

    Sassou de son nouveau nom Lampedusa est un mafieux et un demon devant l’Eternel.

  22. Anonyme dit :

    Sassou=Dieu, Kolelas=Dieu, Lissouba=Dieu. J’ai pitie’ des Cons!golais. Bill Gates offrire a l’humanite toute entiere Microsoft et Steve Jobs= Apple, les USA nous offerir l’internet cheri amour. Et Sassou, Kolelas, Lissouba? Que Dieu benisse le cONGO!!!!!!

  23. macktchicaya dit :

    A JUSTIN ISSEMA
    Bjr,

    Cher compatriote je me permets d’intervenir ici pour relever un fait que vous aviez évoquer quelque part dans les lignes en vs lisant: vous vouliez dire en mot « qu’il fallait pardonner à certains car en 92 nous étions en apprentissage de la démocratie » je m’insurge contre cela d’autant plus que lors de la conférence nationale souveraine les arguments des uns et des autres pour l’alternance politique montraient à suffisance que ceux qui en parlaient maîtrisaient, donc le concept et les pratiques. Au pire qu’est ce qui les en empêcherait puisque la majorité des leaders des partis politiques, combien même ethnicisés, étaient des lettrés , instruits donc et des intellos. Pour eux le passage à la démocratie ne poserait point de problèmes.

    Sur cet aspect les pardonner comme vs le dites n’a pas lieu. Aucune circonstance atténuante car certains savaient où ils allaient car au préalable déjà responsable dans divers gouvernements du passé et vivant en exil en occident donc observateurs avertis des pratiques de la démocratie. Ce qu’il faut mettre en évidence ici c’est le caractère de certains dirigeants de l’époque qui venaient aux affaires avec comme déjà une idée de vengeance, sans oublier que le fait expressif des égo surdimensionnés. En arrivant avec cette idée au pouvoir le cercle de Lissouba venait de faire rater au Congolais l’imprégnation dans les méandres de la démocratie, et cette attitude donna des ailes à l’opposition (urd-pct) de les bousculer.

    La vérité bien ici contribuera à éclairer les compatriotes et nous éviter des reprises d’énormités. Et comme toute chose égale par ailleurs voilà ceux qui commandent aujourd’hui reproduise le pire : le pillage, la corruption, le régionalisme exacerbé, le tribalisme , le clientélisme la chasse aux contradicteurs du régime, la gabegie et que sais-je? le Congo est mort depuis que Pascale Lissouba refusait de mettre en place les institutions de la conférence nationale(92) malgré qu’il avait été élu convenablement avec une adhésion massive du peuple. L’histoire de ce pays s’écrit et continuera à être écrite mais le mieux serait en toute objectivité. Car le fanatisme rend aveugle. La démocratie est réclamée à vive voix par les Congolais pensez-vous qu’elle est difficile à mettre en place? je ne pense pas il suffit d’un peu de bon sens politique, d’un état psychologique solide et d’un brin de patriotisme pour l’intérêt général .

  24. macktchicaya dit :

    A BALIELE BAKIMA

    Bjr, J’ai pris ici connaissance de vos écrits et d’emblée je m’empresse pour vous dire ceci: L’occidental (le blanc) lorsqu’il a vécu des événements historiques et surtout politiques, essaye de les ruminer et au finale pour en sortir des mémoires de manière que la postérité s’en accapare. J’ose croire que vous avez assez d’éléments et de faits vécu pour le cas du Congo, et comme nos doyens NDALLA, LISSOUBA, Pr K. MONKASSA, et les autres qui sont en vie attendent paisiblement la mort et partir avec toutes ces richesses; je m’insurge alors contre les jeunes politiques qui suivent ce chemin. Ce que je voulais vous est que si effectivement vous détenez de la substance et qui peut faire que les générations futures en bénéficient il est temps d’écrire et mettre à la disposition de la communauté intellectuelle ce dont vous connaissez de l’histoire politique du Congo.

    Du peu que j’ai lu ici de vous franchement je me dis mais sur cet espace vos écrits resterons combien de temps? Pour faire que notre histoire (actuelle) soit écrite sans falsification et avec objectivité mission vous est dévolue de l’acter. Venir ici répondre aux invectives et à des personnes des fois sans émotivité je crois que c’est non profitable.

    Très cher compatriote vous êtes un de plume et le temps est arrivé de plancher sur ce qui restera éternellement notre. Les occidentaux ont bâti et ont laissé à la postérité des canevas aujourd’hui qui font le socle de leur société. A quand une voie pour nous lorsque je pense que la civilisation est partie de chez nous au « KONGO » cœur de l’Afrique. Le doyen C. Nganao est parti , Kolélas parti, qui d’autres? KOMBO également sans rien dire ,,,,les exemples sont nombreux.

    J’espère vous avoir occupé pas pour rien et que mon invite trouvera un écho.

  25. Mack Tchicaya, j’ai lu votre message avec un certain interet. J’ai pris un mois pour reflechir avant de vous repondre. Par contre je ne sais pas si j’ai vraiment le talent et les ressources materielles necessaires pour plancher sur un projet de memoire. Ma memoire est ma seule ressource, etant donne que certains documents avaient ete emportes et/ou voles apres la stupide guerre dite civile de 1997. On a beau vivre loin de son pays de naissance, votre coeur et vos pensees vous ramenent chez vous…

    Vous etes la deuxieme personne, apres mon epouse, a demander a ma modeste personne de comettre un livre sur ce que j’ai vecu comme homme des medias au Congo. Au vu de l’actualite nationale qui montre que l’histoire politique et sociale de notre beau petit pays semble bagayer de nouveau, il serait ingrat et lache de ma part, de ne pas essayer, au tant que je le pourrais, d’ecrire comme vous le suggerer. Ca prendra le temps que cela prendra, mais un jour, Dieu voulant, vous aurez peut-etre l’occasion d’avoir dans vos mains ce livre. Avec mes remercimments patriotiques.
    Bakima M. Bakima

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