Par Pascal MALANDA
Un demi-siècle perdu
Dans 7 mois, en mars 2019, nous commémorerons les tristement célèbres journées qui ont ensanglanté et endeuillé le Congo en jetant les bases d’une construction nationale biaisée. Un édifice bancal basé sur la tribu et la négation de l’autre. Ce drame fondateur de mars 1959 qui a coupé le Congo en Nord et Sud nous poursuit jusqu’à ce jour. Loin d’en tirer les conséquences et d’en sortir une bonne fois pour toutes, nous avons au contraire sombré dans une terrible fuite en avant qui nous a tous conduits à des guerres civiles itératives. Aujourd’hui, le tissu social est en lambeaux et l’économie nationale est un véritable champ de ruines. Plus grave encore, nous sommes à la veille d’un grand chambardement. Les procès qui se sont déroulés ces derniers jours à Brazzaville sont la preuve d’une grande fébrilité au sein du pouvoir. Le prétexte d’atteinte à la sûreté de l’Etat cache très mal l’anxiété d’un régime qui touche inexorablement à sa fin. Une page est sur le point d’être tournée. Le sera-t-elle dans la paix comme en 1991-1992 ou au contraire céderons-nous aux démons de la guerre comme en 1997 ?
Pendant 60 ans, nous avons vécu dans l’antagonisme Nord-Sud. Nombreux sont les Congolais qui sont convaincus de l’inexistence du tribalisme. A les entendre, les discriminations que nous observons parfois au sein de notre société ne seraient qu’une manipulation politicienne qui disparaîtra avec la liquidation physique ou la neutralisation de leurs instigateurs. C’est ignorer qu’au fond de chacun d’entre nous somnole un puissant rejet de l’autre qui n’attend que la moindre occasion pour s’exprimer. Qui aurait cru qu’au sortir de la Conférence Nationale Souveraine, ‘’Niboleks’’ et ‘’Tcheks’’ allaient se livrer une guerre aussi fratricide pendant laquelle on affirme que des bébés ont été pilés ? Oh, bien sûr que c’était la faute de Sassou qui avait su manipuler les uns et les autres ! L’affirmer c’est pourtant oublier malhonnêtement qu’on ne peut manipuler que ceux qui s’y prêtent avec une certaine joie morbide. Et ces derniers sont porteurs d’une profonde haine de l’autre. Si l’on n’y prend garde, même après Sassou, nous risquons de perpétuer ces travers. Il n’y a qu’à voir la composition du haut commandement de l’armée, les directions des grands corps d’Etat et les recrutements dans la fonction publique pour se rendre compte des dégâts causés à la cohésion sociale. Du régionalisme qui discriminait les « Sudistes » au profit des « Nordistes », on est passé progressivement et sournoisement au clanisme qui privilégie les membres d’un petit groupe sur la seule base de l’ethnie. Pour faire bonne mesure, on essaie de recruter quelques lampions serviables dans les autres groupes ethniques, lampions sacrifiés sans vergogne à la moindre occasion sur l’autel de la conservation du pouvoir.
Si l’antagonisme tribal coupait le Congo en Nord et Sud, les procès auxquels nous venons d’assister sont en train d’ouvrir sous nos yeux un nouveau chapitre lourd de conséquences pour l’avenir : les antagonismes au sein du grand Nord. Quand Sassou le Mbochi d’Oyo emprisonne Mokoko de Makoua ou Okombi de Lékana, c’est la mythique unité du Grand Nord qui est mise à mal. Nombreux sont ceux qui au Sud du pays se réjouissent de ce déchirement potentiellement fratricide en disant : « Laissez-les s’entretuer, cela permettra de les affaiblir et de reconstruire une vraie démocratie dont les sudistes sont les vrais et uniques porteurs. » Naturellement, aux yeux des patriotes et républicains que nous sommes (très nombreux, au Nord comme au Sud), il s’agit là d’une erreur gravissime. D’où ce cri de cœur pour dire « Arrêtons-nous avant qu’il ne soit trop tard. Ayons le courage de nous asseoir ensemble pour conjurer nos démons une bonne fois pour toutes.» Car le vote massif en faveur de Mokoko à la présidentielle de mars 2016 a montré que les Congolais sont capables de sursaut patriotique. Même si ce sursaut s’est arrêté à mi-chemin quand la foule qui a plébiscité Mokoko ne s’est pas levée pour le défendre. Au contraire, l’abandonnant à son triste sort de prisonnier, la foule a replongé dans sa division habituelle. On a alors entendu toutes sortes d’élucubrations du genre : « Les Sudistes ont voté Mokoko pour chasser Sassou et récupérer le pouvoir des mains de Mokoko trop républicain et affaibli par le soutien des sudistes pour leur résister. » ou encore « Nous les Sudistes, nous nous sommes battus en octobre 2015 pour défendre la constitution pendant que Brazza-Nord se terrait. Maintenant, ils n’ont qu’à chasser leur monstre, on verra le reste après. » Peut-on construire une nation avec un peuple si profondément divisé ? Pourquoi quand Kinshasa se lève pour ses droits, on n’entend pas parler de Kinshasa-Nord et Kinshasa-Sud ?
Youlou est-il le saint qu’on nous a souvent présenté ?
Le mal du Congo n’est ni au Nord ni au Sud, il est tapi au fond de chacun de nous. Les politiciens ont le loisir de se servir des montagnes de haine que nous leur offrons. Le dire ne signifie aucunement jouer à l’équilibrisme. Loin de moi aussi l’intention de faire l’amalgame ou encore d’absoudre tout le monde. J’ai beaucoup de respect pour le premier président congolais, mais j’aimerais bien aborder un sujet le concernant qui a très souvent été occulté et galvaudé. L’histoire du Congo nous apprend que Jacques Opangault du MSA ayant gagné d’une courte voix les élections à la première assemblée territoriale du moyen Congo, aurait dû être élu premier président du congo. C’est grâce à l’achat de la voix d’un député du Niari, que Youlou « vole » la victoire d’Opangault. Il devient président de la république et transfert la capitale du Congo de Pointe-Noire à Brazza. Le mal était fait.
Deux leçons à tirer de ce triste épisode.
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l’achat des consciences s’est certes amplifié au fil des années, mais il a bien commencé en 1959.
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Les Congolais ont d’énormes difficultés à accepter le verdict des urnes.
40 ans de malédiction et d’errements ?
La bible nous dit dans Nombres 14 :
« 26 L’Eternel dit à Moïse et à Aaron: 27 «Jusqu’à quand laisserai-je cette méchante assemblée murmurer contre moi? J’ai entendu les plaintes des Israélites qui murmuraient contre moi. 28 Annonce-leur: ‘Aussi vrai que je suis vivant, déclare l’Eternel, je vous ferai exactement ce que je vous ai entendus dire: 29 vos cadavres tomberont dans ce désert. Vous tous, dont on a fait le dénombrement en vous comptant depuis l’âge de 20 ans et au-dessus et qui avez murmuré contre moi, 30 vous n’entrerez pas dans le pays que j’avais juré de vous faire habiter. Aucun de vous n’y entrera, excepté Caleb, fils de Jephunné, et Josué, fils de Nun. 31 Quant à vos petits-enfants, eux dont vous avez dit qu’ils deviendraient une proie, je les y ferai entrer et ils connaîtront le pays que vous avez dédaigné. 32 Vos cadavres, à vous, tomberont dans le désert, 33 et VOS ENFANTS SERONT NOMADES PENDANT 40 ANS DANS LE DÉSERT. Ils supporteront les conséquences de vos infidélités jusqu’à ce que tous vos cadavres soient tombés dans le désert. 34 Vous avez mis 40 jours à explorer le pays, vous supporterez donc les conséquences de vos fautes pendant 40 ans, une année pour chaque jour. Ainsi vous saurez ce que c’est que d’être privé de ma présence.’ 35 Moi, l’Eternel, j’ai parlé et c’est ainsi que je traiterai cette méchante assemblée qui s’est réunie contre moi: ils seront détruits dans ce désert, ils y mourront.»
Youlou et les 40 ans de malédiction
« Vous serez dirigés un jour par un fou, vous serez incapables d’acheter un manioc entier, vous contentant de morceaux à la découpe, vous transporterez de lourdes charges sans nkata (coussinet amortisseur que l’on place sur la tête en portant une charge)…. Mbongo zahu, mbuka zahu (Ils ne penseront qu’à leurs postes et à leur argent)….»
Devenu président à la hussarde, Youlou le lari n’a pas fini son mandat. Harcelé de toutes parts et surtout par ses congénères Kongo de Boko, il démissionne en 1963 non sans avoir proféré (selon la rumeur) une lourde malédiction à l’encontre de son peuple ingrat. Un de ses discours (dont je cite ci-dessus un extrait en libre traduction) a circulé ces derniers temps sur les réseaux. Dans ce discours entièrement en lari (il s’adresse donc uniquement au Pool ?), il reproche à cette région de faire le jeu des adversaires qui n’ont pour objectif que des postes et l’argent. Oui, au lieu de le soutenir, ils l’ont lâché au profit du Kongo de Boko Massambat-Débat. Ce dernier démissionnera au bout de 5 ans, perdant le pouvoir au profit du nord qui le tiendra pendant de longues années. La querelle entre « Mbochis » pour la succession à Sassou semble répéter le même horrible scénario. Demain, la région de la Cuvette centrale risque de subir le même sort que le Pool aujourd’hui. Peut-on s’en réjouir, connaissant les drames qui ont suivi août 1963 ? Au cours de leur confrontation lors du procès, Dabira et Nianga-Mbouala ont parlé de leur inquiétude au sujet de ‘’l’avenir des Mbochi’’. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, on assisterait probablement à la prise du pouvoir par un des clans Mbochi avant de le voir perdre ce même pouvoir au profit d’un autre groupe (au nord ou au sud ?).
L’avenir des mbochis et la mbochiphobie
Nianga-Mbouala, Dabira ou aucun autre officier supérieur congolais n’a le droit de se faire des soucis sur l’avenir des Mbochis dans le CONGO ETERNEL réconcilié avec lui-même. Dans la nation unie et prospère que nous appelons de tous nos vœux, personne n’aura le droit de s’en prendre aux Mbochis pour leur faire payer un quelconque mal commis en leur nom. Les vrais républicains sauront faire respecter la loi et s’opposer avec fermeté à toute velléité de punition collective forcément injuste par son essence.
Le Congo aurait-il été maudit ?
Revenons à Youlou. Selon une certaine rumeur, l’homme d’église aurait donc proféré une grande malédiction contre le Congo, mais surtout contre le Pool, sa région natale. Malédiction ou prophétie, Youlou a évoqué les nombreuses années de souffrance qu’a traversées et continuent de traverser le Congo en général et le Pool en particulier. En observant le destin du Pool dans le Congo et le sort que cette région a subi pendant ces dernières décennies, on peut légitimement se poser la troublante question sur la réalité de cette malédiction. Tout ce malheur sur le Congo, toute cette souffrance sur le Pool, sont-ils le fruit du hasard ? Les grandes malédictions bibliques auraient (selon la croyance populaire) une durée de 40 ans. Une malédiction étant une sentence, il faut quelqu’un pour l’exécuter. Quand la cour condamne une personne à la peine de mort, le bourreau a la désagréable mission de le décapiter. Il peut aussi s’agir d’un peloton d’exécution qui tire au même moment sur le condamné pour diluer le sentiment de culpabilité des bourreaux. Dans tous les cas, l’homme qui prend volontairement ou pas ce rôle ingrat sur lui, ne peut être poursuivi pour l’accomplissement de sa tâche. Je vois déjà la volée de bois vert se préparer à s’abattre sur moi au prétexte que je serais constant dans mon malsain désir de protéger des criminels monstrueux qui détruisent le pays.
Le PARDON christique est puissant et illimité
Loin de moi l’intention de m’opposer à la justice humaine. Encore faut-il que cette justice soit à la hauteur des enjeux colossaux auxquels sera confronté notre pays. Curieux pays que le nôtre où les églises sont de plus en plus remplies de croyants le dimanche, tandis que le PARDON est de plus en plus absent des cœurs. Que des fois n’avons-nous pas entendu ces phrases : « La cérémonie de lavement des mains a déjà eu lieu une fois en 1992. On a même construit un monument dénommé pompeusement ‘Plus jamais ça’. Cela a-t-il empêché les Congolais de s’entretuer en 1997-1999 puis en 2015-2016 ? Alors, pour une fois, appliquons la vraie justice qui nous débarrassera des crapules qui polluent notre existence. » Ces phrases sont récitées comme une litanie par ceux qui, à genoux et plongés dans une profonde prière, psalmodient chaque jour leur Pater noster sans se rendre compte du poids de leur dialogue avec Dieu : « Pardonne-nous nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous offensés. » Peut-on, en toute conscience et en pleine foi réciter sa prière quotidienne (nouveau testament dans la main), tout en niant le PARDON au prétexte qu’on l’aurait déjà accordé une fois ? Pourquoi dès lors, en tant que chrétien, s’acharner sur ceux qui violent et piétinent la constitution sur laquelle ils jurent de servir le pays tout en ignorant soi-même religieusement les profondes lois du Christ :
« Alors Pierre s’approcha et lui dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. » Matthieu 18.21-22
La puissance du PARDON accordé en toute foi christique à celui qui pèche contre le peuple est de désarmer ce dernier sur le plan spirituel. Le PARDON sincère est une intercession qui détruit l’agressivité du pécheur et ouvre les cœurs à la réconciliation.
Je me suis donc demandé si dans l’histoire récente du Congo, quelqu’un ou un groupe de personnes, aurait volontairement ou involontairement pris la désagréable mission de faire souffrir les Congolais dans l’ensemble et le Pool en particulier pendant 40 ans.
Février 1979 – Février 2019 : 40 ans d’un long règne trouble
Dans près de 6 mois, cela fera 40 ans qu’un homme et son parti dirigent le Congo d’une main de fer. J’ai déjà mentionné à plusieurs reprises que cet homme avait tout pour faire du Congo sinon une petite Suisse, au moins un grand Singapour. Ce ne sont pas les moyens qui lui ont manqué. Sous son règne, deux grands booms pétroliers ont déversé des milliards de dollars sur le pays. Et curieusement, les deux booms se sont soldés chaque fois par un surendettement hallucinant tandis que les réalisations étaient en demi-teinte pour ne pas dire plus. Peut-on parler de malédiction ? A la surprise générale, ceux qui avaient chassé le premier président du Congo du pouvoir au cri de « Youlou a tout volé » faisaient et continuent de faire profil bas et raser les murs face à la débâcle financière du pays et à l’enrichissement scandaleux d’une infime nomenclature. Ceux qui se sont acharnés sur Lissouba ne sont nullement gênés par leur silence assourdissant actuel. Ceux qui ont chassé Youlou au prétexte qu’il s’était acheté un lit en or, se sont murés dans un assourdissant silence même quand les 14.000 milliards de CFA du Fonds pour les générations futures ont disparu sans laisser la moindre trace. Combien de lits en or peut-on acheter avec ces milliards ?
Pendant ce long règne, deux présidents seront assassinés, un président exilé, un président emprisonné pendant 11 ans, un cardinal assassiné, des dizaines d’officiers de haut rang fusillés ou empoisonnés, des milliers de Congolais innocents trouveront la mort dans d’interminables conflits ou disparaîtront dans des conditions troublantes. Sous cet interminable règne, le Pool sera à plusieurs reprises complètement dévasté. Plus troublant encore, ce règne avait connu une interruption après 13 ans. Qui œuvra à son rétablissement ? Le Pool, bien sûr, qui mena la vie dur au premier président démocratiquement élu après des années de monopartisme, comme si la peine prononcée par Youlou n’étant pas épuisée, il fallait rappeler l’exécuteur testamentaire pour qu’il achève son dur travail de 40 ans. Même chose en 2016, un nouveau mandat sera accordé dans le sang et les larmes et comme toujours dès le 4 avril 2016 le Pool fut la victime désignée.
La fin d’un grand cycle
Tant sur le plan spirituel que sur le plan humain et politique, tous les signes montrent que nous sommes à la fin d’un grand cycle. La fin du cycle actuel coïncide avec la fin d’une grande malédiction. La fin de 2018 et le début de 2019 devraient ouvrir une nouvelle page dans la vie du Congo. Comment aborderons-nous cette nouvelle phase de notre histoire ? Tout le monde sent que nous sommes à la croisée des chemins. D’un côté le sang, les larmes et les pleurs ; de l’autre le pardon, la justice et le rassemblement. D’un côté, la haine, la vengeance et les destructions accumulées depuis des décennies ; de l’autre la violence, les injustices, la méchanceté semées pendant les mêmes décennies. D’un côté la crainte d’un monde qui craque de tout côté, menace de s’effondrer et ouvre la voie à des lendemains incertains, de l’autre l’espoir d’un nouveau paradis dont seront chassés les pécheurs. Un seul homme cristallise toutes ces craintes et ces espoirs : Denis Sassou Nguesso. Certains appellent à le chasser par les armes ou à le destituer et à le juger, d’autres s’accrochent à lui comme à une bouée de sauvetage dans une mer livrée à un ouragan dévastateur. Paraphrasant Socrate, on peut dire : Tout homme est mortel, or Sassou est un homme, donc Sassou est mortel. Qu’on souhaite sa mort ou qu’on la redoute, une chose est sûre, Sassou quittera un jour ce monde. Quel Congo laissera-t-il à l’histoire et aux générations futures ? Un pays déchiré et ruiné ou un pays réconcilié et ayant retrouvé la voie de la prospérité ?
Si j’étais Sassou, pour les 3 ans qui me restent avant 2021, je prendrai les décisions salutaires suivantes :
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Je déclarerai ne pas être candidat en 2021
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Je libérerai tous les prisonniers politiques
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J’organiserai un forum de réconciliation nationale pendant 7 jours (pas plus)
- Je mettrai en place un gouvernement ultra compétent et de large union nationale
- Je veillerai à la relance de l’économie nationale avec l’aide de tous les Congolais et sans recours au FMI (le Congo est capable de sortir de crise en 18 mois)
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Je prendrai ma retraite en 2021 en bénéficiant du pardon du peuple
Le PARDON de Jésus à Saul sur la route de Damas a transformé le persécuteur de la jeune église du Christ en Saint-Paul, le plus fervent disciple de Jésus dont les épîtres constituent l’ossature du nouveau testament et de l’église. Sassou n’est pas Saul, mais je demeure convaincu que le fait de lui PARDONNER sincèrement ouvrira peut-être ses yeux sur le mal dont souffre notre pays depuis des décennies. L’Esprit qui a touché Saul sur le chemin de Damas peut aussi toucher Sassou avant 2021. C’est ma prière au DIVIN en chacun de nous. Cela n’empêche pas chacun dans sa faiblesse humaine de traiter Sassou en ange protecteur ou démon destructeur.
Pascal MALANDA
LE CONGO ETERNEL
Diffusé le 20 septembre 2018, www.congo-liberty.org
Rêve pas trop mon grand ils n’auront aucun pardon et arrête une bonne fois pour toutes de raconter tes bêtises
L’urgence pour le Congo, aire Sassou 2016, est l’organisation d’un forum national de réconciliation des congolais. Ce forum serait suivi par la tenue des Etats généraux de l’Opposition que le pouvoir « dit-on vainqueur du scrutin de 2016 », tente malicieusement de diviser. Ce forum aurait pour ordre du jour la préparation des scrutins avenirs et la la désignation d’un candidat unique ei la mise en place d’une stratégie afin de maitriser le corps électoral.
Il est temps que les Congolais du Nord sortent de cet embrigadement psychologique que leur impose leurs leaders tribalistes. En effet, on ne comprend pas comment un général de notre armée vienne devant le Congo tout entier vienne parler de l’AVENIR DES BOCHIS.Tout comme des consensus de sibiti ou zanaga. ce tralala égoiste et diviseur des cadres moyens qui NE mesurent pas que nous devons aller résolument vers une cohésion nationale
Mon cher Pascal, l’analyse et le raisonnement sont logiques, dignes d’un être humain. Mais nous avons affaire à des brutes, à des crapules, à des sosies humains… Alors, aucun espoir d’être entendu. « On ne fait jamais boire de l’eau à une statuette » (Proverbe Kongo).
La réconciliation avec qui ? la coupe est pleine et elle déborde
Puisse L’Ancien des jours, le veritable Dieu (Jean 17: 3) Createur de tout ce qui existe acceder à cette noble doleance. Nous sommes tellement fatigues de vivre loin du magnifique pays qui nous a vu naitre, oui tellement fatigues…le caviar meme le plus raffine et le plus couteux ne vaut pas un bon plat de saka-saka ou du suculent « ntete’ acompagne de la tres bonne chikwangue faite par nos grandes-meres. Tant de bons souvenirs de notre cher Congo Eternel ! Qu’avons nous fait pour meriter ces « exils » forces ?! Je garde l’espoir de te revoir un jour o mon cher Congo. Vivement la fin de cette betise politicienne.
la malediction politique economique et judiciaire est entree au congo contrairement aux apparences avec alphonse massamba debat qui avait ete le « mc » entre le congolais et la kalachnikov.desole pour les adorateurs d’al massamaba debat
Très difficile d’établir un raisonnement plausible quand l’on superpose le rationnel à l’irrationnel, le dogme au doute et le temporel à l’intemporel. N’est-ce pas ce que dit la référence des chrétiens quand il affirme de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ? Je suis toujours assez mal à l’aise lorsque l’on passe d’une dimension à l’autre.
Sur le plan humain, le Congo éternel n’existe pas et il faut surtout se méfier des pays ou villes éternels parce que Rome a fini par perdre de sa superbe, Jérusalem a subi plusieurs guerres et n’a pas connu de paix durable depuis sa création. Le Congo actuel a, au plus, 58 ans d’existence. Il est visiblement loin d’être une nation éternelle parce que, par définition, la nation est une fiction qui se construit sur des symboles ou un « roman national » comme les Français construisent des mythes comme Jeanne d’Arc, Jules Ferry, De Gaulle, etc. A part la date de la pseudo-indépendance, célébrée en grande pompe, aucun mythe n’a émergé dans ce pays.
L’homme pour dépasser la barrière naturelle de 120 individus au maximum que peut constituer un groupe comme chez les chimpanzés, a inventé des fictions comme la religion (plus de 2 milliards de chrétiens dans le monde), la nation (1 milliard de chinois, par exemple) et la monnaie que tout le monde utilise chacun dans son système. Sans mythes ni « roman national » la nation reste une fiction qui n’a pas su prendre son envol, donc une coquille vide que le discours politique veut matérialiser alors que dans les faits, c’est une parfaite illusion et vous l’avez brillamment démontré dans votre exposé : hiatus, rupture, haine, tribalisme, etc. Persister dans cette vision, c’est ne pas donner la chance à celle-ci de se construire parce qu’on l’identifie comme construite alors qu’elle est en devenir.
Une nation, c’est comme un corps quand un organe est malade c’est tout le corps qui souffre. Si la nation congolaise (éternelle ???) avait existé, elle aurait saigné avec le Pool ou Ikongono. Ce n’est certainement pas le cas, c’est évident.
Le point faible de votre raisonnement est qu’il fonctionne avec un postulat : un peuple conscient et mur prêt à défendre la Constitution qu’il aura votée. Cela suppose une sensibilisation et éducation sur, au-moins, une génération (30) dans l’état actuel des choses, le fossé entre le nord et le sud s’est encore élargi (cf. réseaux sociaux, l’organisation administrative et l’armée). Ce pays, a-t-il les moyens d’attendre 30 ans avant de se lancer sur le chemin de la démocratie ? La réponse est, assurément, non.
Le vin est tiré et il faut le boire et ils boiront leur eau avariée jusqu’à la lie
Pardon… pardon est ce que tu penses aux victimes ?
Monseigneur Kombo bis
DEPUIS QUE LE MONDE EST MONDE, AUCUN PAYS N’A JAMAIS ÉTÉ ÉTERNEL, SI VOUS EN CONNAISSEZ, CITEZ-LES MOI
@MALANDA
L’anti Youlouisme primaire de MALANDA se retrouve dans tous ces récents écrits , DE LA PÉRIODE post indépendance ,à croire que ,la source des maux du pays vient du premier président de la république, dont l’élection serait entachée d’une fêlure de vérité …
OPANGAULT , que j’ai bien vu de son vivant ,s’en était bien porté , et je ne crois pas aux dires de ceux qui travestissent la vérité politico -historique , pour enfin excuser le no man ‘s land politique que nous offrent SASSOU et cie .
La période politique post indépendance était une mise en orbite de notre conscience nationale dont malheureusement tous ces politiciens écervelés ne savent que faire .
Le cafouillage de l’élection présidentielle de l’après indépendance et ses conséquences ,de quelque coté qu’on le prenne ,n’aurait aucune incidence politique sur les tribulations politiques du moment .
La malédiction successorale est une jolie fuite en avant .De nos jours ,elle apparait plus comme une redondance de la mauvaise qualité du personnel politique que d’une supposée malédiction nationale .
Est on obligé d’être polygame ,quand votre papa l’a été ????.
D’ailleurs ,sur OPANGAULT , que d’hypocrisie étatique ,n’était il pas mort malheureux …
Pour ma part ,je ne pense pas qu’il faille rechercher nos bégaiements politiques dans notre passé politique .
Je crois plus en l’efficacité des formes d’Etat qu’en des hommes politiques ,en carence d’innovations politiques .
Quelle est la raison qui justifierait un énième pardon ? pour qu’ils recommencent 5 ans après ?
L’eau avariée les salaires et les retraites non payées le vol des deniers publics la faillite du pays c’est aussi Youlou?
A ceux qui disent qu’ils n’ont pas un comportement animalier
Voler les deniers publics c’est quoi
Convoiter et coucher avec la femme les enfants de son ministre ou de son collègue c’est quoi ?
Provoquer la faillite du pays c’est quoi ?
Livrer le pays aux mains des étrangers c’est quoi ?
Fermer les écoles l’université les hôpitaux c’est quoi ?
Détruire une partie du territoire national avec des armes de guerre c’est quoi ?
Programmer l’extermination d’une partie de la population c’est quoi? pour Hitler les experts ont parlé de comportement bestial alors si c’est pas animalier alors c’est quoi ?
la malediction du pool se poursuit
le bus des diables noirs a ete caillasse par les habitants de bacongo pourtant zone aromatisee a la difference de talangai mikalou « deux zones qui puent grave le mbochi » citation.lecture
https://lesechos-congobrazza.com/sport/5224-congo-football-des-joueurs-du-club-diables-noirs-agresses-a-bacongo
le pool est bel et bien sous la malediction de l’abee fulbert youlou
bientot ils vont tous se mettre a dire que les pierres leurs ont ete remises par la presidence ou que cest nianga mbouala ngatse qui nous a donnee ces pierres.ou que ces pierres n’ont pas ete lancee spar des habitanst de bacongo
pour rappel en novemebre 1993 le cortege funebre de mme marie massamba debat l’epouse de dieu avait ete caillassee a bacongo au niveau du marché total vexant p lissouba president de la rep, ancien dauphin d’al massamba debat.
il est demande a l’avocat conseil des diables noirs de porter plainte contre x. les auteurs co auteurs et complices de cette lapidation doivent etre attraits en justice.
Ah Malanda !
Ata toi-même !!! comme dirais les congolais.
Objectivement, quand on dispose dans un Etat comme le congo de 1958 d’un côté de Brazzaville qui était la capitale féderale de l’aef avec ce que cela représentait et de l’autre Pointe noire capitale du territoire du moyen congo. Je trouve même Très logique que la capitale de la nouvelle république fût transférée à brazzaville.
Dakar (capitale federale de l’aof) est devenue aussi la capitale de la république du senegal en lieu et place de saint louis.
Alors ramener les problèmes actuels du congo à cela est profondément tendancieux et malhonnête. Comme le dit si bien Val de… ce n’est rien d’autre que de l’anti youlisme Primaire.
MAIS :
Youlou au moins payait les salariés régulièrement, youlou a construit les seules routes que vous avez y compris à brazzaville, youloua doté le congo des collèges qui ont fait que toi malanda où que tu aies été en a certainement profité. Et avec des tables et bancs, dans des classes de 60 eleves au maxi,
Youlou a acheté pour le congo : la Mec, la villa suzette, les ambassades du congo à paris, washington par exemple.
Et tout cela sans pétrole !!!!!.
Ecoutez malanda, je veux bien que vous soyez anti youliste, mais reconnaissez qu’il est tout simplement incomparable avec celui qui fait aujourd’hui office de président.
Votre devoir en tant que anti youliste est de faire mieux que lui. De donner de l’eau aux populations (à côté d’un si grand fleuve) est une équation sans solution pour vous,Une énigme.
étonnant qu’à l’heure des revenus du petrole, la simple craie devient un luxe à l’école publique.
Votre devoir (d’antiyoulisme) disais-je est de faire que la vie des congolais soit meilleure qu’à l’époque de youlou. au lieu d’évoquer de non sens.
Pascal MALANDA. Votre prise de position ne tient pas en tout cas la route.Il ya beaucoup de contradictions dans vos propos. Quand on veut faire une analyse, surtout pour le cas du Congo, il est impératif de la faire d’une manière qui n’est pas détournée. Il est important d’avoir le courage de le dire que le mal du Congo est avant tout Sassou Nguesso. Oui! Le drame du Congo ce sont Sassou Nguesso et sa clique, PCT qui ont eu le » loisir de se servir des montagnes de haine « ; pour resummer vos mots. Si vous êtes franc avec vous-même et l’histoire que les Congolais conscients savent sciemment, il vous a fallu écrire ceci: » Loin d’en tirer les conséquences et d’en sortir une bonne fois pour toutes, nous nous sommes laissés manipulés par Sassou Nguesso et « avons au contraire sombré dans une terrible fuite en avant qui nous a conduits à des guerres civiles itératives, initíées par le dictateur sanguinaire et ses complices. Aujourd’hui, le tissu social est en lambeaux et l’économie nationale est un véritable champ de ruines. Plus grave encore, nous sommes à la veille d’un grand chambardement, à cause de Sassou Nguesso, sa clique et le PCT qui ont trouvé utile, qu’ ils avaient pas fait assez de mal aux Congolais après tant d’années de malverasations, de crimes, de se lancer une fois de plus à la modification de la constitution et hold up électoral de 2016, avec ce que nous connaissons comme tueries, emprisonnements, génocide dans le Pool, concernant les massacres de Chacona après le très sanglant coup d’état- guerre de 1997 et de pouvoir confusqué. Mr Malanda,afin d’assurer l’avancée humaine, la paix et le développement du Congo, nous avons besoin des acteurs aptes de contribuer à la prise de conscience de chacun en analysant les vérités telle qu’elles sont. Tout Congolais averti, connait bien l’origine de la crise qui paralyse le Congo; notamment depuis le retour au pouvoir du tyran Sassou Nguesso qui règne en maître absolu au Congo. Tenter de venir nous divertir ici avec la soit disant malédiction du Congo par Youlou est une fourberie,une manipulaion intolérables. Pourquoi les gens comme vous, sont ‘ils incaples d’ établir réellement les responsabilités et n’ont’ ils pas le courage de le dire franchement que ce fait le dictateur, génocidaire, président autoproclamé Sassou Nguesso n’est pas du tout normal et « qu’aucun président n’ est digne de tels actes. Sassou Nguesso qui a érigé la criminalité, la corruption, les biens mal acquis, la malgouvernance, l’achat des consciences en système de gouvernance depuis 40 ans, et qui vient une fois de plus s’illustrer par l’horrible drame de l’assassinat en masse des jeunes gens au Commissariat de Chacona à Brazzaville, à l’instar de l’affaire des disparus du Beach, du Massacre au domicile du Colonel Marcel Ntsourou, est responsable du mal du Congo. Sassou-Nguesso et sa clique sont les premiers responsables de la souffrance, pauvriété, de la detresse moral,psychologique.des Congolais et de la faillite du Congo. Vous écrivez que les Congolais ont d’énormes difficultés à accepter le verdict des urnes. Soyons serieux. Depuis quand y a t’il eu des élections crédibles au Congo et surtout 1997 où le tyran Sassou Nguesso est revenu avec plus de méchanceté règner en maître absolu en favorisant sa famille et se présenter comme le roi des nordistes et au fur à mesure des Mbochis dont cet homme qui n’es pas biologiquement Congolais aime se servir ? Vous posez la question: “Je me suis donc demandé si dans l’histoire récente du Congo, quelqu’un ou un groupe de personnes, aurait volontairement ou involontairement pris la désagréable mission de faire souffrir les Congolais dans l’ensemble et le Pool en particulier pendant 40 ans. “. Mais la vérité est bien connue: “ Sassou Nguesso est un président « pyromane qui organise des crimes incéssants contre l’humanité et sabote l’unité nationale ,pariculièrement depuis l’assassinat de Ngouabi, dont il est l’auteur“.Youlou, Massemba Debat et N’Gouabi » n’avaient pas le mépris que Sassou Nguesso a pour ses populations et son manque de respect du bien public « .Il ya quelque chose que ne savez pas Mr Malanda:
» Avant d’être le président de la République, Denis Sassou Nguesso en est le véritable ministre des finances, du pétrole et de la défense intérieure. Rien ne s’effectuait dans ces domaines sans son accord « Sassou Nguesso » Qui retrouvé le pouvoir et l’argent” au prix de te pertes en vies humaines, tant de destruction, vite,mué en un véritable génie du détournement des finances devenu un puissant pays pétrolier, au service de ses intérêts et de ceux de sa petite famille, et amis complices. » Le détournement de l’argent du pétrole e autres ressources n’avait jamais un dégrés si alarmant qu’au Congo de Sassou Nguesso. La proportion des achats des armes, des stocks de destruction massive, ainsi que la frénesie pour les biens mal acquis ainsi que les anti valeurs dont Sassou Nguesso est l’auteur, initiateur dépassentl’entendement humainsAinsi parler aujourd’hui de dialogue avec Sassou Nguessou, n’est pas une faute grave et une insulte à toutes les victimes de la barbarie de Sassou-Nguesso et de son régime. Les Congolais doivent arriver d’une manière intelligeante, efficace ; avec la désobeissance civique, grève illimitée par exemple à renverser Sassou Nguesso et son régime puis mettre les responsables en prison.
@Malanda
Je reviens sur ma phrase dont je voudrais repréciser le sens ….
L’accession de Youlou au pouvoir serait , selon vous ,entachée de fêlure sur sa victoire contre Opangault….
Peu nous chaut, la nature de celle ci ,elle ne détermine point nos échecs économiques ,politiques et sociaux du moment….
Dans cette course de relais ,le bâton , qui avait été transmis par les pères de l’indépendance, à leurs successeurs ,n’était pas arrivé à bon port ……
Massamba Débat,va intellectualiser la vie politique ,avec une idéologie non identifiée .
NGouabi va théoriser la vie politique en s’appuyant sur une idéologie victimaire empruntée au bloc des pays socialistes ,ce fut peut être ,sa première erreur existentielle ..
Le reste n’est qu’une suite des trajectoires politiques hallucinants dont nous continuons à payer des lourdes conséquences …..
Deux périodes politiques qui ne se ressemblent pas ,quoique tu en dises …
Votre texte ,aussi intéressant que critiquable ,aussi passionnant qu’insupportable par endroits ,exhume deux visions patriotiques contradictoires ,dont tu es le seul à trouver des similitudes .
Critiquable et insupportable ,vous avez une fâcheuse tendance à diaboliser le passé politique de notre pays et à excuser notre présent politique …
Vous avez ,par moments ,été lucide sur le diagnostic politique sous le régne de Sassou ,mais votre jugement de salomon a ignoré de bien situer les niveaux de responsabilités des échecs politiques.
Seriez vous un historien politique partial ????…
Puis je ,enfin vous demander ,les remèdes politiques qu’il conviendrait d’appliquer à ce malade politique qu’ est le Congo ..
Je ne peux imaginer ,avec ce genre de leçon sur l’histoire politique de notre pays ,que tu t’éclipses à l’anglaise ,sans y annexer une ordonnance politique …
C’est proprement honteux de nous déverser des versets bibliques pour nous manipuler et espérer adoucir la colère des congolais. Les explorateurs coloniaux n’auraient pas fait mieux.
@Malanda .Cet exercice cérébral, de couper la poire politique en deux , s’assimile à une invite au naufrage collectif auquel je ne voudrais pas prendre part ……
Situez de manière objective les niveaux de responsabilité politique de chacun de ces acteurs politiques , et,la diaspora intellectuelle vous en saurait gré…
Autant j’adore votre agilité intellectuelle ,autant je réprouve vôtre diagnostic politique qui manque le plus souvent des prescriptions politiques ..
Vous êtes toujours resté sur le parvis de l’édifice des idées politiques novatrices , j’attends que vous y entriez avec maestria ,car vous en avez les capacités …
On est ensemble ,mon frérot de potal……
Si Youlou a volé un œuf, Sassou a volé un bœuf
A tous ceux qui ont osé aller au bout de la réflexion que je propose ici, je vais faire l’effort d’apporter un éclaircissement en répondant individuellement aux avis exprimés.
Mais avant tout, une réponse globale sous la forme d’une question :
Où est la rationalité d’un peuple qui destitue le premier président du pays en l’accusant d’avoir tout volé au bout de 3 ans d’exercice, pendant que le même peuple supporte plus de 30 ans un président sous le règne duquel deux présidents et un cardinal sont assassinés, de nombreux officiers exécutés, de nombreuses guerres ont endeuillé le pays, deux booms pétroliers ont accouché d’une souris, le fonds des générations futures dotés de plus de 20 milliards de dollars (plus de deux fois la dettes actuelles du pays) a disparu ?
J’ai cherché une réponse rationnelle à la situation actuelle du Congo, je ne l’ai pas trouvée. C’est alors que j’ai commencé à fouiller du côté de l’irrationnel. Là, à ma grande surprise, j’ai trouvé un tableau cohérent dans la démarche du Congolais.
Quand un édifice se lézarde, il faut vérifier l’état de sa fondation. Au commencement du Congo indépendant, il y a des actes fondateurs graves qui ont fait le lit de la haine. Je ne suis pas un anti-Youlou primaire. Cela ne m’empêche pas de constater que l’homme de Dieu qu’il était n’a pas été à la hauteur de sa tâche. Le rôle d’un père fondateur dans le genre de Mandela, c’est d’imprimer à son pays une vision unificatrice pour des décennies. Personne ne conteste le fait que Youlou a triché sans vergogne pour devenir président. Père fondateur du Congo moderne, pourquoi n’a-t-il pas déplacé la Capitale du Congo de Pointe-Noire à Ngo, Gamboma ou Djambala au centre géographique du pays ? Lissouba, confronté à la fronde du Pool contre son pouvoir a voulu déplacer l’université Marien Ngouabi non pas à Gamboma, mais dans son fief à Dolisie. Kolélas devenu maire de Brazzaville a transféré le dépôt des bus municipaux de Mpila au Centre sportif de Makélékélé. Sassou revenu au pouvoir par les armes en 1997 a transformé Oyo, petite bourgade de rien du tout en capitale parallèle du Congo. En quoi ces actes ignobles sont-ils rassembleurs des Congolais ? Ne creusent-ils pas au contraire la division, la haine et la soif de pouvoir ?
Nous avons un véritable problème anthropologique dans notre relation au pouvoir politique qui est perçu à travers le prisme du tribalisme. Youlou et Opangault étaient à l’origine officielle de cette dérive qui existe au fond de chacun de nous. Ils n’ont pas su surmonter leur appartenance tribale. Depuis lors, le Congo va à vau-l’eau.
On m’accuse de vouloir diluer les crimes politiques et économiques de Sasou en évoquant la malédiction du Congo par Youlou. Quelle lâcheté de la part de ceux qui sous le couvert de l’anonymat s’insurgent en donneurs de leçon ! De grâce, n’ayons pas la lecture sélective. Le texte est sous nos yeux :
« Février 1979 – Février 2019 : 40 ans d’un long règne trouble
Dans près de 6 mois, cela fera 40 ans qu’un homme et son parti dirigent le Congo d’une main de fer. J’ai déjà mentionné à plusieurs reprises que cet homme avait tout pour faire du Congo sinon une petite Suisse, au moins un grand Singapour. Ce ne sont pas les moyens qui lui ont manqué. Sous son règne, deux grands booms pétroliers ont déversé des milliards de dollars sur le pays. Et curieusement, les deux booms se sont soldés chaque fois par un surendettement hallucinant tandis que les réalisations étaient en demi-teinte pour ne pas dire plus. Peut-on parler de malédiction ? A la surprise générale, ceux qui avaient chassé le premier président du Congo du pouvoir au cri de « Youlou a tout volé » faisaient et continuent de faire profil bas et raser les murs face à la débâcle financière du pays et à l’enrichissement scandaleux d’une infime nomenclature. Ceux qui se sont acharnés sur Lissouba ne sont nullement gênés par leur silence assourdissant actuel. Ceux qui ont chassé Youlou au prétexte qu’il s’était acheté un lit en or, se sont murés dans un assourdissant silence même quand les 14.000 milliards de CFA du Fonds pour les générations futures ont disparu sans laisser la moindre trace. Combien de lits en or peut-on acheter avec ces milliards ? »
Quand j’ai écrit ce qui précède, où allez-vous chercher les jugements à la Salomon ? Encore, j’aurais été bien honoré de juger comme le bâtisseur du Temple de Jérusalem car son jugement n’est en rien équilibriste comme on l’a souvent présenté, puisqu’il a fait éclater la vérité : La vraie mère de l’enfant préféra qu’on épargne la boucherie à la chair de sa chair.
Nous sommes face au rationnel et à l’irrationnel. Pour notre grand malheur, la société congolaise baigne à plus de 80% dans l’irrationnel. L’élite congolaise flirte avec des pratiques à la limite de ce que Jésus appelait la Synagogue de Satan. Le drame va même au-delà du Congo, puisque dans son puissant livre ‘’Allah n’est pas obligé’’ Kourouma montre les pratiques obscurantistes de l’élite libérienne se livrant au quasi-cannibalisme arrosé de bains au sang humain. N’avez-vous pas remarqué les similitudes entre le Congo et le Libéria ?
Ma démarche est simple. Dans ce contexte surréaliste que traverse notre pays, je vous laisse vous acharner sur le côté humain de Sassou avec tous ses crimes politiques et économiques. Je vous souhaite plein succès ! Je dirais même avec le romancier Jean Teulé : « Mangez-le si vous voulez ». Vous connaissez son palais à Mpila ou à Oyo. Allez-y franco ! Bon appétit. Souffrez cependant que je ne m’assoie pas à votre table de banquet. Souffrez surtout que je m’adresse au DIVIN en Sassou. Souffrez enfin que je m’adresse au DIVIN en nous tous pour conjurer le malheur qui pend sur notre pauvre Congo comme une épée de Damoclès. Oui, je suis un disciple de Monseigneur Ernest Kombo. C’est un choix que j’assume.
La sagesse populaire affirme que « Celui qui vole un œuf volera un bœuf ». Youlou a volé les élections en achetant une voix parlementaire. Qu’aurait-il volé au bout de 30 ans ? Je vous rappelle que la chanson « Youlou a tout volé » n’est pas mon invention. Personne n’a jamais contesté ce fait établi. En plus, c’est à Bacongo qu’on criait le plus fort à l’époque. Mais si Youlou a volé un œuf, Sassou a volé un bœuf : violer la constitution de 2002, frauder à la présidentielle de 2016, faire volatiliser les 20 milliards de dollars du fonds des générations futures. Le dire n’est pas jouer à l’équilibrisme, sauf aux yeux de certains Ayatollahs à la lecture hyper sélective. Encore une fois, je m’adresse au DIVIN en Sassou, c’est mon droit absolu. Il n’est pas obligé de m’écouter comme vous n’êtes pas obligés de me lire. Cela ne m’empêchera pas de continuer à lui parler et à vous écrire.
1. LLNS dit :
« Rêve pas trop mon grand ils n’auront aucun pardon… »
Monsieur le chrétien fervent (je suppose), les paroles du Christ, vous les mettez où ?
Il intercédait pour ceux qui venaient de le crucifier.
Luc 23, 34 : « Jésus dit: Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. »
Vous dites encore : « ….et arrête une bonne fois pour toutes de raconter tes bêtises. »
Mon grand, ne comptez pas sur moi pour me taire, j’ai horreur des injonctions dictatoriales. Mes bêtises n’engagent que moi et la meilleure façon pour vous de ne pas les subir est de ne pas les lire. Rien de plus simple. Il vous suffit de zapper tout texte portant ma signature, en commençant par celui-ci.
Anonyme dit :
« L’urgence pour le Congo, aire Sassou 2016, est l’organisation d’un forum national de réconciliation des congolais. »
Comment se mettre autour d’une même table si l’on ne commence par accepter l’autre dans son imperfection ?
Ce forum serait suivi par la tenue des Etats généraux de l’Opposition que le pouvoir « dit-on vainqueur du scrutin de 2016 », tente malicieusement de diviser.
Cher Anonyme, on ne divise que ceux qui acceptent d’être divisés.
[email protected] dit :
« Mais nous avons affaire à des brutes, à des crapules, à des sosies humains… Alors, aucun espoir d’être entendu. »
Cher gmascad…
Sur le plan international, on voit le miracle qu’opère le changement de paradigme. Trump traitait le président nord-coréen de malade mental, ce que l’autre lui rendait avec la même ferveur. Il a suffi que l’un et l’autre mette de l’eau dans leur vin pour que les choses s’accélèrent dans le bon sens. Je crois que le peuple coréen, au nord et au sud en sortira vainqueur.
Si les politiciens congolais prennent le courage de se rencontrer et de parler des problèmes de fond, sans tabou et sans animosité, tout est possible et c’est le peuple congolais, du nord au sud qui en sortira vainqueur.
Vous dites: « On ne fait jamais boire de l’eau à une statuette » (Proverbe Kongo).
Une statuette ? OK ! Mais nous avons affaire à des humains. Si vous pensez qu’ils ont perdu leur humanité, commencez par la leur redonner, vous verrez qu’ils peuvent boire.
Kleber dit :
« La réconciliation avec qui ? la coupe est pleine et elle déborde. »
On ne fait la paix qu’avec ses ennemis. Dans le cas du Congo, je pense qu’il est préférable de parler d’adversaires. On peut ne pas partager la même vision du Congo, mais jusqu’à preuve du contraire, nous partageons le même espace géographique. Nous sommes donc condamnés à chercher la meilleure solution. Mobutu ne croyait pas si bien dire à l’ONU en 1974 : ‘’Les vaincus d’hier sont devenus à leur tour les grandes puissances d’aujourd’hui…’’ La roue de l’histoire tourne, parfois très vite. Les vainqueurs arrogants de 1997 peuvent devenir des vaincus en 2019. Doivent-ils prendre le chemin de l’exil ou préparer leur existence dans un Congo apaisé ?
Ku Ibiti dit :
Puisse L’Ancien des jours, le veritable Dieu (Jean 17: 3) Createur de tout ce qui existe acceder à cette noble doleance.
Sur l’île de Patmos où il a eu la vision de l’apocalypse, j’ai visité la cave où l’apôtre Jean a pensé à L’Ancien des jours. Pendant que Paul contribuait à la construction de l’église extérieure, Jean bâtissait l’église intérieure. C’est à cette église mystique que nous devons adresser nos prières les plus ardentes.
Vous dites : Nous sommes tellement fatigues de vivre loin du magnifique pays qui nous a vu naitre, oui tellement fatigues…le caviar meme le plus raffine et le plus couteux ne vaut pas un bon plat de saka-saka ou du suculent « ntete’ acompagne de la tres bonne chikwangue faite par nos grandes-meres. Tant de bons souvenirs de notre cher Congo Eternel ! Qu’avons nous fait pour meriter ces « exils » forces ?! Je garde l’espoir de te revoir un jour o mon cher Congo. Vivement la fin de cette betise politicienne.
Cher Ku Ibiti, votre cri de coeur me fait penser au psaume Psaume 137 que j’ai relu les larmes aux yeux en vous répondant. C’est dire combien je comprends votre douleur.
1Sur les bords des fleuves de Babylone, Nous étions assis et nous pleurions, en nous souvenant de Sion.
2Aux saules de la contrée Nous avions suspendu nos harpes.
3Là, nos vainqueurs nous demandaient des chants, Et nos oppresseurs de la joie: Chantez-nous quelques-uns des cantiques de Sion!
4Comment chanterions-nous les cantiques de l’Eternel Sur une terre étrangère?
5Si je t’oublie, Jérusalem, Que ma droite m’oublie!
6Que ma langue s’attache à mon palais, Si je ne me souviens de toi, Si je ne fais de Jérusalem Le principal sujet de ma joie!
7Eternel, souviens-toi des enfants d’Edom, Qui, dans la journée de Jérusalem, Disaient: Rasez, rasez Jusqu’à ses fondements!
8Fille de Babylone, la dévastée, Heureux qui te rend la pareille, Le mal que tu nous as fait!
9Heureux qui saisit tes enfants, Et les écrase sur le roc!
maurice yameogo dit :
la malediction politique economique et judiciaire est entree au congo contrairement aux apparences avec alphonse massamba debat qui avait ete le « mc » entre le congolais et la kalachnikov.desole pour les adorateurs d’al massamaba debat
Sans être son adorateur, je suis admirateur de Massamba-Débat. Ce que je regrette en ce grand homme que j’ai vu pour la première fois au temple évangélique de Mayangui à Moungali où il était venu prier un jour de 1966, c’est le fait de ne pas avoir réussi à surmonter la conjuration de la JMNR. J’avais 6 ans à l’époque et nous chantions déjà « Massamba-Débat tu kembela… » Cette image de Massambat-Débat sortant de sa Peugeot 404 est restée imprimée dans ma mémoire d’enfant de Poto-Poto.
Je m’excuse mais c’est vous qui parlez de pardon c’est pourquoi je vous répond qu’ils n’en auront pas
Qk je lirais plus vos bêtises je les zapperai comme le font déjà certains
lire Ok
Si je comprends bien, cher Malanda, sassou dénis est l’homme par qui la malédiction de Youlou prend forme?
Si c’est le cas, alors les deux ont dû donc se rencontrés pour que Youlou maudisse sassou dénis comme exécuteur testatamentaire de sa malédiction. Autremen- comment sassou dénis peut-il exécuter la malédiction de Youlou s’il n’a pas été initié par ce dernier ?
Qu’ils s’amusent donc avec les membres de ta propre famille qu’on les traite comme on traite les pauvres malheureux au Congo Brazzaville qu’on leur fasse subir les pires exactions et reviens ensuite vers nous parler de pardon et de réconciliation monsieur le grand chrétien
David Londi dit :
« Très difficile d’établir un raisonnement plausible quand l’on superpose le rationnel à l’irrationnel, le dogme au doute et le temporel à l’intemporel. N’est-ce pas ce que dit la référence des chrétiens quand il affirme de rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ? Je suis toujours assez mal à l’aise lorsque l’on passe d’une dimension à l’autre. »
Cher David
Vous savez très bien (je suppose) que toutes les 13 dimensions connues à ce jour sont mêlées. Nous ne les séparons intellectuellement que pour essayer de les analyser et les comprendre. A la fin de notre démarche intellectuelle, nous sommes contraints de revenir à la synthèse. Aux confins du Tibet, j’ai appris à faire tourner la roue du temps et de la vie. J’ai appris que tout est holistique, un bloc. Le plus important c’est qu’à la fin on retrouve le TOUT pour accéder à l’essence profonde de notre existence. Je m’adresse à l’humain et au DIVIN en sachant qu’ils forment un tout bien que l’humain qui abrite le DIVIN peut parfois porter un masque diabolique ou satanique.
« Sur le plan humain, le Congo éternel n’existe pas et il faut surtout se méfier des pays ou villes éternels parce que Rome a fini par perdre de sa superbe, Jérusalem a subi plusieurs guerres et n’a pas connu de paix durable depuis sa création. »
LE CONGO ETERNEL est une utopie au même titre que la nation. C’est une aspiration. La linguistique nous enseigne que les mots n’apparaissent pas par hasard.
« Le Congo actuel a, au plus, 58 ans d’existence. Il est visiblement loin d’être une nation éternelle parce que, par définition, la nation est une fiction qui se construit sur des symboles ou un « roman national » comme les Français construisent des mythes comme Jeanne d’Arc, Jules Ferry, De Gaulle, etc. A part la date de la pseudo-indépendance, célébrée en grande pompe, aucun mythe n’a émergé dans ce pays. »
Le mot éternel signifie en lui-seul, une quête. Dans nos petites existences qui dépassent difficilement les 80 ans, un pays est un espace géographique et culturel qui peut prendre des allures d’éternité puisqu’il existe avant nous et nous survit. De là s’accrocher à la terminologie, c’est regarder le doigt qui vous montre la lune. Je suis entièrement d’accord sur la construction nationale et les mythes qui l’accompagnent. Je regrette souvent le peu d’importance accordée à la geste nationale congolaise. Où sont passés la « Légende de M’Pfoumou ma Mazono et « La geste de Ngom’ Mbima » ? C’est à nous de le remettre au cœur de notre nation en chantier.
« Le point faible de votre raisonnement est qu’il fonctionne avec un postulat : un peuple conscient et mur prêt à défendre la Constitution qu’il aura votée. Cela suppose une sensibilisation et éducation sur, au-moins, une génération (30) ….»
Entièrement d’accord avec vous, sauf sur un point. Je suis un optimiste invétéré et je crois en la perfectibilité de l’homme. En plus, 30 ans commencent par un jour et un kilomètre par un pas. Face à l’immense distance à parcourir, je ne pleure pas en visualisant les kilomètres à venir. Je pose un pas puis l’autre et ainsi de suite. Si j’arrive au bout, tant mieux, sinon les autres feront la suite.
« …dans l’état actuel des choses, le fossé entre le nord et le sud s’est encore élargi (cf. réseaux sociaux, l’organisation administrative et l’armée)… »
Personne ne peut nier ce regrettable état de choses. Contrairement à vous, je suis convaincu que le génie du peuple congolais est capable de surmonter ce fossé. Etudiant sans emploi dans les années 90, je me rendais souvent à Kinshasa pour aller acheter l’huile de palmiste qui me servait à la fabrication de savon de Marseille. J’étais effaré de voir le niveau pharaonique de la corruption au Beach Ngobila de Kinshasa. Curieusement, 3 mois après l’arrivée de Kabila père au pouvoir, l’inflation avait totalement disparu de même que toute la gangrène qui polluait ce port. Ce changement spectaculaire est peut-être à la base de l’assassinat de Kabila. Dans tous les cas je reste convaincu qu’un dirigeant rassembleur peut très rapidement rassurer les Mbochis tout en rendant justice aux Kongos. C’est une affaire de volonté politique.
« Ce pays, a-t-il les moyens d’attendre 30 ans avant de se lancer sur le chemin de la démocratie ? La réponse est, assurément, non. »
C’est pourquoi nous devons préparer l’après-Sassou en toute sérénité dans un vrai rassemblement, en remettant l’église congolaise au milieu du village.
MNJK dit :
Le vin est tiré et il faut le boire et ils boiront leur eau avariée jusqu’à la lie
C’est qui « ILS » et qui se chargera de leur faire boire la fameuse eau ou le fameux vin ?
J’espère que vous voyez bien le danger de ce genre d’affirmations générales.
Je comprends votre colère, mais je crois qu’il y a des solutions plus humaines pour ne pas dire civilisées.
Ebonga ebonga té dit :
« Pardon… pardon est ce que tu penses aux victimes ?
Monseigneur Kombo bis »
Oui, je pense bien aux victimes. Pour celles qu’on a obligé de quitter cette terre, je souhaite qu’elles intercèdent auprès du Saint-Esprit pour que notre pays retrouve la voie de la raison et de la réconciliation. Pour celles qui sont blessées, handicapées, ou qui ont perdu êtres chers et biens matériels, je souhaite qu’elles aient la force d’avancer dans la vie sans sombrer dans la haine et la méchanceté, je souhaite aussi que le Congo réconcilié leur fasse réparation.
« Monseigneur Kombo bis ? »
Non, mais je suis son disciple et admirateur. Que serait le Congo sans l’effort qu’il a fourni pour que la Conférence Nationale ne s’achève pas sur un bain de sang ? Je sais de quoi je parle. Mais Monseigneur Kombo n’est pas responsable de ce qui s’est passé après l’élection de Pascal Lissouba. Il n’est pas non plus responsable des actes de la Conférence qui n’ont pas été exécutés.
STEVE dit :
« DEPUIS QUE LE MONDE EST MONDE, AUCUN PAYS N’A JAMAIS ÉTÉ ÉTERNEL, SI VOUS EN CONNAISSEZ, CITEZ-LES MOI »
C’est tout ce que vous avez retenu de ces 6 pages ? Les figures de style, ça vous dit quelque chose ?
Pour le reste, je vous renvoie à la réponse faite plus haut à David Londi.
Ils pour votre gouverne ce sont ceux qui ont mis le pays à genou et qui commettent des massacres en masse la justice s’occupera d’eux l’impunité ne sera plus la règle
Quelles sont vos solutions humaines et civilisées ?
Qui vous a dit que le Congo a besoin d’être reconcilié ? vous avez posé la question au peuple?
Vous cautionnez donc la cérémonie de lavement de main ? selon vous la justice doit être rendue de cette façon ?
J’espère que vous même vous vous rendez compte du danger de la structure que vous présentez ici sans la moindre empathie pour les victimes qui ne doivent elles qu’accepter la réconciliation pas d’autre choix oit et surtout pardonner pas d’autre choix non plus
Chacun est doté de sa libre volonté cher monsieur on peut faire le choix de refuser la réconciliation et le pardon ne vous en déplaise cher monsieur
@ Cher frère Malalnda,
L’histoire n’est vraie que lorsqu’on la fait admettre au plus grand nombre qui se met d’accord.Votre histoire est tissé de beaucoup de contradictions. L’histoire du Congo ne s’est pas construite d’une façon rectiligne.
Sachez séparer le Congo sous Youlou, Massambat Débat et les autres. Arrêtez de voir le Congo sous le prisme nord sud car ce n’est pas rationnel. L’épisode de 1959 qui n’a même pas durée plus d’une semaine a été réglée par les protagonistes.
Y revenir souvent pour brandir la coupure nord sud aujourd’hui n’est pas sérieux pour le simple fait que sous Youlou ou encore sous Massambat Débat, il ne s’est pas posé un problème de gestion rationnelle de la République. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui où tout est aux mains non seulement d’un seul Département mais aussi d’une même partie de la République et d’un même clan celui des Mbochis.
Écrivez donc votre histoire saccade par saccade pour éviter les amalgames.
YOULOU n’est pas égal à MASSAMBAT DÉBAT et ils ne sont pas à confondre avec les autres qui les ont suivis.
Lire plutôt: Votre histoire est tissée……..il ne s’est pas posé un problème de gestion irrationnelle de la République.
@ Cher frère David Londi
Ce n’est pas par rapport au sujet du jour que je viens vers toi. C’est au sujet de mon frère Jeff Louna que j’ai vu pour la dernière fois en 1996 et quand le bêtise de 1997 est arrivée je ne suis revenu à Brazzaville définitivement qu’en 2006. Quand j’ai pris de ses nouvelles comme pour d’autres frères et amis perdus de vue, un de nos amis décédé d’ailleurs aujourd’hui m’a fait comprendre qu’aux dernières nouvelles Jeff se trouvait en France du côté d’Amiens ou Rouen.
Je voudrai que tu m’en parles un peu. Où est il décédé? En France? au Congo? Si c’est au Congo essaie de me dire où est il enterré pour que j’aille au moins m’incliner sur sa tombe.
Tu peux demander au master web master mon mail personnel si tu veux me joindre en privé.
VAL DE NANTES dit :
« L’anti Youlouisme primaire de MALANDA se retrouve dans tous ces récents écrits , DE LA PÉRIODE post indépendance ,à croire que ,la source des maux du pays vient du premier président de la république, dont l’élection serait entachée d’une fêlure de vérité … »
Cher frérot de Potal
Rassure-toi, je ne suis pas anti-youliste. Je fais une relecture critique de notre histoire et je constate que les choses sont allées de biais dès le début. Et le rôle néfaste de Youlou y est sous-estimé. Le dire n’équivaut pas à mes yeux à disculper les gestionnaires actuels du Congo au premier chef desquels Sassou. Dans 10 ans, il y aura des Sassouistes primaires qui viendront nous dire que tout était rose sous Sassou, qu’il n’y a eu aucune guerre du Pool, aucun président tué aucun franc détourné. Pourquoi aller si loin ? Un peu d’honnêteté frérot, n’aviez-vous pas applaudi le retour de Sassou en 1997 ? C’est juste une question, sans aucune insinuation. Tu n’es pas obligé d’y répondre. Je pose la question parce que j’en connais à Paris qui l’ont fait juste pour ‘’emmerder’’ les Niboleks qui avaient bombardé Bacongo en 1993-1994. Aujourd’hui encore, et toujours à Paris, de nombreux Congolais sont convaincus que sans la ‘’faiblesse’’ de Lissouba face à Sassou, le Congo ne serait pas dans cet état. Ont-ils tort ou raison. J’ai suivi la dernière sortie de Massengo Tiassé qui évoquait comment il a quitté l’entourage de Lissouba, comment il a rejoint Sassou et comment il se retrouve aujourd’hui en exil. Peut-on reconstruire le Congo sans revisiter les errements des uns et des autres ?
Même si elle ne disculpe pas Sassou, reconnaissons l’immense responsabilité de Youlou à l’indépendance et de Lissouba à la fin de la transition et au début de l’air démocratique. Il y a d’abord eu alliance entre Lissouba et Sassou. Quelques mois à peine, Sassou et Kolélas ont fait leur alliance contre Lissouba. Ce dernier a affirmé que la boucle sera bouclée par une alliance Lissouba-Kolélas. Et ce fut le cas en 1997 quand Kolélas accepa de devenir premier ministre de Lissouba. Doit-on sauter pieds joints sur ce passé encore fumant ?
Plus loin de nous, que seraient les USA si Georges Washington et les autres pères fondateurs des USA n’avaient pas été d’une grande intégrité et d’une infaillible rigueur? Que serait la France si De Gaulle n’avait pas tenu tête à Pétain et rassemblé les Français ? Qui peut oser nier le rôle de Charles De Gaulle dans la 5ème république française ? Aujourd’hui encore, la droite française se réclame du gaullisme.
A l’orée d’un nouveau départ, nous avons le devoir de revisiter notre histoire pour ne pas commettre les mêmes erreurs.
« OPANGAULT , que j’ai bien vu de son vivant ,s’en était bien porté , et je ne crois pas aux dires de ceux qui travestissent la vérité politico -historique , pour enfin excuser le no man ‘s land politique que nous offrent SASSOU et cie. »
A Opangault toute la grandeur et la magnanimité. Je connais des politiciens qui dans les mêmes conditions auraient pris des armes pour se venger de Youlou en construisant des barricades et brûlant des pneus. Opangault ne l’a pas fait. A lui tous les honneurs.
« La période politique post indépendance était une mise en orbite de notre conscience nationale dont malheureusement tous ces politiciens écervelés ne savent que faire. »
Je te trouve bien indulgent sur cette période si cruciale de notre histoire. Lissouba avait-il le droit moral de punir Bacongo parce que Kolélas avait signé une alliance avec Sassou et que cette alliance menaçait son pouvoir ? Kolélas et Sassou avaient-ils besoin de précipiter la chute de Lissouba alors que la gestion calamiteuse par la bande des 4 était la porte ouverte à un échec annoncé ? Tant de questions frérot, pour te dire que nous avons de sérieux problèmes anthropologiques de l’acceptation de l’autre, du respect des lois et de la patience institutionnelle : attendre des élections LIBRES et DEMOCRATIQUES pour exprimer son rejet du dirigeant qui a échoué. On prête à Lissouba la petite phrase assassine suivante : « On n’organise pas des élections pour les perdre. » Comprenne qui pourra.
« Le cafouillage de l’élection présidentielle de l’après indépendance et ses conséquences ,de quelque coté qu’on le prenne ,n’aurait aucune incidence politique sur les tribulations politiques du moment. »
Encore une fois, dans 10 ans, il y aura des sassouistes pour venir affirmer que le changement de la constitution en octobre 2015 et la fraude aux présidentielles de mars 2016 n’avaient aucune incidence politique sur les tribulations politiques que nous vivrons si les problèmes de fond ne sont pas résolus. D’ailleurs, pourquoi attendre si longtemps puisque les sassouistes affirment déjà sans sourciller que la crise financière actuelle est provoquée uniquement par la chute du prix du baril.
« La malédiction successorale est une jolie fuite en avant .De nos jours ,elle apparait plus comme une redondance de la mauvaise qualité du personnel politique que d’une supposée malédiction nationale. »
Es-tu sûr frangin, que le mal que nous voyons s’étaler devant nous aujourd’hui n’aura pas d’impact dans 20 ans ?
« Pour ma part ,je ne pense pas qu’il faille rechercher nos bégaiements politiques dans notre passé politique »
Demain, il ne faudra pas chercher les bégaiements politiques dans ce que nous voyons aujourd’hui. Es-tu sûr que la dette extérieure du Congo qui est en réalité de plus de 200% du PIB, n’aura pas d’impact sur la situation politique post-Sassou ?
« Je crois plus en l’efficacité des formes d’Etat qu’en des hommes politiques ,en carence d’innovations politiques. »
Tu connais mon point de vue là-dessus : Donne une magnifique constitution à des babouins, ils en feront un papier hygiénique, et encore….En revanche, un peuple civilisé tirera le maximum d’une loi limitée. La constitution des USA date de 1776. Elle a été progressivement amendée. Même avec les 100 meilleures constitutions du monde, si le Congolais ne change pas son attitude à l’égard de l’autre et de la loi, nous serons toujours en train de nous étriper demain et longtemps après la mort de Sassou.
Chercher l’erreur dit :
« Quelle est la raison qui justifierait un énième pardon ? pour qu’ils recommencent 5 ans après ? »
Si vous êtes chrétiens, voici ma réponse :
« Alors Pierre s’approcha et lui dit : Seigneur, combien de fois pardonnerai-je à mon frère, lorsqu’il péchera contre moi ? Jusqu’à sept fois ? Jésus lui dit : Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. » Matthieu 18.21-22
Si vous n’êtes pas chrétien, même le premier pardon n’a pas sa place.
Chercher l’erreur dit :
« L’eau avariée les salaires et les retraites non payées le vol des deniers publics la faillite du pays c’est aussi Youlou? »
Non, ce n’est pas Youlou, mais la graine de sénevé semé par Youlou en 1957-58 est devenu l’immense arbre à l’ombre duquel se prélassent les prédateurs actuels.
Chercher l’erreur dit :
« A ceux qui disent qu’ils n’ont pas un comportement animalier »
Déshumaniser son prochain est la première étape vers la justification de sa destruction. A Kigali, les Tutsis étaient assimilés à des insectes avant que les Hutus ne les liquident à la machette.
« Voler les deniers publics c’est quoi »
C’est un crime commis par un individu que la loi doit punir. Cela ne justifie pas la diabolisation de toute une ethnie. J’ai horreur des punitions collectives
« Convoiter et coucher avec la femme les enfants de son ministre ou de son collègue c’est quoi ? »
C’est une perversion morale punissable. Retrouvez le coupable et traitez-le comme tel.
« Provoquer la faillite du pays c’est quoi ? »
C’est un crime économique dont vous connaissez certainement les responsables. Qu’est-ce qui vous empêche de vous organiser pour les traquer ?
« Livrer le pays aux mains des étrangers c’est quoi ? »
C’est une haute trahison passible de peine prévue par la loi.
« Fermer les écoles l’université les hôpitaux c’est quoi ? »
C’est un crime social qui doit provoquer une insurrection. S’il ne se passe rien, c’est qu’on est dans l’irrationnel.
« Détruire une partie du territoire national avec des armes de guerre c’est quoi ? »
C’est de la barbarie tolérée par les 9 autres régions du pays sur une base irrationnelle.
« Programmer l’extermination d’une partie de la population c’est quoi? »
Cela s’appelle génocide. Ne galvaudons pas les termes. Au Congo il y a la haine de l’autre mais pas de génocide. Une partie irresponsable de l’armée s’est prêtée à un jeu malsain avec Ntumi dont les dessous de cartes se sauront un jour. Quand il y a génocide, on commence par les gens les plus accessibles. Pourquoi cette partie irresponsable de l’armée serait-elle allée traquer les Laris à Vinza alors qu’il suffisait d’encercler Bacongo-Madibou pour tuer les ¾ des Laris-Kongos ? Quand Hitler a décidé d’exterminer les Juifs, il a collé une étoile jaune à tous les Juifs sans distinction. On les traquait maison par maison.
« pour Hitler les experts ont parlé de comportement bestial alors si c’est pas animalier alors c’est quoi ? »
L’homme peut parfois sombrer dans la folie ou la bestialité. C’est aux autres hommes de l’arrêter et de l’interner. S’ils ne le font pas, c’est encore une fois l’irrationalité qui prime.
joel dit :
« la malediction du pool se poursuit
le bus des diables noirs a ete caillasse par les habitants de bacongo pourtant zone aromatisee a la difference de talangai mikalou « deux zones qui puent grave le mbochi » citation.lecture »
le pool est bel et bien sous la malediction de l’abee fulbert youlou
C’est vrai. Réjouissez-vous ou au contraire inquiétez-vous si vous profitez de cette malédiction car elle finira en février 2019.
« bientot ils vont tous se mettre a dire que les pierres leurs ont ete remises par la presidence ou que cest nianga mbouala ngatse qui nous a donnee ces pierres.ou que ces pierres n’ont pas ete lancee spar des habitanst de bacongo »
Quand on est maudit, on ne se rend pas compte des actes qu’on pose. Dieu merci, les yeux vont bientôt s’ouvrir.
« pour rappel en novemebre 1993 le cortege funebre de mme marie massamba debat l’epouse de dieu avait ete caillassee a bacongo au niveau du marché total vexant p lissouba president de la rep, ancien dauphin d’al massamba debat. »
Que dire d’un pays où même les morts n’ont pas droit à la paix ? Je connais des gens qui iront pisser sur la tombe de Sassou parce qu’ils n’ont pu assouvir leur vengeance de son vivant.
A-nzadi dit :
Objectivement, quand on dispose dans un Etat comme le congo de 1958 d’un côté de Brazzaville qui était la capitale féderale de l’aef avec ce que cela représentait et de l’autre Pointe noire capitale du territoire du moyen congo. Je trouve même Très logique que la capitale de la nouvelle république fût transférée à brazzaville.
Dakar (capitale federale de l’aof) est devenue aussi la capitale de la république du senegal en lieu et place de saint louis.
Logique ? Sur quelle base si ce n’était le besoin de se réfugier dans son fief ? Qu’auriez-vous dit si Lissouba avait transféré la capitale à Dolisie ? Logique? Les vrais grands transferts comme Abudja au Nigéria ou Brasilia se sont faits dans le sens du centre de gravité géographique. Au Congo, il aurait s’agit de Ngo ou quelque part dans les Plateaux. Ne me dites surtout pas que c’est à cause du manque d’eau. Au XXème siècle et avec toute la richesse du pays, on aurait pu le faire sans problème. Encore qu’à mon avis, il n’y avait aucune nécessité et encore moins une urgence.
« Alors ramener les problèmes actuels du congo à cela est profondément tendancieux et malhonnête. Comme le dit si bien Val de… ce n’est rien d’autre que de l’anti youlisme Primaire. »
Je répète, je ne suis pas antiyouliste. J’analyse tout simplement les actes qu’il a posés et qui se révèlent désastreux aujourd’hui. Les actes posés par Sassou aujourd’hui nous pourriront la vie demain. Ne comptez pas sur moi pour les taire.
« Youlou au moins payait les salariés régulièrement,… »
Sassou aussi a payé les salaires régulièrement pendant que le pétrole coulait à flots
« youlou a construit les seules routes que vous avez y compris à brazzaville, »
Sassou a construit des routes avec Bouya, même si la qualité est horrible
« youloua doté le congo des collèges qui ont fait que toi malanda où que tu aies été en a certainement profité. Et avec des tables et bancs, dans des classes de 60 eleves au maxi, »
Au primaire, j’étais dans des classes de 20-25 élèves. J’ai eu une scolarité agréable. C’est pourquoi je me bats pour que ceux qui naissent aujourd’hui puissent jouir du même confort.
« Youlou a acheté pour le congo : la Mec, la villa suzette, les ambassades du congo à paris, washington par exemple. »
Je n’ai jamais contesté l’orthodoxie financière sous Youlou. Cependant, je constate un fait très curieux, c’est à Bacongo qu’on criait ‘’Youlou a tout volé’’ Serait-ce un malentendu historique?
« Ecoutez malanda, je veux bien que vous soyez anti youliste, mais reconnaissez qu’il est tout simplement incomparable avec celui qui fait aujourd’hui office de président. »
Youlou a volé un œuf, Sassou a volé un bœuf. Voleur à la sauvette ou braqueur, le vol est l’acte de s’approprier ce qui ne vous appartient pas. Petit rappel : qui vole un œuf volera un bœuf. Ce n’est pas moi qui l’affirme.
« Votre devoir en tant que anti youliste est de faire mieux que lui. De donner de l’eau aux populations (à côté d’un si grand fleuve) est une équation sans solution pour vous, »
Ce n’est pas mon devoir, c’est celui de l’Etat responsable que nous appelons tous de nos vœux (je suppose)
« Une énigme.
étonnant qu’à l’heure des revenus du petrole, la simple craie devient un luxe à l’école publique. »
Tout cela disparaitra progressivement après la fin de la malédiction youliste.
« Votre devoir (d’antiyoulisme) disais-je est de faire que la vie des congolais soit meilleure qu’à l’époque de youlou. au lieu d’évoquer de non sens. »
Nous y travaillons déjà. Et votre concours sera immensément apprécié.
Malou dit :
« Il est important d’avoir le courage de le dire que le mal du Congo est avant tout Sassou Nguesso. Oui! Le drame du Congo ce sont Sassou Nguesso et sa clique, PCT qui ont eu le » loisir de se servir des montagnes de haine « ; pour resummer vos mots. »
A vous lire, il suffit de se débarrasser de Sassou pour que les choses rentrent dans l’ordre. J’aimerais bien vous croire.
« Mr Malanda,afin d’assurer l’avancée humaine, la paix et le développement du Congo, nous avons besoin des acteurs aptes de contribuer à la prise de conscience de chacun en analysant les vérités telle qu’elles sont. »
J’apporte ma contribution tout en acceptant mes limites.
« Tenter de venir nous divertir ici avec la soit disant malédiction du Congo par Youlou est une fourberie,une manipulaion intolérables. »
C’est ma vision des choses. Vous n’êtes pas obligé de la partager.
« Pourquoi les gens comme vous, sont ‘ils incaples d’ établir réellement les responsabilités et n’ont’ ils pas le courage de le dire franchement que ce fait le dictateur, génocidaire, président autoproclamé Sassou Nguesso n’est pas du tout normal et « qu’aucun président n’ est digne de tels actes. Sassou Nguesso qui a érigé la criminalité, la corruption, les biens mal acquis, la malgouvernance, l’achat des consciences en système de gouvernance depuis 40 ans, et qui vient une fois de plus s’illustrer par l’horrible drame de l’assassinat en masse des jeunes gens au Commissariat de Chacona à Brazzaville, à l’instar de l’affaire des disparus du Beach, du Massacre au domicile du Colonel Marcel Ntsourou, est responsable du mal du Congo. Sassou-Nguesso et sa clique sont les premiers responsables de la souffrance, pauvriété, de la detresse moral,psychologique.des Congolais et de la faillite du Congo. «
Petite question : Quand vous avez dit tout cela, après, que fait-on ?
« Depuis quand y a t’il eu des élections crédibles au Congo et surtout 1997 où le tyran Sassou Nguesso est revenu avec plus de méchanceté … »
Respectons la vérité historique. En 1992 les élections étaient consensuelles et acceptables. Qui les a contestées et pourquoi ? Pourquoi le Congo qui a connu une CNS comme le Bénin n’a pas réussi sa transition démocratique ?
« Sassou Nguesso est un président « pyromane qui organise des crimes incéssants contre l’humanité et sabote l’unité nationale ,pariculièrement depuis l’assassinat de Ngouabi, dont il est l’auteur“.Youlou, Massemba Debat et N’Gouabi » n’avaient pas le mépris que Sassou Nguesso a pour ses populations et son manque de respect du bien public «
N’est-ce pas cela la caractéristique d’une grande malédiction ?
« .Il ya quelque chose que ne savez pas Mr Malanda:
» Avant d’être le président de la République, Denis Sassou Nguesso en est le véritable ministre des finances, du pétrole et de la défense intérieure. Rien ne s’effectuait dans ces domaines sans son accord « Sassou Nguesso » Qui retrouvé le pouvoir et l’argent” au prix de te pertes en vies humaines, tant de destruction, vite,mué en un véritable génie du détournement des finances devenu un puissant pays pétrolier, au service de ses intérêts et de ceux de sa petite famille, et amis complices. »
Beaucoup de documentaires français le présentent comme l’homme de la Françafrique pour sucer le Congo. Ma question reste entière : Comment expliquez-vous rationnellement que le peuple qui a viré Youlou après 3 ans pour un vol à vérifier supporte Sassou pendant plus de 34 ans malgré toutes ces souffrances ?
« Le détournement de l’argent du pétrole e autres ressources n’avait jamais un dégrés si alarmant qu’au Congo de Sassou Nguesso. La proportion des achats des armes, des stocks de destruction massive, ainsi que la frénesie pour les biens mal acquis ainsi que les anti valeurs dont Sassou Nguesso est l’auteur, initiateur dépassentl’entendement humains. »
L’entendement humain ? N’est-ce pas là l’aveu qu’il y a quelque chose d’irrationnel ?
« Ainsi parler aujourd’hui de dialogue avec Sassou Nguessou, n’est pas une faute grave et une insulte à toutes les victimes de la barbarie de Sassou-Nguesso et de son régime. Les Congolais doivent arriver d’une manière intelligeante, efficace ; avec la désobeissance civique, grève illimitée par exemple à renverser Sassou Nguesso et son régime puis mettre les responsables en prison. »
Cela arrivera plus vite que vous ne le pensez si Sassou reste sourd au bon sens. Cela arrivera, non pas parce que le peuple aura décidé de se soulever, mais parce que ce qui l’anesthésiait aura disparu. Fasse Dieu que la violence qui en découlerait ne soit pas un drame supplémentaire pour le peuple. C’est ma vision des choses, vous n’êtes pas obligé de la partager.
Il y’a eu 9 opérations d’extermination contre le Pool et pour vous ces faits ne sont toujours pas un génocide ?
Votre réponse à la barbarie l’injustice au génocide c’est le pardon …..ne trouvez vous pas que c’est pas un peu court comme réponse ?
Val de Nantes , dit :
« Dans cette course de relais ,le bâton , qui avait été transmis par les pères de l’indépendance, à leurs successeurs ,n’était pas arrivé à bon port ……
Massamba Débat,va intellectualiser la vie politique ,avec une idéologie non identifiée .
NGouabi va théoriser la vie politique en s’appuyant sur une idéologie victimaire empruntée au bloc des pays socialistes ,ce fut peut être ,sa première erreur existentielle ..
Le reste n’est qu’une suite des trajectoires politiques hallucinants dont nous continuons à payer des lourdes conséquences ….. »
Frérot, nous sommes d’accord sur au moins un point : Quelque chose ne tourne pas rond dans notre pays et cela depuis avant l’indépendance. Comment faire pour y remédier sans revisiter l’histoire ? Voilà toute la gageure.
« Deux périodes politiques qui ne se ressemblent pas ,quoique tu en dises …
Votre texte ,aussi intéressant que critiquable ,aussi passionnant qu’insupportable par endroits ,exhume deux visions patriotiques contradictoires ,dont tu es le seul à trouver des similitudes . »
Il n’y a pas similitude, il y a continuation logique. Quand la graine semée germe et donne un immense arbre, il n’y a pas similitude entre la graine et l’arbre, mais continuité cohérente. Ne sois pas étonné si ce que Sassou sème aujourd’hui donne un arbre monstrueux demain. C’est pourquoi je continue de m’adresser au DIVIN en lui. Plus nombreux nous serons à le faire, plus vite IL s’exprimera. Cela nous épargnera peut-être beaucoup de désagréments sur le plan national. C’est une question de mois.
« Critiquable et insupportable ,vous avez une fâcheuse tendance à diaboliser le passé politique de notre pays et à excuser notre présent politique … »
Le passé est la graine qui a donné le présent: la mauvaise herbe. Certaines mauvaises herbes repoussent à l’identique tant que la racine n’a pas été éradiquée.
« Vous avez ,par moments ,été lucide sur le diagnostic politique sous le régne de Sassou ,… »
Mon analyse est constante : Sassou avait tout pour réussir depuis 1979, il a tout fait pour échouer systématiquement. Il aurait pu partir honorablement en 2016, il s’est accroché inutilement. Il peut encore partir maintenant et surtout maintenant. La bataille s’est déplacée sur un autre niveau.
« …mais votre jugement de salomon a ignoré de bien situer les niveaux de responsabilités des échecs politiques. »
J’ai déjà dit mon admiration pour Salomon. Pour moi, un jugement à la Salomon n’est pas péjoratif.
« Seriez vous un historien politique partial ????… »
Je ne suis pas historien, mais un citoyen engagé. J’essaie de ne pas être partial, apparemment je n’y réussis pas assez à tes yeux. En tout cas ce n’est pas faute d’y aspirer.
« Puis je ,enfin vous demander ,les remèdes politiques qu’il conviendrait d’appliquer à ce malade politique qu’ est le Congo ..
Je ne peux imaginer ,avec ce genre de leçon sur l’histoire politique de notre pays ,que tu t’éclipses à l’anglaise ,sans y annexer une ordonnance politique … »
Je n’ai pas de remède, mais j’ai la conviction de pouvoir apporter ma petite pierre à l’édification d’un Congo réconcilié après Sassou. Car dans ce Congo-là, il y aura encore des milliers et des milliers de partisans de Sassou. Je vois d’ici comment ils seront traités juste pour avoir supporté Sassou, même sans avoir profité de ses largesses. Je déteste la punition collective et surtout je déteste la guerre.
qu’est ce qui vous permet de croire que les Congolais ont encore envie de vivre ensemble ? dans le même espace géographique ? d’où vos sempiternelles réponses aux questions qu’on vous pose pardon….. réconciliation et réconciliation…. pardon
uhem mesut dit :
« C’est proprement honteux de nous déverser des versets bibliques pour nous manipuler et espérer adoucir la colère des congolais. Les explorateurs coloniaux n’auraient pas fait mieux. »
Si vous êtes chrétien, je vous trouve blasphématoire à l’égard des Saintes-Ecritures. Si vous ne l’êtes pas, j’aurais pu citer le Coran ou la Bhagavad Gita. Je ne manie pas les armes pour imposer ma vision de la société. J’ai été familiarisé aux écritures dès l’âge de 4 ans chez les Suédois à leur mission de Ouenzé. Depuis, je cours le globe à la recherche de parole divine. Explorateur colonial ? Je ne pense pas, plutôt chercheur du DIVIN.
Val de Nantes dit :
« Cet exercice cérébral, de couper la poire politique en deux , s’assimile à une invite au naufrage collectif auquel je ne voudrais pas prendre part …… »
Frérot, je ne coupe pas la poire en deux, je laisse une porte ouverte. En astronomie, on parle de fenêtre de tir. Ce serait dommage de la rater et de voir la porte se refermer. Parce que la porte se ferme sur les cœurs qui entrent alors dans les ténèbres.
« Situez de manière objective les niveaux de responsabilité politique de chacun de ces acteurs politiques , et,la diaspora intellectuelle vous en saurait gré… »
Je te renvoie à la graine et l’arbre ou la mauvaise herbe. A toi le choix.
« Autant j’adore votre agilité intellectuelle ,autant je réprouve vôtre diagnostic politique qui manque le plus souvent des prescriptions politiques … »
J’aime bien « Ainsi parlait Zarathoustra » de Nietzsche. Quand on a « brisé les tables » on se retrouve forcément « Au-delà du bien et du mal ». Dans cet espace de grande liberté, il ne peut y avoir de prescription, car chacun doit s’adresser au DIVIN en lui pour aller vers le frère, l’humain.
« Vous êtes toujours resté sur le parvis de l’édifice des idées politiques novatrices ,
Parce que je les adopte comme une réserve, mais je reste persuadé que le paradigme actuel de la construction nationale n’est pas encore épuisé. Je ne peux refuser de boire l’eau d’une source au simple prétexte que des méchants l’ont regardée et leur image s’y est reflétée pendant une fraction de seconde. J’apporterai ma modeste contribution en temps voulu. Je suis sur une piste que je partagerai très prochainement avec toi (en tout cas, je l’espère). Ne t’en fais pas, je saurai te trouver en Bundesrespublik où je me rends très souvent ces derniers temps.
« On est ensemble ,mon frérot de potal »
J’en suis fermement convaincu. Et je suis absolument fidèle en fraternité
Malanda,
Dis nous quand Youlou a rencontré sassou pour faire de lui son executeur testamentaire comme tu l’insinues.
@ Malanda,
Vous me répondiez ceci :
»
Logique ? Sur quelle base si ce n’était le besoin de se réfugier dans son fief ? Qu’auriez-vous dit si Lissouba avait transféré la capitale à Dolisie ? Logique? Les vrais grands transferts comme Abudja au Nigéria ou Brasilia se sont faits dans le sens du centre de gravité géographique. Au Congo, il aurait s’agit de Ngo ou quelque part dans les Plateaux. Ne me dites surtout pas que c’est à cause du manque d’eau. Au XXème siècle et avec toute la richesse du pays, on aurait pu le faire sans problème. Encore qu’à mon avis, il n’y avait aucune nécessité et encore moins une urgence. »
Non Malanda, excuse-moi d’insister : mais la décision de mettre la capitale du congo de pointe noire à Brazzaville n’était pas tellement illogique à… lépoque.
Ton anti youlisme Primaire y transpire : tu prêtes simplement des intentions à youlou,
la logique : le plus grand hôpital du congo, le plus grand lycée du congo, les locaux dispo déjà utilisés par la fédération de l’AEF, le plus grand stade (éboué), la plus grande ville, sans oublier que la vraie carrière était faite à brazzaville, à la fédération et non à pointe noire, etc. tout ca ce sont les attributs d’une CAPITALE dans les têtes des gens généralement de l’époque. Nous sommes en 1958 et je ne dis pas que c’est bien ni mieux, je dis que c’est logique.
Toi tu continues de faire des suppositions.
Que dis-tu alors de Dakar ? capitale en AOF et homologue de brazzaville .
Pour ta gouverne, on peut voir ici que ce sont exactement les mêmes qualités (logiques) que le senegal a trouvées à Dakar pour y mettre sa capitale. Et pas uniquement parce que Senghor est de la région.
Incrimine donc les francais qui ont érigé ces deux villes en capitale Fédérales.
Car il était rare à l’lépoque (et même aujourd’hui) de mettre la capitale dans un bourg quelconque.
-Abidjan (la grande ville) est devenue capitale à la suite de Bingerville et grand bassam,
-leopldville est bien devenu capitale en remplacement de vivi puis Boma, dans l’autre Féderation des belges au congo.
Quant à Abuja, centre de gravité, etc…. sincèrement malanda. !! vraiment y en a marre d’utiliser l’uchronie concernant le congo :
Ngo, capitale geographique du congo ?? pourquoi pas mais à part Abuja et sans doute quelques autres exceptions, tu en connais combien de capitales qui sont au centre géographique de leurs pays : paris, berlin, londres, washington, conakry, libreville, pekin, moscou,luanda, alger, lomé……?
La décision de mettre la capitale du congo de pointe noire à Brazzaville n’était pas tellement illogique. Compte tenu de l’époque dis-je. A l’instar de son homologue Dakar.
Arrête avec les « si ceci, si cela, si, si, ….si en 1958….on serait ceci aujourd’hui ». Tu juges l’époque (1958) au regard de ce tu connais aujourd’hui ? Minable.
Sache que les pères fondateurs ne sont pas des êtres parfaits. Ils ont fait ce qu’ils pouvaient !!!!! quitte au futurs dirigeants de corriger et améliorer ce qui n’a pas marché.
Or si ceux-ci et en particulier sasu ngueso a préféré faire autrement et tout saboter. je ne vois pas comment de ton magistère; tu viens décréter que ce n’est pas toujours leurs fautes mais celle du premier. Au point de les renvoyer dos à dos. A égalité !! Tu es bien spécial toi.
En outre : Tu as bien parlé des pères fondateurs des usa, est-tu sûr qu’ils étaient si parfaits ? jefferson, si je ne me trompe pas, le grand jefferson ne possédait-il pas des esclaves -noirs- ? Ses Ses successeurs ont fini par abolir ce système.
Donc on peut concéder qu’aucun système n’est parfait, d’autant plus lorsqu’on est au début du processus.
Youlou n’at-il laissé que des mauvaises choses au congo ? Dans un précédent message, j’ai donné des tas d’exemples pourtant bons pour TOUS mais qui n’ ont plus d’équivalent aujourd’hui.C’est sa faute aussi ?
Ah oui la SEULE cause : la malédiction des 40 ans, illustrée par la bonne question de Kwenda.
« Kwenda dit :
22/09/2018 à 19:14
Si je comprends bien, cher Malanda, sassou dénis est l’homme par qui la malédiction de Youlou prend forme? »
Ainsi pour Mr Malanda, la responsabilité ne peut pas être individuelle. C’est contraire pourtant à toute pensée normale, je crois.
Si depuis 40 ans sassou saccage, casse, détruit toute la société, ce ne serait pas sa faute ni sa responsabilité Car il n’est que l’instrument ou la conséquence de youlou !!!!! rien que ça.
Dans la m^me veine,Tu es donc si sûr que si c’est opango qui avait été le premier président, le congo actuel serait bien meilleur ????? sûr vraiment ?
mais tu oublies que Youlou a fait aussi des bonnes choses. Alors pourquoi Ton instrument (Cf ci-dessus la réflexion de Kwenda ) à savoir sassou ne les applique -t-il pas ? il préférant les mauvaises pratiques
J’avais oublié qu’au congo on n’est jamais responsable de soi et de ses actes. C’est toujours la faute de l’oncle, de l’autre….
Tu accordes trop de pouvoirs à youlou. et à ses paroles prophétiques qui auraient dit engager le congo entier dis-tu.. A tel point que tu t’arrêtes sur les croyances d’un autre âge.
.
A titre d’exemple, les occidentaux avaient prédit dans les années 50 que l’inde ne sera jamais développée compte tenu des calamités et divers pb qui la maintenait dans la misère : systèmes de castes, surpopulation, religions, etc. les indiens n’ont pas passé leur temps à se lamenter du triste sort alors prévu pour eux. ils ont démontré que ce n’était pas forcément vrai. Nous on croit encore aux sornettes et autres balivernes. 40 ans de malédiction !
Au fait pourquoi seulement 40 et pas 45 ni 100 d’ailleurs tant qu’on y est ?
Tu as dit ceci :
« Je n’ai jamais contesté l’orthodoxie financière sous Youlou. Cependant, je constate un fait très curieux, c’est à Bacongo qu’on criait ‘’Youlou a tout volé’’ Serait-ce un malentendu historique? »
Encore un de ces poncifs !! Puisque tu es de poto poto, Qu’en sais-tu si là-bas ils ne l’ont pas chanté aussi ?
Enfin, sache que moi aussi je connais bien les suédois qui sont d’une probité publique sans faille. très implacable, entière, sans compromission aucune…Cependant,chez eux la responsabilité est d’abord INDIVIDUELLE.
Si tu veux des preuves j’en ai, car perso j’ai vécu dans une (célèbre) mission évangélique suedoise, je sais ce qu’est réellement la morale et sa rigueur.
Ah tâ Malanda tu ne l’a pas volé ce volet de bois……..