SASSOU DENIS : LE FRAGILE, LE COMPLEXÉ, LE FRUSTRÉ ET LE CAPRICIEUX !

Celui qui, à plus de soixante-dix-sept ans, dont quarante au sommet de l’État, trente-six comme président, continue de confondre le pouvoir à son joujou, et se met dans tous les états, flingue tout ce qui bouge quand on y touche, n’admet ainsi absolument pas qu’on mette en doute son triomphe, même quand il s’agit d’un triomphe sans péril, ou plus précisément d’une victoire dilapidée. C’est ce qui s’est passé, ou se passe, entre Sassou Nguesso et Macron

Le despote congolais, qui n’avait pas trouvé meilleure solution contre celui qui avait osé le défier à la présidentielle d’il y a cinq ans que de le faire condamner par des juges à sa solde à vingt ans de prison (cf. notre réflexion : « L’épisode Mokoko, une bien ordinaire et prévisible ‘sassoulerie’ politico-judiciaire », in Mediapart, 5 juin 2018 ) pour « atteinte à la sûreté de l’État », a poussé cette fois le bouchon trop loin. C’est contre un candidat-opposant à la présidentielle, ’empêché définitif’ et finalement décédé que le tyran congolais s’est déclaré, sans vergogne, victorieux à la dernière présidentielle du 21 mars dernier, dès le premier tour, et avec un score stalinien de 88,40% (cf. « Eléction présidentielle congolaise de 2021 : résultats et chiffres de tous les chocs, rires, pleurs et…bêtises », in Dac-presse, 8 avril 2021 )! Et ça dure depuis quatre exercices, sans que cela ne le gêne, ou ne dérange ses fidèles et obligés juges et autres exécutants, juridiquement et moralement ! Manifestement, Macron ne l’a pas entendu ainsi.

Où est le problème, peut-on se demander objectivement ! De quoi la France et Macron se mêlent-ils !

Il se passe que le grand frustré et capricieux congolais a été réinstallé en octobre 1997 au pouvoir qu’il avait régulièrement perdu en 1992, par le pouvoir français (Chirac) par le biais des armées angolaise et…tchadienne, Migs à l’appui, poussant l’outrecuidance jusqu’à bombarder le palais présidentiel, dit Palais du Peuple. Le précédent Chilien du bombardement du Palacio de la Moneda d’Allendé a clairement fait des émules, et ce n’est pas un hasard : l’ambassadeur français au Congo-Brazzaville au moment des événements, c’est le même qui était ambassadeur au Chili le 11 septembre 1973 quand on carbonisa alors le palais du communiste Salvador Allendé, et il a fait école sur les méthodes à contraindre dans l’escampette un président peu docile face aux intérêts françafricains, élu soit-il, mais aussi sur la désinformation qui doit l’accompagner (notre réflexion : « Case de Gaulle : quand l’ex-ambassadeur Raymond Césaire culbute l’histoire récente », in Mediapart, 23 mai 2017)

Le 20 avril dernier, le président-maréchal tchadien, Idriss Deby Ithno, dont l’adrénaline irrépressible résidait dans le feu, dans la guerre permanente, y compris et surtout contre ses compatriotes (comme Sassou Nguesso), a été cette fois, semble-t-il, pris à son propre jeu : il y a avalé son grade de maréchal et, autant la France que le Congo-Brazzaville savent combien ils lui doivent dans la sauvegarde de leurs intérêts respectifs. Nul ne pouvait ainsi imaginer que les dirigeants des deux États ne lui rendent pas un dernier hommage à l’occasion de ses obsèques. Sauf que pour l’infantile et frustré dirigeant congolais, malgré le pouvoir qu’il lui doit partiellement, malgré le fait que Idriss Deby a tenu à honorer son investiture quatre jours plus tôt avant son décès brutal alors que la rébellion armée sévissait, il n’est pas question pour lui de se rendre à Ndjaména pour l’adieu au frère-ami Idriss, parce que Macron également  avait annoncé y participer, mais que celui-ci n’a pas accepté sa dernière victoire dilapidée et immorale ou, plus clairement, l’a snobée…. ! Unilatéralement, Sassou Nguesso a érigé une GUERRE FROIDE (cf. « Guerre froide entre Sassou et Macron», in Mondafrique, 28 avril 2021) pour non-validation de ses caprices et démons éternels !

Toutefois, pour compenser son absence aux funérailles de son très regretté ami, le peu rationnel dirigeant a décrété un jour de deuil national, ce dont n’ont pas eu droit ses deux prédecesseurs à la tête de l’État décédés l’année dernière, Joachin Yhombi-Opango et Pascal Lissouba !

Dur dur, les relations avec les despotes et cambrioleurs d’élection et, le président Macron, si on ne peut douter un instant qu’il soit suffisamment ‘briefé‘ à cet égard, doit ou a du se rendre compte combien « Les tyrans d’Afrique » ont la dent et le caprice durs puisque, de là où il est (archives à l’appui), il est mieux placé que quiconque pour savoir comment et combien Sassou Nguesso doit à Idriss Deby Ithno, et qu’il aurait bien été le dernier à le snober à sa dernière lune sur terre. Même pas pour des « raisons familiales » qui restent très périphériques au regard de son addiction pour le pouvoir, son pouvoir dont le guerrier du Sahel n’ a pas été pour rien pour la reconquête…

Cette irrationalité, ici constatée dans les relations d’État, loin d’être isolée, anodine ou périphérique, est une constante, un mode normal de gestion du pouvoir, devenu habitus qui a fini par chambouler tous les repères de l’État et dans l’État ! Les tares et incivilités d’un individu, absolument dépourvues de culture de droit et de l’État, ont ainsi été érigées en culture commune : détourner, piller, trahir et tuer au sein de la haute structure de l’État, au Congo, ont ainsi et depuis, gagné leurs lettres de noblesse, despotisme oblige….

Fragile, complexé, frustré, capricieux et…imbécile au regard des valeurs sociales au sein de toute collectivité, constituent ainsi, en général, des caractéristiques relevant d’un même et habituel cocktail qui habite les tyrans et qui, évidemment rébarbatif pour la société, reste d’abord et avant tout toxique pour le tyran lui-même ! Le Congo, comme le Tchad et d’autres n’y auront pas fait exception, en espérant tout de même que cela ne se pérennise pas trop ! Bientôt quatre décennies cumulées, le Congo aura tout de même déjà lourdement payé les carences et irrationalités d’un individu….

Félix Bankounda Mpélé

Diffusé le 01 mai 2021, par www.congo-liberty.org

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5 réponses à SASSOU DENIS : LE FRAGILE, LE COMPLEXÉ, LE FRUSTRÉ ET LE CAPRICIEUX !

  1. samba Dia Moupata dit :

    Bon papier du frère Félix Bankounda ! En effet la tragédie de Sassou c’est d’avoir pas fait d’études . Ce dernier est un grand complexé, frustré , mais un cynique de haut niveau ! J’avais à l’époque un professeur à la centrale de Lyon qui répétait que l’expérience est productrice de la pensée . Or chez Sassou Dénis l’expérience n’a produit une déferlante des crimes de sang , crimes économiques .

  2. Jean de Dieu Etoumbakoundou dit :

    Beaucoup de congolais ne connaissent pas l’origine criminelle de Sasssou Nguesso, son addiction à abréger la vie d’autrui, son mensonge et ses fuites en avant. Pour bien connaitre l’addiction de Sassou Nguesso à la criminalité, il faut repartir entre 1954 et 1955. Pourquoi ces deux années? En effet, pendant les grandes vacances de 1954, en pleine saison de pêche dans la contrée, alors que les élèves devaient aller à la pêche pour préparer la rentrée prochaine, Sassou Nguesso, alors agé d’à peine 11 ans avait tué par axphie dans un marigot près d’Idou, son village natal un jeune camarade qui s’était donné le plaisir de se moquer de lui pour n’avoir rien pris comme poisson après leur partie de peche et qui devait manger le sel avec le manioc. Ce crime odieux avait mis les parents de l’enfant tué dans tout leur état et qui voulaient en finir avec sassou en appliquant la loi du talion  » oeil pour oeil, dent pour dent ». Mais très vite, ayant aperçu le danger qu’encourait le jeune criminel Sassou Denis, ses parents l’exfiltrèrent dans les villages voisins jusqu’à l’envoyer se refugier auprès de l’une de ses tantes éloignées, coépouse du chef de village d’Ango à Fort Rousset. (Jusqu’aujourd’hui ce village existe et c’est là où est érigé depuis les années 1970, le cimetière municipal d’owando). On peut donc bien comprendre que le perfil criminel de Sassou Nguesso commença à se dessiner par cet acte odieux . L’exfiltration et la fuite à owando sans punition ont consacré chez sassou nguesso le sentiement de l’impunité, car pour lui on peut tuer sans être inquiété. C’est ce que nous voyons tous les jours au Congo de Sassou Nguesso où les citoyens sont comparés au bétail qu’il faut abattre à souhait sans être inquiéter. Il suffit de repasser en revue les grands moments de l’histoire du Congo depuis 1970 jusqu’à nos jours, où Denis Sassou Nguesso est un acteur essentiel des crimes, des génocide et autres meurtres qui ont ensanglanté notre pays. Ce n’est pas pour rien qu’il parlait du « goût du sang »et « des pluies des larmes des autres qui ont beaucoup coulé » . En 1992, alors qu’il venait d’être chassé du pouvoir dès le premier tour de la présidentielle de cette année là, une femme originaire d’Ango à qui un ami lui demandait d’aller voir son enfant Sassou pour le consoler après cette defaite, celle ci répondait:  » non, les problèmes de ce criminel ne me concerne pas. Il est très rancunier, il pourra me faire la peau pensant que je dois dévoiler son historial criminel. Sassou Nguesso, c’est cela, l’homme qui a dit dans jeune afrique, « j’ai été obligé de bombarder la ville d’owando, même si c’est un peu comme chez moi! »

  3. ALERTE GÉNÉRALE dit :

    AFFAIRES SOCIALES
    SOURCE FIABLE: 7 BÉBÉS NOIRS SUR 10 = ENFANTS BATARDS LAISSÉS SANS ÉDUCATION, NI LIEN AFFECTIF ET ENCORE MOINS SANS RESPECT DES NORMES SOCIALES ET CULTURELLES. CES BÉBÉS NOIRS SONT ISSUS DU FRUIT DE NOMBREUX LITS ET FOYERS ADULTÉRINS DES HAUTS FONCTIONNAIRES CIVILS ET MILITAIRES, DES POLITICIENS ET MAJORITAIREMENT DES HOMMES DU POUVOIR PENDANT LE REGIME IMMORAL, DISSOLU, ANTISOCIAL ET CRIMINOGÈNE DU COUREUR DE JUPON DENIS SOU NGUESSO.

    NOTEZ BIEN: 80% DE BÉBÉS NOIRS SONT UTILISÉS PAR LE REGIME DE DENIS SASSOU NGUESSO COMME DE LA MAIN D’OEUVRE GRATUITE AU SERVICE DE L’OPRRESSION ET DU CRIME ET OU DE LA BARBARIE CONTRE LE PEUPLE CONGOLAIS ET N’OUBLIONS PAS LES CRIMES RITUELS A CARACTERE FRANC-MACONNIQUE PRATIQUÉS SUR EUX PAR LES HAUTS DIGNITAIRES DU REGIME TYRANNIQUE EN PLACE.
    SOLUTIONS ANTI-BÉBÉS NOIRS
    1- DENIS SASSOU NGUESSO DÉGAGE. 2- SIGNALEMENT JUDICIAIRE DE TOUT BÉBÉ NOIR ( ENFANT, ADOLESCENT OU JEUNE ADULTE) SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE NATIONALE. 3- MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME PLURIANNUEL DE RÉEDUCATION MENTALE ET SOCIALE PAR LE TRAVAIL FORCÉ D’INTÉRÊT GÉNÉRAL. 4. PROGRAMME D’EDUCATION SEXUELLE ET DE PLANNING FAMILIAL DE FEMMES CONGOLAISES ( STÉRILLISATION OBLIGATOIRE DE FEMMES AU DELA DE DEUX ENFANTS BATARDS).

  4. ALERTE GÉNÉRALE dit :

    Un Journaliste Français a été sollicité par les services secrets du Congo aux ordres de Jean Dominique OKEMBA, le neveu du dictateur Denis Sassou Nguesso. L’enjeu était d’améliorer en Europe l’image du Néron tropical Denis Sassou Nguesso aux crimes de sang et de génocide multiformes et multidimensionnels. Mais ce journaliste a été escroqué par les hommes qui lui avaient étés accréditées dont Asie Dominique de Marseille. Écoutez son récit ! C’est triste d’avoir au sommet de notre pays des hautes personnalités voyou et des bandits en Bandes organisées.
    NE PARTEZ JAMAIS AU CONGO DE SASSOU NGUESSO. VOILA UN JOURNALISTE AFRICAIN QUI S’EST FAIT AVOIR: https://www.youtube.com/watch?v=fy1Xl8t-3mY

  5. JB dit :

    La mauvaise éducation que le sieur Sassou a reçue depuis sa tendre enfance; la haine, la jalousie et la rancune qu’il a développées tout au long de sa vie ont obscurci son esprit.
    Ce vil assassin ne ressent pas dans l’intimité de son être, et c’est l’aspect le plus grave de sa nature, ce que sont le bien ou le mal. Et il commet des actes qu’un être dépourvu d’instruction mais riche de coeur réprouverait instinctivement.

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