La Position Latérale de Sécurité ou « PLS » est une manœuvre de positionnement permettant de protéger les voies respiratoires d’un patient présentant des troubles de conscience. En d’autres termes, la PLS consiste à placer un sujet inconscient qui respire normalement sur le côté.
Le système PCT incarné par Sassou Denis vit ses dernières convulsions. Ce ne sont pas ses cavalcades prévues à Rome auprès du pape François et de la présidente du Conseil italien, Giorgia Méloni à compter du 24 novembre qui pourrait le « sauver ».
En avouant publiquement il y a quelques années devant un public trié sur le volet avoir des insomnies à la quête d’argent pour payer les fonctionnaires, en dit long sur l’inconscience de ce président de fait qui n’a rien à faire du Congo.
Pis, Collinet Makosso qui pensait faire de l’esprit en parlant de la dent de Dalembert sur le plateau de TV 5 Monde pour fustiger tous ceux qui, pendant des années pointent l’incompétence de Sassou Denis est devant un mur.
Le Congo vit un chaos social et économique sans précédent. Grève à l’Université Marien Ngouabi, au CHU de Brazzaville, arriérés de plusieurs mois de pensions et de salaires dans les mairies, pénurie de carburant dans les stations-service, gabegie, corruption et détournements des deniers publics à grande échelle, ardoise de six cents millions de FCFA à l’université de Marrakech, le Congo, n’en déplaise à l’oligarchie d’Oyo et à ses râteliers, est en cessation de paiement.
Rancunier, cynique, manipulateur et criminel, Sassou Denis fait subir aux congolais le Code Noir, cette ordonnance promulguée par Colbert en 1685 : faire des congolais des esclaves sur leur propre terre.
Si non, comment comprendre que cet homme à qui le Congo a tout donné en lui accordant son hospitalité soit animé par une telle haine ?
Non content d’avoir tué et fait tuer tous ceux qu’il pensait lui faire de l’ombre, Sassou Denis a pourtant eu les coudées franches pour donner ne serait-ce que de l’eau potable à la population. Que nenni ! S’il aurait pu empêcher que l’air circule au Congo pour empêcher les congolais de respirer, il l’aurait fait !
« Un vieux que je considère comme jeune » comme le chantait si bien Franklin BOUKAKA, a dit un jour: que peuvent attendre les congolais d’un homme qui ne connaît pas son père? Rien. Même si nous pouvons comprendre la violence de cette réflexion, que pèse-t-elle devant la canaille que Sassou Denis inflige aux congolais depuis plus de quarante ans?
Des familles entières dont les parents sont les victimes de Sassou Denis, tardent à faire leur deuil. La dépouille de l’ancien président Alphonse Massambat-Débat reste introuvable, le frère-cadet de Pierre Anga attend toujours la restitution des parties génitales de son défunt aîné, la famille de NDOUDI NGANGA avait l’interdiction d’organiser une veillée mortuaire, et celle de Marcel NTSOUROU avait l’interdiction d’ouvrir le cercueil pour lui rendre un dernier hommage. Des traumatismes de ce genre sont légion.
Toutes les fois où Sassou Denis parle du Congo, il parle d’un pays imaginaire. Irresponsable devant le peuple, détenteur d’un pouvoir illégitime et illégal, adepte de coups d’Etat militaire et constitutionnel, nègre de salon françafricain, l’on n’est pas étonné qu’il soit éloigné du malheur du peuple.
Les congolais sont à la croisée des chemins. S’unir pour mettre hors d’état de nuire Sassou Denis et sa bande de voyous du bord de l’Alima et ses affiliés, ou continuer à mettre un genou par terre. Que Sassou Denis et ses larbins lèvent leurs genoux de notre cou. Que nos choix soient enfin le reflet de nos espoirs et non de nos peurs. En cherchant à voler notre dignité, Sassou Denis perdra. Le peuple congolais aura le dernier mot et vaincra.
« Les imbéciles se multiplient quand les sages sont silencieux ». Comme Frantz Fanon, nous disons que « chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission : la remplir ou la trahir ».
Olivier MOUEBARA
Diffusé le 22 novembre 2024, par www.congo-liberty.org
J’aime ce Congo de Sassou notamment quand la canaille aura déguerpi. Comme ce porteur de chaussures étroites content de les avoir au pied parce que son plaisir sera immense quand il va les ôter. De cette vielle crapule, on en parlera avec une nostalgie non feinte en se disant, regardant du côté d’Edou-Penda Oyo : « Heureux de vous avoir connu, petite fripouille »