Salon du livre: une escroquerie en bande organisée par le dictateur Sassou-Nguesso. Par OLIVIER MOUEBARA

 

AMPHITHEATRE À BRAZZAVILLE

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Comme chaque année, le monde littéraire organise le salon du livre à la porte de Versailles. Il a eu lieu cette année du 21 au 24 mars. Bizarrement, le Congo du dictateur Sassou-Nguesso y tient un stand réservé. Y Convergent, non pas des écrivains, mais tous les désoeuvrés des Dépêches de Brazzaville, des maîtresses liées au pouvoir dictatorial et sanguinaire de Brazzaville, et des pseudo parents.

Au moment où nous rédigeons cet article, ces chenapans sont encore à Paris, Bordeaux et ailleurs pour des emplettes.

« Il n’est pas question de livrer le Congo au dictateur Sassou-Nguesso ». Ce dernier confond la République et sa famille. Sans oublier ses courtisans.

N’ayant que notre plume pour combattre la dictature de Sassou-Nguesso, nous ne nous lasserons pas de dénoncer que cette ordure a saccager l’éducation au sens large du terme.

Alors que les enfants qui sont à l’école primaire, au collège et au lycée manquent de bibliothèques, ce vide abyssal est présent même à l’université. Hormis le centre culturel français de Brazzaville situé à Bacongo, les bibliothèques sont inexistantes au Congo.

Dès lors, comment peut-on, avec un peu de bon sens, prétendre prendre part au salon du livre ?

Nous devons changer le rapport du dictateur Sassou-Nguesso en vers nous.

« Nul ne peut devenir un champion de l’avenir s’il ne s’adonne à la culture des livres. En effet, le livre demeure l’instrument indispensable de la formation de l’intelligence. On a un dialogue avec un livre, on prend des notes, on réfléchit, on s’arrête. Il n’y a pas seulement les connaissances que recèle un livre, il y a aussi l’interaction entre le livre et le lecteur. C’est fondamental pour le développement de l’intelligence ».

Il faut lire pour accroître, affiner et approfondir toujours davantage l’expérience que nous avons du monde et de nous-mêmes. Le profit d’un beau livre est de nous faire entrer dans l’expérience d’un autre rêve.

Le dictateur Sassou-Nguesso ayant tué le rêve des congolais, a mis à sac le goût de la lecture au Congo. Nul ne doit rester indifférent devant un tel saccage. Un homme ne peut vivre sans être un citoyen et sans résister. L’indifférence, c’est l’aboulie, le parasitisme, et la lâcheté, non la vie. L’indifférence est le poids mort de l’histoire.

Aujourd’hui, le Congo du dictateur Sassou-Nguesso est raillé. Le soleil littéraire qui faisait notre fierté s’est transformé en éclipse. Heureusement, résistent encore à travers leurs plumes et sans compromissions, Dongala, Dina Mahoungou, Marie-Louise Abia. Henri Lopes et Alain Mabanckou ont trahi, pour nous avoir montré leurs vrais visages

HOTEL ALIMA À OYO

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Nous pensions les connaître à travers leurs plumes comme des écrivains modèles, mais hélas !

La démocratie libère la parole, appelle le débat d’idées. Les deux sont absents au Congo. Le travail d’écriture  » doit objectiver sans épingler ». Il n’y a pas de démocratie effective sans vrai contre-pouvoir critique. Le littéraire en est un de première grandeur.

Tous les indicateurs de l’UNESCO prouvent à suffisance l’inexistence du Congo sur le plan littéraire. Seuls les ouvrages à la gloire du tyran ont voie de chapitre. Cette propagande éhontée est loin d’être de la littérature.

Alors, au lieu de salir l’image du salon du livre, le « ministère de l’inculture » congolais devrait retrouver sa place, avec de vraies prérogatives, de vraies missions, et une feuille de route.

A l’image de ZOLA, j’accuse le dictateur Sassou-Nguesso de maintenir sciemment les congolais dans l’ignorance et l’obscurantisme. « Le pouvoir n’a de force que pour attaquer les hommes éclairés qui signalent une grande catastrophe prochaine; on les persécute comme complices, lorsqu’il faudrait les honorer comme prophètes… Il est de l’essence d’un pouvoir injuste d’être toujours ébranlé par le sentiment de ce qui est juste », écrivait Victor Schoelcher.

Aider les jeunes générations à comprendre le monde à travers les livres est une gageure. Après vous, le chaos, est une conception rétrogade de votre dictature. Priver un pays de livres et de bibliothèques est une tyrannie qui le traverse de part et d’autre.

Sassou-Nguesso doit comprendre que « le temps de l’émancipation des congolais à travers la littérature résistera à sa dictature ».

Le temps viendra où le désir de dominer, de dicter sa loi, de bâtir son empire, la fierté d’être le plus fort, l’orgueil de détenir la vérité, s’arrêtera. » Il n’est pas question de livrer le monde aux assassins d’aube », écrivait Aimé Césaire.

 

Olivier Mouebara

 Diffusé le 11 mars 2014, par www.congo-liberty.org

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6 réponses à Salon du livre: une escroquerie en bande organisée par le dictateur Sassou-Nguesso. Par OLIVIER MOUEBARA

  1. Matière grise dit :

    Le kalachnikov intellectuel.
    Je pense donc je suis (Descartes) – Je suis différent du déterminisme animal et je resterais donc toujours du coté de l’individu, de l’humain, de la loi, de la raison humaine, de la démocratie, de la liberté de conscience, d’expression et d’association – du côté de la société et de la civilisation. Ne me provoqué pas. j’aime le vivant et la nature aussi et je n’attendrais pas que la mort me donne du talent.
    Toute ma pensée est un cas de conscience individuel au service tout être humain et du différencialisme voire du déterminisme naturel entre l’homme (la loi) et l’animal(la jungle). http://congo-objectif2050.over-blog.com/2014/02/pourquoi-la-lign%C3%A9e-sassou-nguesso-est-elle-g%C3%A9n%C3%A9tiquement-probl%C3%A8matique-%C3%A0-la-d%C3%A9mocratie-au-congo-brazzaville.html

  2. Sassou le crétin saboteur! Les congolais souffrent de tous les mots , Alors que sassou n’arrête pas d’engloutir des sommes d’argent très importante juste pour se donné une Belle image aux yeux des occidentaux , les mauvais choix et la folie furieuse de sassou devient un drame pour le peuple congolais !!!

  3. DEKELONDY dit :

    Le plus grave et humiliant, c’est que le Stand du Congo est dirigé par un MERCENAIRE FRANCAFRICAIN : JEAN-PAUL PIGASSE, comme si au Congo, il n’y avait plus de Congolais capables de tenir ce rang. Tenez-le à l’oeil. Il aura beaucoup de choses à dire, demain… !!!

  4. le fils du pays dit :

    Mes chers frères la solution du probleme Congolais est dans nos mains.Nous degagerons la fripouille de Mpila du trone par tous les moyens.Prenez mes interventions au serieux.Wait and see

  5. la censure. dit :

    Pour faire partir sassou au pouvoir vous faites recours aux même mercenaires, quel contradiction?

  6. Dieudos Eyoka dit :

    Nos jeunes doivent s’entasser dans des amphithéâtres surchauffés à l’université Marien Ngouabi pendant ce temps ce palace 5 étoiles construit à Oyo est vide et sans objet.
    Sassou est le tortionnaire de la jeunesse congolaise elle le lui rendra bientôt !

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