La Francophonie a du vent dans les voiles. L’ouragan Mabanckou n’est pas le seul à avoir soufflé sur ce qui est maintenant un vaste champ de ruines et l’on se demande comment elle s’en relèvera.
Tout le monde francophone est dans la tourmente. Jean RTh. Guion, le Président de l’Alliance Francophone, dans un éditorial récent (Langue française : Requiem pour l’Alliance française ? Ils sont devenus fous…) dresse en quelques mots un épouvantable état des lieux…
« Constatant que la situation financière de la Fondation (Alliance Française) ne permet pas d’établir un budget 2018…le président Jérôme Clément ainsi que 5 autres administrateurs, dont Alain Juppé, ont remis leur démission »
Gabegie à l’OIF…
Pénurie à l’Alliance Française…
Piano à queue, croisières et frénésie des voyages pour Michaelle Jean…
Faillite pour l’instrument essentiel de l’apprentissage de notre langue : l’Alliance Francaise !
Alors que Michaelle Jean, Secrétaire Générale de l’OIF, dépense, à tort et à travers, les deniers des États Francophones, sous la réprobation de ses propres administrateurs, l’Alliance Française, la plus belle, la plus ancienne et la plus efficace des associations qui promeut et enseigne notre Langue aux quatre coins du Monde, est menacée de faillite !
Emmanuel Macron a raison : à ce rythme, la Culture Française, dont il nie déjà l’existence, muette, ne sera plus qu’un mythe ! »
A n’en pas douter Michaëlle Jean, qui est déjà désignée comme la grande responsable de la dramatique situation financière de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), a également failli dans les objectifs des missions qui lui ont été confiées. Sa folie dépensière n’a laissé que peu de crédit pour aider à la « Paix, démocratie et droits de l’Homme » rubrique bien inscrite dans ses budgets. La Canadienne et son institution ont été particulièrement silencieuses sur ces chapitres, déclenchant le courroux infiniment justifié du romancier congolais d’origine, Professeur au Collège de France.
L’élection de Michaëlle Jean, le 30 novembre 2014 à Dakar, avait eu le grand mérite de consacrer le choix d’un François Hollande, alors encore farouchement anti-Sassou, et de son allié de circonstance, le Premier ministre canadien Stephen Harper, très courtisé en vue de son soutien dans la préparation de la COP21. Beaucoup d’argent congolais, d’un Sassou Nguesso au sommet de ses folies financières, avait circulé dans la capitale du Sénégal pour que son poulain Henri Lopès soit élu. Vingt milliards de FCFA (30 millions d’euros) selon certaines rumeurs… En vain, l’ancienne gouverneure générale du Canada, fut élue. Le dictateur congolais, fou de rage, avait décollé de Dakar en même temps que la proclamation de son élection.
Au sein de l’OIF, selon les commentateurs déçus de RFI, certains avaient peu goûté le ton clivant de sa campagne. « Je n’ai pas de rapport de complaisance avec les chefs d’État ». Michaëlle Jean déclarait vouloir que la Francophonie soit sur le terrain, qu’elle soit préventive, qu’elle engage des actions pour éviter les conflits. A moins d’une année du terme de son mandat rien de ses engagements n’a été tenu, ni engagé et, surtout, elle est a été très silencieuse à l’égard de chefs d’Etat tels que Denis Sassou Nguesso. Il ne reste que TV5 Monde, et ses journalistes de complaisance, pour lui accorder une bien mince tribune.
Il y a peu de chance pour que cette crise actuelle du monde francophone soit résolue avant la désignation d’un nouveau Secrétaire Général ; dans quelques mois Michaëlle Jean passera à la trappe avec son piano à queue… Déjà, le nom de Lionel Zinsou circule. L’ex-Premier ministre et candidat malheureux à l’élection présidentielle du Bénin aura du mal à démentir la rime entretenue entre Francophonie et Françafrique. N’avait-il pas été soutenu par l’empereur de cette dernière, Denis Sassou Nguesso toujours lui, dans sa candidature à la magistrature suprême au Bénin ?
La brèche, dans laquelle Alain Mabanckou s’est infiltré, ne fera que s’élargir au gré d’une impressionnante croissance démographique de l’Afrique francophone ; chaque jour qui passe augmentera le poids de ses arguments et de ses troupes potentielles. « Le Pape Mabanckou combien de divisions ? » ne serait certes pas une question à poser en terme de rapport de force. Pour le moment… !
Reste au Romancier-Professeur au Collège de France à dépasser sa réflexion individuelle et à s’investir dans l’action collective : côté français, congolo-africain ou dans les deux simultanément. Peu importe ! Du moment qu’il cesse d’agir en franc-tireur… !
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 24 janvier 2018, par www.congo-liberty.org
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Francophonie, langue française : lettre ouverte à Emmanuel Macron
Le président de la République a proposé à Alain Mabanckou de contribuer aux « travaux de réflexion » qu’il souhaite « engager autour de la langue française et de la Francophonie ». L’auteur de « Verre cassé » lui répond.
Monsieur le Président,
Dans votre discours du 28 novembre à l’université de Ouagadougou, puis dans un courrier officiel que vous m’avez adressé le 13 décembre, vous m’avez proposé de «contribuer aux travaux de réflexion que vous souhaitez engager autour de la langue française et de la Francophonie.»
Au XIXème siècle, lorsque le mot «francophonie» avait été conçu par le géographe Onésime Reclus, il s’agissait alors, dans son esprit, de créer un ensemble plus vaste, pour ne pas dire de se lancer dans une véritable expansion coloniale. D’ailleurs, dans son ouvrage «Lâchons l’Asie, prenons l’Afrique» (1904), dans le dessein de «pérenniser» la grandeur de la France il se posait deux questions fondamentales: «Où renaître ? Comment durer ?»
Qu’est-ce qui a changé de nos jours ? La Francophonie est malheureusement encore perçue comme la continuation de la politique étrangère de la France dans ses anciennes colonies. Repenser la Francophonie ce n’est pas seulement «protéger» la langue française qui, du reste n’est pas du tout menacée comme on a tendance à le proclamer dans un élan d’auto-flagellation propre à la France. La culture et la langue françaises gardent leur prestige sur le plan mondial.
Les meilleurs spécialistes de la littérature française du Moyen-Âge sont américains. Les étudiants d’Amérique du Nord sont plus sensibilisés aux lettres francophones que leurs camarades français. La plupart des universités américaines créent et financent sans l’aide de la France des départements de littérature française et d’études francophones. Les écrivains qui ne sont pas nés en France et qui écrivent en français sont pour la plupart traduits en anglais: Ahmadou Kourouma, Anna Moï, Boualem Sansal, Tierno Monénembo, Abdourahman Waberi, Ken Bugul, Véronique Tadjo, Tahar Ben Jelloun, Aminata Sow Fall, Mariama Bâ, etc. La littérature française ne peut plus se contenter de la définition étriquée qui, à la longue, a fini par la marginaliser alors même que ses tentacules ne cessent de croître grâce à l’émergence d’un imaginaire-monde en français.
Tous les deux, nous avions eu à cet effet un échange à la Foire du livre de Francfort en octobre dernier, et je vous avais signifié publiquement mon désaccord quant à votre discours d’ouverture dans lequel vous n’aviez cité aucun auteur d’expression française venu d’ailleurs, vous contentant de porter au pinacle Goethe et Gérard de Nerval et d’affirmer que «l’Allemagne accueillait la France et la Francophonie», comme si la France n’était pas un pays francophone !
Dois-je rappeler aussi que le grand reproche qu’on adresse à la Francophonie «institutionnelle» est qu’elle n’a jamais pointé du doigt en Afrique les régimes autocratiques, les élections truquées, le manque de liberté d’expression, tout cela orchestré par des monarques qui s’expriment et assujettissent leurs populations en français? Ces despotes s’accrochent au pouvoir en bidouillant les constitutions (rédigées en français) sans pour autant susciter l’indignation de tous les gouvernements qui ont précédé votre arrivée à la tête de l’Etat.
Il est certes louable de faire un discours à Ouagadougou à la jeunesse africaine, mais il serait utile, Monsieur le Président, que vous prouviez à ces jeunes gens que vous êtes d’une autre génération, que vous avez tourné la page et qu’ils ont droit, ici et maintenant, à ce que la langue française couve de plus beau, de plus noble et d’inaliénable: la liberté.
Par conséquent, et en raison de ces tares que charrie la Francophonie actuelle – en particulier les accointances avec les dirigeants des républiques bananières qui décapitent les rêves de la jeunesse africaine –, j’ai le regret, tout en vous priant d’agréer l’expression de ma haute considération, de vous signifier, Monsieur le Président, que je ne participerai pas à ce projet.
Alain Mabanckou
Santa Monica, le 15 janvier 2018
Né en 1966 à Pointe-Noire (République du Congo), Alain Mabanckou est notamment l’auteur de «Verre cassé», «Mémoires de Porc-Epic» (prix Renaudot 2006) ou encore «Lumières de Pointe-Noire». Il enseigne à l’université UCLA, à Los Angeles, et a occupé en 2016 la chaire annuelle de création artistique au Collège de France.
Bravo à M. Mabanckou qui fait preuve d’un courage rare chez élites africaines francophones.
Obenga Théophile et conssorts qui se mettent à la remorque des dictateurs africains eux mêmes charient par les déscendants des anciens colonisateurs, doivent savoir que leur temps a révolu. Alain Mabanckou est le second africain à dire NON à un chef d’Etat français après Sekou Touré. Je ne connais pas d’autres.
Pour débattre de la francophonie, il faudrait savoir en quoi le projet colonial avait consisté, sur quels paradigmes s’était-il construit, ce qu’il avait impliqué, en un mot ce qu’il avait mis en jeu et comment comptait-il se perpétuer.
L’entreprise coloniale avait pour objectif premier l’occupation de terres africaines pour y soutirer des matières premières ou pour y installer des colons. Le fait colonial était essentiellement une action de domination politique, autant qu’une opération de mainmise économique et d’hégémonie culturelle. Du point du vue culturel, les Européens nourrissaient, à travers le projet colonial, le dessein de construire de nouvelles sociétés en niant l’organisation sociale, le système de valeurs et la cosmogonie des peuples soumis.
Pour cela les colons vont lancer les œuvres de conversion religieuse – christianisation– et d’alphabétisation dans la langue du colon, investis d’une mission civilisatrice, arguaient-ils. Mais, pour qu’un tel principe pût se concevoir et se mettre en mouvement, il fallait d’abord faire accepter l’idée que les peuples soumis n’avaient pas d’histoire ou de civilisation, ce qui prédisposait à leur mise sous domination politique et culturelle en vue de leur exploitation économique sans état d’âme.
Cette identité violée, voire détournée, nous avons du mal à l’assumer collectivement ou individuellement. Ceci génère une identité imposée ou déformée. L’entreprise coloniale se donne, en effet, pour objectif la création ou la production d’un nouveau type d’homme à travers le sujet colonisé. Il s’agit principalement de la négation d’une identité, de la récusation de tous les schèmes qui la structurent et l’expriment, ainsi que de la répudiation de la symbolique qu’elle sous-tend, pour en imposer une nouvelle. Toute colonisation est donc, par essence, un viol, une agression. C’est une déconstruction de tous les schémas sociaux qui faisaient de nous des humains doués d’intelligence et capables d’apprivoiser notre environnement comme nous le faisions des siècles en arrière. Par la violence, les colons nous ont imposé une autre identité. C’est frappant de voir le résultat de cette déstructuration sociale et culturelle dans nos comportements au quotidien, transgressant ce qu’avant nous servait de repères. Prenons l’exemple des patronymes. Dans la culture Kongo, lari plus précisément, le patronyme Bansimba, Banzouzi et Milandou avaient un sens spécifique et circonstanciel. Ce sens disparaît progressivement et un pan de notre culture avec parce ces noms sont donnés aux descendants par les parents qui portent ces patronymes en dehors du contexte de gémellité.
En sus de l’ampleur et de la profondeur de l’œuvre coloniale, émerge, les colonisés, un cadre mental hybride, qui n’est plus celui de la société indigène, sans pour autant pouvoir embrasser ou intégrer pleinement la prétendue culture dominante qu’on tente de lui substituer. Ainsi, que ce soit consciemment intériorisé ou volontairement refoulé, la présence latente de ce formatage mental avec pour conséquences la production d’un individu aliéné, donc prisonnier de préjugés relatifs à sa propre identité et aux référents identitaires forcement sublimés de la culture dite dominante. Cet individu en manque de repère est comme un être amputé de son âme, de ses sens et de son génie. Il devient déséquilibré, acculturé et tourmenté. Comment peut-il construire sereinement un schéma de développement conséquent et conscient, déstructuré qu’il est ? Un peuple, peut-il se développer avec une culture empruntée, loin de ses repaires ?
Le système colonial et avait été bâti, à l’origine, pour « l’accompagner » dans son rôle de pourvoyeur d’auxiliaires administratifs. En effet, dans la plupart des pays africains, le système éducatif issu du régime colonial n’avait pour vocation que de former des agents à même de le perpétuer. C’était par accident qu’une élite politique émergea de ce lot pour porter des revendications politiques. Ensuite, cette élite politique fut incapable d’innover, ne serait-ce qu’en définissant un nouveau contenu au système d’éducation pour en faire un instrument véritable d’émancipation des peuples africains. Il n’existe aucun pays africain décolonisé où l’élite ait procédé à une refonte totale du système éducatif prenant en compte les normes, aspirations et valeurs des peuples autochtones. Nous avons hérité d’un modèle social, économique et éducatif colonial sans que nos dirigeants, pour la plupart autocrates, n’ont jamais remis en question. Notre système postcolonial continue à fonctionner sur le modèle colonial qui nous a imposé une organisation tournée vers l’ancienne puissance coloniale. En effet, il n’est pas possible de faire de produire des objets arrondis à partir d’un moule carré si nous ne prenons pas la peine de le transformer. Nous continuons à produire sur le schéma colonial avec une capacité de transformation de nos matières premières très limitée qui nous oblige à les exporter pour, ensuite, importer des produits finis et des technologies qui nous reviennent très cher et obère nos économies. Nos dirigeants se mirent, dans la plupart des pays du continent, dans une position d’exploitation économique, de domination politique et d’aliénation culturelle des peuples africains, comme le firent les colons.
En Afrique, la construction de nations solides à l’intérieur des Etats légués par le système colonial est une œuvre en mouvement. Elle s’accomplit, dans la plupart des pays, en contradiction ou en niant les survivances d’ensembles nationaux existant avant l’arrivée des Européens ou en feignant d’ignorer le substrat de sociétés traditionnelles africaines à partir duquel l’âme et l’esprit des nouvelles nations devraient, en principe, émerger. La vision qui conçoit et lance la construction nationale, le contenu qui lui est assigné et la méthodologie qui la porte à la matérialisation sont d’une importance capitale si nous ne voulons pas végéter dans les bas-fonds du développement économique et social. La plupart des pays qui ont connu un développement harmonieux ont commencé par intégrer dans leurs stratégies la base culturelle comme point de départ. En effet, il n’y a pas d’antinomie entre tradition et développement économique. Les pays asiatiques nous le prouvent chaque jour.
Pour construire de nouvelles nations des vestiges de l’Afrique traditionnelle précoloniale et à partir du legs colonial, il faudrait que les Africains se libèrent des chaînes de pesanteurs sociologiques que sont la manifestation et la résurgence d’une logique tribale ou ethnique réductrice et sectaire, mais aussi l’essence et les réminiscences de l’ordre colonial, le principe d’une société bâtie, organisée et mue au profit des intérêts de la métropole ou de l’extérieur.
La francophonie nous place dans un contexte d’asservissement politique, culturel et économique qui perpétue l’ordre colonial avec le principe de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut pour continuer à exploiter les matières premières comme jadis, au temps de la colonisation. Elle empêche l’ancien colonisé à repenser son être profond pour produire des outils, des objets et des systèmes éducatifs qui seraient tournés vers les défis que nous avons à relever. Elle est l’espoir de la France et sa langue de continuer à occuper le haut du pavé pendant que les néo-colonisés continueront à croupir dans la misère.
Le système colonial, faudrait-il le rappeler, n’avait pas pour vocation de porter et de mettre à maturation un projet d’amélioration de la vie des peuples soumis et son prolongement, la francophonie non plus.
Je tiens à faire un clin d’œil à Emmanuel Y. Boussou dont je me suis inspiré pour construire cette analyse.
Comme je l’ai toujour dit, la France et sa langue, ainsi tous les symboles qui lui sont associes, FCFA, francophonie, CAMES, francmaconnerie, sont des instruments d’asservissement des noirs. Tant aussi longtemps que nous sront associes a ces instruments, nous demeurerons ce que nous sommes actuellement, et un dictateur-prefet delegue par la France pour proteger ces instruments continuera a tout detruire pour le compte de ses maitres.
Quittons cette francophonie et n’ayons pas peur d’abandonner le FCFA, ca va de notre survie comme humain.
Ce machin ,au sens Gaullien du terme , symbolise l’abrutissement officiel des noirs en mal de développement . Nombre des pays africains anglophones, avancent lentement et sûrement vers l’émergence démocratique et. Économique sans coup férir . Nul besoin d’intégrer une forme de secte, pour inscrire le destin d’un pays dans une logique irréversible de développement .
Oui ,la francophonie est un instrument colonial , d’asservissement des peuples myopes .
Notre bonheur réside dans le désenchainement culturel vis à vis de nos divers partenaires , aux fins de raffermir notre volonté d’indépendance totale .
Mon exil allemand en est la première manifestation .Bien que je n’aie envie de m’acculturer davantage, la culture ayant une approche française , m’insupporte .
Hollande en est l’archétype .
L’émergence de notre pays , ne passe pas par la maîtrise de la langue française . Certains de nos compatriotes , faute d’idées novatrices ,en ont fait ,un objectif de séduction intellectuelle ,en citant des phrases ampoulées empruntées à des prestigieux savants .
Voilà ,une perte de temps ,notion monétaire chez le blanc ,mais ludative chez les noirs . Dommage ……
C’est une forme d’abonnement à la misère culture et sociétale , qui nuit à la promesse de notre épanouissement national .
Ce dont le Congo,à vraiment besoin , c’est la domestication des sciences ,et des techniques .
S’ingenier à trouver ,une phrase dorée qui est logée dans les annales des écrivains d’outre tombe , est une forme de collaboration éhontée, à la misère de notre pays .
On peut très bien vivre , sans francophonie,Akoufo Ado en a jeté l’offre.
au moins Alain Mabanckou ne mache pas ses mots
Demandez à michaelle Jean ,combien des structures éducatives et ultra numérisées qu’elle a construites en Afrique sous l’égide de la francophonie ,pour arrimer les peuples asservis à la modernité ?.
Bravo a Alain Mabanckou, esprit independant qui a eu courage de dire NON a cette francophonie qui soutient les dictateurs africains. Honte a Theophile Obenga qui soutient le dictateur Sassou sur des bases ethniques. Non Obenga est une imposture, il n’a jamais ete panafricain. Bravo aussi à Rigobert Ossebi
Rigobert Ossebi, toujours pertinent, quel talent. J’attends la prochaine livraison, merci Rigo
Le premier rempart de la francophonie ou folie est Macron .
Il vend la France , sous la langue de Shakespeare France is Black, pardon is Back .
De l’autre . il vend son camembert français aux peuples abrutis , c’est à dire la langue française .
La francophonie est une piqûre létale à effet endormissant qui vise à spolier ce dont , naturellement la France ne dispose pas sur son territoire .
De nos jours ,il ne nous est plus permis de
panurger des attitudes rétrogrades d’une autre époque .
La langue française est un boulet, pour l’émergence de nos pays , car depuis des siècles , point d’évolution significative.
Le bilan est à l’image de la contestation du franc CFA en Afrique noire française.
Val de Nantes! trop en accord avec vous. Mon feu grand frère Claude Bivoua m’avait dit qu’à leur époque, le blanc les avait recruté dans le journalisme à la Radio, sur la base du timbre de la voix…Il fallait avoir un timbre proche du timbre de la voix du blanc. Comme du reste bien avant eux, dans la musique populaire enregistrée par les Belges pour distraire les congolais des vrais enjeux de l’émancipation, s’était imposée la voix efféminée par Kalle et la suite…
Un professeur chinois venu en Afrique pour comprendre les problèmes africains, s’est offusqué de voir que les intellectuels africains passaient leur temps à exhiber la maîtrise du beau langage français, des diplômes acquises à la Sorbonne, etc. Comment pensent-ils développer leur pays avec ça?
Du fameux savant en égyptologie Th. Obenga, il est difficile d’évaluer son héritage scientifique légué ou à léguer à ses poursuivants, lui qui a prétendu avoir travaillé avec Cheikh Anta Diop, qu’il a allègrement trahi en se positionnant sur la lutte tribale alors que le sénégalais insistait à l’entraîner sur le terrain de la lutte pour la science et pour l’émancipation de la race noire ou de l’africain. C’est cet égyptologue congolais qui a eu l’idée du projet de l’université D. Sassou Nguesso, pour des raisons que lui seul connait. Cette université qui ne fonctionne pas encore mais qui, depuis 2 ans, a son personnel recruté à 90 % dans les familles et la tribu…, le recrutement s’étant du reste passé au domicile de quelqu’un qui prenait plaisir pour cela à bomber son torse, parce que le protégé de l’égyptologue.
La francophonie, comme toutes ces organisations dites internationales alors qu’elles sont en réalité des organisations inter-gouvernementales, est une escroquerie de plus qui a été mise en place pour détourner les deniers publics des pays membres au profit d’une classe politique véreuse.
@Mangwou , exactement ,on passe notre temps à magnifier la langue française , au détriment des sciences.
Quand un des notres , Patrick tsengue tsengue , s’essaie à la vulgarisation des sciences , aux fins de résoudre les problèmes sociaux que connaissent nos compatriotes , Sassou , étant chien de garde, de cet enfermement idéologique importé ,lui barre la route .
Quand , les sciences humaines deviennent une impasse, elles créent des dictatures en Afrique .
Le Congo en fait les frais ,au regard pitoyable, de ceux qui étaient imbus, des rêves transformateurs , tirés de certaines matières universitaires, inutiles au développement de notre pays.
Les chinois auront encore bon dos au Congo.
Combien des chinois sociologues au Congo ?
A mes frères Mr Val de nantes, Mr Mbuta le Lion de Makanda,Mr Ossebi et d’autres.
Il y a quelques jours j’avais propose l’idee d’organiser un colloque general a huit clos(seuls Congolais)sur les ressources humaines du Congo(son nombre et sa qualite).A partir du premier colloque suivront les autres par specialistes.En mettant le Congo au coeur c’est a dire toute application doit etre vue selon notre realite,pas du copier coller venu d’ailleurs.Il faut commencer a s’organiser par la.Toute modelisation doit etre faite selon nos realites.Par exemple un architecte Congolais doit s’inspirer de notre culture,nos coutumes et notre environnement pour batir un projet car une maison ne sert pas selon a abriter les personnes elle represente l’identite d’un peuple.
Voila ce que je propose a mes frères.L’organisation et la disclipline(deux clefs) tres importants.
@le fils du pays . grosse validation..
Je partage votre avis , car il est temps de peaufiner un plan de valorisation des ressources humaines congolaises , notamment celles issues de la diaspora . Sortons des schémas stéréotypes, Pour réfléchir sur l’application concrète de nos compétences respectives aux besoins scientifiques , techniques ,et technologiques qu’exprime notre pays . la francophonie a sur sa table , mes propositions en la matière , car je l’en ai saisi ,il y a deux ans , tout juste au moment de la prise de fonction de Jean Michaelle.
Oui , si pour certains d’entre eux , la francophonie ,ce sont des citations intempestives des savants sociologues ,mais bien des compatriotes qui , dans l’ombre ,travaillent à l’élévation de notre pays, par la science et ses dimensions techniques et technologiques .
Citer Ballandier , Durkheim etc n’apporte rien au quotidien du congolais.
La fascination intellectuelle doit être le résultat magique de la disparition de la misère congolaise .
Ainsi . Cher frère ,je souscris à ta proposition somme toute patriotique .
@le fils du pays,
Vouloir rassembler les ressources humaines congolaises de la diaspora, composées en large majorité de diplômés sans expérience significative dans le domaine d’étude n’apportera pas grand chose, si ce n’est un concours d’exhibition.
Pour preuve, vous faites allusion à un architecte qui s’inspirerait d’une culture, ce qui est complètement aberrant et témoigne d’une méconnaissance du domaine.
Un architecte expérimenté vous dira que son rôle consiste à trouver des moyens de formaliser un besoin clairement exprimé.
On peut partager la même culture et exprimer des besoins différents, pour donner lieu à un traduction architecturale adéquate.
Des congolais peuvent solliciter un architecte pour construire une mosquée, une eglise ou un ministère. Cela pourrait donner lieu à une même interprétation.
C’est l’es de créativité qui donne à un grand artiste comme Le Corbusier la possibilité de voir ses œuvres être inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Bien que Franco-suisse, cela ne l’a pas empêché d’exercer ses talents en Asie, en Europe et en Amérique.
Rassembler des ressources humaines est une chose. Mais, connaître les enjeux du développement et identifier des personnes ayant un riche parcours professionnel qui puisse répondre aux besoins des secteurs clés ciblés, c’est encore mieux.
Donc, il faut plutôt s’orienter vers l’identification des compétences avérées, susceptibles de justifier d’une expérience reconnue, et disposées à se mettre au service d’un projet sur le Congo.
La promotion de la culture peut se faire par d’autres supports, avec de multiples talents dont dispose le Congo, même sur le plan intérieur, à conditions que l’environnement socio-politique puisse y contribuer.
En même temps, cela n’empêche pas le congolais, dans un univers mondialisé, de profiter de l’ouverture et des outils offert par l’espace monde pour vendre du « Porc-épic ».
C’ est ce qui forge l’admiration de notre grand Alain Mabanckou et peu de partout.
@Ta Malanda, il m’est insupportable de vous voir vous ériger en donneur de leçons. Les méthodes de PS & TB ( Problem Solving & Team Building ) montrent leur efficacité au sein des équipes projet. De quelles statistiques disposez-vous pour analyser les profils des diplômés congolais, en France pour tirer de telles conclusions et jugements de valeur ? En plus dans les competences d’un architecte, qui sont diverses, il y a la fonction Étude avec ses 5 phases principales : Opportunité, Faisabilité, Conception, Réalisation et déploiement avec une maîtrise d’ouvrage et une maîtrise d’oeuvre. Quand les compatriotes prennent des initiatives, il faut les encourager. C’est aussi un espace de « brainstorming », ici, n’est-ce pas ? C’est franchement fatigant, à la fin !
@David londi .il y a une chose que je souhaite voir se réaliser , c’est le départ de Sassou du pouvoir ,et nous allons nous rencontrer à découvert , pour savoir qui est qui .
Nos écrits peuvent , au travers de ce site , définir notre personnalité .
Je ne me suis fixé qu’une seule ambition , celle d’aider mon pays en lui apportant ce qu’il attend de moi .
Toutes les initiatives tendant à améliorer , tant soit peu , les conditions de vie de nos compatriotes seront louables .
Je ne suis pas un architecte , mais rassure toi ,j’en ai un sous le coude , qui n’attend que ça .
La proposition de @le fils du pays , nous place devant nos responsabilités , et je l’en remercie .
L’intellectuel . c’est aussi celui , qui défit la misère sociale .
La réflexion en est la première arme.
Lire .. défie
Ok, Val de Nantes. Il y a des initiatives en cours que l’on ne peut, malheureusement exposer ici. On pourra prendre contact sur Messenger ou Whatsapp.
Le jour d’après, le congo nouveau devra offrir à tous ses Enfants, la possibilité, l’opportunité de se mettre au service du bien commun des Congolais. Le jour d’après, il faudra redéfinir notre cadre culturel, notre rapport à la francophonie et tout ce qu’elle charrie,… Personne d’autre que les Congolais sont à même d’apporter les meilleures réponses aux problèmes de ce pays. Ce sont d’abord les Congolais qui battiront ce pays. Personne d’autre. C’est pourquoi, il faudra traquer toutes les compétences congolaises où qu’elles soient pour les convier au renouveau de ce pays.
Des congolais compétents, il en existe encore heureusement, malgré le processus de destruction systématique de l’intelligence congolaise entamée, il y a de cela au moins 40 ans. Ils ne leur manquent que le cadre socio-économique et politique (qui a été sciemment détruit), pour montrer leur génie.
L’estime de soi devra aussi faire parti des combats à mener au sein de la communauté nationale. C’est pourquoi, je souscrits à la proposition de notre ami fils du pays. Merci à David Londi pour le rappel historique sur les buts des entreprises comme la francophonie. Nous évoluons effectivement dans un cadre hybride qui provoque un déséquilibre dans notre rapport au monde. La question de l’héritage colonial vs l’héritage culturel ancestral se pose aujourd’hui avec une acuité particulière. Il va falloir trouver le point d’équilibre.
@buluk ,grosse validation.L’intelligence est plus précieuse que la haine .
Surtout ,derrière ces posts ce ne sont pas des robots ,mais des Congolais en chair et en os,très affectueux pour la plupart ,animés par la volonté commune de trouer le plafond de la misère congolaise.
Oui Val de Nantes. Un plafond de verre entretenu par des proxys congolais ou pas?, qui font l’apologie du néocolonialisme en plein 21° siècle.
@David Londi, dans la vie, on ne peut pas avoir réponse à tout. Il vaut mieux quelque fois faire profil bas, plutôt que de venir se ridiculiser.
Notre frère « le fils du pays » part d’une bonne intention et il nous appartient, dans un esprit démocratique, non pas en partant des idées reçues, mais de l’expérience professionnelle personnelle de préférence, des propositions qui pourraient aider le Congo.
De ce point de vue, il serait plus modeste de ne pas s’engager dans un débat dont on n’a pas la maitrise, comme vous semblez le laisser entrevoir dans votre commentaire.
Pour faire une petite démonstration de vos insuffisances, sans prétention d’avoir la science infuse, mais plutôt une expérience d’encadrement… je peux vous assurer, sans aucun risque de me tromper, et vous pouvez aller sur un chantier de Bouygues, Effage… pour avoir confirmation, que :
– Un architecte est un maitre d’ouvre qui se met au service d’un maitre d’ouvrage (ce que vous semblez confondre)
– L’étude d’opportunité d’un projet est réalisée en amont par le maitre d’ouvrage, en faisant intervenir différents facteurs. Dans le domaine de le plan de l’urbanisme, la réglementation, l’estimation du coût, la capacité de financement…
– La phase de réalisation fait intervenir l’entité qui dispose des moyens de mettre en forme physiquement le projet défini par l’architecte. L’architecte est ensuite chargé de suivre la réalisation jusqu’à la livraison de l’ouvrage, en relation avec le maitre d’ouvrage
De plus, dans des sociétés organisées, les architectes sont mis en concurrence à travers des concours, à partir d’un projet et d’un cahier de charge du maitre d’ouvrage.
Je préfère m’arrêter la parce que l’expertise a un coût.
Je persiste à conseiller mon frère « le fils du pays » à l’idée que, dans la situation catastrophique du Congo, un processus de redressement ne peut se faire que par des experts, ayant une expérience significatrice, pas par des hérétiques qui contestent Balandier, ou ne connaissant pas Le Corbusier, mais se paient tout de même le luxe de venir discuter sur l’architecture.
@Ta Malanda, Vous persistez et en plus signez. Un professionnel peut être sollicité dans toutes les phases d’un projet pour apporter son expertise. Pour le reste, vous êtes toujours et encore dans les préjugés. C’est cela qui est navrant. Confondre MOA et MOE serait quand même le comble pour quelqu’un qui a eu à conduire des projets pendant plus de 20 ans. J’arrête, ici, cette polémique qui n’apporte strictement rien à la richesse du débat.
Mon cher frère Mr Malanda.Lorsque je fais la proposition d’organiser un colloque pour reunir les ressources humaines du Congo,je ne parle pas seulement de ceux qui sont a l’exterieur,je parle tout simplement des ressources humaines du Congo.Maintenant les modalites et les endroits ou ces colloques auront lieu la c’est une autre paire de manche.Mr Malanda,tant que les Congolais comme vous auront la vision etroite inculquee par les francais ou heritee d’eux les choses bougeront pas.La france vous bloque sans que vous ne vous rendez compte.Mr Malanda,vous dites reunir les Congolais diplomes sans experience.Qu’enttendez vous par experience?.Je prends un exemple:Mr Obama president des Etats Unis qui a fait deux mandats,on lui collait cet adjectif d’etre sans experience.Mr Malanda,vous etes de l’avis de ceux qu’un Ingenieur qui vient de finir ces etudes ne peut pas etre solllicite a donner cours la annee suivante a des nouveaux etudiants qui viennent de commencer leur cursus.Cette mentalite est typiquement francais et nombreux Congolais adherent a ce bloquage.Ma proposition de reunir les competences Congolaises toutes categories confondues a travers les colloques c’est un debut d’organisation.
Mr Malanda,l’experience c’est un faux probleme il suffit de donner a ces diplomes l’occasion de exprimer ils accompliront la tache.
Un programme de recycle et formation continue pourra etre mis en place pour ameliorer les choses.Sortons de la vision etroite francaise,elle nous bloque.
Le contexte Franco-français ne peut – être pris comme seul cadre d’exercice du métier d’architecte. L’architecte n’a pas les mêmes prérogatives en Allemagne, en Suisse ou en France. Servons-nous de ces différents contextes pour déterminer le meilleur cadre d’exercice pour les architectes congolais. Le rôle culturel que joue l’architecture en France n’est pas le même aux Etats Unis.Tout comme Le corbursier » Charles Edouard Jeanneret » de son vrai nom, ne peut être l’unique référence pour prétendre connaître l’architecture. Il y a de nombreux architectes par de là le monde qui ont fait la preuve d’un talent immense et qui ont aussi marqué son histoire (l’architecture). Tadao Ando au Japon, John Lautner (dont certaines constructions ont été utilisé comme décor pour le film James Bond), Richard Neutra, Franck LLoyd Wright (avec sa célèbre maison sur la cascade ou encore de guggenheim museum à NY), Mies Van Der Rohe aux Etats Unis, Alvaro Siza au Portugal, Oscar Nyemeyer au Brésil, Herzog et de Meuron en Suisse, Glen Murcutt en Australie, Gerrit Rietveld en Hollande avec le mouvement De Stijl, crée par Pier Mondrian et Theo Van Doesburg,… J’en passe et des meilleurs. Les possibilités sont là, il faut juste puiser chez les meilleurs pour construire un cadre adapté à ce pays pour lequel nous nous écharpons par posts interposés. Une fois de plus, nous ne sommes pas dans un concours de connaissance virtuelle. Mettons cette intelligence au service du pays, et là pour ceux qui en ont besoin, ils auront toute la gloire qu’ils voudront et ce sera mérité.
C’est affligeant , laissons l’architecture aux architectes , Ils nous en savent mieux que nous ,et je les côtoie au quotidien. Je réalise des audits techniques , au moyen des plans architecturaux que me confient ces experts , naturellement j’agis à ce niveau ,en qualité de maître d’œuvre .
Chers compatriotes , que Dieu dégage , Sassou du pouvoir , et on saura mesurer l’importance de chacun de nous, dans la perspective de l’émergence de notre pays.
Ce débat m’est cher , car c’est l’ADN de mon métier .
Chers compatriotes ,on est ensemble .
Qui vivra , verra .On se verra .
Vous vous souvenez de la chanson de Wemba , des années 80 ,Matebo .
Le retour au bercail ……..Mon frère fils du pays , c’est bon .
Lire… ils en savent mieux que nous.
Bref! le cadre francophone n’est pas un horizon indépassable. Chacun de nous veut apporter sa pierre à l’édifice et c’est plutôt une bonne chose. Nous avons peut-être des compétences complémentaires. Val de Nantes réalise des audits techniques sur la base de plans d’architectes, d’autres sont peut-être sociologues, biologistes, médecins,… il y a même peut-être des architectes parmi nous.
Vu l’état du pays, rassurez-vous, il y aura de la place pour tout le monde, tellement les défis à relever sont immenses.
Tenez , pour déterminer le nombre des RIA équipements incendie ,il me faut calculer le potentiel calorifique contenu dans un bâtiment de type M magasin .
Je vais me servir du plan architectural de ce bâtiment , pour mesurer ses dimensions surfaciques.
L’objectif étant de sécuriser le bâtiment en cas d’incendie .
Bref ,chers compatriotes ,oui nous avons étudié , pour notre pays , et nous allons l’en faire profiter .
Tant d’autres techniques , pour prémunir , nôtre pays contre les divers risques .
Un hôpital type U , a pris feu en Corée du Sud .
Question comment sécuriser un type U ,en cas d’incendie ?
La solution est ultra technique , bref bref
La francophonie ne brisera pas notre rage de vaincre la pauvreté .
Intellectuellement ,je préfère Lissouba à Obenga .
En gros ,ce débat m’a fait rigoler . Par pudeur morale , je m’efface .
Mes frères Mr Bulukutu et Mr Val de Nantes bien vu et bien dit.
J’avais pris l’exemple d’un Architecte tout simplement pour essayer d’illustrer parmi tant d’autres les aspects qui pourront être traiter a travers l’idée d’organiser les colloques.Comment on reconnait un Chinatown ou la place rouge de Moscou par exemples?Bien sur par leurs Architectures qui représentent l’identité chinoise et l’identité Russe.
C’est la ou je dis qu’une maison ne sert pas seulement a abriter les personnes mais elle représente l’identité d’un peuple.D’ailleurs tous les villages au Congo ne sont pas construits de la meme maniere ni avec les memes matériaux,les ancêtres ont bien représenté leurs identités a travers les constructions.C’est la ou nos Architectes pourront s’inspirer pour créer une Architecture dite Congolaise.De même pour les pharmaciens qui pourront s’inspirer de notre pharmacie ancestrale et créer les medicaments.Ce ne sont que les exemples.Je sais que quelque part dans ce monde il y a des Congolais qui peuvent saisir de cette idée des colloques et la mettre correctement en application avec de bons résultats attendus.Il faut s’organiser,il faut réunir et organiser le capital humain Congolais c’est très très important.
Le monde qui avance est celui qui se globalise en avant le rapport coût/efficacité, le le coût d’opportunité, la rentabilité des investissements.
C’est ce qui fait la différence entre le monde réel et celui du virtuel ou du fantasme.
J’ai vu en Europe des musées de l’architecture que les enfants commencent à visiter dès la maternelle ou l’école élémentaire.
Lorsque la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud s’ouvrent au monde pour trouver des solutions innovantes à leur développement, indépendamment de leurs cultures tout à fait valorisées, contrairement à la nôtre dont les contours restent à définir, nous avons des branleurs qui viennent nous rappeler que le Congo est mal parti.
Même en Égypte ou à Tambouctou, lieux ayant laisser des traces indélébiles dans l’histoire de l’humanité, il serait difficile d’y trouver des hommes modernes voulant reconstituer des cités antiques ou de l’empereur Mansa Moussa dans leur quotidien.
Mais, comme le rêve est permis, attendons la chute hypothétique de Sassou, pour voir fleurir les premières citées culturelles congolaises.
Je serai le premier à organiser une visite avec des spécialistes en la matière.
D’ici la, j’aurais du mal à calmer mon petit jeune conducteur d’operation évoluant au Congo, qui est à la limite de se casser les côtes.
Difficile de comprendre ce que veut dire Ta Malanda, peut-etre parce que je ne suis pas un vrai francophone que ca me parait difficile de comprendre son tres gros francais! Pourtant la proposition faite par le fils du pays est claire comme l’eau de Djoueke, pourquoi diantre compliquer ce qui est simple? Voila ou la colonisation francaise nous a amene. Comme les francais, on a acquis cette mauvaise habitude de compliquer les choses pourtant simples, donner l’impression que c’est dur. Dans le meme esprit, les fameux profs CAMES formes en France avec des doctorats « uniques » se plaisent de distribuer des zeros (0) a leurs etudiants, donnant l’impression que c’est trop dur, sauf pour eux memes a leur epoque.
Ta Malanda est l’archetype du peril francophonique. C’est dommage
Ah..ah,voila la ou les autres peuples trompent facilement les noirs,quand on fait croire aux noirs que le monde s’ouvre ou se globalise a travers les slogans bidons,eux y croient et repetent.
Mr Malanda,la fameuse globalisation n’est qu’un veux pieu.Tenez votre empereur Macron veut la relancer,Serait elle en panne.Les chinois ne sont pas idiots comme les noirs.Continuez a rever
Ne nous embrouillons pas , le pays attend de nous, des véritables projets structurants , qui supplanteront la philosophie condescendante de la francophonie appliquée insidieusement aux pays endormis par la cure colonialiste.
Le défi est multiforme , commençons par éliminer les attitudes ataviques qui consistent à s’autodetruire , avant qu’on ait posé les bases d’une ambition commune.
C’est quoi ces enfantillages ?
« Le monde qui avance est celui qui se globalise en avant le rapport coût/efficacité, le le coût d’opportunité, la rentabilité des investissements.
C’est ce qui fait la différence entre le monde réel et celui du virtuel ou du fantasme. »
Ta malanda, vous avez raison la distinction entre maître d’ouvrage et maître d’œuvre. Sans être dans l’industrie, tout le monde peut faire de la recherche sur Google sur le sujet.
Mais là où vous deconnez gravement c’est avec des propos du genre que j’ai recopié ci-dessus. Pour votre information, toute création de l’homme est le reflet de la culture de son environnement et surtout de l’organisation sociale des rapports sociaux. Je vous invite à lire l’histoire économique des USA, de l’Europe, des pays comme le Japon ou la Chine . Vous allez vous apercevoir que ce que ces pays ont construit s’inscrit dans le cadre de leurs valeurs culturelles.
Bref, je dois m’arrêter là.
Pour compléter ce que dit Bakala Telema, la Chine s’est replier sur elle-même pendant une longue période avant de procéder à une ouverture maîtrisée vers le monde.
Une aide à la réflexion, pour ceux qui veulent revenir dans le monde réel et qui refusent les cérémonies de masturbations collectives sous couvert d’une contribution au devenir du Congo.
Voici que nous retrouvons dans l’Afrique qui avance.
ARCHITECTURE ET URBANISME International
Afrique : le marché des villes nouvelles
« Dans plusieurs pays africains, une réponse à la croissance urbaine massive pourrait résider dans des projets ambitieux de villes nouvelles calquées sur un modèle mondialisé. »
Dans plusieurs pays africains, une réponse à la croissance urbaine massive pourrait résider dans des projets ambitieux de villes nouvelles calquées sur un modèle mondialisé.
Silicon Savannah. Le surnom donné à ce projet de ville nouvelle, au Kenya, résume les ambitions du gouvernement kenyan : développer une Silicon Valley, référence en Afrique et au-delà. Projet phare du pays pour 2030, le lancement de la ville de Konza a eu lieu début 2013. Sur une surface de 2 000 ha à 60 km de Nairobi, le projet devrait comprendre 185 000 logements et créer 100 000 emplois dans le secteur des technologies de l’information et de la communication. Il a été conçu par la firme londonienne Pell Frischmann. Comme le souligne Peter Makachia, directeur du département d’architecture de l’Université technologique de Nairobi, « le projet s’inspire du modèle occidental ».
Konza est loin d’être un cas isolé en Afrique. Les projets de villes africaines qui veulent se placer dans la course internationale se multiplient. Avec 40 % d’urbains, l’Afrique connaît la plus forte croissance urbaine au monde (3,2 % par an selon l’ONU), devant l’Asie et la Chine. Toutefois, les villes existantes, aux infrastructures héritées des empires coloniaux, se développent encore largement de manière informelle.
Selon la Banque mondiale, les villes africaines ont besoin de construire un million de logements supplémentaires chaque année, mais l’offre est insuffisante. L’émergence d’une classe moyenne accroît cette pénurie. Forts d’une croissance économique autour de 5 %, plusieurs Etats africains envisagent de grands projets d’urbanisation pour faire face à l’engorgement des métropoles.
On assiste ainsi à la planification de villes satellites, du Kenya au Ghana, en passant par le Nigeria, l’Algérie ou l’Angola. Conçus par des sociétés étrangères, les plans de ces villes ont un point commun : proposer des programmes luxueux regroupant logements, quartiers d’affaires, hôtels, équipements de loisirs, et même des marinas comme à Kinshasa (République démocratique du Congo), sur le fleuve Congo.
Investisseurs privés
La plupart de ces projets sont portés par des promoteurs internationaux ou panafricains. Les Etats promeuvent les partenariats public-privé. Pour Konza, au Kenya, une autorité a été constituée afin d’allouer les terrains à des investisseurs privés. Plusieurs, comme le coréen Samsung, le chinois Huawei ou le kenyan Safaricom, se sont déclarés intéressés.
Utopie ou futur des villes africaines ? La question reste entière. Si la majorité des projets se limite encore à de belles images, certaines bases sont posées. La Banque africaine de développement vient d’accorder un prêt de 96 millions de dollars pour un barrage afin d’alimenter en eau et électricité la ville de Konza. Au Nigeria, un premier polder de 5 km² a été réalisé pour le projet Eko Atlantic, de Lagos. Les enjeux et écueils sont toutefois nombreux : financement, conflits fonciers, création d’activités économiques pérennes, transports, etc. A ce jour, seul l’Angola et l’Algérie sont parvenus à construire des nouveaux quartiers à très grande échelle, notamment grâce aux revenus pétroliers et à la participation d’entreprises chinoises. Mais limités à une fonction de logement, sans attirer d’activités, ils risquent de se transformer en quartiers dortoirs.
Ces projets seront-ils à la hauteur des ambitions ? Il est trop tôt pour le dire. Mais ils font entrer les métropoles africaines dans la compétition mondiale des villes et offrent de nombreuses opportunités pour les investisseurs étrangers.
https://www.lemoniteur.fr/articles/afrique-le-marche-des-villes-nouvelles-23714142
Dans les centres de loisirs des pays développés, les enfants se familiarisent à l’architecture dès l’âge de 5-6 ans (comme mon fils qui en savait déjà quelque chose à cet âge).
Dommage d’avoir raté ces étapes pour venir en faire un sujet de débat inutile à un moment où l’on devrait parler d’offre de compétences au service du d&développement.
Je vous propose aussi, dans le cadre de vos réflexions, d’envisager la création d’un journal de référence en matière d’urbanisme et de construction. Cela pourrait susciter des approches constructives.
Je sollicite votre pitié pour mon petit « conducteur d’opération » en poste au Congo » qui risque de voir ses cotés éclatées de rire…
Voici l’Afrique qui avance :
https://www.youtube.com/watch?v=Km8fTby_kno
La dernière intervention de Ta Malanda n’est qu’un aspect de ce que les autres disent ici à savoir des projets pour créer de la richesse et de l’emploi pour les congolais. La construction des villes nouvelles répond au desengorgement des villes coloniales qui se sont agrandies de façon anarchique comme nous le montre le cas de Brazzaville.
En matière de développement, ce qui est important c’est la création d’activités génératrices d’emploi et de richesses, peu importe l’endroit où ces activités sont menées. Faites un tour en Amérique du Nord, en Australie, en Chine ou au Japon et vous constaterez que des activités économiques existent même dans les endroits les plus reculés qui sont reliés aux centres de consommation par des infrastructures de qualité. Pourquoi vouloir tout concentrer dans les villes?
Nous devons faire très attention avec les nouveaux gadgets importés. La construction de villes nouvelles ne peuvent satisfaire les besoins de développement de nos pays. Elle peut répondre aux besoins en logements, mais pas aux besoins de l’ensemble d’un pays. Je comprends que les gens du BTP veuillent stimuler leurs affaires en faisant la promotion de tels projets, mais ce n’est pas un projet de société.
On parle de connecter les villes du continent au monde pour être in, mondialisation oblige. Soit! Mais sait-on au moins ce que veut dire le concept de mondialisation? Au départ, il y a des multinationales ayant des activités de conception, de financement, de production et de distribution à travers plusieurs pays pour répondre aux besoin de leurs consommateurs. Comme on peut le constater, au cœur de la mondialisation, il y a des besoins des consommateurs à satisfaire avec des biens et services. Les entreprises qui déploient des stratégies de mondialisation vont où les facteurs de production peuvent leur permettre de dégager de la plus-value.
Dites-nous, les villes nouvelles que l’on nous vend comme la solution miracle à nos problèmes s’inscrivent à quel maillon de la chaîne de la mondialisation? Elles vont produire quoi et pour qui? L’Angola a bien construit une ville nouvelle à côté de Luanda. Cette ville produit quoi et pour quels marchés? Il en va de même d’Abuja, au Nigeria.
Non, il ne faut pas commettre les erreurs du passé. Hier, nombre de pays ont privilégié la mono-culture d’exportation ne sachant pas que ces activités ne seront pas suffisantes pour payer leurs importations alimentaires vu qu’ils ont fait le choix d’offrir aux autres le soin de les nourrir. Le résultat de cet abandon sont des centaines de milliards consacrés aux importations alimentaires. Si dès le départ, nous avions décidé de nourrir nous-mêmes, ces centaines de milliards seraient ré-investis localement au lieu d’aller enrichir les agriculteurs d’autres pays.
Bref, il faut se poser la question simple suivante: quoi produire et pour quels marchés? Dangoté investit dans le ciment parce qu’il sait que les africains ont et auront toujours besoin de ciment pour construire. Les racistes sud-africains viennent produire du maïs chez nous parce que c’est l’aliment de base en Afrique australe. Les chinois détruisent nos fonds marins parce qu’ils savent que les européens viendront toujours acheter nos poissons qu’ils volent, et ce en haute mer quelque part en Méditerranée.
Ne mystifions pas le développement qui n’est qu’une réponse aux besoins de l’homme par des produits et services.
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