Calixte Ganongo doit quitter samedi 6 juillet Brazzaville pour se rendre à Washington après une escale à Paris.
Lundi 8 juillet au siège du Fonds Monétaire International, le ministre des finances des Sassou-Nguesso Père & fils apportera la capitulation en bonne et due forme du dictateur ; c’est-à-dire l’accord du kleptocrate en chef, qui a saigné notre pays à blanc depuis une quarantaine d’années, de cesser définitivement son addiction aux vols et détournements et de mettre immédiatement sur la touche tous ceux, principalement de sa famille, qui l’ont accompagné tout au long de son très lucratif périple.
« Impossible ! » s’écrieront les avertis et les complices.
Qui pourrait leur donner tort ? Du côté de l’institution internationale, on donne l’impression d’y croire sérieusement, ce qui est tout de même inquiétant. L’on sait très bien que les promesses de Sassou Nguesso ne valent rien et celles de Mouamba Clément encore moins. Il est vrai que les dernières revues à Brazzaville ont été pilotées par un fameux Alex Segura, dans la lignée des Yaya Moussa et autres DSK ; toujours disposés à faire pour le mieux pour le pire des dictateurs !
Monsieur Gerry Rice, directeur de la communication du FMI, dans son point de presse du 28 juin dernier, annonçait déjà la réunion du Conseil d’administration pour le Congo à la date du 11 juillet prochain. Il a d’entrée rappelé que le débat de la question de la corruption et de la gouvernance était un sujet important qui faisait toujours l’objet de discussions :
« Nous avons clairement indiqué que les autorités devront adopter des réformes audacieuses et immédiates de la gouvernance pour concrétiser leur intention proclamée de rompre avec les politiques et les pratiques du passé. A cet égard, nous nous félicitons de la récente publication par le gouvernement d’une étude sur la gouvernance, de la gestion des finances publiques et de la gouvernance en général. Dans ce contexte, nous nous félicitons également de ce que les autorités envisagent de créer un organe indépendant de lutte contre la corruption doté de pleins pouvoirs d’enquête et d’un système de déclaration des avoirs pour les hauts responsables. » Et d’ajouter, comme si la potion n’était déjà pas suffisamment amère : « Parmi ces éléments-là, renforcer la transparence dans le secteur pétrolier ; assurant –pour aider à faire en sorte que la part de l’Etat et des citoyens dans les ressources naturelles du pays puisse être améliorée, ce qui est essentiel. » Et comme si cela n’était pas encore suffisant : « Nous estimons également qu’une forte participation de la société civile sera essentielle au succès de ces réformes de la gouvernance au Congo. »
Qui peut croire raisonnablement qu’un dixième d’une vague « étude » gouvernementale sur la gouvernance sera suivie ? Pas même un pourcent le sera ! Déjà, écarter Jean-Jacques Bouya du devant de la scène a été une tâche titanesque. L’homme des Grands Travaux, de travers ou inachevés, se prétend irremplaçable alors qu’il est même vomi en Chine ; pourtant ses fonds ne sont pas rapatriés au Congo pour ne pas commettre de précédent fâcheux qui toucherait alors tous les proches, enfant, neveux et autres prédateurs du premier cercle.
« L’organe indépendant de lutte contre la corruption, doté de pleins pouvoirs d’enquête » dont il est question, ne pourra revenir qu’à une personne qui s’est réellement illustrée dans la dénonciation des vols et des détournements ; or ce type de profil est extrêmement rare, sinon inexistant, à Brazzaville…
Quant au renforcement de la transparence du secteur pétrolier, c’est extrêmement facile à obtenir : permettre d’abord les déclarations volontaires des acteurs, opérateurs et associés dans l’exploitation des champs pétroliers ; imposer une vérification des compteurs aux sorties de puits, aux terminaux de chargement de Djeno, de la Noumbi, de Tchibouela, et de Nkossa ; comptabiliser tous les tankers qui s’y positionneront après multiples contrôles des chargements. Ainsi, il sera aisé de réaliser que la production dépasse les 300.000 barils que le pouvoir congolais a consenti à déclarer, alors que l’on tourne véritablement autour des 500.000 barils/jour. Occasion de rappeler, tout en s’inquiétant, que le Paper Work récent publié par le FMI tenait compte dans son étude d’une production moyenne de 240.000 barils/jour (86 millions de barils annuels) alors qu’en réalité elle est deux fois plus importante… ! Un aveuglement qui ne doit rien avoir d’innocent !
Plus délicat : « aider à faire en sorte que la part de l’Etat et des citoyens dans les ressources naturelles du pays puisse être améliorée, ce qui est essentiel. » Rappelons que c’est une déclaration de Monsieur Gerry Rice, directeur de la communication du FMI, donc de Madame Lagarde très peu de temps avant qu’elle ne fasse ses bagages pour la présidence de la Banque centrale européenne (BCE). Petite boule puante lancée à l’encontre des lobbies pétroliers jusque-là défendus par Federica Mogherini, à Bruxelles, dont nul ne se plaindra de la disparition politique. Madame Lagarde a bien joué la montre en se mettant hors de portée des chantages mafieux « françafricains » ! Constatons donc, que les participations de TOTAL, dans les champs qu’il opère au Congo, sont trois fois plus importantes que celles revenant à l’Etat congolais. En Angola, pays voisin et aux conditions d’exploitations très similaires, les participations sont quasiment égales. S’agissant d’ENI, le désavantage du Congo est encore plus grand, et encore plus choquant !
L’avenir du pays se jouera à Washington le 11 juillet prochain. Les complaisances malsaines en direction de Denis Sassou Nguesso ne passeront pas. A nos amis du FMI, nous pensons en avoir quelques-uns, nous leur rappelons que le Père Noël n’existe pas, ni à Rovaniemi en Laponie, ni à Oyo en République du Congo. L’argent sale qu’il a distribué aux uns et aux autres sera retracé, les Congolais aujourd’hui silencieux, voire muets, seront prolixes et tout se dira, s’écrira et se publiera. Les conditions de l’accord pour l’effacement de la dette du Congo, dans le cadre du programme PPTE en 2010, étaient entachées de falsifications et de corruption sans aucune garantie de transparence, ni d’avancées démocratiques. Pareille magouille ne saurait se reproduire !
Les dix années de débauches financières que le Congo a connues en découlent directement ; avec la responsabilité du Fonds Monétaire International et de la banque conseil, Lazard, qui a accompagné tout le processus. Ce n’est pas anodin de retrouver leurs dirigeants respectifs d’alors, au côté du Kleptocrate pour que le plan de sauvetage lui soit accordé ; encore sans garantie aucune, sans changement réel de son comportement plus criminel que financier !
Le Fonds Monétaire International doit tenir bon face aux pressions qui proviennent d’un ancien monde qui a Totalement échoué, nous le voyons bien, en Afrique centrale et francophone. Il doit refuser catégoriquement que Denis Sassou Nguesso, une fois encore, l’entache de sa corruption !
Rigobert OSSEBI
Diffusé le 05 juillet 2019, par www.congo-liberty.org
Ne galéjons plus ,les choses ont été longtemps actées : LE CONGO ne remplit aucune case lui permettant de goûter à la marmelade .
Je suis surpris ex abrupto des doutes de nos compatriotes sur la décision visible du refus du FMI de maintenir enfoncée la tête du CONGO dans le fleuve d’ALIMA .
SASSOU et ses quarante voleurs n’ont qu’à manger les poissons du dit fleuve ………
ASSURÉMENT COMME HIER DANS LES ANNÉES 1940, L’AVENIR ET LA CRÉDIBILITÉ DE CETTE INSTITUTION SE JOUENT ICI A BRAZZAVILLE. COMME, IL S’ Y EST JOUE LA CARRIÈRE POLITIQUE RATÉE DE François HOLLANDE EN FRANCE
CONGO-LIBERTY.COM
TOUS LES CONGOLAIS NE SONT PAS DES IDIOTS COMME sassou.
MERCI
Sassou va bientôt tomber.Il sera lui-même surpris de sa chute !!!Quelque soit la décision du FMI,Sassou ne peut plus être sauvé.IL est devenu un boulet pour la françafrique.
Le salut du congo viendra du FMI ,car la barbarie Mbochi ne survivra sans argent et Sassou doit tiré les conséquences et dégagé . Je cite christine Lagarde on ne joue pas avec l’argent de la communauté internationale , en s’adressant à Sassou !
Le congo sera , ou le salut ou la tombe du Fmi. La boule puante des DSK et MOUSSA YAYA ne s’est pas encore évaporée de l’environnement du soi-disant gardien du temple monétaire. Ganongo n’a qu’ à transporter les grosses malettes d’argent à Washington et Paris aujourd’hui tout se sent et se voit . Pour cela beaucoup de congolais ne dormiront pas…
Mais Sassou ne peut le comprendre englué dans le sable mouvant de l’Alima
Au CONGO BRAZZA, cette FMI finance toutes les cinq ou six ans .En 2010, l’on a annulé près de 5 milliards de dollars de créances dues par le Congo,, De 2005 à 2015, les autorités de ce pays ont parlé de fonds pour les générations futures. Le FMI était ou? Ne pouvait il venir vérifier la véracité des faits.? Que ce petit pays de voleurs tombe en faillite alors qu’ il a engrangé des milliards de dollars grâce au contrat de partage de production pour lequel, Pascal LISSOUBA a perdu son pouvoir et grâce aux cours excessivement élevés du prix du baril de pétrole sur plus de 10 ans. Ce pays bourré de voleurs et de malfrats qui n’a que 70.000 fonctionnaires à payer. Une masse salariale d’ailleurs qui n’a dépassé 200 milliards par année qu’après 2008. sans compter le bois ,les douanes et les impôts?
FMI, le Congo sera pour toi le tonneau des danaides et nos générations futures te traineront un jour en justice.
L’important n’est pas si ou non le fmi va donner l’argent . La question à se poser est quel impact la faillite du Congo aura sur la zone bceac?
Aujourd’hui , c’est par bus entiers que le clan liquide leurs francs cfa en devises étrangères. C’est dire qu’ils sont au courant de quelque chose qui se trame en silence au moment où les Ouestafricains veulent abandonner le franc cfa pour une monnaie régionale détachée de la tutelle française.
Est-ce que le cfa de l’Afriqu centrale survivra si les Ouest-Africains lançaient leur propre monnaie? Rappelons que les turbulences en Afrique centrale sont dues au cancre Congo .
Le drame de ce monde est qu’on fait confiance à des « cols blancs « ,des inconscients politiques qui font de la science sans conscience et ruinent le monde . Aujourd’hui on est confronté à un monde desarticule’,sens dessus dessous invivable à cause de tous les prédateurs du genre sassou et sa bande . Quand ils seront rattraper ce sera « tolérance zéro «
On en serait pas là si les BAMBOCHIS n’étaient pas des lâches.
Ils ne sont bons que pour venir boire, manger et aller piner.
ILS SONT OU CES MAKOUAS QUI CRIAIENT HAUT ET FORT APRES AVOIR BU ET MANGé AUX FRAIS DE MOKOKO : « Oyo ya bisso mwana soki bo toucher, bisso ba Makouas to ko yeba nzela ya Oyo » ?
Aaaaahhh BAMBOCHIS ! Difficile d’être plus traîtres, lâches, couards et poltrons.
Y’a que dans la TRAITRISE que les LARIS rivalisent avec les MBOCHIS avec des gens comme MVOUBA, NTOUMI, MOUNGANY, SYLLA et compagnie.
Le dossier congolais est l’un des plus incompris que le FMI ait eu à traiter ses 20 dernières années ,à ce titre ,il me semble criminel, sinon inhumain , au regard ,des grandes déclarations humanistes dont nous abreuvent l ‘ONU ,de donner le moindre kopeck à ce fou de SASSOU .
Que le FMI sache une chose imprescriptible et dont les conséquences pourraient l’amener devant la justice divine .Cet argent ou cet accord de bénéficier des fonds bancaires , permettra à SASSOU de bombarder le POOL ,après la tartufferie présidentielle ,l’occasion pour SASSOU d’appliquer les principes de ROBERT MALTHUS ;
Toutes proportions gardées et aussi étrange que cela puisse paraître ,on retrouve la même approche économique de la gouvernance du pays ,chez ces putatifs candidats à la masturbation présidentielle dont seul SASSOU connait le trou de la serrure .
Veulent ils se réincarner en SASSOU pour nous faire à l’identique ?
Je ne m’adresse pas aux simples quidams ,mais à des gens qui ont mûrement bien réfléchi pour oser nous jeter ces saillies préprésidentielles …
En quoi votre élection changerait le modèle économique tant décrié aujourd’hui ?
Le support institutionnel au bénéfice duquel vous parviendrez au pouvoir vous y mène tout de go ,d’où notre volonté inébranlable de compartimenter le modèle économique à l’instar de L ‘ALLEMAGNE où une crise financière généralisée est du domaine de l’utopie ..
La centralité du pouvoir en AFRIQUE est le début de la richesse du voleur élu .Pouvait il échafauder un moyen sûr autre que celui là pour s’emparer de sa proie tant convoitée ?
Imaginez un seul instant que le FMI n’existât point ,que serions nous devenus ?
Ce souffreteux scénarii ,qui met le CONGO à l’épicentre des mendiants internationaux , doit nous pousser à davantage de réflexions sur la gestion intelligente des finances publiques .
La nouvelle forme de gestion intelligente des finances publiques implique mécaniquement une nouvelle élaboration de notre support institutionnel .
Notre comportement néocolonial a tué le CONGO ,car nous avons refusé de numériser notre présent ..
Nous payons le prix de notre fuite en avant …
Cette période que nous vivons à califourchon ne vaut pas une vie …
@ BAKALA
La force du CFA vient des économies des pays de l’Afrique de l’ouest et ceux de l’Afrique centrale. Le CFA perdra une partie de sa valeur une fois la jambe ouest-africaine amputée. Le CFA section Afrique centrale va survivre, mais sera une monnaie devaluée et ne représentera plus grand chose en terme de change.
Maintenant, la question est celle de savoir si cette monnaie unique de la cedeao sera un jour en service, après l’ échec de sa création en 2002 et les reports en 2005, 2009 et 2016.
Si cette monnaie réussissait à voir le jour, elle le sera dans les pays de la cedeao hors CFA (Nigeria, Ghana, Gambie, Guinée….). Ce sont ces pays qui sont plus dans le besoin, vue que leurs monnaies ne sont pas faciles à échanger entre elles. La convertiblité de ces devises et leur fragilité restent un casse-tête. C’est ce qui explique l’intrusion du dollar US dans ces pays ( la RDC par exemple), alors qu’au Congo-Brazzaville par exemple, personne ne fait des courses en dollar US ou en euro… Une monnaie unique faciliterait les échanges commerciaux entre eux.
Les dirigeants de la CEDEAO section CFA ont peur de rompre avec la France. La France pourrait couper ses petites aides. C’est comme un enfant qui a peur de quitter la maison de son père.
Ces dirigeants (Zone CFA) ont aussi peur quant à la stabilité de cette future monnaie flottante car le contexte économique de ces pays n’est pas rassurant. Il faut noter que même s’il pose un problème de compétitivité économique dans la zone CFA et malgré le fait qu’elle soit une monnaie coloniale, le CFA reste une monnaie forte, stable et rassurante et personne ne veut faire un saut dans l’inconnu. Les présidents Ivoiriens et Senegalais y sont fermement opposés. Pas facile…..
le FMI soutiens toujours les tyran, c’est un complot de bildberg