Quand le Rap congolais montre les crocs

 

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Brazzaville hardcore de l’artiste Martial Pa’nucci se veut un opus cisaillé, ficelé à la perfection et à l’allure d’un véritable pavé dans la mare, notamment à l’endroit des gouvernants qui en prennent plein leur grade. Ici le rap s’investi pleinement et indéniablement dans son rôle originel consistant en une satire politique, sociale et sociétale des plus sulfureuses et sans complaisance qui vaut le détour. Jamais un sacré pied de nez à la mafia au pouvoir, sur fond de terrorisme d’Etat, n’a été aussi percutant et ébouriffant. Le moins que l’on puisse dire c’est que ces jeunes gens, talentueux et animés par l’énergie du désespoir, ont de l’audace à revendre pour braver ainsi, sur le terrain même, la pègre liberticide, criminogène et mortifère. En dépit, du terrorisme d’Etat qui sévit dans le pays et l’incessant torrent de sang et de larmes, jamais le peuple ne saurait courber l’échine et subir indéfiniment en silence la machiavélique loi du bourreau de la République.

Chapeau bas l’artiste!

René Mavoungou Pambou

Ethnolinguiste de formation

Unis Pour le Congo

Secrétaire chargé des questions éducatives et socio-culturelles

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3 réponses à Quand le Rap congolais montre les crocs

  1. Mabondzo dit :

    23 Novembre
    C’est l’anniversaire du Général Dictateur Denis Sassou Nguesso
    La jeunesse congolaise le déteste et le fera bientôt partir

  2. Anonyme dit :

    Bravo et merci petit pour ton engagement et ton courage.

  3. Chebran Lekouke dit :

    Ces jeunes redorent le blason de cette musique contestataire qui est le rap.
    Mais qu’en est-il de Passi, Singuila, Lino, Calbo et les autres musiciens originaires du Congo ? Certains parmi eux préfèrent certainement les cachets du FESPAM et autres manifestations, et les pubs à deux balles qu’ils font pour des compagnies aérienne et d’assurance…
    Mais quand la lumière reviendra sur le Congo, on leur rappellera leur silence quand nous étions opprimés et que nous avions besoin de leurs voix…

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