LES ASSISES NATIONALES DU CONGO,
Association déclarée loi 1901, Préfecture de Police de Paris – R.N.A. W751224651- J.O du 31/05/2014,
dûment représentée par son Coordonnateur Général, Monsieur Jean Luc MALEKAT, Ancien Ministre de l’Economie, des Finances et du Plan du Gouvernement de Transition de la République du Congo ;
Et,
LA PLATE-FORME DE LA SOCIETE CIVILE POUR LE RESPECT DE LA CONSTITUTION DU 20 JANVIER 2002, regroupement d’Associations congolaises déclarées loi 1901,
dûment représentée par son Coordonnateur, Monsieur Alex DZABANA WA IBACKA,
Président de l’Association M22, enregistrée au Ministère Congolais de l’Intérieur et de la Décentralisation sous le N°0389 du 18 février 1993.
PREAMBULE
Conformément à leurs objectifs statutaires respectifs et à leur vision commune sur la consolidation de la démocratie et l’alternance démocratique en République du Congo, les parties signataires du présent Protocole d’Accord, s’accordent sur le principe que le respect de la constitution par tous les citoyens et par les pouvoirs publics, est une condition substantielle de la stabilité institutionnelle et par conséquent du maintien du climat de paix sociale en République du Congo.
A ce titre et pour répondre aux enjeux politiques liés au débat sur l’exercice de la fonction présidentielle en République du Congo, les parties signataires du présent Protocole d’Accord, considèrent, que notre pays dispose objectivement d’un cadre légal de base qui est la constitution du 20 janvier 2002 votée par le peuple souverain à 84, 50%.
En effet, cette constitution, en tant que « Loi d’orientation » dans la gestion de l’Etat et de la Nation, renferme des dispositions intangibles qui garantissent un Etat de droit fondé sur la démocratie pluraliste et l’alternance démocratique, telles explicitées aux termes de :
- L’article 57, qui dispose que « Le Président de la République est élu pour sept ans au suffrage universel direct. Il est rééligible une fois ».
- L’article 185, alinéa 3, précise les dispositions constitutionnelles intangibles, ainsi qu’il suit :
« La forme républicaine, le caractère laïc de l’Etat, le nombre de mandats du Président de la République ainsi que les droits énoncés aux titres I et II ne peuvent faire l’objet de révision ».
Ces dispositions éclairent justement l’opinion publique nationale et internationale sur la durée du mandat présidentiel et les conditions de révision ou non de la constitution du 20 janvier 2002.
En conséquence, le Président élu exerce au plus deux mandats successifs, ce qui permet une alternance démocratique par l’organisation d’une élection au suffrage universel chaque sept ans.
OBJECTIFS.
- Prise de position commune contre le changement de la Constitution.
Les parties signataires du présent Protocole d’Accord, constatent que depuis 2012, le Président de la République multiplie les tournées dans l’hinterland pour instrumentaliser les populations et inciter certaines organisations politiques et sociales à lui demander de briguer un nouveau mandat.
Dans le but de conserver à tout prix le pouvoir, certains lobbies proches du chef de l’Etat relayés par des dirigeants des partis de la majorité présidentielle, se mobilisent massivement et s’activent frénétiquement en lui suggérant de changer de constitution.
En outre, des manifestations de « marketing show politique » sont orchestrées par le pouvoir en place en direction de la communauté internationale, en exhibant des groupes instrumentalisés de sages, de femmes et de jeunes corrompus à coup de billets de Francs CFA, comme étant la preuve de leur adhésion à sa politique et, ensuite, pouvoir prétendre que c’est le peuple souverain primaire qui serait le demandeur du changement de la constitution.
Les parties signataires du présent Protocole d’Accord, considèrent que les expériences vécues à travers le monde prouvent que c’est la division des sociétés entre les couches de riches et des pauvres qui génèrent les conflits. Et, concernant la République du Congo, les parties signataires du présent Protocole d’Accord, constatent que les indices statistiques de pauvreté et de misère atteignent les conditions objectives d’éclatement de conflits sociaux. En cela, il serait contradictoire et faux d’insinuer que les citoyens congolais sont satisfaits de leur manière de vivre, au point de réclamer un nouveau mandat pour le Président actuel. D’autant plus que, les contreperformances économiques et sociales en République du Congo sont dues à la mauvaise gouvernance des affaires publiques, caractérisée par : une gestion ethnocentrique des structures de l’Etat, une corruption généralisée ainsi que par la non application et les multiples violations de la constitution en vigueur.
Les parties signataires du présent Protocole d’Accord, rappellent que dans le combat pour la restauration de l’état démocratique, des libertés fondamentales et des droits citoyens dans tous les pays du monde, les élites ont toujours été à l’avant-garde des mouvements pour la lutte sociale.
Or, face à la désillusion entretenue par la collusion entre les partis politiques ethniques qui devraient proposer des projets de société afin de susciter l’adhésion et la mobilisation des populations au changement pour le développement économique et social, les acteurs politiques en République du Congo, ont plutôt plongé dans la course à leurs intérêts personnels, en reniant les engagements pris envers leurs électeurs, voire le peuple tout entier.
2 – Mise en place d’un cadre concerté de travail et d’actions.
A l’opposé de cette dérive politicienne et pour dire « NON » aux violations répétées des lois de la République, une dynamique citoyenne émerge et se consolide. Elle est composée d’organisations de l’intérieur du pays et de la diaspora engagées dans le combat pour le respect de la constitution du 20 janvier 2002.
Ainsi, les parties signataires du présent Protocole d’Accord s’accordent pour :
– mutualiser leurs forces et leurs capacités ;
– impulser une mobilisation et une veille permanentes de leurs militants associatifs et sympathisants, et plus largement, des populations congolaises contre tout changement de la constitution du 20 janvier 2002 ;
– garantir l’alternance démocratique et consolider l’Etat de droit.
Les parties signataires du présent Protocole d’Accord, vont mener des actions communes en vue du respect de la constitution en vigueur car rien ne justifie son changement.
Au regard de ce qui précède, les parties signataires du présent Protocole d’Accord :
- Condamnent la volonté du pouvoir en place de changer la constitution en vue de permettre à l’actuel chef de l’Etat de briguer un nouveau mandat pour se maintenir aux affaires,
- Décident de promouvoir un partenariat pour consolider leurs actions afin de mobiliser les citoyens de l’intérieur du pays et de la diaspora autour des mots d’ordre clairs et constants :
- « NON ! » au changement de la constitution du 20 janvier 2002 ;
- « REJET ! » des résultats du Recensement Administratif Spécial de 2013 ;
- « OUI ! » à l’organisation des élections démocratiques, libres et transparentes.
Pour atteindre cet objectif, les parties signataires du présent Protocole d’Accord, exigent la mise en place d’une Commission Electorale Nationale Indépendante constituée par les représentants de toutes les composantes à savoir : l’administration, les partis politiques et les organisations de la société civile, etc. sous l’égide de l’Union Africaine (U.A), de l’Organisation Internationale de la Francophonie (O.I.F) et de l’Organisation des Nations Unies (O.N.U).
Fait à Paris, le 30 septembre 2014.
Pour la PLATE-FORME DE LA SOCIETE CIVILE pour le respect de la constitution du 20 janvier 2002
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Pour LES ASSISES NATIONALES DU CONGO |
Le Coordonnateur | Le Coordonnateur Général |
Alex DZABANA WA IBACKA | Jean Luc MALEKAT |
Bonne initiative. Ce n’est que de cette façon que nous pourrons empêcher a ce régime sanguinaire et criminel de modifier la fameuse constitution de 2002. Nous devrons rester mobiliser et vigilants pour barrer la route a tous ses malfrats et cancres qui pourrissent la vie politique, économique et sociale de nos concitoyens. Nous ne cesserons d’exercer une pression idéologique et psychologique sur sassou et sa bande de mafia.
Excellente initiative. Il faut continuer à mettre de la pression sur cette racaille officiant comme gouvernement au Congo.
Pour être complet, je dirai qu’il faudra ajouter à cette alliance une aile militaire qui devrait intervenir pour protéger le peuple au cas où sassouan recourait aux armes pour se maintenir au pouvoir.
Il ne faut pas se leurrer, plus qu’une alternance, il s’agit d’une guerre de libération quil nous faut pour se séparer de cette racaille.
Pour une fois….
Pour une fois, Mr Sassou, devenez grand, ayez un comportement d’homme vertueux, courageux et moderne. Le pouvoir vient du peuple , telle est la règle universelle en politique!
Cessez avec les coups d’Etat qui humilient toute l’Afrique et apportent des divisions dans nos pays. Grandissez monsieur! A plus de 70 ans, l’on se laisse guider par la raison et non par des combinent improductives et honteuses.
Quelle image de vous comptez-vous laisser au Monde? Quelles idées croyez-vous que les compatriotes garderont de vous?
Vos motivations sont celles de la petite politique contrairement à celles des jeunes compatriotes qui hurlent de toutes parts,l’éloge de la démocratie et le respect de la loi.
Devenez humain ! cher monsieur!
Comment peut on s’opposer à cette initiative si pleine de bon sens pour la paix, la liberté et l’instauration d’une démocratie à visage humain au Congo B/ville? Sassou a fait son temps. Il faut que celui-ci et son clan cèdent la place à une autre équipe qui aura la responsabilité d’insuffler une autre dynamique politique favorable au développement socio économique pour le bien être véritable de la majeure partie de la population de notre pays.
Madouma Lissafi,
Mieux vaut tard que jamais! je jubile de cette mutualisation des Forces Démocratiques congolaises entre la Diaspora et les Associations de l’intérieur. Mutualisation dont le but suprême est la DISSOLUTION DES QUATRE MILICES QUI PLOIENT LE PEUPLE CONGOLAIS ET SON PAYS DANS LES ABYSSES DE LA PAUVRETE ABSOLUE.
Nous allons GAGNER contre sassou dénis l’immigré béninois-ivoirien!
Nous prions les RESPONSABLES de cette GRANDE MUTALISATION POLITIQUE d’accélérer la CHUTE du dictateur venu des savanes rabougries du benin!
TRES BONNE INITIATIVE.
Pour la compléter, je vous remets ma proposition à l’ordre du jour: celle d’ORGANISER UN AUTRE VOYAGE vers les USA. But: RENCONTRER à nouveau les politiques us dont le PRESIDENT OBAMA afin de lancer la descente des congolais dans les rues pour reprendre notre POUVOIR confisqué par un immigré béninois.
A cet effet, je redis l’idée d’une souscription de 20 euros pour l’ensemble des congolais démocrates de la Diaspora comme moyens de financement. Monsieur le trésorier des Assises à Paris peut jouer le rôle de collecter les sommes versées. C’est maintenant!!!
Les responsables comme: Messieurs Jean Luc Malékat, Ndoba Magloire, Toungamani, Alex nzabana wa Ibacka, Ognamy Willfried, Tony Moudilou et mes dames: Gertrude malalou Koumba, Marie Louise Abia, Sinella Tamba-tamba. Y compris ceux qui vont payer leur propre billet. Sur ces derniers, les candidats ne manquent pas.
Une grande délégation de bonnes figures intellectuelles démocrates pour lancer la chute de sassou dénis.