Pour une reprise des enquêtes au Congo-B afin de retrouver l’Ingénieur forestier Camerounais Tchamba Ngassam MELVIN

tchamba-ngassa-melvinPourquoi c’est important

Tchamba Ngassam Melvin a disparu dans la nuit du 7 au 8 avril 2011 à Zanaga, un district du département de la Lékoumou dans la région de Pointe Noire au Congo Brazzaville. C’était au cours d’une mission de travail. Il travaillait dans la Société Geospatial Technology Group Congo (GTGC) en qualité d’Ingénieur Aménagiste. Au moment de sa disparition, Tchamba Ngassam Melvin, était âgé de 34 ans, marié et père de deux filles. Tchamba Ngassam Melvin arrivait pour sa première fois dans cette localité de Zanaga. Une arrivée qu’on situe vers 20 heures avec ses collègues ce 07 avril 2011. Comment a-t-il pu disparaître à 3 h 40 du matin ? Que s’est-il passé ?
Ayant partagé sa chambre dans un Motel avec un collègue vers 22 heures, ce dernier indique qu’il serait sorti deux fois pour se mettre à l’aise. Son co-chambrier resté dans la chambre dormit et se réveilla vers trois heures du matin. Ne voyant pas Tchamba Ngassam Melvin, il s’est dit qu’il prenait certainement de l’air dehors. Il se rendormit.

Mais, réveillé à six heures du matin, Tchamba Ngassam Melvin, n’était toujours pas visible. C’est alors qu’il entreprit d’informer les autres collègues missionnaires. Il s’en est suivi donc les premières recherches. Son employeur signala sa disparition à la police seulement à 13 heures de l’après midi. A la fin, on ne put trouver aucune trace de Tchamba Ngassam. Ni vêtement, ni reste des ossements.

Les premières enquêtes n’ont pas permis de le retrouver. Cependant, plusieurs zones d’ombres sont apparues lors de cette disparition de cette première enquête. Le code de la famille congolais stipule dans son article 117 alinéa 2, que six mois après la disparition d’un individu, si ce dernier n’est pas retrouvé, il est considéré comme mort.

Or, son employeur à peine quelques jours après sa disparition, alla en justice demander son certificat de décès au lieu de se préoccuper de sa recherche. Un employeur lucide et conscient ne saurait demander un certificat de décès de son employé au lendemain de sa disparition, alors qu’aucune preuve ne montre qu’il est décédé. Toutes les pièces importantes de Tchamba Ngassam ont été trouvées sur son lit (Le passeport, alliance de mariage, ordinateur portable, lunettes médicales). La disparition de Tchamba Ngassam Melvin a été signalée aux autorités judiciaires de la localité seulement le 21 avril 2011.

Comment comprendre aussi que le 11 avril 2011, les collègues qui étaient en mission de travail avec Tchamba Ngassam Melvin, devant être entendus sur procès verbal, et garder à vue ne le soit pas ? Juste parce que le responsable de la Société GTG Congo de Pointe Noire aurait dit aux enquêteurs, que la disparition de Tchamba Ngassam est un problème de famille ? Or, sa famille était au Cameroun ?

Toutes ces contradictions nous amènent à comprendre l’imbroglio qui fut constaté lors de cette première enquête. Une nouvelle enquête est donc indispensable.
Nous pensons que les Présidents Congolais et Camerounais pourraient aider pour qu’une nouvelle enquête soit faite.

Pour signer la pétition

Ce contenu a été publié dans Les articles. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

5 réponses à Pour une reprise des enquêtes au Congo-B afin de retrouver l’Ingénieur forestier Camerounais Tchamba Ngassam MELVIN

  1. Marché de Moungali dit :

    C’est le pouvoir de SASSOU qui est à l’origine de tous les problèmes du CONGO . Nous devrions demander à SASSOU et ses amis de retrouver cette personne . Ils volent l’argent , les biens , les personnes et les sexes . C’est vrai que l’abondance des biens ne nuit pas .

  2. Marché de Moungali dit :

    Nous demandons à SASSOU et ses amis de respecter les hommes . S’ils ne peuvent respecter les hommes et les femmes de ce pays , nous nous demandons la raison pour laquelle ils dirigent ce pays . Nous comprenons aussi que les hommes et les biens peuvent être aussi confondus après trente ans de régne sans partage .

  3. NIBOLEK dit :

    Nous allons revenir un jour au pouvoir et nous ferons ce que le professeur n’a pas fini de faire pour le pays . Les hommes qui dirigent actuellement ne sont pas à la hauteur du professeur qui dépasse tout le monde . Il a voulu faire de notre pays la petite suisse mais les hommes en arme sont venus interrompre son projet . Le professeur va revenir et les gens qui ont causé son départ vont repondre de leur responsabilité . Nous irons les chercher à Oyo et dans d’autres villages de la cuvette que nous connaissons bien

  4. H. Alingabeka dit :

    C’est vraiment mal dit, que premier ministre avec une licence en histoire veut dire que le niveau des ministres est en baisse. N’importe quoi, l’auteur de ces affirmations teintées de jalousie sans doute. Il y a des professeurs agrégés incapables de formuler un raisonnement cohérent et objectif. Théophile Obenga peut être classé parmi ces faux prof. qui écument dans nos universités et autres officines prestigieuses. Les derniers propos sur la modification de la constitution du Congo pour permettre à Denis Sassou Nguesso de briguer un mandat restent un exemple intéressant. En politique à mon avis ce ne sont pas les diplômes qui comptent mais l’expérience et la capacité de répondre aux attentes des populations. Là encore Manuel Valls a une licence en histoire. Ce qui n’est pas mauvais. Mais Théophile Obenga professeur agrégée de cette même science est beaucoup plus médiocre que M. Valls. Comprenez-vous la limite de votre raisonnement. Sassou Nguesso qui dirige le Congo depuis presque 40ans appuyé par la France, n’a jamais été au lycée. Le président actuel du Congo Brazzaville avait arrêté son cursus scolaire avant d’arriver en 3è, où il fut recruté quelques années plus tard comme enseignant de l’école primaire à Dolisie avant d’abandonner cette carrière et embrasser le métier des armes dont il s’illustre dans la distribution de la mort à ces concitoyens.

  5. BAULT dit :

    Je ne sais pas quel est l’auteur de cet article? C’est vraiment dommage et honteux que ce dernier puisse situer le district de Zanaga dans la région de Pointe-noire. Alors que, celui-ci fait bien partie de la région de la Lekoumou. Revisez sérieusement votre géographie, avant de vous lancer dans de commentaires.

Laisser un commentaire