Pour sauver son honneur et celui du Congo, Sassou doit démissionner avant 2021

Pascal MALANDA

En 2014, quand apparaissent les premiers signes d’une tentative de changer la constitution afin de briguer un troisième mandat, nous nous sommes inscrits dans la démarche de « La voie du milieu ». L’idée fondamentale était et reste la consolidation de la démocratie à travers l’acceptation de l’alternance politique au sommet de l’Etat en créant les conditions permissives. Il s’agissait en effet d’encourager Sassou à respecter la constitution pour créer une tradition d’alternance pacifique du pouvoir dans notre pays. En contrepartie, un consensus devrait être trouvé pour garantir à l’ancien président un retrait pacifique de la vie politique, une retraite paisible dans son village natal comme le font la plupart de ses homologues des pays civilisés. L’idée ne faisait pas l’unanimité, loin de là. Les opposants à la démarche lui reprochait ‘’l’impunité’’ qu’elle accordait à un bourreau. Depuis, Sassou Nguesso fidèle à lui-même, est passé en force en imposant sa réélection en mars 2016.

Le temps est un juge implacable. Aucun humain n’a à ce jour, réussi à échapper à son verdict inexorable. Ce qui a fini par devenir le mandat de trop tire à sa fin. Oui, 2021 n’est plus qu’à un jet de pierre. Peut-on briguer un autre mandat après le mandat de trop ? C’est la question qui doit triturer le cerveau de Sassou et lui provoquer l’insomnie. Pourtant, la réponse est simple. Le bon sens élémentaire interdit catégoriquement pareille aventure. En tout cas pour quel bénéfice ?

Au mandat illégal et au pouvoir illégitime est venue s’ajouter la plus grave crise économique et financière qu’ait jamais connue le Congo. Ayant emprisonné ses rivaux les plus dangereux, ayant dompté ses opposants les plus malléables, Sassou et son clan comptaient sur une remontée rapide du cours du baril et à la mise en exploitation de nouveaux gisements de pétrole pour préparer en toute arrogance une succession dynastique à la tête du pays.  C’était sans compter avec le plus puissant opposant auquel Sassou a dû faire face : La crise gravissime que traverse le Congo.

La crise ? Parlons-en un peu. Pour le pouvoir, elle n’est qu’un petit passage à vide temporaire dans la marche à pas forcés vers l’émergence en 2025. Pour l’opposition en revanche, la crise est le résultat d’une gestion catastrophique et clanique du pays. Si les uns la redoutent, les autres en font leur alliée dans la lutte contre le pouvoir dans l’espoir que plus elle perdurera, plus elle débouchera sur la contestation sociale, l’insurrection et l’effondrement du régime. Mais la principale victime de la crise, c’est le peuple qui subit un génocide larvé. Oui, chaque jour qui passe, ce sont des Congolais, par centaines ou par milliers qui meurent comme des mouches à cause de la faim et des hôpitaux à court de fonds pour leur fonctionnement, mais surtout à cause du manque des médicaments les plus banaux tels que l’insuline, les antipaludéens, etc. Le nombre de morts quotidiens est tel que le jour où les démographes se pencheront sur cette période de notre histoire commune, ils se rendront compte que la grande crise aura fait plus de morts silencieuses que toutes les guerres réunies. C’est à se demander si cette crise n’est pas un moyen sournois de dépeuplement ciblé du Congo : un génocide bon marché, ni vu ni connu.

La crise a surtout révélé au grand jour l’incompétence d’un pouvoir qui avait tout pour faire du Congo un pays prospère et apaisé, une petite Suisse ou un Koweït tropical ; mais qui a fait du Congo un pays hyper pauvre et surendetté pour des décennies. Tant que l’argent coulait à flots, l’incompétence était noyée dans les pétrodollars distribués à tour de bras au Niger, Togo, et autres Côte d’Ivoire et la Centrafrique. Mais dès que le prix du baril a chuté, on a découvert toutes les malversations d’un pouvoir totalement irresponsable au point de dilapider, même les 20 milliards des générations futures, sans que cela n’émeuve quiconque. Et comme si cela ne suffisait pas, les scandales s’égrènent comme un vrai chapelet de malheurs. Ces révélations qui vont crescendo sont manifestement le signe d’une vendetta au sein du clan. Sauf à dire que la presse internationale à la solde du pouvoir pendant des années, a curieusement décidé de tout déballer. De là à dire que quelqu’un a ouvert les vannes, il n’y a qu’un petit pas facile à franchir. Preuve supplémentaire d’incompétence, c’est au plus profond de la crise, alors que les caisses de l’Etat sont vides, que le pouvoir s’engage dans un ambitieux, mais très flou programme de diversification de l’économie nationale.

Errare humanum est perseverare diabolicum

Oui, l’erreur est humaine mais persévérer dans l’erreur est diabolique. Sassou a commis la grave erreur de ne pas écouter le bon sens qui lui recommandait de ne pas changer la constitution de 2002 et de quitter le pouvoir par la grande porte. Après le mandat de trop en 2016, nous n’avons eu de cesse de l’interpeller sur l’absurdité d’une candidature en 2021. La dernière manifestation organisée à Pointe-Noire pour l’inviter à se présenter en 2021, était l’injure de trop à l’intelligence du peuple congolais. On prête à son fils, qui a la prétention d’être khalife à la place du khalife, ainsi qu’à la constellation de courtisans qui gravitent autour du dauphin autoproclamé, d’avoir commandité ce spectacle ubuesque et grotesque. Est-ce la goutte d’eau qui a fait déborder le vase élyséen au point d’aboutir au flop qu’a été la visité de Sassou à Paris ? L’histoire nous le dira.

Une chose est sûre, Sassou qui a commis la grave erreur de ne pas nous écouter, nous, tous ses compatriotes qui l’appelons depuis des années à la raison, aura-t-il l’audace d’ignorer la demande pressante (l’injonction amicale ?) de Macron, qui (dit-on) lui aurait recommandé de ne pas se présenter à la présidentielle de 2021 ? Ce serait alors persister dans l’erreur, autrement dit : diabolique (avant tout pour lui-même).

Macron, Le Drian et la souveraineté du Congo

L’épisode élyséen de la visite de Sassou laisse un goût amer aux patriotes panafricanistes que nous sommes. Autant on peut se réjouir de l’insistance ‘’amicale’’ faite par les copains parisiens de Sassou, Le Drian en tête, autant on peut s’indigner de la manière cavalière de traiter ceux qui nous représentent, même lorsqu’ils n’en n’ont ni légitimité ni légalité. On se croirait dans une pièce de théâtre de mauvais goût, où le toto de la classe se fait remonter les bretelles et tirer les oreilles par l’instit espiègle qui hésite même à lui donner une bonne fessée.

Ceux qui, autour de Sassou, toute honte bue, brandissent à hue et à dia, la notion de souveraineté nationale pour justifier l’improbable refus de leur patron de se plier aux injonctions du ‘’néocolonialiste’’ Macron, feraient bien de se souvenir de l’autre ‘’néocolonialiste’’ qui avait recommandé au même Sassou de consulter son peuple au sujet du changement très controversé de la constitution de 2002. C’était à un jour du référendum ‘anticonstitutionnel’ d’octobre 2015. Véritable douche froide pour l’immense majorité des Congolais qui avaient maladroitement confié leur sort à l’ancienne métropole. Le champagne avait alors coulé à flots à Mpila pour fêter ce qui avait pourtant tout l’air d’une ingérence flagrante dans les affaires du Congo. La souveraineté congolaise serait-elle une variable ajustable ? Y aurait-il de bonnes et de mauvaises ingérences de la France ? Pour se consoler, monsieur Sassou peut se référer à la très récente visite d’Angela Merkel en Chine. Il n’est pas le seul à subir des injonctions plus ou moins polies. Droits de l’homme obligent, la grande dame allemande n’a pas hésité à rappeler à son homologue chinois, l’importance de résoudre la crise à Hong-Kong par le dialogue. Même si Xi Jiping n’a pas trop apprécié, cela fait apparemment partie des ‘’bonnes’’ pratiques internationales. A la petite nuance près que ce que la Chine (deuxième puissance mondiale) peut se permettre à l’égard de l’Allemagne, le Congo de Sassou, surendetté et à la merci du FMI, englué dans les scandales crescendo ne peut pas se le permettre à l’égard de la France qui le porte à bout de bras.

Pour sauver son honneur et celui du Congo, Sassou doit démissionner avant 2021

Que reste-t-il à Sassou comme options après la douche froide de Paris qu’il a apparemment quitté précipitamment en écourtant d’un jour sa visite ? Lui qui aurait certainement tant aimé faire la nouba à Paris après le tête à tête tant désiré. Précisons au passage que la douche froide n’est encore qu’une rumeur, probablement propagée par des esprits ‘’mal intentionnés’’. J’espère que le trait d’ironie sera apprécié par mes détracteurs habituels. Sauf à croire qu’au comble de l’indignation, Sassou a lâché à son entourage ce qui s’était dit en tête-à-tête. Autre hypothèse, une fuite savamment organisée par l’Elysée pour accentuer la pression sur le grand ami de Le Drian.

La première option serait de libérer immédiatement Mokoko, Okombi et tous les autres prisonniers. Dans la foulée, déclarer qu’il ne se présentera pas à l’élection de 2021. On peut imaginer l’explosion de joie au Congo. Seul petit bémol, cela ressemblera à une capitulation en rase campagne et pour le prétendant au grade de maréchal, c’est l’humiliation suprême.

Deuxième option. Refuser catégoriquement d’obtempérer, plier sous la tempête, mais ne pas rompre jusqu’en 2022, financer les rivaux de Macron et attendre que la démocratie l’efface comme elle avait balayé Hollande. Hypothèse très risquée.

Troisième option. Démissionner en 2019 ou début 2020, convoquer des élections présidentielles anticipées et laisser à son successeur la gestion de toutes les questions brûlantes.

Facile de deviner ma préférence.

Il y a, bien sûr, de nombreuses autres options, plus folles et tordues les unes que les autres. Mais comme dit la sagesse orientale : ‘’Si tu t’assois au bord d’une rivière, il se peut que tu voies passer le corps de ton ennemi.’’  La sagesse romaine La sagesse romaine, quant à elle, conclut : Aléa jacta est, le sort en est jeté.

Pascal MALANDA

Le Congo Éternel

Diffusé le 09 septembre 2019, par www.congo-liberty.org

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16 réponses à Pour sauver son honneur et celui du Congo, Sassou doit démissionner avant 2021

  1. Val de Nantes. dit :

    A t-il a un honneur quand vous éventrez le trésor public de la façon la plus abjecte qui soit.?
    C`est la honte existentielle qui sera le marqueur de sa vie.
    Conjuguer le tribalisme ,incompétence et vol pathologique des finances vous immunise de la honte façiale et non de la honte morale , si tant est qu’ il se considére comme un humain .
    Sassou sera frappé par la damnation de la mémoire .Ce règne est á ronger dans l’enfer de l’histoire politique de notre pays et on voudrait qu’ il ne renaquît plus.

  2. Ku Ibiti dit :

    Bel article que DSN ne prendra même pas la peine de lire. Il est plus préoccupé par la conservation du pouvoir et par l’avenir immédiat de sa progéniture… Bon espérons qu’il pourra revenir à la raison…Qui vivra verra.

  3. SASSOU TOUFFI dit :

    TOTALE VALIDATION quand Pascal MALANDA dit je cite : –

    « Précisons au passage que la douche froide n’est encore qu’une rumeur, probablement propagée par des esprits ‘’mal intentionnés’ »

    SACHONS MÉFIANCE GARDÉE !

    Et surtout, Diasporas et Opposants doivent continuer leur travail de sape et non pas s’endormir sur des lauriers de promesses alambiquées non vérifiées.

    Les entourloupes Sassoulantes sont légions pour berner et surtout endormir ses ennemis.

    Que ces remontrances ou remontages de bretelles parisiennes soient une énième supercherie Sassoutoufftique ne serait pas surprenant.

  4. Infos à traiter rapidement dit :

    CONGO BRAZZAVILLE : Jean Dominique OKEMBA alias JDO, prépare l’assassinat de Denis SASSOU NGUESSO.

    De sources très sûres proches de JDO, le rêve du cher neveu de Maurice NGUESSO, de devenir président de la République dévient de plus en plus fort. En effet, après le voyage de Paris, l’homme est convaincu que son oncle est lâché par ses soutiens inconditionnels.
    C’est ainsi qu’il a réuni ce dimanche à sa résidence ses officiers les plus fidèles et dociles, pour étudier toutes les pistes pouvant l’amener à faire un coup d’état afin d’arrêter le souhait de la communauté internationale,de voir libérer les prisonniers politiques, Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa.
    Pour celà, trois mesures ont été arrêtées :
    1- Tenter par tous les moyens de convaincre SASSOU NGUESSO d’accepter de partir par un coup d’état de Palais,pour lui assurer sa sécurité et lui garantir de ne pas toucher à sa famille ( les enfants);
    2- Augmenter la pression auprès de SASSOU par des fiches qui feront croire à ce dernier que MOKOKO se vengera de lui en le jetant en prison et en confisquant tous ses biens et ceux du clan. Cette technique permettrait à monsieur le Président de la République, d’adhérer à cette démarche pour continuer à avoir le contrôle du pouvoir comme Kabila en RDC.

    3- une fois tout le dispositif mis en place et le coup réussi, passer à la vitesse supérieure en assassinant SASSOU ,Mboulou, NIANGA MBOUALA, ESSONGO, Pierre NGOLLO, AYESSA et plusieurs membres de l’opposition dont Clément Mierassa, JO Washington EBINA, Jean NGOUABI, Parfait KOLELAS, Charles BOWAO, et plusieurs officiers ayant refusé d’être appâtés par NDINGA GODEFROY. Ce scénario macabre, l’oeuvre de très médiocre JDO, fera que l’homme règne par la peur .

    4- Tout faire pour empoisonner les prisonniers politiques avant le coup d’état.
    5- Organiser une transition de trois ans ,en passant par un grand dialogue national pour sceller une réconciliation nationale.

    Voilà mes chers compatriotes, le complot que prépare JDO contre la République.
    Je refuse de me taire car j’ai été approché par JDO lui même pour cette opération macabre.
    Colonel à la retraite HIBOU de la contrée d’OLLOMBO.

  5. val de Nantes dit :

    Á entendre parler le sous officier de la garde présidentielle de Sassou, Ngolo ,mbochi d’ollombo, devient le pion génant de la monarchie de Sassou…
    En effet ,la guerre est lancée entre les sauvages mbochis d’oyo et ceux d’ollombo pour le pouvoir en 2021..
    Mais ,ils ont un dénomitateur commun, celui de ne pas rendre le pouvoir aux sudistes dont ils craignent une revanche diabolique..
    Chers compatriotes,
    J’ai tout lieu de penser que le Congo s’attend au pire.
    Est ce que les sudistes voudront accepter ce scenario dantesque, qui traduit le vari visage de nos compatriotes du nord ?
    L’hypothèse de Mokoko, président après Sassou, aura vécu ,car au fond, elle ne réconcilie nullement .
    Les sudistes risquent d’apparaitre comme des idiots du village…
    Suivez ,ce sous officier,sur un site dont je tais le nom ,vous en saurez davantage..
    De toute facon, toutes choses égales ailleurs, l’envie sudiste pour Mokoko fut purement un calcul politique qu ‘un reflêxe patriotique…
    En temps de paix ,le sud ne pouvait y succomber…
    L’ analyse que moi ,j’en fais, c’est que nous ne partageons pas le même idéal politique..
    C’EST triste entre le nord et le sud…

  6. BANA MAKOUA BO ZA VRAIS BA YOUMAS ! dit :

    OU SONT LES MAKOUAÏENS ?

    Partout le nom de MOKOKO revient comme incontournable dans toutes les impostures des CANCRES du pouvoir.

    Malheureusement ce dernier croupi toujours en prison.

    Maintenant que la France parle de MOKOKO que font les Congolais pour qui il est cloîtré en prison ? RIEN !

    Que font les gens de Makoua pour faire libérer leur fils du pays ? RIEN.

    C’est maintenant que la France demande à Sassou de libérer MOKOKO que les gens de MAKOUA devraient faire pression sur les gens d’OYO.

    Mais où sont passés les fameux guerriers dont MOKOKO lui même se vantait en déclarant : « Nous au Nord nous sommes des battants, des combattants, des guerriers » ?

    Eeeeeehhh Bana Makoua ! BOZA KAKA BA YOUMAS, BA ZOBAS !

  7. Ô Céa Ô Céa Ô Céa Makoualas dit :

    « Que font les gens de Makoua pour faire libérer leur fils du pays ? RIEN. »

    Ils attendent confortablement les ninjas et les nsiloulous. Aussi, remarquez comme ils ont les mêmes méthodes que le PCT: ‘votez rouge!’

  8. VAL DE NANTES dit :

    Est ce la remontada de MOKOKO au moyen d’un deal ,dans le dos des sudistes , entre SASSOU et la FRANCE ,pour la conservation du pouvoir nordiste ?
    Le scenarii qui se profile pue une conspiration malsaine au détriment de la partie sud ,qui ne cesse de revendiquer la légitimité du pouvoir au regard de la densité humaine que détient le sud .
    Cette possible alternance politique est le continuum de la préservation de ces institutions qui sacralisent les intérêts français .
    Derechef , la France exerce le compendium de l’immoralité ,de l’affabulation démocratique sur un pays dont il n’a cessé de faire sa province .

  9. BUZOBA dit :

    @ BANA MAKOUA BO ZA VRAIS BA YOUMAS ! MDR
    @ Ô Céa Ô Céa Ô Céa Makoualas MDR

    Mokoko avait bloqué par la voie militaire sassou. J3m avait ensuite apporté la démocratie en 1990/1991: historiquement c’est validé… le peuple le sait…

    Mokoko a bloqué sassou par la voie politique – c’est à dire depuis 2016 – sinon on serait pas arrivé là: historiquement, ca va aussi être validé par le peuple et la francafrique d’ailleurs.

    ALORS OU LE PROBLEME MOKOKO AVEC LES MAKOUAS ET LE PEUPLE…

    LA CITOYENNETÉ CONGOLAISE N’EST PAS TRIBALE NI ETHNIQUE ET ENCORE MOINS GÉOPOLITIQUE NORD/SUD…

    TOUT CITOYEN A LE DROIT ET DROIT DE COMBATTRE L’INJUSTICE ET TOUTE AUTORITÉ INJUSTE… VOUS AUSSI… EN RÉFÉRENCE DE CE QUI SE PASSE AILLEURS EN ASIE, EN OCCIDENT ET EN AFRIQUE AUSSI ( ALGÉRIE, SOUDAN…)

    QUI VOUS DIT QU’A LA SUITE DE CETTE LÂCHETÉ COLLECTIVE – J3M MOKOKO, UNE FOIS LIBRE ET SON HONNEUR RÉTABLI – FERA ENCORE LA POLITIQUE APRES SASSOU NGUESSO DANS CE PAYS DE MERDE ET DE LÂCHE?

    APRES SASSOU ET DANS LE TEMPS ET COMME L’HISTOIRE SE RÉPÈTE ON VOUS POSERA LES MÊMES QUESTIONNEMENTS QUE VOUS…. A SUIVRE ET LAISSONS LE TEMPS AU TEMPS…

  10. Martial dit :

    On dit que c’est le général du peuple élu du nord au sud si cette affirmation est vrai c’et tout le peuple qui devrait normalement se soulever ainsi que l’armée ou tout au moins une partie de l’armée ?

  11. Sardines Ô Céa dit :

    « Mokoko avait bloqué par la voie militaire sassou. J3m avait ensuite apporté la démocratie en 1990/1991: historiquement c’est validé… le peuple le sait…

    Mokoko a bloqué sassou par la voie politique – c’est à dire depuis 2016 – sinon on serait pas arrivé là: historiquement, ca va aussi être validé par le peuple et la francafrique d’ailleurs. »

    Hein-hein, vous avez seulement oublié qu’il a fait autant au Zaïre, au Gabon, en RCA et partout ailleurs où il y a eu des CNS (Conférences Nationales Souveraines), à cause de lui, le républicain auto-proclamé pseudo-démocrate de dernière heure. Bien sûr que Mitterand et la conf’ de la baule n’y étaient pour RIEN, comme quoi pour une rare fois le colon français s’est mis purement et simplement à l’écart, car il y avait donc du Coco Ananas ‘Sukali’ à tout faire dans la région des grands lacs…

    Mais pourquoi tout à coup c’est encore le colon qui devrait décider sur la libération de ‘dieu’ le père koko?

    C’est vrai que nous sommes sur Congo Liberty, veuillez librement continuer de prendre vos vessies pour des lanternes. Mais s’il vous plait et de grâce, ne vous immiscez pas au nom du peuple tout entier meurtri par ces bourreaux de toute nature dans vos salades pourries. Merci.

    DIAMBA KE KIMA YA IMBI

  12. Prof. Alexis Samba dit :

    Tous ceux qui attaquent Sassou et soutiennent Mokoko publiquement aujourd’hui, après tout ce que nous savons sur sa lâcheté et son incompétence, ne sont que des opportunistes à la suite de la direction des vents. Mokoko et tous les collaborateurs fidèles de Sassou, passeront avec leur maître idiot . En effet, nul ne peut être au service d’un malade mental comme Sassou pendant plus de 30 ans et prétendre être capable de bien gouverner un peuple.
    Mokoko était chef d’état major de Sassou, chargé de bombarder Ikonogo, donc les Kuyu makoua.
    Mokoko, comme tous les conseillers fidèles à Sassou, a fait un pacte de sang avec Sassou.
    Mokoko a été sans doute bien accueilli à Pointe noire par ignorance.
    Il faut donc dépasser cette affaire de conflit nord-sud. Mokoko n’est pas l’homme de la situation, et la France est aussi perdue.
    Le problème étant spirituel, la solution est aussi spirituel. Les congolais doivent donc revenir vers les ancêtres.
    Sassou sait que les ancêtres de tous le Congo sont unis pour sont départ de ce monde, dans la honte avec toute sa famille.
    N’ayons pas la mémoire courte.
    Il a été publié sur ce site un message de Mfumu Amaya, dont la conclusion parle des sanctions de Nzambé et des ancêtres contre Sassou et son clan. Ce message a été publié avant le voyage sur Paris.
    Alors faites le lien!
    Ne voyez vous pas que l’humiliation subi pas la bande à Sassou en France est une dimension de ces sanctions spirituelles?
    Des sources sûres, nous avons appris que dès son retour, Sassou a rassemblé ses féticheurs pour consulter les ancêtres, pour riposter. Mais tous les féticheurs ont répété la même chose: « les ancêtres ne sont pas avec celui qui tue les autres! »
    Sassou vit donc, pour la première fois de sa vie, la défaite spirituelle et mystique totale.
    Voilà pourquoi celui qui a fait cet audio, n’a pas eu peur. Il sait, comme tous les militaires de la GR, que Sassou n’a plus de pouvoir dans tous les sens de ce mot.
    Tic tac, tic tac…
    Ce n’est plus qu’une question de temps…

  13. laissons le temps au temps dit :

    Mokoko sera libre vivant et digne – Il vous laissera gérer l’après 1992 à nos jours – il a tenté quelque chose d’intérêt général ou de tous mais s’est retrouvé là …. Il sortir libre et digne …. A vous laissera continuer ses embrouilles sans lui – ce pays est en danger… pas à cause de lui depuis 1992 à nos jours… tous d’accord !!!

  14. A SUIVRE dit :

    SANS TRANSITION ET DANS DANS 100% DE CAS JE N’Y SERAIS PAS AU CONGO AU NIVEAU POLITIQUE…
    TOUS POUR LA TRANSITION POLITIQUE DE 5 ANS SANS SASSOU ET REPENSER LE CONGO DE DEMAIN – SANS TRANSITION CONSENSUELLE AUCUN POUVOIR POLITIQUE QUEL QU’IL SOIT NE RÉCONCILIERA PAS LES CONGOLAIS – TOUS POUR LA TRANSITION – A DÉFAUT LE CHAOS ET LA SOMALISATION DURABLE SERA ANNONCÉE – C’EST A DIRE DE 1 A 15 ANS APRES SASSOU NGUESSO EN RÉFÉRENCE A LA RDC, SOMALIE, LIBYE ACTUELLE, ETC – JE LE SAIS…

  15. Bankounda mpélé dit :

    Curieuse problématique ! Peut-on vraiment, et sérieusement, parler d’honneur à sauvegarder pour quelqu’un dont toute la vie politique est l’illustration chronique du déshonneur !

    Par ailleurs, si le Congo restera longtemps marqué par le régime et le règne de l’opprobre, ne confondons tout de même pas les choses. Objectivement, même l’observateur le moins futé peut facilement remarquer que le Congo vit une vaste et prolongée escroquerie, une usurpation éhontée, et qu’il ne peut légalement et légitimement pas endosser les pathologies et anti-valeurs de l’usurpateur.

    C’est si simple : l’individu qui a usurpé votre identité, quelle que soit la durée, et quels que soient les actes et transactions commis en votre nom, ne devient pas vous, de la même façon que vous ne devenez pas lui ! C’est le bon sens, c’est l’objectivité, c’est le droit. …Et il suffit d’un peu de savoir-faire, d’un peu de patriotisme et de courage.

    C’EST LÀ LE DÉFI HISTORIQUE DES CONGOLAIS, POUR DÉCOURAGER ET ESQUISSER UN TERME AUX AVENTURES FUTURES DU MÊME GENRE. POUR, UNE FOIS POUR TOUTES, CONVAINCRE QUE LE ‘NÈGRE’ N’EST PAS UN MOUTON ET EST CAPABLE DE RÉFLEXION, DE RATIONALITÉ ET DE CONSÉQUENCE.

  16. Pambou Mkaya Mvoka dit :

    A toutes et à tous.

    La théorie du Réseau montre son efficacité analytique.

    Tous ceux qui se moquaient de la théorie du réseau et de son fonctionnement sont en train de l’utiliser malgré eux pour expliquer les situations complexes autour de Sassou, de son entourage et pour la vie future du Congo. le réseau montre, comme je l’ai toujours dit, que dans les trajectoires, les bifurcations en direction du point central, le président de la République Sassou, il y a une série d’éléments analytiques qui font apparaitre soit de la manipulation, soit un complot déguisé, soit la réalisation d’une action future.

    Les Congolais aptes à critiquer les outils analytiques et de raisonnement, peuvent utiliser la complexité du réseau pour décrire ce qu’il se passe en ce moment au Congo-Brazzaville. Qui manipule qui et pourquoi ? Sans description complète et concrète du réseau de l’analyse des personnes qui occupent des points de bifurcation, on risque de rester dans un discours vague dans lequel les Mbochis sont décriés, tant bien qu’ils occupent des postes importants au sein de la haute administration de la République congolaise. Les Mbochis constituent, pour faire court, l’aspect visible du réseau mais d’autres ethnies oeuvrent en sous-marins en attendant le moment propice pour surgir tel un geyser.

    La puissance analytique du réseau permet de camper les personnages non visibles à l’œil nu du citoyen et de montrer ceux qui agissent dans la lumière. Le réseau congolais est une vaste blague sémantique dans laquelle, et malgré les discours, le pouvoir politique est fondé sur un rapport de force militaire ou milicien. Les codes démocratiques dont se prévalent les Congolais constituent une vaste blague, comme c’est le cas dans la plupart des pays africains noirs.

    Le noir n’aime pas l’autre noir. regardez ce qu’il se passe en Afrique du sud où, après Mandela, le réseau politique sud-africain estime qu’il faut chasser les autres noirs africains venus d’ailleurs et qui prendraient les emplois des sud-africains d’origine. Les Africains osent nous polluer avec le panafricanisme bidon uniquement fondé sur la recherche des privilèges particuliers et non sur la construction d’une Afrique à la Nkrumah.

    Quel rapport entre le réseau politique sud-africain et le réseau politique congolais ? Le point d’ancrage est la recherche du bouc émissaire. Le langage au sein de ces deux réseaux est la manipulation des populations congolaises et sud-africaines afin de permettre au pouvoir politique dans ces deux pays de se maintenir au pouvoir. Les partenaires occidentaux du Congo et de l’Afrique du sud le savent, ils s’en réjouissent et attendent qu’au sein du réseau surgisse un vainqueur, comme au bon temps de la dispute Lissouba/Sassou dans le réseau congolais.
    Le réseau est peut-être simple à concevoir, mais il reste difficile à analyser car son fonctionnement est complexe.

    Bonne méditation aux Congolais, toujours aptes à l’intelligence langagière et non pragmatique, cela se saurait et on discuterait à armes égales avec les Chinois, les Français, les Brésiliens au plans technique et scientifique. Le problème est que, même au sein de la diaspora congolaise à l’étranger, les actes sont d’abord verbeux, bavards, même au plan politique où nous excellons le plus, à cause ou grâce à l’éducation coloniale que nous avons reçue au sein de laquelle la parole et encore la parole est plus importante que le travail concret sur le terrain.
    Après cela, ne soyez pas étonnés que la France nous domine et impose sa loi. C’est la partie internationale du réseau. Si on n’est pas d’accord, on dégage, on quitte la France. Mais comme nous sommes lâches, on bavarde, on se roule par terre, on tape du pied, on reste en France et la France met au pouvoir au Congo des personnes qui respectent ses intérêts. C’est la loi de la géopolitique fondée sur la domination des territoires, le Congo étant un petit territoire inséré dans le réseau France.

    Messieurs, Mesdames de la diaspora, voici des éléments de débat à l’approche de l’élection présidentielle de 2021 au Congo.

    Dorénavant je signerai mes papiers sans le prénom Lucien en utilisant uniquement Pambou Mkaya Mvoka.

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